26 juin 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2226 du 26.06.2006

 archives : www.tunisnews.net


AP: Ouverture à Tunis de la réunion des ministres euro-méditerranéens de l’Economie AFP: Réunion à Tunis des ministres de l’Economie de la zone euro-méditerranéenne

AFP: Vagues de débarquements de candidats à l’immigration en Italie et à Malte

La Presse: Les avocats tunisiens : des « vandales » ? Le Temps: L’Amérique sous pression met de l’eau dans son vin unilatéral

 
 

LA VIDEO DE L’EMISSION « Kiosque » sur TV5
L’émission Kiosque, diffusée dimanche 25 juin 2006 sur TV5 et consacrée à la liberté de la presse au Maghreb est en ligne sur le lien suivant :
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Zyed Krichene, De Realités, Est Un Menteur

Par: Libre penseur   Hier 25 Juin, j’ai suivi le programme émis à 1700, heure française, sue la presse en Afrique du Nord. Un des invités, Zyed Krichene, journaliste à Réalités, a outrageusement menti en disant qu’il y a 5 journaux d’opposition libres et qui publient librement, et les numéros d’El Mawqif » sont vendus librement dans « tous les kiosques de Tunis ».   L’autre invité, Limam, de Jeune Afrique, dit qu’il est d’accord pour libéralisation très progressive du secteur de la presse, répétant les thèses fallacieuses des sbires du régime.   Clairement timorés, ayant peur de fâcher Abdelwahab Abdallah, les deux personnages n’ont pas osé parler de la misère de la presse chez nous. C’est honteux.   C’est la première fois que je vois le visage de Zyed Krichene: un chat gras, content de son sort et qui s’en fout éperdument de Slim Boukhdir, Sihem Ben Sedrine, Nasraoui et autres militants du droit à une presse libre.   Complètement l’antithèse de Mohamed Krichene, d’Al Jazira. Soubhan Allah.   (Source : Forum « Taht Essour » de nawaat.org, le 26 juin 2006 à 09h13) URL: http://www.nawaat.org/forums

Tunisie : Les Américains contre-attaquent !
 
Alerte rouge au Département d’Etat américain ! Selon le dernier rapport commercial « Tunisie », achevé début juin, par l’administration américaine et dont Maghreb Confidentiel s’est procuré une copie, « les Etats-Unis ne font plus partie des principaux fournisseurs de la Tunisie » ! (…)
 
Lire la suite sur le lien suivant : http://www.africaintelligence.fr/mc-/default.asp
 


Ouverture à Tunis de la réunion des ministres euro-méditerranéens de l’Economie

Associated Press, le 25 juin 2006 à 20h10 par Bouazza ben Bouazza   TUNIS (AP) — La deuxième réunion euro-méditerranéenne des ministres de l’Economie et des Finances (Ecofin) s’est ouverte dimanche après-midi à Tunis pour débattre de l’avenir du partenariat dans ces domaines entre les pays de la région.   Dix pays parmi les 25 pays de l’Union européenne et sept pays sur les dix de l’Est et du Sud de la Méditerranée sont représentés à un niveau ministériel.   La réunion de l’Ecofin, qui se déroule parallèlement à celle de la Facilité euro-méditerranéenne pour l’investissement et le partenariat (FEMIP), un mécanisme créé par la BEI (Banque européenne d’investissement), se tient dans un contexte marqué par les appréhensions des pays sud-méditerranéens.   Ceux-ci, dont plusieurs sont liés par des accords d’association avec l’entité européenne, se plaignent de voir le flux des investissements européens s’orienter massivement, à leurs détriments, vers les pays de l’Europe de l’Est et centrale depuis l’élargissement de l’UE.   C’est le sens du message adressé par le Premier ministre tunisien à l’ouverture de la réunion. Mohamed Ghannouchi a noté que, dix ans après son lancement, le bilan du processus de Barcelone « est encore loin de répondre aux attentes des pays de larégion ».   Il a cité le volume des investissements directs étrangers (IDE) « encore modeste » dans la région et qui représente à peine 3% des flux des IDE mondiaux et 2% des investissements réalisés par les pays de l’UE à l’étranger.   Le dirigeant tunisien a plaidé pour « une nouvelle vision des relations futures entre les deux rives de la Méditerranée fondée sur la solidarité et la prospérité partagée ». Selon lui, le « défi majeur » pour les pays tiers méditerranéens demeure l’intensification des créations d’emploi, notamment au profit des jeunes diplômés.   Ce défi est d’autant plus pressant que, selon une étude réalisée par le réseau euro-méditerranéen des instituts de recherche économique, les besoins de créations d’emploi dans la région se situent à quelque 40 millions pour les 15 prochaines années.   Selon le vice-président de la BEI, Philipe De Fontaine Vive, la présence à Tunis du commissaire européen Aux Affaires économiques et monétaires Joaquim Almunia et du ministre autrichien des Finances, Karl-Heinz Grasser, dont le pays assure la présidence de l’UE, dénote une « prise de conscience » et « un engagement claire » de l’Europe à répondre aux attentes de ses partenaires méditerranéens.   Associated Press

