26 août 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2651 du 26.08.2007

 archives : www.tunisnews.net

 

C.R.L.D.H.  Tunisie:La liberté d’expression en état de siège Association Tunisienne des Femmes Démocrates :Cinquante ans après la proclamation de la République : Où en sommes-nous, les Tunisiennes, de ses promesses ?  AFP:Athlétisme: Ghoula offre sa première médaille à la Tunisie dans des Mondiaux crash-aerien: Problèmes hydrauliques sur un avion de White Airways Syndicaliste du secteur de l’enseignement supérieur:Les syndicalistes démocrates et militants dans le point de mire d’une alliance contre nature… Nasreddine Ben Hadid:Entre fantassins de paix et «fantasmeurs» de guerre Balha Boujadi: Mme charfi :devrait faire de la sociologie islamique


C.R.L.D.H.  Tunisie Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – F-75011 PARIS – Tel/Fax : +33 (0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org

La liberté d’expression en état de siège

 
Aymen REZGUI, jeune journaliste tunisien de la chaîne de télévision satellitaire privée Al-Hiwar Attounsi, a été victime le vendredi 24 août dernier d’une lâche agression policière au centre ville de Tunis, en plein jour. Joint par téléphone, la victime s’est dit consterné par cette violente  agression qui n’est pas la première alors qu’il ne faisait que son travail de journaliste indépendant. Vers 12h, il venait de quitter le siège du Parti démocrate progressiste (PDP) après avoir assisté à une conférence de presse organisée par ce parti d’opposition qui s’est vu privé de tout espace public pour accueillir son université d’été pour jeunes. Un groupe d’une dizaine de policiers en civil l’a attaqué, l’a blessé à la main et lui a confisqué sa caméra et son matériel d’enregistrement. Le directeur de cette même chaîne, Al-Hiwar Attounsi (Le dialogue tunisien), M.Tahar Ben Hassine ne cache pas ses craintes quant à une éventuelle agression. Les 15 et 16 août 2007, des policiers s’étaient rendus à son domicile et avaient interrogé sa femme de ménage. Quelques jours auparavant, en plein été, pendant  la fermeture estivale des tribunaux, un procès est intenté  contre M. Omar MESTIRI, directeur de la rédaction du journal en ligne Kalima ; convoqué par le tribunal correctionnel de première instance de Tunis il doit répondre d’une plainte pour diffamation, alors que son journal est interdit depuis la Tunisie et ce dès sa parution  en l’an 2000. Rappelons aussi que Maître ABBOU, qui a purgé une peine de 30 mois pour avoir publié un article sur Internet,  continue de payer très lourd sa liberté d’expression puisqu’il vient d’être interdit ce vendredi 24 août quitter le pays et de se rendre à Londres pour une émission sur la chaîne d’ElJazeera sur la liberté d’expression. Le CRLDHT considère que cette nouvelle  agression contre M. Aymen REZGUI s’insère dans une politique générale  de chasse à l’homme à l’encontre des journalistes indépendants, criminalisés pour leur engagement pour une presse libre.  Il s’élève avec fermeté contre cette politique de persécution des journalistes autonomes, victimes au quotidien aux violences et aux provocations de tout genre.  Exprime son soutien inconditionnel à Ms. Aymen REZGUI ainsi qu’à la chaîne Al-Hiwar Attounsi et à son directeur M.Tahar Ben Hassine, pour le combat qu’ils mènent pour une information juste et crédible. Rappelle que l’association  Reporters sans frontières a classifié le régime tunisien parmi les 34 prédateurs de la liberté de la presse dans le monde et que sa politique envers la circulation de l’information sur Internet est l’une de plus liberticides de la planète. Paris, le 26 août 22007

Association Tunisienne des Femmes Démocrates Cinquante ans après la proclamation de la République : Où en sommes-nous, les Tunisiennes, de ses promesses ? 

 
 
