23 décembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3136 du 23.12.2008

 archives : www.tunisnews.net  


 

Liberté et Equité : Prononcé des jugements dans l’affaire de Dawaa wat Tabligh Essabil On Line: Mohsen Mihoub, ex prisonnier politique, sur son lit de mort Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie Liberté et Equité: Le jour de la remise de son prix, la « plume libre » est menacée d’emprisonnement et de représailles AFP: Affaire Ajimi: une manifestation dénonce “la complaisance” de la justice Ouest-France: Redeyef : un Tunisien menacé d’expulsion Jeune Afrique: Ben Jaafar aussi La réponse de TUNISNEWS à M. Bostangi

Webmanagercenter: Le Net changera-t-il la Tunisie ?

Webmanagercenter: La BMICE, «cette banque mirage» verra t-elle enfin le jour en 2009 ? The Guardian: Obama aims to ‘reboot US image’ in the Muslim world


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 19 décembre 2008 Nouvelles des libertés en Tunisie […]

Prononcé des jugements dans l’affaire de Dawaa wat Tabligh

 
Mercredi 17 décembre 2008, a été prononcé le jugement dans l’affaire n°75443. Y étaient déférées quinze personnes, partisans de Dawaa wat Tabligh, originaires de Korba, dont deux en état d’arrestation, messieurs Faouzi Hamrouni et Heulmi Salem, les autres étant déférés en liberté. Le tribunal les a condamnés à deux mois d’emprisonnement pour tenue de réunions sans autorisation. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maitre Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Mohsen Mihoub, ex prisonnier politique, sur son lit de mort

 
Zouhaïer Makhlouf, Tunis Mardi 16 décembre 2008, Mohsen Ben Mekki Mihoub, ex prisonnier politique a fait une attaque cérébrale à neuf heures du soir et il a été emmené à l’hôpital. Il est maintenant à l’hôpital Bouguetfa de Bizerte. Mohsen Mihoub a eu une première attaque le 6 octobre 1991 dans les locaux du ministère de l’Intérieur à la suite de la torture et il avait été conduit à l’hôpital où il était resté dans le coma pendant trois jours. En 1995, à la prison de Mehdia, il avait eu une seconde attaque après avoir reçu des coups et subi des violences perpétrées par la brigade dite des « avant gardes » et il était resté dans le coma trois jours. Ses amis alors emprisonnés avec lui disent qu’ils l’avaient enroulé dans une couverture pendant tout ce temps et qu’ils récitaient des versets du Coran pensant que la vie l’avait quitté, mais il avait pu réchapper de la mort. Dans la nuit du 16 décembre 2008, il a eu une troisième attaque et d’après les médecins, il s’agirait d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Il est dans une situation extrêmement critique […] Source : Essabil On Line, 18 décembre 2008 (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
Tunis, le 19 décembre 2008 1) La famille d’Hassen Nasri ne peut lui rendre visite en raison d’une sanction L’administration de la prison d’El Haouareb dans le gouvernorat de Kairaouan, a interdit aujourd’hui 18 décembre 2008, à la famille du prisonnier d’opinion Hassen Nasri, de rendre visite à leur fils et ils n’ont pas accepté de prendre le couffin au motif qu’il était puni. Monsieur Mohammed Ben Saïdane Nasri ne peut rendre visite à son fils Hassen qu’une fois par mois car son deuxième fils, Okba, est lui à la prison de Messaadine dans le gouvernorat de Sousse. Hassen Nasri effectue une peine de six ans d’emprisonnement, (il en a déjà effectué trois) et il est le plus jeune prisonnier d’opinion puisqu’il a été arrêté alors qu’il avait 17 ans. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)    

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Tunis, le 20 décembre 2008

Le jour de la remise de son prix, la « plume libre » est menacée d’emprisonnement et de représailles

