28 décembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3141 du 28.12.2008

 archives : www.tunisnews.net  

Liberté et Equité : Nouvelles des libertés en Tunisie

Tunisia Watch: Raids Israélien sur Gaza : Un carnage unanimement dénoncé en Tunisie

Il Manifesto: UNE AGRESSION PRÉMÉDITÉE Anis: Gafsa: une note d’espoir Maalaoui Abdo: Témoignage du mépris des technocrates tunisiens envers les régions pauvres !

AFP: Tunisie: bilan positif pour le tourisme en 2008 mais des craintes pour 2009

 

 


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 26 décembre 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) Hamza Khedhiri en butte aux brimades et à une agression Hamza Ben Bouzaïane Ben Abdessalam Khedhiri, ex prisonnier d’opinion, est en butte au harcèlement des agents de la police politique du poste de police de Cherbane, du district de police de Monastir et du district de police Skanes. Il y est conduit en permanence, sans mandat légal, et soumis à des interrogatoires et des menaces d’emprisonnement dans le cadre d’une nouvelle affaire dont le fondement est un faux procès verbal d’identité. Il a été violemment agressé, verbalement et physiquement ses vêtements ont été déchirés pendant un interrogatoire mené par un agent de la police politique dénommé Mansour. Ces arrestations à répétition et les brimades perpétuelles ont affecté ses études. Il a échoué. D’autre part il n’a pu faire renouveler son passeport alors qu’il avait fait une demande en ce sens au poste de police de Cherbane le 22 octobre 2008 sous le numéro 115. Hamza Ben Bouzaïane Ben Abdessalam Khedhir avait été arrêté le 3 octobre 2007 et avait été condamné à une peine de sept mois d’emprisonnement pour tenue de réunions non autorisées et à quatre mois pour mise à disposition d’un local. 3) Hassen Nasri en grève de la faim Hassen Nasri, prisonnier d’opinion actuellement incarcéré à la prison d’El haouareb dans le gouvernorat de Kairouan, est depuis une semaine en grève de la faim pour protester contre une violente agression et les blasphèmes, et les insultes et injures proférées à son endroit par les agents Imed El Hajji et Béchir Mohammedi. Son père, Monsieur Mohammed Ben Saïdane Nasri a pu lui rendre visite vendredi 26 décembre, au terme d’une interdiction de visites de plus d’un mois car le jeune avait été puni par une mise au cachot. Son père a affirmé que tous les membres de la famille commenceraient une grève de la faim en solidarité avec lui si ses revendications n’étaient pas satisfaites : jugement de ses agresseurs, arrêt du harcèlement et des mauvais traitements dont il est l’objet à la prison d’El haouareb dans l’attente de sa libération. Le jeune Hassen Nasri est considéré comme le plus jeune prisonnier d’opinion (il a été incarcéré à 17 ans). Il a déjà effectué trois ans et sept mois sur les huit ans auxquels il a été condamné. Pour le bureau exécutif de l’Organisation
Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 
 


 
 

Tunisie/Gafsa/13janvier: procès en appel des 38

Bonjour, Nous vous informons que la date de l’appel du procès dit procès des 38, parmi lesquels figurent les leaders syndicaux du bassin minier de Gafsa enTunisie, a été fixée au 13 janvier prochain. Une importante délégation syndicale internationale s’organise pour converger vers le Tribunal de Gafsa à cette date. Pour mémoire, le procès initial s’est déroulé les 4 et 11 décembre et s’est soldé par de lourdes peines allant jusqu’à dix années de prison, au terme d’un procès inique dont nous nous étions fait régulièrement l’écho auprès de vous. Cordialement, Le contact presse du CRLDHT (+33683447771) Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains en Tunise  


 

Tunisia Watch: Raids Israélien sur Gaza : Un carnage unanimement dénoncé en Tunisie

C’est en terme de « carnage » que les tunisiens sont entrain d’observer ce qui est en train de se passer à Gaza depuis samedi. Chaine satellitaires en boucle, le web qui « pleure ses espoirs perdus ».  Communiqués, medias et blogosphère ont reproduit aujourd’hui le même sentiment de frustration devant l’omerta internationale et fustigent la complicité des régimes arabe et leur incapacité d’apporté protection au peuple palestinien de Gaza.

