22 décembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3135du 22.12.2008

 archives : www.tunisnews.net  


 

AISPP: Communiqué Liberté et Equité: Arrestation de Monsieur Moncef Gasmi Liberté et Equité: Procès d’un groupe appartenant à la Jemaa Dawa wat Tabligh Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie

Droits & Libertés des Maghrébins et au Maghreb: Communiqué

Euro-Méditerranéen des Droits de l’Homme: RÉSOLUTION D’URGENCE SUR LES CONDAMNATIONS INTERVENUES À LA SUITE DES ÉVÈNEMENTS DU BASSIN MINIER DE GAFSA Mahmoud Ben Romdhane: Procès de Gafsa. La volonté de mater : une mise en danger de la Tunisie AFP: Liaison téléphonique et internet Europe/Proche Orient toujours perturbées Le Temps Lundi: 12ème Congrès de l’Association des magistrats tunisiens  – Pour une justice plus évoluée PrincessTanit: Aziza Othmana, la Princesse Bienfaitrice Naoufel Bostangi: Messieurs les fascistes ajoutez mon nom à vos listes AFP: Irak-Le procès du « lanceur de chaussures » ouvrira le 31 décembre


 

 

 

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

 Liberté pour les tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 14 décembre 2008
 

* La quatrième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Mehrez Hammami, a examiné samedi 13 décembre 2008 l’affaire n°16508 dans laquelle sont déférés des jeunes accusés d’avoir tenté de rejoindre la résistance irakienne, certains d’entre eux ayant été renvoyés par les autorités saoudiennes : Habib Ben Ali Ben Saad Ben Amor (né le5 janvier 1982, Anis Ben Houssine Ben Amor Ayari (né le 19 septembre 1979), Lamine Ben Tahar Mohammed, Ramzi Ben Abdelhamid Ben Mohammed Elabed (né le 13 juin 1986), Achraf Ben Tahar Ben Laïd Sultani (né le 28 juin 1979), déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour commettre des infractions terroristes contre un autre pays, de collecte et de cotisations destinées à financer des personnes, des organisations et des activités en rapport avec les infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, la Cour a procédé à l’interrogatoire des accusés qui ont nié ce qui leur était imputé et ont affirmé s’être rendus en Arabie Saoudite uniquement pour y accomplir le petit pèlerinage et chercher du travail. Puis la parole a été donnée à la commission de la défense composée de Maîtres Amenallah Mourou, Souha Belhassen, Samir Ben Amor et Béchir Jelassi qui ont demandé que leurs clients soient innocentés et ont fait part de leur étonnement des accusations qui confondent le terrorisme et la résistance irakienne à l’occupation américaine. A l’issue des plaidoiries, le tribunal a prononcé des peines d’emprisonnement allant de cinq à quinze années d’emprisonnement !!!! Achraf Sultani avait été déféré devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis dans l’affaire n°11483 le 16 juillet 2008 pour les mêmes faits et il avait été condamné à deux ans d’emprisonnement. * la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, a examiné samedi 13 décembre 2008 l’affaire n°12262 dans laquelle sont déférés Dhibi Ben Abdallah Ben Mohammed Cherni (né le 2 avril 1968), Ahmed Ben Ferhat Ben Belqacem Souhaïli (né le 7 mars 1978), Saber Ben Taïeb Ben Abdallah Cherni (né le 9 octobre 1980), Houssine Ben Abdelhamid Ben Abdallah Cherni (né le 22 février 1977), Ayachi Ben Rbi’i Ben Abdelhafidh Tlili (né le 16 octobre 1956), et Mohammed Ben Ali Ben Mohammed Tlili (né le 2 janvier 1984), déférés pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’incitation à adhérer à une organisation terroriste, de fourniture d’arme à une organisation en rapport avec les infractions terroristes et de franchise illégale des frontières. La Cour a décidé de reporter l’affaire au 17 décembre 2008 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Mourad Labidi et Samir Ben Amor. L’accusé principal dans cette affaire aurait voulu d’après les investigations monter une caserne d’entraînement dans la région du Kef. Le jugement en première instance l’avait condamné à huit ans d’emprisonnement et les autres accusés à des peines allant de deux à quatre ans. * la onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a examiné vendredi 12 décembre 2008 l’affaire n°12261 dans laquelle sont déférés Fethi Ben Mahmoud Ben Rabeh Boughanmi, né le 23 décembre 1979, en état d’arrestation, Abdelbasset Ben Mabrouk Ben Saïd Laouati, né le 2 juin 1982, Hatem Ben Hédi Ben Saïd Ben Mabrouk, né le 12 mars 1978, Moncef Ben Hédi Ben Saïd Ben Mabrouk, né le 11 septembre 1980, Mohammed Hassem Ben Laroussi Ben Abdrrahmane Chraabi, né le15 septembre 1981, Lotfi Ben Belgacem Ben Ali Makhloufi, né le 21 mars 1979, en liberté, déférés pour incitation à commettre une infraction terroriste et à adhérer à une organisation terroriste, et tenue de réunions illicites. Le tribunal a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 16 janvier 2009 à la demande de la commission de la défense. L’accusé principal dans l’affaire est accusé d’avoir voulu rejoindre la résistance irakienne. Les accusés avaient été condamnés en première instance à des peines de deux ans à six ans. * La onzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Farouk Gharbi, a examiné vendredi 12 décembre 2008 l’affaire n°12137 dans laquelle est déféré Houssine Tarkhani, né le 23 décembre 1979, en liberté, et déféré pour incitation à commettre une infraction terroriste et adhésion à une organisation terroriste. Le juge a décidé de reporter l’examen de l’affaire au 13 janvier 2009 à la demande de son avocat, maître Samir Ben Amor. En première instance, il avait été reconnu coupable et condamné à une peine d’emprisonnement de cinq ans. Pour l’Association La commission de suivi des procès politiques (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Arrestation de Monsieur Moncef Gasmi