 
Le journaliste Slim Boukhdhir, la « plume libre » reçu des menaces, en substance : s’il mettait un terme à ses attaques contre le pouvoir il se verrait récompensé par un emploi dans une structure gouvernementale, sinon il retournerait en prison pour de multiples accusations, entre autre pour avoir reçu des fonds de l’étranger via des organisations étrangères. Ces menaces lui sont parvenues par le correspondant d’un journal tunisien cet après midi dans un hôtel de la capitale. Nous avons su aussi que le journaliste Slim Boukhdhir avait reçu sur son portable un appel téléphonique d’un inconnu qui l’avait menacé de représailles. Ceci est survenu alors que le journaliste Slim Boukhdhir avait reçu le jour même le prix Héchemi Ayari avec le journal Tunisnews, cela avait été annoncé lors d’une conférence de presse au Maroc dans l’après midi du samedi 20 décembre, conviée par la coordination marocaine des droits de l’homme, le conseil national pour les libertés en Tunisie, avec la participation de madame Souhaïer Belhassen, présidente de la FIDH, de monsieur Eric Goldstein, représentant d’Human Rights Watch des Etats-Unis, de monsieur Kamel Jendoubi représentant du Réseau Euro Méditerranéen des droits de l’Homme. Le prix a été remis à Maître Abderraouf Ayadi pour Slim Boukhdhir, qui n’a pas de passeport. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Tunis, le 20 décembre 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
1) Arrestation d’un groupe de jeunes à Chebba
Des agents de la police politique ont procédé à l’arrestation les 15 et 26 décembre 2008 de cinq jeunes de Chebba, en vertu de la loi inconstitutionnelle sur le terrorisme et les ont conduits dans un lieu inconnu. L’agent Rafik Jerbi avait convoqué le 15 décembre monsieur Sami Maktouf (30 ans) au poste de police de Chebba et sa famille n’a plus de nouvelles de ce dernier depuis lors. Le jour suivant, une brigade d’agents de la police politique ont fait intrusion aux domiciles de familles d’étudiants et de stagiaires en formation professionnelle, intrusion qui s’est soldée par l’arrestation de Slim Gomri, Nizar Ben Houssine, Aymen Zarroud, et Sabri Chmek Chebbi, tous âgés de 22 ans.
 
2) Kaïs Mehiri emprisonné sans jugement depuis le 11 janvier 2008 Le jeune Kaïs Ben Hassen Mehiri (26 ans),oiriginaire d’Hammam Sousse, est à la prison de Mornaguia sans jugement depuis son arrestation le 11 janvier 2008. La chambre d’accusation a déféré son dossier devant la chambre criminelle du Tribunal de Première instance de Tunis depuis longtemps.
3) Deux ans d’emprisonnement pour monsieur Mohsen Mokni Le tribunal militaire a prononcé dernièrement un jugement condamnant monsieur Mohsen Mokni àdeux ans d’emprisonnement, après qu’il eût été condamné par contumace à vingt ans.
Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Voici le numéro 119 d’ELKHADRA,

Après  avoir accusé des attaques trés dures sur notre banque de données, nous avons réussi à sauver l’essentiel de nos adresses électroniques, nous reprenons la diffusion d’ELKHADRA en mailing, surtout pour nos lecteurs en TUNISIE. http://elkhadra.over-blog.com/
 

elkhadra@hotmail.com ************************************************** Vous pouvez nous lire aussi sur FACEBOOK -http://www.facebook.com/group.php?gid=51475154679#/group.php?gid=12934183470
 
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IMPORTANT LA GLAIVE CONTRE LA BALANCE COMMUNIQUE CPR HUMOUR Téléphone portable…Allo LAHNOUCHA ? DES GROLLES SUR LA TRONCHE DE BUSCH ET SUR LA NÔTRE. Elections tunisiennes Conversations avec Chávez et Castro
 
Internet diabolisé Charité et Justice, un couple conceptuel plutôt qu’un oxymore… L’Europe sioniste en marche Un verdict sans procès  Pétition M.ABBOU à signer POUR CHOURROU Les droits de l’homme sont-ils universels ? Oui, mais… L’imposture sioniste AU NOM DE MON AMOUR AÏD MABROUK…….كل عام وأنتم بألف خير ( M.ABBOU البهجة في اخبار وفد الفرنجة ————————– ——————————————————  ARTICLE DE ktraouliحــذار من الفتنـة ونداء للتعقل ( Gafsa : 38 syndicalistes jugés pour s’être révoltés L’islam m’a pris par surprise
 
UN ISLAM AUTHENTIQUE ET ECLAIRE LES JEUNES CONTRE LES DICTATEURS SALUT Ô FRÈRES THAÏLANDAIS. SOEUR COURAGE …..حول الجوانب القانونيَّة لعودة المهجرين L’ONU condamne la Tunisie pour un cas de torture La fabrication du consentement AFFAIRE FACEBOOK……ZIED EL HENI l’harmonie des contraires Pour que mes ancêtres dorment en paix ! De la démocratie participative Sonate d’automne LA MACHINE INFERNALE… …اميركا والكابوس الصاروخي الروسي ( Ben Ali fête les 21 ans de son accession au pouvoir
 
.. AIMER SA VIE, AIMER LA TUNISIE SANS BEN ALI.
 
