Tunisie – Production industrielle : Début des effets de crise ?
webmanagercenter.com – 24 Août 2009 Par Maryam OMAR Nous avons vérifié à l’Institut national des statistiques et les chiffres le disent clairement : la production industrielle de la Tunisie est en baisse ! De fait, l’indice de la production industrielle (qui prend 2.000 pour année étalon) fait ressortir que ‘’l’indice cumulé’’ des six premiers mois 2009 est de 122,1 alors que celui de la même période de 2008 était de 136,8 (en hors énergie). Quand on compare les deux indices, cela fait une baisse de 10,8% d’une année à l’autre ! Pour faire simple, les chiffres disent que nous avons perdu le dixième de notre production industrielle de 2008 à cette année. Ceci pour la moyenne, c’est-à-dire en comptant tous les secteurs industriels pris ensemble. Dans le détail, cette baisse s’avère donc encore plus grave pour certains secteurs. C’est ainsi que si, par exemple, le secteur des matériaux de construction n’a pratiquement pas bougé, d’autres comme le secteur du textile/habillement/cuir ont carrément perdu un cinquième de leur production (près de -20%). Les industries mécaniques et électriques auxquelles on pense tout de suite après le textile quand il s’agit de crise ont connu une baisse de production de près de 16%. Même les industries chimiques sont frappées par la crise avec leur baisse de production de 13%. On a beau dire que les résultats sont ‘’provisoires’’ et qu’il est certainement consolant de savoir que la production augmente quand même du côté des mines et de l’énergie (+10% ensemble). Il n’empêche qu’il existe une très grande différence entre entendre parler de crise dans les séminaires, les médias… et voir les chiffres de la production plonger ! L’envie de se battre n’en est que plus franche, n’est-ce pas ? (Source: »webmanagercenter.com » le 24 août 2009) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-79452-tunisie-production-industrielle-debut-des-effets-de-crise
Tunisie : Les touristes maghrébins en tête du peloton !
24-08-2009 Nadia Ben Tamansourt La Tunisie est très prisée par les Maghrébins, notamment les Algériens qui préfèrent passer leurs vacances en Tunisie pour plusieurs facteurs ; entrée sans visa, proximité, substrat culturel et liens historiques très forts. Les Algériens venant d’Alger, d’Annaba, d’Oran, de Constantine…bénéficient d’un bon accueil. Notre pays leurs offre toutes les commodités d’hébergement, de la bonne restauration, des loisirs ou des circuits touristiques… Tout y est et tout est organisé. On remarque déjà qu’ils affluent en masse aussi bien pour les vacances, que pour la santé. Conscients de l’importance de ce marché, les professionnels du tourisme, notamment les agences de voyage, n’ont jamais cessé d’œuvrer en vue d’améliorer les conditions d’accueil et la commercialisation des produits touristiques tunisiens en Algérie. L’infrastructure touristique a, par ailleurs, été renforcée par l’aménagement d’environ 11 zones touristiques tout en créant des villages touristiques spécifiques pour les touristes maghrébins. Pour mieux attirer les touristes maghrébins, L’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT), est intervenu pour la facilitation des procédures d’accès au niveau des principales zones frontalières entre la Tunisie et l’Algérie afin de réduire l’encombrement enregistré dans les centres de transit. Cette année et sur les 6,7 millions de touristes visitant la Tunisie, 37% sont maghrébins, en majorité des Algériens et des Libyens. Les statistiques pour le mois de juillet 2009 font état de l’arrivée en Tunisie d’environ 47.000 familles algériennes avec des transferts de l’ordre de près de 20 millions d’euros (38 millions de DT). En outre, 11.000 autres familles algériennes expatriées en Europe sont venues rejoindre les leurs en Tunisie en apportant 22 millions d’euros (40 millions de DT). L’Algérien premier dépensier Les mêmes statistiques montrent que le touriste algérien est classé parmi les premiers dépensiers avec une moyenne 500 dollars par semaine. La clientèle touristique algérienne est fortement