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AISPP: Zyed Siala, enlevé, libéré et soumis à un chantage
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The Arab Program for Human Rights Activists (APHRA) : Tunisia -Security forces trample human rights activists
La fédération des syndicats SUD éducation: Répression syndicale en Tunisie
Le Temps: Dr. Fethi Touzri « La Réforme politique en Tunisie entre la tentation autoritaire et l’exigence démocratique »
Réalités : Le terrorisme et son terreau.
Africain manager Voici pourquoi pas ils n’ont pas choisit Tunis
Mohammed Saïd Gharbi persécuté
Infos en continu Zyed Siala, enlevé, libéré et soumis à un chantage !
Infos en continu
La cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami Elhafi a examiné aujourd’hui jeudi 13 décembre 2007 * : * L’affaire n°14549 dans laquelle sont déférés Ahmed Souhaïl, Monjes Ouchtati, accusés d’adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs, d’avoir utilisé un nom, un mot ou un symbole pour identifier l’organisation terroriste, son activité et ses membres, d’avoir hébergé et caché des membres d’une organisation ayant un rapport avec les crimes de terrorisme, et accusés d’avoir pensé rejoindre la résistance irakienne. La commission de la défense était composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Mohammed Sami Trifi et Samir Ben Amor. L’examen de l’affaire a été repoussé au 7 janvier 2007 à la demande des avocats. La première chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Hédi Ayari, a examiné : * L’affaire n°13695 dans laquelle sont déférés Karim Balloumi, Hamdi Abidli, Aymen Melki, Omar Slama, Zyed Labidi, Bassam Yahyaoui, Fayçal Elhouch, Mejdi Zribi, Mimoum Alloucha et Maher Beziouche, accusés d’adhésion sur le territoire de la République à une entente qui a fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour donner mandat à un groupe de personnes dans le but de commettre une action terroriste hors du territoire de la République, de participation à l’appel à adhérer à une organisation ayant un rapport avec les crimes de terrorisme, d’utilisation d’un nom, d’un mot ou d’un symbole pour identifier l’organisation terroriste, son activité et ses membres, d’entraînements militaires hors du territoire de la République dans le but de commettre un crime terroriste à l’étranger, de mise à disposition d’un local de réunion pour les membres de l’organisation et pour des personnes ayant un rapport avec les crimes terroristes. La commission de la défense était composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Saïda Akrami, Sabah Zouaghi, Anouar Kousri, Samir Ben Amor et Jamaleddine Laskri. Après la lecture de l’acte d’accusation et l’interrogatoire des accusés, les avocats ont plaidé faisant valoir la nullité des procédures, les procès verbaux contenant des aveux qui avaient été extorqués sous la torture et des dates d’arrestations et des PV de garde à vue falsifiés. Le juge a décidé de remettre le prononcé du jugement à l’issue des délibérations. […] Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’association Maître Semir Dilou * sic (LT) (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Tunisia Security forces trample human rights activists
Répression syndicale en Tunisie !
« Le processus de réforme n’arrive toujours pas à se défaire d’une frilosité excessive… »
Quatre membres du bureau politique du Parti Démocratique Progressiste (PDP), docteur Fethi Touzri, Mohamed Goumani, Jilani Abdelli, Habib Bouajila, un membre du Conseil national du PDP, Rami Salhi et un membre de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH), Malek Kefif, ont publié le 12 décembre dernier,
un document intitulé « La Réforme politique en Tunisie, entre la tentation autoritaire et l’exigence démocratique » dans lequel ils préconisent une voie médiane pour faire avancer les réformes susceptibles d’assainir la vie politique. A cette occasion nous avons invité le Dr. Fethi Touzri. Il nous présente ici les grandes lignes de cette initiative et ses objectifs. Interview.
• Le Temps : Quels sont les objectifs de cette initiative ?
-Dr. Fethi Touzri : Justement, c’est la question qui revient souvent. C’est une réflexion collective qui tourne autour du souci, comment faire évoluer le débat sur la libéralisation de la vie politique.
