AP: Tunisie: violents affrontements entre policiers et manifestants dans la région de Sidi Bouzid AFP: Tunisie: un mort et dix blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayane AFP: Tunisian teenager dies in riot: student union Reuters: One dies as Tunisian police open fire in clashes Reuters: La police tunisienne tire lors d’incidents à Bouziane, un mort TAP: Précisions du Ministère de l’Intérieur sur les incidents de trouble survenus, Vendredi, à Menzel Bouzaïene AFP: Tunisie: un mort et des blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayan
Collectif de Solidarité avec les Luttes des Habitants de Sidi Bouzid: Appel à un rassemblement demain, samedi 25 décembre 2010, à 14h00 à Paris Comité de soutien des manifestants en Tunisie: Communiqué distribué lors du rassemblement de Genève AFP: Tunisie/émeutes: manifestation à Paris Kalima: Les affrontements à Sidi Bouzid se poursuivent TAP: Sidi Bouzid: le ministre du Développement et de la Coopération internationale annonce un premier lot de projets de développement Zyed Krichen: Opinion – Sidi Bouzid : la portée d’un fait divers Taoufik Ben Brik: « Best of 2010 » AISPP: Procès du dirigeant du mouvement En Nahdha : Salah Ben Abdallah Kalima: Des agents de police poussent un gérant de café au Kef à se suicider Kalima: Les juges du bureau légitime interdits d’assister au congrès de l’AMT Hajlaoui Olfa: Les Femmes Tunisiennes qui s’habillent n’importe comment et le rap de psycho om
Abu Khawla: Understanding Homegrown Terrorism
Tunisie: violents affrontements entre policiers et manifestants dans la région de Sidi Bouzid
Tunisie: un mort et dix blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayane
AFP 24/12/2010 | Mise à jour : 18:58
Tunisian teenager dies in riot: student union
AFP 24/12/10 18:16
One dies as Tunisian police open fire in clashes
La police tunisienne tire lors d’incidents à Bouziane, un mort
Précisions du Ministère de l’Intérieur sur les incidents de trouble survenus, Vendredi, à Menzel Bouzaïene
TAP Vendredi 24 Decembre 2010 Une source officielle du Ministère de l’Intérieur et du Développement local rappelle que les incidents de trouble survenus, Vendredi après-midi, dans la ville de Menzel Bouzaïene (Gouvernorat de Sidi Bouzid), au cours desquels des groupes d’individus ont incendié la locomotive d’un train et mis le feu à trois véhicules de la garde nationale, avant d’attaquer le poste de la garde nationale de la ville. Les groupes impliqués dans les actes de violence et de trouble ont encerclé et attaqué le Poste de la Garde Nationale par le jet d’engins incendiaires et de pierres, après avoir installé des barricades dans les routes avoisinantes. Ils ont, également, mis le feu au bâtiment de la Garde Nationale, alors que d’autres ont tenté d’y pénétrer par la force. Les agents de la Garde Nationale ont essayé de les dissuader en leur adressant des avertissements et en procédant à des tirs de sommation. Ces groupes ont, toutefois, poursuivi leurs tentatives pour pénétrer dans le poste de la garde nationale en lançant des cocktails molotov, ce qui a amené certains agents de la garde nationale à recourir aux armes dans le cadre de la légitime défense. Cet incident a fait un mort et deux blessés parmi les assaillants. Plusieurs agents de la garde nationale ont subi des brûlures dont deux sont en Coma.
