21 septembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2677 du 21.09.2007

 archives : www.tunisnews.net

Tunisie Verte: Communiqué de presse :Grève de la faim de deux dirigeants du PDP Fédération des Tunisien-nes :Pour une Citoyenneté des deux Rives: Point de situation sur l’affaire des « Sept d’Agrigente » ASGI – FTCR- RAS: Continua la mobilitazione in solidarietà ai 7 pescatori tunisini Kalima: Me Hocine Zehouane : « Je revendique un espace judiciaire maghrébin »

Belga: L’ONU désigne les premier pays où sera vérifié le respect des DDH

Parti du Travail Patriotique et Démocratique :Extraits du bulletin N°25 du Parti du Travail (PTPD)-TUNISIE

LeMonde.fr: Al-Qaida au Maghreb revendique l’attaque contre deux Français en Algérie


Tunisie Verte
Communiqué de presse :

Grève de la faim de deux dirigeants du PDP

 

Nous avons appris que Madame Maya Jribi, secrétaire générale du Parti démocrate Progressiste et Maître Nejib Chebbi, ancien secrétaire général et directeur du journal « El Mawkef », ont entamé une grève de la faim à compter du 20 Septembre pour protester contre une éventuelle décision du tribunal cantonal de Tunis pour l’annulation du contrat de location du siège du PDP et du journal hebdomadaire « El Mawkef ».   Nous exprimons notre profonde solidarité avec les deux dirigeants du PDP et nous demandons au gouvernement l’ouverture d’un véritable dialogue constructif avec l’opposition capable d’assainir cette situation et l’instauration d’une véritable démocratie.    Tunis le 21/08/2007 Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » membre du Parti Vert Européen, membre de la fédération des verts africains, membre de « Global Green ». E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907


Fédération des Tunisien-nes Pour une Citoyenneté des deux Rives Association nationale loi 1901 3 rue de Nantes 75019 Paris Tél. : 00 33 (0)1 46 07 54 04 Fax : 00 33 (0)1 40 34 18 15  

Point de situation sur l’affaire des « Sept d’Agrigente »