Ce n’est pas une réflexion partisane. C’est un débat national qui intéresse toutes les composantes de la société civile. Nous présentons notre contribution pour justement enrichir ce débat.
• De quel constat a émergé votre initiative ?
-Malgré les mesures positives annoncées par le Président de la République à la faveur du 20ème anniversaire du Changement au bénéfice de la presse de l’opposition parlementaire et la suppression des contraintes du dépôt légal, la continuité dans les choix actuels de démarche graduelle et « prudente » a été confirmée.
Ainsi, et afin de soutenir le processus de réformes, nous avons cherché à identifier dans le discours certaines lignes de démarcation entre différentes contraintes et opportunités d’effets antagonistes pour réagir positivement à ce qui, parmi elles, pourrait éventuellement inciter à une démocratisation réelle et transcender les convergences, ce qui pourrait contribuer à relancer le processus.
• Quelles sont ces lignes de démarcation et quelles sont les points de convergences et aussi de divergences ?
-Il y a la prééminence du parti au pouvoir, son omniprésence à tous les échelons de l’administration et des organes de l’Etat et la marginalisation de la société civile restent depuis l’indépendance des traditions, profondément ancrées dans la culture du pouvoir et ne peuvent qu’influer dans le sens de la tentation autoritaire. Il y a aussi le processus de réformes qui n’arrive pas à se libérer d’une lenteur et d’une frilosité excessives malgré la référence constante à la démocratie et aux droits humains. Mais le Président de la République vient, néanmoins, de rappeler que le multipartisme reste un choix irréversible et que les partis tant au pouvoir que dans l’opposition seront les partenaires obligés d’une compétition loyale dans le cadre d’un système démocratique pluraliste. En excluant les partis non parlementaires des nouveaux avantages accordés à la presse partisane, le discours a confirmé également l’exigence d’un cadre consensuel auquel est tenue de s’astreindre l’opposition dans le but de conforter la stabilité politique et la paix sociale. Par ailleurs, sans vouloir dénier aux partis de l’opposition parlementaire le droit au choix consensuel tel que conçu actuellement, nous estimons que le renoncement au rôle critique et à leur indépendance annihile leur fonction et donne la pire image du pluralisme déclaré. D’un autre côté, la stratégie de l’opposition dite « radicale » cherchant l’alternative immédiate niant obstinément tout acquis ou proclamant l’illégitimité du pouvoir en place, a montré ses limites et contribue à faire perdurer le statu quo. Son échec patent a mis en évidence un mal d’imagination et d’idées nouvelles de nature à convaincre un public plus large en quête d’apaisement, de réalisme, d’alternatives politiques et d’efficacité.
Nous considérons, donc, que le discours présidentiel du 7 novembre 2007, ne ferme pas la porte à des réformes politiques plus substantielles. Dans le but d’aller de l’avant, il peut donc être utile de relever les points de convergence du pouvoir et de l’opposition comme tremplin d’une réforme beaucoup plus dynamique.
• Quels sont ces points de convergence ?
-Le consensus établi quant au choix d’une société moderne excluant toute discrimination basée sur le genre et ouverte sur la culture universelle.
La volonté de consolider les institutions de l’Etat, des similitudes de vues sur l’identification des défis et des menaces émergentes dans un monde en mutation – dont la menace nouvelle du terrorisme transnational déjà présent dans la région du Maghreb et qui ne peut être circonscrite par les seules menaces sécuritaires.
Il y a aussi le fait que les élites et la société sont prêtes à un débat national sur l’identité sans sensibilité excessive. Voilà, donc, des points de convergences il y en a bien sûr d’autres. Aussi est-il temps de convenir d’un pluralisme réel autorisant l’existence d’une société civile et de partis qui reflètent la diversité objective de la société et d’accepter une participation plus grande basée sur le respect de l’indépendance de chacun et sur la compétition démocratique dans le cadre des lois de la République.
