Associated Press, le 23 janvier 2007 à 20h55 TUNIS (AP) — Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali observe depuis lundi un repos médical de trois jours suite à “une inflammation aiguë du pharynx” (très fort mal de gorge), sur les conseils de son médecin particulier, a annoncé mardi le porte-parole de la présidence, cité par l’agence de presse officielle TAP. Le chef de l’Etat tunisien n’a de ce fait pas assisté au mini-sommet arabe organisé mardi à Syrte (Libye), qui devait initialement regrouper les dirigeants libyen Mouammar Kadhafi, hôte du sommet, tunisien Ben Ali, égyptien Hosni Moubarak, algérien Abdelaziz Bouteflika et soudanais Omar el-Béchir. La rencontre de concertation “informelle” consacrée aux questions arabes et africaines d’intérêt commun s’est finalement tenue à trois (Libye, Algérie, Egypte). Cette réunion intervenait à quelques jours du sommet de l’Union africaine prévu à la fin du mois à Addis Abeba (Ethiopie) et à deux mois du sommet arabe ordinaire à Ryad (Arabie saoudite). Associated Press
Kadhafi, Moubarak et Bouteflika discutent PO, Afrique
AFP, le 23 janvier 2007 à 16h34 SYRTE, Libye, 23 janvier (Reuters) – Les dirigeants de la Libye, de l’Egypte et de l’Algérie se sont entretenus de l’Irak, du Proche-Orient, du Soudan et de la Somalie lors d’un sommet tenu mardi en Libye, a indiqué un responsable égyptien. Le président égyptien Hosni Moubarak a rendu compte au Libyen Mouammar Kadhafi et à l’Algérien Abdelaziz Bouteflika des entretiens qu’il a eus la semaine dernière avec la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice, a précisé Souleïman Aouad, porte-parole de Moubarak. Les discussions ont aussi porté sur la situation en Irak et la dangereuse escalade qui s’observe à Beyrouth, a-t-il dit par allusion aux manifestations organisées dans la capitale libanaise pour tenter de provoquer la chute du gouvernement. Les trois dirigeants ont abordé des questions appelées à figurer à l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine (UA) prévu les 29 et 30 janvier à Addis-Abeba, en particulier la Somalie et l’évolution dans la province soudanaise du Darfour. L’Egypte a fait savoir ce mois-ci qu’elle comprenait les raisons de l’intervention militaire éthiopienne contre les milices islamistes en Somalie, malgré le consensus interarabe qui s’était fait jour auparavant pour un retrait des forces d’Addis-Abeba. La Somalie est membre de la Ligue arabe. Le Caire a exprimé son soutien au déploiement d’une force africaine de maintien de la paix en Somalie. AFP
En l’absence des présidents tunisien et soudanais
Le Sommet de Syrte tourne court
Par : R. Benkaci “Les circonstances ont fait qu’il n’y a pas eu de participation soudanaise et tunisienne”, a indiqué M. Awwad, porte-parole de la présidence égyptienne, sans autre explication. Le mini-sommet des chefs d’État arabes s’est tenu, hier, à Syrte, en Libye, en l’absence de la Tunisie, du Soudan et du Yémen. Le président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali et son homologue soudanais Omar El-Bachir, dont la participation avait pourtant été annoncée la veille de source officielle libyenne, ont fait faux bond. Le porte-parole officiel de la présidence tunisienne a indiqué que le président tunisien souffrait d’une inflammation aiguë du pharynx, et n’avait pu se rendre en Libye pour prendre part à ce mini-sommet. Le président du Soudan, le général Omar Hassan El-Bachir, n’a pas également fait le déplacement. Le Yémen a carrément décliné l’invitation de Tripoli. Résultat de cette cascade de défections : le mini-sommet de Syrte, qui s’est déroulé sous la tente-bureau du colonel Al-Kadhafi, s’est limité à trois participants : Mouammar Al-Kadhafi, Hosni Moubarak et Abdelaziz Bouteflika. À son arrivée à Syrte, le président Bouteflika s’est entretenu en tête à tête avec le colonel Al-Kadhafi. Le président Moubarak s’est ensuite joint aux entretiens. Les trois chefs d’État ont discuté de “la situation dans les pays arabes et africains et (des moyens) de briser l’immobilisme dans le processus de paix” au Proche-Orient, selon le porte-parole de la présidence égyptienne, Souleimane Awwad. Il a ajouté que la rencontre de “deux heures et demie” avait aussi porté sur les crises “au Liban, en Irak et en Afrique”, sans plus de précisions. La veille, un responsable libyen avait annoncé un sommet réunissant les chefs d’État d’Égypte, d’Algérie, du Soudan, de Tunisie, du Yémen et de Libye. “Les circonstances ont fait qu’il n’y a pas eu de participation soudanaise et tunisienne”, a indiqué M. Awwad, sans autre explication. Selon M. Awwad, le président égyptien a informé ses homologues libyen et algérien des entretiens sur le processus de paix qu’il avait eus récemment en Égypte avec la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, ainsi qu’avec le diplomate en chef de l’Union européenne, Javier Solana. Dans le cadre de ses efforts pour régler le problème du Darfour, une région du Soudan ravagée par la guerre civile depuis février 2003, la Libye a accueilli plusieurs sommets réunissant l’Égypte, le Soudan et des pays africains, mais c’est la première fois que l’Algérie prend part à ce type de rencontre. La communauté internationale tente de convaincre Khartoum d’accepter une force de l’ONU, ou au moins une force ONU-Union africaine, pour prendre la relève de la force de maintien de la paix de l’UA au Darfour, mal équipée et sous-financée.
(Source : « Liberté » (Algérie), le 24 janvier 2007) Lien :
http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=71168
Forum économique tuniso-italien à Tunis avec 200 patrons transalpins
AFP, le 22 janvier 2007 à 17h14 TUNIS, 22 jan 2007 (AFP) – Un forum tuniso-italien s’est ouvert lundi à Tunis en présence de plus de 200 chefs d’entreprises italiens représentant divers secteurs d’activités économiques, ont indiqué les organisateurs. Ce forum de deux jours inauguré par le ministre tunisien du Développement et de la Coopération, Mohamed Nouri Jouini, a été organisé à l’initiative des patronats tunisien (Utica) et italien (Confidustria). Il est destiné à activer la coopération industrielle et commerciale entre les deux pays, rapprocher les milieux d’affaires et explorer les possibilités de partenariat bilatéral et triangulaire, a indiqué Hédi Djilani, président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica). Le secrétaire d’Etat italien au Commerce, Mauro Agostini, a déclaré que son pays considérait la Tunisie comme un “partenaire privilégié” et comme “une tête de pont pour l’accès à d’autres marchés”, notamment le Golfe et l’Afrique. Giuseppe Morandini, vice-président de la Confidustria, a affirmé, pour sa part, la volonté de son organisation d'”accompagner les investisseurs tunisiens et italiens” dans leurs démarches communes vers d’autres marchés. Pays européen le plus proche de la Tunisie, l’Italie est le deuxième partenaire économique de la Tunisie après la France. Quelque 600 entreprises italiennes sont implantées en Tunisie où elles fournissent 48.000 emplois dans le textile-habillement, les industries mécaniques et électriques et dans l’agroalimentaire. Un demi-million d’Italiens passent leurs vacances chaque année en Tunisie. AFP
Cher Ben Comixa
Je respecte toujours votre souci d’anonymat.Au sujet de votre action pour collecter des informations sur certaines presonnes ,si c’est pour une meilleure recherche de la vérité,pour une meilleure analyse,pour une meilleure réflexion pour en dégager des propositions je vous en félicite mais si chaque personne qui ose dire la vérité face aux mensonges et ceci ne vous plaira pas et vous l’accusez de sortir <<des bottes>>de la personne qui la voit autrement…Je vous invite à plus de réflexion et à de meilleurs propos .Nous sommes tous pour un meilleur débat et une meilleure approche pour chercher la vérité.C’est une tache commune.Mais élevons le débat ,notre pays a besoin de l’apport de toutes ses ompétences pour promouvoir un avenir meilleur.Tunisnews est une platforme idéale pour un pareil débat.
