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   TUNISNEWS    6 ème année,          N° 2073 du 24.01.2006      
 
      
  
  
  
 Abdel                     Wahab Hani: L’Edito interdit de Akhbar al-Jomhouriyya du                     19-01-06: “Le sang des arabes et la confiance”                      Dr Sahbi Amri: Le Rôle De L’Anarchie                     Sécuritaire Dans la Compétition Des rivalités de Succession                     Suprême En Tunisie                      Jameleddine: Agissez, moi je réfléchis II                      Le Temps : Journalisme on-line : Les                     médias classiques ont la peau dure                                     Le Temps : Sens-civique, dites-vous?                      AFP: Enlèvements CIA : une centaine                     de personnes enlevées en Europe (Dick Marty)                       AFP: L’auteur d’un brûlot sur la violence en Algérie                     condamné à mort par contumace                      AFP: La guerre d’Algérie à l’écran: “un                     passé qui a des résonances aujourd’hui                      AP: Nucléaire: Téhéran prêt à négocier avec les Européens,                     selon un haut responsable iranien           | 
 
   
  
 
L’Edito interdit     de Akhbar al-Jomhouriyya du 19-01-06: “Le sang des arabes et la confiance”
 
      
     Voici l’Edito incriminé de Akhbar al-Jomhouriyya du 19 au 25     janvier 2006 qui vient d’être saisi par la police après distribution.  
 
     L’Edito signé Si Moncef Ben M’Rad est intitulé: “Dam al-Arab Wa     al-Thiqah” (Le sang des arabes et la confiance). Après un     survol de la situation arabe, le directeur de l’hebdomadaire populaire en     langue arabe revient sur l’affaire ISUZI(IMM)-Ford et en appelle au Premier     Ministre:  
 
     “Je veux que le Premier Ministre lise ces lignes”     avant d’évoquer, d’une manière assez nuancée mais ferme, la crise de     confiance qui mine le climat des affaires en Tunisie:  
 
     “La dangereuse question qui se doit d’être posée et portée à la connaissance     du Premier Ministre concerne le sujet  (le problème) de la confiance. Si la     société IMM (Industries Mécaniques Maghrébines, 600 salariés) ferme ses     portes, quelle personne raisonnable pourra croire que les investissements     privés continueront au même rythme et au même volume? Parlez-en avec les     hommes d’affaires et vous sentirez le danger qui menace l’avenir de notre     pays si les investisseurs tunisiens perdent la confiance dans la protection     de leurs intérêts par la Loi et l’Etat…”
 
     La même page contient aussi une information sensible sur les rumeurs au     sujet de la hausse du prix du pain, sujet d’une très grande délicatesse     depuis la révolte du pain en janvier 1984, il y a tout juste 22 ans.
 
     Le document est en arabe en fichier PDF, entre les mains des internautes, si     par hasard unE volontaire peut le transcrire et/ou le traduire.  
 
     Fils du célèbre Cheikh Ben M’Rad, illustre savant conservateur de la     glorieuse Université “La Zeitouna” et frère de l’Honorable Bchira     Ben M’Rad, paix sur son âme, fondatrice, en 1952, de l’Union Féministe     Islamique Tunisienne (on était en pleine colonisation française et les     Unions des femmes françaises, communistes et israélites fleurissaient de     partout dans le territoire de la Régence sous “Protectorat”), Si Moncef Ben     M’Rad est le fondateur de Réalités d’antan, celui de la liberté de     la presse et des enquêtes d’investigation, avant qu’il ne soit débarqué au     profit de son neveu, Taïeb Zahhar, plus docile et plus corruptible…     Réalités est aujourd’hui un champ de ruines où trônent les indics du     Ministère de l’Intérieur et les apprentis sorciers sondeurs d’opinion au     profit du Ministre de la Propaganda AbAb, Ettabbou Stayyech de son petit     nom.
 
     Akhbar al-Jomhouriyya     n’ayant pas de portail internet ni de subvention ni de publicité des     entreprises étatiques ni privées, il mérite notre soutien dans cette épreuve     qui touche Si Moncef Ben M’Rad, la rédaction d eson journal, sa famille, les     hammam-lifoises et des hammam-lifois au premier chef ainsi que l’ensemble     des lectrices et des lecteurs du journal sur tout le territoire national.
 
     Lorsque l’un des quotidiens de Dakar fut inquiété par Abdoulaye Wade pour     deux articles sur la corruption dans les services des Douanes, tous les     journaux ont publié le même jour le même Edito mettant en garde le régime et     ils ont publié, le même jour aussi, les articles incriminés par la justice     aux ordres et presque tous ont observé une journée de grève. Et c’est en     agissant de la sorte, comme un seul Homme, que la presse est libre au     Sénégal et qu’elle est dans un état d’agonie en Tunisie…
 
     Si tous les journaux de la place et les portails internet observent un jour     de grève et publient le lendemain la même Edito et reprennent la Tribune et     le dossier de Akhbar al-Jomhouriyya, le général de brigade, cet     officier de Sécurité militaire qui fait office de chef de l’Etat depuis 18     ans, déguerpira avant le coucher de soleil…
 
      
Abdel Wahab   Hani
 
 
   
   الرأي   الحـــرّ
   دم العرب والثقة
  بقلم: محمد المنصف بن مراد
   
  هل إن دم العرب والمسلمين ماء ودم المسيحيين واليهود دم أحمر   قيمته تفوق قيمة الماس والذهب؟
   
  طرحت على نفسي هذا السؤال وأنا أشاهد صورا تُدمي القلوب لأفراد   عائلة فلسطينية أجهز عليها الجيش الصهيوني والمرأة بعد الموت تبكي وتئنّ ومئات   الملايين من العرب والمسلمين صامتون.. لم تتحرك حكومة واحدة لأن عددا هاما من   الحكومات العربية قتلت المئات أو الآلاف من “مواطنيها” ولا يمكنها أن تندد   بالجرائم الإسرائيلية لأنها مجرمة تخشى أن تُحاكم على جرائمها.. خجلت كثيرا وفي   لحظات غضب قلت في نفسي “لو كنت فلسطينيا وقتلت إسرائيل أمي أو أبنائي لاستعملت ضد   المجرمين كل الأسلحة دون رحمة أو شفقة”.
   