Nous constatons, aujourd’hui, qu’il y a d’un côté une radicalisation de l’opposition et d’un autre une rigidité du pouvoir. L’objectif est de déplacer la vie politique vers une voie médiane. Je pense que si l’opposition adopte une posture coopérative en face il y aura à mon avis une réaction favorable.
• Cette initiative a été discutée au PDP ?
-Elle n’a pas de rapport direct avec le PDP. Mais à chaque fois on discute au sein du parti de cette démarche. Il y a bien sûr ceux qui sont pour et d’autres qui sont contre.
• Que pensez-vous de l’alliance du PDP au sein du mouvement dit de 18 Octobre ?
-La coalition du 18 octobre a émergé dans un contexte chargé de tension et saturé de frustration sur les questions de la participation politique et des libertés. C’est une coalition de circonstance mais c’est aussi une expérience originale de « bridging » entre des courants idéologiques forts qui traversent la société tunisienne et polarisent sa vie politique. Une telle rencontre peut aussi bien évoquer l’apaisement idéologique indispensable et préalable à toute réforme politique substantielle que susciter les craintes concernant les menaces réelles ou supposées sur l’idéologie de l’Etat et donc sa stabilité.
Malgré le mouvement de sympathie qu’elle a suscité, on ne peut considérer ce mouvement que comme une réaction idéosyncrasique à une situation d’exclusion et de marginalisation insoutenable pour une partie de l’élite du pays. Mais de là à le considérer comme une alternative politique cela semble très problématique. La réforme politique n’est pas détachée de l’esprit réformateur global de l’Etat moderne.
Un projet de réforme politique doit être obligatoirement contingent à une vision de la société, et à ce niveau, les divergences entre les composantes du mouvement du 18 octobre sont telles qu’elles empêchent toute idée illusoire d’un front commun, fusse-t-il basé sur les valeurs démocratiques.
Cependant, le dialogue entre les courants idéologiques dominants peut jouer un rôle positif dans le développement d’un environnement apaisé favorable à une large participation dans le cadre de l’effort de modernisation des institutions politiques, de l’introduction de nouvelles modes de gouvernance et d’une libéralisation progressive et durable de la vie politique longtemps freinée en grande partie à cause des divergences radicales des projets de société.
Interview réalisée par Néjib SASSI
*Document publié par les quatre membres du « PDP » cités dans l’introduction de cette interview.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 24 decembre 2007)
Le terrorisme et son terreau.
Tunisie : Voici pourquoi pas ils n’ont pas choisit Tunis !
Source : Phonetik
Parmi les nouveaux centres d’appels installés récemment au Maroc, Total Call ne laisse pas indifférent quand on sait que le propriétaire se dénomme Iliad Telecom et que l’on trouve à sa tête Angélique Berge, la présidente de Centrapel, la hotline du FAI Free…
La société Total Call a pour mission de gérer les flux d’appels à destination des sociétés One.tel, Kertel mais aussi du 118 818 notre annuaire et dont une petite partie est aussi gérée à Paris sur les plateaux que vous connaissez. Ce sont des services qui demandent une bonne maîtrise du Français mais pas de compétences techniques. Il s’agit d’une extension, non d’une délocalisation d’activité contrairement à l’ensemble de nos concurrents.
Répondant à la question de savoir le pourquoi du choix du Maroc et plus précisément Casablanca où la main d’œuvre disponible manque de formation et non la Tunisie, Angélique Berge répond que « le Maroc est plus intéressant que la Tunisie pour plein de raisons. Nos collaborateurs marocains ont d’excellents parcours, nous sommes très sélectifs et nous apportons une vraie formation. Au Maroc, vous avez moins de jours fériés qu’en Tunisie et la durée hebdomadaire de travail est supérieure. La réglementation du travail est également plus intéressante. Et pour des questions personnelles, je préférai le Maroc à la Tunisie ». A méditer par le ministère tunisien des technologies de l’information et de la communication !
(Source: Le site « Africain manager » le 23 decembre 2007)