24 janvier 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2073 du 24.01.2006

 archives : www.tunisnews.net


 Abdel Wahab Hani: L’Edito interdit de Akhbar al-Jomhouriyya du 19-01-06: “Le sang des arabes et la confiance”  Dr Sahbi Amri: Le Rôle De L’Anarchie Sécuritaire Dans la Compétition Des rivalités de Succession Suprême En Tunisie  Jameleddine: Agissez, moi je réfléchis II  Le Temps : Journalisme on-line : Les médias classiques ont la peau dure                Le Temps : Sens-civique, dites-vous?  AFP: Enlèvements CIA : une centaine de personnes enlevées en Europe (Dick Marty)  AFP: L’auteur d’un brûlot sur la violence en Algérie condamné à mort par contumace  AFP: La guerre d’Algérie à l’écran: “un passé qui a des résonances aujourd’hui  AP: Nucléaire: Téhéran prêt à négocier avec les Européens, selon un haut responsable iranien

 

L’Edito interdit de Akhbar al-Jomhouriyya du 19-01-06: “Le sang des arabes et la confiance”

 

Voici l’Edito incriminé de Akhbar al-Jomhouriyya du 19 au 25 janvier 2006 qui vient d’être saisi par la police après distribution.

L’Edito signé Si Moncef Ben M’Rad est intitulé: “Dam al-Arab Wa al-Thiqah” (Le sang des arabes et la confiance). Après un survol de la situation arabe, le directeur de l’hebdomadaire populaire en langue arabe revient sur l’affaire ISUZI(IMM)-Ford et en appelle au Premier Ministre:

“Je veux que le Premier Ministre lise ces lignes” avant d’évoquer, d’une manière assez nuancée mais ferme, la crise de confiance qui mine le climat des affaires en Tunisie:

“La dangereuse question qui se doit d’être posée et portée à la connaissance du Premier Ministre concerne le sujet  (le problème) de la confiance. Si la société IMM (Industries Mécaniques Maghrébines, 600 salariés) ferme ses portes, quelle personne raisonnable pourra croire que les investissements privés continueront au même rythme et au même volume? Parlez-en avec les hommes d’affaires et vous sentirez le danger qui menace l’avenir de notre pays si les investisseurs tunisiens perdent la confiance dans la protection de leurs intérêts par la Loi et l’Etat…”

La même page contient aussi une information sensible sur les rumeurs au sujet de la hausse du prix du pain, sujet d’une très grande délicatesse depuis la révolte du pain en janvier 1984, il y a tout juste 22 ans.

Le document est en arabe en fichier PDF, entre les mains des internautes, si par hasard unE volontaire peut le transcrire et/ou le traduire.

Fils du célèbre Cheikh Ben M’Rad, illustre savant conservateur de la glorieuse Université “La Zeitouna” et frère de l’Honorable Bchira Ben M’Rad, paix sur son âme, fondatrice, en 1952, de l’Union Féministe Islamique Tunisienne (on était en pleine colonisation française et les Unions des femmes françaises, communistes et israélites fleurissaient de partout dans le territoire de la Régence sous “Protectorat”), Si Moncef Ben M’Rad est le fondateur de Réalités d’antan, celui de la liberté de la presse et des enquêtes d’investigation, avant qu’il ne soit débarqué au profit de son neveu, Taïeb Zahhar, plus docile et plus corruptible… Réalités est aujourd’hui un champ de ruines où trônent les indics du Ministère de l’Intérieur et les apprentis sorciers sondeurs d’opinion au profit du Ministre de la Propaganda AbAb, Ettabbou Stayyech de son petit nom.

Akhbar al-Jomhouriyya n’ayant pas de portail internet ni de subvention ni de publicité des entreprises étatiques ni privées, il mérite notre soutien dans cette épreuve qui touche Si Moncef Ben M’Rad, la rédaction d eson journal, sa famille, les hammam-lifoises et des hammam-lifois au premier chef ainsi que l’ensemble des lectrices et des lecteurs du journal sur tout le territoire national.

Lorsque l’un des quotidiens de Dakar fut inquiété par Abdoulaye Wade pour deux articles sur la corruption dans les services des Douanes, tous les journaux ont publié le même jour le même Edito mettant en garde le régime et ils ont publié, le même jour aussi, les articles incriminés par la justice aux ordres et presque tous ont observé une journée de grève. Et c’est en agissant de la sorte, comme un seul Homme, que la presse est libre au Sénégal et qu’elle est dans un état d’agonie en Tunisie…

Si tous les journaux de la place et les portails internet observent un jour de grève et publient le lendemain la même Edito et reprennent la Tribune et le dossier de Akhbar al-Jomhouriyya, le général de brigade, cet officier de Sécurité militaire qui fait office de chef de l’Etat depuis 18 ans, déguerpira avant le coucher de soleil…

 

Abdel Wahab Hani

 

الرأي الحـــرّ

دم العرب والثقة

بقلم: محمد المنصف بن مراد

 

هل إن دم العرب والمسلمين ماء ودم المسيحيين واليهود دم أحمر قيمته تفوق قيمة الماس والذهب؟

 

طرحت على نفسي هذا السؤال وأنا أشاهد صورا تُدمي القلوب لأفراد عائلة فلسطينية أجهز عليها الجيش الصهيوني والمرأة بعد الموت تبكي وتئنّ ومئات الملايين من العرب والمسلمين صامتون.. لم تتحرك حكومة واحدة لأن عددا هاما من الحكومات العربية قتلت المئات أو الآلاف من “مواطنيها” ولا يمكنها أن تندد بالجرائم الإسرائيلية لأنها مجرمة تخشى أن تُحاكم على جرائمها.. خجلت كثيرا وفي لحظات غضب قلت في نفسي “لو كنت فلسطينيا وقتلت إسرائيل أمي أو أبنائي لاستعملت ضد المجرمين كل الأسلحة دون رحمة أو شفقة”.

