25 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3381 du 25.08.2009

 archives :www.tunisnews.net  


AISPP: Communiqué Comité national de Soutien aux populations du Bassin minier: Rejet du pourvoi en cassation et confirmation du jugement en appel Le parti « Tunisie Verte »: URGENCES ECOLOGIQUES AP: Tunisie: une figure de l’opposition se retire de la présidentielle d’octobre Le Temps: Présidentielle du 25 octobre 2009 – A partir de demain: Dépôt des candidatures Webmanagercenter: Tunisie – Changement climatique : Projections, impacts et stratégies d’adaptation  (2/3) AFP: Megrahi libéré: la Tunisie félicite la Libye Lemonde.fr: Le retour d’Al-Megrahi, un obstacle en moins entre l’UE et la Libye Reuters: Europe’s Saharan power plan miracle or mirage? AFP: Afghanistan: 36 morts, 64 blessés dans l’attentat à Kandahar AP: Inside the CIA’s patchwork interrogation program


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour le docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr

Tunis, le 23 août 2009 […]   Les trois jeunes handicapé mentaux, Badil Jazi, Sahbi Hawwat et Elies Salam, seront déférés devant le tribunal de Première Instance de Tunis le 3 septembre 2009 dans l’affaire n°17766, pour tenue de réunions non autorisées. […] le juge d’instruction du Tribunal de première Instance de Tunis les a fait écrouer vendredi 21 août à la prison de Mornaguia. Le jeune Badil Jazi a fait état à son avocat lors de la visite que ce dernier lui a rendue à la prison de Mornaguia, qu’il avait été arrêté par des agents de la Sûreté en civil alors qu’il se rendait à la mosquée avec son ami, Sahbi Hawwat, pour s’acquitter de la prière du Maghreb. Ils avaient été emmenés au poste de la Sûreté de Nabeul, puis les agents ont amené le jeune Eliès Salam après avoir récupéré son numéro de téléphone sur le portable de Sahbi Hawwat. Tous les trois ont passé la nuit du 10 et la journée du 11 août au poste de la Sûreté de Nabeul, avant d’être conduits dans la soirée au ministère de l’Intérieur où ils ont reçu des coups et n’ont pu prendre leurs médicaments. Ils n’ont été emmenés à la prison de Mornaguia que le vendredi 21 août. […] La commission de suivi des prisonniers politiques libérés   (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 
Comité national de Soutien aux populations du Bassin minier 22 août 2009  

Information : rejet du pourvoi en cassation et confirmation du jugement en appel

 La cour a refusé le pourvoi formé par les avocats dans l’affaire dite de l’entente et dans laquelle les dirigeants des mouvements de protestation pacifique de la région du bassin minier avait été condamnés, la cour l’ayant accepté quant à la forme et rejeté quant au fonds Ainsi les condamnations prononcées en appel sont confirmées, qui vont de 8 ans et un mois à deux ans avec sursis. […] Comité national de Soutien aux populations du bassin minier   (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Le parti « Tunisie Verte »
URGENCES ECOLOGIQUES  
 
 1)      Devant l’échec total d’isoler le premier parti écolo tunisien « Tunisie Verte » de la part des ennemis de la Démocratie, la reconnaissance de notre parti est une nécessité politique urgente. Les écolos tunisiens sont appelés à s’unir autour de leur parti, soutenu par la société civile, le parti vert européen, les verts africains (confirmé à la rencontre de Cotonou) et Global Greens, pour faire échec à l’agenda hégémonique (choumoulia) du parti dominateur au pouvoir depuis plus de 50 ans, et aider à développer une nouvelle dynamique pour un agenda démocratique garantissant l’alternance et la bonne gouvernance (rajeunie). La Démocratie a besoin d’institutions fortes et non d’homme fort.   2)      Nous mobiliser pour une stratégie de développement verte et durable face aux impacts du changement climatique : Particulièrement, arrêt des menaces qui pèsent sur notre patrimoine forestier, végétal et des oasis (arrachage d’arbres, incendies et désertifications), gagner plus d’espace et de terre agricole, améliorer et augmenter notre production agricole vivrière et d’élevage, limiter les méfaits des insecticides et des OGM, encourager la culture bio, préserver et distribuer équitablement et durablement nos richesses en eau et enfin sauvegarder nos écosystèmes marins menacés particulièrement à Djerba, Zarzis et Gabes.   3)      Contrôler systématiquement les zones industrielles chimiques polluantes (fermer les plus dangereuses) à Bizerte, Ben Arous, Sfax, Gabes, Gafsa et Kasserine, faire bénéficier de soins gratuits les milliers de victimes de la pollution dans ces zones et les indemniser équitablement.   4)      Renoncer à toute énergie nucléaire pour l’énergie renouvelable, renforcer le transport par le rail pour réduire notre facture énergétique et surtout les accidents de la route et la pollution dans nos villes.   Tunis le 25 Août 2009 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte »


Tunisie: une figure de l’opposition se retire de la présidentielle d’octobre

AP | 25.08.2009 | 18:08 Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste (PDP) considéré comme la principale formation de l’opposition légale en Tunisie, a annoncé mardi qu’il se retirait de l’élection présidentielle prévue pour le 25 octobre prochain. Le fondateur du PDP a dénoncé « l’absence des conditions minimales de liberté, d’honnêteté et de transparence » qui entourent selon lui ce scrutin. Pour lui, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse, l’élection « ne débouchera que sur la perpétuation de l’autoritarisme et de la présidence à vie ». C’est la deuxième fois consécutive que Me Chebbi, âgé de 64 ans et déjà candidat en 2004, renonce à briguer la magistrature suprême. En janvier 2008, le Parlement tunisien a adopté un « amendement exceptionnel » qui, tout en permettant la multiplication des candidatures à la magistrature suprême, en exclut le dirigeant du PDP. Me Chebbi ne remplit la condition selon laquelle le candidat doit être élu à la tête de son parti depuis au moins deux ans successifs, car il a cédé la direction de sa formation en décembre 2006 à Maya Jribi, première femme à diriger un parti politique en Tunisie. S’adressant à de nombreux journalistes, en présence de diplomates américain et européens, l’opposant a déclaré qu’il faisait « assumer au gouvernement et au régime la responsabilité de la fermeture de la porte de l’espoir devant la jeunesse tunisienne et du peuple en général, avec les dangers qui peuvent en découler sur la stabilité et la sécurité du pays ». Après le retrait de la candidature de cette figure emblématique de la scène politique, quatre dirigeants de partis d’opposition demeurent en course -deux radicaux et deux modérés. Mais le favori est l’actuel chef de l’Etat, Zine el Abidine ben Ali. Candidat du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui compte plus de deux millions d’adhérents sur une population de dix millions d’habitants, M. Ben Ali, âgé de 72 ans, briguera un cinquième mandat de cinq ans qu’il est sûr de remporter vu le déséquilibre des forces en présence. AP

Présidentielle du 25 octobre 2009 –

A partir de demain: Dépôt des candidatures

Au moins trois candidats des partis de l’opposition

Demain, 26 août, s’ouvre le dépôt des candidatures pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2009. Il sera clôturé le 24 septembre.. Cette élection sera comme en 1999 et 2004 pluraliste. Elle le sera davantage surtout après l’annonce par le Président Ben Ali dans son discours du 21 mars 2008, à l’occasion des fêtes de l’Indépendance et de la Jeunesse, d’un nouvel assouplissement des conditions de candidature qui permettra pour la première fois en Tunisie, à des partis politiques non représentés au Parlement de se présenter à la présidentielle. Le Président de la République a notamment déclaré :  » Dans le souci d’élargir la possibilité de multiplicité des candidatures à la Présidence de la République, et dans le cas où ferait défaut le préalable de présentation de la candidature par un nombre minimum de députés et de présidents de conseils municipaux, tel que le stipule l’article 40 de la Constitution, nous incluons dans le projet d’amendement, et à titre exceptionnel, pour la prochaine élection présidentielle de 2009, la possibilité de dépôt de candidature à la Présidence de la République, du premier responsable de chaque parti politique, qu’il soit président, secrétaire général ou premier secrétaire, à condition qu’il ait été élu à ce poste et qu’il soit déjà, au moment du dépôt de la demande de candidature, en exercice depuis au moins deux années consécutives « .   Validation L’objectif étant de renforcer le pluralisme instauré dans les faits en 1999 par la candidature du secrétaire général à l’époque du Parti de l’Unité Populaire (PUP), Mohamed Belhaj Amor et de celui de Union Démocratique Unioniste (UDU), Abderrahmane Tlili et en 2004 de la candidature de Mohamed Bouchiha du PUP, de Mohamed Ali Halouani, président du Conseil national d’Ettajdid et de Mounir Béji, président du Parti Social Libéral. Ces candidatures des responsables de l’opposition avec cet amendement de l’article 40 vont consolider le pluralisme avec la possibilité d’entrée en compétition de plusieurs candidats avec le candidat du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), parti majoritaire, le Président Ben Ali. Ainsi, au moins trois partis de l’opposition seront présents par la candidature de leurs premiers responsables. Le PUP présentera la candidature de son secrétaire général Mohamed Bouchiha, l’UDU, celle d’Ahmed Inoubli et Ettajdid, celle de son premier secrétaire Ahmed Brahim. Donc, pour le moment, seulement trois partis de l’opposition ont annoncé officiellement la présentation de la candidature de leurs premiers responsables. Les autres concernés par l’amendement de l’article 40 de la Constitution, ont encore le temps jusqu’à la clôture du dépôt des candidatures de prendre leurs décisions concernant cette question. Dans tous les cas, le dernier mot revient au Conseil Constitutionnel qui décidera souverainement de la validité ou non de telle ou telle candidature. Néjib SASSI (Source: »Le Temps » (Quotidien- Tunisie) le 25 août 2009) Lien: http://www.letemps.com.tn/