Dimanche 7 décembre, vers minuit, des agents (une trentaine d’agents à bord de 4 véhicules) de la Garde nationale et de la police politique du district de Sidi Brahim (délégation de Ghardimaou dans le gouvernorat de Jendouba ont fait irruption au domicile de monsieur Moncef Ben Houssine Ben Néji Gasmi pour l’arrêter en vertu d’un jugement prononcé par contumace en 1991 et le condamnant à 12 ans d’emprisonnement. Ils sont revenus à son domicile mardi 12 décembre et l’ont perquisitionné sans présenter de mandat officiel ou expliquer le pourquoi de leur mandat. Monsieur Moncef Gasmi est marié et père d’un fils et d’une fille. Il est sans emploi. Pour le Bureau Exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com

Procès d’un groupe appartenant à la Jemaa Dawa wat Tabligh

Le tribunal cantonal de Nabeul a examiné mercredi 10 décembre 2008 l’affaire n°75443 dans laquelle étaient déférées quinze personnes sympathisantes de Dawa wat Tabligh, dont deux en état d’arrestation à savoir Faouzi Hamrouni et Heulmi Salem, les autres comparaissant libres. Les faits dans cette affaire remontent au 26 novembre 2008 : la famille de Faouzi Hamrouni nous avait alors dit que leur fils malade était alors en compagnie de voisins et d’amis venus lui rendre visite et qu’un groupe de huit agents de la brigade des recherches et des investigations avait fait irruption chez lui et les avait conduits au siège de la brigade à Menzel Temime où ils ont été interrogés. Ils y étaient restés quatre jours en garde à vue, deux d’entre eux étant par la suite écroués à la prison civile de Mornag. L’examen de l’affaire a été reporté au 17 décembre pour le délibéré et le prononcé du jugement. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 15 décembre 2008

Nouvelles des libertés en Tunisie

 
1) Transfert du Dr Sadok Chourou de la prison de Morgnaguia à celle de Nadhor Maitre Imène Triki a tenté de rendre visite lundi 15 décembre 2008 au docteur Sadok Chourou, incarcéré à la prison de Mornaguia pour s’entretenir de l’utilité d’interjeter appel du jugement prononcé par la huitième chambre du Tribunal de Première Instance de Tunis et le condamnant à un an de prison ferme pour maintien d’une association. Mais elle eut la surprise de ne pas le trouver et elle fut informée qu’il avait été transféré à la prison de Nadhor dans le gouvernorat de Bizerte. […] 3) L’Italie renvoie monsieur Mourad Trabelsi Les autorités italiennes ont renvoyé samedi 13 décembre 2008 monsieur Mourad Trabelsi en Tunisie après qu’il eût effectué une peine de cinq d’emprisonnement en Italie, sur les sept années auxquelles le condamnait un jugement pour des accusations en rapport avec le « terrorisme ». Monsieur Mourad Trabelsi est condamné en Tunisie à une peine de vingt ans. En Italie, il était l’imam de Crémona, était marié et père de trois enfants. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maitre Mohammed Nouri

 

Arrestation de Moncef Gasmi, 18 ans après un jugement prononcé à son encontre

Dans la nuit de l’Aïd le 9 décembre 2008, près de 40 individus appartenant à la garde et à la brigade d’orientation ont investi le domicile de Moncef Ben Houssine Gasmi, originaire de Ghardimaou dans le nord ouest, et l’ont arrêté au motif qu’il avait été condamné en 1991 à 12 ans d’emprisonnement, pour appartenance au mouvement de la Nahdha. Il a été déféré aujourd’hui, 10 décembre 2008 devant le procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Jendouba qui l’a fait écrouer. Source : Zouhaïer Makhlouf, Essabil On Line, 10 décembre 2008 (traduction ni revue ni corrigée par l’auteur de la version en arabe, LT)
 

 


Droits & Libertés des Maghrébins et au Maghreb Association d’Aide, d’Assistance, de Soutien et de Défense des Droits de l’Homme B.P. N° 28 – 93161 Noisy-le-Grand Cedex- France- Courrier électronique :   DLMMAbdess@aol.com  – CCP Paris 5 336 77 P

