22 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3378 du 22.08.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie Liberté et Equité: Lettre d’un ex prisonnier politique Reuters: France – Renvoi du procès d’un réseau de voleurs de yachts AFP: France: renvoi d’un procès impliquant deux neveux du président tunisien Corsematin: Yachts volés et politique étrangère enflamment le tribunal d’Ajaccio Nawaat: Tunisie : « L’homme d’affaires » Imed Trabelsi, ou “la vérité si je mens”… )2ème partie( AP:  (Alors qu’il rentrait de Tunis !!), le voleur présumé de la Ferrari d’un champion de moto mis en examen et écroué Reuters: Emoi en Italie après un nouveau drame au large de Lampedusa AFP:  Italie/immigration: le Vatican déplore “l’égoïsme” de la société Afrik: Tunisie : les 12 bébés espérés n’étaient qu’une grossesse nerveuse Hatem Krichen: Réponse à Rached El Ghannouchi AFP: Algérie: la hausse des prix, principal souci avant la sécurité El Watan: Le président Abdelaziz Bouteflika pourrait annoncer la mise en place de l’amnistie générale en Algérie dans les prochains mois AFP: Mauritanie/terrorisme : le président appelle à l’union contre l’extrémisme Reuters: Mouammar Kadhafi rencontre l’ex-agent Abdel Basset al Megrahi AFP: Tripoli affirme que Megrahi était au coeur de contrats économiques, Londres dément medi@terranee: Al Qaïda au Maghreb islamique : une terrible et sérieuse menace pour la bande sahélo-saharienne


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com Tunis, le 21 août 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie

1) la cour de cassation examine l’affaire du bassin minier La cour de cassation a examiné vendredi 21 août le pourvoi en cassation présenté par la défense dans l’affaire des prisonniers du bassin minier. La cour a décidé de rendre son arrêt demain 22 août 2009. 2) L’instruction délivre un mandat de dépôt des détenus de Nabeul à la prison de Mornaguia Aujourd’hui 21 août, le juge d’instruction du tribunal de Première instance de Tunis a délivré un mandat de dépôt pour Badil Jazi, Sahbi Hawat et Elies Salam à la prison de Mornaguia au terme de 11 jours de garde à vue à la police politique. 3) Sit in de la militante Sihem Ben Sédrine devant le consulat de Tunisie à Toulouse Vendredi 21 août dans la matinée, madame Sihem Ben Sédrine, militante des droits de l’homme, a fait un sit-in devant le consulat de Tunisie à Toulouse (France) pour exiger un passeport pour son fils de 3 ans ; elle en avait fait la demande il y a un an et demi environ. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Adresse électronique : liberte.equite@gmail.com

Lettre d’un ex prisonnier politique

 
Je soussigné Saber Ben Chedli Ben Omar Hamrouni, ‘ai été victime jeudi 20 août 2009 à huit heures du soir, d’humiliations, d’insultes et d’injures et de tortures perpétrées par le chef du pose de police d’Halfaouine, dénommé « Sofiane ». Il m’a conduit de force au commissariat et à menacé de me réduire à la famine, de me renvoyer en prison et de me faire licencier de mon travail pour que je meure de faim. Il a mis ses menaces à exécution en amenant mon employeur au poste et en le menaçant de fermer son commerce s’il m’embauchait. Puis il m’a donné des coups de pieds, m’a insulté et m’a menotté à une chaise. Je suis resté ainsi deux heures et il m’a dit, en un mot : « je te ferai crever de faim, tu vas mourir, charogne, en prison »
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


France – Renvoi du procès d’un réseau de voleurs de yachts

 
AFP, le 22 août 2009 à 13h57
AJACCIO, 21 août (Reuters) – Le tribunal correctionnel d’Ajaccio a décidé vendredi de renvoyer au 30 septembre le procès d’un réseau franco-tunisien de voleurs de yachts, une affaire qui éclabousse des neveux du président tunisien. Le juge d’instruction Jean-Bastien Risson avait mis en examen Imed et Moez Trabelsi, neveux de Zine el-Abidine Ben Ali, qu’il soupçonnait d’être les commanditaires de ces vols commis dans des ports de plaisance de Corse et de Côte d’Azur. Mais le procureur général de Bastia a décidé début août, contrairement à l’ordonnance de renvoi, que le procès se tiendrait en l’absence de ces deux personnalités, qui ne pourront être jugés que par la justice tunisienne. Les seuls prévenus appelés à comparaître en Corse sont donc les 11 présumés voleurs, qui travaillent dans le transport maritime ou certains ports de plaisance de la région. Ils sont soupçonnés d’avoir volé trois yachts à Bonifacio, à Cannes et au Lavandou entre 2005 et 2006 pour une rémunération totale de 45.000 euros. Leurs avocats se sont déclarés satisfaits de ce renvoi, qu’ils avaient demandé “parce que les deux neveux du président tunisien Ben Ali, pourtant sérieusement mis en cause comme commanditaires, échappent à la justice française”, a déclaré vendredi Me Antoine Sollacaro. “On va juger seulement des lampistes, pour des raisons diplomatiques visant à ne pas froisser le président de la Tunisie”, a-t-il ajouté. Selon lui, le président du tribunal correctionnel a justifié ce renvoi par la complexité du dossier. REUTERS

 

France: renvoi d’un procès impliquant deux neveux du président tunisien

AFP, le 22 août 2009 à 15h21 AJACCIO (France), 21 août 2009 (AFP) – La justice française a renvoyé vendredi au 30 septembre l’examen d’une affaire de vols de yachts dans laquelle sont impliqués deux neveux par alliance du président de la Tunisie, Zine El Abidine Ben Ali, a constaté un journaliste de l’AFP. Le tribunal correctionnel d’AJaccio, sur l’île de Corse, a renvoyé l’affaire à la demande d’une partie des avocats des huit prévenus et des parties civiles. Le seul protagoniste du dossier incarcéré, Omar Khelil, soupçonné d’avoir mis en relation voleurs et commanditaires, a été maintenu en détention. Il est incarcéré depuis 15 mois. Imed et Moaz Trabelsi, deux neveux par alliance du président de la Tunisie, ont été inculpés en mai 2008 par un magistrat tunisien pour “complicité de vol en bande organisée”. Ce magistrat agissait dans le cadre d’une commission rogatoire internationale délivrée début 2008 par le juge d’instruction du tribunal d’Ajaccio, Jean-Bastien Risson, dans l’enquête sur le vol du yacht du banquier Bruno Roger en Corse-du-Sud en 2006. Soupçonnés d’être les commanditaires du vol en France de trois yachts, ils avaient été mis en cause par les convoyeurs du yacht de M. Roger, lors de leur interrogatoire en 2006 à Ajaccio. Les deux frères ainsi qu’une troisième personne étant domiciliés en Tunisie et les faits qui leurs sont reprochés (complicité de vol) ayant été commis hors du territoire français, une dénonciation officielle des faits a été transmise à la Tunisie par le parquet général. Ils pourraient être jugés en Tunisie. “La Tunisie doit indiquer le résultat de cette dénonciation. Si aucune suite n’était donnée dans un délai raisonnable – quelques mois -, les poursuites seront reprises devant le tribunal d’AJaccio”, a indiqué vendredi à l’AFP le procureur général de Bastia, Paul Michel. En mai 2008, le procureur d’Ajaccio, José Thorel, s’était rendu en Tunisie en compagnie du juge Risson. Il avait alors démenti toute tension diplomatique entre la France et la Tunisie. Deux des trois yachts avaient été volés sur la Côte d’Azur. Le troisième, volé à Bonifacio (Corse-du-Sud) et retrouvé à Sidi Bou Saïd (Tunisie) a été restitué à son propriétaire, le patron de la banque Lazard, Bruno Roger.