Face à l’impossibilité d’expression de solidarité par d’autres moyens devant le blocage imposé par la dictature aux droits de réunion et de manifestation, des communiqués d’une rare violence sont publiés par les partis politique, ONG, Syndicats et organisation de jeunesse fustigeant la barbarie du crime perpétré par l’ « entité sioniste » qualifiée de « Nazie ».

L’horreur reproduit par les images parvenant de gaza et le bilan des victimes ont estompé les différences idéologiques de certain  avec le Hamas pour unir tous les courants politiques dans la dénonciation du « crime perpétrée contre le peuple palestinien »

Le Mouvement Ennahdha (Islamiste – interdit) été le premier à publier un communiqué hier « L’entité sioniste commet un nouveau carnage dans la bande de gaza » peut-on lire en titre. Le Parti Démocratique progressiste (légal) accuse les Arabes de cautionner l’offensive : “Nous assistons à l’exécution de menaces exprimées par les dirigeants sionistes avec l’aval des gouvernements arabes et dont la dernière en date a émané du Caire”. Le mouvement des démocrates socialiste et le Parti démocrate unioniste, dans un communiqué commun, ont dénoncé « un crime de guerre perpétré à Gaza par l’ennemi sioniste avec une caution internationale à sa tète l’administration américaine ». Pour le parti communiste ouvrier tunisien (Gauche- interdit) «  le nazisme sionisme commet un nouveau, carnage à Gaza » alors que le parti vert « El khdhra » dénonce un massacre et demande « l’arrêt immédiat de cette agression barbare de l’armée israélienne ». De son coté la ligue tunisienne des droits de l’homme à publié un communiqué dénonçant » l’horrible charnier israélien visant les civils palestiniens dans la bande de gaza »

Sur la blogosphère tunisienne des messages outragés les un autant que les autres ont pratiquement occupé les débats depuis hier. «kiffegrave » exprime ainsi ce sentiment :

« Je suis révolté! Et malheureusement, à mon avis avec ces extrémistes, menteurs professionnels, il n ‘y a qu’une solution: La guerre. Cela va faire 61 ans que l’état d’Israël a été crée de force sur des terres volés. Comme tout voleur, ils doivent être punis. Comme tout assassin ils doivent être condamné.

Malheureusement, la seule façon pour que cela s’arrête serait d’équilibrer le rapport des forces. Que la vie d’un palestinien équivalent à celle d’un Israélien! J’ai déjà appelé à boycotter les intérêts économiques de l’état Israélien mais à mon avis cela ne serait être suffisant!… »

Pour Errance

« Il n’a pas fallu longtemps pour que la prochaine chef du gouvernement israélienne nous montre, à nous et aux palestiniens, de quel bois elle se chauffe. Plus de 200 morts et 700 blessés pour riposter à des lancés de roquettes qui ont fait un (1) mort du cote israélien voila la réponse de Tzipi Livni, une femme et mère de deux enfants jusqu’à preuve du contraire. »

 

Du coté officiel, l’ageance Tap à publié un communiqué rendu public par le ministère des Affaires étrangères dans lequel « La Tunisie exprime sa profonde préoccupation à la suite des raids aériens israéliens sur la bande de Gaza et qui ont causé des dizaines de victimes parmi le peuple palestinien frère. La Tunisie condamne cette escalade dangereuse et réaffirme son refus de toutes formes de violence. » (Tunisia Watch – 28 decembre 2008

(Source: “Tunisia Watch” le blog du juge Mokhtar Yahyaoui le 28 decembre 2008)


 

UNE AGRESSION PRÉMÉDITÉE*

Gilbert Achcar

L’assaut meurtrier qu’Israël a perpétré contre Gaza était tellement prémédité qu’il était annoncé à l’avance hier (samedi) matin dans plusieurs quotidiens arabes. L’information la plus précise a été donnée par le journal nationaliste palestinien et arabe al-Quds al-Arabi (Jérusalem arabe) publié à Londres. Écrivant à partir de Ramallah, en Cisjordanie, Walid Awad, le correspondant du quotidien, rapportait avoir appris « de source diplomatique arabe digne de confiance que le général Omar Suleiman, chef des renseignements égyptiens, a informé certaines capitales arabes qu’Israël allait lancer une offensive limitée contre la bande de Gaza pour exercer une pression sur le mouvement Hamas afin de l’obliger à accepter une trêve sans conditions préalables. Ces sources ont ajouté que le général Suleiman a insisté auprès de la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni, sur la nécessité d’éviter de faire des victimes parmi les civils durant l’opération militaire afin que des photos d’innocents ne soient pas utilisées pour exciter la rue arabe. »