 

 
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Affaire Ajimi: une manifestation dénonce “la complaisance” de la justice

 
GRASSE (Alpes-Maritimes), 23 déc 2008 (AFP) – 12h14 Des proches d’Abdelhakim Ajimi, des représentants d’associations et habitants de Grasse ont manifesté mardi devant le palais de justice pour dénoncer “la complaisance” de la justice dans l’instruction de l’enquête sur la mort, après une interpellation policière, de ce Tunisien de 22 ans, a constaté une journaliste de la l’AFP. Environ 80 personnes se sont rassemblées derrière une banderole barrée du slogan “Impunité policière, Justice complice”, aux cris de “non à la complaisance”, “non à la violence”, “non au permis de tuer”, “justice pour Hakim. Abdelhakim Ajimi est mort le 9 mai lors de son transfert au commissariat de Grasse après une rixe qui avait éclaté dans une agence du Crédit Agricole. “Nous venons dénoncer la complicité de la justice qui a décidé d’accorder aux policiers mis en cause dans la mort d’Hakim le statut de témoins. On a l’impression que la justice fait preuve de corporatisme avec la police alors qu’elle a assez d’éléments pour prononcer des mises en examen”, a déclaré à l’AFP Walid Klai, l’un des organisateurs du rassemblement auquel participaient notamment le Mrap, RESF, la Ligue des droits de l’Homme. Les deux policiers de Grasse ayant procédé à l’interpellation d’Hakim Ajimi ont reçu courant décembre le statut de témoin assisté, les juges d’instruction considérant qu’ils ne disposaient pas d’éléments suffisants pour les mettre en examen pour homicide involontaire ou non assistance à personne en péril. Le parquet de Grasse avait affirmé quelques semaines auparavant que le dernier rapport d’expertise rendu fin novembre ne laissait “aucun doute” sur les causes de la mort du jeune homme: une asphyxie mécanique due à une compression thoracique et à une clef de bras pratiquées par les policiers sur la victime avec trop de force et durant trop longtemps. Les manifestants entendaient également dénoncer cette technique d’interpellation contre laquelle une campagne nationale baptisée “Police, personne ne bouge” a été lancée début décembre par des associations.


Redeyef : un Tunisien menacé d’expulsion

 

Il a fait la grève de la faim à Nantes pour soutenir ses compatriotes en lutte, il risque la prison en Tunisie. Pourtant, il est en passe d’être expulsé. Hafnaoui Chraïti a 31 ans, il habite Nantes depuis huit ans. Fin janvier, son enfant va naître. Sera-t-il là ce jour-là ? Rien n’est moins sûr. Interpellé début décembre à la suite d’un contrôle d’identité, ce Tunisien de Redeyef sans papier s’était enfermé, hier matin, dans les toilettes du centre de rétention de Rennes avant d’en être extrait par les policiers. Ultime tentative pour empêcher le voyage retour (et forcé) au pays. Son pays est celui qui a infligé, la semaine dernière, dix ans de prison ferme à six manifestants de Gafsa. Le procès fut celui de 38 meneurs du mouvement social de ce bassin minier. L’an dernier, dans cette région de l’ouest tunisien, celle de Redeyef, ils s’étaient soulevés contre la misère qui ronge le pays, contre la corruption, le chômage. La justice a même condamné des militants résidants à l’étranger. A Nantes, ou vivent près de 2 000 personnes originaires de Redeyef, des ressortissants tunisiens les ont publiquement soutenus, au printemps dernier. « Hafnaoui Chraïti a fait la grève de la faim avec nous, ici. On le reconnaît très bien sur les articles de presse. Il risque la prison s’il retourne en Tunisie. Parmi les gens condamnés la semaine dernière, il y a quelqu’un de sa famille. » Hier soir, dans un froid glacial, ses amis battaient le pavé devant la préfecture. À leurs côtés, les membres du collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef, rassemblés en urgence pour tenter de contrer l’expulsion. Depuis hier, ils carillonnent partout pour trouver des soutiens. Avec succès semble-t-il. Marie-George Buffet, Cecile Duflot, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et le Mrap ont sonné l’alerte auprès des ministères. « Et dès hier, la préfecture de Nantes avait le dossier que nous avons constitué, avec la reconnaissance préalable de paternité », assurait Christian Hazebrouck, de la LDH, perplexe. La semaine dernière, une première entrevue avec les autorités préfectorales l’avait laissé plutôt optimiste. On avait semblé entendre les arguments des défenseurs des droits de l’homme. Las ! Selon sa compagne, Hafnaoui Chraïti serait à l’isolement au centre de rétention de Rennes, avant d’être transféré vers Paris. « Mais impossible d’avoir des nouvelles. Son portable est coupé. » Agnès CLERMONT. (Source: “Ouest-France” le  mercredi 17 décembre 2008

