25 août 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3016 du 25.08.2008

 archives : www.tunisnews.net  


Hend Harouni: Communiqué

MAP: 22 clandestins algériens sauvés en Méditerranée par un bateau tunisien
Business News: Hédi Djilani, Taoufik Jebali, on ne vous voit plus sur Facebook !
Tribune de Droits de l’Homme: L’Algérie se plaint d’une ONG à l’ONU
AFP: ‘Subversive’ Turkish TV series takes Arab world by storm

 

COMMUNIQUE

URGENCE SIGNALEE

Hend Harouni-Tunisie

Au  nom  d’ALLAH Le Clément et Le Miséricordieux

Tunis le 25 août 2008-23 chabane 1429

Ce matin Lundi 25 août 2008 vers 10h 30 et de nouveau, deux agents civils de la police du district de Carthage sont venus chez-nous se renseigner sur mon frère Abdelkarim qui ne s’y  trouvait pas et leur réponse à notre question était : « nous ne l’avons pas vu ? » alors qu’en réalité ils savent très bien tout ce qui concerne ses déplacements et sa présence régulière avec sa famille en plus des résidents de la cité petits et grands … et nous avons déjà entendu ce prétexte antérieurement lors des multiples visites rendues auparavant par les mêmes agents ainsi que d’autres groupes de la police civile à notre domicile en vue de se renseigner à propos de mon frère , et jusqu’au moment de ma rédaction  de mon présent communiqué, ils ont déjà mobilisé une voiture civile de marque Citroën ZX avec deux agents de la police civile du district de Carthage, cette même voiture est la même qui campait parmi tant d’autres  devant notre maison. A cet effet, moi et tous les membres de notre famille nous mettons en garde quand à la récidive et à l’insistance au renouvellement de ces harcèlements policiers en premier lieu envers mon frère Abdelkarim  ainsi qu’envers notre famille et nous tenons les autorités responsables une nouvelle fois après que ces harcèlements aient eu déjà occasionné dans la passé la privation de mon frère de vivre réellement en paix et en sécurité chez son père et avec sa famille depuis qu’il a été libéré le 7 novembre 2007 , ce qui l’a obligé à quitter la maison et de vivre à l’état d’errement dans les rues de Tunis pendant quelques jours et nous avons à cette époque tenu les autorités tunisiennes entièrement responsables de sa vie dans le cas où il serait l’objet, ALLAH nous préserve d’une gravité aléatoire. 

Et  à la récidive des mêmes harcèlements, nous ignorons qu’elles seraient les retombées éventuelles après « l’errement dans la rue » ? .

*Ceci étant ma traduction en français de mon communiqué en arabe à 12h40’.

N.B : 14h20’ : La voiture est toujours sur place


 

22 clandestins algériens sauvés en Méditerranée par un bateau tunisien

 
22 migrants illégaux originaires d’Algérie ont été secourus par un bateau tunisien alors qu’ils tentaient de traverser la Méditerranée. Un bateau tunisien a récemment sauvé en Méditerranée 22 immigrés clandestins algériens qui voulaient rejoindre les côtes italiennes à bord d’une barque, rapporte lundi le journal tunisien « Al Ousboui » (L’Hebdomadaire). Après avoir récupéré les immigrés clandestins dont la barque était en difficulté, ajoute le journal, les membres d’équipage ont remis les rescapés aux autorités tunisiennes qui ont ouvert une enquête à ce sujet. (Source: Le site de « Medi 1 radio »  D’après MAP le 25/08/2008 à 15:40)

 

Hédi Djilani, Taoufik Jebali, on ne vous voit plus sur Facebook !

Par Nizar BAHLOUL

Il s’appelle Hédi Djilani. Il est président de l’Union Tunisienne du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. L’UTICA, c’est le patronat tunisien et Hédi Djilani est le patron des patrons.

Il s’appelle Taoufik Jebali. Il est scénariste, metteur en scène et patron de l’espace El Teatro. C’est l’un de nos plus grands hommes de théâtre, sinon le plus grand.

Il s’appelle Manoubi Akrout. Il est journaliste au Quotidien. Il est connu pour ses balises un peu originales.

Il s’appelle Elyes Gharbi. Il est animateur télé et fort connu pour sa grande sympathie.

Il s’appelle Sami. Il est étudiant. Il n’est pas connu.

Elle s’appelle Olfa. Elle est femme au foyer. Elle est inconnue.

C’est une entreprise, elle s’appelle Tunisiana et elle est célèbre. Je ne dirai pas pour quelle raison, ça lui ferait de la publicité.

