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TUNISNEWS
8 Úme année,N° 3226 du 23.03.2009
Liberté et Equité: La tragédie de Nasser Ayari
LibertĂ© et EquitĂ©: Les prisonniers dâopinion de Borj Er Roumi suspendent leur grĂšve de la faim
LibertĂ© et EquitĂ©: LarcĂšlement dâHabib Sethom, ex prisonnier politique
Initiative Nationale pour la Démocratie et le ProgrÚs : Communiqué de Presse
AP: Tunisie: un troisiĂšme opposant candidat Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle d’octobre prochain
AP: Tunisie: un opposant dissident accuse le chef de son parti de “connivence avec l’Ă©tranger”
AFP: Italie/crash ATR tunisien: 10 ans de prison pour le pilote et le copilote
La Republica: Palermo, per la tragedia dell’Atr condannati pilota e tecnici di Tuninter
Nawaat: Le scandale de lâEncyclopĂ©die tunisienne
Reuters: Turkey’s opposition chief faces another poll loss
Liste actualisĂ©e des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invitĂ©s Ă envoyer leur: Nom, Pays de rĂ©sidence et AnnĂ©e de sortie de la Tunisie sur le mĂ©l de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
LibertĂ© pour tous les prisonniers politiques LibertĂ© et EquitĂ© 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 20 mars 2009 Â
LibertĂ© et EquitĂ© La tragĂ©die de Nasser Ayari Des agents de la police judiciaire lâagressent violemment Et des agents de la police de la circulation rĂ©digent un procĂšs verbal dâaccident de la circulation
 Nasser SghaĂŻer Ayari, ĂągĂ© de 31 ans, est un potier originaire de Nabeul. Il a des antĂ©cĂ©dents judiciaires. Le 8 novembre 2008, vers trois heures de lâaprĂšs midi, il roulait Ă mobylette avec sa fiancĂ©e Ă Nabeul lorsquâune voiture de police leur a barrĂ© la route. Il a tentĂ© de sâenfuir mais au bout dâun kilomĂštre, au niveau de Dar Chaabane El Fehri, la voiture de police lâa rattrapĂ© et a heurtĂ© violemment la mobylette, faisant tomber Nasser Ayari. Trois agents de la PJ sont sortis de la voiture, Achraf, Ahmed ainsi que Hafedh qui a ligotĂ© Nasser Ă terre tandis que le dĂ©nommĂ© Ahmed mettait son pied sur sa tĂȘte et que le dĂ©nommĂ© Achraf frappait ses jambes en disant : « je tâavais dit, Nasser, que je te renverrai en prison, Ă chaque fois que tu en sortiras, je tây renverrai ». Puis il a Ă©tĂ© mis avec sa fiancĂ© dans le vĂ©hicule de la police et conduit au poste de police de Nabeul. Comme il ne pouvait pas se tenir sur ses jambes il a Ă©tĂ© traĂźnĂ© jusquâau poste. Il a Ă©tĂ© abandonnĂ© lĂ , avec une triple fracture de la jambe et des ecchymoses Ă la tĂȘte, une hĂ©morragie au nez et Ă la bouche et un hĂ©matome Ă lâĆil droit, ainsi que des Ă©corchures, des contusions et des marques des coups sur le dos, les bras, le torse et les genoux. Au bout dâune heure et demie, ils sont revenus le voir et lui ont demandĂ© comme si de rien nâĂ©tait ce qui lui Ă©tait arrivé⊠et pourquoi il se trouvait lĂ ! Puis le dĂ©nommĂ© Achraf lâa agressĂ© Ă nouveau au poste, frappant sa jambe fracturĂ©e pensant que Nasser Ayari feignait de souffrir. AprĂšs avoir constatĂ© la dĂ©tĂ©rioration de son Ă©tat de santĂ© ils lâont transportĂ© Ă lâhĂŽpital de Mrazga oĂč il a subi une intervention chirurgicale de la triple fracture de la jambe droite nĂ©cessitant la pose dâune plaque mĂ©tallique. Le mĂ©decin lui a prescrit un repos de six mois et lâutilisation dâune bĂ©quille par la suite. Il Ă©tait attachĂ© Ă son lit et sa chambre a Ă©tĂ© surveillĂ©e pendant trois jours Ă lâhĂŽpital. Sa fiancĂ©e a Ă©tĂ© gardĂ©e Ă vue pendant quatre jours au poste de police et interrogĂ©e pour des propos attentatoires Ă la pudeur et pour avoir protĂ©gĂ© un criminel. Au quatriĂšme jour, elle a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e au procureur de la RĂ©publique qui a ordonnĂ© sa mise en libertĂ© aprĂšs lâavoir innocentĂ©e. Elle a dit avoir Ă©tĂ© maltraitĂ©e durant sa dĂ©tention par les trois agents qui