27 décembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2410 du 27.12.2006

 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Communiqué Omar Mestiri et Sihem Bensedrine: Hammadi Farhat, l’humaniste

Pr. Saïd Mestiri: Hommage à Hammadi Farhat Harry Vassallo: « Tunisie Verte et parti vert maltais : la plus dorée des cages est toujours une prison Zitouni Mustpha: Autopsie d’un mensonge d’Etat ubuesque Henda Arfaoui: Vers l’internationalisation du conflit interne libanais La Presse:  Les jeunes Tunisiens : réalistes, attachés aux valeurs et ouverts à la modernité 

AFP:  Transfert controversé d’un international burkinabé en Tunisie


Liberté pour Maître Mohammed Abbou Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71354984 Email : aispptunisie@yahoo.fr 26/12/2006 communiqué  
Monsieur Ali Larayedh, militant politique, ex prisonnier politique, ex porte parole officiel du mouvement de la Nahdha, et membre du Comité du 18 octobre pour les droits et le libertés, a été conduit hier lundi 25 décembre 2006 vers une heure de l’après midi au district de la Sûreté du Bardo. Il n’a été relâché que vers dix heures trente en soirée. Il a été interrogé sur les propos qu’il a tenus lors de la séance d’ouverture du congrès du Parti Démocratique Progressiste et il lui a été demandé si Maître Ayachi Hammami était bien le porte parole officiel du Comité du 18 octobre pour les droits et les libertés.
Le président de l’Association Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

« Le Maghrébin »

http://www.hebdo.amd-maghreb.org/

Sommaire de l’édition du 24 décembre 2006

FIGURES MAGHREBINES : MASSINISSA

Le plus célèbre roi amazigh de l’Antiquité, unificateur de la Numidie Massinissa, dont le nom était transcrit MSNSN sur les stèles libyques -à lire probablement mas n sen « leur seigneur »- était le fils du roi Gaïa. On connaît très peu de choses de Gaïa mais on sait que sous la direction de ce souverain, le royaume massyle avait commencé à atteindre un haut degré de civilisation, mais Syphax, le roi des Massaessyles rivaux, n’avait pas cessé de le harceler, s’emparant, à chaque fois qu’il le pouvait, de ses villes et territoires. Rome soutenant Syphax, Gaïa s’était allié aux Carthaginois. Il leur fournit, en échange de leur protection, des troupes que le jeune Massinissa commanda en Espagne, à partir de 212 ou 211 avant J.C. jusqu’à l’automne 206, avec de fréquent: voyages en Afrique. La guerre ne tarda pas à tourner en faveur des Romains. Les Carthaginois, battus à Ilipa, perdirent leurs possessions en Méditerranée. Le général Scipion qui commandait l’armée romaine en Espagne, songeait à porter la guerre en Afrique, mais il voulait, auparavant s’assurer le soutien des royaumes numides. Il avait déjà gagné l’amitié de Massinissa, avec lequel il avait passé accord secret, puis il se rendit en Afrique pour tenter de convaincre Syphax de joindre à l’alliance. Mais le roi massaessyle, ayant eu vent de l’accord avec Massinissa, s’était déjà rapproché de Carthage. ( cliquer ici)

 

Editorial. Le Maghreb à l’orée de 2007…  Par Omar S’habou C’est le triste constat qui s’impose à nous en ces jours de fin de l’année 2006. Chercherions nous à la loupe des motifs de réelle  satisfaction que nous ne les trouvions pas. La démocratie ? Dire qu’elle est en panne serait faire preuve d’indulgence vis-à-vis non seulement de nos gouvernants actuels mais vis-à-vis de nous-mêmes démocrates qui n’avons pas réussi à générer le nouveau rapport de forces politiques que  les opinions publiques maghrébins attendent désespérément pour que « ça change » !


Tunisie. Vers un nouveau pôle démocratique et progressiste La masse des démocrates progressistes indépendants tunisiens qui restent depuis des lustres orphelins d’une structure organisée qui les moulerait sans les  dissoudre vont, peut être, pouvoir arriver à bon port. La parti communiste tunisien qui s’est mué en parti du renouveau (attajdid) après s’être affranchi des désuets dogmes marxistes – parti légalement reconnu – a décidé d’ouvrir ses portes à ce troupeau sans berger ni gite mais néanmoins important par le nombre et précieux par la qualité.


Algérie: L’économie, ce n’est pas encore le paradis ! Par Akim Taïbi « Le renouveau », « le réveil », « le boom », voire « le miracle », certains éprouvent parfois des difficultés pour trouver les mots qui qualifient au mieux la nouvelle situation, principalement économique, de l’Algérie. Il n’y a pas si longtemps, quelques petites années exactement, le pays était à fuir ou à éviter. Aujourd’hui l’Algérie serait  plus que fréquentable.  Elle est même recommandable.

Zidane otage d’une guerre de symboles en Algérie par Arezki Aït-Larbi

Trait d’union entre la France et l’Algérie, l’ancien champion de football a dû aussi affronter pendant son voyage les séquelles du passé. Au quatrième  jour de son périple dans son pays d’origine, le « dieu des stades » s’est rendu, à 250 km à l’est d’Alger, à bord d’un hélicoptère officiel, pour inaugurer de nouvelles infrastructures sociales. Malgré le mauvais temps, des foules enthousiastes étaient encore une fois dans la rue pour acclamer leur idole.


Maroc : la démocratie, un mirage confortable par Fatima Kabba Comment est-il  possible de dire qu’un Etat « est démocratique » alors que sa constitution est à mille lieux de la réalité du pays qu’il gère ? Une constitution qui pérennise des institutions créées sur mesure pour le véritable détenteur du pouvoir, le roi en l’occurrence,  qui limite de façon drastique le rôle de l’opposition et qui gèle l’action de la justice ? La constitution marocaine est une constitution théocratique qui annule la participation populaire de façon absolue, mais qui à su néanmoins, grâce à une théâtralité fort intelligente,  à la faire passer pour un fait démocratique à travers le  mécanisme référendaire.


Lu : L’université innovante sera transversale par Claude Ben Hamou Les universités ont une aspiration pour les années à venir à une professionnalisation plus importante des cursus de formation, grâce au développement de liens structurels forts avec le monde de l’entreprise privée et publique, et à un rapprochement avec les grandes écoles. Les transferts de compétences et la potentialisation des expertises, des cultures et des moyens sont des pistes de travail essentielles pour moderniser les études supérieures.