Ben Jaafar aussi

 
Alors que Ben Ali n’avait jusqu’à présent aucun concurrent crédible, la très probable candidature de l’opposant le plus respecté sur la scène politique donne un nouveau relief au scrutin de 2009. Coup de théâtre à moins d’un an de l’élection présidentielle tunisienne d’octobre 2009. Le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL) envisage de présenter la candidature de son secrétaire général, Mustapha Ben Jaafar. « La loi dit qu’il faut être élu, et je le suis, a déclaré Ben Jaafar lors d’un entretien avec Jeune Afrique, le 8 décembre. Mes pairs du FDTL m’ont choisi en tant que numéro un du mouvement. Je suis donc habilité à me porter candidat à la candidature pour l’élection présidentielle de 2009 dans le strict respect de la loi (lire encadré p. 40). Au stade actuel, précise-t-il, je me considère comme un candidat possible. Nous sommes en train de discuter au sein du FDTL pour prendre la décision politique relative à cette candidature, une fois achevées nos consultations avec nos amis indépendants au sein de la société civile. » Appelée de ses vœux par une bonne partie de l’élite, l’entrée en lice de Mustapha Ben Jaafar marque l’arrivée d’une personnalité politique de premier plan au sein des candidatures de l’opposition pour 2009. Elle donnera à la prochaine présidentielle un tout autre relief par rapport à celles qui l’ont précédée. Jusque-là, la compétition devait mettre aux prises le président Zine el-Abidine Ben Ali, patron du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), qui brigue un cinquième mandat de cinq ans, Mohamed Bouchiha, pour le Parti de l’unité populaire (PUP), Ahmed Brahim, pour le mouvement Ettajdid (Le Renouveau, ex-Parti communiste), et Ahmed Inoubli, pour l’Union démocratique unioniste (UDU). Soit pratiquement le même casting que lors de l’élection présidentielle de 2004. A la fois ferme et pondéré À vrai dire, voilà plusieurs années que la classe politique voyait en Ben Jaafar, 68 ans, un candidat de choix pour la présidentielle. À la fois ferme et pondéré, ce professeur de médecine formé en France et fondateur du Syndicat des médecins hospitalo-universitaires en Tunisie est probablement l’opposant le plus respecté sur la scène politique actuelle. Entraîné très jeune par sa famille dans l’action politique, il milite au sein du Parti socialiste destourien (PSD, ancêtre du RCD), dirigé à l’époque par Habib Bourguiba. Réagissant à la dérive autoritaire du Combattant suprême au début des années 1970, il quitte le PSD pour cofonder, en 1975, avec d’autres démocrates, la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH). En 1978, il participe à la création du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), dont il intègre le bureau politique sous la conduite d’un autre dissident célèbre, Ahmed Mestiri, qui choisira de se retirer de la vie politique en 1991. Mais Mohamed Moada, successeur de Mestiri, change la ligne du parti pour se rapprocher du pouvoir et exclut ses rivaux, dont Ben Jaafar, en 1992. Ces derniers s’allient avec des démocrates indépendants de la société civile pour fonder, en 1994, le FDTL, un parti social-démocrate moderne. « Ma candidature pour 2009, dit aujourd’hui Ben Jaafar, ne relève pas d’un quelconque électoralisme, mais a pour objectif essentiel de mobiliser et rassembler toutes les forces à l’occasion de ce rendez-vous électoral pour changer les règles du jeu sur le thème consensuel de la démocratie. » L’entrée en jeu de Mustapha Ben Jaafar aux côtés des autres candidats ne devrait cependant pas changer la donne : Ben Ali est quasi certain de l’emporter compte tenu du rapport des forces (il a été réélu avec 94,49 % des suffrages en 2004) et de l’enracinement du RCD, seul parti de masse, qui est assuré de remporter 75 % des sièges lors des prochaines législatives. Aucun candidat ne se fait d’illusions à ce sujet. Mais bien que l’alternance ne soit pas à l’ordre du jour, ils participent à cette élection pour accélérer le processus de transition démocratique. Pour Ahmed Brahim, 61 ans, le positionnement d’Ettajdid dans ce scrutin « est celui d’une opposition ferme et résolue à l’autoritarisme » et, « en même temps, celui d’une force de proposition constamment