Yachts volés et politique étrangère enflamment le tribunal d’Ajaccio

Paru aujourd’hui, samedi 22 août 2009  Au printemps 2006, le Beru Ma, un yacht appartenant à Bruno Roger, dirigeant de la banque d’affaires Lazard est volé dans le port de Bonifacio. Ce n’est pas la première fois que des grosses unités sont dérobées dans des ports de plaisance du pourtour méditerranéen. Quelques mois plus tôt, à la fin de l’année 2005, deux autres bateaux avaient « disparu » : l’un à Cannes, le Blue Dolphin IV, l’autre au Lavandou, le Sando. Mais tandis que les deux premières affaires de vols avaient surtout interpellé l’assurance de leurs propriétaires, la troisième devient politique. Bruno Roger est en effet un proche de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy (respectivement président de la République et ministre de l’Intérieur de l’époque). Dès lors on va enquêter. Très sérieusement. Une information est ouverte et le juge Jean-Bastien Risson du tribunal de grande instance d’Ajaccio est chargé de l’instruction. Le périple des yachts volés est retracé avec précision. Avec une escale en Sardaigne et le « maquillage » des navires. Qui repartiront ensuite en direction de la Tunisie. Les enquêteurs ont même l’assurance que les trois bateaux sont ancrés au port de Sidi Bou Saïd. C’est à ce moment-là que l’affaire se complique. Lors des gardes à vue, deux personnalités tunisiennes sont mises en cause comme étant les « commanditaires » des vols. Il s’agit des frères Trabelsi, Moez et Imed. Deux hommes qui sont – accessoirement – les neveux par alliance du président Zine El Abidine Ben Ali. Entre délinquance et relations internationales Un imbroglio va s’ensuivre alors que le Beru Ma est rendu à son propriétaire grâce à des tractations diplomatiques. Apparemment sur instruction de la Chancellerie, le parquet n’est pas chaud pour poursuivre les neveux du président tunisien. Mais le juge Risson s’obstine, il se rend en Tunisie pour les mettre en examen et décide de les renvoyer devant le tribunal correctionnel d’Ajaccio. L’audience aurait dû se tenir hier matin. Procès renvoyé au 30 septembre Devant la position du parquet qui avait déjà envisagé de requérir une disjonction pour Moez et Imed Trabelsi ainsi que pour un troisième homme au motif que « la Tunisie n’extrade pas ses ressortissants… » la révolte a commencé de gronder parmi les défenseurs des autres prévenus, indignés que l’on ne juge que les « lampistes ». Hier l’audience a été renvoyée au 30 septembre ce qui ne réglera pas le problème de fond et a inspiré à Me Antoine Sollacaro le commentaire suivant : « C’est un grand Barnum ! » Me Jean-Michel Mariaggi dont le client est le seul détenu (depuis 15 mois) dans cette affaire était encore plus amer : « Le seul présent c’est M. Omar Khelil mon client. » L’avocat avait demandé qu’au moins le prévenu (qui est soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire) bénéficie d’une mesure de contrôle judiciaire. Ce qui ne lui a pas été accordé. « Les principales absentes aujourd’hui ce sont la justice et l’équité. Cette affaire est un monument d’hypocrisie judiciaire… » A quelques semaines des élections présidentielles en Tunisie et alors que le président Ben Ali est réputé « ami de la France », il est certain que cette histoire de yachts volés embarrasse sur les deux rives de la Méditerranée. Reste à savoir ce qu’il en adviendra à la fin du mois de septembre…   Isabelle Luccioni (Source: “Corsematin.com” le 22 août 2009) Lien: http://www.corsematin.com/ra/justice/207245/ajaccio-yachts-voles-et-politique-etrangere-enflamment-le-tribunal-d-ajaccio

Tunisie : « L’homme d’affaires » Imed Trabelsi, ou “la vérité si je mens”… )2ème partie(

 