 
  Aujourd’hui, mercredi 19 septembre 2007, Le sous-secrétaire d’Etat au Ministère des droits et de l’égalité des chances italienne Donatella Linguiti a rencontré différents acteurs impliqués dans les évènements en rapport avec l’affaire dite des 7 pêcheurs d’Agrigente. En visite en Sicile, elle s’est réunie dans un premier temps avec les services de gardes côtes et de douanes, suite à quoi elle a rencontré diverses associations engagées dans la défense des pêcheurs en question et plus généralement dans la défense des droits des migrants et réfugiés.  Cela a été l’occasion de lui remettre un mémoire commun signé par le RAS (Réseau Antiraciste Sicilien), l’ASGI (Association des Etudes Juridiques sur l’Immigration) et la FTCR (Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives)[1].   Le mémoire en question, réaffirmant la mobilisation autour du procès d’Agrigente et faisant le point sur la situation des prévenus, s’attache à rappeler le contexte de répression de l’immigration vers le territoire européen et de négation de facto de l’accès aux droits fondamentaux frappant les migrants et réfugiés conséquemment aux politiques de contrôle des frontières actuellement mises en oeuvre. Il énonce des demandes qui constituent les revendications minimales de nature à rétablir le droit comme norme applicable et bénéficiant à chacun, préalablement même à la définition d’une quelconque orientation en matière de politique migratoire ou « de sécurité ».   – La suspension immédiate des mesures préventives à l’encontre des deux commandants des embarcations tunisiennes (Abdel-Basset Jenzari et Kamel Ben Khlifa) qui se trouvent depuis le 10 septembre en assignation à résidence à Licata (Sicile, province d’Agrigente) pour avoir avec leurs équipages sauvé la vie de 44 migrants dérivant au large de la Sicile le 8 août dernier. -La levée immédiate du séquestre frappant les embarcations de pêche tunisiennes pour que les pêcheurs accèdent à nouveau aux instruments de travail qui leur permettent de survivre -Le respect des conventions internationales qui régulent le sauvetage en mer des naufragés et la définition de normes claires et non équivoque sur la primauté du devoir de secours en mer et de débarquement en lieu sûr – Le renforcement des interventions de secours des migrants en fuite vers l’Europe et la pleine reconnaissance du droit d’asile -La reconversion des missions Frontex jusqu’aujourd’hui instrument politique de répression et de mort pour des milliers de migrants, de manière à rétablir l’absolue priorité de la sauvegarde de la vie humaine – L’abolition des normes introduites par la loi « Bossi-Fini », base de violations des droits humains et civils et cause de basculement dans la clandestinité et l’irrégularité de migrants, ainsi que l’abolition du décret interministériel qui lui est relatif du 14 juillet 2003 –  La fermeture des centres de rétentions (CPT) et de tous autres centres de détention ethnique, lieux de non-droit et de clandestinisation -La révocation des accords de réadmission entre l’Italie et des pays tiers, afin de bloquer la politique d’externalisation des frontières et d’empêcher tous types d’abus à l’encontre des migrants qui sont refoulés ou expulsés vers des pays par lesquels ils ont transité   Mme Linguiti a affirmé être troublée par la situation décrite par les acteurs présents, elle a pris note des demandes formulées et s’est engagée à en référer à son gouvernement. Elle a insisté sur toute l’importance qu’elle accorde à la nécessité d’une réforme rapide du Texte Unique sur l’Immigration dans le sens de l’abolition des dispositions de la loi Bossi-Fini et du décret ministériel fondant les violations des droits des migrants telles que celles constatées lors des drames du canal de Sicile.   Elle a par la suite rendu visite à Abdel-Basset Jenzari et Kamel ben Khlifa dans leur lieu d’assignation à résidence à Licata et a eu une longue conversation avec eux. Elle a déclaré être consciente de la gravité des conséquences de leur détention sur leur propre situation et celle de leurs familles mais également de l’impact catastrophique sur les conditions de sauvetage en mer de naufragés. Elle s’est engagée  à en faire l’objet de débats rapides aux niveaux parlementaire et gouvernemental.   Par ailleurs, la mobilisation est maintenue et renforcée en vue de la reprise des audiences du procès demain jeudi 20 septembre. Les débats sur le fond de l’affaire devraient y porter à nouveau sur la qualification des chefs d’inculpation. Vendredi 21 septembre le tribunal des libertés se prononcera sur le recours en appel introduit à l’encontre de la décision de rejet de la première demande de libération provisoire. Nous en attendons la levée de l’assignation à résidence imposée à Abdel-Basset Jenzari et Kamel ben Khlifa.   Enfin, le 26 octobre se tiendra au Parlement Européen de Strasbourg un débat sur les lois sur l’immigration. La question du sauvetage en mer de naufragés sera l’un des points abordés ainsi que le cas spécifique de « l’affaire des Sept d’Agrigente ». Ce débat devra être un moment de renforcement de la mobilisation en faveur de la construction d’une large résistance aux lois et dispositifs de guerre aux migrants et de déni d’accès aux droits fondamentaux.   Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) Mercredi 19 septembre 2007 Le président, Mouhieddine Cherbib   Pour tout contact concernant ce dossier : Omeyya Seddik 00 33 (0)6 87 75 74 84 zonegrise@yahoo.fr ftcr.etudes@no-log.org Texte remis à Agrigente au Sous-secrétaire d’Etat au Ministère des droits et de l’égalité des chances le 19 septembre 2007