Tunisie: un mort et des blessés dans des affrontements à Menzel Bouzayane
AFP 24/12/10 21:42 De violents affrontements ont opposé vendredi des manifestants et la police dans la région de Sidi Bouzid (centre-ouest tunisien) faisant un tué et des blessés, a-t-on appris de sources officielle et syndicale. Le ministère de l’Intérieur a fait état d’un mort et deux blessés parmi les « assaillants » et de plusieurs blessés parmi les agents de sécurité, dont deux sont dans le coma. Selon une source syndicale contactée par l’AFP, les affrontements qui se sont produits à Menzel Bouzayane, une localité à 60 km de Sidi Bouzid, en proie à des troubles sociaux depuis plusieurs jours, ont fait un mort et dix blessés. Mohamed Fadhel, syndicaliste de l’enseignement secondaire a affirmé que le manifestant décédé, Mohamed Ammari, 18 ans, a été touché à la poitrine. Plus de deux milles habitants de Menzel Bouzayane (280 km au sud de Tunis) ont participé à cette manifestation, décrite comme « très violente » par M. Fadhel. Dans un communiqué diffusé par l’agence gouvernementale TAP, le ministère de l’Intérieur affirme que « des groupes d’individus ont incendié la locomotive d’un train et mis le feu à trois véhicules de la garde nationale, avant d’attaquer le poste de la garde nationale de la ville ». Après avoir essayé de les dissuader, des agents de la garde nationale ont été amenés « à recourir aux armes dans le cadre de la légitime défense », selon la même source. M. Fadhel a indiqué que des renforts de police dépêchés de Sidi Bouzid, ont encerclé la ville de Menzel Bouzayane en en interdisant les accès ajoutant que les forces de l’ordre ont procédé à une vague d’arrestation. La région de Sidi Bouzid est en proie à des troubles sociaux à la suite d’une tentative de suicide d?un Tunisien de 26 ans, diplômé de l’université. Le 17 décembre, Mohammed Bouazizi, vendeur ambulant de fruits et légumes, s?est fait confisquer sa marchandise par la police municipale, n?ayant pas les autorisations nécessaires. Désespéré, le jeune homme s’était aspergé d’essence pour s’immoler par le feu. Grièvement brûlé, il a été transféré dans un centre médical près de Tunis. Ce premier incident a provoqué des protestations qui ont dégénéré en affrontements entre la police et des habitants. Le pouvoir avait affirmé que ces heurts n’étaient qu’un « incident isolé » et dénoncé leur exploitation à des fins politiques « malsaines » par l’opposition. Le 22 décembre, un jeune Tunisien de Sidi Bouzid, s’était électrocuté au contact de câbles de haute tension après avoir escaladé un poteau électrique en criant qu’il ne voulait « plus de misère, plus de chômage », selon Ali Zari, un dirigeant syndicaliste. Le ministre de Développement, Mohamed Nouri Jouini s’est déplacé jeudi à Sidi Bouzid, pour annoncer des mesures présidentielles pour la création d’emplois et le lancement de projets d’un montant de 15 millions de dinars (1 dinar= 0,52 euro). Lors d’une conférence de presse, le Parti démocratique progressiste (opposition légale) a appelé vendredi à mettre fin à la compagne d’arrestation et à l’ouverture d’un dialogue avec les composantes de la société civile et les jeunes chômeurs
Incidents à Bouziane, la police tunisienne tire, un mort
Reuters 24/12/10 22:39 TUNIS (Reuters) – Un civil a été tué et plusieurs personnes ont été blessées vendredi en Tunisie lorsque la police a ouvert le feu pour disperser des manifestants lors d’incidents dans une ville de province, ont rapporté un porte-parole du ministère de l’Intérieur et des sources syndicales. Le porte-parole a déclaré que la police avait été contrainte d’ouvrir le feu en état de légitime défense après avoir en vain tiré en l’air pour disperser des dizaines de manifestants à Bouziane, à 240 km au sud de Tunis. Les émeutiers se sont retranchés dans un commissariat de police et ont incendié le bâtiment et des voitures de police à l’aide ce cocktails molotov, a dit le porte-parole cité par l’agence tunisienne TAP. Il a ajouté qu’un manifestant avait été tué et deux autres blessés, dans préciser la cause des affrontements. « De nombreux membres de la garde (nationale) ont subi des brûlures, deux d’entre eux sont dans le coma », a-t-il dit. Mohamed Fadel, dirigeant du syndicat de l’Enseignement secondaire, a donné le nom du défunt. « Mohamed Ammari a été tué d’une balle à la poitrine lorsque la police a ouvert le feu, et de nombreux autres manifestants ont été blessés », a-t-il dit. « La police a maintenant pris le contrôle de la situation (…) Il y a un quasi couvre-feu dans la ville », a-t-il déclaré par téléphone depuis Bouziane. Des incidents violents avaient éclaté la semaine dernière à Sidi Bouzid après le suicide d’un homme protestant contre le fait qu’il était sans emploi. Le mouvement de protestation s’était étendu à plusieurs localités voisines. Le gouvernement tunisien a accusé lundi ses opposants de manipuler les incidents du week-end dernier à Sidi Bouzid pour discréditer les autorités. Deux témoins ont dit à Reuters qu’une émeute avait repris lundi soir à Sidi Bouzid, opposant des centaines de jeunes à la police qui avait utilisé des gaz lacrymogènes pour les disperser. Les émeutes sont extrêmement rares en Tunisie où le gouvernement du président Zine al Abdine Ben Ali, au pouvoir depuis 23 ans, coopère étroitement avec les gouvernements occidentaux pour combattre les activistes d’al Qaïda. Tarek Amara; Nicole Dupont pour le service français
Appel en urgence à un rassemblement demain, samedi 25 décembre 2010, à 14h00 à Paris près de la station de métro couronnes (métro couronnes, ligne 2).