 

وفي أفغانستان قتل الجيش الأمريكي عائلة متكونة من 18 شخصا من بينهم أطفال ونساء.. ومن اقترف هذه الجريمة سيبقى دون عقاب لأنه أمريكي ولأن دم العرب والمسلمين في عيون معظم ساسة الغرب أقل قيمة حتى من دم ذبابة.

 

وبعد هذه المآسي أستسمحكم في الإدلاء برأي بسيط يتعلّق بقضية الشاحنات I.M.M (ISUZU) التي لم تقبل الإدارة التابعة لوزارة النقل تسجيلها أكتب هذه الكلمات بكل هدوء وأود أن يقرأها السيد الوزير الأول لأنها تعبر عن شواغل مواطنين تونسيين يحبون الخير لبلادهم قبل أن يتمنوا الخير لأنفسهم..

 

بلغني أن 600 مواطن تونسي مهددون بالبطالة إذا أغلق معمل I.M.M أبوابه، فمن سيتكفل بـ 600 عائلة تونسية لها الحق في العيش والكرامة؟.. نحن في دولة القانون والمؤسسات، ومن ذلك المنطق لا يجوز لأي وزارة أن تأخذ قرارات عن خطأ تهدد بها لقمة عيش المئات من المواطنين التونسيين لآن كل التونسيين متساوون في الحقوق والواجبات.

 

أما السؤال الثاني الخطير الذي يجب طرحه وإعلام الوزير الأول به فيتعلق بموضوع الثقة.. فإذا أغلقت شركة I.M.M أبوابها هل يعتقد عاقل واحد أن الإستثمارات الخاصة ستتواصل في تونس بنفس النسق وبنفس الحجم؟ تحدثوا مع رجال الأعمال في هذا الموضوع بكل صراحة وستشعرون بالخطر الذي يهدد مستقبل البلاد إذا فقد جزء من المستثمرين التونسيين الثقة في حماية مصالحهم من قبل القانون والدولة..

 

إن هذه الكلمات يكتبها مواطن تونسي يريد حماية مستقبل كل أطفال تونس ويريد أن يقدم للحكومة رأيا يعتبره نافعا ويضع مصلحة بلاده فوق مصلحته ولأنه ينحدر من عائلة وطنية غرست في نفسه حب بلاده! فاستمعوا إلى العباد حتى تنعم تونس بالإستقرار وتواصل الإستفادة من خمسين سنة من الإنجازات.

 

إن الإستقرار وخاصة ثقة المستثمرين التونسيين بنظامهم هما مفتاح النجاح والضامن لمستقبل زاهر لكل أطفال تونس!

 

(افتتاحية جريدة “أخبار الجمهورية” الصفحة 2، العدد 799 من 19 إلى 25 جانفي 2006)


 

“Sous le soleil, exactement !”

Mélodies contre l’Oubli

seconde édition

Concert de Soutien aux

“Internautes de Zarzis”

Vendredi 17 Février 2006

20h00

ouverture des portes : 19h00

Bourse du Travail de Saint-Denis

M° Saint-Denis-Porte de Paris (Ligne 13)    Participation aux frais 5€    Les “internautes de Zarzis”, ce sont un enseignant et cinq jeunes de 20 ans qui menaient une vie sans histoires dans cette petite ville du sud tunisien, jusqu’à leur arrestation en février 2003. Condamnés à 13 ans de prison, ils vivent un enfer après avoir été torturés pendant des interrogatoires de police. Pourquoi ? Pour avoir surfé sur internet.   Pour plus d’info : http://www.zarzis.org contact mail : contact@zarzis.org – tél (Teresa) : 06 18 81 93 21

Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie

CRLDHT

21ter rue Voltaire

75011 PARIS – FRANCE

Tel/Fax : +33(0)1.43.72.97.34.

contact@crldht.org

www.crldht.org


 

Le Rôle De L’Anarchie Sécuritaire Dans la Compétition Des rivalités de Succession Suprême En Tunisie.

 

J’accuse !

 

Dr.SAHBI AMRI

 

Certes, on ne pourrait bâtir pour demain avec les démolisseurs d’hier.

 Mais, malgré la violation du tabou et des « marabouts » des assoiffés de pouvoir, le cinéma politique de la dictature sécuritaire continue depuis plus de 18 ans.

Ses manoeuvres d’asphyxie des libertés sous l’étau autoritaire de l’oligarchie démocratique mafiosique n’a cessé la création des fictions d’attitudes officielles ” réformatrices “taillées sur l’opportunisme des manipulateurs et des commanditaires.

Cependant, la réalisation officielle d’un mode d’orchestration médiatique digérable n’a pu vaincre le feu caché sous la cendre face à l’ampleur des dérives criminelles et des violations financières de la clase dirigeante en Tunisie.

Le jeu officiel des manigances, du mensonge, de la désinformation et de la cosmétique propagandiste d’un faux président, d’un faut gouvernement, d’un faux parlement et d’une administration de mercenaires du parti-état, a été retiré des décombres des au-dessous de tables pour être exposé à la nature par  des plumes Kamikazes de la liberté et de la démocratie qui  fonctionnent dans le cadre d’une obligation de résultats pour la Tunisie et pour les Tunisiens sans distinction.

Cependant, les rapports de forces établis entre la mafiocratie du Palais de Carthage associée à la voyoucratie du foyer de la gangrène nationale  face aux moyens de bord des  militants pour les causes nobles des valeurs universelles ne trouvent aucun moyen de comparaison.

La vérité a toujours vaincu le mensonge.

La raison rationnelle a toujours vaincu, à son tour, les tentatives des manoeuvres officielles de désinformation pour la digestion lucrative et corruptive des justifications

Virtuelles.