consommatrice puisqu’ elle dépense environ trois fois ce que dépense un touriste européen. Hormis le balnéaire, les Algériens s’intéressent de plus en plus à la thalasso et aux services sanitaires qui restent, cependant, les premiers soucis des Libyens. Les Algériens sont plus nombreux à venir durant la saison estivale avec des pics pouvant atteindre près de 1500 voitures et de 14.000 passagers par jour au mois d’août. Selon les chiffres officiels, 529 233 Algériens ont visité la Tunisie du 1er janvier 31 juillet 2009. Pour Farouk.N, un infirmier de Constantine, en voyage de noce avec son épouse, « la Tunisie a un panorama très séduisant, tel que Hammamet, Tabarka, Bizerte, Djerba…On a assisté à des festivals comme celui de Carthage et du Hammamet. La Tunisie est un pays de détente et de loisirs. Nous allons partir à Constantine pour le Ramadhan, mais on va retourner après quinze jours pour un séjour chez une famille tunisienne. » Selon Zakia.A, d’Annaba, « la Tunisie est un pays merveilleux, un pays de liberté, de modernité ». Elle aime bien y passer ses vacances. Elle préfère venir passer ses week-ends à Hammamet, Sousse, car les hôtels sont de bonne facture et les restaurants de même. Ridha B, un agent de voyage tunisien estime que la Tunisie offre de bons atouts. Son produit, dit-t-il, est accessible et est bon marché pour le touriste algérien. « La majorité des touristes choisissent juillet et août pour venir nombreux en Tunisie. Il en résulte des problèmes de réservation et parfois de surbooking, et là « il faut revoir nos stratégies commerciales car on est capable de drainer encore plus de touristes, voire, doubler le contingent actuel sur la Tunisie », a-t-il précisé. Il ajoute, « On remarque que les Algériens aiment passer leurs séjours dans les hôtels à Hammamet, Sousse, Nabeul, Gammarth, Djerba pour la qualité de leurs services. Ils préfèrent la destination Tunisie à celle du Maroc ou de la Turquie. La proximité, la stabilité, les prix, sont déterminants. » Le tourisme de santé, un produit à promouvoir Le tourisme de santé prend de plus en plus de l’ampleur. De nombreux Algériens, du moins ceux qui ont les moyens, préfèrent désormais séjourner en Tunisie pour s‘offrir des soins certes au prix fort mais à la qualité incontestable.. Les Algériens ne sont pas les seuls à aimer la destination Tunisie, les Libyens eux aussi sont classés comme première clientèle au titre de ce produit. Selon un magazine tunisien spécialisé en Tourisme, le nombre des patients étrangers ayant couplé soins médicaux et séjours de convalescence dans des hôtels de luxe en Tunisie est passé d’environ 50 000 en 2004 à plus de 150 000 en 2007. Selon la même source, près de 70% de ces patients sont originaires d’autres pays du Maghreb, notamment la Libye et l’Algérie. L’Europe vient en deuxième position avec environ 12% des visiteurs, suivis par les pays d’Afrique subsaharienne comme le Mali, la Côte d’Ivoire et le Bénin. Cette clientèle représentait en 2008, presque le quart , plus précisément 24,1 % du chiffre d’affaires des cliniques, qui a atteint à 320 millions de dinars l’an dernier. Ce tourisme de santé a drainé pour le pays 77 millions de dinars, sans compter les tarifs de vols et de séjours de convalescence. Une croissance régulière et soutenue sachant que les recettes des soins médicaux dispensés par des étrangers avaient atteint 55 millions de dinars en 2006, soit une hausse de 22,2% par rapport à 2005. Selon le dernier rapport de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), la moyenne de dépenses de chaque patient est de 4000 euros par semaine contre 300 euros seulement pour un touriste ordinaire. La Tunisie compte actuellement près de 99 cliniques privées d’une capacité totale de 2600 lits, 4876 cabinets médicaux de libre pratique et 222 laboratoires d’analyses biologiques. Le nombre des médecins, formés pour la plupart en Tunisie mais aussi en Europe et aux Etats-Unis, a atteint 10 500, dont près de la moitié exercent dans le secteur privé. Dans un espace d’esthétique à Tunis, nous avons rencontré Fatima W, une Algérienne qui réside en France. ‘‘J’ai une amie française qui m’a conseillée d’aller faire mes soins à Tunis parce que elle a déjà profité de le faire ici grâce aux compétences des Tunisiens dans ce domaine, la qualité des services est très bonne, bien que les prix sont relativement un peu chers ; pour moi je suis ici pour la première fois, je rentre chez moi dans deux jours et je reviendrais sans doute un jour « , déclare-t-elle. (Source: Africanmager.com » le 24 août 2009) Lien: http://www.africanmanager.com/articles/124247.html