Continua la mobilitazione in solidarietà ai 7 pescatori tunisini

 
Lunedì 10 settembre 2007 sono stati finalmente scarcerati cinque dei sette pescatori tunisini che dallo scorso 8 agosto si trovavano nel carcere di Agrigento per avere salvato  la vita a 44 naufraghi, nelle acque del Mediterraneo. Restano agli arresti domiciliari i due comandanti, Abdel-Basset Jenzari e Kamel Ben Khlifa, dei motopescherecci Mohamed El Hedi e  Morthada, mentre sembra che l’impianto accusatorio si vada trasferendo sul piano dei reati della navigazione. L’emozione di avere visto cinque uomini liberi di tornare nella loro terra, alle loro famiglie, ci riempie di gioia, anche per la solidarietà che in questi giorni ha unito le due sponde del Mediterraneo. I due comandanti, visibilmente provati dall’esperienza del carcere, continuano a ripetere di non pentirsi di quello che hanno fatto e che, ritrovandosi davanti a persone in pericolo di vita in mare, rifarebbero esattamente quello che hanno fatto, da diligenti ed onesti marinai, ottemperando a tutte le norme delle convenzioni internazionali sul diritto del mare. La scarcerazione dei 7 pescatori tunisini, nonostante sia apparsa un  atto dovuto alla luce delle risultanze dell’istruttoria dibattimentale, è stato un risultato dell’impegno del collegio della difesa e della vasta mobilitazione che si è registrata, anche a livello internazionale, attorno a questa vicenda, dopo che nelle prime udienze si era persino negata la possibilità di ascoltare la maggior parte dei testimoni proposti dalla difesa.   Nel riaffermare il valore costituzionale dell’indipendenza della magistratura,  richiamiamo i principi fondamentali della presunzione di innocenza e del giusto processo,  e per questa ragione, in attesa che il procedimento abbia il suo corso, se sarà necessario nei diversi gradi di giudizio, crediamo che anche i due comandanti vadano rimessi al più presto in libertà, nelle condizioni di rientrare a casa e riabbracciare i propri cari! Ci chiediamo chi debba pagare per la ingiusta carcerazione preventiva e per le sofferenze materiali e morali che questi uomini, da molti in Italia ed all’estero definiti “eroi”, continuano a patire, in  Tunisia senza strumenti per guadagnarsi da vivere, dal momento che i loro pescherecci sono ancora fermi a Lampedusa sotto sequestro, e in Italia ancora sottoposti a una misura cautelare che impedisce loro la prosecuzione dell’attività lavorativa!   Poniamo, inoltre, un altro interrogativo ai rappresentanti di governo: come mai il divieto di ingresso nelle acque territoriali è arrivato dal Ministero dell’interno mentre l’evento SAR era ancora in corso, prima ancora di accertare le reali condizioni di salute dei naufraghi e cosa sarebbe potuto accadere se l’intervento della Marina Militare Italiana fosse consistito nel trasbordo in alto mare dei 44 migranti sulle proprie imbarcazioni  e si fosse provveduto agli accertamenti dell’identità dei pescatori tunisini in mare o a Lampedusa?  Da questa vicenda è già derivato un effetto dissuasivo risvolto a tutte le unità civili che incontrano imbarcazioni cariche di migranti in difficoltà, un effetto che potrà costare in futuro centinaia di morti. Occorre un gesto politico che restituisca serenità a chi spende la propria vita lavorando sul mare. Occorre ribadire al più presto la non punibilità degli interventi di soccorso in favore dei migranti, ovunque avvengano, senza distinguere a seconda della loro nazionalità o status, esattamente come impongono le convenzioni internazionali. E’ possibile continuare a mettere a repentaglio la vita di migliaia di migranti e il destino dei pescatori che lavorano duramente a mare in nome della sicurezza delle frontiere marittime? Quale sicurezza poteva essere violata dai 44 naufraghi salvati dai pescatori tunisini nel Canale di Sicilia?   Questa vicenda rischia di trasformarsi in uno squallido teatrino fatto di testimoni immigrati che dopo l’ordine di espulsione “scompaiono” attraverso trasferimenti repentini da un CPT all’altro, di testimonianze contraddittorie in tribunale da parte delle forze dell’ordine, di pseudo-giornalisti che alla vigilia della liberazione degli imputati gridano alla loro colpevolezza  con particolari processuali che sembrano suggeriti ad arte! Il messaggio politico di chi ha montato questa messa in scena è stato fin dal principio chiaro: i pescatori sono stati “minacciati” di gravi ritorsioni in caso di soccorso dei migranti in mare…. Quanto accaduto in queste settimane nel Canale di Sicilia è conseguenza diretta della impostazione meramente repressiva con la quale la legge Bossi Fini ha modificato l’art. 12 del T.U. sull’immigrazione, con la successiva emanazione del Decreto interministeriale 14 luglio del 2003, che ha ulteriormente confuso le responsabilità di salvataggio nella zona cd. contigua ai limiti delle acque territoriali. CHIEDIAMO:     • L’IMMEDIATA CESSAZIONE DELLE MISURE CAUTELARI NEI CONFRONTI DEI DUE COMANDANTI  delle imbarcazioni tunisine che dal 10 settembre 2007 si trovano agli arresti domiciliari presso un centro comboniano a Licata (Agrigento), per aver, insieme al loro equipaggio, salvato la vita a 44 migranti alla deriva 30 miglia al largo di Lampedusa lo scorso 8 agosto   • L’IMMEDIATO DISSEQUESTRO DELLE IMBARCAZIONI TUNISINE ANCORA BLOCCATE NEL PORTO DI LAMPEDUSA perché i pescatori possano riottenere gli strumenti di lavoro che servono loro per sopravvivere   • IL RISPETTO DELLE CONVENZIONI INTERNAZIONALI CHE REGOLANO IL SALVATAGGIO IN MARE DEI NAUFRAGHI e L’EMANAZIONE DI NORME chiare e in equivoche SUL PRIMATO DEL DOVERE DI SOCCORSO E DI SBARCO IN “LUOGO SICURO”   • IL POTENZIAMENTO DEGLI INTERVENTI DI SOCCORSO dei migranti in fuga verso l’Europa ed il PIENO RICONOSCIMENTO DEL DIRITTO DI ASILO   • LA RICONVERSIONE DELLE MISSIONI FRONTEX finora strumento politico di repressione e morte per migliaia di migranti, in modo da ristabilire la assoluta priorità dei doveri di salvaguardia della vita umana .   • L’ABOLIZIONE DELLE NORME INTRODOTTE DALLA  LEGGE BOSSI-FINI  basata sulla violazione dei diritti umani e civili e causa della clandestinità ed irregolarità dei migranti e del correlato Decreto interministeriale 14 luglio 2003     • LA CHIUSURA DEI CPT E DI OGNI ALTRO CENTRO DI DETENZIONE ETNICA in quanto luoghi di non diritto e di clandestinizzazione   • LA REVOCA DEGLI ACCORDI DI RIAMMISSIONE tra l’Italia e i paesi terzi per bloccare la politica della esternalizzazione delle frontiere e per impedire abusi di ogni genere sugli immigrati che vengono respinti o espulsi verso i paesi di transito   ASGI – Associazione Studi Giuridici sull’ Immigrazione FTCR – Federazione Tunisina per una Cittadinanza delle due Rive RAS   –  Rete Antirazzista Siciliana   INFO E CONTATTI Enrico Montalbano 3381892059   enrico.montalbano@libero.it Fulvio Vassallo Paleologo              fulvassa@tin.it Germana Graceffo 3312048044    ger.gra@libero.it Omeyya Seddik                               zonegrise@yahoo.fr