Hamdi Mansouri
Universitaire tunisien.
Scandaleux
J’ai récemment regardé un documentaire (TV5 Monde) sur Dar Ben Abdallah sise à Sidi Bou Saïd et j’étais effaré par ce qu’il y avait comme décoration. Non pas que son propriétaire (le peintre, très connu d’ailleurs) n’a pas le droit de décorer sa demeure comme il veut mais plutôt parce qu’apparemment plusieurs pièces appartenaient à des châteaux tunisiens (un plafond!!!) ou bien “trouvées dans la mer” (des colonnes) comme il le prétend lui-même. Dans les deux cas, ces pièces appartiennent en premier lieu à l’Etat tunisien et les garder est tout simplement illégal. S’il s’avère que ces pièces sont bien authentiques, alors leur place est dans un musée, pas dans une maison privée. Je me rappelle avoir entendu dire que plusieurs membres de la famille Ben Ali, agissant en charognards, avaient “arraché” des parterres entiers de maisons anciennes pour décorer les leurs (l’exemple de Mehdi Mlika était le plus connu) construites avec de l’argent du contribuable. Quoi qu’il en soit, l’un ne justifie pas l’autre. Président ou simple citoyen, la loi est au dessus de TOUS. Tunisien 24 janvier 2007
Reconnaissance M. Tahar Belkhodja, ancien ministre a envoyé une lettre au Président Zine EL – Abidine Ben Ali dans laquelle il a exprimé l’honneur de se joindre à tous les Tunisiens dans la reconnaissance au Chef de l’Etat qui a épargné à la Tunisie les méfaits des actes terroristes. Il a exprimé à la même occasion son total engagement à participer à tout effort visant la consolidation de l’immunité de la patrie.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 24 janvier 2007)
Un Tunisien primé aux Etats – Unis
M. Mounir Bouassida, enseignant – chercheur à l’Ecole Nationale d’ingénieurs de Tunis a été honoré la semaine dernière par la fondation américaine « Prakash Shamsher » qui vient de lui décerner son Prix d’excellence dans le domaine de l’ingéniorat géotechnique pour l’année 2006. Créée en 1988 en Inde et en 1989 aux Etats-Unis par un ingénieur indien, cette distinction internationale récompense annuellement une ou deux compétences scientifiques qui se sont distinguées par leurs travaux et publications dans le domaine de la géotechnique. Il est à noter que trois Américains, un Britannique, un Coréen et un Israélien ont déjà obtenu ce prix depuis sa création, faisant de notre compétence scientifique nationale le premier récipiendaire africain, arabe et musulman de ce Prix international.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 24 janvier 2007)
Tunisie : de nouvelles révélations sur le groupe jihadiste
Nizar Bahloul L’arrestation des quinze individus impliqués dans les fusillades qu’a connues Tunis les 23 décembre et 3 janvier, a permis d’en savoir davantage sur leurs objectifs et leur appartenance. L’implication du GSPC algérien, qui a fait allégeance à Al Qaïda, est maintenant avérée et les RPG et Kalachnikov, ainsi que la condition physique des membres de cette branche tunisienne du GSPC, démontrent que la Tunisie a flirté avec le pire. Récit d’une affaire qui fera encore couler beaucoup d’encre. Quatorze morts et trois blessés. Tel est le bilan des deux fusillades qui ont ébranlé la Tunisie les 23 décembre et 3 janvier, entre les forces de l’ordre et 27 terroristes tunisiens. L’affaire aurait pu être nettement plus grave puisque ces individus projetaient des attentats contre des ambassades et des endroits stratégiques avec des armes dévastatrices. On a effectivement retrouvé chez eux des RPG et Kalachnikov, ainsi que des armes de fabrication artisanale. L’affaire aurait commencé il y a un an et demi quand six éléments du groupe, parmi lesquels figure un Mauritanien, s’étaient introduits sur le territoire à travers les frontières algériennes. La Tunisie étant un petit pays où l’on se cache difficilement, ils ont été rapidement repérés par les forces de sécurité d’autant plus qu’ils étaient fichés en tant que salafistes. On aurait pu les arrêter aussitôt, surtout qu’ils étaient armés, mais on a décidé de les laisser en liberté afin d’en savoir davantage sur leurs objectifs, leurs contacts dans le pays et à l’étranger. Cette filature a permis effectivement d’atteindre ses objectifs puisque les six ont été rejoints plus tard par 21 autres individus. Ils seraient tous jeunes appartenant à la classe moyenne et à des familles tunisiennes ordinaires. Tel ce jeune étudiant de 22 ans, Rabîi Bacha, dont le père, retraité de l’enseignement, jouit d’une excellente réputation à Soliman, un petit village paisible à 30 kilomètres au Sud de Tunis. Rabîi (signifiant printemps) poursuivait jusque-là ses études supérieures tranquillement jusqu’au jour où le hasard l’a fait rencontrer avec des enturbannés. Son patron, Lassâad Sassi, qui serait le chef de la bande, appartenait aux forces de sécurité tunisienne avant de partir faire son djihad et son entraînement en Afghanistan. Il a été repéré par les services de renseignement américains qui ont rapidement informé leurs homologues tunisiens. Il serait également passé par la Tchétchénie avant d’atterrir en Algérie prêter allégeance au Groupe Salafiste pour la prédication et le Combat (GSPC), antenne régionale d’Al Qaïda. Le GSPC est connu par sa brutalité et son refus de lâcher les armes. Ce serait le seul groupe terroriste encore en activité en Algérie. Après avoir prêté allégeance à Al Qaïda, le groupe a refusé la main tendue du Président algérien Abdelaziz Bouteflika et annoncé clairement qu’il sèmera la terreur au Maghreb et en France. Des terres qu’il juge impies. Le lien du GSPC avec les 27 Tunisiens ne fait plus de doute après les confirmations du ministre tunisien de l’Intérieur Rafik Belhaj Kacem et son homologue algérien Noureddine Yazid Zerhouni. Tout comme les services tunisiens, les Algériens suivaient également les mouvements du GSPC et des étrangers qui les fréquentent. Ce seraient eux, d’ailleurs, qui ont alerté les services tunisiens sur le premier groupe et leur dirigeant Lassâad Sassi. «Les services de sécurité des deux pays travaillent en étroite collaboration depuis plusieurs années », déclarera par la suite le ministre algérien. C’est donc dans le maquis algérien, chez le GSPC, que Sassi and Co ont reçu leurs premières consignes et leurs premiers entraînements avant de rejoindre les montagnes tunisiennes du côté de Aïn Tbournouk (près de Grombalia). Selon le ministre de l’Intérieur, ils étaient surveillés et on savait donc tout de leur « matériel de guerre », de leur logistique et de leurs projets. Le 23 décembre, les forces de l’ordre décident d’attaquer les positions du groupe. Pourquoi le choix de cette date? Ce point reste ambigu, car selon plusieurs sources, le déclenchement de l’affaire serait suite à un banal contrôle routier. Les automobilistes d’un véhicule de location auraient refusé de s’arrêter à ce contrôle, ce qui a déclenché une course-poursuite. Les services spéciaux chargés de la filature ont-ils eux-mêmes été surpris par les agents de la voie publique qui ont ordonné d’arrêter la voiture, ce qui a déclenché la fuite, les fusillades et tout le reste ? On n’en saura rien d’officiel, à part qu’une fusillade a bien eu lieu ce soir-là dans une maison abandonnée du côté de la banlieue sud de Tunis. Bon à savoir : les quelques jours qui ont précédé ce fameux 23 décembre ont vu des arrestations d’individus dangereux et d’autres suspects en Algérie et en Tunisie. En Algérie, les arrestations ont touché au moins deux Tunisiens appartenant à Al Qaïda et qui seraient en relation avec le groupe de Sassi. Quand aux arrestations en Tunisie, elles ont eu lieu dans des milieux qui seraient islamistes. La première opération, qui a entraîné deux morts parmi les criminels, n’a cependant pas été suffisante pour arrêter tous les membres du groupe qui ont, suite à cela, disparu dans la nature jusqu’au 3 janvier quand le jeune Bacha a décidé de