TUNISNEWS
10 ème année,N° 3808 du 26.10.2010
archives : www.tunisnews.net
Association Ez-Zeitouna: Appel de soutien jeuneafrique:Fahem Boukadous affaibli par sa grève de la faim en prison Afef Bennaceur:Communiqué Liberté et Equité:Nouvelles des libertés en Tunisie
AMT: remercie Ben Ali, et denonce les méthodes d Amnesty International
maghrebemergent:Tunisie – Le gouvernement puise dans les avoirs en devises
alarabia:Majority follows traditions: studyTunisians slaughter rams for non-religious reasons
voanws:NCP Official Warns of Interference in Sudan’s Referendum
realites:L’Etat juif: l’immoralité comme feuille de route
jeuneafrique:De nouvelles photos accablantes pour l’armée israélienne
Appel de soutien : Des activistes tunisiens en grève de la faim pour faire valoir leurs droits… Leurs vies sont en danger
La lettre suivante a été envoyée à plus de 250 parlementaires et personnalités et partis politiques dans le but de soutenir nos compatriotes dans leur noble combat pour l’acquisition de leurs droits. J’appelle toutes les personnes LIBRES à agir pour cette juste cause. Madame, Monsieur,
Plusieurs activistes tunisiens ont recouru dernièrement à la grève de la faim pour faire valoir leurs droits les plus élémentaires tels le travail, le soin, le déplacement, le passeport … L’état de santé de certains parmi eux c’est gravement détérioré et ils risquent la mort. Connaissant bien, d’une part la situation des droits de l’Homme en Tunisie et l’indifférence des autorités tunisiennes vis-à-vis de tels actes de militantisme et d’autre part la détermination de ces militants, l’association Ez-Zeitouna craint le pire et juge la situation très préoccupante et appelle toutes les instances et personnalités compétentes à agir auprès des autorités tunisiennes afin qu’elles fassent le nécessaire et permettent à leurs citoyens de vivre dignement et librement.
En témoignage en voici quelques cas qui sont loin d’être les seuls :
M. Abdellatif Bouhjila.
L’ex- prisonnier politique M. Abdellatif Bouhjila continue sa grève de la faim qu’il a entamée le 11 octobre 2010 pour une période indéterminée pour exiger la restitution de ses droits civiques dont principalement l’obtention de son passeport et des soins nécessaires urgents. Dans un enregistrement vidéo, il s’est dit déterminé à poursuivre sa grève jusqu’à satisfaction de ses demandes ou la mort.
M. Bouhjila a précisé qu’il souffre d’énormes et nombreux problèmes de santé et que sa demande principale est l’obtention de son passeport et le voyage à l’étranger pour se soigner. Il a par ailleurs précisé : « Je crie et appelle toutes les personnes LIBRES du monde et leur dit : Maintenant je vais imposer ma liberté ou mourir … Le passeport est un droit et est ma liberté. La liberté ne s’offre pas et ne se décrète pas par arrêté, ça s’arrache et ça s’impose et c’est pour ça que les autorités tunisiennes tiennent à me priver de ce droit et je maintiens la grève de la faim, mon arme unique, pour faire valoir mes droits ou mourir … Être un être Humain c’est être LIBRE ou mourir »
M. Bouhjila a confirmé avoir fait toutes les démarches nécessaires pour l’obtention de son passeport mais il en a été privé ! Il a précisé : « Après deux ans les autorités tunisiennes n’ont pas donné suite à mes demandes alors que je devais être opéré à deux reprises ». Pour preuve de sincérité M. Bouhjila a montré un récépissé de la part du chef du centre de police qui confirme que le dossier est complet et lui a promis d’obtenir son passeport dans dix jours … mais après 2 ans M. Bouhjila n’a toujours pas eu son passeports et les maladies qu’il a attrapées durant sa longue période d’emprisonnement dans des conditions lamentables le rongent jours après jours. M. Bouhjila a ensuite manifesté sa perte de confiance dans les autorités tunisiennes et sa certitude qu’elles ne feront rien pour le soigner.
Ainsi il exige son passeport immédiatement pour pouvoir aller se soigner à l’étranger surtout que son ami le français le Dr. Jean Robert s’est engagé pour le soigner.