 
 

Traoui refuse de jouer sur le territoire Israélien

 
Mardi, 25 Août 2009 13:25 | Écrit par AM |  Dans le cadre du dernier tour qualificatif à la phase des groupes de la Ligue des Champions Européenne, le club autrichien Red Bull Salsburg se déplace en Israël pour affronter l’équipe de Maccabi Haifa ce soir (Aller perdu 2-1 en Autriche). Majdi Traoui, qui évolue au sein du club autrichien, a refusé de faire le déplacement et a fait prévenir ses dirigeants qu’il refuse catégoriquement de jouer sur le territoire Israélien. L’ex milieu de l’ESS a déclaré sur les ondes de Jawhara FM :  » Ma décision est prise. Il est hors de question que je mette les pieds dans cet Etat. Je leur ai expliqué ma position. Que cette décision déplaise ou non aux responsables du club m’importe peu. ». L’autre international tunisien, Anis Boussaidi, ne s’est pas retrouvé dans cette situation, vu qu’il est forfait pour le match à cause d’une blessure. Quoique Traoui a fait savoir que même si Boussaidi était apte, il aurait pris la même décision que lui, par principe.
(Source: « Tunisie-foot.com » le 25 aout 2009)


Tunisie – Changement climatique : Projections, impacts et stratégies d’adaptation  (2/3)

webmanagercenter.com – 25 Août 2009 Par Abou SARRA Les premiers impacts du changement climatique sur le quotidien des Tunisiens sont désormais visibles. Au cours de cet été, les canicules ont été particulièrement suffocantes, signe d’un réchauffement certain. Le poisson s’est fait rare sur les étalages. Le gouvernement a été amené à instituer le «repos biologique» dans certaines zones marines. Les incendies de forêts ont été plus fréquents. Les saisons ont perdu leurs spécificités. En une seule journée, on peut assister aux quatre saisons. C’est ce qu’on appelle la variabilité du climat. Pour mieux éclairer le lectorat, nous en rappelons les projections pour la petite Tunisie, les éventuels impacts par région et par secteur, et la voie à suivre pour s’adapter à cette nouvelle donne. Par région, le sud du pays sera le plus affecté par le réchauffement du climat. Dans cette région, les températures annuelles seront en hausse, les précipitations diminueront et les années sèches seront plus fréquentes. Pour le centre et le nord, la situation serait moins grave. Les symptômes seront certes les mêmes (baisse des précipitations, plus de sécheresse et élévation de températures), mais seront supportables. Menaces sur l’agriculture Par secteur, c’est l’agriculture qui pâtira le plus des modifications du climat. De sérieuses conséquences sur les ressources en eau, les écosystèmes, les agro-systèmes (production oléicole, arboriculture, élevage, grandes cultures) ne sont pas à écarter. La pression sur les ressources en eau sera majeure. Les nappes phréatiques, littorales, aquifères non renouvelables, diminueront de 28% en 2030, les eaux de surface baisseront de 5% au même horizon, la diminution des précipitations estivales augmentera le manque hydrique du sol. Concernant les écosystèmes, le risque de grands incendies va s’accroître au nord. Une dégradation du sol et des ressources naturelles est également prévisible. Les agro-systèmes (cultures irriguées, élevage et cultures oasiennes) souffriront à leur tour de ce changement de climat. La production oléicole et l’arboriculture en sec accuseront, en période de sécheresse, une baisse de 50%, l’équivalent de 800.000 ha pour l’arboriculture non irriguée. En période de pluviométrie favorable, ces deux activités augmenteront de 20%. L’élevage s’en ressentirait également. Le cheptel (bovins, ovins et caprins) baissera jusqu’à 80% au centre et au sud et de 20% au nord. Durant les années de pluviométrie favorable, l’élevage bénéficiera d’une hausse de rendement à concurrence de 10%. Au chapitre de la céréaliculture, les superficies céréalières du centre et du sud connaîtront, durant des années de sécheresse successives, une baisse de 200.000 hectares. En cas d’inondations, des baisses de la production céréalière, en irrigué, risquent d’occasionner 13% de pertes aux proches horizons de 2016 et 2030. Durant les années à pluviométrie favorable, les cultures pluviales (céréales) bénéficieront d’une augmentation de rendement pouvant dépasser les 20%. (A suivre…) (Source: « webmanagercenter.com » le 25 août 2009) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-79491-tunisie-changement-climatique-projections-impacts-et-strategies-d-adaptation-2-3
 