  وفي أفغانستان قتل الجيش الأمريكي عائلة متكونة من 18 شخصا من   بينهم أطفال ونساء.. ومن اقترف هذه الجريمة سيبقى دون عقاب لأنه أمريكي ولأن دم   العرب والمسلمين في عيون معظم ساسة الغرب أقل قيمة حتى من دم ذبابة.
   
   وبعد هذه المآسي أستسمحكم في الإدلاء برأي بسيط يتعلّق بقضية   الشاحنات  I.M.M   (ISUZU)   التي لم تقبل الإدارة التابعة لوزارة النقل تسجيلها أكتب هذه الكلمات بكل هدوء   وأود أن يقرأها السيد الوزير الأول لأنها تعبر عن شواغل مواطنين تونسيين يحبون   الخير لبلادهم قبل أن يتمنوا الخير لأنفسهم..  
   
   بلغني أن 600 مواطن تونسي مهددون بالبطالة إذا أغلق معمل   I.M.M   أبوابه، فمن سيتكفل بـ 600 عائلة تونسية لها الحق في العيش والكرامة؟.. نحن في   دولة القانون والمؤسسات، ومن ذلك المنطق لا يجوز لأي وزارة أن تأخذ قرارات عن خطأ   تهدد بها لقمة عيش المئات من المواطنين التونسيين لآن كل التونسيين متساوون في   الحقوق والواجبات.
   
   أما السؤال الثاني الخطير الذي يجب طرحه وإعلام الوزير   الأول به فيتعلق بموضوع الثقة.. فإذا أغلقت شركة   I.M.M   أبوابها هل يعتقد عاقل واحد أن الإستثمارات الخاصة ستتواصل في تونس بنفس النسق   وبنفس الحجم؟ تحدثوا مع رجال الأعمال في هذا الموضوع بكل صراحة وستشعرون بالخطر   الذي يهدد مستقبل البلاد إذا فقد جزء من المستثمرين التونسيين الثقة في حماية   مصالحهم من قبل القانون والدولة..  
   
  إن هذه الكلمات يكتبها مواطن تونسي يريد حماية   مستقبل كل أطفال تونس ويريد أن يقدم للحكومة رأيا يعتبره نافعا ويضع مصلحة بلاده   فوق مصلحته ولأنه ينحدر من عائلة وطنية غرست في نفسه حب بلاده! فاستمعوا إلى   العباد حتى تنعم تونس بالإستقرار وتواصل الإستفادة من خمسين سنة من الإنجازات.
   
  إن الإستقرار وخاصة ثقة المستثمرين التونسيين   بنظامهم هما مفتاح النجاح والضامن لمستقبل زاهر لكل أطفال تونس! 
    
   (افتتاحية جريدة “أخبار الجمهورية” الصفحة 2، العدد 799 من 19 إلى   25 جانفي 2006)
 
   
  “Sous le soleil, exactement !” 
  Mélodies contre l’Oubli
  seconde édition
  Concert de Soutien aux
  “Internautes de Zarzis” 
  Vendredi 17 Février 2006 
  20h00 
  ouverture des portes : 19h00 
  Bourse du Travail de Saint-Denis 
 M° Saint-Denis-Porte de Paris      (Ligne 13)             Participation aux frais 5€             Les “internautes de Zarzis”, ce sont un enseignant et cinq jeunes de 20 ans     qui menaient une vie sans histoires dans cette petite ville du sud tunisien,     jusqu’à leur arrestation en février 2003. Condamnés à 13 ans de prison, ils     vivent un enfer après avoir été torturés pendant des interrogatoires de     police. Pourquoi ? Pour avoir surfé sur internet.            Pour plus d’info :    http://www.zarzis.org   contact mail :     contact@zarzis.org      – tél (Teresa) :      06 18 81 93 21
 Comité pour le Respect     des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie
 CRLDHT
 21ter rue Voltaire
 75011 PARIS – FRANCE
 Tel/Fax :     +33(0)1.43.72.97.34.
       contact@crldht.org
   www.crldht.org  
 
 
   
  
  Le Rôle De L’Anarchie Sécuritaire Dans   la Compétition Des rivalités de Succession Suprême En   Tunisie.
  
 J’accuse   !
  