Communiqué du 22 Décembre 2008

 
DLMM  présente soutien et solidarité au Dr Sadok Chourou, détenu arbitrairement depuis le 3 décembre 2008. Dr Sadok Chourou Président du mouvement politique tunisien Al Nahdha durant la période allant de 1988 à 1991. Arrêté la première fois le 17 février 1991 en qualité de Président en exercice du mouvement politique Al Nahdha, il a été détenu au secret durant une longue période, torturé par les services du ministère de l’intérieur. Traduit devant le tribunal militaire de Tunis en 1992, il a été condamné à perpétuité pour à la suite d’un procès qualifié d’inéquitable par toutes les ONG de défense des droits de l’homme qui ont unanimement considéré le Dr Chourou comme un prisonnier d’opinion. Il a été détenu dans des conditions de détention particulièrement dur en étant notamment emprisonné dans une cellule d’isolement absolu durant 14 années. Il a engagé plus d’une trentaine de grèves de la faim pour protester contre ses conditions de détention.  Libéré le 5 novembre 2008 après 18 ans de détention. Il été arrêté trois semaines après, le 3 décembre 2008 parce qu’il a usé d’un droit fondamental. Il a donné quelques jours auparavant plusieurs interviews. Dr Sadok Chourou est né le 10 février 1948. Il est marié et père de quatre enfants. Remis en liberté le 5 novembre 2008, après 18 années d’emprisonnement, à la suite d’une grâce gouvernementale accordée à 21 membres du mouvement Al Nahdha restant à l’occasion du 21° anniversaire de l’accession au pouvoir du président Zine Ben Ali en 1987. Le 21 novembre suivant, son domicile à Mornag (30 km au sud de Tunis) a fait l’objet d’une perquisition policière et le Dr Chourou a été interpellé durant toute la journée en raison de la réception organisée par sa famille pour fêter sa libération . La réception a été interdite par la police qui a procédé au quadrillage de tout le quartier et a empêché par la force et la menace les invités de s’y rendre. Docteur d’Etat en chimie, il est professeur d’université et a par le passé enseigné à la faculté de médecine de Tunis. Dr Chourou est une personnalité imminente particulièrement connue en Tunisie et dans le monde arabe, le Dr Chourou a été sollicité par de nombreux médias. Il a accordé plusieurs interviews par téléphone, dont l’une à la chaîne de télévision arabe Al Hiwar le 1er décembre 2008 au cours de laquelle il a abordé la question des libertés civiles et politiques dans son pays ainsi que les conditions de sa détention. Il a également affirmé au cours de cette même interview son intention de ne pas renoncer à ses droits civils et politiques et de demander aux autorités tunisiennes la légalisation de son mouvement politique au nom de la liberté d’association. C’est la raison pour laquelle il a été de nouveau arrêté le mercredi 3 décembre 2008 en fin d ‘après midi à son domicile qui a été investi par une dizaine d’agents des services du ministère de l’intérieur qui l’ont emmené vers une destination inconnue sans présenter ni mandat d’arrêt ni motifs de son arrestation. Au siège des services du ministère de l’intérieur, il a été contraint à rester deux journées entières assis sur un tabouret dans une petite cellule exiguë, dépourvue de toute commodité. Interrogé par les services de sécurité dans le cadre d’une enquête préliminaire, à propos de ses interviews et de ses déclarations aux médias. Il a été présenté devant le tribunal de 1ère instance de Tunis le 05 décembre 2008 à l’issue d’une garde à vue pour avoir repris ses activités politiques et d’avoir parlé au nom d’un mouvement interdit. Il a été inculpé en vertu de l’article 30 du code des associations qui réprime  » la participation, le maintien et la restructuration d’organisations non agréées ». L’audience a été reportée au 13 décembre 2008. Dr Sadok CHOUROU a fait une déclaration préliminaire devant le tribunal affirmant qu’il ne renonce pas à son droit de s’exprimer librement, et dénoncé les conditions illégales de son arrestation et de sa détention en garde à vue. Il a également rappelé dans son intervention  » que ses déclarations contenues dans le procès verbal ont été falsifiées « , que s’il avait effectivement eu l’honneur de présider le mouvement Al Nahda de 1988 à 1991, ce mouvement avait désormais sa direction et ses institutions et qu’il ne lui appartenait pas, en tant que détenu libéré depuis quelques semaines seulement, d’avoir d’autres ambitions que celles de s’informer des évènements, d’essayer de les comprendre et de les analyser et d’exprimer ses opinions à l’occasion « . Dr Chourou a également  » exprimé son étonnement de faire l’objet de l’accusation de maintien d’une organisation non autorisée en raison de l’impossibilité à un seul individu, isolé de surcroît, de réaliser une telle action qui requiert des déplacements entre les militants, la tenue de réunions, de congrès, d’élections, la constitution d’un bureau exécutif, l’élection des membres etc. et de s’interroger  » si un individu isolé tel que lui, cerné dans son domicile depuis sa sortie de prison le 5 novembre 2008, auquel même l’accès de ses invités chez lui n’est pas autorisé en raison de la fermeture (par la police) de la voie publique, comment un tel individu pourrait-il penser même à un tel projet ? « . Plus d’une soixantaine d’avocats se sont présentés volontairement pour sa défense pour  plaider du caractère irréaliste des accusations, ainsi que « le caractère politique » du procès en démontrant que le Dr Chourou n’avait fait que qu’exprimer ses opinions ». Dr Sadok Chourou a cependant été condamné à une peine d’une année d’emprisonnement ferme par jugement rendu le même jour. Les conditions de cette arrestation ainsi que la condamnation violent à la fois la loi interne tunisienne que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la Tunisie depuis le 18 mars 1969. DLMM, s’inquiète pour le sort du Dr Sadok Chourou ainsi pour toutes familles politiques, qui continuent à militer pour le droit a la reconnaissance, depuis plus des décénies et demande la  libération de tous les prisonniers politiques dans les délais les plus brefs. DLMM soutien toute acte volontaire qui lutte pour la démocratie et dans le respect des Droits élémentaires de tout être humain, sans exclusion, pour des raisons idéologiques ou politiques qui aspire a changer la société par des moyens pacifiques, et contre l’exclusion d’une partie de la population de gauche ou de droite dans leur droit  a s’organiser dans son propre pays, et pour les pays musulmans, contre l’ exclusion des islamistes, de prendre part dans la vie économique, politique et sociale , comme le reste de la population. Par un Communiqué du 22 mars 2001, nous avons appelé à un Rassemblement Patriotique Démocratique Souverain (RPDS) qui n’a pas l‘ambition de faire de l’ombre à qui que ce soit, mais une initiative à ajouter aux autres. Toutes les initiatives ou presque sont d´accord sur l’absence de mécanismes démocratiques et de moyens de contrôle de la  gestion des biens publics, la crise du système politique répercuté dans le  domaine économique, favorisant le clientélisme, la corruption et le népotisme. Une  crise profonde de confiance sépare le pouvoir qui a choisi la solution sécuritaire et le placement du peuple tout entier sous tutelle Qu’il est du devoir de tous d’œuvrer pour un processus de démocratisation en vue d´apporter un véritable changement à l´occasion des élections de 2009 Mettre en ouvre la séparation entre les appareils de l’Etat et le parti au pouvoir quel qu´il soit et pour abroger les lois qui étouffent les libertés publiques et individuelles. Appellent à une Amnistie générale, la libération des prisonniers politiques et le retour des exilés D.L.M.M. a toujours appelé à une amnistie générale qui ne se concrétise que par – La libération de tous les prisonniers d´opinion et le retour des exilés dans la dignité. – La reconnaissance de toutes les organisations populaires et syndicales et estudiantines – L´abolition des privilèges du parti au pouvoir en faisant du chef de l´Etat, le Président de tous les Tunisiens     – L´ouverture d´une enquête publique sur la mort dans des conditions mystérieuses et responsabiliser les tortionnaires et leurs commanditaires, et engager des réparations des préjudices causés aux  victimes de la torture – L´acceptation de l´autre avec ses différences et refuse l´exclusion     – Rassembler tous ceux et celles qui acceptent l’alternance et refusent la violence comme moyen de changement de la société autour d´un projet de réconciliation de tous pour l´échéance de 2009.          Nous estimons qu´il n´est nullement nécessaire de rappeler que notre seul souhait est de contribuer à faire progresser la démocratie qui marche trop lentement, et qu´elle souffre, encore,  de la présence de prisonniers politiques et plusieurs milliers d´exilés sans oublier les milliers de sans passeports et des exclus du monde du travail.             Nous attirons l´attention de l´opinion public national et international, aux amis de la Tunisie,  de prendre les mesures appropriées, avant qu’il ne soit trop tard pour améliorer les conditions des libertés qui suscitent, depuis des années, l’inquiétude et la réprobation légitimes des milieux démocrates et humanitaires amis de la Tunisie et de son peuple.-    Noisy-le-Grand, le 22 Décembre 2008 BOUCHADEKH Abdessalem, président de DLMM
 