Après le décès avant hier du jeune Houcine Falhi à Sidi Bouzid, le jeune Mohamed Amari (24 ans), atteint par une balle en pleine poitrine, est mort aujourd’hui à Menzel Bouzaïene. La police n’a pas hésité aujourd’hui à tirer sur les manifestants dans cette ville. Sidi Bouzid connait depuis 8 jour un important mouvement de protestation populaire, les manifestations et les affrontement avec les forces de répression s’est étendu à la plupart des villes de la région (Sidi Bouzid, Meknassi, Jelma, Menzel Bouzaïene, Sidi Ali Ben Aoun…). Devant la gravité de la situation et afin d’exprimer notre solidarité avec la population de Sidi Bouzid, le Collectif de Solidarité avec les Luttes des Habitants de Sidi Bouzid appelle en urgence à un rassemblement demain, samedi 25 décembre 2010, à 14h00 à Paris près de la station de métro couronnes (métro couronnes, ligne 2). Collectif de Solidarité avec les Luttes des Habitants de Sidi Bouzid
Communiqué distribué lors du rassemblement de Genève
Une nouvelle fois, la Tunisie a été secouée, ce week-end, par des émeutes sociales, qui ont pris un tournant violent. Cette fois-ci, c’est Sidi Bouzid qui s’est enflammé. Mohamed Bouazizi, un jeune marchand de rues âgé de 26 ans, se voit confisquer ses effets par la police municipale pour commerce illégal. Bouazizi est un «diplômé chômeur», l’incarnation d’un gâchis. Celui de toute une génération incitée à poursuivre des études supérieures mais qui ne trouve pas d’emploi sur le marché du travail. Un autre jeune Tunisien s’est suicidé mercredi 22 décembre par électrocution. Houcine Neji, 24 ans, a escaladé un poteau électrique en criant qu’il ne voulait « plus de misère, plus de chômage », avant de s’électrocuter au contact de câbles de haute tension. L’homme est tombé inerte devant une foule ahurie, qui le suppliait de renoncer à son acte désespéré. Ces actes à répétitions ont provoqué des protestations qui ont dégénéré en affrontements entre la police et des habitants en colère : ceux-ci ont mis le feu à des pneumatiques et scandé des slogans pour réclamer leur droit sociaux et politiques. Après Redayef, BenGardenne, La Chebba, Sidi Bouzid, Meknassi la révolte contre la misère et l’ injustice brutales des autorités Tunisiennes s’ organise. Le « Comité de soutien des manifestants en Tunisie » s’ organise pour : – Dénoncer la brutalité des forces de l’ordre qui continuent de maltraiter les jeunes en Tunisie – Demander la libération de toutes les personnes détenues suite à ce mouvement. – Saluer la lutte des jeunes, avocats et des syndicalistes qui refusent la politique ultra sécuritaire du pouvoir tunisien
Tunisie/émeutes: manifestation à Paris
Les affrontements à Sidi Bouzid se poursuivent
Proposé par redaction le Mercredi 22 décembre 2010 Les affrontements entre la population et les forces de l’ordre venant de différentes régions, se poursuivent. Ces émeutes ont eu lieu suite au drame du jeune Mohammed Al Bouazizi, qui s‘est donné la mort en s’immolant par le feu, le vendredi 17 décembre, devant le siège du Gouvernorat. La victime, un diplômé chômeur, a eu recours à cet acte désespéré pour protester contre les autorités qui lui ont interdit d’exercer un travail précaire de vendeur de légumes ambulant. Selon nos sources, les affrontements se sont poursuivis dans les quartiers populaires, surtout dans le quartier Anour charki, le plus touché par la pauvreté. La police a utilisé des véhicules et des motos pour disperser les manifestants. Ils ont également lancé des bombes lacrymogènes, y compris à l’intérieur des maisons, causant ainsi l’asphyxie d’un nourrisson de 3 mois, selon un témoin oculaire. Par ailleurs, plusieurs manifestants ont été arrêtés, puis relâchés. Trois agents de l’ordre ont été blessés durant les affrontements. La situation risque d’empirer dans les prochains jours. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 22 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Les-affrontements-a-Sidi-Bouzid-se-poursuivent-416.html