Comment en effet, expliquer que ce que j’ avais fait rebaptiser Med Business Holding, n’ était plus qu’une coquille encore plus vide où il n’ y avait plus personne depuis que Imed Trabelsi avait sèchement annoncé à tous les journalistes qu’il avait débauché pour les besoins de son éphémère journal Univers Sports, sa décision de les licencier sans préavis ? Ce ne fut pas facile d’obtenir qu’il consente à maintenir une dizaine de salariés, car l’ argument selon lequel jeter à la rue tous ces salariés ne manquerait pas d’ altérer sa réputation qui n’ en avait pas besoin se révéla totalement inopérant avec lui, et ce n’ est qu’ en invoquant la nécessité de disposer d’une équipe pour construire les sites internet de la holding et de Bricorama Tunisie que j’ eus droit à ce sursis inespéré en leur faveur. Malgré mes efforts pour circonscrire les effets de ce licenciement massif, le torchon ne manqua pas de bruler entre Imed TRABELSI et le pseudo journaliste Senda BACCAR, qui s’était auparavant empressée de claquer la porte de Réalités Femmes, et de démolir son ancien patron Taieb ZAHAR et voulait en refaire autant, après son humiliant renvoi. Il faut dire qu’elle avait passé son temps a martyriser le personnel et a livrer une pitoyable guerre d’influence au journaliste sportif Sami .Akermi, alors qu’elle ignorait tout de ce domaine ; et donc son départ nous débarrassa de ses gueulantes fréquentes qui remontaient du sous-sol où elle était heureusement confinée. J’avais donc réussi a garder les infographistes, les informaticiens et quelques journalistes mais on était loin de pouvoir montrer une structure capable de générer les 70 millions (toujours ce satané 7) que Imed Trabelsi m’avait annoncé avec désinvolture lors de ma demande d’éléments de présentation du « groupe » Or au rythme de ses soirées arrosées au Plazza, Imed m’avait allègrement chargé d’autres dossiers où j’avais réagi plus rapidement qu’il n’avait l’habitude. Par exemple un soir alors que j’étais comme à l’accoutumée encore au bureau vers 22 h00, il me téléphona un soir avec sa voix guillerette lorsqu’ il prend du bon temps « Ahla Bel Tahfoun ! » (une appellation inadaptée à mon gabarit…mais bon c’était sa marque de sympathie, quand il était fortement imprégné…chaque soir !) – Tu connais la bière Corona ? – Oui bien sûr la bière mexicaine, la préférée de Chirac – Bravo…c’est celle là, écoute le président m’a offert la licence de production de bière, je veux la faire fabriquer en Tunisie…Tu les contactes ? – Euh vous êtes sûr ? Vous savez ce n’est pas une bière très connue par les tunisiens, et son gout est un peu spécial, pourquoi ne pas voir une autre marque. – Non, non… Heineken c’est notre parent par alliance Boujbel qu’il l’a eue, je veux les baiser lui et Hamadi Bousbii…..vas y je sais que tu peux le faire …..et arrête de bosser viens boire un verre au Plazza. ! Je n’ avais jamais rien entendu d’aussi absurde, mais comme j’ avais mesuré sa capacité a obtenir ce qu’ il voulait de la présidence, à 1 heure du matin, j’ avais bouclé une note de synthèse sur les leaders mondiaux de la bière et bâti un plan détaillé sur le marché de la bière en Tunisie. Dés le lendemain, quand il vint me voir à son réveil ,vers midi, je lui expliquais que la bière Corona n’était fabriquée qu’au Mexique et que même les États Unis qui représentaient la moitié du marché à l’export ne disposaient d’aucune unité….ce fût la aussi très difficile de le faire renoncer à cette idée , et là aussi je dus lui avancer ma capacité de nouer un partenariat avec Scottish & Newcastle , un des leaders mondiaux de la bière, pour y parvenir. A vrai dire, je sentis sa volonté de tester mes capacités à travers son accord de me mettre en relation avec ce mastodonte pour qui la Tunisie appartenait à un marché « reste du monde », et encore nous étions peu de chose sur ce segment. Néanmoins grâce à un cordial contact, la rencontre fut anticipée de quelques mois et nous fumes donc confrontés à l’arrivée prochaine du directeur des marchés RW et du Directeur Régional la même semaine que Le directeur de Bricorama. Comment faire ? J’avais déjà opéré le nécessaire passage d’ Univers Group à Med Business Holding (j’ avais choisi Med Alliance Holding) préférant éviter la connotation péjorative de « bezness » mais Imed Trabelsi avait tenu bon….le mot lui plaisait ! Alors première chose, décrocher du toit l’horrible enseigne rouge et noire qui représentait un planisphère surmonté du mégalomane « Univers Group ». Maintenant la plaquette, elle m’était réclamée par SCOTTISH & NEWCASTLE., BRICORAMA…et les autres sociétés que j’avais démarchées et dont je parlerai plus loin. Deuxième étape, faire photographier tout ceux qui étaient présents dans l’administration, on arrivait péniblement à 12 personnes en incluant tous les rescapés d’ Univers Sport que j’ avais fait maintenir en poste….un peu léger pour un groupe censé générer plus de 70 millions d’ Euros. Le comptable dégoulinant de sueur fut chargé de me fournir toutes les boîtes archives des sociétés du groupe, à l’intérieur ? -Des statuts et une patente au meilleur des cas , pour certaines sociétés « c’ était plus compliqué… » les papiers était encore chez Chafik Jarraya, son ancien associé avec lequel la rupture était consommée à l’époque de mon arrivée. Bref, il fallait tout inventer, et les infographistes Majdi, Leîla, et même ma future épouse Ana furent lourdement mis à contribution pour inventer tous les logos et mettre en page les faux bilans que Majdi le comptable dégoulinant fut chargé d’ inventer lui aussi. Mais nous manquions cruellement de têtes a faire figurer dans l’organigramme de ce groupe, ne serait ce que pour afficher un responsable par société. Solution ? Le chantier ! Oui avec l’entrepôt de vente de bière, le chantier était la seule activité concrète du groupe, c’était le premier projet d’envergure pour lui, et il me confia qu’il avait bataillé des années auprès de sa tante ( ?) Pour réussir a obtenir de réaliser ce building qui dominerait tout le Kram où il avait vécu modestement élevé par sa grand-mère et voulait prendre sa revanche sur les bourgeois(es) de la banlieue envers lesquels(les) il nourrissait une certaine rancune. Donc disais je, le chantier lui grouillait d’ouvriers, c’était le vivier qu’il fallait pour trouver quelques têtes potables a faire figurer sur l’ambitieuse (et fantaisiste) plaquette du groupe que j’étais désormais contraint de boucler dans les plus brefs délais. Ce fut l’occasion de franches rigolades avec les infographistes quand il fallut faire défiler tout ce monde pour leur mettre une chemise, une cravate et une veste et les photographier, la majorité n’avaient jamais revêtu un tel accoutrement, et le supportaient mal même pour le bref temps de la pose; Majdi fut sommé de cesser de se marrer et de laisser ces braves ouvriers regagner le chantier où la tension était tous les jours à son comble ! C’est dans ces conditions épiques que des maçons eurent le privilège d’ être propulsés Directeurs Généraux de filiale pour les besoins de la plaquette, qui ne leur fut jamais montrée. Mais ce n’était pas tout, comme dans le film la vérité si je mens, nous allions devoir faire visiter notre siège social à nos visiteurs, et il nous fallait pour cela une dizaine de figurant(e)s pour ce faire. Suite…. (Source: nawaat.org, le 21 août 2009) Lien :

 

(Alors qu’il rentrait de Tunis !!), le voleur présumé de la Ferrari d’un champion de moto mis en examen et écroué

 
Associated Press, le 22 août 2009 à 08h55  MARSEILLE (AP) — Un homme de 25 ans a été mis en examen et écroué cette semaine pour le vol de la Ferrari F430 du champion de moto Grand Prix Randy de Puniet, quinzième du championnat du monde de vitesse en 2008, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Lire la suite l’article La juge d’instruction marseillaise chargée de l’enquête lui a notifié sa mise en examen pour des faits de “vols aggravés, dégradations de biens privés et tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique” après une course poursuite avec la police. L’homme a été interpellé il y a quelques jours sur le port autonome de Marseille, alors qu’il rentrait de Tunisie au volant d’une Mercedes. Il a été identifié comme l’un des membres du commando qui avait attaqué dans la nuit du 19 au 20 mai la concession automobile Bernabeu, située dans la zone industrielle des Paluds, à Aubagne (Bouches-du-Rhône). Le champion de moto Randy de Puniet avait confié quelques jours plus tôt sa voiture à la concession. Huit véhicules de luxe, des Audi, Mercedes, ainsi que la Ferrari F430 de Randy de Puniet, ont été dérobés à cette occasion. Cinq des véhicules ont été retrouvés peu après grâce au système de détection Tracker. Ils devaient être revendus avec la complicité de plusieurs intermédiaires. Dans la Mercedes où le suspect a été interpellé, les policiers ont découvert un fennec et trois tortues d’Hermann, des espèces interdites d’importation. Les animaux ont été remis aux douanes. Un complice, détenu pour d’autres faits, a été confondu. Les six autres membres supposés du commando sont activement recherchés. AP  Associated Press  