mardi 21 août 2007,  par Yasmine Cinquante ans après la proclamation de la République, le temps est venu pour nous, femmes démocrates, de souligner les « dénis » de la République dans la voie de l’égalité des sexes, de la liberté et de la solidarité. Il ne s’agit, en ce jour anniversaire, ni de minimiser les acquis juridiques, ni de nier les conquêtes sociales remportées au cours de ces cinquante ans de République dans les domaines de la famille, de l’éducation, de la santé, du travail, mais bien de faire la lumière sur « les déficiences » du système au regard des promesses républicaines ; celles de faire des affaires publiques la chose de tous, – citoyennes et citoyens égaux en droits et en devoirs ; celle de bâtir les rapports sociaux sur le respect de la dignité, le sens du partage et de la solidarité. C’est justement l’espoir de vivre ensemble, libres et égaux que symbolisa l’avènement de la République le 25 juillet 1957 moins d’une année après la promulgation du nouveau Code du statut personnel tunisien, le 13 août 1956. Cette succession n’est pas simple coïncidence. C’est par cet acte inaugural, nouvelle charte sociale du pays, que la République naissante – édifiée pourtant dans l’exclusion des Tunisiennes du vote de l’Assemblée Constituante qui l’a instituée – trouve sens. Applicable sans considération à tous les Tunisiens, le CSP propulse par ses dispositions nouvelles la famille tunisienne dans une modernité en devenir où femmes et hommes se voyaient en marche vers la liberté, l’égalité, la citoyenneté, la démocratie  
Qu’en est-il cinquante ans après ?