Tunisie – Changement climatique : Projections, impacts et stratégies d’adaptation (1/3)
webmanagercenter.com – 24 Août 2009 Par Abou SARRA Les premiers impacts du changement climatique sur le quotidien des Tunisiens sont désormais visibles. Au cours de cet été, les canicules ont été particulièrement suffocantes, signe d’un réchauffement certain. Le poisson s’est fait rare sur les étalages. Le gouvernement a été amené à instituer le «repos biologique» dans certaines zones marines. Les incendies de forêts ont été plus fréquents. Les saisons ont perdu leurs spécificités. En une seule journée, on peut assister aux quatre saisons. C’est ce qu’on appelle la variabilité du climat. Pour mieux éclairer le lectorat, nous en rappelons les projections pour la petite Tunisie, les éventuels impacts par région et par secteur, et la voie à suivre pour s’adapter à cette nouvelle donne. Les projections ne sont pas, hélas, favorables à la Tunisie. Les alertes globales annoncées, depuis fin 2006, par le Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques, tout autant que les premières études commanditées pour évaluer les incidences locales du réchauffement climatiques sont formelles : la Tunisie est fortement exposée aux changements climatiques. A titre indicatif, l’augmentation de la température en Tunisie serait par rapport aux autres pays de la Méditerranée, supérieure à celle du niveau global, notamment en été. La menace est réelle. L’heure est, désormais, à une prise de conscience aiguë de ces impacts, et surtout, à l’action pour les atténuer. Des projections non optimistes Les études menées par des climatologues de l’Association tunisienne des sciences de la mer (ATSM) et de celle des changements climatiques et du développement durable (2C2D) sont catégoriques sur le sujet : en Tunisie la majorité des systèmes et écosystèmes sont vulnérables et exposés aux risques des changements climatiques. L’étude dresse un tableau noir et cite une panoplie de risques : augmentation des températures, élévation du niveau de la mer, dégradation et perte d’écosystèmes aquatiques, accentuation des contrastes saisonniers, appauvrissement de la faune aquatique (disparition de certaines espèces)… La liste ne s’arrête pas là. Elle prévoit l’élimination ou du moins la diminution de certaines espèces faunistiques, banalisation des peuplements des zones d’espèces spécifiques, déficit hydrique, raréfaction de certaines espèces (exemple barbeau désertique, poisson d’eau douce)…., perte de la diversité biologique et fragilisation des écosystèmes littoraux et marins. L’érosion marine menace environ 100 km des côtes. Selon le rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’impact du changement climatique en Tunisie est cauchemardesque. La Tunisie va être confrontée, d’ici 2030, à un réchauffement climatique de 1,1 degré et de 2 degrés d’ici 2060. Ce réchauffement se traduira par l’émergence de phénomènes climatiques extrêmes : plus de canicules, plus de crues et plus de vents. Pis, ces phénomènes peuvent se manifester, concomitamment. La hausse du niveau de la mer aura des conséquences sur le littoral, les réserves d’eau potable, les zones humides côtières et les eaux souterraines adjacentes. Conséquence : la salinité de l’eau s’accroîtra tandis que certains ilots peuvent disparaître. (A suivre …..) (Source: »webmanagercenter.com » le 24 août 2009) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-79440-tunisie-changement-climatique-projections-impacts-et-strategies-d-adaptation-1-3
Les relations Libye-USA en « mauvaise posture » ?