C’est ce scénario convenu à l’avance qui a été exécuté le jour même de la parution de l’article : saisissant un prétexte ordinaire – les tirs de roquettes à partir de Gaza, qui sont eux-mêmes des tirs de représailles, et ainsi de suite – l’aviation israélienne a cruellement attaqué Gaza, concentrant son feu sur les forces de sécurité intérieures dirigées par le gouvernement du Hamas, conformément à la demande du patron des services égyptiens plus soucieux d’atténuer la réaction de l’opinion publique dans son pays que de sauver des vies humaines palestiniennes.

La collusion avec Israël des « Arabes de l’Amérique », comme les appelle « la rue arabe », c’est-à-dire les monarchies pétrolières du Golfe, la monarchie jordanienne et l’Égypte, est ainsi exposée au grand jour. Le général égyptien met au point avec Tzipi Livni le scénario du carnage offert par Israël aux Palestiniens en cette période de fêtes et de cadeaux, tandis qu’à Washington, on fait le bilan des présents offerts par les monarques arabes à son homologue américaine, Condoleeza Rice : des bijoux pour plusieurs centaines de millions de dollars, dont un collier d’un coût estimé à 170 000 dollars ainsi qu’une parure en rubis et diamants de 165 000 dollars de la part du roi saoudien Abdallah, et une parure en émeraudes et diamants d’un coût estimé à 147 000 dollars de la part du roi jordanien Abdallah II (Associated Press, 22 décembre). Des cadeaux d’autant plus extravagants – et scandaleux pour les populations des pays concernés – que ces souverains savaient pertinemment que Condoleeza Rice ne pourrait les étrenner que durant son mandat de secrétaire d’État et que, conformément à la loi américaine, ils sont propriété publique et seront déposés dans un entrepôt gouvernemental à la fin du mandat de l’administration sortante.

Si les « Arabes de l’Amérique » se comportent de façon si peu restreinte dans leurs épanchements serviles envers Washington alors que l’administration Bush est la plus haïe de l’histoire par la « rue arabe » – des populations arabes qui ne rêvent d’offrir qu’un seul type de cadeaux à George Bush et aux membres de son équipe abhorrée : des chaussures dans la figure, à l’instar de l’acte du journaliste irakien Muntazar al-Zeidi devenu héros national de l’ensemble des populations arabes – on peut imaginer la façon dont ils se comporteront après l’investiture de Barack Hussein Obama : sans retenue aucune, fort probablement.

Le changement d’administration à Washington, s’il ne laisse pas augurer d’un changement substantiel de la politique états-unienne au Moyen-Orient à en juger par la composition de la nouvelle équipe, entraînera pour sûr un ravalement de façade : un passage de l’impérialisme à visage hideux et islamophobe à l’impérialisme à visage humain, noir et islamophile. C’est le sens du grand discours qu’Obama a prévu de prononcer, en direction du monde musulman après sa prise de fonctions. L’Amérique, dont la maladresse de l’administration Bush a placé les intérêts au Moyen-Orient en péril, a besoin de redorer son blason auprès des musulmans, afin de renforcer sa domination militaire par une hégémonie politique. C’est une des raisons majeures pour lesquelles le grand capital américain a soutenu Obama – tandis que les électeurs et électrices se mobilisaient pour lui pour de tout autres raisons.

Le timing de l’opération israélienne a été choisi en tenant compte de ces considérations : il fallait frapper ce grand coup contre Gaza avant l’investiture d’Obama, afin de ne pas compromettre d’entrée de jeu son opération de relations publiques. Le succès de celle-ci devrait rendre plus aisées à l’avenir pareilles agressions brutales contre un ennemi qui sera d’autant plus facile à diaboliser que le président américain sera angélisé.

* [Editorial paru dans le quotidien italien Il Manifesto du 28 décembre.]


 

Gafsa: une note d’espoir

Dans ce triste contexte d’injustice que subit la population du bassin minier de Redeyef, je voudrai dresser un constat de la situation mais aussi porter une note d’espoir, car malgré tout il faut garder à l’esprit que des pistes existent aussi bien pour les décideurs politiques qu’économiques que pour la population en fin de compte.