Cinquante ans après, les renoncements sont multiples, menaçant le projet républicain et l’avenir commun des Tunisiennes et des Tunisiens. Aussi notre objectif est-il de relever les manquements à l’égalité et à la citoyenneté en adressant cet appel à toutes et à tous – acteurs de la société politique et de la société civile – dans l’espoir de provoquer le débat social sur les choix fondamentaux du pays et de nous poser tous ensemble en acteurs de notre devenir commun politique, économique, social et culturel. Au plan politique Au plan politique, des obstacles se dressent encore devant la consécration pleine et entière de l’égalité des droits et des chances et de la citoyenneté. Nous nous heurtons tous les jours à ce triple paradoxe entre un Etat-parti autoritaire prenant en charge la question féminine non sans la dévoyer en l’instrumentalisant à des fins tutélaires et des partis et groupes de l’opposition tant progressiste qu’islamiste, qui, les uns agissant en priorité pour la promotion des libertés publiques et de la démocratie politiques, font passer au second plan les revendications de genre ; les autres, focalisés sur la question identitaire, tournent le dos à l’universel au titre des spécificités culturelles. Pour nous, l’articulation entre sphère publique et sphère privée, droits des femmes et droits de l’Homme, égalité juridique et démocratie politique est absolue. Souvent considérés comme opposés et souffrant les uns de l’ajournement au nom de la priorité accordée aux autres, ces couples ne vont pas à nos yeux les uns sans les autres. Pour nous, l’égalité des sexes est indivisible de la promotion de la démocratie. De même, des entraves constitutionnelles s’opposent toujours à la plénitude de la citoyenneté dans notre pays, menacent les acquis juridiques des Tunisiennes et bloquent l’évolution dans la voie de l’égalité et de la démocratie. Le premier de ces obstacles est le dualisme de l’ordre constitutionnel dont la structure générale est bâtie sur deux pôles : L’Etat et l’Islam. Instaurant un jeu de renvoi entre la régulation juridique qu’impose la vie en société et les préceptes religieux proclamés intangibles, elle a pour conséquence d’entretenir l’ambivalence législative et jurisprudentielle entre esprit de tradition et esprit d’innovation et ne manque pas à l’occasion de remettre en cause l’effectivité du principe de l’égalité des citoyens en droits et en devoirs ». C’est de cette construction que participent les réserves tunisiennes à la convention de Copenhague contre toutes formes de discrimination à l’égard des femmes ainsi qu’à la Convention sur les droits des enfants, le maintien des inégalités des parts successorales, la disparité de culte comme cas d’empêchement à succession, l’interdiction du mariage de la Tunisienne musulmane avec un non musulman. Le deuxième obstacle est le décalage entre discours et réalité, entre un univers conceptuel et référentiel de facture libérale et démocratique appuyé sur les idées de constitutionnalité, de pluralisme, de suffrage universel, de citoyenneté, d’égalité et la réalité du fonctionnement autoritaire du pouvoir et de la représentation politique. Ainsi sous représentées dans les instances de décisions politiques en dépit du discours officiel sur la place des femmes en politiques, les femmes continuent de n’être que des citoyennes à part inégale. Le troisième obstacle est la confiscation politique de la question féminine. Celle-ci est réservée à la seule action tutélaire d’un parti-Etat prenant les Tunisiennes en otage du politique et brouillant le discours sur les droits et l’égalité. La politique féminine de l’Etat s’est posée en vaste entreprise de consolidation du régime et de renforcement du pouvoir en place, inscrivant par cela même la cause des femmes dans un insupportable duel droits des femmes contre libertés publiques, droits des femmes contre droits de l’Homme. Débitrice du politique sous le régime bourguibien et boucliers contre l’islamisme politique sous le régime actuel, les Tunisiennes sont tenues d’autorité soit au silence (censure médiatique), soit au conformisme politique, soit enfin, à n’exprimer leur point de vue que dans les espaces à l’intérieur desquelles elles sont de force confinées et surveillées. Le droit de la famille et ambiguïté du discours politique C’est de cette ambiguïté que participe le droit de la famille tunisienne. Le féminisme officiel impose des limites au traitement au fond de la question de l’égalité. Brouillant le discours sur les femmes, l’égalité et les droits fondamentaux, l’État avance à reculons, remettant « la femme » au centre des valeurs archaïques sacralisant « l’honneur de la famille », la circulation des alliances matrimoniales, de la terre, du nom et du sang, enjeu de tradition. Cinquante après la promulgation du CSP, le dispositif juridique est toujours traversé de deux logiques concurrentes inscrivant la condition juridique des femmes entre avancées et reculs. Entre droit positif et conformisme religieux, entre ordre patriarcal et référence aux standards universels, c’est ici la condition juridique des femmes qui est en jeu. L’ensemble des lois promulguées depuis 1956, ont d’une part ouvert progressivement des brèches dans le système traditionnel de la ségrégation sexuelle et d’autre part elles ont reproduit les schèmes traditionnels de l’ordre patriarcal et ont reconduit les rapports inégaux de sexe en commençant par le CSP ; la reconnaissance des droits politiques des femmes en 1957 ; l’adoption et la généralisation de l’enseignement en 1958 ; le lancement du planning familial en 1960 ; le droit à l’avortement en 1973 ; la tutelle des mères sur leurs enfants mineurs en cas de décès du père en 1981 ; l’abolition du devoir d’obéissance dans les relations entre époux, l’attribution de la tutelle automatique aux mères divorcées gardiennes de leurs enfants mineurs en 1993 ; la communauté des biens entre époux en 1998 et plusieurs autres lois. Ainsi des campagnes de préservation des « bonnes mœurs » ont été lancées dans les espaces publics qui ont ciblé d’abord et avant tout les femmes, des mesures juridiques reconduisant les privilèges masculins au niveau des relations familiales en matière successorale avec la reconduction de la règle du double au profit des hommes placés pourtant à même degré de parenté que les femmes ; en matière de relations conjugales avec un mari chef de famille et tuteur exclusif et par principe de ses enfants mineurs sauf cas exceptionnels de décès ou de divorce des conjoints ; le maintien même symbolique de la dot comme expression de la « marchandisation » du corps des femmes objet de transactions et de stratégies matrimoniales, l’importance accordée aux us et coutumes dans la définition des relations conjugales, l’attribution de la nationalité tunisienne de la mère conditionnée par l’accord du père étranger sauf pour quelques exceptions, les réserves à la Convention de Copenhague en ce qui concerne les mêmes droits et devoirs des époux, les réserves à la convention sur le droit des enfants en ce qui concerne en particulier les petites filles, le silence sur les inégalités dans l’ordre des successeurs et des ayant droit, les reculs sur la question du partage des biens entre époux, la question de l’attribution du domicile conjugal ; l’occultation ou la minimisation du phénomène de la violence à l’encontre des femmes, véritable fléau social touchant toutes les catégories de la société, ce phénomène – dont l’ampleur est de plus en plus grande et menaçante-, attend le lancement effectif d’un plan national de lutte contre les violences. Ainsi le droit familial et patrimonial enregistre plusieurs décalages : décalage entre le modèle patriarcal de la famille musulmane et la structure actuelle de la famille conjugale tunisienne ; décalage entre les règles traditionnelles de circulation des biens et les nouveaux circuits d’échanges économiques et d’appropriation patrimoniale ; décalage entre les privilèges masculins et religieux et les valeurs d’égalité devenues le « standard » de tout Etat de droit et le seuil minimum de toute citoyenneté. Fragilisation des conditions des femmes au travail Ce sont ces mêmes fragilisations que l’on observe au niveau professionnel. Malgré les acquis et en dépit de la nouvelle réalité sociale caractérisée par l’accès massif des femmes au travail, force est de constater que l’égalité des chances est loin d’être une réalité. Les menaces pèsent lourdement sur l’emploi des femmes. Emplois féminins à temps partiel au trois quart du salaire, emplois à durée déterminée, emplois flexibles constituent autant de « solutions » supportées d’abord par les femmes dans le cadre de la nouvelle économie du marché mondial et du désengagement de l’Etat du secteur économique et social entrainant la réduction des droits sociaux et de l’action syndicale. Les licenciements frappent lourdement les jeunes tunisiennes, les poussent vers le secteur informel ou vers des emplois peu qualifiés dans les industries manufacturières et de textile et ou dans la sous-traitance, forme nouvelle d’exploitation. Vulnérables socialement et économiquement, les Tunisiennes ne sont pas à l’abri de la paupérisation. La féminisation de la pauvreté est une réalité universelle. Elle rend compte de la conjonction de deux facteurs cumulatifs, d’une part, la pauvreté économique, d’autre part, les rapports inégaux de sexe mais aussi de leurs effets multiplicateurs sur la condition socio-économique des femmes. Le constat est que la précarité (prise dans un sens restrictif ou extensif) touche plus durement les femmes et menace les plus vulnérables d’entre elles de sombrer dans la pauvreté absolue. A ces fragilisations économiques et sociales, répondent les replis identitaires, dont le voile est une des manifestations. Tout nous oppose au voile. Mais qu’on s’entende, s’opposer n’est pas réprimer, ni du reste légitimer la répression, ni encore procéder par caricature et réduction. Qu’on nous entende. S’opposer au voile, n’est pas rejeter les femmes qui le portent mais refuser le voile pour horizon pour l’égalité et pour la libération des femmes. La citoyenneté pour laquelle nous militons dans notre pays est celle qui, justement, a cette capacité de nous soustraire de nos conditions économiques, culturelles et sociales pour nous comprendre dans un statut politique un et indivisible. Citoyens et citoyennes, nous sommes unis, égales et égaux, sans voile ni autre identité que d’être acteurs et actrices de nos vies. C’est pourquoi et en ce cinquantième anniversaire de la République, nous estimons le temps venu de prendre toutes les mesures et actions juridiques, politiques, économiques, sociales et culturelles en vue que se réalisent pleinement et sans réserve l’égalité entre les sexes , la citoyenneté des Tunisiennes. Pour l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates La Présidente Khadija Chérif Tunis le 13 Août 2007 (Source: http://yasmine.naros.info/spip.php?article75)