avaient agressĂ© son fiancĂ©. Trois jours aprĂšs lâintervention chirurgicale, les agents de police sont venus voir Nasser Ayari, lui ont retirĂ© les attaches des mains et lui ont annoncĂ© quâil Ă©tait libre. AprĂšs leur dĂ©part, des agents de la police de la circulation sont venus rĂ©diger un procĂšs verbal dâaccident de la route. Il leur a redit quâil nâavait Ă©tĂ© victime dâun accident de la circulation, mais dâune agression perpĂ©trĂ©e par trois agents de la police judiciaire. Aujourdâhui Nasser Ayari vit dans lâespoir quâil lui soit rendu justice aprĂšs quâil ait portĂ© son affaire par lâintermĂ©diaire de son avocat maĂźtre Mohammed Abbou devant le Procureur du Tribunal de PremiĂšre Instance de Grombalia le 31 dĂ©cembre 2008. Nasser Ayari est sorti de lâhĂŽpital avec deux bĂ©quilles, les frais de lâintervention et la charge de sa famille composĂ©e de ses parents ĂągĂ©s et quatre filles. Sa tragĂ©die nâen est pas terminĂ©e pour autant : il a dit Ă lâorganisation quâil faisait lâobjet de menaces permanentes, les agents qui lâont agressĂ© lui faisant la promesse de le renvoyer en prison, sans doute pour quâil retire lâaffaire contre eux. [âŠ] Pour le bureau exĂ©cutif de lâOrganisation Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT) Â
Liberté pour tous les prisonniers politiques
Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 19 mars 2009
Nouvelles des libertés en Tunisie
[âŠ] 2) les prisonniers dâopinion de Borj Er Roumi suspendent leur grĂšve de la faim Les prisonniers dâopinion de Borj Er Roumi ont suspendu leur grĂšve de la faim commencĂ©e le 12 mars 2009 aprĂšs que lâadministration ait acceptĂ© leurs revendications : lâamĂ©lioration de leur situation et quâils ne soient plus privĂ©s de leurs droits en tant que prisonniers. Pour le bureau exĂ©cutif de lâOrganisation Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT) Â
Liberté pour tous les prisonniers politiques
LibertĂ© et EquitĂ© 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 20 mars 2009 Â
Nouvelles des libertés en Tunisie
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[âŠ] 2) harcĂšlement dâHabib Sethom, ex prisonnier politique Le dĂ©nommĂ© Choukri, un agent de la police politique du poste de Dar Chaabane El Fehri, a harcelĂ© monsieur Habib Sethom (ex prisonnier politique, membre de la fĂ©dĂ©ration de Nabeul ainsi que du comitĂ© central du Parti DĂ©mocratique Progressiste) alors quâil se trouvait devant son lieu de travail et lui a demandĂ© de se prĂ©senter au poste de police sus mentionnĂ©, sans lui donner de convocation officielle. Il lâa informĂ© quâil Ă©tait chargĂ© du dossier des ex prisonniers politiques. Monsieur Habib Sethom lui a dit quâil Ă©tait membre dâun parti lĂ©gal et que ces mĂ©thodes appartenaient au passĂ©. Lâagent lui a dit quâil voulait seulement parler avec des mobiles de son adhĂ©sion au PDP et des raisons de son dĂ©part du mouvement En Nahdha, tout en lui rappelant quâil Ă©tait encore astreint au contrĂŽle. Pour le bureau exĂ©cutif de lâOrganisation Le PrĂ©sident MaĂźtre Mohammed Nouri (traduction dâextraits ni revue ni corrigĂ©e par les auteurs de la version en arabe, LT)
Initiative Nationale pour la DĂ©mocratie et le ProgrĂšsÂ
Communiqué de Presse
(Traduction) Â
     LâInitiative Nationale pour la DĂ©mocratie et le ProgrĂšs (INDP), constituĂ©e de personnalitĂ©s indĂ©pendantes, du Mouvement Ettajdid, du Parti Socialiste de Gauche et du Parti du Travail Patriotique et DĂ©mocratique, a annoncĂ© au cours dâun meeting tenu le 22 mars 2009 Ă Tunis, sa dĂ©cision de prĂ©senter la candidature de M. Ahmed BRAHIM, Premier SecrĂ©taire du Mouvement Ettajdid, aux Ă©lections prĂ©sidentielles de 2009.      LâINDP est dĂ©cidĂ©e Ă faire de la campagne en faveur de son candidat une Ă©tape militante visant Ă relever les dĂ©fis et Ă agir pour que les prochaines Ă©lections soient lâoccasion pour une rupture avec le blocage et lâautoritarisme et pour une dĂ©mocratisation inscrite dans les faits et non uniquement dans le discours.      