 

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RÉSOLUTION D’URGENCE SUR LES CONDAMNATIONS INTERVENUES À LA SUITE DES ÉVÈNEMENTS DU BASSIN MINIER DE GAFSA

 
Adoptée à l’Assemblée Générale du REMDH du 11 au 14 Décembre 2008 à Barcelone L’assemblée générale du REMDH, réunie à Barcelone les 12, 13 et 14 décembre, a appris avec indignation le jugement rendu, le 11 décembre 2008, à la suite des évènements survenus dans le bassin minier de Gafsa en Tunisie et les conditions dans lesquelles le tribunal a statué. Mettant brutalement un terme aux premières plaidoiries de la défense portant sur les irrégularités de la procédure et des poursuites, le tribunal a fait évacuer la salle et a levé l’audience, annonçant qu’il se retirait pour délibérer. Le même jour, le tribunal a prononcé son jugement condamnant 29 personnes à des peines allant de 2 ans de prison avec sursis à 10 ans de prison ferme, sans avoir auditionné les accusés ni avoir entendu les plaidoiries sur le fond des avocats de la défense. de nouvelles arrestations pratiquées au milieu de la nuit. L’assemblée générale du REMDH dénonce cette violation flagrante et choquante des principes fondamentaux du droit à un procès équitable. Cette caricature de justice illustre une fois de plus l’absence d’indépendance du système judiciaire tunisien et son instrumentalisation par le régime. Réprimer des militants syndicaux, s’en prendre à des manifestants qui réclament le droit de travailler ou à ceux qui en France ont simplement contribué à l’organisation de la solidarité et les livrer à une parodie de Justice, montre la peur des autorités tunisiennes face à une situation sociale de plus en plus explosive. L’Union européenne ne peut continuer à soutenir le régime tunisien, et la présidence française de l’Union européenne, la Commission et le Parlement doivent exiger du gouvernement tunisien qu’il respecte ses engagements en matière de droits de l’Homme plutôt que d’appeler à un partenariat renforcé entre l’Union européenne et la Tunisie tel qu’il a été décidé lors du Conseil des ministres des 8 et 9 décembre 2008. Le REMDH assure tous les militants condamnés de leur solidarité. Il appelle les sociétés civiles du nord et du sud de la Méditerranée à se mobiliser pour la liberté de toutes les personnes poursuivies et pour mettre un terme à ces pratiques répressives. Barcelone le 14/12/2008
 