Athlétisme: Ghoula offre sa première médaille à la Tunisie dans des Mondiaux

 
OSAKA (AFP) – Le Tunisien Hatem Ghoula, médaillé de bronze du 20 km marche dimanche à Osaka, a offert la première médaille à son pays dans des Championnats du monde d’athlétisme, dans une discipline qui connaît, grâce à lui, un grand essor. Né à Paris de parents émigrés, Hatem a découvert l’athlétisme un peu par hasard en rentrant au pays à 15 ans. Un oncle l’avait emmené sur le stade de Gabès (sud), pensant en faire un spécialiste des haies ou du sprint long eu égard au gabarit de l’élève. Par des détours, c’est le virus de la marche qu’allait s’inoculer le gamin qui avait passé son enfance à Saint-Denis, aux portes de la capitale française. Détenteur de multiples records et titres nationaux et continentaux, Ghoula, 34 ans, avait montré son envergure internationale aux Mondiaux-2005 à Helsinki, en se classant cinquième. Dans la chaleur d’Osaka, il a même pensé pouvoir gagner « quand je suis revenu seul sur l’Italien (Ivano Brugnetti) » peu avant le 15e kilomètre. Battu sur la ligne pour la 2e place par l’Espagnol Francisco Javier Fernandez -une faute d’inattention-, Hatem était d’abord inconsolable. La nouvelle de la disqualification du champion d’Europe lui avait rendu le sourire. Brièvement puisque quelques heures plus tard, Fernandez était requalifié. « C’est évidemment la consécration de ma carrière. Mais il y a encore les JO de Pékin. J’avais vraiment bien dormi la nuit dernière. Pendant la course, je n’ai pensé à rien, qu’à écouter profondément ma respiration, mon rythme cardiaque », a expliqué le Maghrébin. Désormais, au panthéon de l’athlétisme tunisien, Ghoula a rejoint le grand Mohamed Gamoudi, champion olympique du 5000 mètres en 1968 à Mexico et quadruple médaillé en trois éditions des JO. Ce monument n’a pas eu d’héritier. Ghoula, 34 ans, est assuré que sa médaille fera naître des vocations.

 

Entre fantassins de paix et «fantasmeurs» de guerre

Nasreddine Ben Hadid

nasrbenhadid@yahoo.fr

 

Le tout Tunis s’est mis dessus-dessous pour «une si simple histoire», certains peuvent dire et ne manqueront guère de souligner que ce concours ne peut constituer qu’un «prélude à une normalisation» qui se fait sur un autel où ont été sacrifiés des milliers de palestiniens !!!