 Dr.SAHBI AMRI
  
 Certes, on ne pourrait bâtir   pour demain avec les démolisseurs d’hier.
  Mais, malgré la violation   du tabou et des « marabouts » des assoiffés de pouvoir, le cinéma politique de   la dictature sécuritaire continue depuis plus de 18 ans.
 Ses manoeuvres d’asphyxie   des libertés sous l’étau autoritaire de l’oligarchie démocratique mafiosique   n’a cessé la création des fictions d’attitudes officielles ” réformatrices “taillées   sur l’opportunisme des manipulateurs et des commanditaires.
 Cependant, la réalisation   officielle d’un mode d’orchestration médiatique digérable n’a pu vaincre le   feu caché sous la cendre face à l’ampleur des dérives criminelles et des   violations financières de la clase dirigeante en Tunisie.
 Le jeu officiel des   manigances, du mensonge, de la désinformation et de la cosmétique   propagandiste d’un faux président, d’un faut gouvernement, d’un faux parlement   et d’une administration de mercenaires du parti-état, a été retiré des   décombres des au-dessous de tables pour être exposé à la nature par  des   plumes Kamikazes de la liberté et de la démocratie qui  fonctionnent dans le   cadre d’une obligation de résultats pour la Tunisie et pour les Tunisiens sans   distinction.
 Cependant, les rapports de   forces établis entre la mafiocratie du Palais de Carthage associée à la   voyoucratie du foyer de la gangrène nationale  face aux moyens de bord des    militants pour les causes nobles des valeurs universelles ne trouvent aucun   moyen de comparaison.
 La vérité a toujours vaincu   le mensonge.
 La raison rationnelle a   toujours vaincu, à son tour, les tentatives des manoeuvres officielles de   désinformation pour la digestion lucrative et corruptive des justifications
 Virtuelles.
 L’industrie de la terreur a   constamment usé d’acteurs psychopathes et d’opportunistes qui ont pris le   train en marche.
 Cependant, la répartition   des rôles et la distribution sectorielle des tâches n’ont pu synthétiser de   souches hybrides de relais capables d’entretenir et de protéger, aussi   longtemps que possible, les acquis mafieux et crapuleux en matières de crimes   et de finances des familles dirigeantes où l’abus de pouvoir sous une totale   immunité à l’impunité n’est que le maître-chanteur de l’opportunisme, de la   servitude et de la soumission.
 Le Parrain de la Tunisie a   déjà établi un organigramme d’action et d’intervention, par ses moyens   intrinsèques limités,  pour la maîtrise carencielle de la situation du pays   depuis sa descente nocturne en parachute au Palais de Carthage. Il s’avère   actuellement que son attitude antérieure est devenue usée et  assez rouillée.
 Mohamed Ghannouchi s’est   chargé de manipuler la docilité et la servitude de l’Administration Tunisienne   au service du Parti-etat .
 Hamed Karoui devait dompter   les Sahéliens Hostiles au régime policier et sa mafia.
 Abdelaziz Ben Dhia a la   mission de la générosité corruptive du Palais de Carthage pour dégager la   route devant la criminalité politique et les dérives financières des familles   dirigeantes. Il s’est reconverti en rabatteurs de mœurs bizarres dans la   taches de conseillers-serviteurs et comploteurs. 
 Abdallah Kallel trouve sa   bravoure et son patriotisme dans ses moustaches.
 C’est le principal ennemi de   la société civile Tunisienne. Le procureur Général de Genève demeure à sa   recherche depuis l’année 2001 pour responsabilités aux délits de crimes de   torture. Originaire d’un pôle économique régional important riches en   compétences, il a bien réussi dans la mise à l’écart et  à genoux des hautes   potentialités et performances nationales qui présentent des divergences   d’opinions et d’orientations avec l’équipe mafieuse gouvernante. Ses méthodes   sont simples et claires face à la raison du bâton dont il maîtrise la culture   et les moyens.
 Mohamed Ali Ganzoui est   chargé des recrutements de mercenaires et d’espions dans le cadre de la   création de groupuscules de bâtards politiques pour la manipulation d’une   banque de données synthétiques prolongeant la durée de  vie  de la dictature   policière.
 Dali Jazi constitue le   parasite permanent de la discorde des militants de la ligue des droits de   l’homme et des résidus du MDS avec le concours de Yadh Ouedhreni .
 Monser Rouisi est chargé de   la manipulation de l’UGTT, des nationalistes et des Yousfistes reconvertis en   RCDistes.
 Abdallah Zouari est à son   tour devenu spécialiste dans le recrutement corruptif de la milice du RCD et   des nouveaux riches du nord-ouest avec le concours de Hédi Jilani ” UTICA “.
 Sadok Chaabène , idéologue   synthétique spécialiste dans la confection des mensonges de lâcheté qui   stimulent les méninges épaisses du Parrain .
 Abdelwahab Abdallah est   chargé de la désinformation propagandiste évoluant vers la présence officielle   de mise en oeuvre des manipulations et des complots à partir de l’étranger.
  
 Cette équipe  de pions   opportunistes de servitude  a subi une castration par le Parrain du Palais de   Carthage  afin de  constituer un outil de travail pour les harcèlements et les   persécutions violatrices des droits humanitaires les plus élémentaires sous   une totale immunité à l’impunité.
 Dans cette approche, le défi   du Démon de Carthage a été engagé dans une intention ciblant le sommet de la   pyramide pour effriter le puzzle de l’enjeu mafiocratie / voyoucratie.
 Le cinéma politique des   présomptions officielles de reformes a toujours montré la crainte du risque   par une méfiance maladive reportant l’échéance à des dates ultérieures sous   des prétextes hallucinatoires.
 La tentative de formation de   groupuscules opportunistes de contre-courants réformateurs n’a pu cacher son   objectif de parasiter l’éclosion et la naissance naturelle mature d’un courant   libéral rationnel ou autres mouvements politiques représentatifs.
 Bien gardé dans une cage, le   GPD Ben Ali n’a pas omis ses réflexes inhibiteurs qui le privent d’entamer la   moindre reforme avec les handicapés séniles même si la brouvoure et le   patriotisme  leur seront greffés de nouveau par  un réveil spectaculaire de   conscience, par intérêts ou par une induction étrangère.
 A cet effet, les plumes de   la liberté n’appartiennent à ceux qui croient à la sorcellerie ni aux amateurs   du décryptage des horoscopes ni aux opportunistes.
 Le seul pronostic du GPD Ben   Ali reste navigué dans les champs politiques de ceux qui n’ont jamais   collaboré ni avec l’autorité au pouvoir ni avec l’opposition politique.
 Cependant, le recours à   l’élargissement du spectre de l’opportunisme par la confection de faux   courants politiques n’est qu’une réelle conduite suicidaire suprême.
 Car, dans un contexte de   manipulations au marché du marketing politique, la solvabilité fragile d’un   régime policier en déclin ne cesse de montrer ses limites par des attitudes   lacunaires à tous les niveaux de responsabilité.
 Cependant, le recours à la   cosmétique, à la fraude et à  la falsification des vrais représentants de la   société civile ne ferait des substitutifs chargés de misions de déshonneur et   de lâcheté les véritables acteurs de la scène politique en Tunisie.
 Les figurants synthétiques   résultant de toute manoeuvre de complot suprême, dans le cadre de la promotion   d’une démocratie tordue, se heurteraient aux traditions rationnelles de   liberté et de démocratie aux présentations protocolaires et aux visites   officielles de hautes personnalités médiatiques internationales qui seraient   dans l’obligation de se frotter aux groupuscules tissés sur la taille de la   naïveté des hôtes de la Tunisie.
 Je me permets donc de dire   en toute objectivité que ce régime de dictature policière a usé de tous les   moyens de transformation et de retransformation qui l’ont emmené à l’impasse.
 Le problème est chez Zine El   Abidine Ben Ali.
 La solution l’est aussi.
 Par l’appui transitoire du   lobbies sioniste international entre l’Europe, le Moyen-Orient et le continent   Américain, Zine El Abidine Ben Ali  ne craint ni l’opposition politique, ni   les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie . Il craint seulement le   policier qui assure sa garde personnelle  de près et toutes les victimes de   l’injustice de ses criminels par délégation de pouvoir.
 L’héritage est assez lourd.
 Défier les crapules séniles   de son entourage pour discuter de l’avenir de la Tunisie n’est qu’un miracle.
  Mais, le miracle est déjà   déclaré, en notre pays par le faux témoignage crapuleux d’un président   crapuleux qui a toujours fait son pèlerinage électoral en Tunisie.
 Quelle ingratitude ?
 Drôle de mensonge indigne   d’un homme d’état Occidental.
  