Procès de Gafsa. La volonté de mater : une mise en danger de la Tunisie

 
Mahmoud Ben Romdhane Le Tribunal de première instance de Gafsa a prononcé un verdict d’une extrême sévérité. Une présence policière étouffante Le cadre dans lequel ces condamnations sont intervenues est marqué par l’exhibition d’un important appareil policier. Dès les premières heures de la matinée, un dispositif procédait au maillage des principaux axes routiers du pays, y compris ceux de la ville de Tunis, autorisant des personnes à assister au procès et à continuer leur route et empêchant d’autres et les obligeant à rebrousser chemin. Un dispositif encore plus dense barrait l’entrée même du tribunal. A la reprise du procès, durant la nuit, lors de l’annonce des condamnations, trois cordons imposants de policiers ont été mis en place dans la salle d’audience : un premier entre les jurés et les accusés, un second entre les accusés et leurs avocats, un troisième entre les avocats et le public. De la police, il fut grand cas au procès : tous les avocats ont dénoncé la torture systématique subie par leurs clients durant leur détention. Tout ce quadrillage, toute cette mise en scène pour juger qui ? Coupables de quoi ? Les accusés sont des jeunes en majorité, mais bien encadrés par d’autres, plus âgés. Ces derniers sont des pères de famille, des responsables syndicaux, n’ayant jamais cessé d’user de moyens pacifiques pour exprimer la colère légitime, le désespoir de leurs populations, recherchant le dialogue avec les autorités. Ce qu’ils semblent avoir tous en commun, c’est du courage et de la dignité. Dans un Etat de droit, leurs dirigeants sont les négociateurs les plus prisés, car ils ont les qualités d’être à la fois représentatifs, ouverts au dialogue et y appelant même, capables de contracter de vrais compromis et de les défendre auprès des intéressés. Le cycle infernal répression-résistance Au lieu de cela, les voilà condamnés à dix ans pour «participation à une entente criminelle en vue de commettre des attentats contre les personnes et les biens, rébellion armée commise par plus de dix personnes et troubles à l’ordre public» ! Comme on pouvait s’y attendre, le lendemain même, de nouvelles manifestations de colère en réaction au verdict. Et de nouvelles arrestations. Et le cycle de la répression-résistance-répression de se poursuivre ; ce cycle dans lequel la région est plongée depuis maintenant presque un an. Et dont on voit, non pas la fin, mais l’amplification et l’extension. Par-delà les dures souffrances endurées par les condamnés et leurs familles, la compassion que chacun d’entre nous peut ressentir à leur égard et l’expression réitérée de notre solidarité, on ne peut qu’être préoccupé par la manière dont ce conflit est géré par le pouvoir. En effet, depuis que la Tunisie a accédé à son indépendance, les autorités de ce pays savent qu’on ne traite les problèmes sociaux ni par le mépris, ni par le bâton. Lorsqu’elles ont ignoré cette règle, elles ont ouvert la boîte de Pandore, livré le pays aux plus grandes (més)aventures et fini par en payer le prix. Le pouvoir actuel est fort de ces leçons: même durant les années de plomb du milieu des années quatre-vingt-dix, au cours desquelles les libertés fondamentales étaient durement réprimées et la torture dénoncée par les organisations nationales et internationales comme un instrument de pouvoir ayant conduit à des dizaines de morts en détention, les mouvements sociaux de mécontentement, ont bénéficié de son écoute. Les Gouverneurs se rendaient sur les lieux, dialoguaient avec les acteurs et recherchaient, avec eux, les solutions. Les crises sociales locales étaient assez vite circonscrites et de réels compromis trouvés. Une politique répressive incompréhensible La crise du bassin minier fait, de ce point de vue, exception. Elle n’a fait qu’enfler, prendre une dimension nationale, puis maintenant internationale. Elle a eu ses morts et ses blessés, ses prisonniers et ses victimes par dizaines; elle a donné lieu à l’intervention de l’armée. Et onze mois après son déclenchement, elle n’est pas close, loin s’en faut. Elle interpelle tous les observateurs et tous les Tunisiens, parce qu’elle est symptomatique d’une incapacité inédite du pouvoir à la juguler et même à créer les voies et les moyens d’un véritable dialogue. Et elle nous interpelle d’autant plus que le détonateur de cette crise (l’irrégularité des opérations de recrutement à la CPG) a fini par être dénoncé au sommet de l’Etat de manière publique et que les problèmes de fond (le chômage massif des jeunes et l’enclavement de la région) ont commencé à recevoir un traitement, certes encore partiel et incomplet, mais qu’il serait injuste de balayer d’un revers de main. Alors pourquoi cet acharnement ? Pourquoi cette volonté de mater ? Il urge que nos pouvoirs publics se réapproprient la leçon tirée de l’histoire passée : les mouvements sociaux de ce pays ne peuvent pas être traités à la trique. A l’exhibition et à l’usage de la force pure, il est de leur intérêt de substituer la force du dialogue. La sauvegarde de notre pays en dépend. La leur aussi. (Source : le blog tunisien « Les amis d’Attariq (Al Jadid), le 19 décembre 2008) Lien : http://amisattariq.blogspot.com/2008/12/la-volont-de-mater-une-mise-en-danger.html,  

Liaison téléphonique et internet Europe/Proche Orient toujours perturbées

 

 
AFP, le 21 décembre 2008 à 18h05 PARIS, 21 déc 2008 (AFP) –  Les liaisons téléphoniques et internet entre l’Europe et la zone Asie/Proche-Orient étaient toujours perturbées dimanche, deux jours après la rupture de plusieurs câbles en Méditerranée où les travaux de réparation ont débuté, a indiqué l’opérateur français France Télécom. Les inquiétudes sur la Tunisie », qui avait connu dans la nuit de « fortes perturbations », sont « maintenant levées », a par ailleurs assuré le porte-parole de France Télécom, qui avait évoqué dans la matinée le risque d' »une rupture totale du trafic ». Parmi les autres zones touchées, l’Inde, affectée à 82% vendredi, ne l’est « plus qu’à 60% » et le trafic a été « rétabli à 80% » vers l’île française de la Réunion, dans l’Océan indien, avait auparavant indiqué un porte-parole de l’opérateur français. Samedi, les perturbations du réseau internet en Egypte, affecté à 80% vendredi, s’étaient poursuivies, selon l’agence officielle égyptienne Mena. Au Qatar, l’opérateur Qtel avait fait état de pertes de près de 50% des capacités de ses services internet. Les liaisons téléphoniques et internet entre l’Europe et la zone Asie/Proche-Orient sont perturbées depuis vendredi matin après une coupure de câbles localisée en Méditerranée, entre la Sicile et la Tunisie, sur des segments reliant la Sicile à l’Egypte. Des « stratégies de délestage » ont été mises en place afin de limiter les perturbations, a rappelé France Télécom. Les travaux de réparation ont débuté dimanche, peu après l’arrivée sur zone du navire-câblier vers 14H00 GMT, avec 64 membres à son bord. « Le robot a commencé sa mission » qui consiste à repérer les câbles, situés à une profondeur de 200 à 400 mètres, a expliqué le porte-parole de France Télécom, en précisant qu’ils peuvent avoir été déplacés de « quelques dizaines de mètres, voire de kilomètres, si c’est une ancre » qui est à l’origine de l’incident. Au total, trois câbles transcontinentaux ont été endommagés, ainsi qu’un petit câble mineur privé reliant Malte à l’Italie. France Télécom prévoit le rétablissement pour l’un des câbles au 25 décembre et un retour à la normale au 31 décembre-1er janvier AFP  