L’industrie de la terreur a constamment usé d’acteurs psychopathes et d’opportunistes qui ont pris le train en marche.

Cependant, la répartition des rôles et la distribution sectorielle des tâches n’ont pu synthétiser de souches hybrides de relais capables d’entretenir et de protéger, aussi longtemps que possible, les acquis mafieux et crapuleux en matières de crimes et de finances des familles dirigeantes où l’abus de pouvoir sous une totale immunité à l’impunité n’est que le maître-chanteur de l’opportunisme, de la servitude et de la soumission.

Le Parrain de la Tunisie a déjà établi un organigramme d’action et d’intervention, par ses moyens intrinsèques limités,  pour la maîtrise carencielle de la situation du pays depuis sa descente nocturne en parachute au Palais de Carthage. Il s’avère actuellement que son attitude antérieure est devenue usée et  assez rouillée.

Mohamed Ghannouchi s’est chargé de manipuler la docilité et la servitude de l’Administration Tunisienne au service du Parti-etat .

Hamed Karoui devait dompter les Sahéliens Hostiles au régime policier et sa mafia.

Abdelaziz Ben Dhia a la mission de la générosité corruptive du Palais de Carthage pour dégager la route devant la criminalité politique et les dérives financières des familles dirigeantes. Il s’est reconverti en rabatteurs de mœurs bizarres dans la taches de conseillers-serviteurs et comploteurs.

Abdallah Kallel trouve sa bravoure et son patriotisme dans ses moustaches.

C’est le principal ennemi de la société civile Tunisienne. Le procureur Général de Genève demeure à sa recherche depuis l’année 2001 pour responsabilités aux délits de crimes de torture. Originaire d’un pôle économique régional important riches en compétences, il a bien réussi dans la mise à l’écart et  à genoux des hautes potentialités et performances nationales qui présentent des divergences d’opinions et d’orientations avec l’équipe mafieuse gouvernante. Ses méthodes sont simples et claires face à la raison du bâton dont il maîtrise la culture et les moyens.

Mohamed Ali Ganzoui est chargé des recrutements de mercenaires et d’espions dans le cadre de la création de groupuscules de bâtards politiques pour la manipulation d’une banque de données synthétiques prolongeant la durée de  vie  de la dictature policière.

Dali Jazi constitue le parasite permanent de la discorde des militants de la ligue des droits de l’homme et des résidus du MDS avec le concours de Yadh Ouedhreni .

Monser Rouisi est chargé de la manipulation de l’UGTT, des nationalistes et des Yousfistes reconvertis en RCDistes.

Abdallah Zouari est à son tour devenu spécialiste dans le recrutement corruptif de la milice du RCD et des nouveaux riches du nord-ouest avec le concours de Hédi Jilani ” UTICA “.

Sadok Chaabène , idéologue synthétique spécialiste dans la confection des mensonges de lâcheté qui stimulent les méninges épaisses du Parrain .

Abdelwahab Abdallah est chargé de la désinformation propagandiste évoluant vers la présence officielle de mise en oeuvre des manipulations et des complots à partir de l’étranger.

 

Cette équipe  de pions opportunistes de servitude  a subi une castration par le Parrain du Palais de Carthage  afin de  constituer un outil de travail pour les harcèlements et les persécutions violatrices des droits humanitaires les plus élémentaires sous une totale immunité à l’impunité.

Dans cette approche, le défi du Démon de Carthage a été engagé dans une intention ciblant le sommet de la pyramide pour effriter le puzzle de l’enjeu mafiocratie / voyoucratie.

Le cinéma politique des présomptions officielles de reformes a toujours montré la crainte du risque par une méfiance maladive reportant l’échéance à des dates ultérieures sous des prétextes hallucinatoires.

La tentative de formation de groupuscules opportunistes de contre-courants réformateurs n’a pu cacher son objectif de parasiter l’éclosion et la naissance naturelle mature d’un courant libéral rationnel ou autres mouvements politiques représentatifs.

Bien gardé dans une cage, le GPD Ben Ali n’a pas omis ses réflexes inhibiteurs qui le privent d’entamer la moindre reforme avec les handicapés séniles même si la brouvoure et le patriotisme  leur seront greffés de nouveau par  un réveil spectaculaire de conscience, par intérêts ou par une induction étrangère.

A cet effet, les plumes de la liberté n’appartiennent à ceux qui croient à la sorcellerie ni aux amateurs du décryptage des horoscopes ni aux opportunistes.

Le seul pronostic du GPD Ben Ali reste navigué dans les champs politiques de ceux qui n’ont jamais collaboré ni avec l’autorité au pouvoir ni avec l’opposition politique.

Cependant, le recours à l’élargissement du spectre de l’opportunisme par la confection de faux courants politiques n’est qu’une réelle conduite suicidaire suprême.

Car, dans un contexte de manipulations au marché du marketing politique, la solvabilité fragile d’un régime policier en déclin ne cesse de montrer ses limites par des attitudes lacunaires à tous les niveaux de responsabilité.

Cependant, le recours à la cosmétique, à la fraude et à  la falsification des vrais représentants de la société civile ne ferait des substitutifs chargés de misions de déshonneur et de lâcheté les véritables acteurs de la scène politique en Tunisie.

Les figurants synthétiques résultant de toute manoeuvre de complot suprême, dans le cadre de la promotion d’une démocratie tordue, se heurteraient aux traditions rationnelles de liberté et de démocratie aux présentations protocolaires et aux visites officielles de hautes personnalités médiatiques internationales qui seraient dans l’obligation de se frotter aux groupuscules tissés sur la taille de la naïveté des hôtes de la Tunisie.

Je me permets donc de dire en toute objectivité que ce régime de dictature policière a usé de tous les moyens de transformation et de retransformation qui l’ont emmené à l’impasse.