Megrahi libéré: la Tunisie félicite la Libye

AFP 25/08/2009 Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a adressé un message de félicitation au numéro un libyen Mouammar Kadhafi pour le retour en Libye d’Abdelbasset al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie et libéré par l’Ecosse, a rapporté mardi l’agence libyenne Jana. « Nous avons appris avec grande satisfaction la nouvelle de la libération de Abdelbasset al-Megrahi et son retour » en Libye, a écrit le président Ben Ali dans son message de félicitations, le premier du genre à être rendu public depuis la libération du Libyen jeudi. « A cette occasion, nous partageons avec le peuple libyen frère les sentiments joie pour la fin de cette situation tragique et nous exprimons (…) à Abdelbasset al-Megrahi et sa famille nos sincères félicitations », a-t-il encore dit, selon la même source. Abdelbasset al-Megrahi, 57 ans, atteint d’un cancer de la prostate en phase terminale et qui n’aurait plus que trois mois à vivre, avait été reçu triomphalement jeudi à Tripoli par des centaines de personnes, agitant des drapeaux libyens et écossais. Cet accueil avait suscité les réactions indignées de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis, le président américain Barack Obama le jugeant « tout à fait répréhensible ». Un porte-parole de la Maison Blanche avait auparavant évoqué un spectacle « scandaleux et écoeurant ».