L’ONU désigne les premier pays où sera vérifié le respect des DDH

 
(Belga) Bahrein, l’Equateur et la Tunisie sont les premiers pays désignés, selon une nouvelle procédure mise sur pied vendredi, pour être soumis à un processus de vérification du respect des droits de l’Homme établi par les Nations unies.

Ces trois pays sont les premiers, sur une liste de 16 pays rendue publique vendredi par l’ONU, à faire l’objet de cette vérification au cours d’une session du Conseil des Nations unies pour les droits de l’Homme prévue en février 2008. La sélection en vue de cette « Vérification universelle périodique » est le résultat d’un tirage au sort fait vendredi et fait partie d’un calendrier prévoyant une vérification systématique de la situation dans les 192 pays membres avant la fin de 2011. Trois groupes de 16 pays chacun doivent être soumis chaque année à ce processus de vérification. Les autres pays qui seront soumis à vérification au cours de la session de deux semaines du Conseil qui se tiendra en février sont le Maroc, l’Indonésie, la Finlande, le Royaume Uni, l’Inde, le Brésil, les Philippines, l’Algérie, la Pologne, les Pays-Bas, l’Afrique du Sud, la République tchèque et l’Argentine. (VAD)


 

Me Hocine Zehouane : « Je revendique un espace judiciaire maghrébin »