Le problème est chez Zine El Abidine Ben Ali.

La solution l’est aussi.

Par l’appui transitoire du lobbies sioniste international entre l’Europe, le Moyen-Orient et le continent Américain, Zine El Abidine Ben Ali  ne craint ni l’opposition politique, ni les défenseurs des droits de l’homme en Tunisie . Il craint seulement le policier qui assure sa garde personnelle  de près et toutes les victimes de l’injustice de ses criminels par délégation de pouvoir.

L’héritage est assez lourd.

Défier les crapules séniles de son entourage pour discuter de l’avenir de la Tunisie n’est qu’un miracle.

 Mais, le miracle est déjà déclaré, en notre pays par le faux témoignage crapuleux d’un président crapuleux qui a toujours fait son pèlerinage électoral en Tunisie.

Quelle ingratitude ?

Drôle de mensonge indigne d’un homme d’état Occidental.

 

Dr. SAHBI AMRI

Médecin Privé de sa Médecine

Cité El-Wouroud 1 . Sidi Bouzid 9100.

Tel.00.216.98.22.27.51


 

Agissez, moi je réfléchis II

Droit de non réponse
 
 
Il n’y a pas lieu de chercher entre les lignes quand tout est dans les lignes.
 
Le tir était assez lourd contre mon article «  agissez, moi je réfléchis ». Je n’y reviens pas pour pérorer.  Il y a des polémistes à plein temps pour ça. Tirons le meilleur parti des critiques, disaient nos maîtres.
 
Dans mon article sur la cyber dissidence, il était plus question de structure que d’essence. Je ne m’étais pas assigné comme besogne de définir le « genre » cyber dissident, je m’étais  contenté de décrire quelques « constantes » dans la production cyber dissidente d’une catégorie d’internautes tunisiens. J’avais situé dès le départ  la ligne de partage entre l’usage militant du net et  une sorte de « revendication cyber dissidente». Ce distinguo, peut tout à fait se concevoir à propos des « acteurs publics »; où les militants tous terrains  peuvent être séparés des autres. Si l’argument « politicien » est largement appliqué aux  hommes du terrain, nul ne l’interdit de l’appliquer à d’autres populations, les cyber dissidents, qui se revendiquent comme tels, par exemple. C’était le deuxième degré de mon texte, pour ceux qui étaient chercher loin.
 
Voici reformulées les questions à la source de mon texte : la cyber dissidence est-elle une catégorie identitaire ou un exercice contingent ? S’agit-il d’un enroulement privatif ou d’une _expression dérivative ? Le caractère mutin, est-il tributaire ou précède-t-il (précéder non dans le temps mais dans les contenus mentaux) l’espace-temps où il se meut, peut-il s’exercer en dehors de la toile ? S’il n’y avait pas Internet, qu’en serait l’advenue des cyber dissidents, se seraient-ils portés candidats à d’autres formes de dissidences ? Voilà mes questions.
 
Dans mon texte, j’ai défendu l’hypothèse qui me parut la plus plausible à l’épreuve des faits. J’ai dit, notez, notez le bien chers amis, dans le cas où on conçoit la cyber dissidence comme une catégorie identitaire et non comme un format casuel, on serait en toute logique amené à lui concevoir des frontières et des « rapports » aux autres  formes de dissidence. J’ouvre ici une parenthèse pour préciser que dissidence n’est absolument pas synonyme d’opposition comme l’avaient cru comprendre certains de mes sympathiques détracteurs, je précise aussi qu’opposition non plus ne veut pas forcément dire organisation politique…La dissidence en Tunisie se joue en partie à la ligue des droits de l’homme, qu’en dites-vous ?
 
Revenons à nos moutons. Mon texte se limite à l’examen des liens entre dissidence et cyber dissidence. J’avais essayé dans un style léger, sans pédantisme savant, de montrer que ces liens relèvent de l’ « opposition » ! Je dis, preuves à l’appui, que les cyber dissidents en cause s’ « opposent » à l’opposition et à la dissidence du terrain. Je dis bien les cyber dissidents en cause, je dis bien les cyber dissidents en cause ! Je ne dis pas que ce choix est immoral, je ne dis pas que c’est bon, non plus,  je décris des rapports!!!
 
Ceux qui viennent soutenir le contraire sont libres, mais ils doivent le montrer. Et le montrer ne revient pas, et là je réponds par la même occasion à Hasni sur Tunezine, le montrer ne revient pas à aligner les exclamations du bon vieil instituteur du Carnot de Tunis !! La démonstration n’est pas une mise en correspondance entre les poncifs et l’emportement. N’est pas une association d’idées. La démonstration est une construction d’arguments. Chaque fois que vous parlez M. de contradiction à mon sujet, il faut le montrer. Et chaque fois que vous parlez de contradiction et d’incohérence il faut nous l’expliquer par des arguments distincts parce que la contradiction n’est pas l’incohérence qui n’est pas à son tour l’amalgame ni les raccourcis, qui sont tout autre chose. Chaque fois qu’un texte commence par ces attaques en masse, il a de fortes chances de donner dans le brûlot que dans l’essai. Pour résumer, les arguments c’est contre des idées, leur faiblesse, leur dispersion ou leur absence, c’est contre des personnes.
 