A lâheure actuelle, lâINDP place au premier rang de ses prĂ©occupations la lutte pour assurer les conditions pour une participation libre de lâensemble des citoyens aux Ă©lections, de garantir la transparence, lâĂ©galitĂ© entre les candidats et la neutralitĂ© de lâadministration : cela nĂ©cessite, en particulier, le changement des lois organisant la vie politique dans le pays et la refonte radicale du Code Ă©lectoral.      Elle demande Ă©galement aux AutoritĂ©s de prendre des mesures urgentes dans le sens de lâassainissement du climat politique, notamment par la libĂ©ration des prisonniers du Bassin minier, la reconnaissance des partis ayant demandĂ© leur lĂ©galisation, la levĂ©e de toutes les restrictions imposĂ©es Ă lâactivitĂ© des partis et des associations reconnus et le respect des libertĂ©s dâexpression et de presse.      LâINDP lance un appel pressant Ă tous les militants pour la libertĂ©, la modernitĂ© et la justice sociale pour quâils soutiennent la candidature de M. Ahmed BRAHIM et participent massivement aux manifestations et aux rĂ©unions que lâInitiative organisera Ă Tunis et dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du pays.  Pour lâInitiative Nationale pour la DĂ©mocratie et le ProgrĂšs Le prĂ©sident de la rĂ©union MaĂźtre Abdessattar BEN MOUSSA
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Tunisie: un troisiĂšme opposant candidat Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle d’octobre prochain
AFP Dimanche 22 mars, 21h54 Le dirigeant du mouvement Ettajdid, Ahmed Brahim, a annoncĂ© dimanche sa candidature Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle prĂ©vue en octobre prochain en Tunisie. Outre son parti, il est parrainĂ© par deux formations de gauche et par des personnalitĂ©s indĂ©pendantes regroupĂ©es au sein d’une coalition baptisĂ©e “l’Initiative nationale pour la dĂ©mocratie et le progrĂšs”. Cette coalition se dĂ©marque des partis radicaux auxquels elle reproche leur alliance avec les islamistes, ainsi que des formations considĂ©rĂ©es comme proches du pouvoir. “Ma candidature n’est pas symbolique ni de pure forme. Je suis un candidat de rupture, un vrai candidat de l’opposition, pas pour faire de la figuration”, a lancĂ© Ă ses partisans Ahmed Brahim, universitaire de 62 ans, lors d’un meeting tenu dans une salle de théùtre de la capitale. Il sera face au candidat du parti au pouvoir, l’actuel prĂ©sident Zine El Abidine Ben Ali, qui briguera lors de ce scrutin un cinquiĂšme mandat de cinq, et Ă deux dirigeants de partis de l’opposition modĂ©rĂ©e, Mohamed Bouchiha, chef du Parti de l’unitĂ© populaire (PUP) et Ahmed Inoubli, qui est Ă la tĂȘte de l’Union dĂ©mocratique unioniste (UDU). En dĂ©pit du “dĂ©sĂ©quilibre des forces”, Ahmed Brahim a affichĂ© sa “ferme volontĂ© de faire compĂ©tition avec le candidat du pouvoir d’Ă©gal Ă Ă©gal”. La bataille Ă©lectorale, il compte la mener en empruntant la “voie du respect et du civisme, loin des surenchĂšres dĂ©magogiques”. Il a formulĂ© l’espoir que l’engagement pris par le prĂ©sident Ben Ali vendredi dernier de veiller Ă ce que les Ă©lections se dĂ©roulent dans un contexte de transparence, de respect de la lĂ©galitĂ© et des rĂšgles de la pratique dĂ©mocratique soit “traduit dans la rĂ©alitĂ©” pour que ce scrutin “rompe avec l’autoritarisme et soit un tournant dĂ©mocratique”. Ce professeur de linguistique française et arabe qui dirige le mouvement Ettajdid (Le Renouveau, ex-parti communiste) rĂ©clame, pour que les Ă©lections soient “crĂ©dibles”, une rĂ©vision radicale du Code Ă©lectoral. Il suggĂšre notamment la mise en place d’une commission nationale qui soit prĂ©sidĂ©e par une personnalitĂ© indĂ©pendante pour superviser le dĂ©roulement des Ă©lections du dĂ©but jusqu’Ă la proclamation des rĂ©sultats. AP