Il est à rappeler que M. Bouhjila a mené une grève de la faim en 2008 pour exiger son droit à des soins mais les autorités tunisiennes ont répondu par l’indifférence malgré l’aggravation de sa santé et son transfert à l’hôpital. À l’époque M. Bouhjila a rompu sa grève de la faim suite à l’appel d’un groupe de visiteurs dont M. Mokhtar Trifi le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et le Dr. Jean Robert qui a certifié après examen que l’état de santé de M. Bouhjila était critique et très grave.
M. Bouhjila a passé 10 ans de prison de 1997 à 2007 durant lesquels il a mené plusieurs grèves de la faim pour exiger vainement des soins. Dès sa libération il a de nouveau exigé des soins des graves maladies qu’il a attrapés durant la prison (problèmes cardiaques, cancer de reins, paralysie partielle…) mais sans résultat, il souffre toujours et davantage.
M. Bouhjila a totalisé plus de 900 jours de grève de la faims pour exiger ses droits et il est aujourd’hui à sa 2ème semaine de sa 28ème grève de la faim. Son état de santé s’est gravement détérioré et il risque la mort à tout moment. M. Mohamed Rhimi, ex-prisonnier d’opinion, est en grève de la faim depuis le 9 octobre 2010 à son domicile à Monastir pour exiger son droit au travail et à la liberté de déplacement et pour contester l’application abusive de sa mise en résidence surveillée.
Deux membres du bureau exécutif de l’association Liberté Equité lui ont rendu visite chez lui le 22 octobre 2010 et ont confirmé l’aggravation de son état de santé : il est au lit et ne peut se déplacer que dans un fauteuil roulant. M. Rhimi a parlé à ses visiteurs des promesses mensongères qu’il a reçues de la part des autorités de pouvoir se déplacer et travailler librement et qui ont été contrariées par la pression faite sur son employeur pour ne pas l’embaucher. Les policiers lui ont même dit que les autorités veulent les mettre sous embargo et les plonger dans le néant.
M. Mohamed Akrout, ex-prisonnier politique et ex-président du mouvement Ennahdha (Renaissance), principal mouvement de l’opposition, a entamé sa grève de la faim le 14 octobre 2010 pour contester sa privation de ses droits fondamentaux dont le travail, le déplacement … Ils exigent ses droits que lui garantit la constitution. Un responsable local l’a contacté et lui a promis la réglementation de sa situation mais aucune mesure concrète n’a été prise. Il continue donc sa grève de la faim et son état de santé se détériore jour après jour.
D’autres cas tels Mme Ghzala Mhamdi, le journaliste M. Fahem Boukaddous, et d’autres prisonniers d’opinions à la prison de Mournaguya recourent également à la grève de la faim comme dernier rempart pour se faire entendre.
Ces grévistes usent de leurs santés et risquent leurs vies pour faire valoir leurs droits de manière civilisée et pacifique. Un appel d’urgence est lancé à toutes les instances et personnalités compétentes pour agir auprès des autorités tunisiennes et, si nécessaire, faire pression, pour qu’elles fassent le nécessaire et respectent les droits de leurs citoyens avant qu’il ne soit trop tard.
D’avance notre reconnaissance et notre gratitude pour toute personne ou instance qui vient à la rescousse des activistes tunisiens et agit pour leur juste cause.
Vive la Tunisie LIBRE et DÉMOCRATE. Neuchâtel, le 26.10.2010 Président Association Ez-Zeitouna – Suisse Larbi Guesmi Remarque : les termes rapportés sur les activistes ont été traduits de l’arabe sans leur aval ni leur approbation. (*) : L’Association Ez-Zeitouna est une ONG qui rassemble plusieurs dizaines de familles victimes de la dictature tunisienne. Elle milite pour la promotion des Libertés d’Expression et d’Organisation et pour le respect des Droits de l’Homme en utilisant des moyens pacifiques
Fahem Boukadous affaibli par sa grève de la faim en prison
26/10/2010
Après 19 jours de grève de la faim, l’état de santé du journaliste tunisien Fahem Boukadous est très préoccupant. Des appels en faveur de sa libération se multiplient.
Fahem Boukadous, 40 ans, attaquera mercredi 27 octobre sa troisième semaine de grève de la faim. Ce journaliste et opposant tunisien a été condamné le 6 juillet à quatre ans de détention pour « diffusion d’informations susceptibles de porter atteinte aux personnes et à leurs biens » et « constitution d’une entente criminelle ». Selon ses défenseurs, il est aujourd’hui en prison parce qu’il avait couvert pour le compte d’une chaîne satellitaire les manifestations sociales survenues en 2008 dans la région minière de Gafsa.