Je disais donc que les rapports des cyber dissidents  concernés et de la dissidence tunisienne tiennent de l’ « opposition », sauf que l’opposition dont il s’agit ne tient pas à un phénomène variable, ne montre pas des pics et des creux, présente un caractère linéaire !!! Dans la majorité des cas, les écrits de la cyber dissidence indépendantiste ( qu’on ne vienne pas me dire encore que je mets tout le monde dans le même sac !)  postulent l’impudent fiasco des acteurs de terrains, leur agonie ( encore une fois il ne s’agit pas uniquement des chefs de file comme l’avait écrit M. Biju, mais bien de militants de terrain : à la ligue, aux syndicats, à l’union des écrivains, à raid attac…etc. )
 
Les écrits qui m’étaient consacrés en attestent. Lorsque Biju écrit au détour d’une envolée épique contre les hommes politiques tunisiens ( tous sans la moindre nuance dont il m’avait tenue drôlement rigueur) lorsqu’il écrit « contrairement à notre bonne et vieille  opposition  pour la plus part sclérosée  et inopérante,qui s’accrochent  et arrive à surnager  à tous les naufrages même accrochée avec un seul doigt à toutes sortes de planches pourries ,  pour preuve toutes les débâcles répétitives sur la scène politique tunisienne », y voyez-vous la moindre donnée objective, le moindre indice sur les faits, les hommes, les actions, un événement, une décision. Lorsqu’il écrit cela y voyez-vous le moindre élément précis et circonscrit d’une réalité politique. Que dalle, mais vraiment. Une position générale de principe, pour qui la réalité est un roc solide aux ombres figées. L’histoire n’en est pas une ou alors « elle » ne se déroule pas !!!, l’action n’a aucun effet sur les objets et les hommes. Faites ce que vous voulez, cela ne changera rien à la représentation dont je me fais « définitivement » de vous. Cela s’apparente « au déni de la réalité ». Les idées précèdent la matière, comme chez les idéalistes de la première heure, sauf qu’ici les idées sont toujours les mêmes, ne se surmontent, ni ne se contredisent. Quid des données sensibles, du domaine de la perception. Ceci peut aller très loin messieurs !!
 
 
J’ouvre une dernière parenthèse pour dire à M Hasni et à M Biju, que la psychologie cognitive suppose un peu de lecture, que j’ai rarement lu des textes de Bourdieu au Monde qui reprennent des théories ou des expériences. Je n’ai pas utilisé la psychologie cognitive pour comprendre les textes de la cyber dissidence, j’en ai fait pour ainsi dire une lecture politique, exactement comme il s’écrit dans les colonnes des medias du monde par des chercheurs en tous domaines, des géographes et des médecins qui s’expriment sur la cherté des vivres ou sur la canicule. J’ai fait œuvre d’opinion et non de science, chers amis.
 
 
J’en viens donc à ma dernière idée.  Un rejet de principe de l’action dissidente en général, sans référence à une action en particulier, à une personne ; un rejet tous azimuts me laissait coi. Comment l’interpréter ??  Un phénomène qui se répète dans les mêmes proportions, dans les mêmes conditions et par les mêmes acteurs ! c’est un peu beaucoup pour être tenu pour anodin. On est en droit de lui supposer une organisation, un sens. Pour ma part j’ai défendu l’hypothèse voulant que cette position de principe contre l’opposition relève de la stratégie. Une stratégie de pérennisation de la cyber dissidence comme identité et non comme format casuel, contingent et historique. J’ai expliqué dans mon article comment cette pérennisation peut dans certains cas recouper les intérêts de la dictature à réduire au silence les acteurs du terrain. Cela me semblait envisageable. Mais à la lecture de l’ensemble des réponses ( excepté celle de M Ben Gharbia, pour qui j’ai beaucoup d’estime) cela me paraît  dans ce cas précis vérifié.
 
Voilà mes réponses, mes seules réponses. Sans polémique, chers amis.  
 

Jameleddine HENI  chercheur en psychologie cognitive


 

إنا لله وإنا إليه راجعون 

السيدة علياء بـبّـو في ذمة الله

 

 

DECES d’Essaida Alia Babbou

 

Son époux Zouhaïr Babbou

 

Ses filles :

 

– Neïla et son époux Boubaker Trabelsi

 

– Hend et son époux Férid Chaâbane

 

Ses petits-enfants :

 

– Aïda Trabelsi

 

– Anissa Trabelsi veuve Ouahid Tabakh

 

– Hédia Trabelsi et son époux Faouzi Ben Cheikh

 

– Meriem Chaâbane et son époux Michel Colleau

 

– Slim Chaâbane

 

Ses arrière-petits-enfants : Zeïneb, Amin et Ezzeddine

 

Ses frères : Ezzeddine Babbou et ses enfants, Hassen Babbou et son épouse Saâdia Darghouth et leurs enfants, Mahmoud Babbou, son épouse Chérifa Ben Ghachem et leurs enfants, Ali Babbou, son épouse Leïla Khalfallah et leurs enfants

 

Ses soeurs : Dalila, son époux Abdelmajid El Aroui et leurs enfants, Fatma veuve Hassen Belkhodja et ses enfants

 

Son cousin et beau-frère Ahmed Babbou, son épouse Hend Mestiri et leurs enfants

 

Sa cousine et belle-soeur Souad Babbou, son époux Anane Babbou et leurs enfants

 

Les familles Babbou, Trabelsi, Chaâbane, Ben Cheïkh, Colleau, Darghouth, Ben Ghachem, Khalfallah, Laroui, Belkhodja, Mestiri, Limam, Gallouzi, Chelly, Ben Chédli, Ladjimi et Chaker ont l’immense douleur d’annoncer le décès de leur chère et regrettée

 

 

Essaïda Alia BABBOU

 

 

L’enterrement aura lieu aujourd’hui, mardi 24 janvier 2006, après la prière d’El Asr, au cimetière du Jellaz.

 

Le cortège funèbre quittera son domicile sis au 20, rue Medinet Joubeïl, Choutrana II, La Soukra.

 

Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Son infinie Miséricorde et l’accueille dans Son éternel Paradis.

 

En cette douloureuse circonstance, La Presse et à sa tête Mme Zohra Ben Romdhane présente à la famille de la défunte ses sincères condoléances.