rendre visite à sa famille. Cette visite lui sera fatale, car les forces de sécurité ont encerclé tout le périmètre depuis plusieurs jours. Il faut dire qu’entretemps, rafles, descentes, contrôles et barrages se sont multipliés un peu partout afin d’empêcher les évadés de quitter le territoire ou de mettre à exécution leurs projets. La suite est connue et a été publiée dans notre dernière édition. Fusillades dans la cité du 1er Juin où résidait Bacha puis dans une villa isolée de Soliman. Bilan de la seconde confrontation : 10 morts et quinze arrestations du côté des criminels et deux morts et trois blessés du côté des forces de l’ordre. Parmi ces deux victimes, figurerait un agent fraîchement marié dont l’épouse attend un enfant. Pour les criminels arrêtés, ils seront jugés en vertu de la nouvelle loi anti-terroriste. Ils ont été traduits devant un juge d’instruction la semaine dernière. Ils risquent la peine capitale pour ceux impliqués dans le meurtre des agents des forces de sécurité et jusqu’à 20 ans de prison pour le reste du groupe. L’affaire n’est cependant pas finie et, comme l’a dit le ministre, la vigilance doit être la devise de tous et le dénominateur commun de tous les Tunisiens et Tunisiennes. Le terrorisme a frappé un peu partout et il était illusoire de penser que notre paisible pays pourrait y échapper. Il a déjà frappé une fois en 2002, il a failli frapper une seconde fois en 2006. Al Qaïda et le GSPC n’ont pas eu raison de nous et c’est tant mieux. Non seulement la vigilance doit être de mise, mais il faudrait entamer dès maintenant et en parallèle un travail de longue haleine pour veiller à ce que les citoyens ne soient plus influencés par les théories rétrogrades et extrémistes véhiculés par des médias moyen-orientaux et tunisiens ! Faire l’éloge de Ben Laden et ses troupes, lui donner la parole, transmettre ses messages est en soi un acte terroriste qui doit être réprimandé. Il y va de notre avenir à tous. Des questions encore en suspens L’intervention du ministre de l’Intérieur et du Développement local, vendredi 12 janvier, au RCD a laissé plus d’un sur sa faim. M. Rafik Belhaj Kacem a répondu à plusieurs questions, mais il en a laissé beaucoup d’autres sans réponses. Ce silence est certainement motivé par de sérieuses raisons, mais il inquiète et laisse les Tunisiens frustrés. Parmi les questions restées sans réponse on note notamment celles-ci : Depuis quand date la filature de ces individus et pourquoi les a-t-on laissé faire jusqu’à ce qu’il y ait un affrontement direct avec des fusillades et du sang ? Comment la majorité du groupe a-t-elle pu prendre la fuite le 23 décembre alors que la maison était encerclée lors de la fusillade ? Qui sont-ils, d’où sortent-ils, quelle est leur identité et où habitaient-ils ? Quelles étaient les cibles visées ? Qu’en est-il des RPG et Kalachnikov et comment ces armes ont-elle pénétré dans le pays ? Au vu de la durée des affrontements, il paraît clair que les individus ont reçu un entraînement militaire sérieux. Pourquoi les agents de l’ordre ne s’étaient-ils donc pas suffisamment préparés pour cela, de telle sorte qu’il n’y ait pas un bain de sang ? (Source : « Réalités », N° 1099 du 18 janvier 2007)
La Tunisie face à la menace terroriste: Premiers enseignements.
Par Zyed Krichen Il a fallu attendre ce vendredi 12 janvier pour avoir les premières informations officielles, après deux communiqués laconiques de la TAP, sur les évènements qui ont secoué la banlieue sud de Tunis du 23 décembre au 3 janvier et qui ont coûté la vie à deux agents de l’Ordre et à douze jeunes terroristes. Ces informations ont été données par M. Rafik Belhaj Kacem, Ministre de l’Intérieur et du Développement local devant les cadres du Rassemblement Constitutionnel Démocratique. Nombre de Tunisiens ont regretté le lieu et la forme. La gravité extrême des évènements et le bain de sang auquel notre pays a échappé de justesse auraient mérité que le Ministre s’adresse à tous les Tunisiens, et non seulement aux Destouriens, et qu’il réponde, dans une conférence de presse, à toutes les questions et interrogations qui nous ont angoissé durant ces dernières semaines. On aurait aimé voir une grande manifestation unitaire de tous les partis politiques et des représentants de la société civile. Le terrorisme ne choisit pas ses victimes en fonction de leur appartenance politique et sociale. La réponse aurait dû être nette et sans ambiguïtés. Le danger dépasse de loin notre petite cuisine interne et les calculs politiciens des uns et des autres. On aurait aimé aussi entendre une condamnation totale et ferme du terrorisme de tous ceux qui aspirent à jouer, un jour ou l’autre, un rôle sur l’échiquier politique national. La pire des dérives serait de trouver des “excuses” à cette barbarie. Maintenant que les armes se sont tues, on l’espère à jamais, il est vital de tirer tous les enseignements de ce qui vient de se passer. Une trentaine de jeunes Tunisiens étaient prêts à semer la mort dans leur propre pays. Y en a-t-il d’autres? Malheureusement oui. Que faire face à ce défi d’un genre nouveau? La réponse sécuritaire est nécessaire, indiscutablement. Sera-t-elle suffisante? Nous ne le croyons pas. Les jeunes embrigadés dans ces escadrons de la mort sont les acteurs et les victimes du terrorisme. Sans eux les organisations de la mort seraient sans efficacité. Un délicat problème se pose à nous tous: comment réaliser le meilleur dosage entre la répression et la prévention? Une répression aveugle ne ferait qu’aggraver le problème et une prévention angélique n’éviterait ni la formation des groupes terroristes ni leurs méfaits. L’information la plus pertinente pour les Tunisiens n’est pas les plans du groupe de Grombalia, mais le profil psychologique de ses membres et les motivations qui les ont fait basculer dans ce nihilisme meurtrier. Il est naïf de croire qu’on peut tarir totalement les sources du jihadisme, mais chaque jeune sauvé est un malheur de moins pour les siens et la société toute entière. On l’aura compris, nul ne peut prémunir notre pays de cette violence environnante. Une partie de notre jeunesse y est sensible. Notre rôle est de l’expliquer et d’en débattre afin que les sirènes du Jihad international trouvent peu ou pas d’écoute. Ne nous voilons pas la face: la religiosité exerce un attrait de plus en plus important sur notre jeunesse. On y trouve un mélange de formes modérées et extrêmes. Certains médias locaux et chaînes satellitaires arabes prônent ouvertement ou à demi-mot un intégrisme violent et une sublimation du Jihad. On remarque que certains jeunes passent de la religiosité modérée à ces formes extrêmes. Il est impératif d’inverser ce cercle vicieux. C’est cela l’essence même de la prévention. Toutes les institutions du pays doivent y participer, de l’Ecole à la Mosquée en passant par les organisations de la société civile et les médias. Force est de constater notre manque de préparation pour relever ce défi. L’absence de débat public a gagné tous les espaces et cela ne peut répondre à cette soif d’idéal qui traverse naturellement la jeunesse. Tous les discours sont convenus, de l’opposition radicale au parti au pouvoir, de la Mosquée à la Télévision. Seule l’Ecole tente tant bien que mal à fournir aux jeunes les éléments pour décrypter le monde. Les études, le sport et les divertissements ne peuvent, à eux seuls, combler cette aspiration légitime à comprendre le monde et le sens des évènements. A force de multiplier les tabous, réels ou supposés, le débat public a été réduit à un monologue répétitif et sans relief. La modération et la tempérance de la société ne peuvent plus se suffire de ce consensus mou. Le pluralisme véritable des idées n’est plus uniquement une exigence intellectuelle, c’est aussi pour nous et les générations futures notre seul rempart contre le fanatisme et la terreur. (Source : « Réalités », N° 1099 du 18 janvier 2007)