رأي حرّ: هل الإسلام هو الحلّ؟  

بقلم: خائف من قصاص الجهلة

عندما

خرج العرب من جزيرتهم يحتلون دول الحضارات المحيطة بهم في القرن السابع الميلادي تحت راية الاسلام, كان قد تم وضع تعريف اسلامي للون جديد من الحرب, فالحرب المعتادة عبر التاريخ في مجموعها تندرج في نوعين: فهي اما حرب دفاعية أو حرب هجومية, أما الجديد الاسلامي فهو مفهوم يخلط كلا اللونين تحت اصطلاح الجهاد الذي يعني حربا دائمة في المطلق, لا تتوقف ما دام في الارض شخصا واحدا لم يعلن اسلامه بعد. أو لم يدفع الجزية للمسلمين اعلانا عن الخضوع واثباتا لسيادة المسلمين. لان المبدأ الاسلامي الجهادي يقوم علي عرض ثلاث خيارات علي غير المسلمين وهي: الاسلام أو الجزية أو الحرب…

(Source : « Le Maghrébin », édition du 24 décembre 2006)

Lien : http://www.hebdo.amd-maghreb.org/


Tunisie – Libye Démantèlement des barrières tarifaires et non tarifaires

 

 
A l’issue des travaux de la Haute commission mixte tuniso-libyenne qui viennent de se tenir en Libye, Tunisiens et Libyens ont convenu de passer à la vitesse supérieure dans leurs relations économiques et commerciales. C’est ainsi que les deux parties ont décidé le démantèlement progressif des barrières tarifaires et non tarifaires entre les deux pays et le renforcement de la coopération économique et financière, la consolidation de la complémentarité dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, de l’agriculture, de l’infrastructure et de la promotion des ressources humaines. Cela préfigure des changements notables dans le sens du rapprochement  et de l’intégration économique entre les deux pays. Mais pour les opérateurs économiques des deux pays, il faudrait maintenant aller vers la concrétisation de ces projets, c’est-à-dire passer de la parole aux actes.
 
(Source: webmanagercenter.com le 27 decembre 2006)

Hammadi Farhat, l’humaniste

Omar Mestiri et Sihem Bensedrine 26 décembre 2006 La famille des droits de l’homme vient de perdre une de ses figures de proue, le docteur Hammadi Farhat. Il est des hommes qui par leur parcours exceptionnel constituent des légendes vivantes pour leur peuple et forment ainsi des repères solides pour les jeunes qui se construisent à leur image. Hammadi Farhat est de ceux-là. Il vient de nous quitter ce 18 décembre et rejoindre ces monuments de la Tunisie moderne, comme Hachemi Ayari ou Mohamed Chakroun… Homme de conviction, il s’est engagé très tôt dans la lutte pour les droits humains qu’il concevait comme une éthique devant commander tous les actes de la vie quotidienne. Il l’observa avec une discipline de spartiate et en subit parfois les revers, dérangeant certains milieux rompus aux compromissions. La droiture de caractère et de cœur de cet homme libre constituait une véritable menace pour les pouvoirs établis qui ont cherché à le marginaliser, sachant pertinemment qu’ils ne parviendraient jamais à corrompre ses choix éthiques. Au lendemain de la création de la ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH), avec quelques amis, il avait fondé en 1981 la section de Sousse de cette organisation et en a assuré la présidence durant deux décades. Il s’est particulièrement distingué lors du congrès controversé de la LTDH de février 1994, en s’opposant à « l’arrangement » qui allait conduire à la mise en veilleuse de l’organisation durant six longues années. Hammadi Farhat y conduisit la liste dissidente comptant nombre de figures qui se distinguèrent au sein de ce qui allait devenir la « résistance démocratique », comme Radhia Nasraoui, Feu Adel Arfaoui, Abdelraouf Ayadi, Abdeljelil Bedoui, Mustapha Ben Jaafar, Kamel Laabidi, Mokhtar Trifi ou Ali Ben Salem. Sa générosité légendaire et son enthousiasme bousculaient la résignation ambiante et défiaient les intimidations. Durant les années noires de la répression, Il était toujours partant, toujours disponible : signer des appels, faire partie de comités ou animer des réunions clandestines… Tour à tour, il se mobilisa pour sensibiliser l’opinion à la dégradation de l’état des libertés ou soutenir le droit de son ami le Dr Marzouki à se porter candidat à la présidence de la république. Son activisme lui valut, à l’âge de soixante dix ans, quelques tracasseries et une interpellation rocambolesque, en octobre 1994, comme membre fondateur du Forum démocratique (FDTL). Les policiers qui vinrent l’arrêter au fin fond de la forêt, alors qu’il séjournait dans son domaine de Sejnane, furent déstabilisés par ce profil atypique. Transporté pendant plusieurs heures de centre en centre, il ne se départit nullement de sa sérénité, profitant de la situation pour inculquer aux agents une leçon de civisme qui força leur admiration. Précocement retiré de la chirurgie à la suite d’une démission fracassante, cet humaniste dont la simplicité n’avait d’égal que son érudition et sa culture encyclopédique, s’est engagé dans un autre combat plus global, celui de la préservation de l’environnement. C’est ainsi qu’il se consacra à l’aménagement de son domaine forestier situé entre Mateur et Sejnane, donnant libre cours à son penchant écologiste, en plantant de ses mains des milliers d’arbres. Il appréciait ce site magnifique, et y effectuait de longs séjours, affectionnant particulièrement cette splendeur naturelle préservée de l’altération causée par l’homme au nom du développement. Tous ceux qui l’ont connu garderont cette dernière image d’un homme amoureux de la nature dans laquelle il se fondait, partageant le mode de vie simple des habitants. La simplicité, voilà la leçon de vie que nous a léguée Hammadi Farhat.

 

(Source: Kalima numéro 48 le 26 decembre 2006)