Tout d’abord, pour débloquer la situation il est temps que le gouvernement comprenne qu’il faudrait changer de stratégie: le refus du dialogue et la répression aveugle ne marchent pas, cela fait plus qu’un an que les protestations continuent sans amélioration de la situation. Au contraire, beaucoup plus de gens qui n’avaient pas entendu parler de ce mouvement en sont devenus solidaires non pas à cause du chômage et de la misère que subit cette région mais par sympathie contre la répression et l’hypocrisie qu’ils subissent.

Afin de rétablir la confiance (d’une bonne partie des tunisiens et non pas des gafsois) il faudrait commencer par libérer tout ceux qui ont étés condamnés dans cette répression.

Il est temps qu’un vrai dialogue franc se mette en place: si l’usine de phosphates ne peut pas accueillir tout les chômeurs de la région (il faudrait peut-être refaire le concours d’accès de façon anonyme), il est impératif dans ce cas de voir quelles sont les opportunités d’avenir pour les demandeurs d’emploi. Et pour cela une réunion démocratique entre population et autorités est plus qu’impérative.

Même mieux, un débat local ou régional pourrait s’instaurer afin d’avancer des idées (via la presse, les médias, des réunions). Des options sont tout à fait envisageables: de la filière de l’uranium (une forte demande à l’avenir est attendue), au commerce avec l’Algérie voisine, au tourisme, aux énergies renouvelables. Une multitude de pistes d’investissements économiques plausibles existe.

Je ne peux pas croire que le futur soit si bouché que cela: il y a énormément d’argent partout dans le monde qui ne demande qu’à être investit!

Ce qui tue l’espoir c’est l’inaction.

Je ne sais pas où l’état est allé chercher ses conseillers mais cette obstination à vouloir passer par la force le mène droit au mur. Non seulement elle risque de faire tâche d’huile, mais elle mine encore plus la crédibilité de ceux qui sont au pouvoir. Il est vraiment temps que le dialogue s’installe dans ce pays!

AnisDawwen blog – Le 23 décembre 2008

(Source: “Tunisia Watch” le blog du juge Mokhtar Yahyaoui le 23 decembre 2008)


 

Témoignage du mépris des technocrates tunisiens envers les régions pauvres !

Quand les événements de Gafsa ont éclaté, j’ai compris que le vrai problème est le chômage. Surtout que les jeunes sont arrivés au désespoir, ils ne voyaient plus la lumière au bout du tunnel.  . Au début, les événements de Gafsa sont d’ordre strictement de l’employabilité et du mépris des dirigeants régionaux et locaux ! Les technocrates (API, APIA, ODS, etc.) et les dirigeants de la région (le Wali, les divers Délégués de la région), ainsi que les responsables politiques régionaux et locaux ont brillé par leur inaction et leur manque de compétence dans les stratégies et tactiques d’auto développement économique en cas d’urgence ! Je suis industriel canadien et j’ai travaillé longtemps comme expert canadien en coopération internationale, voulant aider bénévolement et par fierté, j’ai rencontré à maintes reprises des entreprises industrielles canadiennes de ma zone industrielle d’Anjou (Montré al /Canada) pour les convaincre d’investir et de produire pour le marché tunisien mais surtout le grand marché Algérien et Européen. J’ai réussi d’avoir l’accord ferme de cinq entreprises industrielles canadiennes qui peuvent créer plus de 600 emplois. J’ai téléphoné au directeur de la Représentation Économique de la Tunisie au Canada M. Mohamed Ali Mamlouk pour lui annoncer la bonne nouvelle. Il a voulu qu’on se rencontre en dehors de son bureau, de préférence, dans un café non loin de son bureau et après il m’a demandé de changer de place parce qu’il se sentait surveiller, surtout que je suis un opposant canado-tunisien déclaré ! Oui, c’est vrai : je suis un opposant à toutes les bêtises qui se font  dans mon pays d’origine la Tunisie ! On a décidé de se rencontré à la Place Ville-Marie. Il est arrivé à l’heure avec son beau sourire et il a voulu savoir rapidement la bonne nouvelle. J’ai sorti un  dossier complet qui était bien préparé et je lui ai donné une copie. Après avoir lu adéquatement le dossier, il était étonné, il m’a demandé les raisons de ma préférence de Gafsa au lieu d’autres meilleures zones industrielles en Tunisie ? Il m’a demandé pourquoi je vais les amener dans une région «kahta » et sous développée, telle que Gafsa, ou El Redaeif, ou Om El Arayess ? J’étais étonné, je lui ai expliqué que c’est pour aider au règlement pacifique du triste problème de Gafsa ! Il a essayé de me convaincre de laisser tomber et de m’occuper de mes affaires au Canada et de ne pas perdre mon temps ! J’ai compris qu’il n’y a aucune volonté économique et politique pour régler pacifiquement le problème de misère et de pauvreté de la région de Gafsa. Décourager, j’ai écrit un article orageux contre le régime qui a été édité par Tunisnews et j’ai envoyé par fax une copie de mon  dossier à la Présidence et j’ai tourné la page la mort dans l’âme! Le problème de Gafsa, c’est de trouver quelques entreprises industrielles étrangères et les convaincre d’investir dans la région et après on verra ! Je veux témoigner pour la prospérité ! Les dirigeants du gouvernement tunisiens sont devenus sourds aux idées d’autres citoyens ! Ils sont convaincus que seulement eux qui détiennent la vérité ! Pourquoi ce gâchis, cette souffrance, cette haine et cette violence. C’est honteux de continuer de nier des évidences au lieu de mobiliser des milliers de  pauvres policiers et des jeunes soldats issus eux-mêmes des couches des déshérités, c’est mieux d’envoyer des équipes d’experts dans le développement industriel régional, des gens de grande expérience dans le domaine de l’intérieur de la Tunisie et de la diaspora  qui sont rodés au travail de terrain pour régler et trouver les solutions urgentes et gagnantes pour les diverses parties ! Au lieu de nous critiquer d’avoir écrit sur des supports de communications prohibés en Tunisie, c’est mieux de nous appeler pour vous donner un coup de main pour vous sortir de ce bourbier que vous avez crée ! Maalaoui Abdo – Le 27 décembre 2008 •    Ce texte à été envoyé par l’auteur en commentaire sous l’article d’Anis « Gafsa: une note d’espoir »