Peut-on réduire «l’histoire» en une si simple confrontation ???

 

Il serait réducteur et même dégradant de prétendre à une réponse claire et nette. Certains mettraient la question à un niveau purement moral, tandis qu’autres avanceraient et nous avanceraient plutôt une conception machiavélique, tant que les slogans nous ont porté et nous portent encore vers la perdition.

Un constat de l’histoire s’impose et se pose en unique sentier de la vérité. Les moralistes d’une paix «candide» considèrent l’affaire comme un si simple différent !!! Il suffit alors de partager la pomme [la Palestine] en deux et faire que l’un et l’autre se sentent [partiellement] satisfaits, tant que la géographie restreinte ne peut épouser une histoire si large et profonde !!!!

Les souhaits, ambitions et autres espoirs et espérances ne peuvent faire [ou refaire] l’histoire, qui se conçoit par la force des choses et la logique des armes. Les pauvres et mesquins historiens se chargeront par la suite d’arrondir le cercle et parfaire sa quadrature.

Nous devons constater que la soi-disant «légitimité internationale» est venue tel un sirocco en plein désert, investir toutes les législations et faire que tout «écart» peut être assimilé à un acte «terroriste» ou une attention ou souhait, tant que l’inquisition bat son plein et l’interprétation l’emporte sur le réel.

Nous devons – nous «démocrates et amoureux de lois» – revenir à la fameuse reconnaissance du soi-disant État d’Israël pour conclure que cette «légitimité internationale» a assorti cette reconnaissance de trois conditions. En premier lieu, un retour des réfugiés Palestiniens. Certains peuvent émettre un «bof» si fort et si grand à faire fondre la «calotte polaire». Remonter l’histoire ne peut qu’entraver cette recherche «sincère» d’une paix pour tous !!!

Une paix, aussi chère et aussi nécessaire, nécessite une lecture «pleine» de l’histoire, et ne peut se prendre ou se comprendre par «une rencontre à mi-chemin». Il faut avoir le courage, l’intégrité morale et surtout la force d’avouer si haut qu’une paix est pratiquement impossible et impensable, tant que la mort d’un juif met le monde dessus-dessus et le massacre d’une bonne demi-douzaine de Palestiniens passe – dans les meilleurs des cas – dans «les faits divers».

La paix se base sur le constat et ne peut se faire de souhaits. La victime palestinienne a besoin surtout de retrouver «SA» terre, où un juif d’Ukraine est venu y accrocher ses racines.

Au-delà des aspirations des uns et des vraies-fausses intentions des autres, il se fait certains que les Arabes «de la paix» ne font que tourner dans un manège qu’ils ne maitrisent nullement et surtout ne peuvent avoir accès aux «freins ».

Les «Israéliens» s’arment, élargissent leurs implantations et opèrent une judaïsation méthodique et programmée de la ville sainte, tandis que nos «Arabes» avancent une intention «pure et dure» comme l’eau de roche !!! Le Hamas et le Hezbollah, doivent ranger ou plutôt livrer leurs armes et se convertir en «partis politiques». «La légalité internationale», la promesse du Président Bush et autres «résolutions des N.U.» doivent suffire. Personne – et je dis bien personne – du «Clan arabe de la paix» ne peut nous dire ou plutôt prédire le comportement à suive du moment où Israël n’assume pas ses engagements. Certains nous avanceraient cette «fameuse légalité internationale». Si seulement Israël pouvait elle aussi cesser d’emmagasiner des armes et faire elle aussi confiance à cette «fameuse légalité internationale»…

Israël joue les temps perdus et agit sur une «marge» qui se rétrécie d’un jour l’autre. Une partie grandissante d’un jour à l’autre de Palestiniens, de Libanais et autres Arabes et Musulmans, considèrent que le combat doit finir au K.O. et non aux points.

Peres serait le premier à savoir – lui, vieux loup et éternel routier – que quelques dessins (desseins) pour quelques gosses (perdus dans les plaines du Rif ou les bidonvilles du Caire) ne peuvent changer la mise ou encore faire basculer les Palestiniens/Arabe/Musulmans du camp du Hezbollah/Hamas vers une paix incertaine du moment où la guerre – pour une fois encore, tel le loto – peut rapporter gros !!!

«Ce concours de dessin», aussi fortes ou même sincères que peuvent être les intentions des uns et des autres, parait d’une naïveté exemplaire et surtout d’aucune utilité, du moment où les chants du Hezbollah chauffe notre progéniture plus qu’une colombe aussi chère qu’elle soit.