TUNISIE : Les jeunes et l’éducation sexuelle
Dr. Samira Rekik L’éducation sexuelle, ce n’est pas comment on fait, mais voilà l’anatomie, la physiologie, voilà la biologie, voilà la psychologie, voilà la société avec ses us et coutumes, voilà les précautions et voilà les risques liés à la santé sexuelle et à la reproduction. Voilà aussi qui consulter en cas de besoin de conseil et de nécessité de traitement. L’éducation sexuelle s’adresse à tout le monde, de l’adolescence à la vieillesse. Des problèmes de santé sexuelle, il y en a à tous les paliers de la vie. « L’éducation sexuelle précoce n’incite pas à la pratique sexuelle précoce », c’est l’OMS qui l’a dit, après de nombreuses études dans plusieurs pays. Une bonne éducation sexuelle évite les grossesses non désirées, les interruptions volontaires de grossesse, les maladies sexuellement transmissibles dont le sida, les risques de stérilité, les traumatismes psychoaffectifs, les violences sexuelles, les violences de genre, les drames familiaux, les infanticides, les suicides… L’abstinence ne peut pas résoudre la question de l’éducation sexuelle. Car l’éducation sexuelle ne se résume pas à la sexualité, mais contribue à l’équilibre qui aboutit à une bonne santé mentale et physique. A Tunis, du côté des cliniques, hôpitaux et autres structures spécialisées, voilà quelques exemples de ce qu’on peut voir dans les services de gynécologie. Abir a 20 ans et 2 mois, elle est étudiante en 2ème année, et elle porte le khimar. Depuis quelques jours elle est prise en charge en milieu spécialisé pour trouble de l’attention, difficulté de concentration, tristesse excessive, mauvais résultats scolaires et …infection génitale. Il s’est avéré que la dépression latente et l’infection génitale avaient la même cause. Le fiancé (peut-être était-il barbu !) obligeait sa future épouse à avoir des rapports sexuels. La jeune étudiante est complètement désorientée, partagée entre le dégoût, la dévalorisation de soi et l’envie de disparaître. Pratique très courante, nous dit-elle, dans le milieu étudiant «barbu/voilée». Esma, 23 ans, une étudiante en 3ème année dans une prestigieuse école, se demande comment elle est tombée enceinte alors qu’elle n’a eu que des rapports superficiels : «Personne ne m’a forcée à faire ce que j’ai fait, c’est parce que j’en avais envie », nous dit-elle. A la question de savoir si elle regrette ce qu’elle a fait, elle répond : « J’aurais aimé être informée et me protéger ». Le comble, c’est cette étudiante en paramédical qui « n’était pas sûre qu’on risquait une grossesse après le 14ème jour du cycle ». Elle l’a appris à ses dépens. « Dans ma discipline on fait très peu de gynécologie, et je n’ai jamais parlé de ça avec qui que ce soit ». Elle a à peine 20 ans. Amani, 25 ans, travaille dans une usine de confection, elle consulte au centre de l’ONFP. Après son IVG, elle « se tape » une crise de pleurs de deux heures. Elle n’a rien voulu dire sur son histoire. L’expérience est traumatisante pour toutes ces jeunes, à telle enseigne que quand on leur demande quel moyen contraceptif elles comptent prendre, elles répondent toutes : l’abstinence. Pourtant les récidivistes d’IVG existent. Lors d’un séminaire médical à Tunis, le Dr X, chef de service de gynéco-obstétrique s’alarme du nombre croissant de grossesses non désirées chez les jeunes filles, quel que soit le milieu socio-culturel. Dans le cadre de la formation continue dispensée aux médecins de la Santé publique, l’orateur parle des problèmes de santé de la reproduction rencontrés par les jeunes et des différentes méthodes mises à la disposition des praticiens pour leur venir en aide (pilule abortive, pilule du lendemain, prise en charge psychologique, éducation sexuelle…). Soudain un médecin femme interrompt la communication pour dire : « Dites-moi, nous sommes dans une société musulmane ou je rêve ? », et tout de suite un autre confrère renchérit : «Mais vous les encouragez en leur facilitant tout ». L’orateur leur a demandé leur conduite à tenir en cas de viol ou d’inceste. La pilule du lendemain s’impose, pour éviter des catastrophes. Les chiffres officiels confirment les inquiétudes du médecin. (Voir schéma de l’évolution des IVG). Les viols et les incestes sont fréquents (un viol et un inceste sur cent consultations jeunes) (voir schéma). Les MST (maladies sexuellement transmissibles) représentent plus de 65% des motifs de consultations chez les jeunes. La grossesse non désirée touche Mademoiselle tout le monde Il fut un temps où les grossesses non désirées touchaient les très jeunes filles à peine sorties de l’adolescence, ou ces malheureuses employées de maison abusées par leurs patrons mâles ou par d’hypothétiques fiancés. Aujourd’hui le profil a changé, c’est un peu la fille de Monsieur tout le monde (elle peut être instruite ou non, il n’y a aucune différence statistique), dans la tranche d’âge des 20 à 25 ans. Elle manque d’éducation sexuelle, c’est sûr, mais elle est à la recherche de ce partenaire qui tarde à venir. Si en 1984 l’âge du mariage était 24 ans pour les filles et 27 ans pour les garçons, en 2005 il est de 29 ans pour les filles et 33 ans pour les garçons. Quand on arrive à la trentaine et qu’on est célibataire, c’est le corps qui parle plus que la raison. Et si l’on est mal informé, on ne va pas comprendre son corps, et on ne va pas vivre en harmonie avec sa sexualité et sa société. Dans une étude réalisée par l’ONFP, intitulée « les jeunes au quotidien », l’enquête conclut que : – «l’âge au mariage souhaité est de 27 ans pour les garçons et 22 ans pour les filles ; – l’image que les jeunes se font de l’amour, du mariage et de la sexualité révèle qu’ils sont moins encombrés de préjugés, d’exigences, et d’interdits ; – quatre jeunes sur cinq attribuent à l’amour une dimension affective sur laquelle se fonde le mariage ; – un jeune sur cinq exprime des difficultés à aborder le thème de la sexualité avec autrui. La sexualité n’apparaît pas comme un sujet tabou chez ces jeunes qui sont 99% à répondre à des questions intimes ; – l’interlocuteur le plus souhaité est le médecin ».
L’engagement du politique
Les nombreux Conseils ministériels restreints ont abouti à plusieurs décisions spécifiques pour les adolescents et les jeunes en matière de santé sexuelle et de la reproduction dont voici les plus importantes. CMR du 22/12/1995 concernant la planification familiale : – Décision N°2: Introduction de l’éducation en rapport avec la reproduction aux écoles, dans les centres de formation professionnelle et dans les institutions économiques. – Décision N°6: Elargissement des services concernant la planification familiale à tous les centres de santé de base dans une approche de prise en charge globale de la santé familiale avec sensibilisation des jeunes sur l’importance de la planification familiale dans la construction d’une famille équilibrée.
CMR du 25/05/2001 concernant la santé de la reproduction : – Décision N°9: Intensification de la sensibilisation et de l’éducation en santé sexuelle et de la reproduction en coordination avec les différentes structures d’encadrement des adolescents et des jeunes surtout le ministère de la Jeunesse de l’Enfance et du sport – Décision N°10 : Continuer le programme de santé sexuelle et de la reproduction au profit des Ados Jeunes, entamé par l’ONFP en partenariat avec les organismes gouvernementaux, les organisations et les associations dans le cadre de la collaboration internationale. – Décision N°12 Mettre en place des services médicaux spécifiques pour les Ados Jeunes non marié(e)s en mettant en place des centres pilotes de consultation pour Ados Jeunes au niveau des centres régionaux de l’ONFP ainsi qu’avec la Direction de médecine scolaire et universitaire. Ces structures au niveau des facultés et des centres de l’ONFP sont fonctionnelles.