 

Tunisie: bilan positif pour le tourisme en 2008 mais des craintes pour 2009

AFP 27.12.08 | 18h38    L’industrie touristique tunisienne a affiché une bonne santé en 2008 avec des entrées et des recettes à la hausse, mais redoute les contre-coups de la crise économique mondiale pour 2009, selon un bilan dressé samedi par le ministre du Tourisme. Le nombre de visiteurs en 2008 dépassera les 7 millions, quelque 6,8 millions s’étant déjà rendus en Tunisie au 20 décembre, soit 4% de plus par rapport à la même période en 2007, a indiqué le ministre du Tourisme Khelil Laajimi. Les recettes sont en hausse de 6% à 1,78 milliard d’euros, a ajouté M. Laajimi, qui s’adressait à la presse en marge du festival du Sahara, organisé jusqu’au 28 décembre à Douz (sud). Plus de 37 millions de nuitées ont été recensées, soit une augmentation de 1,8%. “C’est plus que positif, c’est une bonne année”, a-t-il dit. Les Français sont les touristes européens les plus nombreux (1,4 million), suivis par les Allemands (502.000) et les Italiens (425.860), a précisé le ministre, parlant de “soucis” pour les Anglais, qui ont boudé la Tunisie. Les statistiques de l’Office du tourisme (ONTT) montrent un recul de 18% des touristes en provenance du Royaume-Uni et d’Autriche. M. Laajimi compte sur une reprise du marché autrichien, échaudé en 2008 par l’enlèvement de deux touristes autrichiens en février dans le Sahara. “Notre désert est sécurisé pour peu qu’on respecte les règles”, a-t-il assuré, annonçant un millier de réservations en provenance d’Autriche. Le tourisme de santé florissant a suscité l’engouement chez ses voisins du Maghreb, en attirant jusqu’au 20 décembre 1,5 millions de Libyens (+11,7% par rapport à 2007) et quelque 850.000 Algériens. Pour 2009, les perspectives sont moins radieuses, car l’industrie touristique sera inévitablement touchée par le ralentissement économique notamment en Europe. “Il n’y a pas de visibilité”, a constaté M. Laajimi, évoquant “un plan de crise”, hors budget, pour pallier le recul attendu. Le tourisme, principal pourvoyeur de devises du pays, représente 6% du PIB et 380.000 emplois en Tunisie.

 

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