12ème Congrès de l’Association des magistrats tunisiens :

Pour une justice plus évoluée Participation record : 1300 magistrats

 
Pratiquement, deux ans jour pour jour après le 11ème Congrès, l’Association des magistrats tunisiens a tenu, hier, comme prévu, son 12ème Congrès avec la participation record de plus de 1300 magistrats venus de tous les gouvernorats du pays pour élire le nouveau bureau exécutif de l’Association, composé de 7 membres, en vertu d’une décision du 11ème Congrès, contre 9 auparavant. Le quorum requis, soit les deux tiers des membres (1200) a été largement dépassé, ce qui n’a pas été le cas pour le 11ème Congrès, lors de sa première réunion. 25 candidats dont les 7 membres du bureau sortant se sont présentés au nouveau bureau, et, selon la décision signalée, ils doivent exercer, tous, dans les tribunaux de la région du Grand Tunis et des circonscriptions judiciaires des cours d’appel de Bizerte et Nabeul, soit ceux de Bizerte, Béja, Nabeul et Zaghouan. C’est dire l’intérêt grandissant porté, en Tunisie, à tous les niveaux, à ce type de structures compte tenu du rôle actif qu’elles commencent à remplir pour l’amélioration de la situation professionnelle et matérielle de leurs membres et la défense de leurs droits et de leurs intérêts. L’Association des magistrats tunisiens possède une envergure professionnelle et nationale, à la fois. Placés sous le haut patronage du Président de la République et président du Conseil supérieur de la magistrature, avec comme thème général « une justice évoluée renforce la place du magistrat et garantit les droits de l’homme », les travaux ont démarré vers 10 heures par la lecture d’un message de considération et d’encouragement adressé par le Chef de l’Etat à l’Association des magistrats tunisiens. Ouvrant, ensuite, officiellement, le Congrès, Mr Béchir Tekkari, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, a mis l’accent sur la mutation qualitative que le secteur de la justice a connue, en raison des nombreuses attributions qui lui ont été conférées et qui intéressent tous les domaines dont le domaine civil et commercial. Des améliorations importantes ont été apportées aux services judiciaires, à travers la révision de la  carte judiciaire dans le sens de la création de nouveaux tribunaux de sorte que le nombre des tribunaux de première instance a été porté à 27, tandis que celui des tribunaux cantonaux est passé à 85, outre 10 cours d’appel et des sections régionales pour le tribunal foncier. Le ministre a fait part du souci du ministère de poursuivre l’action de modernisation des méthodes de travail des services judiciaires et de doter les tribunaux des moyens matériels et humains dont ils ont besoin, faisant état d’un plan tendant au recrutement de 650 agents de tribunaux. L’effort sera aussi poursuivi en vue de doter les tribunaux de sièges convenables à la mesure de la place privilégiée qu’occupe la justice dans le régime républicain. Evoquant le thème du Congrès, le ministre a souligné qu’il résume l’aspiration des magistrats à voir la justice connaître une plus grande évolution et à tirer profit des nouveaux progrès scientifiques, car, a-t-il dit, une justice qui n’évolue pas ne donne pas à celui qui l’exerce l’occasion d’être créatif et de se poser en un véritable défenseur des droits et des libertés. Après avoir insisté sur l’importance primordiale accordée en Tunisie à l’indépendance de la justice, Mr Béchir Tekkari a passé en revue les nombreuses réalisations accomplies en faveur des magistrats, se félicitant du climat de confiance qui a marqué les rapports entre le ministère et le bureau exécutif sortant de l’Association des magistrats tunisiens , et émis l’espoir que ce climat continuera de présider aux relations entre les deux parties, avec le nouveau bureau, pour le bien des magistrats tunisiens et l’amélioration de leur situation matérielle et professionnelle qui est le souci principal de l’Association. A l’issue de l’allocution du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, il a été procédé à la désignation du président du 12ème Congrès et de ses adjoints, MM. Mongi Lakhdhar, procureur général près de la Cour d’appel de Tunis (président du Congrès), Belgacem Barrah, président du tribunal de première instance de Tunis, et Tahar Bougharka, président de Chambre à la Cour de cassation de Tunis, en tant que vice-présidents.. Lecture a été donnée ensuite au rapport d’activités du bureau sortant par son président Mr Tarak Brahem, et du rapport financier par la trésorière, Khadija Mzoughi, avant la constitution des trois commissions du Congrès : la commission de rédaction des motions, le bureau de vote et la commission de dépouillement des voix. Après la discussion et l’adoption du rapport d’activités, du rapport financier et des motions, les congressistes sont passés au vote pour élire les 7 membres du nouveau bureau exécutif. Des invités de marque ont honoré de leur présence les travaux de ce Congrès dont Mr José Maria Bento Company, président de l’Union internationale des magistrats, Mme Fatoumata Diakité, vice-présidente de l’Union internationale des magistrats et présidente du groupe africain au sein de cette Instance, Mr Giacomo Oberto, secrétaire général adjoint de cette même Instance et Jamel Idouni, président du syndicat des magistrats algériens. SALAH  BEN HAMADI Rappel de la liste des candidats : 1/ Jalel Chérif, vice président du tribunal de première instance de Zaghouan. 2/ Tahar Ben Turkia, président de chambre à la Cour d’appel de Nabeul. 3/ Riadh Gharbi, vice président du tribunal de première instance de Tunis. 4/ Moncef Barhoumi, vice président au tribunal foncier. 5/ Adnane Hani, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. 6/ Karim Mehdi, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. 7/Ali Guiga, procureur adjoint de la république près du tribunal de première instance de Tunis. 8/ Samir Hmayed, juge au tribunal de première instance de Tunis. 9/ Fethi Skandrani, juge d’instruction au tribunal de première instance de Tunis. 10/ Assia Ayari, vice président du tribunal de première instance de Tunis. 11/ Tarek Brahem, président du tribunal de première instance de l’Ariana. 12/ Khadija Mzoughi, juge cantonnal de Carthage. 13/ Jalel Zouaoui, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. 14/ Salah Dhaoui, conseiller à la Cour de cassation. 15/ Hamed Mzoughi, juge d’instruction au tribunal de première instance de Tunis. 16/ Larbi Khémiri, juge au tribunal de première instance de Bizerte. 17/  Hatem Dachraoui, président du tribunal de première instance de Ben Arous. 18/ Fayçal Khélifa, vice président près du tribunal de première instance de Tunis. 19/ Inès Mâatar, juge de l’entreprise au tribunal de première instance de Tunis. 20/ Lassâad Belliri, procureur général adjoint près la Cour d’appel de Tunis. 21/ Mounir Ouadalitou, avocat général près la Cour de cassation. 22/ Hamadi Chennoufi, juge d’instruction au tribunal de première instance de Grombalia. 23/ Fethi Boukhris, vice président du tribunal de première instance de Ben Arous. 24/ Nader Guidara, juge au tribunal de première instance de Ben Arous. 25/ Raja Fakhfakh, conseillère à la Cour de cassation. Réalisations au profit des magistrats : —  Révision de la carte judiciaire du pays qui a permis la création de nouveaux tribunaux et d’offrir ainsi de nouvelles opportunités de promotion aux magistrats. —- Rénovation du Club des magistrats à la Soukra, grâce à un don de 500 mille dinars accordé par le Chef de l’Etat. — Ouverture en janvier prochain du nouveau siège de l’amicale des magistrats à l’avenue Mohamed V à Tunis, appelé à fournir aux magistrats de la Capitale un espace de pause et de repos fournissant toutes les prestations de services dont ils ont besoin et correspondant aux exigences de leur fonction et de leur position. S.B.H (Source : « Le Temps Lundi » (Hebdomadaire – Tunis), le 22 décembre 2008)  