Emoi en Italie après un nouveau drame au large de Lampedusa

 
Reuters, le 22 août 2009 à 16h13     ROME/LA VALETTE, 22 août (Reuters) – La polémique se poursuit après la découverte jeudi à bord d’un canot à la dérive au large de l’île italienne de Lampedusa, au sud de la Sicile, de cinq clandestins érythréens qui ont raconté avoir assisté impuissants à la mort de leurs 73 compagnons.Interrogé sur l’horreur soulevée par cette affaire, notamment parmi les évêques italiens qui ont dénoncé “une grave offense faite à l’humanité tout entière”, Umberto Bossi, dirigeant de la Ligue du Nord anti-immigration, a conseillé au Vatican de “donner le bon exemple en ouvrant ses portes”. Vendredi, le quotidien catholique Avvenire avait dénoncé “les yeux fermés de l’Occident” face aux tragédies de l’immigration. Samedi, Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants, a déploré dans une interview à Radio Vatican que des “sociétés prétendument civilisées aient en réalité développé un sentiment de refus de l’étranger”. Il a dénoncé “l’égoïsme qui fait qu’on ne veut pas partager avec l’autre ce que l’on a”. La polémique risque aussi de s’étendre aux relations entre l’Italie et Malte. Le ministre italien des Affaires étrangères, Franco Frattini, a en effet déclaré au Corriere della Sera de samedi que Malte n’avait pas les moyens de surveiller efficacement la zone maritime sous sa compétence et a souhaité que La Valette signe en conséquence un accord avec l’Italie, comme Rome le réclame depuis dix ans. “Nous ne signerons pas, malgré toutes les pressions”, a répondu son homologue maltais Tonio Borg, selon l’agence de presse italienne Ansa. MALTE MET EN DOUTE LA VERSION DES RESCAPÉS Selon certaines sources, une vedette maltaise aurait approché le canot à la dérive mais n’aurait pas porté secours aux naufragés. Une version mise en doute par La Valette. Le chef des forces armées maltaises, le général Carmel Vassallo, a reconnu dans un communiqué qu’une vedette avait effectivement localisé le canot mercredi dernier mais que le moteur de l’embarcation fonctionnait, que les cinq personnes à bord “se portaient bien” et qu’elles disaient vouloir continuer leur chemin “pour aller en Italie”. La vedette maltaise, a-t-il ajouté, a donné de l’eau, des biscuits et des gilets de sauvetage aux cinq Erythréens, et a suivi le canot jusqu’à ce qu’il atteigne les eaux territoriales italiennes. Les migrants avaient quitté fin juillet Tripoli, en Libye, pour gagner l’Italie. Leur canot pneumatique serait alors tombé en panne de moteur et aurait dérivé pendant trois semaines. Récupérés par une vedette de la garde des finances, les cinq survivants – une femme, deux hommes et deux mineurs – ont raconté que tous les autres passagers étaient morts de faim et de soif. Ils ont affirmé que plusieurs bateaux s’étaient approchés d’eux mais ne leur avaient apporté aucun secours. Les rescapés, très affaiblis, ont été hospitalisés à Lampedusa et le parquet d’Agrigente a ouvert une enquête pour tenter d’établir avec exactitude les faits. L’Italie a enregistré l’arrivée de quelque 36.900 immigrants clandestins l’an passé, soit une hausse de 75% par rapport à 2007, selon les chiffres du ministère italien de l’Intérieur. REUTERS  


 

Italie/immigration: le Vatican déplore “l’égoïsme” de la société

 
   AFP, le 22 août 2009 à 14h16 Le Vatican a déploré samedi l'”égoïsme” des “sociétés soit-disant civilisées” et “un sentiment de refus de l’étranger” après le sauvetage jeudi de cinq Erythréens qui ont affirmé que 73 de leurs compagnons de voyage étaient morts en route. Mgr Antonio Maria Veglio, président du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement regrette que “nos sociétés soi-disant civilisées aient en réalité développé un sentiment de refus de l’étranger, né non seulement d’une méconnaissance de l’autre mais également de l’égoïsme qui fait qu’on ne veut pas partager avec l’étranger ce que l’on a”, dans une interview à Radio Vatican. “Notre Conseil pontifical est peiné par la répétition continuelle de ces tragédies”, a affirmé Mgr Veglio. “Chaque migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toutes circonstances”, a-t-il ajouté, citant une phrase de la récente encyclique Caritas in veritate de Benoît XVI. Vendredi, le quotidien de l’Eglise catholique italienne Avvenire avait dénoncé “les yeux fermés” de “l’Occident” sur l’immigration clandestine, faisant un parallèle entre l’indifférence face aux drames survenant en mer et celle face aux convois de déportés par les nazis. Cinq immigrés clandestins, recueillis jeudi au large de l’île italienne de Lampedusa (sud), ont raconté que 73 de leurs compagnons de voyage – 55 hommes et 17 femmes, tous Erythréens – avaient péri pendant la traversée depuis la Libye. Leurs corps auraient été jetés à la mer et des recherches sont en cours pour tenter de les récupérer.
 


Tunisie : les 12 bébés espérés n’étaient qu’une grossesse nerveuse

Une Tunisienne a fait passer sa grossesse nerveuse pour un évènement insolite. La jeune femme avait confié à la presse qu’elle portait 12 embryons. Le ministère tunisien de la santé a levé ce jeudi le pot-aux-roses mais la fausse information avait déjà fait le tour du monde.

par Falila Gbadamassi

Une simple grossesse nerveuse. Réputé sérieux, le quotidien tunisien arabophone Assabah avait rapporté mardi l’information selon laquelle une Tunisienne attendait 12 enfants : 6 filles et 6 garçons. Elle aurait pulvérisé le record du monde en la matière même si, selon les spécialistes, tous les fœtus n’auraient pas pu survivre. Le scoop a ainsi été repris par plusieurs journaux nationaux et étrangers. De même, le caractère inédit de l’information dans un pays, qui pratique la limitation des naissances, a conduit le ministère tunisien de la Santé à s’intéresser au cas de la parturiente originaire de Gafsa, ville située à 400 km au Sud de la capitale, Tunis. Elle serait âgée de 34 et institutrice. Mais cette dernière a refusé de se soumettre aux examens médicaux censés se dérouler à Tunis. Une ambulance avait été dépêchée ce jeudi auprès de la jeune femme.