Proscrire la politique de l’autruche A ce jour, on ne peut pas parler ouvertement d’éducation sexuelle, mais de la santé de la reproduction. C’est la société qui reste réticente. Alors que l’activité sexuelle est présente chez les célibataires, garçons et filles, surtout à un âge avancé du célibat, le recours à l’information reste difficile et tabou. Même si tous les moyens de contraception sont libres et disponibles, l’accès reste mal vu, même pour ceux qui ont une vie sexuelle active. D’ailleurs les professionnels de la santé essayent de faire sortir le préservatif de la pharmacie depuis quelques années, ils n’y arrivent pas encore. L’éducation sexuelle doit être l’apanage de personnel bien formé et bien encadré par les connaisseurs expérimentés. Il faut un bon profil de communicateur, savoir développer un travail d’équipe pour savoir écouter les jeunes. C’est une nouvelle approche dans notre société, les communicateurs doivent être bien « coachés ».
(Source : « Réalités », N° 1100 du 25 janvier 2007)
Prison ferme pour agression à l’hôpital sur fond d’islam
Reuters, le 24 janvier 2007 à 12h23 PARIS, 24 janvier (Reuters) – Un Français de 23 ans, Fouad ben Moussa, a été condamné mercredi à Paris à six mois de prison ferme pour des violences sur un médecin à qui il reprochait d’avoir ausculté sa femme qui venait d’accoucher. L’incident s’était produit en novembre dernier à l’hôpital Robert Debré, à Paris. Le tribunal correctionnel, qui a suivi les réquisitions du parquet, a en outre condamné le prévenu à verser 2.500 euros de dommages et intérêts et frais de procédure au médecin, le professeur Jean-François Oury, à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) et à l’Ordre des médecins, parties civiles. Ces deux institutions assurent que ce type de violence provoquée par des patients invoquant des principes religieux se multiplie dans les hôpitaux publics. L’avocat de l’Ordre des médecins a assuré à l’audience que des praticiens refusaient même désormais d’assurer des gardes pour ce motif. “Nous ne pouvons pas accepter que les personnels soient agressés pendant leur service. Ces comportements mettent en danger les autres patients”, a dit un représentant de l’Assistance publique, au procès. Le 9 novembre 2006, Fouad ben Moussa, chauffeur routier, a bravé une interdiction et fait irruption en salle de naissance pour exiger des informations sur l’état de son épouse qui venait d’accoucher. Le professeur Oury l’a rassuré, accompagné dans la chambre de sa femme et a commencé l’examen de cette dernière, mais Fouad ben Moussa l’en a empêché en lui prenant les mains puis l’a expulsé de la chambre en lui expliquant que la religion musulmane proscrivait de tels contacts. Le médecin s’est emporté et a expliqué que les règles de la laïcité prévalaient à l’hôpital mais Fouad ben Moussa est resté aux environs de la salle de travail plusieurs heures pour invectiver le médecin et le personnel, puis a giflé le professeur jusqu’à ce que des vigiles puis la police interviennent pour l’emmener au commissariat. A l’audience, le prévenu a exprimé ses regrets, affirmant que son comportement avait été provoqué par un état de stress et un manque d’information. Il a expliqué que son médecin traitant lui avait assuré que son épouse serait prise en charge exclusivement par des femmes. “On est en République, dans un lieu public et laïc. L’hôpital public, c’est le lieu où tout le monde vient au monde avec les mêmes chances, le premier lieu de la mixité sociale. Ce n’est pas vraiment pas là qu’il faut invoquer la religion pour obtenir un traitement différent, ce comportement est inadmissible”, a dit la représentante du parquet. REUTERS
In Tuscan hills, mosque stirs deep fears
Reuters, le 23 janvier 2007 à 19h04 By Deepa Babington COLLE DI VAL D’ELSA, Italy, Jan 22 (Reuters) – For centuries, bells in a towering Catholic church have tolled daily in this honey-coloured town that embodies Tuscan serenity with its landscape of cypress trees and rolling farmland. But now the start of building work for a mosque in a town park has shattered that tranquillity, laying bare deep suspicions of Muslims which underlie a broader unease in Italy over its growing immigrant population. A severed pig’s head was found outside the mosque site in an apparent mafia-style intimidation effort a month ago, while construction that began with the mayor’s blessing is now accompanied by noisy protests. The mosque’s opponents say they have nothing against Colle di Val d’Elsa’s roughly 400 Muslims, but fear it will trigger an influx of others bringing extremist influences. They also complain it takes up too much space in a communal park. “This is not a big city and we don’t know if there will be an invasion of Muslims,” said Letizia Franceschi, a lawyer who leads a group against the mosque. “Unfortunately, it is written in all the national newspapers that in many mosques they preach hatred and teach activities that are illegal in our country.” Outside the mosque site, a small group of longstanding residents protests regularly in tents with the Italian flag fluttering on top. Many driving by wave and honk in support. Prominent signs reading “Yes to integration, No to occupation” and “The park is for everyone, not the mosque” dot a farm opposite the site. Local newspapers run headlines asking who financed the mosque, echoing a wider fear that it could be funded by extremist groups. POLITICISED DECISION If completed, Colle di Val d’Elsa’s mosque will become only the fourth major mosque in Italy. After meeting for years in a small, dark room with Oriental rugs on the floor and pictures of the holy city of Medina on the walls, the town’s Muslims were ready for a larger space, said their Sunni Muslim imam, Feras Jabareen. He has tried to show locals they have nothing to fear and that he preaches moderate Islam, to no avail. The Muslim community has signed Italy’s only existing declaration of cooperation with a town hall and even planted a Christmas tree at the mosque site in a goodwill gesture recently. “The construction of this mosque has unfortunately become politicised, making it easy to create controversies and accusations,” said Jabareen, clutching prayer beads. “Rome has the biggest mosque in Europe — do people think Muslims come to Rome just because it has the biggest mosque? That’s absurd.” Colle di Val d’Elsa’s mayor is tired of the controversy. The town has rejected two requests for a referendum on the issue. “A wall between the two communites is the last thing we want,” said centre-leftist mayor Paolo Brogioni. “The Muslims are just as much residents of the town as any other.” “SUBVERSIVE” The battle in Colle di Val D’Elsa reflects a deeper fear within Italy over a growing tide of immigrants, especially with an influx of illegal migrants from Africa in recent years. Over one million Muslims live in overwhelmingly Catholic Italy, forming close to 2 percent of the population. Most are of North African origin from countries like Tunisia and Morocco. They gather in 612 Islamic centres across the country, many of which double as small mosques, the local imam said. Their population is frequently attacked by Italy’s right- wing opposition, and the anti-immigrant Northern League senator Roberto Calderoli this month called for a crackdown on the “strange” and “subversive” activities of Islamic centres. Similar comments prompted the United Nations’ racism envoy last year to warn that the country faced a “disturbing and profound trend of xenophobia”. Debates over mosque financing and the role of Muslim headscarves are common as Italy struggles to find the right formula for integrating immigrants. The interior minister has pushed for tighter control of foreign funds for local mosques. In Colle di Val d’Elsa’s case, a quarter of the roughly one million euros needed for the new mosque comes from a foundation that controls prominent Tuscan bank Banca Monte dei Paschi di Siena, said the imam — information confirmed by the bank. The rest comes from private sources within the country with nothing from abroad, said the imam. But for many residents the assurances mean little, in the face of what they see as great uncertainty that comes with a steadily growing Muslim community. “This is a little town,” said Tiziana Cervelli as she tallied the ledger in her textiles shop in the centre, away from the protests. “There’s just no need for a big mosque here.” REUTERS
Opprimés de la terre unissez-vous, la victoire est proche !