Aziza Othmana, la Princesse Bienfaitrice

 
Par: princessTanit Les grands noms ne meurent pas et demeurent dans les mémoires tels des fleurs asséchées entre les pages d’un livre sacré, même si leurs apparences est tant soit peu vieillies, leurs parfums et leur pouvoir ensorceleur demeurent indemnes à travers les âges. Aziza Othmana. Bienfaitrice, elle l’est restée grâce à son dévouement et sa quête d’apaiser les souffrances et les malheurs des autres. Généreuse, des générations et des générations de jeunes filles lui ont été reconnaissantes, grâce à son élan d’altruisme et l’espoir qu’elle fait naitre au cœur des plus dépourvues. Chère, elle l’est toujours dans le cœur des générations présentes. Elle a aidé leurs ancêtres à se construire un futur et une source de revenu. Clin d’œil aux Kerkenniens qui leur a permis de posséder des Charfias ; ces propriétés maritimes dans lesquelles ils pouvaient exercer leurs activités autour de la pêche. Une princesse, elle l’est, non pas de statut, non pas grâce à son titre, mais à travers son grand cœur et sa vision futuriste, sa volonté d’édifier un monument qui va rester dans les anales et qui va apaiser les souffrances d’innombrables personnes après sa mort. Rares sont ceux qui connaissent Aziza Othmana, ceux qui connaissent sa date de naissance, quand est ce qu’elle est morte, comment elle a vécu, mais tout le monde t’indiquera le chemin qui mène à l’hôpital qu’elle a construit et qui porte jusqu’à aujourd’hui son nom. Soucieuse d’alléger les souffrances d’une partie des démunies qui se multipliaient en cette période, Aziza Othmana décida vers la fin de sa vie, de léguer toute sa fortune au œuvres de bienfaisance. Outre l’affranchissement de la totalité de ses esclaves, le rachat des prisonniers, elle aidait des jeunes filles pauvres à se constituer leurs trousseaux de mariage, des petits garçons orphelins à se faire circoncire le jour du Achoura. Elle édifia le fameux hôpital ‘Borstal Aziza Othmana’ qui a pris une renommée à travers toute la Tunisie et même dans les pays voisins, et soucieuse des malheurs des handicapés mentaux qu’on traitaient d’une manière rugueuse et violente, elle ordonna qu’une partie de sa fortune soit consacrée à l’organisation de concerts musicaux afin d’adoucir les mœurs, consciente de l’importance de la musique dans le soulagement des esprits, et son pouvoir calmant et qui apporte un apaisement, surtout à cette catégorie de personnes sensibles, incomprise et maltraitée de la population. ‘Je veux qu’il y ait chaque jour des fleurs sur ma tombe’ une petite volonté qu’elle manifeste avant sa mort! La princesse a émis le souhait, que chaque jour, et selon la saison, des roses, des violettes ou des fleurs de jasmins puissent orner sa tombe. La rose signe de l’amour, la violette symbole de la modestie, le jasmin reflet de l’amabilité. Serait ce un message que la princesse a voulu transmettre après sa mort à travers les âges? Aimez-vous les uns les autres, aidez votre prochain et soyez humble, tel est le message que chaque visiteur devrait trouver sur la tombe de la princesse Aziza. (Source : le blog « PrincessTanit », le 21 décembre 2008) Lien : http://princesse-des-lieux.blogspot.com