Réunion à Tunis des ministres de l’Economie de la zone euro-méditerranéenne

 
AFP, le 26 juin 2006 à 08h11   GAMMARTH  (Tunisie), 25 juin 2006 (AFP) – Les ministres de l’Economie et des Finances ou leurs représentants des trente-cinqpays de la zone euro-méditerranéenne se sont réunis dimanche à Gammarth, près de Tunis, pour débattre de l’avenir de la coopération régionale.
 
« Malgré les efforts déployés, le bilan de ce processus est encore loin de répondre aux attentes des pays de la région », a déploré le Premier ministre tunisien, Mohamed Ghannouchi, à l’ouverture de la réunion.
Il a souligné que les investissements européens au sud de la Méditerranée demeuraient « fort modestes », représentant à peine 3%des flux d’investissements directs étrangers mondiaux et 2% des investissements de l’UE à l’étranger.
Onze des vingt-cinq ministres de l’Union européenne (UE) et sept des dix pays méditerranéens, dont Israël, participent à cettedeuxième réunion du conseil des ministres « Ecofin » euro-méditerranéen.
 
Faisant le bilan de dix ans de coopération de l’UE avec la Tunisie, premier pays méditerranéen signataire d’un accord, M.Ghannouchi a regretté que les échanges demeurent « déséquilibrés » au profit de l’UE. Il a souligné que les exportations concernaient toujours essentiellement les produits agricoles et énergétiques et les productions industrielles à faible valeur ajoutée.
Il a donc plaidé pour « une vision plus ambitieuse, à l’instar de celle mise en oeuvre par l’UE pour les pays de l’Est de l’Europe. La région méditerranéenne, a-t-il ajouté, reste confrontée à un important chômage des jeunes et à des pressions migratoires élevées.
Les migrations, a-t-il dit, demeurent « soumises à des procédures contraignantes et complexes, ce qui n’est pas de nature à faciliter les échanges humains et culturels, pourtant nécessaires à la construction de la zone de paix et de prospérité » prévue par le processus euro-méditerranéen de Barcelone. Pour réduire le chômage, le « défi majeur » demeure l’intensification des créations d’emplois au profit des jeunes diplômés. M. Ghannouchi a fait état d’une étude chiffrant à quarante millions le nombre d’emplois devant être créés sur le pourtour méditerranéen dans les quinze prochaines années, ce qui nécessite un rythme annuel de croissance de 6 à 7 % contre 5% en moyenne actuellement.
Les ministres et le commissaire européen pour les Affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, doivent s’entretenir d’un avant-projet sur la coopération euro-méditerranéenne à soumettre au prochain sommet des chefs d’Etat de l’UE en Finlande. La réunion devait s’achèver dimanche soir mais les ministres poursuivront leurs travaux lundi à la faveur de la 6e réunion de la Facilité euro-méditerranéenne de financement et de partenariat (FEMIP).
La Banque européenne d’investissements (BEI) a signé, dans ce cadre, samedi la création d’un fonds d’investissement en faveur du Maghreb central (Tunisie, Algérie, Maroc) de dix millions d’euros destiné à des entreprises moyennes, a indiqué le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive.   AFP