Tunisie: un opposant dissident accuse le chef de son parti de “connivence avec l’Ă©tranger”
AP Lundi 23 mars, 19h46 Un responsable du Forum dĂ©mocratique pour les libertĂ©s et le travail (FDLT), formation de l’opposition radicale en Tunisie, a accusĂ© lundi le chef de son parti, le Dr Mutapha Ben JaĂąfar, d’avoir des “connivence avec des parties Ă©trangĂšres” pour rechercher leur soutien. Lors d’une confĂ©rence de presse, Jalel Habib, membre du bureau politique du FDLT et rĂ©dacteur en chef de son organe “Mouatinoun” (Citoyens), a dĂ©plorĂ© que M. Ben JaĂąfar ait annoncĂ© son intention de se prĂ©senter Ă l’Ă©lection prĂ©sidentielle d’octobre prochain lors de rĂ©centes visites en Suisse et en France “sans consulter ni informer les instances de son parti”. Il y voit “une atteinte Ă la dimension nationale de la lutte dĂ©mocratique et Ă la souverainetĂ©” du pays. L’opposant dissident suspecte le dirigeant du FDLT qui a rencontrĂ© au cours de son sĂ©jour Ă GenĂšve, des reprĂ©sentants du parlement europĂ©en et de l’Internationale socialiste (IS) de “connivence avec des parties mues par tendances hĂ©gĂ©moniques et colonialistes”. “Les relations avec ces parties doivent ĂȘtre des relations de partenariat d’Ă©gal Ă Ă©gal et non pas des rapports de tutelle et d’ingĂ©rence dans les affaires intĂ©rieures”, martĂšle-t-il en pointant ses accusations sur d’autres “symboles de la scĂšne politique” tunisienne. Dans un communiquĂ©, le bureau politique du FDLT se dĂ©clare “grandement Ă©tonnĂ© par ce retournement subit” du dissident qu’il accuse d’ĂȘtre “manipulĂ© par certaines parties (en allusion au pouvoir) en Ă©change de promesses illusoires”. Il soutient que ses relations avec l’IS dont il est “membre Ă part entiĂšre” sont “traditionnelles”, en s’interrogeant sur les mobiles de cette prise de position qui “intervient au moment oĂč le pays s’apprĂȘte Ă des Ă©lections prĂ©sidentielle et lĂ©gislatives et oĂč le FDLT prĂ©pare son congrĂšs”. AP
Italie/crash ATR tunisien: 10 ans de prison pour le pilote et le copilote
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AFP / 23 mars 2009 15h41 ROME – Le pilote et le copilote de l’ATR de la compagnie tunisienne Tuninter qui s’Ă©tait abĂźmĂ© en mer en aoĂ»t 2005 au large de la Sicile, faisant 16 morts et 23 blessĂ©s, ont Ă©tĂ© condamnĂ©s lundi Ă 10 ans de prison par le tribunal de Palerme, ont annoncĂ© les mĂ©dias italiens. Le tribunal de Palerme a infligĂ© en outre neuf ans de prison Ă Moncef Zouari et Zoueir Chetouane, directeur gĂ©nĂ©ral et directeur technique de la compagnie, ainsi que huit ans Ă deux responsables de la manutention et Ă un mĂ©canicien. Deux techniciens de manutention ont Ă©tĂ© acquittĂ©s. Les avocats des salariĂ©s de la Tuninter qui Ă©taient jugĂ©s par contumace ont annoncĂ© qu’ils feraient appel. En janvier dernier le parquet avait requis des peines de 8 Ă 12 ans de prison contre neuf membres de Tuninter, dont le directeur gĂ©nĂ©ral. Les peines les plus lourdes avaient Ă©tĂ© requises contre le pilote et le copilote. “Je suis assez satisfaite de ce jugement, mĂȘme si personne ne peut me rendre ma fille”, a commentĂ© Angela Trentadue, la mĂšre de l’une des victimes, citĂ©e par l’agence Ansa. Une erreur d’installation d’une jauge de carburant sur l’ATR-72 de la Tuninter est Ă l’origine de l’accident, selon l’enquĂȘte des autoritĂ©s italiennes. Ce jour-la, l’Ă©quipage de l’ATR-72 croyait avoir 3.000 litres de kĂ©rosĂšne dans ses rĂ©servoirs au moment oĂč l’avion s’est ravitaillĂ© Ă Bari, dans le sud de l’Italie. Pour retourner Ă Djerba, il n’a donc demandĂ© que 240 litres supplĂ©mentaires de carburant. Faute d’essence, les deux moteurs se sont arrĂȘtĂ©s Ă peu prĂšs en mĂȘme temps, empĂȘchant l’avion d’atteindre l’aĂ©roport de Palerme pour un atterrissage d’urgence et le forçant Ă un amerrissage devant les cĂŽtes nord de la Sicile.