Le retour d’Al-Megrahi, un obstacle en moins entre l’UE et la Libye

LE MONDE | 25.08.09 | Bruxelles, bureau européen Dénoncée au Royaume-Uni, mal vue aux Etats-Unis, la libération anticipée d’Abdelbaset Ali Al-Megrahi, condamné pour l’explosion, sur l’Ecosse, d’un Boeing 747 de la Pan Am en décembre 1988, embarrasse les Européens. Les différentes capitales se sont bien gardées de commenter la décision de la justice écossaise mais, en privé, certains diplomates jugent « choquant » que la seule personne condamnée pour l’attentat de Lockerbie ait été accueillie en héros dans son pays. Barack Obama a estimé que la libération d’Al-Megrahi et la réception qui a suivi à Tripoli étaient « tout à fait répréhensibles ». Dans l’ombre de la polémique, les Européens considèrent cependant que cette initiative judiciaire est susceptible d’améliorer les relations avec l’ancien régime paria du Maghreb, alors que la Commission européenne mène de délicates négociations en vue de signer un accord-cadre avec Tripoli. En effet, la Libye exigeait du Royaume-Uni un tel geste pour accélérer le rapprochement. Les tractations en vue de cet accord ont été lancées un an après la libération par la Libye, en juillet 2007, des infirmières bulgares accusées à tort d’avoir inoculé à des enfants le virus du sida. Les discussions concernent aussi bien les questions politiques, que commerciales, énergétiques ou migratoires ou les droits de l’homme. Parmi les Vingt-Sept, ce sont surtout les Etats du pourtour méditerranéen et les puissances exportatrices qui tiennent à normaliser au plus vite les relations avec Mouammar Kadhafi. Les Européens lorgnent en particulier les gisements de gaz et de pétrole libyens. RARES DIRIGEANTS Quatre cycles de discussions ont déjà eu lieu. Le prochain devrait être organisé mi-octobre à Bruxelles. « Les négociations sont sur les rails et ne seront pas perturbées par la libération de Al-Megrahi, bien au contraire », observent plusieurs diplomates. Les plus optimistes espèrent un accord en 2010, mais ce calendrier pourrait être difficile à tenir, car le régime libyen reste loin de faire l’unanimité. Les pays nordiques, les Pays-Bas et la Belgique insistent en particulier sur les clauses concernant les droits de l’homme, l’Etat de droit et la non-prolifération nucléaire. « Les Libyens veulent sortir de leur isolement, mais cela reste le pays de Kadhafi ; on ne peut pas le faire à n’importe quel prix », dit un diplomate d’un pays du nord. Rares sont les dirigeants européens qui devraient se déplacer à Tripoli pour les festivités organisées, à partir du 1er septembre, pour les quarante ans de pouvoir du « Guide de la révolution ». La Commission européenne, qui prévoit d’ouvrir une délégation à Tripoli en 2010, n’a pas été invitée. Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, devrait, pour sa part, se rendre à Tripoli le 30 août, à la veille des cérémonies, pour un déplacement prévu de longue date à l’occasion du premier anniversaire du traité d’amitié entre les deux pays. Signé en août 2008, entre le Guide et le Cavaliere, cet accord enterre les ressentiments nés de la colonisation italienne. Cette visite a été jugée « plus que nécessaire » par le ministre des affaires étrangères italien, Gianfranco Frattini : « D’abord parce que Kadhafi est président de l’Union africaine (…). Ensuite parce que nous avons (…) rompu tout lien colonial avec la Libye et enfin parce que nous avons avec ce pays un rapport non seulement économique mais également stratégique. » Des voix se sont élevées dans l’opposition afin que M. Berlusconi, qui s’est rendu deux fois en Libye en un an et a reçu deux fois M. Kadhafi en Italie, renonce à assister à l’anniversaire de cet accord, jugé inopportun surtout après le naufrage, la semaine dernière, de 73 Erythréens partis de Libye pour la Sicile. Le traité d’amitié offre, depuis le 1er mai, la possibilité de rapatrier les immigrés partis de Libye avant qu’ils ne touchent la Péninsule. Pour l’église italienne, la gauche et le Vatican, cet accord est un droit « à laisser mourir ». Mais le profit politique que M. Berlusconi tire de cette fermeté contre les immigrés clandestins et les retombées économiques qu’il espère de ce rapprochement sont bien supérieurs aux désavantages qu’il encourt à s’afficher avec M. Kadhafi. Philippe Ricard avec Philippe Ridet (à Rome)   (Source: »lemonde.fr » le 25 août 2009) Lien: http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/08/25/le-retour-d-al-megrahi-un-obstacle-en-moins-entre-l-ue-et-la-libye_1231668_3212.html


 

Europe’s Saharan power plan miracle or mirage?