 

(Source : La Presse du 24 janvier 2006)


 

Essaida » Alya n’est plus

 

Alya Babbou, plus connue sous le nom d’ « Essaida » Alya s’est éteinte hier à l’âge de 84 ans.

 

Cette célébrité, grande animatrice de l’émission hebdomadaire radiophonique « Paradis des Enfants » (Jannet Al Atfel) n’avait eu de cesse, jadis, de meubler le vide de nos dimanches matin où les moyens de loisirs et de distractions étaient presqu’inexistants.

 

Les anciennes générations, dont les cheveux sont devenus aujourd’hui sel et poivre se souviennent, sans aucun doute, d’ « Essaida » Alya qui a été vraiment une école, qui a su, à travers ses conseils et notamment la pertinence de ses remarques, orienter des jeunes vers le droit chemin, afin de réussir leur vie et d’assurer  leur avenir.

 

Avec « Baba Sombel », « Essaida Alya » formait un duo qui faisait le bonheur et la joie des enfants.

En cette douloureuse circonstance, « Le Temps » présente ses condoléances attristées à la famille de la regrettée.

 

(Source : Le Temps du 24 janvier 2006)

 

Toute l’équipe de TUNISNEWS présente ses sincères condoléances à toute la famille Babbou et à tous ceux qui ont connu la valeur de la chère défunte. Rahimaha Allah.

 

 
Journalisme on-line

Les médias classiques ont la peau dure

 

Avec l’avènement des TIC et leur développement, les divers acteurs de la scène médiatique ont cru utile de se retrouver sur le Net. Ce support est devenu incontournable et son public est désormais l’objet de toutes les convoitises.   Ainsi, et pour répondre aux divers  besoins de l’information, tout un réseau journalistique  a pris naissance et s’est fait des ramifications on-line. Pour mieux se situer sur les données de ce secteur en herbe, l’IPSI a organisé, samedi dernier, une rencontre sur: “le cyber-journalisme: les acteurs et les pratiques”‘.   Ce thème fait partie du Master spécialisé dans les Technologies de l’Information et des Communications.   Les discussions de la rencontre ont eu pour objet  deux volets : d’une part, la stratégie des moyens d’information traditionnels en Tunisie, en matière de cyber-journalisme et, d’autre part, les perspectives des multimédias et de leurs ramifications, surtout qu’elles sont très prisées par le public et qu’elles touchent tous les aspects de la vie socio-économique.   Les divers intervenants se sont accordés pour estimer que ce secteur en est encore à son stade préliminaire, que ses contours ne sont pas encore bien tracés. Il ne représente pas encore un danger pour les médias ordinaires, c’est plutôt un moyen de publicité et de vulgarisation pour eux. Il a été aussi signalé que le cyber-journalisme tunisien est très faible, même, comparativement aux autres pays du Maghreb.   La qualité du produit local ne permet pas de concurrencer les médias électroniques étrangers. Elle permet juste de relier notre communauté étrangère à la Tunisie, vu que les autres vecteurs médiatiques sont faiblement diffusés. Selon le directeur de l’IPSI, M. Hamdane, une problématique se pose sur les moyens de faire face à ce nouveau moyen d’information: Faudrait-il le développer pour donner une meilleure image de la Tunisie? Faudrait-il plutôt le cerner et le réglementer?   M.Hamdane pense que le meilleur moyen de traiter ce nouveau phénomène médiatique consiste à le promouvoir et y trouver ses repères. Il a ajouté que l’IPSI a formé des étudiants en cyber-journalisme, qui n’ont pas trouvé encore d’emploi. L’espace du cyber-journalisme est encore très réduit.   Sons de cloche:   MARZOUK, étudiante 3ème Année IPSI: “Je suis très intéressée par le cyber-journalisme et je veux être à jour avec les TIC. Ceci me permet d’être à la page et de vivre au rythme du développement. D’ailleurs, je crois que l’ordinateur ne va pas remplacer l’être humain. Il va plutôt renforcer la consistance de l’apport humain.”   Bouchra SELLAMI, étudiante IPSI: ” Ecrire au stylo n’a jamais d’égal. Le cyber-journalisme permet certes de diffuser plus rapidement l’information, mais il contribuera au chômage des journalistes. (NDLR: ce sont les journalistes qui font aussi les beaux jours du cyber-journalisme)   (Source : « Le Temps » du 24 janvier 2006)

Sens-civique, dites-vous?
Par Mourad SELLAMI   Il n’y a pas de société qui ne comporte pas son lot de délinquants et de voyous. Ce sont des déchets qui accompagnent l’ordre social, quelles que soient les options choisies par les programmes de développement socio-économiques.   Les structures de la société œuvrent pour minimiser les effets de la délinquance et pour réduire sa portée. C’est une responsabilité commune, de la famille, des établissements scolaires, de la société et des organes de l’Etat. Le délinquant nécessite d’être encadré par toutes ces structures, qui doivent s’opposer aussi à ses dérapages. Lorsque les citoyens assimilent que le tort subi par autrui les concerne aussi, c’est un pas vers l’enracinement du sens civique.   C’est un fait divers certes, mais salutaire, qui a induit cette réflexion. Samedi dernier, un citoyen motorisé a poursuivi deux délinquants qui ont arraché le sac à main d’une jeune fille sortant du bureau de la poste de J’bel Jloud. Les deux voyous ont dû lâcher le sac à main et la moto (louée) et se sont enfuis. Notre brave homme a rendu le sac à main à la jeune femme, qu’il ne connaît pas, et il a emmené la moto au poste de police.   Les agents ont reconnu la moto et ils vont suivre la piste des délinquants. Mais, au delà de l’aspect juridique de la question, c’est la portée civique qui est à saluer. Cet honnête citoyen a compris qu’il est de son devoir de poursuivre ces voyous. Il a réalisé que l’assainissement de la société de ces énergumènes est une responsabilité commune. Certains vont certes riposter qu’il y a un risque lorsqu’ils s’opposent à ces voyous. Certes, ceci est possible, mais, les voyous vont réfléchir davantage avant de passer à l’acte, s’ils réalisent que les citoyens sont mobilisés pour leur faire face.   Des campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour retaper à neuf le sens civique des citoyens. Elles doivent doivent être à l’ordre du jour des établissements scolaires et des diverses composantes de la société civile. Nul ne doit rester insensible à la recrudescence de ces “faits divers”. Il est impératif de développer une réponse sociale au phénomène. Que toutes les structures concernées s’y mettent pour réduire le fléau, avant qu’il ne soit trop tard.    (Source : « Le Temps » du 24 janvier 2006)
 