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Palermo, per la tragedia dell’Atr condannati pilota e tecnici di Tuninter
L’aereo cadde in mare per colpa dell’indicatore del kerosene che non segnalava il serbatoio vuoto
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Per la sciagura del 2005 in cui persero la vita 16 persone, 10 anni al comandante e al copilota Pene anche per i responsabili della manutenzione della compagnia tunisina PALERMO – A quattro anni dalla sciagura dell’Atr tunisino precipitato in mare, il giudice di Palermo ha condannato pilota e copilota a dieci anni di reclusione. Per la tragedia in cui persero la vita 16 passeggeri, ritenuti responsabili anche il direttore generale della compagnia aerea Tuninter e il direttore tecnico. Le cause. L’aereo cadde perchĂ© l’indicatore del kerosene non indicava il serbatoio vuoto. Decollato da Bari alla volta di Djerba in Tunisia con 34 passeggeri, ammarĂČ nelle acque palermitane, a dodici miglia dalla costa palermitana, spezzandosi in due. I tecnici avevano installato sul cruscotto un indicatore del carburante nuovo di zecca al posto di quello vecchio che si era guastato. Ma il display elettronico era tarato in modo diverso rispetto a quello progettato per il modello Atr72. Quando i due motori si spensero in volo, l’indicatore segnava ancora 3.000 chili di carburante. Invece il serbatoio era vuoto. Sette condannati, due assolti. Gli imputati condannati, tutti tunisini, sono il comandante Chafik Gharby e il pilota Ali Kebaier, entrambi condannati a 10 anni di reclusione, la pena piĂč pensante; il direttore generale della Tuninter Moncef Zouari e il direttore tecnico Zoueir Chetouane, che hanno avuto 9 anni ciascuno; il responsabile del reparto di manutenzione Siala Zouehir; il meccanico Nebil Chaed e il responsabile della squadra manutenzioni Rhouma Bal Haj (8 anni ciascuno). Assolti invece i capisquadra manutenzione Fouad Rouissi e Lofti Ben Jemia. Il verdetto che Ăš stato pronunciato a porte chiuse. Magliette nere con i nomi delle vittime. I parenti delle vittime che erano davanti all’Aula 24 del Palazzo di Giustizia di Palermo dove si Ăš svolto il processo, hanno indossato magliette nere con le foto e i nomi dei loro figli e mariti morti nel disastro: “Proviamo ancora un dolore immenso che non se ne andrĂ mai. Ma almeno oggi abbiamo ottenuto un po’ di giustizia”. “Il risarcimento in beneficenza”. Nel processo si erano costituite due parti civili, la Fondazione 8 ottobre, costituita dopo il disastro aereo di Linate del 2001, e Vito Albergo, zio di una bambina rimasta uccisa nel disastro, Barbara Baldacci. Entrambi hanno annunciato che il risarcimento sarĂ devoluto in beneficenza. Tutti gli altri familiari delle vittime hanno invece accettato l’indennizzo offerto dalla compagnia aerea tunisina e pertanto non si sono costituiti nel processo. (Source: “La Republica” (Quotidien – Italie) le 23 mars 2009)
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Le scandale de lâEncyclopĂ©die tunisienne
ByAllala Allani
Avez-vous pris connaissance du grand scandale de lâencyclopĂ©die tunisienne? Un ouvrage capital qui est censĂ© ĂȘtre une belle synthĂšse de notre histoire, de notre culture, de notre littĂ©rature, de notre art, des hommes illustres qui ont fait avancĂ© notre pays. Cet immense projet de civilisation a Ă©tĂ© confiĂ© aux soins de lâAcadĂ©mie Bayt al-Hikma.