Douze bébés imaginaires

Les autorités sanitaires, qui voulaient prendre en charge l’exceptionnelle grossesse, se sont tout de même rendu compte qu’il s’agissait d’une supercherie. « Notre personnel l’a longuement interviewée et sa grossesse apparaît comme tout droit sortie de son imagination. Elle prétend être enceinte de neuf mois de six garçons et six filles mais il n’y a absolument rien physiquement qui indique un tel état », a indiqué le porte-parole du ministère de la Santé. Compte tenu du fait qu’il s’agisse d’une grossesse nerveuse – la patiente présente tous les signes d’une grossesse mais celle-ci n’est pas réelle-, la complicité de sa famille semble difficile à établir. Le mari de l’enseignante avait déclaré à la presse que son épouse attendait « avec impatience de les voir tous les douze (bébés) gigotant en bonne santé entre ses mains ». Mais certains accusent la famille d’avoir voulu tirer profit de la situation, par exemple en tentant de monnayer les entretiens de la future fausse maman.

(Source : « Afrik.com », le 20 août 2009)

Lien :http://www.afrik.com/article17373.html

 



Réponse à Rached El Ghannouchi

Hatem Krichen

J’ai lu sur la toile une interview de Rached El Ghannouchi le 5 août 2009 sur le site de « Al Moltaqua » (consultable sur la page http://www.ikhwan.net/vb/showthread.php?t=94939), en complément, Rached El Ghannouchi a publié le 10 août un communiqué et je voudrai réagir à ces deux publications.

Avant tout, je trouve le journaliste d’Al Moltaqua assez pertinent dans ses questions et ses transitions, il n’a pas perdu le fil conducteur et réussi à mettre le doigt sur des points sensibles, mais certains sujets auraient pu être davantage développés et ainsi éclairé le lecteur.

Ce qui frappe après la première lecture de ces publications, c’est que Mr El Ghannouchi a omis de parler de points importants qui sont, à mon sens, incontournables et nécessaires à la bonne compréhension de la situation actuelle ;

ü      Mr El Ghannouchi a parlé d’Ennahdhah en précisant qu’elle a participé au mouvement syndical de 1979, qu’elle a été impliquée dans le projet de la libération de la femme en 1981, et en considérant qu’elle a gagné les élections de 1989, mais que s’est-il passé entre 1981 et 1989 ?  Il semble avoir oublié de parler de ce qui a été envisagé entre 1986 et 1987 : n’a-t-on pas essayé d’organiser un coup d’état? N’y-a-t-il pas eu saisie d’armes, preuve de la violence associée? Tous ceux qui suivent l’actualité tunisienne à l’époque le savent. Et malgré l’amnistie présidentielle en 1988 qui a permit à Ennahdhah de se présenter aux élections de 1989, Ennahdhah semble n’avoir pas tiré les leçons de ses premières erreurs. Même si Mr El Ghannouchi prétend avoir gagné ces élections, il avoue dans son interview qu’il a claqué la porte à la discussion avec le président Ben Ali refusant ainsi le projet de réconciliation lancé le chef de l’état (réf 1:00:51 de l’interview). La raison évoquée par Mr El Ghannouchi,est le désaccord avec les méthodes du conseiller du Président de la république ; qui au passage lui l’incitait d’éviter le chantage dans ses positions. En refusant ce travail d’engagement dans la vie politique démocratiquement, le mouvement d’Ennahdhah est repassé dans la clandestinité.

ü      En parlant d’Ennahdhah, Rached El Ghannouchi fait croire que c’est le mouvement de l’islam, qu’il détient la vérité absolue et qu’il représente le droit chemin, mais n’est-il pas vrai que la Tunisie est un pays  constitutionnellement musulman ? Que les lieux de culte ne sont pas envahis de fidèles dans tout le pays ? Les radios islamiques n’existent-elles pas ? Et les études islamiques ne sont-elles pas développées jusqu’au plus haut niveau ? Je crois qu’en limitant le projet d’Ennahdhah aux fausses critiques, Rached El Ghannouchi ne fait que montrer sa méconnaissance des évolutions qu’a vécu notre pays durant ces deux décennies. Mr El Ghannouchi détrompez-vous, notre pays est musulman et nous avons des imams de très haut niveau qui expliquent aux gens leur quotidien et les oriente vers les bonnes pratiques de l’islam dans un cadre de paix et de sérénité. En effet, les tunisiens vivent leur Islam de façon modérée et ne veulent pas de radicalisation. Un autre point important sur lequel j’invite Mr El Ghannouchi à revoir ses positions, est le lien direct qu’il établi entre l’islam et l’arabe. A titre de rappel, l’Indonésie, le plus grand pays musulman au monde, n’est pas arabe.

ü      Lorsque Mr El Ghannouchi parle du pouvoir en Tunisie, il évoque un unique symbole de l’état qui est le Président Ben Ali. Ce point de vue est vraiment simpliste, c’est comme si notre président passait son temps sur une île déserte tout l’année, et qu’il communique des directives à tout le pays. La Tunisie est une république ! Elle obéit aux règles démocratiques comme toute autre république ! N’existe-t-il pas de Chambre de Conseillers et de Chambre de Députés (ancienne assemblée nationale) ? Le travail politique en Tunisie est beaucoup plus complexe que ce qui est dit, il n’est pas limité à ce que fait le chef de l’état. Son rôle de Président lui impose de trancher sur des sujets et de prendre les décisions après concertation avec toutes les composantes actives de la vie politique (opposition comprise) ; Toutes ces représentations sont acteurs de la vie politique, sociale et économique, mais aussi des évolutions qu’a suivi notre pays ces dernières années (inutile de citer toutes ces réalisations le liste sera beaucoup trop longue ; ceux qui connaissent la Tunisie connaissent toutes ces avancées)

ü      En parlant d’Ennadhah, Mr El Ghannouchi a évoqué son souhait de se réconcilier avec l’état, mais son discours montre tout le contraire, d’ailleurs, rien ne semble satisfaire Ennahdhah : c’est un mouvement qui ne supporte aucune cohabitation. Il a bien parlé d’alliances avec des partis de gauche tunisienne, on verra bien ce qu’il en sera dans quelques années, je reste persuadé que cette alliance ne peut être durable et qu’Ennahdhah ne peut pas faire partie de la vie politique tunisienne car elle fonctionne avec le chantage et la démagogie, cette opinion est partagée avec un grand nombre de Tunisiens.

ü      Durant plus d’une heure et demie d’interview, Mr El Ghannouchi essaie de conforter sa place de leader du mouvement, de montrer qu’il en est la tête pensante et qu’il ne souhaite en aucun cas renoncer à ça. Mais il n’a pas estimé nécessaire de traiter le sujet du retour des Tunisiens dans leur pays. Est-ce qu’il se soucie aussi peu du sujet ? La question mérite d’être posée.