 Dr. SAHBI AMRI
 Médecin Privé   de sa Médecine
 Cité El-Wouroud   1 . Sidi Bouzid 9100.
   Tel.00.216.98.22.27.51 
 
 
  
 
 Agissez, moi je réfléchis II
 
 Droit de non     réponse
   
  
 Il n’y a pas lieu de chercher entre les lignes quand tout     est dans les lignes.
     
 Le tir était assez lourd contre mon article «  agissez,     moi je réfléchis ». Je n’y reviens pas pour pérorer.  Il y a des polémistes     à plein temps pour ça. Tirons le meilleur parti des critiques, disaient nos     maîtres.
     
 Dans mon article sur la cyber dissidence, il était plus     question de structure que d’essence. Je ne m’étais pas assigné comme besogne     de définir le « genre » cyber dissident, je m’étais  contenté de décrire     quelques « constantes » dans la production cyber dissidente d’une catégorie     d’internautes tunisiens. J’avais situé dès le départ  la ligne de partage     entre l’usage militant du net et  une sorte de « revendication cyber     dissidente». Ce distinguo, peut tout à fait se concevoir à propos des « acteurs     publics »; où les militants tous terrains  peuvent être séparés des autres.     Si l’argument « politicien » est largement appliqué aux  hommes du terrain,     nul ne l’interdit de l’appliquer à d’autres populations, les cyber     dissidents, qui se revendiquent comme tels, par exemple. C’était le deuxième     degré de mon texte, pour ceux qui étaient chercher loin.  
  
 Voici reformulées les questions à la source de mon texte :     la cyber dissidence est-elle une catégorie identitaire ou un exercice     contingent ? S’agit-il d’un enroulement privatif ou d’une _expression     dérivative ? Le caractère mutin, est-il tributaire ou précède-t-il (précéder     non dans le temps mais dans les contenus mentaux) l’espace-temps où il se     meut, peut-il s’exercer en dehors de la toile ? S’il n’y avait pas Internet,     qu’en serait l’advenue des cyber dissidents, se seraient-ils portés     candidats à d’autres formes de dissidences ? Voilà mes questions.  
  
 Dans mon texte, j’ai défendu l’hypothèse qui me parut la     plus plausible à l’épreuve des faits. J’ai dit, notez, notez le bien chers     amis, dans le cas où on conçoit la cyber dissidence comme une catégorie     identitaire et non comme un format casuel, on serait en toute logique amené     à lui concevoir des frontières et des « rapports » aux autres  formes de     dissidence. J’ouvre ici une parenthèse pour préciser que dissidence n’est     absolument pas synonyme d’opposition comme l’avaient cru comprendre certains     de mes sympathiques détracteurs, je précise aussi qu’opposition non plus ne     veut pas forcément dire organisation politique…La dissidence en Tunisie se     joue en partie à la ligue des droits de l’homme, qu’en dites-vous ?
  
 Revenons à nos moutons. Mon texte se limite à l’examen     des liens entre dissidence et cyber dissidence. J’avais essayé dans un style     léger, sans pédantisme savant, de montrer que ces liens relèvent de     l’ « opposition » ! Je dis, preuves à l’appui, que les cyber dissidents en     cause s’ « opposent » à l’opposition et à la dissidence du terrain. Je dis     bien les cyber dissidents en cause, je dis bien les cyber dissidents en     cause ! Je ne dis pas que ce choix est immoral, je ne dis pas que c’est bon,     non plus,  je décris des rapports!!!
  
 Ceux qui viennent soutenir le contraire sont libres, mais     ils doivent le montrer. Et le montrer ne revient pas, et là je réponds par     la même occasion à Hasni sur Tunezine, le montrer ne revient pas à aligner     les exclamations du bon vieil instituteur du Carnot de Tunis !! La     démonstration n’est pas une mise en correspondance entre les poncifs et     l’emportement. N’est pas une association d’idées. La démonstration est une     construction d’arguments. Chaque fois que vous parlez M. de contradiction à     mon sujet, il faut le montrer. Et chaque fois que vous parlez de     contradiction et d’incohérence il faut nous l’expliquer par des arguments     distincts parce que la contradiction n’est pas l’incohérence qui n’est pas à     son tour l’amalgame ni les raccourcis, qui sont tout autre chose. Chaque     fois qu’un texte commence par ces attaques en masse, il a de fortes chances     de donner dans le brûlot que dans l’essai. Pour résumer, les arguments c’est     contre des idées, leur faiblesse, leur dispersion ou leur absence, c’est     contre des personnes.  
  