Vagues de débarquements de candidats à l’immigration en Italie et à Malte

 
AFP, le 25 juin 2006 à 16h52   ROME, 25 juin 2006 (AFP) – Quatre embarcations chargées de candidats à l’immigration ont été prises en charge dimanche par les garde-côtes italiens au large de l’île de Lampedusa et une autre est arrivée à Malte, ont annoncé les autorités des deux pays.   Plus de 600 immigrants clandestins sont arrivés depuis samedi dans la petite île de Lampedusa, au large de la Sicile, et les autorités italiennes ont été contraintes d’organiser un pont aérien pour transporter une partie des immigrants sur le continent, car le centre d’accueil temporaire est débordé.   Il hébergeait encore 300 personnes dimanche en fin d’après-midi, alors qu’une embarcation avec une centaine de personnes à son bord était annoncée.   Trois autres barques avaient été prises en charge au cours de la journée par les garde-côtes et escortées jusqu’à Lampedusa. La première transportait 34 passagers, la seconde 29, dont 3 femmes et la troisième 41, dont 7 femmes, six enfants et deux invalides, ont indiqué les autorités.   Une autre embarcation a été secourue au large de Malte. A son bord avaient pris place 25 personnes, dont cinq femmes et l’une d’elles, enceinte, a accouché peu après avoir été secourue.   Près de 400 immigrants ont été pris en charge à Malte depuis le début de l’année 2006, ont indiqué les autorités.   L’Italie et Malte sont régulièrement confrontées aux arrivées d’immigrants clandestins venus par la mer d’Afrique.   Embarqués sur les côtes de la Tunisie et de la Libye où sévissent des bandes de trafiquants d’êtres humains, ils tentent de rejoindre l’île de Lampedusa,  première terre italienne sur le chemin. D’autres dérivent vers Malte.   En 2005, 207 embarcations ont été interceptées près des côtes italiennes avec à leur bord près de 22.000 immigrés clandestins. 70 cadavres de migrants ont été également découverts par les garde-côtes et les douaniers durant la même période.

 
Les avocats tunisiens : des « vandales » ?
 
Tunisie:
Communiqué de presse de la fédération tunisienne de l’hôtellerie
 
Les actes de certains participants aux réunions de l’Ordre des avocats ont eu des répercussions négatives sur les activités des hôteliers
 
La Fédération tunisienne de l’hôtellerie a publié un communiqué dans lequel elle indique que «des membres de l’Ordre des avocats viennent de se plaindre de l’attitude de certains responsables des hôtels de la capitale qui, à leurs dires, refuseraient de mettre à leur disposition des salles pour leurs réunions. Afin d’éclairer l’opinion générale, la Fédération tunisienne de l’hôtellerie a voulu apporter les précisions suivantes».
 
«La Fédération qui, par ailleurs, a beaucoup de respect et de considération pour l’Ordre des avocats, ajoute le communiqué, précise que, dans le passé, et à maintes occasions, des membres de l’Ordre ont pu louer des salles dans les hôtels pour tenir leurs réunions.
 
Mais au cours de ces réunions, certains membres ont fait preuve d’actes irrévérencieux, causant des dommages aux équipements, portant, notamment, atteinte à la sécurité et à la quiétude des hôtels en question. Ces agissements ont, par ailleurs, terni la réputation des hôtels et ont eu des répercussions négatives sur leurs activités. Dès lors, les responsables des hôtels s’abstiennent de louer leurs salles à l’Ordre pour abriter ce genre de réunions».
 
(Source : La Presse (Tunis), du 24 Juin 2006)