La délivrance est enfin arrivée par ma boite aux lettres, par une après-midi somme toute banale et morose ; une convocation à la préfecture de Nanterre accompagnée d’une liste de pièces à fournir, mon cœur s’est mis à battre la chamade en ouvrant l’enveloppe, peut-être s’agissait-il d’une mesure de reconduite à la frontière, et même après avoir lu et relu son contenu, je me disais qu’i s’agissait d’une convocation- piège, mais non le préfet Michel BART a fini par céder à la mobilisation et a fini par m’octroyer « une dernière chance »comme avait dit un de ses sous-fifres.
Me voilà du côté des immigrés « réguliers » pour un an, qui sait peut-être moins, car le répit ne peut-être que de courte durée, fini la clandestinité, voici venu le temps d’un nouveau combat ; celui d’une régularisation générale de tous les sans-papiers et en particulier de ceux parmi eux qui sont étudiants et que le candidat à l’élection présidentielle de 2007 ne veut pas intégrer dans sa catégorie « immigration sélective », comme vous avez uni vos forces autour de moi, comme vous avez su m’accompagner dans ces moments difficiles, unissons-nous pour que cette modeste victoire entraîne dans son sillon d’autres semailles et d’autres récoltes.
Aujourd’hui je tiens à exprimer toute ma gratitude envers tous ceux qui n’ont épargné ni leur temps, ni leur argent, ni leur force pour mettre fin à ce calvaire.
Je tiens à remercier la centaine d’anonymes dans toute la France qui ayant vu ma pétition sur le site du Réseau Universités sans Frontières, n’ont cessé de récolter des signatures et de me les renvoyer par voie postale.
Je tiens particulièrement à remercier Bahija OUEZZINI, pour tout le soutien qu’elle m’a apportée ainsi qu’à Citoyennes des Deux Rives, je remercie aussi La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives et son président Moheddine CHERBIB pour le matériel qu’elle a mis à ma disposition ainsi que pour l’aide juridique qu’elle m’a apportée en la personne de Me BARDI, mais aussi pour le courrier qu’elle bien voulu envoyer aux députés et au sénateurs et qui a été signé par Kamel JENDOUBI et Bahija OUEZINI.
Je veux aussi rendre hommage à Claude pour son sens de l’initiative ainsi qu’à Dalila pour son aide précieuse. Je remercie aussi Tarek Ben HIBA, qui en sa qualité de conseiller régional m’a été d’une grande aide.
Ma gratitude est immense envers le Député Maire de la ville d’Asnières M. Manuel AESCHLIMANN, qui n’a pas hésité à intervenir auprès du préfet des Hauts de Seine pour que je puisse sortir de cette impasse.
Je remercie également Mesdames et Messieurs les Députés : -Mme Martine BILAARD -Mme Janine JAMBU -M. Julien DRAY -M. Noël MAMERE Mais aussi Messieurs les sénateurs : -M. Ivan RENAR -M. Robert BRET J’ai aussi une dette immense vis-à-vis de mon directeur de recherches M. Alessandro GUETTA, de la directrice du Département d’hébreu Mme Masha ITZHAKI, de mon professeur M. Richard AYOUN, mais aussi de M. Benjamin STORA, ainsi que de M. Eric BEAUMATIN professeur à ParisIII. Toute ma gratitude envers Sarra ABICHOU, Ines ABICHOU et Oumayya ESSEDIK, ainsi qu’en vers Mohammed Ben SAID qui su m’apprendre que la victimisation ne servait à rien, je ne dois surtout pas oublier le Réseau Universités sans Frontières et en particulier sa section de l’Ecole des Hautes Etudes des Sciences Humains et la mobilisation efficace de Jean-Laurent LEVY, de Onja ANDRIAMBOAVONJY et de Christina.
Je rends aussi hommage à l’Association des Travailleurs Maghrébins, pour le soutien actif de sa présidente Fouzia MAQSOUD ainsi que de Ali El BAZ. Je remercie aussi Jalloul Ben HAMIDA pour la pétition en ligne, dont les témoignages de soutien ont su me réconforter et me donner du courge ainsi qu’à Energies citoyennes.
Je tiens aussi à remercier Olivier le TROQCUER, Assia JEMAI et Benoît SCHNECKENBURG tous les trois professeurs au lycée Rabelais pour leur soutien et pour leur intervention auprès du rectorat de l’Académie de Paris, ainsi que pour la pétition qu’ils ont fait circuler pour me soutenir. Je remercie M. Tisseront, proviseur du lycée Rabelais ainsi que Mme David, proviseur- adjoint pour leur aide, pour leur patience et pour les risques qu’ils ont pris en me « gardant » mon poste d’assistante pédagogique durant trois mois.
Un grand merci à Marianne DAUTREY journaliste à Charlie Hebdo, Marie DUHAMEL de RFI ainsi que Julie DUQUENNE de Métro. Merci également à Kamel de l’U.N.E.F et à Serge SLAMA du G.I.S.T.I
Merci à Farah, merci à tous ceux qui m’ont aidée en achetant mon recueil de poèmes de poèmes ô combien modeste, ainsi qu’à la L.DH en la personne de Jean-Pierre Dubois qui a bien voulu faire partie de mon comité de soutien, d’autres ont en fait partie et je tiens à les remercier ; Kamel JENDOUBI, Aoïtef et encore une fois Sarra. La liste est certes encore très longue, pardonnez donc chers compagnons de lutte une mémoire défaillante et absorbée par les tracas de la vie, Merci encore une fois, grâce à vous la solidarité a encore un sens et les cœurs ne se sont pas complètement desséchés.
Hier un grand homme est mort l’Abbé Pierre n’est plus, mais l’appel de l’hiver 54 résonne encore dans nos cœurs, alors ensemble continuons ce qu’il a entrepris, évitons le choc des ignorances et faisons de cette échéance électorale un moment privilégié pour asseoir nos combats et pérenniser nos luttes !!! Si Houda a gagné, nous pouvons tous gagner, nous pouvons faire triompher la justice Je dédie cette victoire à mes parents et à tous les laissés-pour-compte de cette planète qui souffre. Houda ZEKRI Asnières le 23 janvier 2007-01-23
L’AMERIQUE LATINE S’EMANCIPE TANDIS QUE LE MONDE ARABE STAGNE
Sur les dix huit pays qui constituent l’Amérique latine, six pratiquent une politique de droite ( Guatemala, Honduras, Salvator, Colombie, Mexique et Paraguay ) et douze se trouvent dirigés par des régimes appelés communément de gauche, luttant contre l’hégémonie étanusienne, mettant en cause les contrats pétroliers avec les multinationales et accélérant des réformes en faveur des démunis. Il s’agit du Nicaragua, du Costa Rica, du Panama, de Cuba, du Venezuala, du Brésil, de l’Equateur, du Pérou, de la Bolivie, du Chili, de l’Argentine et de l’Uruguay.
Certes, Cuba fait figure à part dans l’espace latino-américain puisque les frères Castro et leurs compagnons monopolisent le pouvoir depuis 1959 et la pratique démocratique dans le pays s’avère totalement absente depuis lors. Mais ailleurs, la fulgurante ascension au pouvoir des figures représentant les paysans pauvres et les larges couches sociales des travailleurs avec à la clé des programmes socialisants et progressites prouvent d’abord l’instauration d’élections libres et démocratiques qui n’ont rien à voir avec celles annoncées depuis des années dans certains pays arabes et se heurtant toujours à des irrégularités diverses.
Seulement en 2006, ces élections démocratiques en Amérique latine ont porté au pouvoir des leaders qui ne cachent plus leur rangement à gauche, leur opposition radicale à la politique d’ exploitation et d’appauvrissement que pratique les Etats-Unis sur leur sol depuis des dizaines d’années. C’est ainsi que Rafael Correa en Equateur, Alan Garcia au Pérou, Evo Morales en Bolivie, Oscar Arias en Costa Rica, Daniel Ortega au Nicaragua et Lula da Silva au Bresil ont remporté les élections dans leurs pays respectifs l’année dernière et déclaré promouvoir une politique en faveur des classes défavorisées.