 Je disais donc que les rapports des cyber dissidents      concernés et de la dissidence tunisienne tiennent de l’ « opposition », sauf     que l’opposition dont il s’agit ne tient pas à un phénomène variable, ne     montre pas des pics et des creux, présente un caractère linéaire !!! Dans la     majorité des cas, les écrits de la cyber dissidence indépendantiste ( qu’on     ne vienne pas me dire encore que je mets tout le monde dans le même sac !)      postulent l’impudent fiasco des acteurs de terrains, leur agonie ( encore     une fois il ne s’agit pas uniquement des chefs de file comme l’avait écrit     M. Biju, mais bien de militants de terrain : à la ligue, aux syndicats, à     l’union des écrivains, à raid attac…etc. )  
  
 Les écrits qui m’étaient consacrés en attestent. Lorsque     Biju écrit au détour d’une envolée épique contre les hommes politiques     tunisiens ( tous sans la moindre nuance dont il m’avait tenue drôlement     rigueur) lorsqu’il écrit « contrairement à     notre bonne et vieille  opposition  pour la plus part sclérosée  et     inopérante,qui s’accrochent  et arrive à surnager  à tous les naufrages même     accrochée avec un seul doigt à toutes sortes de planches pourries ,  pour     preuve toutes les débâcles répétitives sur la scène politique tunisienne »,     y voyez-vous la moindre donnée objective, le moindre indice sur les faits,     les hommes, les actions, un événement, une décision. Lorsqu’il écrit cela y     voyez-vous le moindre élément précis et circonscrit d’une réalité politique.     Que dalle, mais vraiment. Une position générale de principe, pour qui la     réalité est un roc solide aux ombres figées. L’histoire n’en est pas une ou     alors « elle » ne se déroule pas !!!, l’action n’a aucun effet sur les     objets et les hommes. Faites ce que vous voulez, cela ne changera rien à la     représentation dont je me fais « définitivement » de vous. Cela s’apparente     « au déni de la réalité ». Les idées précèdent la matière, comme chez les     idéalistes de la première heure, sauf qu’ici les idées sont toujours les     mêmes, ne se surmontent, ni ne se contredisent. Quid des données sensibles,     du domaine de la perception. Ceci peut aller très loin messieurs !!
  
  
 J’ouvre une dernière     parenthèse pour dire à M Hasni et à M Biju, que la psychologie cognitive     suppose un peu de lecture, que j’ai rarement lu des textes de Bourdieu au     Monde qui reprennent des théories ou des expériences. Je n’ai pas     utilisé la psychologie cognitive pour comprendre les textes de la cyber     dissidence, j’en ai fait pour ainsi dire une lecture politique, exactement     comme il s’écrit dans les colonnes des medias du monde par des chercheurs en     tous domaines, des géographes et des médecins qui s’expriment sur la cherté     des vivres ou sur la canicule. J’ai fait œuvre d’opinion et non de science,     chers amis.  
  
  
 J’en viens donc à ma     dernière idée.  Un rejet de principe de l’action dissidente en général, sans     référence à une action en particulier, à une personne ; un rejet tous     azimuts me laissait coi. Comment l’interpréter ??  Un phénomène qui se     répète dans les mêmes proportions, dans les mêmes conditions et par les     mêmes acteurs ! c’est un peu beaucoup pour être tenu pour anodin. On est en     droit de lui supposer une organisation, un sens. Pour ma part j’ai défendu     l’hypothèse voulant que cette position de principe contre l’opposition     relève de la stratégie. Une stratégie de pérennisation de la cyber     dissidence comme identité et non comme format casuel, contingent et     historique. J’ai expliqué dans mon article comment cette pérennisation peut     dans certains cas recouper les intérêts de la dictature à réduire au silence     les acteurs du terrain. Cela me semblait envisageable. Mais à la lecture de     l’ensemble des réponses ( excepté celle de M Ben Gharbia, pour qui j’ai     beaucoup d’estime) cela me paraît  dans ce cas précis vérifié.   
  
 Voilà mes réponses, mes     seules réponses. Sans polémique, chers amis.    
  
 Jameleddine HENI    chercheur en psychologie cognitive
 
 
   
  
   إنا لله وإنا إليه راجعون 
  
   السيدة علياء بـبّـو في ذمة الله 
 
 
 
 
  
 DECES d’Essaida   Alia Babbou
  
 
 Son époux Zouhaïr   Babbou
 
 Ses filles :
 
 – Neïla et son   époux Boubaker Trabelsi
 
 – Hend et son   époux Férid Chaâbane
 
 Ses petits-enfants   :
 
 – Aïda Trabelsi
 
 – Anissa Trabelsi   veuve Ouahid Tabakh
 
 – Hédia Trabelsi   et son époux Faouzi Ben Cheikh
 
 – Meriem Chaâbane   et son époux Michel Colleau
 
 – Slim Chaâbane
 
 Ses   arrière-petits-enfants : Zeïneb, Amin et Ezzeddine
 
 Ses frères :   Ezzeddine Babbou et ses enfants, Hassen Babbou et son épouse Saâdia Darghouth   et leurs enfants, Mahmoud Babbou, son épouse Chérifa Ben Ghachem et leurs   enfants, Ali Babbou, son épouse Leïla Khalfallah et leurs enfants
 
 Ses soeurs :   Dalila, son époux Abdelmajid El Aroui et leurs enfants, Fatma veuve Hassen   Belkhodja et ses enfants
 
 Son cousin et   beau-frère Ahmed Babbou, son épouse Hend Mestiri et leurs enfants
 
 Sa cousine et   belle-soeur Souad Babbou, son époux Anane Babbou et leurs enfants
 
 Les familles   Babbou, Trabelsi, Chaâbane, Ben Cheïkh, Colleau, Darghouth, Ben Ghachem,   Khalfallah, Laroui, Belkhodja, Mestiri, Limam, Gallouzi, Chelly, Ben Chédli,   Ladjimi et Chaker ont l’immense douleur d’annoncer le décès de leur chère et   regrettée
 
 
Essaïda Alia BABBOU
 
 
 L’enterrement aura   lieu aujourd’hui, mardi 24 janvier 2006, après la prière d’El Asr, au   cimetière du Jellaz.
 
 Le cortège funèbre   quittera son domicile sis au 20, rue Medinet Joubeïl, Choutrana II, La Soukra.
 
 Que Dieu le   Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son   éternel Paradis.
 
 En cette   douloureuse circonstance, La Presse et à sa tête Mme Zohra Ben Romdhane   présente à la famille de la défunte ses sincères condoléances.
 