Sihem Bensedrine  

Maître Hocine Zehouane est le président de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme. A l’occasion de sa visite en Tunisie le 28 août 2007, où il était venu comme observateur au procès de Omar Mestiri; Kalima lui a posé quelques questions Vous avez évoqué avec certains de vos confrères tunisiens l’idée d’un espace judiciaire maghrébin, de quoi s’agit-il ? Il s’agit d’instituer à l’échelle du Maghreb une tradition qui fasse en sorte que la revendication du mouvement des droits de l’homme puisse faire échec aux lois locales scélérates, en revendiquant un standard minimum maghrébin, qui se réfère aux standards universels, mais qui tienne compte de nos originalités. Ce qui se passe au Maroc, en Algérie ou en Tunisie intéresse l’ensemble des maghrébins. Les procès iniques, les dénis de justice auront un tout autre impact s’ils ont un retentissement dans tout le Maghreb. Nous voulons opposer à tout cela, une vision, une culture maghrébine de la justice et des droits humains. On peut également rêver d’une Cour de justice maghrébine pour l’ensemble du Maghreb. Pourquoi les autres ensembles régionaux ont réussi à intégrer leurs espaces jusqu’à instituer des juridictions de contrôle pour s’opposer aux volontés locales souvent arbitraires. Pourquoi nous n’élèverons pas la voix au niveau du Maghreb pour imposer un espace similaire. Est ce que les systèmes judiciaires sont suffisamment indépendants pour supporter une telle évolution? Bien évidemment je ne me fais aucune illusion sur la capacité des systèmes judiciaires maghrébins à évoluer dans ce sens; Dans l’état actuel des choses ils ne sont pas indépendants du tout. La Cour de justice maghrébine doit être le fruit du combat du mouvement associatif et des peuples maghrébins; ça sera un aboutissement politique d’une revendication portée par ce mouvement; C’est une utopie qui doit être incrustée dans l’imaginaire collectif de nos sociétés, Etes vous satisfait en tant que président de la LADDH du niveau de coordination de la communauté des droits de l’homme au Maghreb? La communication entre nos organisations laisse beaucoup à désirer; nos systèmes sont cloisonnés; Le niveau des initiatives régionales est faible et quand bien même elles existeraient, nous avons du mal à les mettre en pratique faute de moyens parfois; pour nous rencontrer nous sommes obligés d’aller parfois dans des pays européens. Ca c’est le constat; cela doit nous inciter à développer le mouvement de coopération à l’échelle du Maghreb. C’est un impératif; L’Internet est un outil puissant qui peut aider à faciliter cette coopération et parvenir à ce que chaque événement qui se produit au Maghreb, puisse concerner l‘ensemble des pays; ce qui se passe en Tunisie doit concerner les Algériens et les Marocains et doit devenir une affaire maghrébine; Il y a deux ans une coordination a été créée, est-ce qu’elle a aidé à sortir les initiatives locales de leur isolement ? Nous avons tous donné notre adhésion à cette coordination maghrébine des ONG de droits humains, mais il n’y a pas eu de feuille de route; cela a entraîné un enlisement; Il faudra rebondir et réactiver ce cadre L’un des pays maghrébins, la Mauritanie vient de connaître une issue électorale heureuse; il s’agit des premières élections sincères dans la région; comment vivez vous cette exception mauritanienne? C’est une expérience heureuse qui a surpris tout le monde; nous souhaitons d’abord qu’elle se consolide et qu‘elle ne connaisse pas de revers ; elle survient dans un pays qui a des moyens modestes et traîne certains handicaps; En ce sens, elle n’est pas en mesure d’aider le mouvement démocratique de la région; il faudrait l’encourager et la soutenir et surtout souhaitons qu’elle fasse école.