Sidi Bouzid: le ministre du Développement et de la Coopération internationale annonce un premier lot de projets de développement
Approbation de 3 projets de développement intégré Distribution de 306 accords de financement de projets par la BTS Réalisation d’un parc industriel et technologique multi-sites Création d’un fonds commun de placement Création d’une société mutuelle de services agricoles Organisation, le 5 Mars 2011, d’une journée de partenariat et d’investissement, avec la participation des banques, des SICAR et des structures d’appui
SIDI BOUZID, 23 déc 2010 (TAP) –
Opinion – Sidi Bouzid : la portée d’un fait divers
« Best of 2010 »
Procès du dirigeant du mouvement En Nahdha : Salah Ben Abdallah
La chambre correctionnelle du Tribunal de Première Instance a examiné dans la matinée du jeudi 23 décembre l’affaire n°15660 dans laquelle est déféré Salah Ben Abdallah, ex prisonnier politique et dirigeant du mouvement En Nahdha pour outrage verbal à fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions en vertu de l’article 125 du code pénal (infraction punissable d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 120 dinars) […] L’accusé déféré en liberté était défendu par Maîtres Mokhtar Idoudi et Choukri Senoussi qui ont fait valoir que l’accusation avait été montée de toutes pièces et que les personnes prétendument lésées étaient en réalité les agresseurs qu’il fallait arrêter et juger. Maître Idoudi a demandé à ce que le dossier de l’affaire soit présenté au parquet afin que les agents qui avaient agressé violemment son client soient déférés, se basant sur la plainte déposée par Maître Mourad Labidi pour Salah Ben Abdallah et le certificat médical établissant les lésions physiques occasionnées par l’agression. […] Pour le comité de suivi des procès Le Vice Président de l’Association Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Des agents de police poussent un gérant de café au Kef à se suicider
Les juges du bureau légitime interdits d’assister au congrès de l’AMT
Proposé par redaction le Mercredi 22 décembre 2010 Des agents de police en civil, à pied, en voiture et en motos, ont encerclé les domiciles des juges membres du bureau légitime afin de les empêcher d’arriver sur les lieux où se tient le congrès de l’Association des magistrats auquel ont appelé les putschistes et qui s’est déroulé le 19 décembre dans un hôtel de la banlieue Nord de Tunis. Les forces de sécurité ont appréhendé le juge Hamadi Arahmani, qui a pu atteindre la banlieue Nord dans un barrage dressé par loin de l’hôtel où se tient le congrès ; Les policier lui ont clairement signifié que selon des ordres venant d’en haut, ils avaient pour instruction d’empêcher les juges membres du bureau légitime de se rendre au congrès. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 22 decembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Les-juges-du-bureau-legitime-interdits-d-assister-au-congres-de-l-AMT-415.html
Les Femmes Tunisiennes qui s’habillent n’importe comment et le rap de psycho om :
Dès que j’ai vue cette vidéo, j’ai tous de suite comprise que l’islam n’existait pas en Tunisie. Allah demande aux femmes de mettre le foulard, de bien s’habiller c’est-à-dire de ne pas montrer les jambes, les bras, le cou et de ne pas mettre serré. Dans cette vidéo, c’est tout à fait le contraire. Je trouve que dans les pays arabes ou musulmans, c’est le « faux » islam, alors que dans les pays Chrétiens, l’islam existe vraiment, et j’en suis fière. Je dis et sans avoir peur qu’une partie des femmes Tunisiennes et une partie des femmes d’autres pays musulmans sont mal polies.