Hommage à Hammadi FARHAT

Pr. Saïd Mestiri 25 décembre 2006 Je dédie ce texte à Tattouma, Beya et Hassine En cette pluvieuse après-midi du samedi 18 décembre, la nouvelle est tombée brutalement et a vite fait le tour de tous les milieux, à Sousse, au Sahel et dans la Capitale tunisienne. Le Professeur Hammadi Farhat, terrassé la veille par une hémorragie cérébrale, est décédé. La chirurgie tunisienne venait de perdre un de ses promoteurs les plus valeureux et la noble cause des droits de l’homme, un de ses plus ardents militants. Parmi la foule des parents, des amis, des patients reconnaissants qui sont venus accompagner le disparu à sa dernière demeure, aucun ne pouvait imaginer que cette pieuse et ultime cérémonie ne se déroulât pas à Hergla; Tant l’identification de Monique et Hammadi Farhat à ce lieu était maintenant évidente; tant les liens qu’ils avaient tissés, jour après jour avec ce petit village devenu maintenant une belle localité, étaient devenus si intimes. Pratiquement toute la ville a suivi le cortège funèbre jusqu’à ce lieu de sépulture à flanc de colline, face au petit cap rocheux qui surplombe au sud la petite baie de Hergla. On concevait difficilement que Hammadi Farhat puisse être enseveli ailleurs que dans ce lieu béni. L’air était léger, embaumé par les senteurs d’une végétation revivifiée par les abondantes averses de la veille qui avaient épongé l’horizon. Une atmosphère de recueillement pudique et de respect, à peine voilée par une émotion non feinte, s’était propagée à tous les présents. Il n’est, jusqu’aux psalmodies rituelles dont les échos répercutés par le rivage environnant, n’aient vu, ce jour-là, s’amplifier leur envoûtante tonalité. L’homme que l’on portait en terre était ce médecin qui s’était installé en ce lieu avec sa jeune épouse, voici quelques trente cinq ans. Rares parmi les présents à ce dernier adieu, qui n’avaient pas eu l’occasion d’apprécier leur compétence médicale, leurs belles qualités de cœur et leur exquise urbanité. A la fin de leurs études médicales effectuées à la faculté de médecine de Paris où leurs destins se sont croisés, les docteurs Monique d’Estienne d’Orves et Mohamed Farhat, unis par les liens du mariage, ont regagné Tunis et poursuivi leur formation comme interne puis assistant, elle en biologie et lui en chirurgie, dans les hôpitaux Sadiki, La Rabta et Charles Nicolle. La médecine tunisienne vivait à l’époque des décennies difficiles particulièrement au niveau des hôpitaux. L’afflux des patients joint au dénuement et au manque flagrant de moyens, la carence en personnel soignant, rendaient particulièrement délicate la tâche d’un corps médical réduit par le départ des médecins français ; mais il y avait aussi, fort heureusement, une mobilisation réelle à différents niveaux, parmi quelques autres, à laquelle devait bientôt s’ajouter le remarquable enthousiasme des jeunes diplômés qui arrivaient. Hammadi Farhat était la figure de proue de cette phalange admirable. Nommé premier au concours de chef de service de chirurgie, il refusa un service dans un hôpital de Tunis pour s’engager, en étroite coopération avec son collègue et ami le docteur Slah El Gharbi, à prendre en mains le service de chirurgie de l’hôpital Ferhat Hached à Sousse. Ils furent rejoints bientôt par de nombreux jeunes talentueux et une équipe performante et enthousiaste ne tarda pas à se constituer sous la férule de ces animateurs hors pair. On discutait alors beaucoup de plein-temps hospitalier et on en supputait les chances de succès. Pour H.F. l’activité hospitalière ne saurait se concevoir que dans un plein-temps intégral. C’était son credo sincère à propos duquel il n’admettait aucun compromis. Jamais aucun souci de carrière ou de préoccupation de clientèle n’avaient traversé son esprit. Il allait donc, de longues années durant, donner toute sa mesure dans cette activité hospitalière féconde et rechercher constamment un équilibre harmonieux entre les soins aux patients et la formation du personnel paramédical et des étudiants. Il devait en outre consacrer beaucoup de son temps à l’amélioration de l’organisation technique des différents secteurs de son service, à une époque où la maintenance et le secrétariat manquaient cruellement de cadres spécialisés. Bon organisateur lui-même, féru de technicité et inventif, volontiers ‘’bricoleur’’, il avait le souci constant de pallier aux plus petits défauts et de trouver les solutions idoines aux diverses carences. Le travail acharné et l’abnégation de l’équipe ne tardèrent pas à donner leurs fruits. J’ai eu la joie d’être accueilli à diverses reprises dans le service et de voir à l’œuvre Slah el Gharbi, Hammadi Farhat et leurs nombreux élèves. J’ai eu le privilège d’y accompagner de grands maîtres de la chirurgie française de l’époque, tels que Pierre Goinard, René Bourgeon, Gilles Edelmann, Jean Loygue ; sans complaisance aucune, nous avons tous été impressionné par la qualité de la chirurgie qui y était pratiquée. Après ces longues et laborieuses journées hospitalières venait le reflux très bénéfique vers le charmant ‘’refuge’’ que Monique et lui avaient emménagé à Hergla, au fil des ans, avec tant de charmante simplicité et de poésie. Ils y retrouvaient le calme et la distraction, souvent le recueillement. La nature l’avait pourvu du meilleur qu’elle pouvait offrir aux humains : les joies de la mer, les rochers et le sable, mais aussi comme disait Hammadi lui-même, ‘’cette douceur de l’air et cette végétation qu’on rencontre dans ces coins du nord du Sahel’’. Monique et Hammadi ne vivaient nullement en reclus et n’avaient pas le tempérament d’ermites. A part les enfants et les petits enfants, de nombreux parents et amis, de Tunisie et d’ailleurs, venaient les voir qui tous emportaient de ces lieux les plus sympathiques souvenirs.
 
(Source: Kalima numéro 48 le 26 decembre 2006)