ü      Le peuple tunisien n’a pas été cité à son juste titre, un peuple attaché à ses racines arabo musulmanes, groupé autour de son président et montrant un modèle de solidarité unitaire et collective. Il a été présenté comme un peuple pauvre, ignorant ses droits et ses devoirs et qui doit être guidé car il est peu préoccupés de ce qui se passe ailleurs, ce qui est tout le contraire des Tunisiens.

ü      Dans son communiqué, il parle des problèmes de démocratie dans les pays arabes. Il prétend qu’aucun de ces pays ne pratique la démocratie. Connait-il vraiment ce qui se passe dans son pays ? Il n’a pas remarqué que l’opposition est présente et que plusieurs partis sont nés ? N’a-t-il pas vu la situation de paix et de stabilité dont bénéficie la Tunisie ? N’a-t-il pas compris que tout ça est lié ?

En conclusion, je crois que Mr El Ghannouchi ne fait que défendre ses propres intérêts en essayant de semer de fausses idées et de masquer certaines vérités qui lui déplaisent. Il cherche à rester en exil tout en profitant de moult avantages que lui offre son statut. Il n’est pas non plus prêt à voir l’état de la Tunisie aujourd’hui et d’avouer tous les progrès réalisés durant ces deux dernières décennies.


 

Algérie: la hausse des prix, principal souci avant la sécurité

De Pierre-Yves JULIEN (AFP) – le 22 août 2009 BOUMERDÈS, Algérie — La traditionnelle flambée des prix de la viande et des légumes marquant l’arrivée du ramadan inquiète plus les Algériens que la sécurité, malgré la poursuite des attentats commis par groupes islamistes. A Boumerdès (est), à une heure de route d’Alger, “la sécurité est loin d’être notre souci principal”, dit un couple attablé à un café du front de mer, à la veille du mois de jeûne qui commence samedi. “Je pense surtout à boucler les fins de mois, avec le ramadan qui arrive et les frais de la rentrée scolaire” prévue le 13 septembre, souligne Abdelalik, le mari. Les Algériens dépensent des fortunes en nourriture pour les repas de rupture du jeûne, le soir venu. Et les prix de chaque légume et fruit, de la viande rouge ou blanche “grimpent chaque année à cette période de l’année”, dit-il. Ces dépenses ne sont d’ailleurs pas à la portée de toutes les bourses et 1,2 million de familles particulièrement défavorisées bénéficieront cette année d’une aide de l’Etat. Quatre jeunes gens se rendent à l’immense plage de la ville, où nombre de parasols sont déjà pris. “La sécurité ? Drôle de question. On n’y pense même pas”, dit l’un d’eux. Les autres abrègent l’entretien, pressés de profiter des derniers jours avant ce ramadan durant lequel ils ne pourront plus se baigner pendant la journée. La région de Boumerdès, comme celle plus à l’est de Tizi Ouzou, est pourtant classée “rouge”, dit un habitant, en raison des nombreux attentats visant les forces de sécurité commis par des groupes armés se réclamant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Gendarmerie et police sont d’ailleurs omniprésentes sur les grands axes avec des barrages filtrants, tout comme dans les artères de Boumerdès, ville qui connaît un extraordinaire boom immobilier. Mais la circulation reste infernale sur les routes et les complexes hôteliers du littoral ont affiché “complet” durant toute la saison estivale. Jusqu’au dernier jour, des familles entières se protégeaient du soleil sous les parasols d’une des plages de Tigzirt, près de Tizi Ouzou, où un gendarme a été tué par l’explosion d’une bombe quelques jours auparavant. Le plan Delphine de la Gendarmerie, destiné chaque année à assurer la protection des lieux estivaux, sera laissé en place, principalement le soir venu et durant tout le mois du jeûne. Mais “il n’y aura pas de dispositif spécial” au niveau policier, car les effectifs “sont mobilisés toute l’année, que ce soit pendant le ramadan en en dehors de ce mois” particulier, a récemment déclaré le directeur de la Sûreté nationale Ali Tounsi. En fait, note la presse algérienne, les forces de sécurité sont de façon permanente engagées dans une lutte sans merci contre les groupes d’Aqmi. Selon ses informations – jamais confirmées de source officielle – depuis le début du mois d’août une cinquantaine au moins d’islamistes ont été tués, dont plus de 20 dans la seule région de Batna dans les Aurès, se sont rendus ou ont été capturés. Chaque attentat contre les forces de sécurité est immédiatement suivi d’une opération terrestre, appuyée par des hélicoptères de combat qui ciblent les maquis, possibles refuges des islamistes après leurs attaques. De vastes zones dans les régions notamment de Batna, Tizi Ouzou et Bouira (100 et 120 km à l’est d’Alger), Tipaza et le département (wilaya) voisin de Aïn Defla sont ainsi toujours fouillées après l’attaque de convois militaires dont l’un a fait au moins onze morts près de Tipaza, célèbre ville balnéaire. 2009 AFP.  

 

Le président Abdelaziz Bouteflika pourrait annoncer la mise en place de l’amnistie générale en Algérie dans les prochains mois