ouverte au dialogue et soucieuse de présenter des solutions constructives… » Selon lui, « il faut tout faire pour que l’élection ne soit pas une pâle réédition des consultations précédentes, qui relevaient plus du plébiscite que de la véritable compétition. Aujourd’hui, la priorité numéro un est de garantir pour ce scrutin les conditions minimales de transparence et de crédibilité. Le système électoral doit être radicalement modifié ; la monopolisation des médias et des espaces publics par un seul candidat et un seul parti doit cesser… » Premier secrétaire d’Ettajdid depuis 2007, à la suite du retrait de Mohamed Harmel, Ahmed Brahim a été l’un des principaux initiateurs du changement de nom (et de cap) de l’ex-Parti communiste tunisien en 1993. Entre 1994 et 2001, il gèle ses activités en signe de protestation contre le pouvoir personnel de Harmel au sein du mouvement, affaibli comme la plupart des autres ex-Partis communistes dans le monde. En 2003, on le retrouve à la tête d’une tendance minoritaire qui va agir de concert avec un Harmel qui s’est entre-temps ressaisi pour redresser le parti. Ettajdid retrouve son indépendance et s’ouvre, en 2004, à des alliances avec des groupes actifs et des « indépendants » au sein de l’« Initiative démocratique », qui soutiendra la candidature de Mohamed Ali Halouani à la présidentielle de 2004. Mais ce dernier ne recueillera qu’un peu moins de 1 % des suffrages. En 2007, grâce à l’entrée massive d’indépendants et au retour en force d’ex-communistes qui s’étaient éloignés du mouvement, le courant emmené par Brahim est désormais majoritaire et dispose de la moitié des sièges au bureau politique. Brahim sauve Ettajdid de la scission et instaure un consensus entre les deux tendances. Professeur de français à l’université de Tunis, où il dirigeait une unité de linguistique, pétri de culture et doté d’un sens politique certain, Brahim est décrit par ses amis comme un homme simple qui abhorre le culte de la personnalité. Casser les tabous Mohamed Bouchiha et Ahmed Inoubli, les deux candidats de partis membres de la « mouvance présidentielle », ne comptent pas pour leur part se cantonner aux rôles de simples figurants, comme le supposent leurs adversaires. Bouchiha, 60 ans, fonctionnaire, a débuté dans le journalisme après une maîtrise d’histoire-géographie. Il est à la tête du PUP depuis 2000. C’est un homme de conviction, comme l’atteste son long parcours de militant, qui débute à l’université dans les années 1968-1969 avant de se poursuivre au sein du MUP (futur-PUP) à partir de 1979-1980. Candidat à l’élection présidentielle de 2004, il arrive en tête des trois candidats de l’opposition avec 3,78 % des suffrages. « Ma participation à la présidentielle, déclare-t-il dans un entretien avec Jeune Afrique, vise à renforcer le processus démocratique et à casser les tabous. Notre participation est davantage politique qu’électoraliste. » À certains radicaux qui décrivent son parti comme l’élément d’un décor destiné à donner l’illusion du pluralisme, Bouchiha répond avec flegme que c’est insulter les centaines de milliers de citoyens qui votent pour lui. L’action du PUP, dit-il, consiste à « dialoguer avec le pouvoir afin d’insister sur les réformes nécessaires pour ancrer davantage la démocratie et le multipartisme au niveau des lois régissant la vie politique, le code électoral et le code de la presse pour plus de libertés… » Ahmed Inoubli, un avocat au verbe haut, est, depuis 2004, à la tête de l’UDU, à laquelle il a adhéré en 1992. Son mouvement, qui se réclame du nationalisme progressiste arabe et qui s’oppose à toute ingérence étrangère dans la politique intérieure du pays, est favorable « à un changement plus profond et plus rapide en matière démocratique. Notre programme politique, ajoute-t-il, est celui d’un parti d’opposition. Il est différent de celui du RCD, mais nous avons des convergences avec le président Ben Ali, dont nous soutenons plusieurs des choix relatifs aux intérêts nationaux. » Pluraliste, la présidentielle de 2009, année du cinquantenaire de la promulgation de la Constitution de la République, restera-t-elle dans l’Histoire comme la première à se distinguer par la qualité des débats entre ses candidats ?
 