Une cage en or

Par Harry Vassallo, président vert maltais
Publié dans le journal « Times » Malta le 15 Décembre 2006 Abdelkader Zitouni est un ami. Nous avons dîné ensemble. Plus que ça, nous avons partagé une expérience politique. Au congrès de Genève du Parti Vert Européen, j’étais à son service pour porter la plate-forme de son parti, « Tunisie Verte » à l’attention du congrès, qui a exprimé sa solidarité avec le parti nord-africain frère dans un communiqué de presse. Ça me parait pas très impressionnant mais en fait ça représente une « ligne de vie » précieuse non seulement pour les verts aux deux extrémités, mais aussi pour un public beaucoup plus large, probablement inconscient de ces développements et de leur signification. Ironiquement, c’est aussi un atout pour quelques uns qui s’opposent à une telle amitié avec le maximum de leurs capacités. Un communiqué de presse du PVE a été dénoncé dans la presse tunisienne, et mes amis tunisiens ont été qualifiés de « Traîtres ». L’expression de « souci » du PVE après le refus du ministère de l’Intérieur tunisien de reconnaître l’existence de « Tunisie Verte » et la création d’un parti vert fantoche en Tunisie n’est nullement de ce type. C’est la réponse inévitable à de tels évènements. Dans un développement plus récent, ces autorités tunisiennes ont fait leur maximum pour empêcher une conférence de presse commune avec Arnold Cassola en sa qualité de membre de parlement Italien et Mr Zitouni. La semaine dernière, une « floraison » d’emails notant le besoin de demander permission pour cet évènement, et ensuite le refus avec le commentaire « funeste » que les autorités tunisiennes ne voudraient pas que quelque chose de déplaisant arrive à un citoyen Maltais, au regard des excellentes relations entre les deux pays. Ça sonnait tellement familier : la référence à l’immixtion étrangère et les affirmations qui ne pourraient être interprétées autrement que comme des menaces. Les maltais savent tout sur ça. Docteur Cassola a voyagé en Tunisie et a rencontré Mr Zitouni qui avait été contraint d’affirmer par écrit que la conférence de presse ne serait pas tenue. Cependant, la police était dehors en force devant le Bureau de « Tunisie Verte » quand il est arrivé, et a effectivement empêché toute personne, sauf Dr Cassola et Mr Zitouni, d’entrer au Bureau. Si n’importe qui à Malte est tenté de pointer le doigt vers la Tunisie, il ferait bien d’examiner sa propre situation d’abord. A Malte, n’importe qui peut rencontrer n’importe qui, et tenir n’importe quelle conférence de presse, et la plupart des gens pensent que nous nous attachons à la liberté d’expression. En fait, il n’en est rien. Le soi-disant pluralisme dans les émissions (radio-TV) introduit tôt dans les années 1990 est une parodie de ce qui devrait être. Nulle part ailleurs dans l’UE, on ne peut trouver des partis politiques possédant leur propre station TV. Nulle part dans l’UE, on trouve une situation dans laquelle deux partis participent à une telle anomalie, alors que le 3ème apparaît sur l’écran seulement par invitation. Ce n’est pas la Tunisie : c’est la petite Tunisie. Depuis 1981, la Tunisie avait un système de gouvernement qui avait tous les ornements de la Démocratie sans la pleine expérience. Cette année là, des élections démocratiques avaient été tenues et qui auraient mis dehors le parti au pouvoir. Les résultats n’avaient pas été autorisés à être mis en exécution. Depuis, la Tunisie avait un semblant d’opposition et toute politique de réelle opposition qu’elle soit « démocratique » ou autre a été vigoureusement opprimée. En contraste avec tout ça, la Tunisie se place haut comme partenaire de l’UE en Afrique du Nord dans le processus Euro-méditerranéen, comme un pays tiers avec un accord d’association , et comme une économie nord-africaine en état d’avancement laborieux dans divers secteurs, tourisme inclus. C’est une autre illusion. C’est une réalité virtuelle comme celle obtenue à Malte, qui est qualifiée par les critères de Copenhague sur la Démocratie, abstraction faite de la réalité que tous les partis politiques sont d’accord que le système électoral comme il est pratiqué, crée un déficit démocratique. Nous avons discuté la réforme électorale sans enregistrer aucun progrès pour plus d’une décade. Nous allons tenir les prochaines élections avec chacun en connaissance du fait que le troisième parti politique du pays, les verts, vont contester à cause d’un handicap sévère. C’est une tentative de déni de la réalité politique du pays comme la démonstration en a été faite à Tunis, la semaine dernière. Aucun, en UE ne devrait sermonner la Tunisie ou tout autre pays sur son système de gouvernement à moins qu’on soit préparé à avoir une longue et laborieuse revue de nos déficits démocratiques existant au sein des états membres de l’UE et au sein de la structure de l’UE elle-même. Ceux parmi nous qui se battent pour un développement politique au sein de l’UE pourraient avoir un sol plus ferme sur lequel ils peuvent tenir debout. Pour nous, les principes de base démocratiques, y compris la sauvegarde des Droits de l’Homme fondamentaux, ne sont pas un idéal éloigné et distant mais une condition sine qua non. Tergiverser, sur ces principes pourraient être un stratagème convenable mais qui pourrait être très coûteux et dangereux à la longue. La suppression des Droits fondamentaux, dans tout état, cause seulement l’émergence de tensions et de pressions politiques. L’ajournement du pluralisme à travers les manœuvres, et les « sales coups » dans l’élection de Malte en 2003 permet la persistance de la stagnation sociale, culturelle et économique de Malte. Le fait que l’UE continue d’ignorer la situation à Malte comme elle le fait dans plusieurs autres pays membres (anciens et nouveaux) n’augure pas très bien du futur de l’Union. L’incapacité de l’UE de se doter d’une structure pleinement au niveau (volume) de ses normes démocratiques apparaît dans sa charte et dans le cœur de sa force d’entraînement comme un défaut fondamental. En ignorant des défauts semblables dans d’autres pays partenaires, l’UE, non seulement dévalue sa relation mais aussi expose son propre progrès au retard et à la digression. Dans le cas de la Tunisie, il y a plus. C’est l’un des rares pays de la région qui offre clairement un potentiel  de développement politique pour que l’UE établisse des relations avec ce pays. Regarder aveuglement aux revers démocratiques et jeter la lumière sur le progrès économique, abstraction faite du développement démocratique est tout simplement autoriser les pressions à augmenter et le futur devenir toujours davantage incertain. Si la Tunisie était un livre que nous sommes en train de lire, qu’est ce que nous attendons du prochain chapitre ? La « même chose » et d’avantage ! Si la politique actuelle de pays comme la France, les Etats-Unis et l’UE elle-même est de soutenir l’actuel régime par peur de la fondamentalisation de l’Afrique du Nord, peuvent-ils raisonnablement s’attendre à ce qu’une telle politique tienne encore pour longtemps et pour toujours ?! N’est-il pas clair que dans le long terme, elle est destinée à échouer et est même davantage proche de produire les résultats qu’elle est supposée éviter ? (c-à-d finalement la montée de l’extrémisme comme résultat logique de la bêtise et de la dictature des régimes en place) Le rejet persistant des doits politiques de base d’un parti politique comme « Tunisie Verte » pourrait ne pas avoir des effets « sismiques » dans les calculs géopolitiques des grandes puissances. Cependant, ça constitue une preuve irréfutable de la direction prise par les événements dans ce pays. Pour ce qu’il mérite, cet article clarifie les choses pour chacun de nous en Tunisie, qui aurait besoin de prendre la peine de lire que quelques uns sentent qu’ils doivent du respect seulement à ceux qui agissent respectablement. Ce n’est pas important ce qu’ils pourraient faire pour supprimer ou déguiser leur réalité politique. Les actes flagrants d’oppression parlent tout haut de cette réalité. Il y a toujours un coût plus élevé dû à l’absence de Démocratie. Je crois que je suis loin d’être le seul à penser désormais de cette façon. La même chose s’applique à Malte. En quelque sorte nous nous sommes transformés, nous-mêmes en farce. Tous les partis politiques sont d’accord qu’il y a un besoin criard pour la démocratisation de notre système électoral, et encore les deux partis au parlement, qui seuls peuvent le changer, se préparent à contester la prochaine élection dans des circonstances qu’ils savent défaillantes. Notre situation d’émissions (Radio-TV) est simplement visible. Elle aurait amené vers le bas la colère incessante que l’UE a eu sur la même situation obtenue au regard de la compétition commerciale. Imaginez un vendeur de n’importe quel produit que vous pouvez imaginer, autorisé à faire la publicité de son produit seulement sur invitation alors que la compétition continue 24h/24 7j/7. Si l’UE pouvait se réveiller et nous dire de mettre notre maison en ordre. Si elle faisait une révision des critères de Copenhague et leur donnait un sens réel, il y aurait beaucoup de personnes à Malte qui se dresseraient. Elles deviendraient très nationalistes et menaçantes. Elles réagiraient à la manière de la presse tunisienne. Elles pourraient me condamner et celles qui seraient d’accord avec moi seraient traitées de « traîtres » amenant leur pays dans la tourmente. Elles exprimeraient de la même manière que leurs semblables tunisiens. Succès économique sans développement démocratique n’est pas du tout un succès. La plus dorée des cages est toujours une prison. Dr Vassallo, président de : Alternativa Demokratika, Malta. Membre du Bureau du parti Vert Européen.