Reuters, le 24 août 2009 à 14h04 * Desert mirrors would generate 15 pct of Europe’s power * Scheme would use CSP, opposed by photovoltaic champions * Political risks may also prove significant By Tom Pfeiffer RABAT, Aug 24 (Reuters) – RABAT (Reuters) – A 400 billion euro ($774 billion) plan to power Europe with Sahara sunlight is gaining momentum, even as critics see high risks in a large corporate project using young technology in north African countries with weak rule of law. Desertec, as the initiative is called, would be the world’s most ambitious solar power project. Fields of mirrors in the desert would gather solar rays to boil water, turning turbines to electrify a new carbon-free network linking Europe, the Middle East and North Africa. Its supporters, a dozen finance and industrial firms mostly from Germany, say it will keep Europe at the forefront of the fight against climate change and help North African and European economies to grow within greenhouse gas emission limits. Others warn of numerous pitfalls, including Maghreb politics, Saharan sandstorms and the risk to desert populations if their water is diverted to clean dust off solar mirrors. They say the concentrated solar power (CSP) technology behind Desertec involves greater costs and risks than the fast-growing patchwork of smaller-scale photovoltaic cell installations that generate most of Europe’s solar energy today. Desertec’s founders are lured by the fact that more energy falls on the world’s deserts in six hours than the world consumes in a year. « The Sahara offers every advantage you want — proximity to Europe, virtually no population and more intense sunlight, » said George Joffe, a research fellow and Maghreb expert at Cambridge University, who is not affiliated to the plan. « It would be mad to pass up this opportunity. » Proposed by the Club of Rome, an international group of experts that suggests solutions to global problems, Desertec became an industrial project last month when reinsurer Munich Re hosted its launch at its headquarters in the Bavarian capital. « We have a special relationship with climate change: it affects our core business, the insurance of weather-related natural catastrophes, which count among the most expensive losses we have to bear, » said Peter Hoeppe, Head of Munich Re’s Geo Risk Research department. EMISSIONS GOALS Many European governments aim to cut their greenhouse gas emissions by 80 percent below 1990 levels by 2050. Desertec’s backers say it would also be a positive gesture from the developed world to countries of the Middle East and North Africa, which stand to suffer most from the more frequent droughts and desertification blamed on global warming. They have yet to draw up a business plan or specify how it will be funded but hope to recruit shareholders and partner companies from a variety of countries. Desertec officials say the Sahara could one day deliver 15 percent of Europe’s electricity, but expect the plan to advance in small stages with completion not before 2050. Supporters of more established solar energy technology, such as photovoltaic cells, argue decentralized generation will prove more popular as falling prices make the heavy infrastructure needed for CSP unviable. They also think European governments, which already accept the risk of importing energy from north African countries such as Algeria, would given the choice opt for the security of producing renewable energy within their own borders. « Sahara power for northern Europe is a mirage, » said Hermann Scheer, a member of Germany’s parliament and head of the European Association for Renewable Energy. « Those behind the project know themselves that nothing will ever come out of this, » said Scheer, an architect of renewable energy policy in Germany, which included a strong emphasis on photovoltaic technology. Scheer said the costs of Desertec were being downplayed artificially and its technical capabilities over-estimated. « EVERYONE LOVES IT » Desertec would need 20 or more efficient, direct-current cables each costing up to $1 billion to transmit electricity north beneath the Mediterranean. CSP installations placed in the Sahara generate around 30 percent more power per area than in southern Spain, according to Morocco’s renewable energy agency CDER. « Desertec can help reduce emissions in Europe and foster economic and social development in northern Africa, so everyone loves this project, » said Santiago Siage, head of Desertec consortium member Abengoa Solar. Abengoa is developing installations combining CSP with combined-cycle gas power generation in Morocco and Algeria. Southern countries that import most of their energy like Morocco, Tunisia and Jordan would also benefit from Desertec. Morocco buys in 96 percent of its energy and subsidizes fuel to make it more affordable for the poor, a massive drain on state resources that could be used to fight poverty and bring services to isolated rural areas. The Moroccan government says Desertec could solve Morocco’s energy dependency and leave plenty of power for Europe. « Morocco doesn’t have even 1 percent of Europe’s energy consumption, so let’s be realistic, » said Said Mouline, the head of Morocco’s renewable energy agency. « We would be generating enough power for us, and for export, for the next 100 years. » EXPLOITATION? Among hazards facing the scheme are the fact that Desertec would need tight coordination between governments to succeed, yet Maghreb states have tried and failed for two decades to integrate their economies and deepen political ties. The border between Morocco and Algeria is shut and relations are poisoned by a disagreement over the Western Sahara. Morocco says it has already identified sites to place the curved solar mirrors, not deep in the Sahara but in populated areas just north of the desert to ensure a supply of water to clean mirrors and cool turbines. Algeria has the biggest chunk of desert and private Algerian firm Cevital has signed up for Desertec, but Africa’s second-largest country is isolated and struggling to reform a Soviet-style economy after a brutal civil conflict in the 1990s. The government has tightened terms on inward investment and says it will only work with Desertec if it allows partnerships between Algerian and foreign firms and a transfer of technology. « If these conditions are not met, we are not interested, » said Algerian Energy and Mines Minister Chakib Khelil. « We don’t want foreign companies exploiting solar energy from our land. » Analysts play down the risk to Desertec’s infrastructure posed by Al Qaeda-aligned rebels based in Algeria, saying investment risks pose a far bigger problem. « There is the risk of expropriation of assets, reneging on license agreements, corruption and bureaucratic red tape which could stop things getting off the ground, » said Henry Wilkinson of Janusian Security Risk Management. Wolfram Lacher of Control Risks consultancy agreed: security risks can be managed, but the project could become entangled in broader talks between the EU and north Africa on energy, investment and trade. REUTERS