A part le Bresil qui était dominé par le Portugal, le reste de l’Amérique latine constituait un empire espagnol. Ces colonies américaines se sont émancipées au début du XIXème siècle après trois cents ans d’assujettissement et de domination. Les structures sociales spéciales à l’Amérique latine, avec la prépondérance de populations indiennes formant l’essentielle de la paysannerie, expliquent la volonté farouche des insurrections et des guerres civiles depuis 1821. Le mouvement des compatriotes, actif depuis 1814, à l’instar des leaders San Martin en Argentine et Bolivar au Vénezuela, avait déjà semé les prémices d’une tradition guerrière et de lutte pour l’indépendance des pays de l’Amérique du Sud.
Après les indépendances des pays d’Amérique latine, l’ opposition démocratique et les mouvements sociaux ont continué à lutter pour imposer des élections libres qui ont permis l’ instauration de pouvoirs progressistes et socialisants.
Contrairement à ce qui se passe dans le monde arabe, une construction collective entre les différents représentants de la société civile et les partis politiques d’opposition a fini par constituer une force qui a fini par imposer ses revendications, aboutir à l’instauration des élections démocratiques et prendre par connséquent le pouvoir.
L’opposition, les organisations civiles et les syndicats des pays arabes n’ont jamais pu constituer un bloc commun pour fragiliser les pouvoirs en place. Conséquence: l’ opposition reconnue ne représente que ses dirigeants et celle ” illégales ” ne ratisse point large. Les syndicats et la majorité des associations civiles se trouvent sous la houlette des pouvoirs en place.
Toute l’Histoire du monde arabe, depuis l’apparition du prophète Mohamed jusqu’à présent, explique clairment le constat actuel chargé d’oppression, de répression et de soumission : jamais le monde arabe n’a vêcu une quelconque démocratie. Les populations ont toujours accepté la domination, la soumission et le règne d’un clan par la violence et la répression. Que de califs ont été assassinés après la mort du prophète Mohamed. Et jusqu’à nos jours, tout roi, sultan, président de pseudo-république ou émir, ne quitte le pouvoir que suite à une mort naturelle, assassinat ou coup d’Etat. La résurgence de la mouvence islamiste depuis les années 80 a contribué efficassement à barrer la route à toute revendication démocratique. C’est à croire que les Arabes sont définitivement damnés!!
Houcine Ghali, Genève
Le palais, Le RCD, Le ministère de l’interieur….ont réagi contre la grève de la faim..
Houcine Mhamdi Tunisie
Concours de mobilisation et de quadrillage à l’ encontre d’un homme isolé ?
Bien que notre grève de la faim était symbolique, pour cette fois-ci , et loin de toutes propagandes et présences de personnes, tous les responsables se sont manifestés.
Ainsi , Messieurs, mhenni, secrétaire général du RCD,a prêté toute attention au comité de coordination de ben arous,Le15/1/2007…il a présidé une réunion avec les cadres du parti pour mobiliser contre la grève, et ceci juste deux jours après la publication de mon manifeste a tunisnews ? Le ministre de l’intérieur agit a son tour, pour dégager toute responsabilité, le18/1/2007, a travers, une convocation policière.
Le 19/1/2007, c’est le tour du palais représenté par la deuxième personnalité, qui n’est autre que ben dhia,de venir au siège du comite de coordination de ben arous pour insister sur la vigilance et le quadrillage et ce que demande ben ali en personne de ses militants en des moments pareils ?(Je reviendrai pour les deux discours)
Ces Déplacements pour les plus grandes personnalités du pays a Ben Arous démontrent , notre présence politique ,l’état psychique de ces dits hommes d’Etat, sachant bien que dans un cas pareil réalisé le 18/10/2005
Le gouvernement tunisien,bien que la grève a été a 100metres du ministère de l’intérieur, au moment de la tenue d’un sommet mondial, la présence d’ennahdha,et autres partis politique, soutenus par des ambassades,l’union Européenne, tous les moyens d’informations et de communications, les associations des droits de l’homme …
Alors Ben ali n’a donné aucune importance et il a chargé zakaria d’écouter celui qui veut parler parmis les partis politique officialisés ?
La différence est énorme entre l’attention prêtée a un homme isolé ? et celle résumée en zakaria ben Mustapha
Pour entendre des cris une fois la grève est suspendue…Ceci je le dédie a rached ghannouchi qui a parlé le lundi dernier de cette grève humiliante…Je rappelle ghannouchi aussi de ce qui est réalisé depuis le 9mars2004 ? Le
Changement c’est nous.
Traditions archaïques et dépassées…mais bien respectées..
Avec la publication de la dernière partie, sur les colonnes de Tunis News, de mon livre intitulé “ Boucheries Arabes … Modèle Tunisien le 24decembre 2005 “j’ai reçu une convocation policiere émanant des services spéciaux de Ben arous et ce le 26decembre2005, Remarque de la rédaction de TUNISNEWS: Pour accéder à l’intégralité du livre de M. Houcine Mhamdi, cliquez sur.. https://www.tunisnews.net/dossiermhamdi.htm
Cette publication comme l’a bien avancée un tunisien.. coïncide en délai, avec,l’installation d’un marchand de légumes à proximité limitrophe de mon domicile et l’ouverture d’un Taxiphone en face de ma porte d’entrée , et une autre boutique vienne de s’ouvrir par la sortie droite de notre domicile..donc pour le moment dans un périmètre de quelques mètres…et je parle de ce qui est apparent..
..un taxiphone, un marchand de légumes ambulant, des policiers juste devant la porte de sortie et un nouveau point s’ouvre a droite de notre sortie de 20metres ? Ajoutons a ceci ..un oumda..une chooba.. un syndic a l’intérieur de notre résidence et que son président nomme depuis que la cite a été construite(1999) et n’est qu’une personne qui travaille a la direction centrale du parti au pouvoir ?..nous sommes bien protégés.
Toujours dans la même ligne de conduite ,Une autre convocation arrive par les mêmes personnes et pour le même motif et lieu et ce le 3/1/2006.
Un tunisien l’a nommé.. jeu policier de convocation et de reconvocation qui tente de semer le doute et la panique au sein de ses connaissances à l’intérieur et à l’extérieur de la Tunisie.
. Ce 4 janvier 2006, nous avons reçu 2 textes de M. Houcine Mhamdi tuninews)
1er texte (avant la rencontre avec les policiers)
Connaître la prison c’est devenir président en 2009
Au cours d’une semaine ,je viens d’être l’hôte de la police politique de ben arous a deux reprises et ce pour avoir publier un bouquin et rédiger des articles sur les colonnes de tunisnews.On ne veut pas que j’écrive.
Aujourd’hui je vais me déplacer a 9h30mn pour les voir sachant bien que j’ai dit le26decembre2005 aux policiers poliment…que je ne suis ni a gérer ni a digérer. Non ils vont prendre cette détermination a la légère.
Ce message n’est pas passé.En ce qui me concerne mon combat est lancé.
khaddem a dit des mots une chaîne arabe a bien couru vers lui et c’est bon pour les syriens battus et terrassés, pour ma propre personne, malgré, que ‘j’ai publié tout un bouquin ou c’est mentionné une toute petite partie des crimes commis par le régime en place a l’encontre des tunisiens et tunisiennes…
j’attends encore que les médias se dirigent vers nous afin qu’on puisse dévoiler d’autres faits et manœuvres frauduleuses. La liberté est une valeur universelle.Elle doit être défendue en Syrie et la ou elle est bafouée.
Cette copie de la convocation donne a chaque homme de liberté des idées sur la loi en Tunisie et son respect.