Autopsie d’un mensonge d’Etat ubuesque

Par Zitouni Mustpha Tunis le 27/12/2006 Dire que nous vivons dans un nouveau monde médiatique est un peu exagéré. En effet, malgré notre inondation par une information pléthorique et chaotique continue, plus de 400 chaînes numériques arabes et autres, et avec la gigantesque toile d’araignée du net, l’Information reste truquée et tronquée, orientée et désorientée, travestie, maquillée et vendue comme n’importe quelle marchandise, au lieu de servir et éclairer les citoyens que nous sommes.
Alors que faire pour être informé pour du vrai, comme les autres citoyens du monde ?
Pour comprendre un évènement et expliquer l’information qui l’accompagne, la meilleure façon c’est de les disséquer et de les analyser froidement et profondément. Cela nous aidera à convaincre et à ouvrir d’autres horizons et d’autres réflexions.
Chez nous en Tunisie, le 3 Mars 2006, réuni autour d’un homme heureux, haut en couleur, quelques journalistes ont accepté et gobé un gros mensonge médiatique… et le lendemain le 4 Mars 2006 l’ont reproduit dans leurs journaux respectifs … « Le Parti Vert Pour le Progrès est né »(1)
Ce parti, création du ministère de l’Intérieur, a bénéficié dès le début d’une couverture médiatique de la part du ministère de la communication et des relations avec le parlement comme l’atteste le fac-similé de la déclaration de ce parti, reproduit par le journal « El Mawkef » (le 24 Mars en deuxième page). Ce document est faxé aux journaux et organes de presse, des bureaux du directeur de l’information et visé par lui-même !
Dans un communiqué de presse du 4 Mars 2006, le parti « Tunisie Verte » premier parti écologique indépendant a rappelé au ministère de l’intérieur que le parti « Tunisie Verte » a déposé une demande légale le 19 Avril 2004 pour l’obtention d’un visa et affirme que « les fondateurs du parti maintiennent leur demande de légalisation selon la Loi et la Constitution » (2).
Un journaliste tunisien, Monsieur Rachid Khechana, correspondant du journal arabe londonien « El Hayet » a dénoncé la farce et l’a qualifiée d’un Hold-up politique sans précédent sur le label vert et le parti « Tunisie Verte », le 4 Mars 2006.
Et comme le ridicule ne tue plus, le responsable désigné pour les verts pour le progrès, Monsieur Khammassi en répondant à un communiqué de l’AFP, du 10 Mars 2006, qui lui annonce « la condamnation du parti des verts français » de cette farce et le soutien de « Tunisie Verte », déclare « rejeter le mépris des verts français et tout en étant indépendant, il se veut un parti d’opposition, qui privilégie l’interaction avec les organes de l’Etat et les différents pouvoirs publics pour la réalisation de ses objectifs »(3)
Dans la même dépêche, l’AFP, n’ pas oublié de nous éclairer sur les origines de Monsieur Khammassi « député, élu sur la liste du Parti libéral (PSDL) »
Quant à Monsieur Jaïdi, journaliste à « La Presse » organe officiel, il a écrit le 4 Mars 2006, sérieusement ou par dérision que « c’est la première fois, en Tunisie, qu’un parti politique est dès sa fondation représenté au sein de la chambre des députés, ce qui lui accorde d’emblée, une audience nationale et l’accès au financement public ». Mr Jaïdi a oublié de nous dire que le ministère de l’intérieur, par un coup de baguette magique dont il a le secret, a transformé ce député libéral en député vert afin de lui permettre de recevoir en toute impunité comme récompense plus de 100.000 Dinars, subvention accordée par la loi aux véritables partis d’opposition représentants le peuple tunisien.
Et pour mieux lever le voile sur ce mensonge médiatique, nous reprenons l’extrait d’un article du journal « El Wehda » (du 2 Avril 2006), de Monsieur Adel Haj Salem, qui a commenté brillamment le Hold-up politique en écrivant « la légalisation d’un parti écologique en Tunisie est un évènement attendu depuis des années, seulement ce qui nous a surpris, c’est le visa accordé à des personnes imprévues, que l’observateur politique ne leur reconnaît aucun intérêt pour l’écologie et ne sont jamais considérées pour leur militantisme dans le monde associatif et écologique…Aucun observateur avisé n’est au courant que cette personne a présenté une demande de visa. Tandis que nous savons qu’un autre groupe a présenté une demande de légalisation depuis 2 ans et que ce groupe est constitué d’éléments connus par leur appartenance à la Gauche tunisienne depuis plus de 3 décennies(4).
Le secrétaire du parti vert pour le progrès a été élu député sur la liste du parti libéral et des membres de son comité exclusif appartiennent à la mouvance libérale.
Dans la même période, nous avons demandé à Monsieur Béji, secrétaire général et fondateur du parti libéral, si le député Khammassi a démissionné de son parti ou a été exclu comme il l’affirme dans le journal « El Chrourouk » le 4 Mars 2006, maître Béji nous répond  « Tout ignoré de telles démarches de son député puisque selon lui, la subvention accordée à son parti est liée à cette représentativité parlementaire selon la loi ».
Mais soit, nous acceptons ce qu’a déclaré Monsieur Khammassi et que dire d’une autre déclaration officielle, celle du ministre d’Etat conseiller lors de la discussion du budget 2006, en Décembre 2005 et je cite Monsieur le ministre « aucun parti vert n’a présenté une demande de légalisation à nos jours ». C’est-à-dire Décembre 2005 ! Cette réponse a été donnée à deux questions posées par deux conseillers, Messieurs Moncef Chebbi et Ezzedine Chammari, concernant le refus du ministère de l’intérieur de légaliser la parti « Tunisie Verte ».
Pourtant Monsieur Khammassi dans sa fameuse déclaration du 4 Mars 2006 à « El Chrourouk » a déclaré qu’il a déposé son dossier de légalisation le 14 Novembre 2005 » !!J’écris bien Novembre 2005.
Alors qui nous dit la vérité ? Le Ministre ou le député libéral transformé en député vert ???!!!