vendredi 21 août 2009. Si le premier mandat du président Abdelaziz Bouteflika a été celui de la concorde civile en algérie et le deuxième celui de la moussalaha, tout porte à croire que le troisième sera placé sous le signe de l’amnistie générale, un projet qui avait constitué, du reste, un de ses thèmes de campagne, même si le président-candidat s’était gardé de lui faire trop de publicité. Dans un long message à la Nation dont le prétexte était la célébration du 53e anniversaire du congrès de la Soummam et qui a été lu en son nom par Abdelaziz Belkhadem, en qualité de ministre d’Etat et son représentant personnel, le chef de l’Etat s’est longuement appesanti sur le traitement politique qu’il entend réserver à ce dossier ô combien préoccupant. « Le terrorisme aveugle qui tue au nom de l’Islam au moyen de pratiques destructrices et de terreur n’a ni foi ni loi », dénonce-t-il d’emblée. Persistant dans sa politique de la carotte et du bâton, Bouteflika brandit « le choix du peuple » pour lancer un énième appel à « la paix des braves » aux irréductibles de l’ex-GSPC (Al Qaïda au Maghreb islamique) : « Les choix stratégiques que le peuple a adoptés à travers le scrutin universel ou par la représentation parlementaire en tant que convictions communes traduisent l’unité du peuple », souligne-t-il, avant de poursuivre : « Nous comptons bien concrétiser ces choix en maintenant notamment les mesures de réconciliation nationale comme une des bases sous-tendant l’édification de la paix et de la stabilité en Algérie. » Et de jouer de nouveau les prolongations avec les terroristes dans l’espoir de les avoir à l’usure et d’avoir raison de leur idéologie macabre par les sentiments : « Il s’agit pour nous de réunir les conditions propices au développement en donnant une chance à ceux qui se sont égarés pour s’être trompés de repères religieux ou pour avoir été trompés par des mercenaires qui professent le crime organisé et la destruction de la société algérienne pour des raisons aussi abjectes que douteuses. » La politique de « la main tendue » demeure ainsi l’élément-clé de la stratégie sécuritaire présidentielle : « L’État a tendu la main à cette catégorie d’égarés en leur offrant la chance de revenir au droit chemin et de réintégrer le peuple pour bénéficier des mesures de la concorde civile et de la réconciliation nationale. Cette main est encore tendue compte tenu des convictions religieuses de notre peuple, de ses responsabilités historiques et ses choix stratégiques. » Certes, le mot « amnistie » n’est à aucun moment invoqué. Pourtant, cette « munificence » présidentielle, on le voit bien, n’est pas loin de se transformer en amnistie générale en Algérie tant les autres possibilités sémantiques d’une telle disponibilité ont toutes été épuisées, du wiam à la moussalaha en passant par la grâce amnistiante. De l’avis de tous les observateurs, Bouteflika voudrait jouer le tout pour le tout avec les grosses organisations terroristes en cavale, le GSPC en tête. Le chef de l’Etat revient toutefois accabler les fanatiques djihadistes en rappelant la détermination des services de sécurité à mener jusqu’au bout la lutte antiterroriste : « L’État reste fermement déterminé à faire face, avec toute la rigueur qui s’impose, à ceux qui ont dévié du chemin tracé par la nation, ceux-là mêmes qui refusent la main tendue en déniant à la nation le droit de vivre dans la sécurité et la quiétude et empruntent les voies de la désobéissance et du crime. »   Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com (Source: Algerie-dz.com D’après El Watan (Quotidien – Algerie) le 21 aout 2009) Lien:http://www.algeriedz.com/article17612.html


 

Mauritanie/terrorisme : le président appelle à l’union contre l’extrémisme

(AFP) – le 22 août 2009 NOUAKCHOTT — Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, élu en juillet, a appelé vendredi soir les Mauritaniens à s’unir contre l’extrémisme dans un discours prononcé à l’occasion du début du mois du ramadan, quelques semaines après un attentat suicide revendiqué par Al-Qaïda. M. Ould Abdel Aziz a souhaité que chacun contribue à “l?éradication des mauvaises pratiques contraires aux préceptes de la sainte religion qui bannit la violence, l?extrémisme et tout ce qui porte atteinte à l?homme sans raison”. “La religion musulmane prêche la tolérance, la fraternité, la commisération. Seule la faiblesse de la foi induit parfois beaucoup de gens en erreurs fatales”, a ajouté le dirigeant de la République islamique de Mauritanie. Citant le Coran, M. Ould Abdel Aziz a ajouté: “le sort de celui qui commet un tel crime” (attenter à la vie d’un homme) n’est autre que “l’enfer éternel, la malédiction et la colère du seigneur”. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué l’attentat suicide perpétré le 8 août près de l’ambassade de France à Nouakchott. Un jeune Mauritanien s’était tué en faisant exploser la charge qu’il transportait, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne. Selon le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE), l’organisation terroriste avait présenté l’attaque comme une riposte aux agressions des “Croisés” et des dirigeants mauritaniens contre l’islam et les musulmans. Cette action avait eu lieu trois jours après l’investiture de l’ex-général putschiste Mohamed Ould Abdel Aziz dans ses fonctions de président élu de la Mauritanie. 2009 AFP
 

 

Mouammar Kadhafi rencontre l’ex-agent Abdel Basset al Megrahi

 

Reuters: Le 21 août 09 Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a rencontré l’ancien agent condamné pour l’attentat de Lockerbie, Abdel Basset al Megrahi, montrent des images de la télévision libyenne retransmises samedi par la BBC. Kadhafi a salué le “courage” de l’Ecosse, dont le gouvernement autonome a ordonné la libération de Megrahi pour des raisons humanitaires, ce dernier souffrant d’un cancer en phase terminale. Il a en outre exprimé sa gratitude au Premier ministre britannique Gordon Brown et à la reine Elizabeth pour avoir “encourager” cette libération, qui – a-t-il souligné – ouvre la voie à un rapprochement entre Londres et Tripoli. “Cette initiative est dans l’intérêt des deux pays (…) et de l’amitié personnelle entre eux et moi, et va à n’en pas douter se traduire positivement dans tous les domaines de la coopération entre les deux pays”, a déclaré Mouammar Kadhafi, selon l’agence de presse libyenne Jana. Les autorités britanniques nient avoir fait pression sur le gouvernement écossais en vue d’un rapprochement avec la Libye, pays producteur de pétrole. “A cette heure, je tiens à adresser un message à nos amis en Ecosse, au Parti national et au Premier ministre écossais pour les féliciter de leur courage”, a ajouté le dirigeant libyen. Abdel Basset al Megrahi, qui purgeait une peine de prison à vie en Ecosse, est la seule personne à avoir été jugée – en 2001 – pour l’explosion du Boeing 747 de la Pan Am au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie en décembre 1988. L’attentat avait fait 270 morts, dont 189 Américains. “ERREUR JUDICIAIRE” Dans une interview parue samedi dans le Times de Londres, il promet d’apporter la preuve de son innocence. “Mon message aux communautés britannique et écossaise est que je montrerai des éléments (pour me disculper) et leur demanderai d’être mon jury”, déclare-t-il sans autres détails. “S’il y a une justice en Grande-Bretagne, je serai acquitté ou le verdict sera annulé parce qu’il n’est pas solide. C’est une erreur judiciaire”, dit-il au Times. La décision du gouvernement autonome écossais de libérer Megrahi, accueilli ensuite en héros en Libye, a été condamnée par les autorités britanniques. Le président Barack Obama a déploré des scènes de liesse “hautement désagréables” à l’aéroport de Tripoli, à l’arrivée de Megrahi jeudi soir. “Ne vous inquiétez pas, M. Obama”, répond Megrahi dans son interview. “Je n’ai que trois mois (à vivre).” L’ancien agent des services secrets libyens dit comprendre le sentiment de nombreux proches des victimes de l’attentat. “Ils éprouvent de la haine envers moi. C’est normal”, dit-il tout en ajoutant que certaines familles lui ont écrit en prison pour lui dire qu’elles lui pardonnaient. “Ils me croient coupable, ce qui ne l’est pas en réalité. Un jour, la vérité ne sera plus cachée comme elle l’est aujourd’hui”, ajoute Megrahi. Bureau de Londres, version française Jean-Stéphane Brosse et Jean-Philippe Lefief


Tripoli affirme que Megrahi était au coeur de contrats économiques, Londres dément