NOUVELOBS.COM | 24.08.2009 | L’accueil en héros réservé au terroriste de Lockerbie à Tripoli est un « camouflet pour la cause anti-terroriste », estime le sénateur américain Joe Lieberman. Des voix se sont élevées aux Etats-Unis dimanche pour appeler Washington à durcir le ton vis-à-vis de Tripoli après l’accueil triomphal réservé jeudi en Libye à Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie et libéré par l’Ecosse pour raisons médicales, a-t-on appris lundi 24 août. L’accueil en héros jugé « répréhensible » Le sénateur Joe Lieberman, une voix importante du Congrès sur les questions de politique étrangère et de sécurité, a estimé que cet accueil représentait « un véritable camouflet pour la cause anti-terroriste » et plaçait les relations américaines avec la Libye « de nouveau en mauvaise posture ». »Il ne faut pas s’attendre à ce que le président Obama rencontre Kadhafi à l’Assemblée générale de l’Onu en septembre », a-t-il affirmé sur la chaîne CNN. Barak Obama avait lui-même jugé « répréhensible » l’accueil en héros réservé à Abdelbaset Ali Mohamed Al-Megrahi, un Libyen libéré par l’Ecosse pour raisons médicales après avoir été condamné à la prison à vie pour l’explosion d’un avion de la Pan Am le 21 décembre 1988 au-dessus du village écossais de Lockerbie, tuant 270 personnes. « Le terroriste ne montre pas de compassion » Le sénateur du Connecticut a par ailleurs réclamé une enquête sur la décision écossaise de relâcher l’homme atteint d’un cancer, et sur les allégations selon lesquelles sa libération était au cœur des contrats commerciaux conclus avec la Grande-Bretagne, qui a démenti samedi. « Ces insinuations (…) sont choquantes », a affirmé Joe Lieberman. « Je ne veux pas croire que c’est vrai mais ces rumeurs flottent dans l’air et j’espère que nos amis britanniques lanceront une enquête sur la décision par le ministère écossais de la Justice de libérer un meurtrier ». Le sénateur démocrate Ben Cardin a renchéri sur CNN en jugeant que le comportement de la Libye dans cette affaire méritait des « conséquences ». « Le terroriste ne montre pas de compassion et le libérer par compassion était la mauvaise chose à faire », a-t-il déclaré. (Source: « nouvelobs.com » le 24 août 2009) Lien:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/afrique/20090824.OBS8593/les_relations_libyeusa_en_mauvaise_posture_.html
La force militaire algérienne inquiète Israël
Publié le dimanche 23 août 2009 arabs48.com – Israël a informé les pays du Maghreb arabe, via l’organisation de l’alliance atlantique, et des émissaires américains « qu’il est directement concerné par la sécurité de la Méditerranée occidentale, le détroit de Gibraltar, et les routes maritimes commerciales aux confins des eaux algériennes et libyennes ». Les médiateurs occidentaux ont évoqué l’inquiétude grandissante d’Israël envers l’accroissement de la force maritime algérienne au cours de ces dernières années. Selon une source de haut niveau de l’appareil de sécurité algérien, « l’envoi par l’Algérie d’observateurs militaires pour prendre part aux manœuvres Active Endeavour ne signifie absolument pas que l’armée ou la marine algérienne vont avoir des contacts directs avec Israël ». La même source ajoute que « l’Algérie ne peut s’absenter des plans de sécurité maritime en Méditerranée occidentale, du fait de sa conviction et sa foi militaire enracinée ». Le responsable militaire algérien a exprimé la volonté de son pays d’apaiser l’inquiétude des pays occidentaux, de ce qu’ils considèrent comme la montée en puissance de la flotte maritime de guerre algérienne, équipée de moyens modernes, et dont les forces de frappe ont été renouvelées D’après certaines informations, l’Algérie subit des pressions américaines depuis février 2006, date de la visite de Donald Rumsfeld, ancien secrétaire d’Etat à la défense américain, l’enjoignant de fournir des garanties pour que les bâtiments de guerre algériens n’agressent pas la flotte maritime commerciale israélienne dans le cas d’une guerre générale entre Arabes et Israéliens (…). Le gouvernement de Tel-Aviv a informé l’Algérie par l’entremise