La vérité comme le confirme l’AFP dans ses communiqués (5), le parti « Tunisie Verte » a bel et bien déposé sa demande de légalisation bien avant Mr Khammassi -s’il l’a déposée- aux services du ministère de l’Intérieur, qui a refusé de remettre le récépissé de dépôt légal. Cette information a été confirmée à l’époque par les journaux tunisiens « El Mawkef », « El Wehda », « Réalités », «  Akhbar El Joumhouria » et plusieurs sites Web tunisiens : Tunis News, Réveil Tunisien, Tunezine et arabe « El Ahram » ainsi que des sites de gouvernements amis de la Tunisie (6).
Le parti « Tunisie Verte », depuis sa création, n’a pas cessé ses activités, selon la loi qui stipule que passé 4 mois après le dépôt du dossier de constitution, et suite au silence de l’administration, le parti est autorisé à avoir des activités protégées par la loi.
Néanmoins et après avoir rappelé ce droit dans un communiqué et demandé son récépissé légal, comme l’exige la loi (dépêche de l’AFP du 23/07/2006), certains journaux ont commencé une campagne de calomnie contre « Tunisie Verte ». Dans le rapport de 2005 sur les libertés de la presse des membres du bureau de l’association des journalistes tunisiens (AJT) il est dit « il parait que les articles, préparés à l’avance, selon la commande, pour attaquer des organisations et les partis, s’attaquent aux partis en constitution, tel le journal « El Hadath » du 4 Août 2004 dans un article non signé s’attaque à « Tunisie Verte » et déclare que les membres constitutifs ignorent la loi et n’ont pas reçu de dépôt légal, tout en omettant de dire que le coordinateur national de « Tunisie Verte », Monsieur Abdelkader Zitouni, a déclaré au journal « Ettarik El Jadid » que le directeur des affaires politiques a refusé de le recevoir et il est resté toute une journée pour déposer la demande de légalisation du parti, le 19 Avril 2004, sans avoir reçu le récépissé de dépôt comme l’exige la loi ».
Ainsi les inquiétudes, concernant le rôle du ministère de l’Intérieur se confirment et pas seulement chez les journalistes tunisiens indépendants. Une jeune écologiste tunisienne a envoyé à « Jeune Afrique » une lettre (JA N° 2280 du 19 au 25 Septembre 2004) lorsqu’elle a lu le « confidentiel » (paru au         N° 2274) qui annonce le refus du ministère de l’intérieur de légaliser « Tunisie Verte ». Et nous citons « Je serai catastrophée si le ministère de l’intérieur tunisien, refusant la création d’un parti écologiste en Tunisie « Tunisie Verte » … la création d’un parti écologiste est loin d’être un luxe ou un caprice, ça serait au contraire une très bonne décision pour pérenniser le nom de Tunisie Verdoyante .»
Malheureusement, chère Hend, les apprentis sorciers, les caciques, les thuriféraires ont confirmé tes inquiétudes : ils ont volé notre « Tunisie Verte ».
Le parti « Tunisie Verte » les inquiète, car il a choisi la défense de l’écologie et aussi des Droits de l’Homme et de la Femme et a participé à toutes les activités de la société civile pour la libération des prisonniers politiques, et a fait partie de la « Coalition Démocratique » aux élections de Mai 2005(7). L’apport de « Tunisie Verte » en idées écologiques et politiques a été apprécié par tous ses partenaires.
La grande panique des caciques s’est manifestée avec plus d’agression cette fois-ci après la déclaration de 32 partis verts européens, le 15 Octobre 2006, réunis en congrès. Ce communiqué a été largement diffusé depuis Genève. Tous les partis réunis, en présence du coordinateur national de « Tunisie Verte » ont déclaré « reconnaître le parti « Tunisie Verte » et appelle le gouvernement tunisien à autoriser sans délais la reconnaissance légale du parti « Tunisie Verte » et ont constaté que « le Hold-up, sans précédent commis contre notre partenaire présent au congrès « Tunisie Verte », est une affaire qui sera traitée directement avec les autorités supérieures en Tunisie et qui rend nécessaire l’envoi d’une délégation du parti vert européen en Tunisie dans le but d’en savoir plus sur les conditions dans lesquelles notre parti frère est obligé de travailler. »
Le 1er Novembre 2006 dans un article non signé le journal « EL CHOUROUK » calomnie le coordinateur national et notre parti « Tunisie Verte ». Et comme le dit le dicton arabe « ainsi Halima renoue avec ses vieilles habitudes » !!!
Pour répondre à cette nouvelle campagne de dénigrement, le coordinateur national a déposé plainte auprès du ministère de la justice, et a appelé à une conférence de presse le 9/12/2006 en présence du camarade Docteur Arnold Cassola, député vert italien et ancien secrétaire général du Parti vert européen, cette conférence a été interdite, malgré la demande officielle de « Tunisie Verte », et le jour de la conférence, la police a occupé en force l’immeuble où devait se tenir cette conférence et toutes les rues avoisinantes.
Le 8 Décembre 2006, les mêmes conseillers, qui ont posé la question sur le refus de la légalisation de « Tunisie Verte », Messieurs Moncef Chebbi et Ezzedine Chammari, ont rappelé devant la Chambre des conseillers, en présence de tous les membres du gouvernement, présents le premier jour de la discussion du budget 2007, au ministre d’Etat sa déclaration de 2005 et ont soulevé devant l’assemblée ses contradictions. Ils ont exigé la reconnaissance de « Tunisie Verte ».
Après la réunion, il semblerait que tous les conseillers ont été soulagés et comme si on a exorcisé à leur place « un gros mensonge ubuesque ». Un ancien premier ministre, devenu conseiller, s’est exclamé : « Dans quel pétrin on nous a mis !!!! » Zitouni Mustpha (1) La Presse, Essabah El Chourouk … du 4 Mars 2006 (2) Vous trouverez toutes les déclarations de « Tunisie Verte » sur le Net : Tunis News, Réveil Tunisien, Tunizine et au journal « El Mawkef » hebdomadaire du PDP. (3). (4) Notre camarade membre fondateur, feu Nourredine Kheder, a passé plus de 10 ans à Borj Erroumi (5)  Lire le communiqué de presse de l’AFP le 11 Mars 2006 (6) Consultez particulièrement : le bilan d’une année pour consolider « Tunisie Verte » (Avril 2004- Juin 2005) sur le web, Tunis News N° 2142 du 3/04/2006 archive www.tunisnews.net (7) Déclarations de la coalition du 2 Mars 2005 (PDP, FORUM, Initiative démocratique, le Parti du travail et Tunisie Verte)