   (Source : La Presse du 24 janvier 2006)
 
 Essaida » Alya n’est plus
 
 Alya Babbou, plus   connue sous le nom d’ « Essaida » Alya s’est éteinte hier à l’âge de 84 ans.  
 
 Cette célébrité,   grande animatrice de l’émission hebdomadaire radiophonique « Paradis des   Enfants » (Jannet Al Atfel) n’avait eu de cesse, jadis, de meubler le vide de   nos dimanches matin où les moyens de loisirs et de distractions étaient   presqu’inexistants.
 
 Les anciennes   générations, dont les cheveux sont devenus aujourd’hui sel et poivre se   souviennent, sans aucun doute, d’ « Essaida » Alya qui a été vraiment une   école, qui a su, à travers ses conseils et notamment la pertinence de ses   remarques, orienter des jeunes vers le droit chemin, afin de réussir leur vie   et d’assurer  leur avenir.
 
 Avec « Baba Sombel   », « Essaida Alya » formait un duo qui faisait le bonheur et la joie des   enfants.
 En cette   douloureuse circonstance, « Le Temps » présente ses condoléances attristées à   la famille de la regrettée.
 
   (Source : Le Temps du 24 janvier 2006)
 
 Toute l’équipe de TUNISNEWS présente ses   sincères condoléances à toute la famille Babbou et à tous ceux qui ont connu   la valeur de la chère défunte. Rahimaha Allah.
 
   
   
 Journalisme on-line     
Les médias classiques ont la peau dure
 
  
     Avec l’avènement des TIC et leur développement, les divers acteurs de la scène   médiatique ont cru utile de se retrouver sur le Net. Ce support est devenu   incontournable et son public est désormais l’objet de toutes les convoitises.         Ainsi, et pour répondre aux divers  besoins de l’information, tout un réseau   journalistique  a pris naissance et s’est fait des ramifications on-line. Pour   mieux se situer sur les données de ce secteur en herbe, l’IPSI a organisé,   samedi dernier, une rencontre sur: “le cyber-journalisme: les acteurs et les   pratiques”‘.       Ce thème fait partie du Master spécialisé dans les Technologies de   l’Information et des Communications.        Les discussions de la rencontre ont eu pour objet  deux volets : d’une part,   la stratégie des moyens d’information traditionnels en Tunisie, en matière de   cyber-journalisme et, d’autre part, les perspectives des multimédias et de   leurs ramifications, surtout qu’elles sont très prisées par le public et   qu’elles touchent tous les aspects de la vie socio-économique.       Les divers intervenants se sont accordés pour estimer que ce secteur en est   encore à son stade préliminaire, que ses contours ne sont pas encore bien   tracés. Il ne représente pas encore un danger pour les médias ordinaires,   c’est plutôt un moyen de publicité et de vulgarisation pour eux. Il a été   aussi signalé que le cyber-journalisme tunisien est très faible, même,   comparativement aux autres pays du Maghreb.        La qualité du produit local ne permet pas de concurrencer les médias   électroniques étrangers. Elle permet juste de relier notre communauté   étrangère à la Tunisie, vu que les autres vecteurs médiatiques sont faiblement   diffusés. Selon le directeur de l’IPSI, M. Hamdane, une problématique se pose   sur les moyens de faire face à ce nouveau moyen d’information: Faudrait-il le   développer pour donner une meilleure image de la Tunisie? Faudrait-il plutôt   le cerner et le réglementer?       M.Hamdane pense que le meilleur moyen de traiter ce nouveau phénomène   médiatique consiste à le promouvoir et y trouver ses repères. Il a ajouté que   l’IPSI a formé des étudiants en cyber-journalisme, qui n’ont pas trouvé encore   d’emploi. L’espace du cyber-journalisme est encore très réduit.       Sons de cloche:       MARZOUK, étudiante 3ème Année IPSI:   “Je suis très intéressée par le cyber-journalisme et je veux être à jour avec   les TIC. Ceci me permet d’être à la page et de vivre au rythme du   développement. D’ailleurs, je crois que l’ordinateur ne va pas remplacer   l’être humain. Il va plutôt renforcer la consistance de l’apport humain.”       Bouchra SELLAMI, étudiante IPSI:     ” Ecrire au stylo n’a jamais d’égal. Le cyber-journalisme permet certes de   diffuser plus rapidement l’information, mais il contribuera au chômage des   journalistes. (NDLR: ce sont les journalistes qui font aussi les beaux jours   du cyber-journalisme)       (Source : « Le Temps » du 24 janvier 2006)
 Sens-civique, dites-vous?
     Par Mourad SELLAMI       Il n’y a pas de société qui ne comporte pas son lot de délinquants et de   voyous. Ce sont des déchets qui accompagnent l’ordre social, quelles que   soient les options choisies par les programmes de développement   socio-économiques.        Les structures de la société œuvrent pour minimiser les effets de la   délinquance et pour réduire sa portée. C’est une responsabilité commune, de la   famille, des établissements scolaires, de la société et des organes de l’Etat.   Le délinquant nécessite d’être encadré par toutes ces structures, qui doivent   s’opposer aussi à ses dérapages. Lorsque les citoyens assimilent que le tort   subi par autrui les concerne aussi, c’est un pas vers l’enracinement du sens   civique.        C’est un fait divers certes, mais salutaire, qui a induit cette réflexion.   Samedi dernier, un citoyen motorisé a poursuivi deux délinquants qui ont   arraché le sac à main d’une jeune fille sortant du bureau de la poste de J’bel   Jloud. Les deux voyous ont dû lâcher le sac à main et la moto (louée) et se   sont enfuis. Notre brave homme a rendu le sac à main à la jeune femme, qu’il   ne connaît pas, et il a emmené la moto au poste de police.        Les agents ont reconnu la moto et ils vont suivre la piste des délinquants.   Mais, au delà de l’aspect juridique de la question, c’est la portée civique   qui est à saluer. Cet honnête citoyen a compris qu’il est de son devoir de   poursuivre ces voyous. Il a réalisé que l’assainissement de la société de ces   énergumènes est une responsabilité commune. Certains vont certes riposter   qu’il y a un risque lorsqu’ils s’opposent à ces voyous. Certes, ceci est   possible, mais, les voyous vont réfléchir davantage avant de passer à l’acte,   s’ils réalisent que les citoyens sont mobilisés pour leur faire face.        Des campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour retaper à neuf le sens   civique des citoyens. Elles doivent doivent être à l’ordre du jour des   établissements scolaires et des diverses composantes de la société civile. Nul   ne doit rester insensible à la recrudescence de ces “faits divers”. Il est   impératif de développer une réponse sociale au phénomène. Que toutes les   structures concernées s’y mettent pour réduire le fléau, avant qu’il ne soit   trop tard.        (Source : « Le Temps » du 24 janvier 2006)
  