« Fahem continue sa grève de la faim malgré une grave détérioration de son état de santé », a expliqué lundi à l’AFP son épouse, Afef Bennaceur, qui venait de le rencontrer à la prison de Gafsa (350 km au sud-ouest de Tunis). Selon elle, le prisonnier s’abstient de boire et de manger et refuse également de prendre des médicaments. Il a ainsi fait des crises d’asthme sévères dont la dernière l’a conduit à l’hôpital samedi.
Mobilisation pour une « libération immédiate »
« Il a perdu au moins 5 kilos et son état physique et psychologique est très préoccupant », a poursuivi Afef Bennaceur. Le journaliste a commencé le 8 octobre une « grève illimitée » et est bien décidé à « obtenir sa libération ou à se laisser mourir ».
La Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et le Parti démocratique progressiste (PDP, opposition légale) ont appelé à « la libération immédiate » de Fahem Boukadous. L’ONG Reporters sans frontières (RSF), basée à Paris, a également fait état dans un communiqué, vendredi, de vexations à l’encontre de son épouse.
Les autorités tunisiennes entendront-elles ces différents appels en faveur de Boukadous ? C’est peu probable, car celles-ci dénient au détenu sa qualité de journaliste. Elles considèrent qu’il a été impliqué dans les troubles à titre personnel. De fait, il a été jugé pour « des infractions de droit commun sans rapport avec ses activités journalistiques
Communiqué
Afef Bennaceur
Jusqu’à ce que tes chaînes soient brisées Parce que tu n’es pas seul dans ta prison Parce que tu n’es pas seul dans la faim Parce que tu es là Dans les pulsations du pays et dans les cris des êtres libres Parce qu’aujourd’hui Tu es l’hymne de la liberté Parce que… J’ai décidé, ou plutôt j’ai rejoint la proposition d’une militante de jeûner tous les lundis jusqu’au jour de ta sortie de la prison. Celle qui participera à cet engagement si simple en apparence est une femme pétrie des valeurs démocratiques de dimension internationaliste et humaniste. Il s’agit de Luiza Toscane, qui vit mon épreuve et celle de Fahem instant après instant sans que la vie m’ait donné l’opportunité de la rencontrer ne serait-ce qu’une fois. Mais c’est une autre histoire et j’y reviendrai
Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits humains indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Tunis, le 25 octobre 2010
Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Hassan Nasri, prisonnier d’opinion, commence une grève illimitée de la faim
Hassan Nasri, prisonnier d’opinion actuellement à Borj Er Roumi, a commencé une grève illimitée de la faim pour protester contre les agressions à répétition dont il fait l’objet et les mauvais traitements des agents de la prison. Récemment, il a été privé de lit et transféré dans une nouvelle cellule ne répondant pas aux critères minima de salubrité.
2) Arrestation d’un groupe de jeunes originaires de la Cité Aouina à Douz
Dans la matinée du dimanche 24 octobre, un groupe de jeunes de la cité Aouina à Douz a été arrêté, notamment des frères Ridha et Ramzi Tlili et conduits dans un lieu inconnu. Leurs familles ignorent la raison et le lieu de leur détention […]
3) Arrestation du jeune Slim Rabti
Quatre agents de la police politique de Menzel Bourguiba ont arrêté lundi 25 octobre 2010 à midi le jeune Slim Ben Abdessalam Rabti (19 ans, étudiant) et l’ont conduit vers une destination inconnue sans informer sa famille du lieu et de la raison de son arrestation. […]
Organisation Liberté et Equité (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT
AMT: remercie Ben Ali, et denonce les méthodes d Amnesty International
L’Association des Magistrats Tunisiens Palais de Justice – Tunis Visa N° 4020 du 29/10/71 Tunis le 18 octobre 2010Motion du Conseil National
Les membres du Conseil National de l’Association des Magistrats Tunisiens, réunis le 17 octobre 2010 au club des Magistrats à La Soukra, en vue de la préparation de la clôture mandat actuel et de la tenue du 13ème congrès de l’association : – Expriment leur profond remerciement à Monsieur le Président de la République, président du Conseil Supérieur de la Magistrature, pour son soutien régulier aux intérêts matériels et moraux des magistrats, et sa veille permanente à appuyer la position du magistrat et à assurer son indépendance, qui est un garant fondamental pour l’Etat du Droit et des Institutions. – Remercient son Excellence, pour les sentiments de respect qu’il a manifesté aux magistrats, à l’occasion de