 
POINT DE VUE :

Vers l’internationalisation du conflit interne libanais

Henda Arfaoui Il n’y a d’insulte plus grande pour le peuple libanais que de s’immiscer  dans ses affaires intérieures.
Ce peuple qu’on a connu laborieux, civilisé, ambitieux est devenu la cible d’une machination qui vise son modèle d’entente sociale et de développement. Tout en étant dépourvu de richesses naturelles, ce pays est parvenu, par la force de  volonté de son peuple, à surmonter les obstacles et à éviter le chaos dans lequel certaines forces « maléfiques » veulent le précipiter.
Un grand dilemme semble tourmenter les Libanais, suite à l’ assassinat du ministre de l’industrie, Pierre Gemayel, l’une des figures de  proue du Liban, en raison de l’importance de sa famille qui a donné deux présidents au pays ,dont l’un est mort assassiné,mais aussi en raison de son appartenance au mouvement  du 14 mars, détenteur de la majorité des députés au parlement et membre d’une coalition formée à la suite de l’assassinat d’ Al Hariri, ex- premier ministre libanais. Les événements semblent s’enchevêtrer et aller vers davantage de durcissement, surtout avec l’obsession des membres du gouvernement à accuser le pouvoir syrien – chose qui peut ne pas être totalement fausse, vu que les régimes arabes qui pensent être destinés à vivre éternellement sont capables, s’ils se sentent menacés, de commettre les pires des crimes. Mais est-ce que la conjoncture actuelle, surtout au niveau mondial et moyen oriental, est favorable à de pareils « jeux » ? Il est possible qu’un pouvoir se sentant à l’agonie puisse commettre l’irréparable- et on ne parle pas uniquement du gouvernement, mais aussi des responsables dans ce pouvoir qui veulent conserver le statu quo en allant de l’avant, pour empêcher toute ouverture qui menace leur pouvoir. Et là, on peut s’interroger sur la possibilité d’implication de certaines personnalités syriennes qui étaient au Liban et qui pensaient venger leur sortie peu glorieuse de ce pays. Cela ne diminue aucunement la possibilité d’implication de certains  services de renseignement qui entendent créer le chaos au Liban pour déstabiliser le Hezbollah, sorti glorieux de sa dernière confrontation avec «Israël et la légitimité internationale ». Les deux partenaires : le gouvernement et l’opposition disent mener, chacun de son côté, « la guerre juste », et veulent imposer leurs lectures des concepts de la liberté et de l’indépendance, dans un bras de fer qui ne mène nulle part, sauf à jeter le Liban dans l’inconnu. Les premiers voudraient se libérer de la tutelle syrienne qui a usurpé et   exploité le pays,  mais aussi limiter l’influence  d’une nouvelle force régionale, à savoir l’Iran, qui veut faire des chiites de la région ses alliés stratégiques. Ils jouent aussi leurs intérêts immédiats en s’alliant avec l’occident (qui est l’allié d’Israël) et avec le partenaire économique saoudien. Ce dernier essaie par n’importe quel moyen de s’approprier une place dans l’échiquier libanais. Il joue sur l’alliance de sang avec la famille Al Hariri et avec les importants capitaux qu’il a éjectés dans l’économie libanais pour pouvoir influencer ses décisions politiques le moment venu, et contrer les projets iraniens et s’imposer comme le gardien de la doctrine sunnite dans la région. Les seconds, disent-ils, cherchent la souveraineté et l’indépendance vis-à-vis des américains surtout, et accusent le gouvernement de participer à un complot qui menace le Hizbollah, mais aussi l’unité nationale en menaçant l’entente entre les différentes confessions. Les gouvernements arabes de la région cherchent à annihiler le modèle de résistance que présente le Hezbollah  en s’ingérant  dans les affaires internes libanaises et en s’alignant du côté du gouvernement L’Arabie affirmait  chercher la stabilité du Liban. Son ambassadeur au Liban   clamait que  le roi Abdallah soutenait le gouvernement de Sénioura « parce qu’il a été élu démocratiquement » (sic), il reconnaît là une pratique  qu’il n’approuve pas pour son propre pays. Certes l’intervention économique pour soutenir un pays frère en détresse est souhaitable ; seulement,   conditionner cette intervention par des exigences politiques peut menacer l’équilibre et l’entente entre les différentes confessions. Outre L’Arabie (qui veut jouer le rôle de gardien du sunnisme) et l’Iran (gardien du chiisme) la Turquie veut à son tour prendre part aux affaires de la région  en s’attribuant les rôles de  force régionale.
Cette « guerre froide » entre l’Arabie et l’Iran trouve son illustration en Irak, où chacune de ces prétendues forces régionales soutient le camp de sa confession et s’entête à rester sur ses positions. L’Iran et l’Arabie Saoudite devraient, pour le bonheur de la région, s’intéresser  à leurs propres affaires en attribuant  à leurs peuples un peu plus de liberté. Leur « guerre froide » rappelle le dicton « oeil pour œil, rendra tout le monde aveugle ». En se positionnant  du côté de Sénioura, les pays arabes oublient que les chiites de la région sont aussi arabes, et un comportement irréfléchi pourrait les jeter  dans les bras de l’Iran. Lorsque Sénioura persiste dans son rejet des revendications de la moitié de la population, il démontre  que son gouvernement a perdu sa raison d’être. La démocratie nécessite que toutes les composantes de la société participent à la prise de décision.
La question libanaise apparaît comme  un nouveau drame dans ce monde arabe où toutes ses composantes sont destinées à subir, l’une à la suite de l’autre, le malheur de son incompétence à gérer les différences politiques et à concilier les confessions, les ethnies, les opposants politiques, les réactionnaires, les progressistes et prendre conscience que ses véritables ennemis sont les problèmes temporels : politiques, économiques, de développement et  de civilisation … les expériences montrent qu’il reste à ce monde arabe à découvrir qu’il est son propre ennemi et que la résolution de ses problèmes internes empêchera l’ ingérence et  les complots de ses ennemis. La spécificité du  Liban provient de sa tendance à pratiquer une démocratie qui lui permet – surtout après la guerre civile sanglante qu’il  ne veut pas réitérer – de gérer la différence ; il a donc adopté une nouvelle culture, basée sur la liberté d’expression et d’organisation. Seul  le peuple libanais pourrait, nanti de  son héritage (de guerre et de paix), trouver une issue à son dilemme. Il ne reste donc, pour le peuple libanais, qu’à prendre son destin entre ses mains et à éviter les discours et les décisions excessifs, en regard des spécificités confessionnelles du pays. L’unité nationale rime avec un consensus qui mette en priorité l’intérêt du pays et du peuple, et cela pourrait se faire en organisant des élections anticipées et en  se fiant aux urnes et non aux  « frères » et « amis » –  qui ne le seront  pas forcément lorsque leurs  intérêt seront en jeu. Le sit-in organisé par l’opposition pourrait être considéré une action pacifique ressemblant à celle des Ukrainiens, qui se sont attiré la sympathie internationale pour leur lutte contre la corruption, la dilapidation des richesses du pays et la dépendance de la décision politique vis-à-vis de l’extérieur.
Il n’est de moyen plus civilisé ni plus pacifique que celui qui a été adopté pour réclamer des revendications institutionnelles, et les choses auraient pu s’arranger s’il n’y avait pas eu d’intervention extérieure qui a incité le gouvernement de Sénioura  à durcir ses positions, comme si une paix sociale pouvait persister dans de telles conditions.  L’opposition a pu rassembler plus d’un million de personnes dans sa tentative de déstabilisation du gouvernement, et quand on sait que le Liban ne compte pas plus de 4 millions de personnes, on comprend qu’il serait vain de s’opposer à une telle volonté de changement. (Attariq AlJadid N° 55- Décembre 2006)


 
Résultats de la troisième consultation de la jeunesse

Les jeunes Tunisiens : réalistes, attachés aux valeurs et ouverts à la modernité

 