Qu’est-ce qui peut lier tous ces gens-là, à l’exception de leur nationalité tunisienne ? Ils sont sur Facebook ! Vous savez, cette plateforme communautaire où les gens discutent, se découvrent des amis, établissent des contacts et nouent des relations. Professionnelles et amicales. Elle compte, à ce jour, 22.000 abonnés en Tunisie et 90 millions dans le monde.

Comme Hédi Djilani, il existe beaucoup d’hommes d’affaires sur cette plateforme communautaire.

Comme Taoufik Jebali, il existe beaucoup d’artistes sur cette plateforme communautaire.

Comme Manoubi Akrout, il existe beaucoup de journalistes sur cette plateforme communautaire.

Comme Tunisiana, il existe beaucoup d’annonceurs sur cette plateforme communautaire.

L’avantage est qu’on voit qui est avec qui, qui connait qui, qui fait des relations avec qui. En bref, on peut savoir, grâce à Facebook, beaucoup de choses sur beaucoup de gens.

Pour l’homme d’affaires, c’est un excellent moyen de veille concurrentielle et d’observation des tendances du marché.

Pour l’artiste, rien de mieux pour trouver inspiration et l’aider dans ses créations.

Pour le journaliste, c’est un très bon moyen de trouver des contacts nouveaux et de multiplier ses sources d’information, mais aussi d’inspiration.

Pour l’entreprise, trouver une plateforme réunissant presque quotidiennement quelque 22.000 Tunisiens, cela ne peut être qu’un excellent support de communication.

Où d’ailleurs peut-on trouver une plateforme où l’on observe ce que font 22.000 quidams en un clic, en un coup d’oeil ?

Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais la plateforme en question souffre assurément de problèmes techniques. Depuis la Tunisie, certains arrivent à s’y connecter, d’autres non. Tout dépend chez quel FSI on est.

Ses concepteurs, une petite entreprise née à Harvard, grâce à des étudiants, serait-elle dépassée par son succès et par le grand nombre de ses visiteurs un peu partout dans le monde ? Est-ce peut-être ma machine qui vieillit ? Est-ce mon FSI qui continue de faire des siennes ? Je l’ignore.

Toujours est-il qu’on n’arrive plus à lire les post de Hédi Djilani sur l’entreprenariat, à admirer l’humour de Taoufik Jebali ou encore à observer les participants du groupe « Tous avec Ben Ali en 2009 » auquel appartient Manoubi Akrout.

Nous avons, je sais, de grands ingénieurs. Si l’un d’entre eux réussit à trouver une solution à ce problème technique, que j’espère passager, ce serait parfait pour tout ce monde-là.

Nos grands artistes ont du talent, et ils ont besoin que ce talent soit alimenté régulièrement par de nouvelles idées. Nos hommes d’affaires ont des affaires, et ils ont besoin de découvrir de nouvelles opportunités quotidiennement…

Nos ingénieurs ont de la technicité et je reste persuadé qu’ils ne peuvent la consacrer qu’à nos intérêts qui sont, cumulés, ceux de la Tunisie toute entière.

(Source : « Business News » (Portail économique – Tunis), le 25 août 2008)

Lien :http://www.businessnews.com.tn/home/view_article_Business?=&a=1076455

 


 

L’Algérie se plaint d’une ONG à l’ONU

Juan Gasparini/Tdh Lors de la réunion qui s’est tenue vendredi 22 août pour préparer la prochaine session du Conseil des droits de l’homme à Genève, l’ambassadeur d’Algérie Idris Jazaïry a critiqué « l’inclusion » dans le rapport concernant l’Examen Périodique Universel de son pays de la déclaration d’un membre d’une ONG « faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international pour appartenance à un groupe terroriste armé». Cet examen a eu lieu en mai dernier à l’ONU. Il a ajouté qu’ « il nous est difficile d’admettre l’argument invoqué par les Nations Unies de séjour légal en Suisse et de représentation d’une ONG pour justifier de donner la parole au Conseil des droits de l’homme » à cette personne, qui n’a pas été identifiée formellement. Selon des sources concordantes au Palais des Nations, il s’agit de Rachid Mesli, qui fait partie de la Commission Arabe des Droits Humains, avec un bureau à Genève, à qui les autorités helvétiques ont fourni un permis de séjour en règle, et contre qui il n’existe aucune mandat d’arrêt d’Interpol. Rachid Mesli est aussi membre de l’ONG Alkarama, très active aux Nations Unies, connue pour la présentation de rapports accusateurs contre certains pays arabes en matière de droits de l’homme. Alkarama a marqué un grand coup médiatique en juin dernier en organisant la visite à Genève du journaliste soudanais Sami Mohieldin El Haj, de la chaine de télévision arabe Aljazeera, qui venait de sortir de sept ans d’emprisonnement à Guantanamo.
(Source : « Tribune de Droits de l’Homme » (Suisse), le 23 août 2008) Lien : http://www.humanrights-geneva.info/+L-Algerie-se-plaint-d-une-ONG-a-l,1319