la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, qui s’est tenue le 09 août 2010, et pour son appel à être à l’écoute de leurs préoccupations, insistant sur l’importance de leur mission. – Apprécient l’action du conseil Supérieur de la Magistrature qui, lors des derniers mouvements de magistrats, a répondu aux attentes des magistrats concernant les mutations et les promotions, ce qui a permis de répondre positivement à un grand nombre parmi eux, avec la garantie de la stabilité. Ils insistent sur la nécessité de continuer à se baser, pour ces mesures, sur les critères objectifs. -Approuvent avec fierté le texte du télégramme adressé à Mr le Président de la République, par le Bureau Exécutif, en date du 10 août 2010, suite à la réunion annuelle du Conseil Supérieur de la Magistrature, et à cette occasion, ils renouvellent à son excellence, au nom de tous les magistrats, leur remerciements pour son initiative d’instaurer un Tribunal de 1ère Instance à Nabeul. -Rappelant les débats du Conseil National et son ordre du jour, ils insistent sur leurs revendications concernant l’amélioration des conditions matérielles des magistrats, à travers la révision des indices des salaires, en concordance avec les critères internationaux concernant l’indépendance de la justice et la spécificité de la fonction judiciaire, avec ce que cela implique comme engagement de respecter le devoir de réserve. -Ils rappellent que le recommandation émanant du 12ème congrès de ne pas appliquer aux magistrats, le principe de la décote dans le calcul de leur retraite, et de leur permettre de bénéficier de leur pension complète à la retraite ou en cas de situation d’invalidité ou de décès; ils rappellent qu’il s’agit de l’une de leur principales revendications, en raison de l’importance et du danger de leurs responsabilités et des risques sur leur santé physique. -Insistent sur la nécessité de renforcer la structure de base des tribunaux, et de commencer, sans délai, à construire de nouveaux sièges pour la Cour de Cassation, le Conseil d’Etat, le Tribunal Foncier ainsi que du Tribunal Cantonal de Tunis, et d’assurer aux tribunaux l’entretien nécessaire. -Appellent à plus de modernisation de l’organisation judiciaire, à faire évoluer les méthodes de travail dans les tribunaux, à renforcer leurs moyens, pour répondre au développement de l’activité judiciaire, tout en veillant à relier les tribunaux au réseau informatique et à généraliser son usage par tous les magistrats. -Recommandent de renforcer les ressources financières de la Mutuelle des Magistrats Tunisiens, pour qu’elle puisse développer et diversifier ses activités, en rapports avec les aspirations des magistrats, et qu’elle puisse englober d’autres domaines sociaux autres que l’assurance maladie. -Soutiennent le communiqué du Bureau Exécutif de l’AMT, en date du 15 juillet 2010, dans sa réponse au rapport d’Amnesty International, ils dénoncent à nouveau les méthodes adoptées par cette organisation pour tromper et travestir les faits; ils rappellent que l’indépendance de la justice et une pratique réelle assurée par les magistrats tunisiens dans le cadre de leur mission qui ne se soumet à quiconque autre que la loi -Déclarent le dimanche 19 décembre 2010 comme date de la tenue du 13ème congrès de l’AMT, sous le mot d’ordre « développer les méthodes du travail judiciaire , encrer les valeurs de justice et la culture des droits de l’homme » -Délèguent le Bureau Exécutif, pour qu’il prennent toutes les dispositions pratiques nécessaire à la préparation et la tenus du congrès. Au nom du Conseil National Le Président de l’Association des Magistrats Tunisiens Adnène El Héni
Tunisie – Le gouvernement puise dans les avoirs en devises
26/10/2010 Le déficit de la balance commerciale tunisienne s’est poursuivi au 3e trimestre de l’année à cause d’un dynamisme plus fort des importations (+29%). C’est la principale ombre sur la conjoncture tunisienne analysée dans un communiqué de la banque centrale (BCT). L’institut d’émission a œuvré à combler le déficit de la balance des paiements sur les 9 premiers mois de l’année. La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé dans un communiqué avoir pris la décision, lors d’une réunion de son Conseil d’administration tenue le 25 octobre, de maintenir inchangé son taux d’intérêt directeur. Cette réunion, ajoute le communiqué, a examiné aussi bien les conjonctures économiques nationale et mondiale que les répercussions de cette dernière sur le secteur extérieur en Tunisie.