Quâen a-t-elle fait ? Un livre scandaleux qui ferait honte aux Tunisiens, dans lequel il nây a pas un seul article sur Didon, ni sur Hannibal, ni sur Hasdrubal, oĂč les photos, sans aucune lĂ©gende, nâillustrent rien du tout. Les articles sont tous un bric-Ă -brac oĂč la technique du copier-coller (pratiquĂ©e sans intelligence) fait la loi. Toutes les informations sont volĂ©es dans dâautres livres et je connais beaucoup de chercheurs qui ont vu des pans entiers de leurs travaux repris tels quels sans quâils soient citĂ©s.
Qui a validĂ© scientifiquement le livre ? Personne. Qui a fait les corrections? Personne. Y a-t-il eu un comitĂ© scientifique pour vĂ©rifier le contenu ? Non. Inutile de dire aussi que sur le plan de la prĂ©sentation, lâouvrage est mal fait, ne prĂ©sentant aucun attrait. Et pourtant, le directeur de lâAcadĂ©mie Bayt al-Hikma a signĂ© un Bon Ă tirer sur cet ouvrage. Etait-il conscient de lâimportance de son geste ? A-t-il pensĂ© Ă consulter ses pairs ou mĂȘme le ministre de la Culture avant de donner lâautorisation dâimprimer cette parodie dâencyclopĂ©die?
Jâai eu lâouvrage entre les mains et jâai failli mâarracher les cheveux (je publierai prochainement des Ă©chantillons). Heureusement, des personnes bienveillantes ont empĂȘchĂ© in extremis ce livre de sortir publiquement; mais le mal Ă©tait dĂ©jĂ fait. Le livre a Ă©tĂ© tirĂ© en milliers dâexemplaires et rĂ©sultat des courses: des centaines de millions (les deniers de lâĂ©tat) ont Ă©tĂ© jetĂ©s par la fenĂȘtre. Le cadavre de lâencyclopĂ©die tunisienne est encore dans le placard de Bayt al-Hikma. Des tonnes de papier, imprimĂ©es pour rien, qui seront mangĂ©es par les ratsâŠ
Est-ce le visage de la science en Tunisie? Qui est Ă lâorigine de ce ratage absolu? ce nâest pas lâincompĂ©tence (notre pays est plein de ressources) mais câest le caractĂšre alĂ©atoire, irresponsable et arbitriare des dĂ©cisions qui sont prises au sein de lâAcadĂ©mie, qui ne tient pas compte de lâavis des intellectuels et des savants tunisiens, prĂ©fĂ©rant fonctionner dans une sorte dâautonomie narcissique, qui refuse de se remettre en cause.
A quand un vĂ©ritable conseil scientifique Ă Bayt al-Hikma? quand est-ce que cette institution sortira de son coma pour devenir une vĂ©ritable ruche de la science? En attendant, on se pose la question: y a-t-il un pilote dans lâavion ? Je me demande oĂč est le responsable de lâinstitution quand mes pas me conduisent Ă Bayt al-hikma vers 14h et que je sens en entrant une nausĂ©abonde odeur de friture!!! les ouvriers profitant de lâabsence du premier responsable savent quâils peuvent faire impunĂ©ment ce quâils veulent: transformer ce beau palais oĂč notre autonomie interne a Ă©tĂ© signĂ©e en vulgaire gargotte.