de médiateurs américains de son inquiétude grandissante face à la force maritime algérienne qui constitue désormais « un danger pour la sécurité intérieure israélienne », notamment avec sa persistance dans « une attitude d’animosité envers Israël ». D’où l’exigence d’Israël de garanties pour la sécurité de sa marine commerciale qui constitue l’un de ses poumons, en ce sens que 60 à 70 % de l’ensemble du commerce extérieur israélien, estimé à 80 millions de dollars, transite via le détroit de Gibraltar et des routes maritimes contigües des bases militaires algériennes, à une distance de moins de 100 miles marins. Commentaires (5) ALALA FOUFOU Ecrit par CHE CHE, le 24-08-2009 09:54 il est vrai kil est important de dénoncer la lacheté israelienne dans cette situation et plus globalement dans leur conflit avec les palestiniens. l algerie a toujours eu une position hostile envers israel et il le faut, poue arreter le massacre continu de milliers de cisjordaniens. Mais cela ne doit pas cacher une realite algerienne et dire ke bouteflika « a pu donné une image » a notre pays et notre peuple… kel image. Ce presidant (…) est un habile diplomate (…) pense a la concorde civile, ca fai froid dans l dos… Bravo l’Algérie. Ecrit par Tunisien., le 24-08-2009 06:17 Bravo, nos frères algériens. Continuez et vous avez le soutien des peuples musulmans sunnites et chiites. J’espère que tous les pays musulmans suivent l’exemple de l’Algérie et le dépassent en qualité et en quantité. Aussi, boycottons toutes les marchandises sionistes. le terroriste terrorisé Ecrit par liberte, le 23-08-2009 15:51 nous sommes de plus en plus convaincus que l’etat d’israel se cache derriere les pays occidentaux pour agir.la lacheté ne le gene pas pour pleurer sa peur devant la force mais devant la faiblesse des palestiniens il ne lesine pas sur les moyens de les en- fermer.les palestiniens ont plus de droits qu’israel sur la mediterranee;ils n’ont pas le droit de sortir ne serait-ce que pour se ravitailler.meme sous les bombes,ils doivent attendre en priant que veulent bien cesser les represailles.comme des rats! Alors,chers freres dans la lutte pour la liberte et le droit à la dignité de l’homme faisons raison à l’etat d’israel par tous les moyens. Militaires insatiables Ecrit par Normal, le 23-08-2009 15:13 La menace est d’autant plus grande si les Islamistes prennent un jour le pouvoir en Algérie, pour l’instant la la folie meurtrière viserait plutôt le Maroc pour son différent inhérent au Sahara occidental Israel algerie Ecrit par foufou, le 23-08-2009 12:52 Au moin un pays du nord africain qui ne reconnait pas israel inquiete l’etat sioniste (…). Les sioniste qui massacre des centaine de palestinien chaque jour et qu’on accueille a bras ouverts, en fin el hamdou lilah je suis Algerien vivant sous la politique de notre cher president abdelaziz bouteflika qui a pu donné une image pour l’algerie et pour les Algeriens… (Source: « globalnet.tn » le 23 août 09) Lien: http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/la-force-militaire-algerienne-inquiete-israel-/id-menu-957.html
En Afghanistan, les soupçons de fraudes crispent le climat politique
LE MONDE | 24.08.09 | Kaboul, envoyé spécial Un scénario à l’iranienne ? La crainte d’un dérapage post-électoral, déjà maintes fois évoquée durant la campagne, pèse lourdement sur le climat politique en Afghanistan au lendemain du scrutin présidentiel du 20 août, émaillé, selon l’opposition et la plupart des observateurs internationaux, de fraudes multiples. Abdullah Abdullah, le principal rival du président sortant Hamid Karzaï, parle même de « fraudes massives ». « Nous appelons nos partisans au calme et au sens des responsabilités », avait-il déclaré au Monde le jour même du vote, alors que la période préélectorale avait déjà été entachée de nombreuses irrégularités, notamment lors de la constitution des listes d’électeurs. Mais devant l’ampleur des fraudes évoquées de sources concordantes depuis la tenue du scrutin, la question de l’attitude du camp de M. Abdullah si la commission électorale devait proclamer la victoire de M. Karzaï