Enlèvements CIA : une centaine de personnes enlevées en Europe (Dick Marty)

                        

AFP, le 24.01.2006 à 11h31                       STRASBOURG (Conseil Europe), 24 jan 2006 (AFP) – Un rapport du  Conseil de l’Europe indique mardi que plus d’une centaine de  personnes ont été enlevées en Europe par la CIA ces dernières années  pour être livrées dans des pays où elles ont été torturées mais  qu’il n’existe pas de “preuves irréfutables” de l’existence de  prisons secrètes en Europe.                         “Les livraisons intéressant l’Europe semblent concerner plus de  cent personnes au cours de ces dernières années” relève un nouveau  rapport intérimaire sur de possibles prisons secrètes de la CIA en  Europe, rédigé par Dick Marty, un parlementaire du Conseil de  l’Europe.                         Dans ce rapport, M. Marty note également que “des centaines de  vols d’avions affrétés par la CIA sont passés par de nombreux pays  européens”, mais qu’à ce stade, “il n’y a pas de preuves formelles  et irréfutables de l’existence de centres de détention secrets” de  la CIA en Europe.                         Le document, qui intervient après un premier rapport intérimaire  publié le 13 décembre, ne contient pas de révélations à proprement  parler, mais précise les contours de l’enquête et le procédé des  “livraisons”. Elles consistent à enlever en Europe des personnes  suspectes pour les emmener par avion vers un pays où elles seraient  torturées.                          Se référant aux déclarations de fonctionnaires américains, le  parlementaire suisse et ancien procureur déclare que “de nombreux  indices, cohérents et convergents, permettent de conclure à  l’existence d’un système de +délocalisation+ ou de +sous-traitance+  de la torture”.                         Selon M. Marty “il est fort improbable que les gouvernements  européens, ou tout au moins leurs services de renseignements,  n’aient pas été au courant de ces “livraisons”.                         Evoquant l’enlèvement musclé en février 2003 à Milan par la CIA  d’Abou Omar, soupçonné d’être un activiste islamiste, il s’étonne  que Rome ait démenti avoir été informé. “La présence d’au moins 25  agents étrangers qui procèdent à l’enlèvement d’une personne placée  sous surveillance par les Italiens, aurait dû susciter une vive  réaction”, selon M. Marty.                         Il estime que cet enlèvement vers l’Egypte “illustre de façon  exemplaire la procédure de +livraison extraordinaire+”. Rome a  depuis lancé des mandats d’arrêt contre plusieurs agents de la CIA.                       “L’administration américaine semble partir du principe que les  règles de l’Etat de droit et les droits de l’homme ne sont pas  conciliables avec une lutte efficace contre le terrorise” note  encore le rapport qui souligne la délocalisation de la détention “à  Guantanamo et ailleurs” et les détentions clandestines “facilitent  le recours à la torture et aux traitements dégradants”.                         M. Marty s’est félicité de l’arrivée lundi d’informations  détaillées d’Eurocontrol, l’Agence européenne du trafic aérien, et  des images satellite du Centre satellitaire de l’UE, notamment de  sites en territoire roumain. “Nous ne pourrons nous prononcer que  par la suite sur l’importance et la portée de telles informations”,  a-t-il indiqué.                         Le document énumère les réponses de plusieurs pays. S’agissant  de la France  il indique que Paris vérifie avec l’Aviation civile  deux vols ayant fait escale sur le territoire national et qui  auraient été affrétés par la CIA. La Belgique a ouvert une enquête  sur des vols et survols de son territoire. Un rapport reçu par M.  Marty fait état de mouvements suspects d’avions passant par  l’Ecosse.                         M. Marty attend également les conclusions d’une enquête du  gouvernement polonais, la Roumanie a indiqué n’avoir connaissance  d’aucun centre de détention secret sur son territoire.   AFP  

L’auteur d’un brûlot sur la violence en Algérie condamné à mort par contumace

   

AFP, le 23.01.2006 à 15h25 ALGER, 23 jan (AFP) – Habib Souaïdia, ancien militaire algérien  réfugié à Paris et auteur en 2001 de “La Sale guerre”, très critique  envers l’armée algérienne, a été condamné à mort dimanche par  contumace par un tribunal algérien pour enlèvement et assassinat,  rapportent lundi des journaux.   Souaïdia, ancien sous-lieutenant radié de l’armée après avoir  été condamné à deux ans de prison pour vol, a été condamné par le  tribunal de Bouira (Kabylie, 120 km au sud-est d’Alger), pour  enlèvement et assassinat de trois personnes en juillet 1994, selon  ces sources.   En 1994, alors qu’il était militaire dans la région de  Lakhdaria, près de Bouira, Souaïdia a enlevé trois personnes de leur  domicile avant de les assassiner, selon les mêmes sources qui  ajoutent que des proches de ces personnes l’ont reconnu sur des  photos et des images de télévision.   Le livre de Souaïdia a suscité une vive polémique en Algérie,  car il imputait la plupart des massacres et des exactions des  islamistes, entre 1994 et 1998, à des militaires ou à des groupes  armés infiltrés ou manipulés par les services secrets algériens.   La peine de mort, en vigueur en Algérie, n’a pas été appliquée  depuis 1993, lorsque sept islamistes avaient été exécutés après  avoir été reconnus coupables dans un attentat contre l’aéroport  d’Alger qui avait fait 9 morts en août 1992.   AFP              