(Source: le site du “Jeune Afrique” (Hebdomadair – France) mis en ligne le 16/12/2008 15:20:14)


On écrit à TUNISNEWS

Messieurs les fascistes ajoutez mon nom à vos listes

Depuis quelques mois, des listes avec noms, prénoms, professions et parfois même adresses ont commencé à circuler sur certains sites web tunisiens et notamment sur tunisnews. Il s’agit de coordonnées de personnes qui, au dire des investigateurs de ces listes, ont agi à l’encontre du port du voile islamique.

Ces méthodes de dénonciation sont dangereuses et frôlent l’appel aux meurtres et aux châtiments corporels. Autre le fait que ces listes mettent la sécurité des personnes en danger elles représentent des condamnations sans jugements par des personnes incompétentes. Ceci est contraire aux principes déclarés par la majorité des sites web en question.

Malheureusement, malgré la gravité des faits, à ma connaissance, personne n’a dénoncé ces pratiques (sauf Balha Boujadi dans l’édition de tunisnews du 20 décembre 2008). Je pense qu’il est aussi important pour les défenseurs des droits de la personne de dénoncer ce genre de listes que de défendre les libertés individuelles et de dénoncer la torture et les condamnations arbitraires. Au contraire, cette pratique fasciste se confirme et se répond même dans les portes voix de partis politiques sensés être démocratique et progressiste!!

L’interdiction du port du voile dans les écoles publiques est une question complexe. Interdire le port de voile est une atteinte à la liberté individuelle. Autorisé le port de voile peut conduire à des situations excessifs. En guise d’exemple, au Canada il est très répandu qu’au nom des libertés individuelles des enfants à l’âge de six, sept et huit ans portent le voile, la kipa ou le turban. Je trouve que ceci représente une atteinte à l’enfance et je pense que les gouvernements devraient interdire le port de ces signes religieux par des enfants aux écoles et dans les espaces publics au nom de la protection de l’enfance. Ainsi messieurs les fascistes, je vous demande d’ajouter mon nom à vos listes. De même n’oublier pas d’en rajouter ceux de Khereddine Bacha, Taher El Haddad et Habib Bourguiba.

N.B : J’espère recevoir une réponse publique claire à cette grave question de la part de tunisnews et du PDP.

Merci.

Naoufel Bostangi,

Québec, Canada.

La réponse de TUNISNEWS à M. Bostangi

Cher Monsieur, vous êtes libre de penser ce que vous voulez de ces « Listes » mais le fait que des citoyens lésés dénoncent des abus constatés et avérés contre leurs droits les plus élémentaires car la justice et les autorités de leur pays ne font pas leur devoir n’est en aucun cas « un appel au meurtre » ou des « condamnations arbitraires ». Ce sont des cris de douleur de parents, de citoyens et citoyennes qui subissent des abus d’autorité sans fin.

D’ailleurs, il y a d’autres listes beaucoup plus intéressantes qui comprennent les tortionnaires dans les divers services de sécurité, leurs chefs et leurs commanditaires qui circulent sur le net et dans les publications des ONG tunisiennes et internationales. Ce ne sont pas des listes élaborées par des « Fascistes » mais par les victimes, trop nombreuses dans un petit pays comme la Tunisie, qui ne réclament en fin de compte que justice et dignité.


 

  Le Net changera-t-il la Tunisie ?

 

Par Mohamed Fateh

L’un des journalistes français les plus informés question internet a publié un livre. Intitulé « Comment le web change le monde », le bouquin est en partie disponible en ligne en version PDF (voir www.transnets.net). Tout y passe. Le net comme lieu de socialisation, comme marché, bref une technologie désormais centre de nos vies. Les plus jeunes, ceux qui sont nés avec le net bien installé dans le paysage, auront désormais un rapport au monde radicalement nouveau. En rupture totale avec celui des générations précédentes. Les jeunes Tunisiens apprennent ainsi déjà à l’école les technologies.

Quelques années plus tôt, il s’agissait d’un savoir-faire réservé à une élite, qui monnayait âprement son travail. Mais ce qui était l’apanage d’une infime minorité, s’est largement démocratisé. Propulser un site web en ligne serait presque devenu, dans notre un pays, à la portée du premier lycéen venu.

Mais il ne suffit pas d’être né à la « bonne » époque. Encore faudrait-il être connecté. Pisani souligne ainsi que « les digital natives ne sont pas tous égaux. De fortes inégalités d’accès demeurent : différences sociales et géographiques ont un impact fort. Être né à l’heure du digital ne garantit pas le statut de insider (membre). La fracture numérique est, en fait, double : sans accès, ils sont également écartés de ce qui est considéré comme un common knowledge (savoir partagé) par toute une génération ».

L’importance accordé aux blogs et aux journaux en ligne, en Tunisie en particulier, et dans le monde arabe en général, n’est pas tout à fait fortuite. Bon an mal an, la technologie a bousculé un certain rapport de force. En poussant un secteur stratégique comme l’information dans ses derniers retranchements. Pour reprendre les termes de Pisani, nous avons ainsi d’une part les internautes, qui se servent de la Toile mondiale en simple consommateurs, et les « webacteur », qui produisent des données, des infos, bref, du sens. Et voici que des ordinateurs (même Dual Core) deviennent même disponibles pour 300 dinars (si, si, voir dans ces nombreuses boutiques, du côté de la place de la République, adjacentes au terminus du métro, à Tunis). Les webacteurs tunisiens potentiels sont donc tous les jours plus nombreux. Chamboulant totalement la donne.