dès le premier tour demeure entière. « Je suis très inquiet, M. Karzaï va tout faire pour s’accrocher au pouvoir, commente Fahim Dasthy, le rédacteur en chef du Kabul Weekly, un hebdomadaire proche de l’opposition. Même si M. Abdullah lance des appels au calme, les gens sortiront dans la rue dans le cas d’une réélection de M.Karzaï. Personne ne pourra les contrôler. » LES AMÉRICAINS TENTENT DE DÉSAMORCER LA CRISE QUI COUVE Richard Holbrooke, l’envoyé spécial américain pour l’Afghanistan et le Pakistan (« Afpak »), est actuellement à Kaboul pour tenter de désamorcer la crise politique qui couve. Un déraillement du processus électoral aurait un effet désastreux sur la nouvelle stratégie que s’efforce de mener en Afghanistan l’administration du président Barack Obama, à un moment où la situation militaire se dégrade face à une insurrection de plus en plus agressive. Les accusations du camp de M. Abdullah ont été confirmées par les groupes d’observateurs indépendants déployés sur le terrain. Si la mission d’observateurs européens conduite par le général français à la retraite Philippe Morillon demeure à ce stade fort prudente, préférant dénoncer « la terreur » exercée par les talibans, le réseau des observateurs afghans de la Free and Fair Election Foundation of Afghanistan (FEFA) s’embarrasse de moins de scrupules diplomatiques, divulguant le détail des irrégularités imputables à l’administration de M. Karzaï. La commission des plaintes électorales a confirmé avoir reçu, dimanche 23 août, 225 plaintes, dont certaines pourraient affecter le résultat final. Le principal grief concerne le « bourrage des urnes » dans les bureaux de vote des régions de l’est et du sud de l’Afghanistan, zones pachtounes les plus déstabilisées par la rébellion des talibans, mais où M. Karzaï – lui-même pachtoune – disposait historiquement de l’essentiel de ses soutiens. Selon les observations recueillies par des diplomates européens, la participation réelle a été très faible le 20 août dans cette « ceinture pachtoune ». Elle est par exemple de l’ordre de 10 % dans les provinces de Nimroz et de Kandahar, entre 10 % et 20 % dans celle de Helmand. Si la menace des talibans a sûrement joué un rôle, le désenchantement populaire à l’égard des médiocres performances de l’administration de M.Karzaï a aussi pesé dans cette abstention massive. Or les premiers chiffres officiels de participation qui commencent à filtrer sont en total décalage par rapport aux constatations physiques rassemblées par les observateurs indépendants. Dans un bureau de vote de la province de Laghman (est), le taux de participation annoncé de 74 % paraît ainsi pour le moins fantaisiste, donnant la mesure du bourrage des urnes. Dans un autre bureau du vote de la même province, le nombre des suffrages exprimés est supérieur au nombre des inscrits. Dès le départ, le plus grand doute avait régné sur l’opération d’inscription des Afghans sur les listes électorales, sous la supervision d’une commission électorale prétendument « indépendante », mais dirigée en fait par un proche de M. Karzaï. Selon les statistiques officielles, l’Afghanistan compte autour de 12 millions de personnes âgées de plus de 18 ans. Or, à l’issue de la campagne d’inscriptions, 17 millions d’Afghans se sont retrouvés électeurs. « Cette différence de 5 millions de personnes, ce sont les inscriptions multiples », analyse un diplomate européen. Un électeur serait ainsi en possession de plusieurs cartes. Officiellement, une parade avait été trouvée pour éviter ce « vote multiple »: une encre prétendument indélébile. Chaque électeur a dû tremper son index dans un encrier au moment du vote, le stigmate ainsi laissé lui interdisant de renouveler l’opération. Or l’expérience a prouvé que des détergents disponibles sur le marché suffisaient à effacer la marque noire, ouvrant ainsi la voie à toutes les manipulations. Frédéric Bobin (Source: « Le Monde » (Quotidien- France) le 24 août 2009) Lien: http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2009/08/24/en-afghanistan-les-soupcons-de-fraudes-crispent-le-climat-politique_1231251_3216.html