Ces dessins passeront inaperçus et surtout ne peuvent convaincre un enfant de Gaza ou un autre du Sud-Liban que la «Colombe de Picasso» doit remplacer l’arme qu’il rêve d’avoir et de porter. Une seule vérité parait irréfutable, les Israéliens cherchent à s’auto-convaincre qu’ils ont pu convaincre les Arabes. Ils commenceraient par «grignoter» un garçon par ici ou une fille par là. Le Hamas et le Hezbollah se chargent sans fatigue de convertir en bloc une jeunesse en mal d’inspiration et surtout en manque «d’idole», tant «Star Académie» ne peut satisfaire un besoin pressant et un vide que l’idéologie officielle ne peut combler…

Ce «ballet de normalisation» dénote bien un mal atroce qui range l’entité sioniste, jamais une «conversion» n’a paru si chère, tant qu’elle peut convaincre et surtout apaiser une peur ancestrale que les fusées du Hezbollah ont réveillée…

La question ne relève guère d’une morale, mais se réfère à la logique de la chose et la manière de concevoir le monde et soi-même. Un héritage sanguinaire d’un demi-siècle et surtout un massacre méthodique des Palestiniens, ne peuvent en rien pousser le Palestiniens à cesser de hurler, dans le but de «ne pas faire peur» à l’agresseur.

Il se fait temps pour tous les Juifs vivant en terre de Palestine de se résigner à la vérité telle qu’elle est. Non seulement les armes ne peuvent les défendre, mais le Hezbollah est bien là pour leur rappeler – par les armes s’il le faut – que le temps des «promenades militaires» est bien révolu. Les Juifs de Palestine doivent se résigner à leur triste constat. Ils ne peuvent avoir la paix et l’argent de la paix… Leur défaite face au Hezbollah prouve bien qu’ils ne peuvent être les «élus du Dieu», ils sont à l’image des autres peuples, obligés de céder… Comme il est bien douloureux et surtout difficile de se débarrasser du poids de l’histoire.

Certains peuvent penser et certainement seront pris par le désir de me répondre. Il faut bien leur demander, du moment où Israël s’arme pour la paix, de quoi doivent s’armer le Hezbollah et le Hamas ????

 

Autant les candides de la paix peuvent aller loin dans leur rêves, autant les dépositaires de la «révolution» peuvent prétendre à défendre leur «fond de commerce». Il se fait certain qu’une partie non négligeable de ceux qui ont voulu faire la guerre à l’annonce du quotidien «Essabah», n’ont fait que chasser une image qui dérange leur champ parfait.

Combattre Israël ne peut se faire d’une manière aussi passive et à la manière d’attendre le gibier. Les sionistes portent bien un projet, assument un acte et surtout affichent une ambition. Les «fantasmeurs» de guerre ne font que défendre leurs «frontières» et surtout s’insurger en unique dépositaire la vérité.

Je considère personnellement qu’ils sont dix millions de fois plus dangereux que tous les sionistes confondus, nos «fantasmeurs» ont réduit le combat du Hezbollah et autres Hamas en un folklore qu’ils vendent bien dans les bazars de la surenchère médiatique. Comment penser un jour ou même un seconde qu’un «Ec-chourok» ou autre «Es-sarrih» peuvent être d’un quelconque apport à une «culture de la résistance». Si l’une et autre conçoivent le rôle d’un journaliste comme celui qui préparent les «casse-croutes», un zeste de Hezbollah, un brin de chanteurs à deux sous, une rondelle de scandales de tribunaux…. Sans oublier d’arroser le tout par un peu de résistance irakienne, à la manière de «copier-coller»… Il ne manquerait que partager les «sites», à la manière de cette mafia qui s’organise bien. Chacun «vole» sur son terrain et nul besoin de voler dans les sites des autres !!!!

 

Tout ce «souk», a bien démontré comme il est incertain de parler d’une élite qui ne conçoit son rôle qu’à travers les combines mesquines et les réflexes d’arrière-boutique !!!!