 


Afghanistan: 36 morts, 64 blessés dans l’attentat à Kandahar

(AFP) –  25.08.09 |

KABOUL — Au moins 36 civils ont été tués et 64 blessés mardi soir dans un attentat suicide au camion piégé perpétré dans le centre de Kandahar, la grande ville du sud afghan, ont annoncé les autorités locales. Il s’agit de l’explosion la plus meurtrière en Afghanistan depuis l’attentat suicide qui avait touché l’ambassade indienne à Kaboul, le 7 juillet 2008, tuant plus de 60 personnes. La bombe a explosé peu après 19H00 (14H30 GMT) dans une rue très passante, près d’un vaste complexe comportant une salle de réception pour mariages, des boutiques et un hôtel. Au moins dix bâtiments résidentiels ont été ravagés par l’explosion, énorme selon les témoins, et les secours s’efforçaient, dans la nuit tombée, de dégager les civils coincés sous les décombres. « Nous avons jusqu’à présent 36 morts et 64 blessés, tous civils », a annoncé le général Ghulam Ali Wahdad, commandant de la police de la zone sud de l’Afghanistan, sans pouvoir préciser la nature des victimes, hommes, femmes ou enfants. « La police est toujours à la recherche de corps dans les décombres » des bâtiments détruits, a ajouté le policier. « J’ai senti d’abord comme un tremblement de terre. Le courant a été coupé, puis le son d’une énorme explosion a suivi », a raconté Agha Lalaï, membre du conseil provincial de Kandahar. L’attentat a eu lieu près d’un hôtel fréquenté par des étrangers, du quartier général des services de renseignements provinciaux, et à moins d’un kilomètre de la maison d’Ahmad Wali Karzaï, chef du conseil provincial et frère du président afghan Hamid Karzaï. « Il s’agissait d’un camion suicide, ou d’un camion-citerne visant la société japonaise Cita, qui construit des routes à Kandahar », a déclaré Ahmad Wali Karzaï. « Les Japonais n’étaient pas là, mais il se peut que les ouvriers afghans et pakistanais se trouvaient dans le bâtiment. Les portes et les fenêtres ont explosé dans un rayon d’un kilomètre, faisant beaucoup de victimes », a-t-il dit. « C’était un camion piégé qui a fait toutes ces victimes et tous ces dégâts. A ce stade, nous ne savons pas quelle était la cible. Nous enquêtons », a déclaré Fazel Ahmad Shaïrzad, chef adjoint de la police de Kandahar. L’attentat a eu lieu à l’heure à laquelle les gens rentrent généralement chez eux pour rompre le jeûne du Ramadan, entamé vendredi dernier. Le ministère de l’Intérieur a confirmé au moins une explosion, indiquant que l’attentat avait fait des dizaines de morts et plus de 50 blessés. « Cela a eu lieu au centre de la ville. Plus de dix maisons sont détruites. La plupart des victimes se trouvaient dans ces maisons », a dit Zemaraï Bashary, porte-parole du ministère. « Toutes les victimes recensées pour le moment sont des civils », a-t-il ajouté. L’attentat n’a pas été revendiqué mais M. Bashary l’a imputé aux talibans. Les civils sont les premières victimes du conflit afghan. Plus de 1.000 ont été tués pendant les six premiers mois de l’année, selon l’ONU. Kandahar est la capitale de la province éponyme, souvent visée par des attaques et attentats des talibans. Les attentats suicide, réguliers à Kandahar ces dernières années, se faisaient plus rares dernièrement.