Sur le plan international, le conseil rappelle la fragilité de la reprise actuelle de l’économie internationale que ne dément point, pour lui, la révision par le Fonds monétaire internationale (FMI) de ses prévisions de croissance pour l’année en cours (4,8% au lieu de 4,6%). Cette fragilité est due, selon les dirigeants de la BCT, au fait que « les facteurs intrinsèques à même d’assurer le retour à une croissance au rythme d’avant la crise ne sont pas encore réunis, surtout aux Etats-Unis, en raison de la persistance du chômage […] et de la faiblesse de la demande intérieure ».
Sur le plan national, le conseil d’administration de la BCT met l’accent sur la « reprise » de certains secteurs industriels comme les industries manufacturières (8,2% de janvier à août 2010, avec 27,5% pour les industries mécaniques et électriques et 9,2% pour les industries chimiques). Il note aussi la « progression de certaines activités de services comme le transport et les télécommunications ».
Cependant, précise-t-il, si les échanges extérieurs de la Tunisie connaissent une progression soutenue, celle-ci a marqué un rythme plus rapide pour les importations que pour les exportations. De 185 à 153 jours d’importations Le résultat est une aggravation du déficit commercial qui s’est répercuté sur la balance des paiements courants (un déficit de l’ordre de 4 % du PIB durant les neuf premiers de 2010), obligeant le gouvernement à puiser dans les avoirs en devises du pays. Ces avoirs se sont quelque peu amenuisés ces derniers mois : au 22 octobre 2010, ils s’élevaient à 13,288 milliards de dinars tunisiens (153 jours d’importations) contre 13,172 milliards (185 jours d’importation) une année auparavant.
Pour rappel, les chiffres publiés récemment par l’Institut national tunisien de la statistique (INS) montrent que le taux de couverture des importations par les exportations n’a pas dépassé 73% pour les neufs premiers mois de l’année, le solde commercial enregistrant un niveau négatif de -6,3476 milliards de dinars. Si les exportations ont crû de 20,4% (17,1747 milliards de dinars contre 14,2645 milliards pendant les trois premiers trimestres de 2009), les importations, elles, ont crû de pas moins de 29,4% (23,5223 milliards de dinars contre 18,1781 milliards une année auparavant).
Le directoire de la BCT a également fait le point dans son communiqué sur l’évolution du taux du change de la monnaie tunisienne qui, pour les trois premières semaines d’octobre 2010, s’est appréciée de 2,5% par rapport au dollar mais a perdu 0,3% de sa valeur face à l’euro. L’inflation, indique-t-il, s’est stabilisée pendant cette même période au niveau de 4,6%, en baisse sensible en comparaison avec la période équivalente de l’année 2009. Quant à la croissance de la masse monétaire M3, elle a été moindre pendant les neuf premiers mois de l’année 2010 que pendant la même période de l’année 2009 (8,9 % contre 10,3%).
Majority follows traditions: study Tunisians slaughter rams for non-religious reasons
26/10/2010 A recent study revealed that the majority of Tunisians buy and slaughter rams in the Muslim sacrificial Eid al-Adha (Greater Bairam) for several different reasons, mostly non-religious. A survey was conducted by the National Institute of Consumption, known for its French acronym INC (Institut national de la consummation), under the title “The consumption behavior of Tunisians in the Bairam” to detect the reasons for buying and slaughtering rams or sheep during the Muslim holiday.