Problèmes hydrauliques sur un avion de White Airways

 
Lisbonne (Portugal) – Un avion de la compagnie aérienne charter portugaise White Airways a été contraint de faire demi-tour et de se reposer en urgence sur l’aéroport international de Lisbonne (Portugal) suite à des problèmes hydrauliques apparus en plein vol. L’avion, un Airbus A310-300, immatriculé CS-TKI, vol WHT874, qui devait effectuer la liaison entre l’aéroport international Portela de Lisbonne et l’aéroport international Carthage de Tunis (Tunisie) avec 227 passagers et 7 membres d’équipage à bord, avait décollé vers 7h25, heure locale, lorsque moins d’une heure plus tard, les pilotes ont été alertés d’un incident sur le système hydraulique de l’appareil, les contraignant à faire demi-tour et à revenir à Lisbonne.  L’avion s’est reposé sans autre incident vers 9h15 et il n’y a pas eu de blessé. Les passagers ont été débarqués dans le calme et ont du patienter jusqu’à 15h00, que les techniciens aient fini les réparations nécessaires à la reprise du vol. Celui-ci est arrivé finalement à bon port sans autre incident.   lien:http/www.crash-aerien.com/www/news/article.php=3fid=3d6145&check=3d0

Tunis le Samedi 25 Août 2007 Les syndicalistes démocrates et militants dans le point de mire d’une alliance contre nature entre la bureaucratie syndicale et le pouvoir politique

 
 Par : Syndicaliste du secteur de l’enseignement supérieur Comme on le disait au cours des derniers jours, dans la communauté des syndicalistes et sur le site de contre_tajrid, les mesures hostiles prises contre  les syndicalistes militants ( destitution des syndicalistes de leurs responsabilités syndicales, retrait des mises en disponibilité, traduction devant le conseil de discipline de l’UGTT….)  s’avèrent être des mesures préparatoires qui s’intègrent dans un projet plus malicieux et plus diabolique consistant à retirer d’une manière systématique toute couverture aux syndicalistes qui ont montré de l’intransigeance au cours des actions de l’année dernière puis de les livrer aux Ministères de tutelle qui auraient ainsi toute latitude pour monter contre eux  des dossiers de toute pièce et pour les traduire devant les conseils de discipline avant de les sanctionner lourdement . En effet, après le cas du camarade Slim Ghrisi, qui après sa traduction devant le conseil de discipline de l’UGTT s’est vu convoquer devant le conseil de discipline du Ministère de l’Education et de l’Enseignement (pour le 5/09/2007), nous venons d’apprendre que le camarade Abdelhak Labidi, secrétaire général adjoint du syndicat de base de la santé de Béja, lui même destitué de sa responsabilité syndicale avec l’accord de Abdessalem Jrad après sa traduction devant le conseil de discipline régional de l’UGTT, vient de recevoir une convocation pour passer devant le conseil de discipline du Ministère de la santé et ce pour des raisons qui sont fabriquées de toute pièce.  Ainsi, il n’y aurait plus de doute sur les intentions du secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du département des affaires internes ou conseil de discipline et sur celle de Abdessalem Jrad et les autres membres de leur clan. Il semble, bel et bien,  qu’un complot visant à « nettoyer les lieux !!» et clôturer tous les dossiers des revendications de tous les secteurs  avant le début de l’année scolaire et universitaire a été fomenté et ce en coopération étroite avec les plus hautes sphères du pouvoir. Les récalcitrants doivent s’attendre à faire face à toute sorte de magouilles de la part des deux parties d’autant plus qu’ils peuvent (les alliés contre nature du moment) compter sur l’appui direct et actif d’une armée de réserve de corrompus et d’opportunistes entretenus généreusement depuis longtemps, et sur l’appui involontaire des masses des syndicalistes indifférents qui rechignent à intervenir dans les affaires d’une bureaucratie qui a perdu toute crédibilité depuis longtemps mais qui continue à faire peur. Dans tous les cas, l’année 2007/2008 s’annonce comme une année difficile pour les deux camps (l’alliance ci avant décrite et les syndicalistes démocrates et militants). C’est à celui qui se montrera le plus combatif et le plus inventif en termes de formes de luttes que s’offrira la victoire. Les enjeux sont énormes pour la gauche démocratique et progressiste. En effet, ayant été expulsée du champ politique et associatif (en tout cas le pouvoir ne lui laisse aucune marge de manœuvre)  c’est son dernier bastion (l’UGTT) qu’elle devra défendre. Va-t-elle s’unir et réunir les conditions de la victoire ou va-t-elle succomber, encore une fois de trop,  au sectarisme, la maladie infantile de la gauche, et mener sa bataille en ordre dispersée au risque de se voir « balayer de la scéne » et au risque d’offrir le pays sur un plateau d’argent aux théocrates et à l’obscurantisme qui sont en affût ? La bataille s’annonce rude quoiqu’on peut être optimiste en vue des manifestations de solidarités qui commencent à voir le jour dans les secteurs de l’enseignement (Supérieur, Secondaire et de Base), de la santé de la poste des banques…, et qui laissent entrevoir le champ de la bataille qui va s’engager.  Syndicaliste du secteur de l’enseignement supérieur  