 

Inside the CIA’s patchwork interrogation program

 
By PAMELA HESS and MATT APUZZO –  25 Aug. 09 WASHINGTON — With just two weeks of training, or about half the time it takes to become a truck driver, the CIA certified its spies as interrogation experts after 9/11 and handed them the keys to the most coercive tactics in the agency’s arsenal. It was a haphazard process, cobbled together in the months following the terrorist attacks on New York and Washington by an agency that had never been in the interrogation business. The result was a patchwork program in which rules kept shifting and the goals often were unclear. At times, the interrogators went too far, even beyond the wide latitude they were given under the Bush administration’s flexible guidelines, according to newly unclassified documents released Monday. Interrogators took the simulated drowning technique of waterboarding beyond what was authorized. Mock executions were held. Family members were threatened. There were hints of rape. If it was a terrifying process for the detainees, it was a bureaucratic nightmare for the interrogators. Until 2003, the agency provided its interrogators with rules on a case-by-case basis, sometimes giving permission by e-mail or even orally from CIA headquarters. Despite the lack of clarity, interrogators were required to sign documents saying they understood the rules and would comply with them. Yet they were given ample room to improvise and make decisions about how much humanity to show to terror detainees. While former Vice President Dick Cheney said the interrogation program was run by « highly trained professionals who understand their obligations under the law, » the newly released documents suggest otherwise, at least in the early months. The interrogators slapped prisoners, held a handgun to one’s head, used power drills to make threats and left men shackled and naked in frigid rooms until they cooperated. « How cold is cold? » one officer said in the 2004 CIA inspector general’s report released Monday. « How cold is life threatening? » The CIA’s Counterterrorism Center began training interrogators in November 2002, two months after suspected terrorist Abu Zubaydah already had been repeatedly subjected to waterboarding. But because the CIA had so little information about al-Qaida, CIA analysts could only speculate about what the detainees « should know, » hobbling the interrogators’ ability to ask meaningful questions and identify misleading or useful answers. Some in the CIA correctly feared that the existence of the program would leak out someday. Others worried they’d be identified by name in news stories. « One officer expressed concern that, one day, agency officers will wind up on some ‘wanted list’ to appear before the World Court for war crimes, » the inspector general wrote. Another added, « Ten years from now we’re going to be sorry we’re doing this … (but) it has to be done. » Even the Justice Department, which authorized the interrogation program, conceded in a 2004 memo that « at least in some instances and particularly early in the program, » the program appeared to have gone off track. Attorney General Eric Holder appointed a prosecutor Monday to look into whether such incidents amounted to violation of federal law. He said nobody who operated within the framework of the Justice Department’s legal opinions will be charged. But the program that the Bush administration’s Justice Department approved in the wake of the Sept. 11 terror attacks began to short-circuit almost immediately. In August 2002, government lawyers said interrogators were not supposed to use harsh tactics until all other methods had failed. But three months later, when officials captured the terrorism suspect Abd al-Nashiri, believed to be behind the bombing of the USS Cole, interrogators immediately launched into enhanced tactics. And the method of waterboarding used by the CIA did not always resemble the clinical, closely supervised process that the Justice Department approved. One official, explaining why interrogators were pouring excessive amounts of water over a detainee’s cloth-covered mouth and nose, said, « It is for real. » Another interrogator repeatedly choked off the carotid artery of a prisoner, causing the detainee to pass out, then shaking him awake again. The interrogator had only recently been trained in interrogation tactics and had previous experience only in debriefing, the practice of questioning people already willing to cooperate. As late as September 2003, the CIA was still sending mixed signals to its interrogators. « No formal mechanisms were in place to ensure that personnel going to the field were briefed on the existing legal and policy guidance, » the report said. It was a debriefer, not a trained interrogator, who threatened alleged al-Nashiri with a power drill and an unloaded gun. Such threats violate U.S. anti-torture laws. It’s not clear from CIA reports whether waterboarding or other aggressive tactics made America safer, as Cheney has long claimed. CIA officials credited the detention and interrogation program with thwarting several terrorist attacks. But investigators said it’s less certain that waterboarding or other coercive tactics directly contributed to that success. In one case, CIA officials staged a mock execution to terrify a detainee into cooperating. Mock executions are prohibited under U.S. law. But authorities believed the detainee was withholding information, and they felt they needed to get creative. So they pretended to kill another detainee in a nearby room. It was an elaborate setup, complete with a guard playing a dead detainee. But the scheme apparently didn’t work. A senior officer later said the effort was so obviously a ruse, it yielded no benefit to interrogators. 2009 The Associated Press.  

 

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