Aucun motif n’est mentionné?ni la loi accréditée en la matière?
J’annonce a tous les hommes libres du monde, a toutes les associations, les ligues des droits de l’homme et les institutions internationales chargées de la gestion de ces dossiers, qu’en cas ou je recevrai une nouvelle convocation je ne me déplacerai jamais. Les policiers ont la mémoire courte ou ils ne donnent aucune importance aux droits élémentaires des personnes ?
Je n’ai pas de temps a perdre et dire aux policiers via ces colonnes …pour devenir un bon président en Tunisie il faut connaître la prison pour ne plus avoir des gens torturés quand on est président… 4 janvier 2005
URL du livre de M. Mhamdi : https://www.tunisnews.net/dossiermhamdi.htm
2éme texte (après la rencontre avec les policiers)
Visite policière.. Mes écritures à travers tuninews dérangent la dictature arabe
Effectivement je me suis déplacé ce matin avec maître Ayadi Abderraouf, qui a été empêché d’entrer (?) et on veut que je signe un PV?
La discussion était la même qu’autrefois. Bref on veut que je n’écrive plus.
L’entretien a duré presque une heure trente, à travers laquelle j’ai affirmé aux policiers que je ne me déplacerai jamais de mon propre gré en recevant une nouvelle convocation. Comme ça le jeux prendra fin.
Tunisie, le 4 janvier 2006 à 17h35mn
Au contraire comme on va voir, cette même police avec les mêmes réflexes et aberrations administratives et juridiques récidive le 18/1/2007.,oubliant une telle détermination de ma part ?
D’autres manœuvres odieuses sont empruntées a partir du 16janvier2006…cette fois ci le 18/1/2007 ? deux jours de retard ? Une voiture Opel astra TU 80- 3827-ou il ya deux mauvais flics, m’a suivi tout le matin de ce jour et a 14h. La voiture n’a plus de numéro ? les visages caches aussi
Les 17,18et19/1/2006 c’est le ministre de l’agriculture qui ,a offert une camionnette aux policiers dont le numéro..
Cette fois ci il récidive…Je dit bien au monde entier que ce dit Habib Haddad, nous allons voir ,preuves en mains qui est il cet homme en 1995 ?alors qu’il était gouverneur de Kasserine en mai 2000, période a laquelle j’ai été charge d’une mission lors des élections municipales de mai 2000……Il doit la fermer comme les karoui, ben dhia, mhenni et autres..
.Le 18janvier2007,en réponse a mon manifeste publie a tuninews, et dans lequel j’ai annoncé la grève de la faim du 20/1au26/1/2007., Les policiers débarquent vers 16h30 munis d’une convocation standard ? et ces excitations
comme l’a vu un des tunisiens depuis décembre 2005 rentrent dans le cadre…
des pôles d’influences au sein du pouvoir policier risquent de voir leurs têtes sauter . Ils se défendent à leurs manières conçues par l’oligarchie pour conserver et protéger leurs intérêts personnels du non droit ..et il ajoute…. Par ailleurs , ce geste d’interpellation policière de l’ex-haut responsable RCDiste et ex-haut fonctionnaire du ministère de l’intérieur n’est , au fait , qu’un signe de perte des pédales des commanditaires de la criminalité politique et des dérives financières impunies dont souffrent la Tunisie depuis l’installation brusque et brutale du Général Zine El bidine Ben Ali au sommet de l’état pour diffuser ses théories criminelles du terrorisme d’état sous les slogans des officines propagandistes de désinformation à des fins lucratives qui ont toujours porté leur bénédiction de mercenaires pour camoufler les sauvageries de l’atrocité criminelle du régime polcier en Tunisie sous prétexte de lutte contre la prolifération du terrorime islamiste .
Mr. Houcine Mhamdi a osé dévoilé les manoeuvres du banditisme et de la criminalité d’état qui sequestrent sous la terreur policière tout un pays et un peuple par le feu et le fer de la sauvagerie des politologues synthétiques et des coupables responsables schizophrènes soutenus par la nostalgie coloniale d’une France Officielle qui refuse de corriger les aiguilles de sa montre …
Ce s manœuvres odieuses se répètent devant la porte du garage de mon domicile depuis le18/1/2007 par
L’installation durant les 24heures de deux policiers, une fois que j’ai refusé de rendre visite au foyer de la police politique..qui voulait, que la grève de la faim soit annulée ?
Je laisse un tunisien présenter, les mobiles, les manœuvres, et les differents buts escomptés par des démarches policiers pareilles, soient envers ma propre personne, ma famille, mes amis, mes voisins et d’un seul mot les habitants de la résidence et du cartier…
Ce personnage a violé la ligne rouge du tabou politique et policier autorisé par la cosmétique propagandiste des officines lucratives de la désinformation pour mettre à découvert le non-dit des pratiques mafieuses criminelles du banditisme d’état en Tunisie .
A cet effet , une ” invitation ” policière assez particulière lui est réservée , ce jour , à 15 h. au secteur de la police de Ben Arous . ..ils ajoutent.. Les commanditaires de ce complot politico-policier visent à l’intimider et le déprimer afin de le décourager de son initiative.
Ceux qui ordonnent aux policiers de semer la terreur, de nous surveiller, convoquer, nous priver des moindres droits politiques et civiques…se sont trompés cette fois ci de personne…Ca fait bien depuis le 1/8/2003 a peine
4ans et comme l’a avancé un tunisien depuis le25/12/2005…
N’ayant aucune connaissance des potentialités intrinsèques du déterminisme de Mr Houcine Mhamdi , les mercenaires de l’appareil policier se braquent actuellement sur ce citoyen qui vient de sortir de l’anonymat pour l’obliger à renoncer à faire sortir à l’étranger le contenu de son livre diagnostic en public après l’interception de ses communications téléphoniques entretenues à orienter l’impression et l’édition des scandales et des manipulations de la cosmétique démocratique qui ont tant étouffé les libertés et le pluralisme politique en Tunisie .
Si Mr. Houcine Mhamdi a osé faire entendre sa voix du bas fond de la Tunisie et mettre noir sur blanc les sales manoeuvres de la voyoucratie policière et de la mafiocratie des occupants du Palais de Carthage , il n’a , cependant , pas parlé du néant et de l’abstrait . Il lui reste encore beaucoup à dire , à écrire si ce n’est déjà pas fait et à publier .
Des faits concrêts et des preuves irréfutables l’ont poussé à agir par son sens patriotique intègre en toute confiance en sa personne . Il est prêt aux sacrifices pour le véritable changement démocratique en Tunisie .
Que les karoui, ben dhia, ghannouchi, tous les responsables en Tunisie, des hommes qui se disent opposons ?
et autres mercenaires, sachent, que ce geste est venu après 4ans de lutte sérieuse qui a donné naissance a un nouveau discourt et a une nouvelle démarche de militantisme…? Que notre acte n’est qu’un simple préparatif pour des actions politiques ciblées et directes ?
La concurrence pour 2009 est bien lancée, Il ya les ben dhia et karoui, ghannouchi rached et compagnies, qui se disent avoir des milliers de militants, de contacts et connaissance de la Tunisie, et il ya nous. Je dis nous,vu
Que ces deux pôles tremblent d’un simple article ou de la moindre action..Cette déduction n’est pas la mienne mais elle revienne a une haute personnalité internationale…Ces deux pôles courent derrière les usa et ce depuis le9/3/2004?
Je demande aux tunisiens et tunisiennes de revoir mes articles publiés sur les colonnes de tuninews…et les
Comparer en entendant ce cheikh ou autres discourir ou intervenir…et surtout a travers aljazeera, al hiwar et alhurra pour le moment…Le lundi et a travers alhiwar,en entendant cheikh rached parler de la société civile
Transnationale, de la participation,du changement..je me suis réjoui…les idées passent ..Elles gagnent des cœurs et des raisons…
Houcine mhamdi
Tunisie24/1/2007.
Houcine_mhamdi@yahoo.fr