Messieurs les fascistes ajoutez mon nom à vos listes

Depuis quelques mois, des listes avec noms, prénoms, professions et parfois même adresses ont commencé à circuler sur certains sites web tunisiens et notamment sur tunisnews. Il s’agit de coordonnées de personnes qui, au dire des investigateurs de ces listes, ont agit à l’encontre du port du voile islamique. Ces méthodes de dénonciation sont dangereuses et frôlent l’appel aux meurtres et aux châtiments corporels. Autre le fait que ces listes mettent la sécurité des personnes en danger elles représentent des condamnations sans jugements par des personnes incompétentes. Ceci est contraire aux principes déclarer par la majorité des sites web en question. Malheureusement, malgré la gravité des faits, à ma connaissance, personne n’a dénoncé ces pratiques (sauf Balha Boujadi dans l’édition de tunisnews du 20 décembre 2008). Je pense qu’il est aussi important pour les défenseurs des droits de la personne de dénoncer ce genre de listes que de défendre les libertés individuelles et de dénoncer la torture et les condamnations arbitraires. Au contraire, cette pratique fasciste se confirme et se répond même dans les portes voix de partis politiques sensés être démocratique et progressiste!! L’interdiction du port du voile dans les écoles publiques est une question complexe. Interdire le port de voile est une atteinte à la liberté individuelle. Autorisé le port de voile peut conduire à des situations excessifs. En guise d’exemple, au Canada il est très répondu qu’au nom des libertés individuelles des enfants à l’age de six, sept et huit ans portent le voile, la kipa ou le turban. Je trouve que ceci représente une atteinte à l’enfance et je pense que les gouvernements devraient interdire le port de ces signes religieux par des enfants aux écoles et dans les espaces publics au nom de la protection de l’enfance.Ainsi messieurs les fascistes, je vous demande d’ajouter mon nom à vos listes. De même n’oublier pas d’en rajouter ceux de Khereddine Bacha, Taher El Haddad et Habib Bourguiba. N.B : J’espère recevoir une réponse public claire à cette grave question de la part de tunisnews et du PDP. Merci. Naoufel Bostangi, Québec, Canada.

Irak-Le procès du « lanceur de chaussures » ouvrira le 31 décembre

 
 
AFP, le 21 décembre 2008 à 13h52 par Ahmed Rachid BAGDAD, 22 décembre (Reuters) – Le procès du journaliste irakien rendu célèbre par son jet de chaussures contre George Bush ouvrira le 31 décembre, ont annoncé lundi les autorités judiciaires. Mountazer al Zaïdi est poursuivi pour « agression contre un chef d’Etat étranger en visite en Irak », a déclaré le porte-parole du Haut Conseil judiciaire irakien. Il risque jusqu’à 15 ans de prison. « La cour pénale a fixé la date du procès au 31 décembre. Un panel de trois juges dirigera les audiences. » « L’affaire n’est pas compliquée et je ne pense pas qu’il faudra attendre longtemps avant de parvenir à un verdict », a-t-il ajouté. L’avocat de Zaïdi a déclaré que son client avait été sévèrement battu après l’incident, survenu en pleine conférence de presse le 14 décembre à Bagdad, mais le journaliste ne regrette aucunement son geste. Selon son frère Oudaï, Mountazer al Zaïdi a confié dimanche à un juge d’instruction qu’il s’était attendu à être abattu après avoir lancé sa première chaussure. Mais cela ne s’étant pas produit, « ‘ils m’ont donné le temps de jeter la deuxième' », a déclaré le journaliste en ajoutant: « Si on remontait le temps, je referais la même chose. » LE FRERE ACCUSE Le procès de Zaïdi, devenu un héros national, sera certainement suivi de près en Irak. Les autorités ont promis aux médias un accès sans entrave aux audiences. Oudaï Zaïdi, qui a vu son frère pendant une heure dans un lieu tenu secret situé au sein de la « zone verte », le secteur ultraprotégé de la capitale où siègent les administrations et les ambassades, a déclaré que « les signes de torture étaient nets sur son visage et son corps ». Il a précisé que son frère avait perdu une dent, qu’il avait le nez abîmé, et qu’il portait des hématomes sur les bras et les jambes. Oudaï Zaïdi avait affirmé dans un premier temps que le reporter avait eu un bras cassé, ce qu’il n’évoque plus depuis plusieurs jours. Selon lui, Mountazer al Zaïdi a été torturé pour qu’on lui fasse avouer qu’il avait été incité par un complice à jeter ses chaussures sur le président américain. Le Premier ministre Nouri al Maliki a fait allusion dimanche à un complice ou un instigateur. Le chef du gouvernement a condamné le geste du reporter de la chaîne Al Bagdadia mais ne voudra sans doute pas s’aliéner les nombreux partisans de Zaïdi, devenu une vedette régionale et internationale par le biais de la diffusion de la vidéo de l’incident sur internet. Lors d’une rencontre avec des journalistes dimanche, Maliki a promis que la justice suivrait son cours sans ingérence, même si elle décide la libération du reporter d’Al Bagdadia. Celle-ci est réclamée tant par les communautés chiite, majoritaire en Irak, que sunnite, minoritaire mais qui détenait le pouvoir au temps de Saddam Hussein. AFP

 

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