Mme CHARFI DEVRAIT FAIRE DE LA SOCIOLOGIE ISLAMIQUE

 
BALHA BOUJADI J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la polémique provoquée par une étude scientifique de l’une de nos éminentes sociologues Mme Saloua Charfi. Elle a recensé plusieurs questions postées par des internautes musulmans aux sites réservés aux Fetouas, ce vilain mot qui est entré au lexique universelle depuis la bourrade lancée par Khomeiny à l’encontre de Salman Rushdie. Mme Charfi a trié et classé les questions par catégorie thématique en évoquant le profil de chaque  internaute. Un travail scientifique bien que comme tous les exposés, l’auteur a le droit d’intervenir pour donner son point de vue personnel et pousser la réflexion en direction de son clan idéologique, et Mme Charfi n’a jamais caché son appartenance progressiste, libérale, laïque et démocratique. Ces principes ne plaisent guère à Mr Addassi et autres islamistes qui n’ont jamais apprécié ces principes qui tournent autour du progrès, de la science, de la culture, de l’esprit libre… Mr Addassi, comme l’a dit notre ami « le Tunisien » (Tunisnews du 25/8), n’a pas cherché à évaluer le travail de Mme Charfi au niveau de son contenu scientifique, mais il a été gêné par la simple évocation de quelques questions tabous, car, parait-il, elles sont subversives et peuvent semer le doute et la confusion auprès de ces petits militants disciplinés, bien rangés (physiquement et moralement) dans leurs idées et leur « bonheur » intellectuel. Tout est résolu pour eux, depuis quinze siècles, il ne faut plus jamais penser, et tout ceux qui, comme Mme Charfi, osent présenter un autre discours et une conception différente de la vie ils seront discrédités moralement, et exposés aux armes de destruction massive dont ils sont experts : abjuration, apostasie… Pour les islamistes, cette dame dérange trop, et Mr. Addassi, comme tout prédicateur de métier, après les insultes prodiguées généreusement, il change du ton pour lui montrer « la bonne voie »  et lui proposer de ne plus fouiner dans les dessous de la société et s’intéresser seulement, comme ils savent le faire tous les islamistes notoires, au visage limpide et lumineux de l’Islam, c’est-à-dire qu’elle devrait faire de la sociologie islamique. Mme Charfi a le choix entre plusieurs sujets intéressants : les bienfaits du Hijab et de la Burka, les vertus de la polygamie et du mariage de plaisir, la charité et la bienfaisance dans l’économie musulmane, les écoles coraniques et l’éducation des filles musulmanes, les inconvénients de la mixité (pas les avantages) dans les lieux public, les bienfaits de la médication par le Coran et les talismans, la symbolique de la barbe intégriste comme signe de virilité et d’autorité masculine… Voilà quelques idées pour commencer et pouvoir donner satisfaction et faire plaisir à Mr Addassi et ses frères. Rien à faire, aucune chance, on ne peut jamais établir un dialogue avec des gens irrespectueux et insultants, bien installés dans leur vanité de posseder tout le savoir et de mépriser toute nouveauté, orgueilleux et fier de leur anachronisme par rapport au XXI siècle et au monde moderne, confiants en leur force démographique pour faire face à n’importe quelle intention réformiste… Ils sont là au pied de canon, disposés à asphyxier n’importe quelle voix libre et n’importe quelle pensée « contaminée » par la modernité « occidentale » qualifiée comme une « croisade sioniste » contre les valeurs pures de la moralité authentique et ancestrale islamique… Une chose est sûre, Mme Charfi n’est pas le genre de se laisser intimider, elle est formée dans les écoles de la Tunisie de Bourguiba, et elle sait défendre ses principes et ses idées avec tous les arguments qu’elle possède et ce style formidable qu’elle domine avec beaucoup de classe. Quant à Mr Addassi et ses amis, on connaît la chanson. Cependant, ils doivent savoir que la terre tourne et l’humanité avance à pas des géants vers la liberté, l’égalité et la démocratie et ce malgré tous les talibans, les mollahs, les ayatollahs, les partis de Dieux, les kamikazes. Il vaut mieux se préparer et ne pas faire le ridicule, car vous ne faites que ça tous les jours. Balha Boujadi, le 26 – 8 – 2007 balhaboujadi@yahoo.es 

 


 

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