Certes, il y aura toujours la possibilité d’agir sur la « disponibilité » du contenu, comme on le fait encore dans beaucoup pays de la région. Mais dans la majorité des cas, les textes rendus invisibles finissent toujours, d’une manière ou d’une autre par refaire leur apparition. Et pour cause. Il suffit qu’un géant du secteur, à l’autorité internationalement reconnue, comme une agence de presse, par exemple, se mette à publier l’information que l’on désirait escamoter.

Un deuxième problème finit aussi par surgir face aux tenants des solutions de « contrôle ». Pisani rappelle « qu’au Japon ou en Corée, le PC n’est déjà plus le premier moyen d’accéder à l’internet. Il a été détrôné par le mobile ». Pis : « tous nos appareils recevront des données de l’internet. Et alors que le taux de couverture, la bande passante et les vitesses de connexion augmenteront, nous passerons à une ère du ‘‘toujours connecté’’ (always on) ». Mais l’auteur émet un bémol : « à condition, évidemment, d’être dans une bonne zone ». Et « c’est une des questions majeures des années à venir ».

Chez nos frères Marocains, on vient d’annoncer la possibilité de disposer de la 3G, sans abonnement téléphonique. Simplement grâce au prépayé. En somme, non seulement le net se généralise, mais il acquiert une nouvelle qualité : celle de la mobilité. Permettant ainsi à des pans entiers de la populations du pays, qui disposait déjà du téléphone portable à se connecter. Et quand on connaît la facilité d’accès, même en Tunisie, à une puce Tunisiana ou Tunisie Télécom, on s’imagine la portée d’une telle décision. Les autorités de notre pays ont annoncé que la 3G sera bientôt disponible. Dans ce contexte, cette décision contribuera peut-être, à nous mettre tous dans une « bonne zone ». De quoi changer le visage de la Tunisie.

(Source : webmanagercenter.com (Portail d’infos économiques – Tunis), le 11 décembre 2008)

Lien:http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=58920


 

La BMICE, «cette banque mirage» verra t-elle enfin le jour en 2009 ?

Par Abou SARRA

Des voix institutionnelles internationales et régionales s’élèvent de plus en plus pour demander aux pays membres de l’Union du Maghreb Arabe (UMA) de hâter la mise en service de la Banque d’investissement et de commerce extérieur (BRICE).

La plus récente initiative remonte à mi-novembre 2008, quand M. Dominique Strauss-Kahn, directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a appelé à l’accélération de la mise en place, en 2009, de cette «Banque-mirage» pour faciliter la réalisation de projets fédérateurs dans la zone du Maghreb.

Le DG du FMI, qui présidait, à Tripoli, «une conférence sur les progrès de l’intégration régionale et la promotion des projets communs», a recommandé aux Maghrébins de transcender les problèmes politiques qui entravent l’édification de l’UMA, de suivre l’exemple de l’Union européenne qui groupe des pays réputés pour leurs hostilités ancestrales, de «faire avancer l’intégration économique comme s’il n’y avait pas de problèmes politiques.

Espérons que cette fois-ci ce sera la bonne. Car pour ceux qui l’ont oublié, l’Assemblée constitutive de la BMICE a été convoquée, une première fois, pour le mois de mars 2007, à Tunis.

En prévision de cette échéance, les pays membres étaient même invités à payer leur part au capital souscrit (150 millions de dollars) de la banque, durant la période qui va du mois de décembre 2006 au 15 février 2007. Depuis, cette convocation a été reportée sine die, et surtout, sans aucune explication.

Pour mémoire, l’accord sur la création de la BMICE a été signé, en 1991 à Tripoli. Le projet de création de cette institution financière a été ratifié et adopté par tous les pays membres de l’UMA (Libye, Tunisie, Algérie, Maroc et Mauritanie).

La BMICE, qui aura pour siège Tunis, a reçu pour mission de «contribuer à la mise en place d’une économie maghrébine intégrée, de financer les projets mixtes, d’encourager la circulation des capitaux et de développer les échanges commerciaux».

Le Capital déclaré est fixé à 500 millions de dollars tandis que le capital devant être souscrit au moment de la création de la BMICE est fixé à 150 millions de dollars répartis à parts égales entre les cinq pays membres.

Les difficultés rencontrées par le processus de création de la BMICE illustrent de manière éloquente l’incapacité des maghrébins à édifier, depuis la création officielle de l’UMA, un certain 17 février 1989, un espace régional compétitif.