 
Enlèvements   CIA : une centaine de personnes enlevées en Europe (Dick Marty)
                           
  AFP, le 24.01.2006 à 11h31                         STRASBOURG (Conseil Europe), 24 jan 2006 (AFP) – Un   rapport du  Conseil de l’Europe indique mardi que plus d’une centaine de    personnes ont été enlevées en Europe par la CIA ces dernières années  pour   être livrées dans des pays où elles ont été torturées mais  qu’il n’existe pas   de “preuves irréfutables” de l’existence de  prisons secrètes en Europe.                              “Les livraisons intéressant l’Europe semblent concerner   plus de  cent personnes au cours de ces dernières années” relève un nouveau    rapport intérimaire sur de possibles prisons secrètes de la CIA en  Europe,   rédigé par Dick Marty, un parlementaire du Conseil de  l’Europe.                              Dans ce rapport, M. Marty note également que “des   centaines de  vols d’avions affrétés par la CIA sont passés par de nombreux   pays  européens”, mais qu’à ce stade, “il n’y a pas de preuves formelles  et   irréfutables de l’existence de centres de détention secrets” de  la CIA en   Europe.                              Le document, qui intervient après un premier rapport   intérimaire  publié le 13 décembre, ne contient pas de révélations à   proprement  parler, mais précise les contours de l’enquête et le procédé des    “livraisons”. Elles consistent à enlever en Europe des personnes  suspectes   pour les emmener par avion vers un pays où elles seraient  torturées.                               Se référant aux déclarations de fonctionnaires   américains, le  parlementaire suisse et ancien procureur déclare que “de   nombreux  indices, cohérents et convergents, permettent de conclure à    l’existence d’un système de +délocalisation+ ou de +sous-traitance+  de la   torture”.                              Selon M. Marty “il est fort improbable que les   gouvernements  européens, ou tout au moins leurs services de renseignements,    n’aient pas été au courant de ces “livraisons”.                              Evoquant l’enlèvement musclé en février 2003 à Milan par   la CIA  d’Abou Omar, soupçonné d’être un activiste islamiste, il s’étonne  que   Rome ait démenti avoir été informé. “La présence d’au moins 25  agents   étrangers qui procèdent à l’enlèvement d’une personne placée  sous   surveillance par les Italiens, aurait dû susciter une vive  réaction”, selon   M. Marty.                              Il estime que cet enlèvement vers l’Egypte “illustre de   façon  exemplaire la procédure de +livraison extraordinaire+”. Rome a  depuis   lancé des mandats d’arrêt contre plusieurs agents de la CIA.                          “L’administration américaine semble partir du principe   que les  règles de l’Etat de droit et les droits de l’homme ne sont pas    conciliables avec une lutte efficace contre le terrorise” note  encore le   rapport qui souligne la délocalisation de la détention “à  Guantanamo et   ailleurs” et les détentions clandestines “facilitent  le recours à la torture   et aux traitements dégradants”.                              M. Marty s’est félicité de l’arrivée lundi   d’informations  détaillées d’Eurocontrol, l’Agence européenne du trafic aérien,   et  des images satellite du Centre satellitaire de l’UE, notamment de  sites   en territoire roumain. “Nous ne pourrons nous prononcer que  par la suite sur   l’importance et la portée de telles informations”,  a-t-il indiqué.                              Le document énumère les réponses de plusieurs pays.   S’agissant  de la France  il indique que Paris vérifie avec l’Aviation civile    deux vols ayant fait escale sur le territoire national et qui  auraient été   affrétés par la CIA. La Belgique a ouvert une enquête  sur des vols et survols   de son territoire. Un rapport reçu par M.  Marty fait état de mouvements   suspects d’avions passant par  l’Ecosse.                              M. Marty attend également les conclusions d’une enquête   du  gouvernement polonais, la Roumanie a indiqué n’avoir connaissance  d’aucun   centre de détention secret sur son territoire.        AFP    
 
L’auteur d’un brûlot sur la violence en   Algérie condamné à mort par contumace
       
  AFP, le 23.01.2006 à 15h25   ALGER, 23 jan (AFP) – Habib Souaïdia, ancien militaire algérien  réfugié à   Paris et auteur en 2001 de “La Sale guerre”, très critique  envers l’armée   algérienne, a été condamné à mort dimanche par  contumace par un tribunal   algérien pour enlèvement et assassinat,  rapportent lundi des journaux.       Souaïdia, ancien sous-lieutenant radié de l’armée après avoir  été condamné à   deux ans de prison pour vol, a été condamné par le  tribunal de Bouira (Kabylie,   120 km au sud-est d’Alger), pour  enlèvement et assassinat de trois personnes   en juillet 1994, selon  ces sources.       En 1994, alors qu’il était militaire dans la région de  Lakhdaria, près de   Bouira, Souaïdia a enlevé trois personnes de leur  domicile avant de les   assassiner, selon les mêmes sources qui  ajoutent que des proches de ces   personnes l’ont reconnu sur des  photos et des images de télévision.       Le livre de Souaïdia a suscité une vive polémique en Algérie,  car il imputait   la plupart des massacres et des exactions des  islamistes, entre 1994 et 1998,   à des militaires ou à des groupes  armés infiltrés ou manipulés par les   services secrets algériens.       La peine de mort, en vigueur en Algérie, n’a pas été appliquée  depuis 1993,   lorsque sept islamistes avaient été exécutés après  avoir été reconnus   coupables dans un attentat contre l’aéroport  d’Alger qui avait fait 9 morts   en août 1992.       AFP                
                                       