 

‘Subversive’ Turkish TV series takes Arab world by storm

 
AFP Aug 25, 12:43 AM ET  
by Rana MoussaouiMon Despite being branded « subversive » and « anti-Islamic » by a top Saudi Muslim cleric, millions of viewers from Beirut to Algiers tune in up to three times a day to watch the Turkish-made soap opera, « Noor », dubbed into Arabic. With his strawberry blond curls, blues eyes and engaging smile, Mohannad is setting the pulses of millions of Arab women racing in a television series critics claim is scandalising traditional Muslim values. The series tells the story of Mohannad and his equally stunning wife Noor as they wrestle to reconcile the conflicting pressures of traditional and modern worlds. « I love it because it is as glamorous as the foreign soap operas (American and Mexican) we sometimes watch, » said Cairo resident Safaa Abdel Hadi, a self-confessed Noor addict. « But at the same time the family in ‘Noor’ is Muslim and they have similar traditions and customs, so we relate to them much more, » she added. « They are a bit like us, » said Lebanese Christian housewife Ibtissam Issa. « I really like their belief in tradition and their loyalty to the family. » Noor tells the story of a young mother who abandons her family home to start a new life with her baby and the story of another woman who becomes pregnant out of wedlock — issues frowned upon in the conservative Arab world. « We must not fool ourselves into thinking that because they are Muslim they are like us. The show reflects Western culture and problems, not our own, » said 34-year-old Nadia Abdel Rahman of Egypt. In order to protect the sensibilities of conservative Arab and Muslim viewers, the production company, Sama, which provides the voice-over, has deleted intimate scenes considered to be « inappropriate ». Nevertheless Saudi Arabia’s Grand Mufti Sheikh Abdul Aziz al-Sheikh, head of the country’s highest religious authority, issued a fatwa against the series. He branded it « subversive », « anti-Islamic » and decreed that any channel which broadcasts the series is « an enemy of God and his Prophet ». Ironically, the programme is aired by Saudi satellite channel MBC which last spring arranged a dinner banquet in Dubai in honour of the two main actors, prompting fans of the soap to go wild. Producers Sama also won over a wider audience by using for the voice-overs everyday Arabic, rather than the more ceremonious classical version of the language. A Syrian dialect, which appeals to viewers thanks to past popular television series, was used to dub Mohannad and Noor, known respectively in real life as Kivanc Tatlitug and Songul Oden. Tatlitug has proved such a hit with female viewers that Arab television have carried reports of that a number of jealous husbands have filed for divorce from their wives. Fatwa or not, « Noor-mania » is running riot. From the souks of Tunis to the markets of east Jerusalem, T-shirts bearing pictures of the glamourous couple, Mohannad and Noor, are selling like hotcakes. In the Israeli-occupied West Bank town of Nablus, several coffee shops have been renamed Noor and Mohannad in tribute to the soap’s two lovebirds, who in the original Turkish show are called Gumus and Mehmet respectively. « I sell more than 500 photos of the stars of ‘Noor’ each day, particularly ones of Mohannad. The girls are mad about him, » said Hussein, a Syrian street vendor near Syria’s Damascus University. A travel agency in the northern Israeli town of Nazareth has even cashed in on the phenomenon by offering trips to Turkey, which include a visit to a mansion on the banks of the Bosphoros where the series is filmed. « Noor » drew more viewers than the Beijing Olympics in Beirut, where cafe and restaurant owners have put up big television screens to ensure that their customers, and staff, can get their daily fix. « Such series reflect how the lives of Arab people are torn between modern life and their traditions, » said Lebanese sociologist Melhem Shaul, who specialises in the media. « Somehow these shows help ease the anguish that grips us, » Shaul added. « Women who work but are oppressed by their husbands or male chauvinists who are forced to be on an equal footing with women, can identify with the characters. » For Suheir Farraj, a Palestinian film director, « Noor portrays young liberated Muslims, and viewers here seem to want to aspire to that, and that reality. »

 

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