The study, published Monday in the Tunisian newspaper al-Moussawar, included 848 Tunisians, 60% of which were men and 40% women. According to the study, 78% of Tunisians slaughter rams in Eid al-Adha to preserve long-standing traditions while 14% do that to please kids in the family. For 4% of the surveyed, the slaughtering is done to satisfy the needs of the family and for 9% it is the family gathering which accompanies the ritual and the subsequent meal that are important. Around 5% said they do it because everyone else does. The survey showed that almost half the Tunisians buy rams one or two days before the Eid while only 18% do that a longer time before. As for the means of financing the purchase of rams and sheep, 6% of Tunisians borrow money from banks or friends for that purpose, while 48% pay from their salaries. According to the study, none of the reasons mentioned for slaughtering rams was religious even though Eid al-Adha is one of the two most important Muslim religious feasts, the other one is Eid al-Fitr which follows the holy month of Ramadan. Eid al-Adha commemorates the incident when prophet Ibrahim was about to slaughter his son Ismail to obey the orders of God, but a ram was sent instead. Muslims worldwide slaughter sheep, cows and goats on the dawn of the first day of the Eid al-Adha. One third of the animal’s meat goes to the family, one third to relatives and the remaining third is gifted to poor people. In addition to paying tribute to Ibrahim and his son Ismail, the Eid al-Adha sacrifice is a way of thanking God for His blessings as well as strengthening family ties and helping the poor.
NCP Official Warns of Interference in Sudan’s Referendum
Peter Clottey25 October 2010 An official of Sudan’s ruling National Congress Party (NCP) said both his party and the Sudan People’s Liberation Movement (SPLM) are capable of resolving all outstanding issues ahead of south Sudan’s scheduled 9th January referendum.
Rabie Abdelati Obeid said foreign influence and interference is causing confusion among Sudanese which he said sets a dangerous precedent ahead of the referendum.
“Both partners, SPLM and National Congress Party believe that the war will not solve the problem between south and north. And the only way to achieve security and to resolve problems was to sign a peace agreement and that is what happened.” Obeid further said the NCP is committed to fully implementing the 2005 Comprehensive Peace Agreement which he said was intended to bring about “peaceful co-existence between north and south.” He added that.
“I don’t think the NCP has the intention to attack the south. What is between the north and south is the Comprehensive Peace Agreement. What concerns the NCP is how to implement the CPA and how to conduct the referendum in a peaceful way and to be transparent and also freedom for the people to opt for either secession or unity.”
His comments came after top U.N. officials expressed new concern about Sudan, where tensions between the north and south are rising as the south’s vote on independence draws closer.
Sudan’s U.N. ambassador, Daffa-Alla Elhag Ali Osman warned Monday that the country could slip back into another civil war if a referendum goes ahead in the oil-rich Abyei region in January without Khartoum’s consent.
NCP official Obeid said “outsiders” should stay away from interfering in Sudan’s internal politics.
“I advise all these external people, external countries and foreign organizations to be far away from the two partners (NCP and SPLM) because the CPA mentioned clearly how to solve the problems… Any intervention by external country will not facilitate the way for the two partners to implement the CPA.”
Meanwhile, in a report Monday, U.N. Secretary-General Ban Ki-moon warned that planning for both votes is running well behind schedule. He said he was “deeply concerned” about the situation in Abyei, where he said the lack of progress is exacerbating tension on the ground. Both referendums are part of the 2005 peace agreement that ended Sudan’s 21-year north-south civil war.
L’Etat juif: l’immoralité comme feuille de route
26/10/2010
La décision du gouvernement israélien d’imposer à tout candidat à la naturalisation la reconnaissance du caractère juif de l’Etat d’Israël quoique choquante n’est pas foncièrement inutile.
N’est-il pas en effet opportun de laisser un ennemi aggraver son discrédit à l’échelle planétaire et renforcer son image d’état raciste. Si Israël veut nous donner des verges pour mieux la fouetter pourquoi devrait-on s’en priver ? En institutionnalisant le caractère juif de l’Etat, les dirigeants israéliens consacrent l’existence de deux catégories de citoyens, les juifs et les non juifs. Quand un Etat qui se prétend laïque fait d’une religion ou de l’appartenance à un peuple le fondement de sa citoyenneté il cesse ipso facto d’être une démocratie.
Par un simple texte de loi, Israël a réussi le tour de force de s’afficher à la face du monde comme un Etat sectaire et non démocratique. A ce rythme, il ne sera même plus nécessaire pour les Arabes de dénigrer Israël tant celui-ci s’en charge à merveille. Les responsables israéliens ne se rendent pas assez compte que cette obsession à affirmer le caractère juif de leur nation évoque de pénibles souvenirs. Il n’y a pas si longtemps un doctrinaire fanatique avait proclamé le caractère aryen de sa nation avec les conséquences que l’on sait. Dès que l’on commence à discriminer les citoyens d’une même nation en fonction de critères raciaux ou religieux, on ouvre la porte de l’enfer et les descendants des victimes de la folie nazie devraient être les premiers à le savoir.