Understanding Homegrown Terrorism
December 12, 2010 By Abu Khawla The recent bomb plots out of Yemen shouldn’t blur the big picture that nowadays, terrorists are mostly homegrown. Their action fits into a new tactical shift that embraces attacks on Western countries conducted from within, by their own Muslim citizens, as it was announced by al-Qaeda’s U.S.-born spokesman, Adam Gadahn. Unlike so-called « lone wolf » violence, which is generally conducted by isolated and disturbed individuals, homegrown terrorism is associated with an international organization. In the case of al-Qaeda, in particular, homegrown terror can strike in the U.S. and other Western countries, unhindered by the logistical problems encountered when it needed to send in bombers from abroad, in addition to the clear advantage that homegrown terrorists have in identifying targets in their countries of residence. For Western countries, the new danger comes in with unprecedented challenges. As an example, the FBI was rightly credited for its ability to make it harder for al-Qaeda members to pass unnoticed in the U.S. after 9/11. Yet the FBI had mistakenly determined Army major Nidal Malik Hasan not to be a threat prior to the shooting at Fort Hood, despite clear signs to the contrary. To understand the phenomenon of homegrown terrorism in the West, we need to understand al-Qaeda’s doctrine, known in Arabic as « Al-wala w’al-bara » (Allegiance and Disavowal). According to this doctrine, a Muslim’s « allegiance » should be restricted to believers, while « disavowal of the infidels » is his religious duty. As regards Muslims residing in non-Muslim countries, which nowadays is the case of homegrown terrorists living in the West, they are religiously bound to dissociate with infidels’ customs. A Saudi textbook for high school pupils warns them: « If they have to live in the infidel lands by necessity, they must harbor hatred for them while living amongst them. » Unfortunately, the same teaching is currently provided in Islamic schools in Western countries. An undercover survey, sponsored by the Washington-based Center for Security Policy, found that Islamic schools in America are exposed to widespread radicalism and that three in four Islamic centers are hotbeds of anti-Western extremism. It is my contention that the above-outlined explanation of homegrown terrorism by al-Qaeda’s ideological inspiration presents a better alternative to the paradigm that stresses the lack of integration of Muslim communities in the West. This is a paradigm that remains superficial to say the least, since it doesn’t explain why Muslims fail to integrate in the West, compared to Chinese and Indian communities, as an example. Also, the argument seems to be based on a wrong premise. According to a Pew poll, 72% of American Muslims responded that their communities are good places to live in. Yet this didn’t reduce the threat of homegrown terrorism in the U.S. compared to Europe, as an example, where Muslims’ integration is clearly lacking. Hence, the problem of homegrown terrorism isn’t so much one of failure to integrate into Muslim communities, but rather a failure to effectively counter the brainwashing machine of al-Qaeda’s doctrine. This was clear following the aborted attempt last Christmas to blow up the U.S. airliner, when a White House review concluded that the problem wasn’t one of failure in information-sharing, but rather of an inability to « connect the dots, » i.e., the inability to make sense of the available information in decision-making. Also when Major Hasan expressed his willingness to join the Yemeni Sheik Al-Awlaki « in the afterlife » in one of the eighteen intercepted e-mails the two exchanged, the FBI experts saw no threat in these messages. Even worse, these experts considered the e-mails consistent with « mental health research about Muslims in the armed forces. » To counter the brainwashing machine of the doctrine of « Allegiance and Disavowal, » the focus should be on the curriculum of Islamic community schools in the West and the Friday mosque sermons. And there is a need for a more effective outreach to the Muslim community, which has a clear advantage in identifying potential local threats. Abu Khawla is a human rights activist and writer.
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