L’Amérique sous pression met de l’eau dans son vin unilatéral

 
  ETATS-UNIS. La Cour pénale internationale, contre laquelle Washington s’est opposé, est proche de la reconnaissance. Humiliés en Somalie, les Américains acceptent une offre de la Norvège.   Alain Campiotti, New York   Philippe Burrin n’était pas à New York pour faire la leçon aux Américains. Le directeur de l’Institut de hautes études internationale de Genève présidait jeudi un déjeuner-débat sur l’imminent Conseil des droits de l’homme – auquel les Etats-Unis se sont opposés. C’était aussi pour lui l’occasion de présenter son école en transformation. «A Washington, le vent tourne, remarquait cependant une participante américaine à la discussion. C’est le moment de leur faire entendre un autre discours sur les relations internationales.»   Ce «leur», bien sûr, désigne l’administration républicaine, qui a commencé à mettre de l’eau dans son vin unilatéral. La décision de rejoindre les Européens dans leur négociation avec l’Iran est le plus clair effet de cette correction de trajectoire. Mais le virage était aussi apparent dans deux réunions cette semaine, sur le Soudan et sur la Somalie.   Luis Moreno-Ocampo, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a présenté mercredi devant le Conseil de sécurité un rapport accablant sur les crimes contre l’humanité commis au Darfour. L’enjeu est de faire juger les auteurs de ces atrocités par la jeune CPI. John Bolton, l’ambassadeur des Etats-Unis à l’ONU, n’était pas présent: il avait ses raisons. Mais un diplomate américain écoutait Ocampo, et c’était un événement: Washington entrouvre la porte de la Cour pénale, contre laquelle l’administration Bush a mené une campagne acharnée avant même sa création.   Juste avant de quitter la Maison-Blanche, Bill Clinton avait signé le «Statut de Rome» qui crée la CPI. Sa signature a été annulée par un secrétaire d’Etat adjoint deux ans plus tard: c’était John Bolton, qui ne voulait pas se renier en assistant mercredi au Conseil de sécurité. Bolton a aussi été le maître d’œuvre de la campagne déclenchée pour saper la Cour.   Les Américains disaient que tôt ou tard la nouvelle institution serait utilisée comme un instrument politique contre les Etats-Unis, en poursuivant ses diplomates et ses soldats. Ils ont contraint plusieurs dizaines de pays, sous la menace d’une suppression d’aide, à signer des accords d’immunité. Washington promettait aussi de libérer par la force un de ses ressortissants qui viendrait à être arrêté.   La tragédie du Darfour a calmé cette hystérie. L’an passé, les Etats-Unis ont proposé de créer un tribunal ad hoc pour juger les auteurs de crimes contre l’humanité commis dans la province soudanaise. Les Européens ont ouvert de grands yeux: la Cour pénale internationale existe pour ça! Les Américains se sont inclinés. «Nous reconnaissons, dit dans le Wall Street Journal John Bellinger, adjoint de Condoleezza Rice, que la CPI a un rôle à jouer dans le système de la justice internationale.» C’est un renversement, et un désaveu de la ligne défendue par John Bolton, dont la carrière à l’ONU pourrait être courte.   L’autre infléchissement américain est intervenu jeudi à propos de la Somalie. Les Etats-Unis viennent d’essuyer dans ce pays à l’abandon un échec cuisant: les chefs de guerre locaux, que la CIA finançait pour obtenir la capture de cadres d’Al-Qaida, ont été balayés par la milice de l’Union des tribunaux islamiques. A la recherche d’une politique de rechange, le Département d’Etat a accepté une offre – d’abord écartée – que lui avait faite il y a deux mois la très active diplomatie norvégienne: la création d’un Groupe de contact (Suède, Norvège, Tanzanie, Grande-Bretagne, Etats-Unis) pour travailler à la stabilisation de la Somalie. Washington, qui commençait à décrire l’Union islamique comme une nouvelle mouture de taliban, a déjà reçu deux lettres conciliantes de son chef, Cheikh Charif Ahmed.   La souplesse que Condi Rice donne à la diplomatie américaine coupe le souffle des partisans d’une politique radicale. Le Weekly Standard, organe néo-conservateur, vient de publier une dénonciation passionnée de la nouvelle ligne: affaibli par les difficultés en Irak, par sa popularité en baisse, George Bush choisit la voie de moindre résistance, celle des compromis; «il est tenté par le chant des sirènes multilatérales».   Cette correction de la politique étrangère va en fait dans le sens de ce qu’attendent une partie des démocrates. L’essayiste Peter Beinart, dans The Good Fight, leur donne une voix et déclenche un sérieux débat dans le parti. Le pays, dit Beinart, ne peut pas baisser les bras et s’isoler devant l’extrémisme violent et le danger de prolifération. Il doit s’inspirer de la politique de Truman au début de la guerre froide: containment, alliances, coopération. Seule et sans légitimité – l’Irak le démontre – la puissance est impuissante.   (Source : « Le Temps » du 17 juin 2006)

 


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