 

(Source : Kalima, le 17 septembre 2007)

Lien : http://www.kalimatunisie.com/article.php?id=609


Parti du Travail Patriotique et Démocratique Liberté   Justice   Progrès   Egalité Bulletin d’informations alternatives – 20/09/2007

Extraits du bulletin N°25 du Parti du Travail (PTPD)-TUNISIE (traduction de l’arabe)

 
C’est arrivé en septembre 1970 : L’armée jordanienne a tué 35000 palestiniens (septembre noir). 11 septembre 1973 : Coup d’état militaire sanglant au CHILI : Un nombre toujours inconnu de morts, de disparus et de prisonniers. Du 16 au 18/09/1982 : Massacre de réfugiés palestiniens dans les camps de Sabra et Chatila. « Les forces Libanaises » des Phalangistes ont tué 3500 réfugiés sous les conseils et la surveillance israéliennes, et « la neutralité » des forces internationales. Tunisie : Suite aux protestations des syndicalistes de l’enseignement primaire et secondaire, le 12 et 13 septembre (occupation des locaux du ministère et des directions régionales), le chef de l’Etat a reçu le secrétaire général de L’UGTT (centrale Syndicale) le 14/09/07. Le ministère de l’enseignement a appelé les deux syndicats à négocier les questions en suspens. A l’origine du mouvement : Le non respect des accords de la part du ministère, suite aux grèves d’avril et mai 2007. Notre camarade Mohsen KHALFAOUI , membre fondateur du Parti du Travail (PTPD) a été élu au bureau du syndicat national de la métallurgie et de l’électronique, lors du congrès extraordinaire du 11/09/07. Le syndicat compte 18500 adhérents. Tunisie-USA : Madame Elisabeth L. Dable, sous secrétaire d’Etat (Affaires Etrangères) a conduit une délégation politico-économique, en visite en Tunisie du 9 au 12 septembre. Après avoir rencontré plusieurs membres du gouvernement (dont le 1er ministre), elle a déclaré lors d’une conférence de presse que 60 sociétés américaines sont installées en Tunisie. Les échanges Tunisie-USA n’excèdent pas 700 millions de dollars, mais elle a insisté sur la position stratégique de la Tunisie. Tunis Afrique Presse (T.A.P.) 12/09/07 Le déficit de la balance commerciale tunisienne est de 2994,2 millions de dinars pour les 8 premiers mois de 2007. 1 dollar=1,30 dinars Tunisie : Le juge d’instruction de Tunis signifié à 30 jeunes (arrêtés après les affrontements armés entre des intégristes et les forces de sécurité) des accusations dont « soulèvement armé visant le changement du régime par la force, appartenance à une organisation terroriste… » On évalue à 1000 le nombre des jeunes arrêtés  suite à ces évènements, en vertu de la loi anti-terroriste de décembre 2003.Source : Reuters 17/09/07 Tunisie Clin d’oeil ? Le chef de l’organisation islamiste intégriste « Ennahdha » s’est félicité du lancement d’une radio privée qui diffuse Le Coran à longueur de journée depuis le début du mois de Ramadhan. Serait-ce le début de la concorde avec « les ennemis » d’hier ? Maroc : Depuis le début du mois de juillet, les mineurs de la société « Touissit » à Jebel Aouam, sont en grève avec occupation des lieux devant le siège de la société. Ils réclament l’application du droit du travail (qui leur donne quelques droits). La gendarmerie les a attaqués le 11/09/07, tôt le matin et a arrêté 40 ouvriers qui sont jugés à partir du 17/09/07 Egypte-grèves : En une seule journée, on peut lire les titres suivants, sur les colonnes de 2 des journaux égyptiens : Grève (avec occupation de lieux) des infirmières de l’hopital « Abou Quir », grève des ouvriers de la société nationale d’extraction d’huile végétale (Alexandrie), grève (avec occupation) des ouvriers de la société industrielle « Aipac » (Suez), grève des ouvriers de la société « Infoco » (Alexandrie)… Les revendications sont : Paiement des salaires, primes et intéressements qui tardent à être payés malgré des accords passés avec les employeurs. Egypte-liberté de la presse : Fin de la petite marge de liberté dont jouissait la presse : 4 rédacteurs en chef sont condamnés à 1 an de prison ferme et 2500 livres d’amende, pour avoir critiqué la politique sociale et osé évoquer la (mauvaise) santé du président. Mali : Un porte parole du « Pentagone » a reconnu qu’un avion de transport militaire C 130 a été touché par des rebelles Touareg au nord du Mali. L’avion ravitaillait l’armée malienne, après sa participation aux manoeuvres militaires américaines « FLINTLOCK 2007 », visant l’installation d’une force militaire et des bases permanentes dans le cadre d « AFRICOM », commandement militaire américain unifié pour l’Afrique. A.F.P. 13/09/07 Malaisie : l’Islam politique « modéré » au pouvoir : La région de « Keelantan » a chargé 10 de ses responsables de surveiller (en tenue civile) les magasins d’alimentation durant le mois du Ramadhan. L’objectif affiché est de surprendre les « mécréants » qui n’observeraient pas la loi religieuse. Les vendeurs paieraient une amende de 144 dollars et les clients « mécréants » 6 dollars. Reuters 17/09/07 USA-Israel : Entre 1949 et 1997, l’aide militaire et financière directe US  à Israel atteint 131,132 milliards de dollars. Les produits made in Israel sont exemptés de taxes. « Washington report on middle east affairs » wrmea.com Productivité des ouvriers : Aux USA le capital réalise 63885 dollars de plus value sur le dos de chaque ouvrier, c’est la productivité la plus importante dans le monde. Aux USA le nombre d’heures travaillées par an est supérieur qu’en Europe. La productivité/heure d’un ouvrier en Norvège est de 38 dollars, aux USA, 35,63 $ et en France, 35,08 $. La productivité se calcule en incluant trois facteurs : le capital, le facteur humain (l’ouvrier) et la technologie (la machine). Site de l’O.I.T. 02/09/07