2009-08-22  | AFP La Libye affirme que la libération controversée par l’Ecosse d’Abdelbaset al-Megrahi, condamné pour l’attentat de Lockerbie, était au coeur des contrats commerciaux conclus avec la Grande-Bretagne, ce que dément fermement le gouvernement britannique. Le numéro un libyen Mouammar Kadhafi, qui a reçu M. Megrahi vendredi soir, a salué le “courage” et “l’indépendance” du gouvernement écossais, alors qu’en Grande-Bretagne, la presse conspuait samedi le “marchandage d’arrière-boutique” et la “collusion” entre Londres et Edimbourgh. “Dans tous les contrats commerciaux, de pétrole et de gaz avec la Grande-Bretagne, (M. Megrahi) était toujours sur la table des négociations”, a déclaré Seïf al-Islam, un des fils du colonel Kadhafi, dans une interview diffusée vendredi soir sur sa chaîne Al-Moutaouasset (“La Méditerranée”). Le gouvernement britannique a aussitôt démenti. “Il n’y a aucun arrangement”, a assuré un porte-parole du Premier ministre Gordon Brown, interrogé par l’AFP. “Toutes les décisions relatives au cas Megrahi ont été exclusivement du ressort de ministres écossais” et d’autorités politiques et judiciaires en Ecosse, a déclaré de son côté un porte-parole du Foreign Office. Plus tôt, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, s’était insurgé contre les suggestions selon lesquelles Londres aurait voulu cette libération pour améliorer les relations commerciales avec la Libye, riche en pétrole. Mais selon Seïf Al-Islam, “tous les intérêts britanniques étaient liés à la libération d’Abdelbasset al-Megrahi”, dont le dossier était “évoqué à chaque visite en Libye de l’ancien ministre britannique Tony Blair”, qui était derrière la signature en 2007 d’un accord pour l’exploration de gaz en Libye. Acteur-clé dans les négociations avec Londres, Seïf al-Islam, a fait cette interview à bord de l’avion qui ramenait les deux hommes à Tripoli jeudi. M. Megrahi, 57 ans, atteint d’un cancer de la prostate en phase terminale et qui n’aurait plus que trois mois à vivre, a été remis en liberté par l’Ecosse pour raisons de santé. Il avait été condamné en 2001 à la prison à vie avec une peine de sûreté de 27 ans pour son implication dans l’explosion d’un avion de la Pan Am en 1988 au-dessus du village écossais de Lockerbie, qui avait tué 270 personnes. Vendredi soir, il a été reçu par le colonel Kadhafi, qui a salué la décision du gouvernement écossais de libérer M. Megrahi “malgré les pressions non acceptables et non raisonnables”, selon l’agence officielle Jana. Jeudi, à Tripoli, des centaines de personnes avaient accueilli M. Megrahi en héros, ce qui avait suscité les réactions indignées de Londres et Washington. Mais pour la presse britannique, ni Londres, ni Edimbourgh, ni Tripoli ne sortent grandis de cette libération. “Prétendre que cette décision n’est pas guidée par des intérêts politiques et un niveau de consultation, voire de collusion, entre Edimbourgh et Londres, seuls les gueux peuvent le croire”, écrit samedi The Independent. “Il faudrait être naïf pour ne pas percevoir l’odeur du marchandage d’arrière-boutique. ” Le Daily Mail évoque de son côté une “semaine de la honte” pour les dirigeants britanniques. Dans une brève déclaration, M. Megrahi a affirmé n’avoir “jamais imaginé (qu’il) pourrait un jour rentrer en Libye”. Dans un entretien au quotidien The Times publié samedi, il réitère son innocence et affirme qu’il va produire avant sa mort des preuves le mettant hors de cause. “S’il y avait une justice au Royaume Uni, j’aurais été acquitté ou le verdict aurait été annulé (. . . ) C’était une erreur judiciaire”, affirme le Libyen, qui assure que la Libye n’était pas à l’origine de l’attentat. 2009 AFP
 

Al Qaïda au Maghreb islamique : une terrible et sérieuse menace pour la bande sahélo-saharienne

Écrit par Mediaterranée avec Xinhua   22-08-2009 Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), c’est le nom pris par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien depuis le 25 janvier dernier après avoir perdu de nombreux émirs suite aux opérations de l’armée algérienne. Ce groupe avait été fondé en 1998 par Hassan Hattab lors de la guerre civile qui a ensanglanté l’Algérie pendant de longues années. Son fondateur se trouvait alors en dissidence du Groupe islamique armé (GIA) qu’il jugeait trop sanguinaire. Le GIA avait lui-même été fondé à partir des groupes de l’insurrection islamiste des années 1990. Le GSPC était composé de 300 à 800 personnes au maximum, essentiellement dans l’est algérien. Mais, il est aussi présent dans le centre et le sud. Il s’est démarqué du GIA en élargissant la lutte au domaine international en menant des actions en Mauritanie et en France. Le groupe fut par exemple soupçonné d’avoir préparé un attentat contre la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg et le Marché de Noël en décembre 2005. En 1999, Hassan Hattab avait reçu les émissaires du gouvernement algérien, mais refusa la reddition car il voyait alors son action comme une réponse politico-militaire à la campagne de réconciliation nationale menée par le président Abdelaziz Bouteflika. Depuis qu’il s’est rallié à Al Qaïda de Ben Laden, en devenant la branche maghrébine de cette organisation, le groupe a enregistré l’arrivée massive de terroristes de diverses nationalités. Certains de ses élément abattus par l’armée algérienne avaient par exemple été identifiés comme étant originaires du Bénin, du Mali, de Tunisie et du Proche-Orient. Ils sont aussi du Niger, de la Libye et de la Mauritanie. Ces derniers sont d’ailleurs réputés comme étant les auteurs des attentats les plus meurtriers commis en Algérie. Mais, de plus en plus, l’AQMI se spécialise dans l’enlèvement des touristes occidentaux qu’il échange contre des rançons pour mieux s’armer. En janvier 2009, il avait capturé quatre occidentaux au Niger. Si les efforts du président Amadou Toumani Touré du Mali ont permis la libération de trois d’entre eux (un Autrichien et deux Suisses), les salafistes ont exécuté l’otage britannique, Edwin Dyer. Des actes suivis de l’assassinat d’un officier des renseignements généraux du Mali à Tombouctou en juillet dernier et d’une escalade contre l’armée malienne.  Aujourd’hui, l’AQMI est la plus sérieuse menace à la stabilité politique de la bande sahélo-saharienne où elle ne cesse de répandre la terreur (Source: “Méditerranée” le 22 août 2009) Lien: http://www.mediaterranee.com/Rubriques-generales/Editorial/Al-Qaida-au-Maghreb-islamique-une-terrible-et-serieuse-menace-pour-la-bande-sahelo-saharienne.html

 

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