Un ami qui mâaccompagnait un jour mâa dit: âil y a le feu Ă la maison!!!â
Je continuerai le rĂ©cit de lâEncyclopĂ©die tunisienne, preuve Ă lâappuiâŠ
(Source : www.nawaat.org(censuré en Tunisie), le 22 mars 2009)
Lien :http://w.nawaat.org/portail/2009/03/22/le-scandale-de-lencyclopedie-tunisienne/
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Turkey’s opposition chief faces another poll loss
By Alexandra Hudson Alexandra Hudson â Sun Mar 22, 6:39 am ET YALOVA, Turkey (Reuters) â Party loyalists wave flags and cheer but an air of hopelessness prevails as veteran Turkish opposition leader Deniz Baykal, loser of four national elections, addresses his faithful. Turkey’s ruling AK Party expects to retain its 26-point lead in local elections on March 29 partly due to the failings of Baykal and his party, the staunchly secular center-left CHP, and the widespread feeling that there is no credible opposition. Two years after Prime Minister Tayyip Erdogan won 47 percent of the vote in the parliamentary election with his Islamist-rooted party, the local poll is a chance for him to hammer home his enduring popularity — to the despair of traditional elites who fear he wishes to undermine the secular identity of Turkey. It is with such individuals that Baykal garners his support. Yet while backing his party on ideological grounds, few believe he can win or attract the votes of an emerging Anatolian conservative middle-class now fiercely loyal to Erdogan. “Given the global economic crisis you could have expected a dramatic fall in support for the government. But voters simply cannot see an alternative,” said Adil Gur, director of Turkish polling institute AG. Much of the dejection over the lack of an opposition focuses on Baykal, the 70-year-old former academic who AK Party members joke is their “greatest asset.” But there are also doubts if replacing him would make any difference. The global financial crisis has hit Turkey hard, reducing years of stellar economic growth to a painful slow-down. But the AK Party remains popular for a series of political, social and economic reforms, boosting per capita income and bringing relative stability after years of turmoil. Analysts say a lack of strong opposition is leaving Erdogan free to pursue controversial constitutional reforms, which without Turkey’s oldest Republican People’s Party (CHP) risks reigniting political turmoil in Turkey. MISSED OPPORTUNITY Rather than attacking the government’s tardy response to the crisis, Baykal has stuck to the ideological rhetoric of his 17-years at the helm, accusing Erdogan of boosting the role of Islam in public life and betraying Turkey’s secular ethos. Watching Baykal on a crisp, sunny afternoon in Yalova, a small town facing Istanbul across the sea of Marmara, people profess a love of the party but crave youthful new leaders. “I support CHP because it is the party of Ataturk and I worry that the AK Party will change Turkey,” said 19-year-old student Ebru Sezgin, referring to the revered founder of the modern Turkish republic in 1923, Mustafa Kemal Ataturk. “It is true that Baykal has lost a lot of elections, and Turkey needs more young politicians. But at the moment we just don’t have them,” she added. Addressing the crowd, Baykal appears much younger than his years. He has the air of a genial gameshow host as he begins, draped in a local football scarf, a gimmick both he and Erdogan have adopted at election rallies. But he quickly becomes more animated as he launches a personal attack on the prime minister. He has clung on as leader of Turkey’s main opposition party, which has traditionally drawn the votes of elites and the higher-educated, predominantly in urban areas, by convincing supporters that every election loss for the CHP only makes his mission more crucial. “In our country, unfortunately, there are a lot of dishonest politicians and gullible people who believe them,” said CHP supporter Kemal Cinar, 34, describing Baykal as an “honest man.” Critics say Baykal has clung on to power within the party and further thwarted its chances by removing potential rivals. They say Baykal casts himself as a “prophet” of the doom Erdogan will bring on Turkey, yet he also behaves erratically — recently welcoming women to the party wearing full black robes, months after opposing legislation to allow the Muslim headscarf to be worn in universities. Such moves point to a lack of direction for the party. “Claims that if Baykal was not leader of the CHP the party would get 30-40 percent of the vote are not true, as the problem is not Baykal but CHP policies in general,” Gur said. Tarhan Erdem, a former CHP general secretary who now runs a political research group, agrees, saying he is not optimistic about the future of a party which has such ossified structures. The CHP refutes charges it missed its chance in not making more of the economic crisis. “We are criticizing the government, but it is not being focused on by the media. Because they are scared of Erdogan, and are being pressured by him,” said CHP provincial leader in Istanbul Gursel Tekin. Dogan Yayin, Turkey’s largest media group, was hit with a $500 million tax penalty after months of public mud slinging between its newspapers and the AK Party, prompting some to question the level of press freedom in Turkey. The government has rejected such charges, saying it was purely a tax issue.
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