Cette obsession devient pathétique lorsque ces mêmes dirigeants israéliens subordonnent le gel provisoire des constructions en Cisjordanie à la reconnaissance par l’Autorité Palestinienne du caractère juif de leur Etat.
En somme le chantage est le suivant : J’arrête provisoirement d’être un sale colonisateur si tu reconnais que je suis définitivement un sale raciste…
Franchement Mahmoud Abbas a tort d’hésiter et devrait leur concéder des titres de gloire réclamés avec tant d’insistance . Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on a un ennemi aussi C…
Depuis les équipées sauvages d’Israël au Liban et à Gaza son image à travers le monde est détestable. Que ce soit en Europe ou en Amérique Latine, cet Etat est perçu comme une menace pour la paix et une insulte aux Droits de l’Homme. Sa réputation de criminel de guerre et de spoliateur des terres d’autrui n’est plus à faire au point de constituer l’archétype de l’Etat voyou.
Je crois franchement qu’avec une réputation si détestable, les Juifs du monde entier devraient être les premiers à s’opposer à ce que le vocable qui les désigne soit accolé à celui de cet Etat raciste. Les organisations juives de la Diaspora ne mesurent pas les dommages moraux que pourraient causer cette association terminologique.
Un intellectuel israélien se demandait récemment si le gouvernement israélien n’était pas antisémite tant sa politique favorisait ce phénomène. Avec la dernière trouvaille de ce gouvernement on tient la réponse.
Source: http://www.realites.com
De nouvelles photos accablantes pour l’armée israélienne
26/10/2010 L’ONG israélienne « Breaking the Silence » vient de publier une nouvelle série de photos, vraisemblablement prises durant l’opération Plomb durci à Gaza, qui montrent des soldats de Tsahal maltraitant des Palestiniens.
Après la diffusion par la télé israélienne, il y a trois semaines, d’une vidéo de 2007 sur laquelle on peut voir un soldat dansant autour d’une détenue palestinienne voilée, l’ONG israélienne « Breaking the Silence » jette un nouveau pavé dans la mare. Elle a publié lundi 25 octobre plusieurs photos de militaires dans des maisons de Palestiniens occupées par l’armée de l’État hébreu, certains s’adonnant à des humiliations. Selon Yehuda Shaoul, un des membres fondateurs de l’ONG, qui réunit d’anciens soldats israéliens, il se pourrait que ces scènes aient été photographiées pendant l’opération israélienne dans la bande de Gaza baptisée « Plomb durci », entre décembre 2008 et janvier 2009.
L’une des photos montre deux militaires tenant en joue un prisonnier aux yeux bandés, les mains attachées dans le dos et serré à la gorge par l’un des soldats. Sur une autre, on voit un militaire taguant sur un mur une étoile de David accompagnée de l’inscription en hébreu, « Bientôt de retour ».
Un des clichés dévoile un soldat posant dans une cuisine où une femme voilée s’affaire. Une autre photo montre des soldats souriants, en train de se reposer dans une maison visiblement occupée, l’un d’eux assis sur un jouet d’enfant.
« Contrôler les civils au quotidien »
Pour Yehuda Shaoul, ces scènes « sont la norme dans l’armée israélienne et une conséquence directe du fait de se trouver à un endroit où vous contrôlez des civils au quotidien ». « Jouer avec des prisonniers est un phénomène dont nous avons des dizaines de photos. C’est la réalité, c’est la nature de l’occupation », a-t-il ajouté.
Ces publications ne sont pas du goût de Tsahal, qui a regretté, dans un communiqué, que l’ONG n’ait pas d’abord signalé ces images à l’armée. Selon elle, de tels comportements, qualifiés d’« anomalies » font « l’objet d’enquêtes militaires susceptibles d’entraîner des poursuites ». Le communiqué insiste aussi sur le fait que « ces photos ne représentent en aucune manière l’enseignement délivré aux soldats et officiers qui forment nos rangs, depuis leurs classes jusqu’aux cours des plus hauts grades ».
En août dernier, la publication de clichés sur la page Facebook d’une ancienne soldate israélienne prenant la pose au côté de prisonniers, les yeux bandés et les mains liées, avaient fait scandale. Ils étaient accompagnés d’une série des « commentaires » de mauvais goût échangés sur le réseau social.
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