Al-Qaida au Maghreb revendique l’attaque contre deux Français en Algérie

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.09.07 | 15h03  •  Mis à jour le 21.09.07 | 18h41
Deux Français, un Italien et six Algériens ont été blessés dans un attentat revendiqué par la branche d’Al-Qaida pour l’Afrique du Nord, vendredi 21 septembre près de Lakhdaria, à l’est d’Alger. Les trois étrangers, qui travaillent pour des sociétés œuvrant en Algérie, étaient escortés par les gendarmes, lorsqu’une voiture piégée conduite par un kamikaze a heurté leur convoi. Cinq des six blessés algériens sont des gendarmes, le dernier étant le chauffeur du véhicule transportant les trois étrangers. Dans une cassette audio diffusée par la chaîne de télévision Al-Arabiya, un porte-parole de l’organisation Al-Qaida au Maghreb islamique revendique l’attaque-suicide. « Le martyr Othman Abou-Jaffar a lancé un véhicule Mazda chargé de plus de 250 kg d’explosifs sur les croisés français », a-t-il déclaré. « Les neuf personnes blessées sont hors de danger », rapporte l’agence de presse algérienne APS. A Paris, l’entreprise française de BTP Razel a confirmé qu’un de ses véhicules 4 × 4 avait été pris pour cible en début de matinée. Cet attentat intervient au lendemain de l’appel du numéro deux d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, à soutenir la branche nord-africaine du réseau terroriste d’Oussama Ben Laden et à « débarrasser » le Maghreb des Français et des Espagnols installés dans les anciennes colonies d’Afrique du Nord. MENACES D’ENLÈVEMENT À L’ENCONTRE DE DEUX EMPLOYÉS FRANÇAIS Selon des services de renseignement français à Paris, deux Français, qui travaillaient à Alger pour la société Aéroports de Paris (ADP), ont été rapatriés en urgence mardi à Paris à la suite de menaces d’enlèvement d’un « groupe terroriste de la mouvance d’Al-Qaida ». Les services français avaient été alertés par leurs homologues algériens « il y a une dizaine de jours » sur des « menaces précises d’enlèvement » visant ces deux employés d’ADP. Le 17 septembre, le département d’Etat américain avait mis en ligne une alerte avertissant ses ressortissants résidant en Algérie ou désirant s’y rendre qu’ils doivent « évaluer attentivement les risques posés à leur sécurité personnelle ». Dans les années 1990, une trentaine de Français ont été assassinés en Algérie par les groupes armés islamistes qui avaient ordonné à tous les étrangers de quitter le pays sous peine de mort. (Source : « LeMonde.fr » (site du Quotidien – France), le 21 septembre 2007)

 


 

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