La guerre d’Algérie à l’écran: “un   passé qui a des résonances aujourd’hui
 
     Par Marie-Thérèse DELBOULBES    AFP, le 24.01.2006 à 05h52   PARIS, 24 jan 2006 (AFP) – “La trahison”, un film abordant la  guerre   d’Algérie à travers le face à face tendu de jeunes appelés  français et   algériens, sort en France mercredi en pleine polémique  sur l’histoire de la   colonisation.       “Il m’a paru important de garder la trace de ce passé qui a  toujours des   résonances aujourd’hui”, a expliqué à l’AFP le  réalisateur Philippe Faucon,    alors que la télévision et le cinéma  français sortent de leur frilosité pour   s’emparer de sujets  politiques.       “On avait tendance, parce qu’il faut engager beaucoup d’argent  dans la   production d’un film, à éviter tout ce qui peut être  polémique et à aller   vers un consensus mou, dit le cinéaste. Mais on  s’est rendu compte que les   fictions à thématiques politique et  contemporaine rencontraient une audience”.   Trois films sur la guerre d’Algérie sont en préparation mais  aussi une   fiction sur le génocide au Rwanda.       “La trahison”, adapté d’un récit autobiographique de Claude  Sales, a pour   cadre un poste isolé en Algérie où, en 1960, le  lieutenant Roques (Vincent   Martinez) commande une trentaine  d’appelés, dont quatre sont ce que l’on   appelait alors “Français de  souche nord-africaine” (FSNA), ni tout à fait   Français, ni tout à  fait Algériens.       Déchirés entre deux camps, ces quatre FSNA, dont le capitaine  Taieb (Ahmed   Berrhama), sont soupçonnés par les supérieurs du  lieutenant de vouloir   l’égorger…       Avec beaucoup de sobriété (et un tout petit budget), Philippe  Faucon montre   la tension croissante, la méfiance qui s’installe, les  préjugés des uns, les   doutes des autres, les villages brûlés, les  représailles, le déplacement de   paysans vers des “villages de  regroupement”.       “C’est une époque peu abordée au cinéma, souligne Philippe  Faucon, né en 1958   à Oujda (Maroc). Elle est longtemps restée dans  une espèce de refoulement. Je   ne me doutais pas que le film allait  sortir tellement en phase avec ce qui se   passe”, la controverse sur  la loi mentionnant “le rôle positif” de la   colonisation et les  émeutes dans les banlieues françaises.       “La trahison” est l’histoire de “jeunes appelés de province  précipités dans   un conflit, dans un pays dont ils ne connaissaient  pas grand chose et de   jeunes appelés d’origine algérienne, qui  avaient une idée de la France un peu   abstraite. Ils se retrouvent  dans un contexte violent de guerre, de tension   et de méfiance,”  explique-t-il.       Sortant en plein débat sur l’article 4 de la loi du 23 février  2005 qui   évoque “le rôle positif de la présence française outre-mer”  et a jeté un   froid dans les relations avec l’Algérie, le film est  accompagné d’un   important travail pédagogique.       Des historiens, dont Benjamin Stora, ont réalisé un dossier  destiné aux   lycéens (www.zerodeconduite.net/latrahison).       A l’origine, Philippe Faucon envisageait de tourner au Maroc ou  en Tunisie   “parce que, à ce moment là, l’Algérie avait la réputation  d’être un pays   dangereux. Et on ne savait pas si on y trouverait des  relais, des techniciens,   comme dans les pays voisins, car le cinéma  a été sinistré pendant dix ans en   Algérie.”       “Et puis on a rencontré un jeune producteur algérien, Yacine  Laloui, qui nous   a dit +venez+. On a eu affaire à des gens très  jeunes, pas forcément très   expérimentés, mais qui avaient une grande  envie de s’investir.”       “La trahison”, coproduite avec la Belgique et l’Algérie, a été  tourné à Bou   Saada, à 300 km au sud d’Alger, avec beaucoup de non  professionnels, dont   l’excellent Ahmed Berrhama (Taieb), d’abord  engagé comme chauffeur avant de   s’imposer à l’écran.       AFP
 
  Nucléaire: Téhéran prêt à négocier avec les Européens, selon un haut   responsable iranien 
  
 Associoted Press, le 23.01.2006 à 18h40   TUNIS (AP) — Un haut responsable iranien a affirmé lundi à Tunis que Téhéran   était “prêt à négocier avec les pays européens et ouvert au dialogue et à la   négociation au sujet du dossier nucléaire”. Il a ajouté que le programme   nucléaire iranien avait des objectifs “strictement pacifiques”.       Fayed Ahmed Moussaoui, vice-président aux affaires juridiques et   parlementaires, qui a été reçu par le président tunisien Zine El Abidine Ben   Ali, lui a transmis “un message écrit” du président iranien Mahmoud   Ahmadinejad, dans lequel ce dernier souligne “la volonté politique de l’Iran   de promouvoir ses relations avec tous les pays, en particulier les pays   islamiques”.       Selon l’émissaire iranien, dont les propos sont rapportés par l’agence de   presse tunisienne TAP, “la République islamique d’Iran mène ses activités   nucléaires à des fins strictement pacifiques, dans le cadre du respect des   lois et des règlements de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”.       “Les opérations d’inspection ont englobé les différentes installations   nucléaires en Iran”, a-t-il ajouté, en rappelant que le président iranien   avait “appelé toutes les parties à établir un partenariat dans ce domaine”,   sans plus de précision.       De son côté, le président tunisien, cité par le porte-parole officiel de la   présidence, a “réaffirmé la position de principe de la Tunisie concernant   l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et de développement,   dans le respect total des conventions internationales et des conditions et   garanties régissant l’action de l’AIEA”.        Associated Press
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