                              

La guerre d’Algérie à l’écran: “un passé qui a des résonances aujourd’hui

Par Marie-Thérèse DELBOULBES  AFP, le 24.01.2006 à 05h52 PARIS, 24 jan 2006 (AFP) – “La trahison”, un film abordant la  guerre d’Algérie à travers le face à face tendu de jeunes appelés  français et algériens, sort en France mercredi en pleine polémique  sur l’histoire de la colonisation.   “Il m’a paru important de garder la trace de ce passé qui a  toujours des résonances aujourd’hui”, a expliqué à l’AFP le  réalisateur Philippe Faucon,  alors que la télévision et le cinéma  français sortent de leur frilosité pour s’emparer de sujets  politiques.   “On avait tendance, parce qu’il faut engager beaucoup d’argent  dans la production d’un film, à éviter tout ce qui peut être  polémique et à aller vers un consensus mou, dit le cinéaste. Mais on  s’est rendu compte que les fictions à thématiques politique et  contemporaine rencontraient une audience”. Trois films sur la guerre d’Algérie sont en préparation mais  aussi une fiction sur le génocide au Rwanda.   “La trahison”, adapté d’un récit autobiographique de Claude  Sales, a pour cadre un poste isolé en Algérie où, en 1960, le  lieutenant Roques (Vincent Martinez) commande une trentaine  d’appelés, dont quatre sont ce que l’on appelait alors “Français de  souche nord-africaine” (FSNA), ni tout à fait Français, ni tout à  fait Algériens.   Déchirés entre deux camps, ces quatre FSNA, dont le capitaine  Taieb (Ahmed Berrhama), sont soupçonnés par les supérieurs du  lieutenant de vouloir l’égorger…   Avec beaucoup de sobriété (et un tout petit budget), Philippe  Faucon montre la tension croissante, la méfiance qui s’installe, les  préjugés des uns, les doutes des autres, les villages brûlés, les  représailles, le déplacement de paysans vers des “villages de  regroupement”.   “C’est une époque peu abordée au cinéma, souligne Philippe  Faucon, né en 1958 à Oujda (Maroc). Elle est longtemps restée dans  une espèce de refoulement. Je ne me doutais pas que le film allait  sortir tellement en phase avec ce qui se passe”, la controverse sur  la loi mentionnant “le rôle positif” de la colonisation et les  émeutes dans les banlieues françaises.   “La trahison” est l’histoire de “jeunes appelés de province  précipités dans un conflit, dans un pays dont ils ne connaissaient  pas grand chose et de jeunes appelés d’origine algérienne, qui  avaient une idée de la France un peu abstraite. Ils se retrouvent  dans un contexte violent de guerre, de tension et de méfiance,”  explique-t-il.   Sortant en plein débat sur l’article 4 de la loi du 23 février  2005 qui évoque “le rôle positif de la présence française outre-mer”  et a jeté un froid dans les relations avec l’Algérie, le film est  accompagné d’un important travail pédagogique.   Des historiens, dont Benjamin Stora, ont réalisé un dossier  destiné aux lycéens (www.zerodeconduite.net/latrahison).   A l’origine, Philippe Faucon envisageait de tourner au Maroc ou  en Tunisie “parce que, à ce moment là, l’Algérie avait la réputation  d’être un pays dangereux. Et on ne savait pas si on y trouverait des  relais, des techniciens, comme dans les pays voisins, car le cinéma  a été sinistré pendant dix ans en Algérie.”   “Et puis on a rencontré un jeune producteur algérien, Yacine  Laloui, qui nous a dit +venez+. On a eu affaire à des gens très  jeunes, pas forcément très expérimentés, mais qui avaient une grande  envie de s’investir.”   “La trahison”, coproduite avec la Belgique et l’Algérie, a été  tourné à Bou Saada, à 300 km au sud d’Alger, avec beaucoup de non  professionnels, dont l’excellent Ahmed Berrhama (Taieb), d’abord  engagé comme chauffeur avant de s’imposer à l’écran.   AFP

Nucléaire: Téhéran prêt à négocier avec les Européens, selon un haut responsable iranien

 

Associoted Press, le 23.01.2006 à 18h40 TUNIS (AP) — Un haut responsable iranien a affirmé lundi à Tunis que Téhéran était “prêt à négocier avec les pays européens et ouvert au dialogue et à la négociation au sujet du dossier nucléaire”. Il a ajouté que le programme nucléaire iranien avait des objectifs “strictement pacifiques”.   Fayed Ahmed Moussaoui, vice-président aux affaires juridiques et parlementaires, qui a été reçu par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, lui a transmis “un message écrit” du président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dans lequel ce dernier souligne “la volonté politique de l’Iran de promouvoir ses relations avec tous les pays, en particulier les pays islamiques”.   Selon l’émissaire iranien, dont les propos sont rapportés par l’agence de presse tunisienne TAP, “la République islamique d’Iran mène ses activités nucléaires à des fins strictement pacifiques, dans le cadre du respect des lois et des règlements de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)”.   “Les opérations d’inspection ont englobé les différentes installations nucléaires en Iran”, a-t-il ajouté, en rappelant que le président iranien avait “appelé toutes les parties à établir un partenariat dans ce domaine”, sans plus de précision.   De son côté, le président tunisien, cité par le porte-parole officiel de la présidence, a “réaffirmé la position de principe de la Tunisie concernant l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et de développement, dans le respect total des conventions internationales et des conditions et garanties régissant l’action de l’AIEA”.   Associated Press

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