La Presse — Les résultats de la troisième consultation de la jeunesse ont été annoncés, hier, par M. Abdallah Kaâbi, ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Education physique, au cours d’un point de presse tenu au sein de son département.  Répondant à la volonté présidentielle d’être à l’écoute des préoccupations et des besoins des jeunes et de les impliquer dans le processus de décision relatif à différentes questions ayant trait à l’évolution de la société, et ce, conformément au point 21 du programme présidentiel «Pour la Tunisie de demain», cette consultation sur le thème de «une jeunesse préparée à un avenir prometteur» a été conduite suivant la même approche méthodologique que celle adoptée pour les deux précédentes consultations. Elle s’est déroulée en trois principales étapes: un sondage a été réalisé avec la collaboration de l’Institut national des statistiques, auprès d’un échantillon de 10.000 jeunes âgés de 15 à 29 ans basé sur la distribution d’un questionnaire s’articulant autour de cinq thèmes : les jeunes et le développement, les jeunes, l’identité et l’échelle des valeurs, les jeunes et la participation à la vie politique, associative, culturelle, récréative, les jeunes et la société de l’information et la Tunisie de demain. 787 tribunes de dialogue locales qui ont vu la participation de cent mille jeunes gens et jeunes filles et cinq autres avec les jeunes Tunisiens à l’étranger ont, par ailleurs, été organisés, outre la tenue de 24 conférences régionales en juin 2005 qui ont vu la participation de 6000 jeunes. Loisirs : priorité aux cafés et aux chaînes satellitaires Abordant avec précision chaque volet, le ministre a présenté, chiffres à l’appui, les conclusions découlant des réponses des jeunes aux questions relatives à chaque thème. Concernant une question relative aux relations familiales, il ressort que 98,7% des jeunes estiment qu’ils doivent assurer la prise en charge de leurs parents durant leur vieillesse. Cette conclusion concorde avec celles établies lors des consultations précédentes, soit 83,6% des jeunes pour la première consultation de 1996 et 72% des jeunes pour la deuxième consultation de 2000. Interrogés sur le mariage, 50% pensent au mariage, tandis que ceux qui n’envisagent pas cette éventualité ont avancé pour principales causes le coût élevé du mariage (25,2%) et la peur de la responsabilité (19,7%). D’autres ont, en outre, évoqué l’allongement de la période de la scolarité et la priorité accordée à la recherche d’un emploi. S’agissant de la vie politique et sociale, 27,7% des jeunes ont répondu qu’ils participaient aux élections, tandis que 72,3% ont avancé une réponse négative. Toutefois, 62,9% des sondés estiment que l’exercice du vote est un devoir civique tandis que 33,2% estiment que c’est un droit. Interrogés sur la place accordée aux loisirs, il ressort de la consultation que les jeunes consacrent une grande partie de leur temps libre à fréquenter les cafés, à regarder les chaînes de télévision satellitaires et à écouter la radio. Quant aux activités sportives, en dépit de l’intérêt qu’ils leur portent, 81,5% ont affirmé qu’ils n’avaient pas assez de temps libre et qu’ils éprouvaient des difficultés à pratiquer une activité sportive, en raison de l’insuffisance d’espaces publics (24,6%) et des tarifs excessifs pratiqués dans certaines salles de sport privées. S’agissant du second thème «Jeunesse, identité et échelle de valeurs», la consultation a montré que l’appartenance identitaire des jeunes s’appuie sur trois composantes principales, les jeunes s’identifiant par rapport à une religion l’Islam (42,7%) et un espace géographique le Maghreb (42,7%) et le monde arabe (24,2%). S’agissant du troisième thème «Jeunesse et développement», les jeunes ont répondu à des questions relatives à l’enseignement, à la santé et à l’emploi. Il ressort de la consultation que 66,9% des jeunes estiment que les cours particuliers sont efficaces tandis que 47,6% considèrent qu’ils sont lassants. S’agissant de la santé, une proportion élevée de jeunes ont dénoncé des comportements nuisibles pour la santé à l’instar de la consommation d’alcool (90,9%), du tabagisme (89,7%) et de la consommation de drogue (69,4%). Usage régulier de l’outil informatique pour 43% des jeunes En outre, 54,9% des jeunes estiment qu’il faut augmenter le nombre d’unités de santé reproductive qui doivent être aménagés au sein des établissements hospitaliers. Aux questions relatives à l’emploi troisième sous-thème , 69,6% des jeunes refusent les contrats de travail de courte durée qui ne présentent pas de garanties suffisantes pour leur avenir professionnel, 51,3% considèrent que le meilleur moyen d’accéder à un emploi est d’obtenir un diplôme qualifiant tandis que 52,7% des jeunes se disent disposés à exercer un travail manuel. Le quatrième thème de la consultation relatif aux jeunes et à la société de l’information a abouti à des conclusions intéressantes. Ainsi, 43% des jeunes utilisent régulièrement l’outil informatique pour divers usages, tandis que 59,3% disposent d’un téléphone portable. S’agissant, enfin, du cinquième thème de cette consultation «La Tunisie de demain», 75,2% des jeunes estiment que les réalisations se rapportant tout ce qui a trait à la femme sont satisfaisants, tandis que la plupart considèrent que certaines composantes gagneraient à être renforcées à l’instar des valeurs, de l’emploi, du tissu associatif. Il y a lieu de signaler que les conclusions et les recommandations issues de cette consultation serviront à l’élaboration de programmes et des stratégies en faveur des jeunes qui seront intégrés dans le XIe Plan de développement. Dans sa réponse aux interventions, le ministre a appelé à conjuguer tous les efforts afin d’ancrer davantage l’identité arabo-musulmane chez les jeunes et de leur inculquer les valeurs patriotiques de solidarité et de tolérance. Enfin, M. Kaâbi a appelé les différentes parties à inciter les jeunes à la pratique d u sport, à œuvrer à l’aménagement d’espaces sportifs, rappelant à cet égard, les différentes mesures avant-gardistes contenues dans le programme présidentiel de «Pour la Tunisie de demain» à l’instar du projet de généralisation, d’ici 2009, de m’enseignement de l’éducation physique dans tous les établissements de l’enseignement de base. I.HAOUARI (Source : « La Presse » (Tunisie), le 27 décembre 2006)  

Transfert controversé d’un international burkinabé en Tunisie

 

  AFP, le 26 décembre 2006 TUNIS – Le joueur international de l’Etoile filante de Ouagadougou, Pierre Koulibaly, a accusé mardi l’Etoile sportive du Sahel (2e du championnat tunisien de football) de l’avoir « obligé » à signer un contrat et de lui avoir confisqué son passeport. Pierre Koulibaly a raconté avoir fui le club de Sousse (centre) le 20 décembre après avoir été contraint de signer un contrat sous la pression des dirigeants de ce club, pour offrir ensuite ses services au Club Africain de Tunis, actuel leader du championnat. La presse s’est largement fait l’écho de ce transfert, objet de controverse entre ces deux grands clubs de Tunis et du centre. Dans une lettre publiée mardi par la presse, l’Etoile filante de Ouagadougou a demandé à l’Etoile du Sahel de restituer « immédiatement » le passeport du joueur et les documents qu’il a signés, affirmant que celui-ci avait été forcé de signer « dans des circonstances dramatiques ». Son club d’origine affirme que Koulibaly a signé en l’absence de son agent et sans l’accord de ses dirigeants burkinabé et indique avoir saisi les fédérations tunisienne (FTF) et internationale (FIFA) quant à la « mauvaise aventure » de Koulibaly. Interrogé par la télévision privée Hannibal, l’attaquant burkinabé a affirmé qu’il souhaitait avant tout récupérer son passeport pour regagner son pays dans le cas où il ne serait recruté par le Club Africain. « En aucun cas je ne jouerai avec l’Etoile du Sahel », a-t-il répété. Le président de l’Etoile du Sahel, Moez Idriss, a affirmé avoir accompli correctement les procédures nécessaires au recrutement du joueur et démenti que celui-ci ait été l’objet de pressions pour signer. Il a évoqué un « détournement du joueur ». Le président du Club Africain, Kamel Idir, a de son côté nié toute responsabilité: « Je ne suis pas responsable de l’échec du transfert du joueur à l’Etoile du Sahel, koulibaly était venu de lui-même chez nous », a-t-il assuré. La presse a fait état, par ailleurs, d’une « tentative d’enlèvement » de Koulibaly par des supporteurs de l’Etoile du Sahel, qui souhaitaient le ramener à Sousse, mais celui-ci leur a échappé pour être placé sous bonne garde du club de Tunis.

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