Pour preuve, l’intégration économique entre les cinq pays du Maghreb demeure faible et embryonnaire (2 à 3% des échanges globaux de la zone avec l’extérieur). Pis, selon la Banque mondiale, le non Maghreb coûte un à deux points de croissance de moins pour les pays de la région et des centaines d’emplois de moins (20 mille par an pour la seule Tunisie).

Conséquence, l’UMA, qui est avant tout une aspiration populaire, demeure, au plan institutionnel «la plus grande frustration maghrébine», une zone anachronique qui ne fait pas rêver ses habitants. Le processus d’édification de ce marché de 85 millions de consommateurs (120 millions à l’horizon 2020), est plombé, depuis sa création en vertu du Traité de Marrakech, par des différends politiques, dont ceux qui opposent Marocains et Algériens par Sahraouis interposés, les deux prussiens du Maghreb.

De manière plus précise, la plus importante entrave à la construction de l’UMA est de toute évidence cette condition que pose le Maroc avant toute intégration, celle qui exige le respect, voire la reconnaissance par tous les pays membres de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de chaque pays. Entendez par là : le Maroc refuse toute concession sur le Sahara occidental.

Dans cette grisaille, il faut reconnaître qu’en l’absence de l’UMA, de tous petits pays (du moins sur le plan démographique) font des merveilles. C’est le cas de la Tunisie et de la Libye. Depuis la levée de l’embargo sur la Libye en raison de l’affaire Lockerbie, les échanges commerciaux entre les deux pays ont quadruplé passant d’un milliard de dinars à 4 milliards de dinars.

Mieux des dispositions ont été prises pour faciliter la libre circulation des capitaux, des personnes, des biens et marchandises. Une véritable dynamique est engagée entre les deux pays en vue d’une complémentarité structurelle et durable.

Les investisseurs libyens, de plus en plus visibles à Tunis et dans les grandes villes du pays, font de belles affaires en rachetant des entreprises tunisiennes et les investisseurs tunisiens se bousculent à Tripoli et à Benghazi pour remporter des marchés. Les touristes libyens et tunisiens, fort de l’institution de la parité entre les monnaies des deux pays, sont de plus en plus nombreux à franchir la frontière à des fins diverses (shopping pour les tunisiens, tourisme de santé pour les libyens…). Une manne en cette période de récession.

(Source : webmanagercenter.com (Portail d’infos économiques – Tunis), le 15 décembre 2008)

Lien:http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=59285


 

Obama aims to ‘reboot US image’ in the Muslim world

Suzanne Goldenberg in Washington Barack Obama cast his presidency as a moment to rebuild America’s relations with the Muslim world yesterday, confirming that he would take the oath of office using his middle name Hussein and that he planned to set the tone with a major speech in a Muslim capital early in his presidency. “I think we’ve got a unique opportunity to reboot America’s image around the world and also in the Muslim world in particular,” Obama told his hometown newspaper, the Chicago Tribune. Obama said that in choosing to use his middle name he would merely be following custom. “I think the tradition is they use all three names, and I will follow tradition,” he told the Tribune. “I’m not trying to make a statement one way or another. I’ll do what everybody else does.” Several recent American presidents, including Ronald Reagan and Jimmy Carter, omitted their middle name when taking the oath. The symbolism of the moment when Obama pronounces all three of his names is undeniable. During the campaign he contended with a constant swirl of internet rumours that he was a secret Muslim who had been educated in a madrasa in Indonesia. His denials and attempts to highlight his Christian faith rankled with some Muslims. Campaign workers barred two Muslim women wearing headscarves from sitting behind Obama at an event in Detroit last June, claiming their presence would be hurtful to the candidate. As president though, one of Obama’s missions will be to repair America’s image in the world, and to assuage anger over the US invasion of Iraq and US support for Israel in its conflict with the Palestinians. The Obama camp appears to be looking at ways to put relations back on track. Campaign aides said last week that Obama would make a trip to the Middle East to deliver that speech within his first 100 days in the White House. There were also reports that Cairo was a likely venue for the appearance. Obama has also signalled his commitment to end the Israeli-Palestinian conflict, but has faced scepticism about a real change in US policy towards the Middle East. The planning committee yesterday released new details of the four days of celebration surrounding Obama’s inauguration on January 20, under the theme Renewing America’s Promise. “At this moment of great challenge and great change, renewing the promise of America begins with renewing the idea that in America we rise or fall as one nation and one people,” Obama said in a statement. “That sense of unity and shared purpose is what this inauguration will reflect.”
 
(Source: “The Guardian” Thursday December 11 2008)

 

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