21 juin 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3316 du 21.06.2009

 archives : www.tunisnews.net  


AFP: Immigration clandestine: l’aide européenne peu efficace (expert)

Courrier International: Maroc-Tunisie : Contre les Salafistes et le prosélytisme Chiite, Marocains et Tunisiens rappellent la prédominance etl’unicité du rite Malékite au Maghreb Xinhua: La Tunisie abrite plusieurs réunions de l’OFA Xinhua: Tunisie : secousse tellurique de 3,3 degrés au Kef AFP: Al-Qaïda revendique l’attentat qui a tué 18 gendarmes en Algérie Reuters: Iran-Après les heurts, Moussavi veut mettre fin aux « mensonges » Reuters: Le Conseil du culte musulman contre une enquête sur la burqa AFP: Israël: 250 millions de dollars pour les colonies dans le budget (radio)


 

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


 
Ahmed Brahim sur « AL Jazeera Moubasher » le lundi 22.6.09 à partir de 19h (horaire Tunisie).

Immigration clandestine: l’aide européenne peu efficace (expert)

    AFP, le 20 juin 2009 à 20h25     TUNIS, 20 juin 2009 (AFP) – L’aide financière européenne n’a pas permis de réduire les flux de migrants clandestins tunisiens vers l’Europe, a affirmé samedi à Tunis un expert lors d’un colloque euro-tunisien.     La coopération financière « n’a pas prouvé son efficacité dans le recul du phénomène de l’immigration illégale vers l’Europe », a déclaré Mehdi Mabrouk, sociologue tunisien, plaidant la recherche de solutions de rechange.     Selon lui, le phénomène s’est accentué en raison des « procédures sévères » en matière d’octroi des visas d’entrée en Europe et des « frustrations » créées chez des milliers de jeunes qui n’hésitent pas à se jeter à la mer.     En 2008, plus de 1.200 migrants africains ont péri en Méditerranée en essayant de rallier clandestinement le sud de l’Europe, a-t-il indiqué.     La zone frontalière entre la Tunisie et la Libye constitue « le foyer le plus actif » avec 1.196 clandestins tunisiens arrêtés par la police libyenne en 2008.     Tataouine, ville de l’extrême sud au portes du désert, fournit le plus grand nombre de migrants, suivi du bassin minier de Gafsa (sud-ouest) qui a connu des manifestations sociales réprimées en 2008, a dit M. Mabrouk.     Des experts européens ont plaidé le Pacte Européen adopté en octobre 2008.     Ce pacte politique consiste à « organiser la migration, lutter contre la migration illégale, renforcer l’efficacité de contrôle, bâtir une Europe de l’asile, restaurer un partenariat global », a expliqué Massimo Mina.     Le représentant de la Délégation de l’UE en Tunisie, a évoqué « un nouveau programme thématique » sur la migration et l’asile lancé par l’UE (2007-2013) pour un budget de 380 millions d’euros.     Selon lui, la Commission européenne avait affecté 330 millions d’euros à la Tunisie (2007-2010), dont 77 millions consacrés en 2009 aux secteurs de l’éducation et de l’emploi.     Yves Bruner, directeur de l’Office français de l’immigration, a assuré que la circulation des personnes a été facilitée par de nouvelles régulations avec différents types de visas notamment.     Cette mobilité est renforcée par l’accord de gestion « concertée » des flux migratoires d’avril 2008, qui recense 77 métiers pouvant être occupés par des Tunisiens en France  


 Maroc-Tunisie : Contre les Salafistes et le prosélytisme Chiite, Marocains et Tunisiens rappellent la prédominance et l’unicité du rite Malékite au Maghreb

Un colloque théologique maroco-tunisien sur le rite Malékite a  été tenu à Fès. Le défi du terrorisme islamiste au Maghreb et notamment sous forme de guérilla salafiste en Algérie et la poussée du Chiisme dans les pays arabo-musulmans depuis la fin de l’ère Saddam en Irak et les nouvelles ambitions iraniennes sans y ajouter le Hizbollah au Liban, ont poussé les marocains (Roi et théologiens -Oulémas-) à revendiquer plus leur enracinement dans le  rite sunnite Malékite. Les Oulémas-théologiens- maroco-tunisiens voient dans la consolidation de la doctrine Malékite,  » un élément important pour faire échouer les tentatives déviationnistes et les projets fanatiques destructeurs visant l’intégrité des pays de l’Occident musulman. » Les Oulémas marocains et tunisiens ont été unanimes à appeler à approfondir les études sur cette doctrine et à renforcer ses atouts, ainsi que les moyens de défense pour faire face aux attaques de tout bord visant les pays de la région(Maghreb) et l’Islam en général. Ils ont rappelé l’importance de l’œuvre de l’Imam Malik ibn Anas Al Asbahi Al Hamiri Al Yamani , « qui occupe une place centrale dans la propagation de l’Islam en général et du rite Malékite en particulier. » Pour le Maroc, comme pour la Tunisie, il ne s’agit plus de se contenter de se défendre contre les attentats islamistes et la propagande de leurs auteurs, mais de réaffirmer la particularité de l’Islam au Maghreb qui n’a rien à voir avec le Chiisme et encore moins avec le Wahabisme et sa tendance salafiste. Lien : Informations sur le rite Malékite Source : Agences de presse
 
(Source: « Courrier International » le 21 juin 2009)
 

La Tunisie abrite plusieurs réunions de l’OFA

 
Publié le 2009-06-21 20:16:28 | TUNIS, 21 juin (Xinhua) — La Tunisie qui préside l’Organisation de la femme arabe (OFA), en la personne de Leila Ben Ali, épouse du président tunisien, s’apprête à accueillir des rencontres de haut niveau revêtant une importance particulière, au niveau de la marche de l’OFA et de la promotion de ses mécanismes d’action. Ces rencontres et réunions visent à consolider la place de la femme et de renforcer sa participation à la modernisation des sociétés arabes. Ainsi, la Tunisie abrite du 22 au 25 juin courant, la 4ème réunion du conseil supérieur de l’OFA, la 7e réunion extraordinaire du conseil exécutif et la réunion du comité du bureau de l’Organisation. La 4ème réunion du Conseil supérieur de l’OFA, qui sera marquée par une présence de haut niveau, aura à approuver les plans et programmes de l’Organisation et s’intéressera au suivi de leur mise en oeuvre ainsi qu’à l’adoption des décisions concernant les questions qui seront examinées par le conseil exécutif. Le suivi de l’exécution des recommandations du groupe juridique arabe et l’approbation du thème du 3ème congrès de l’organisation, prévu en novembre 2010 à Tunis, seront parmi les questions qui seront débattues lors de cette réunion. Par ailleurs, la 7ème réunion extraordinaire du conseil exécutif, qui rassemble les 15 membres de l’OFA, doit examiner, en particulier, les activités internes de l’Organisation, durant la période entre novembre 2008 et juin 2009, ainsi que les relations de l’OFA avec les autres organisations arabes. Ces différentes réunions devront examiner les programmes permettant de renforcer la participation de la femme arabe au processus de développement durable, dans le cadre de la solidarité, du dialogue et de l’entente.

 

Tunisie : secousse tellurique de 3,3 degrés au Kef

Publié le 2009-06-21 20:30:42 | TUNIS, 21 juin (Xinhua) –Une secousse tellurique de 3,3 degrés sur l’échelle ouverte de Richter a eu lieu dimanche dans la ville de Sers (gouvernorat du Kef à 170 km à l’ouest de Tunis), a annoncé dimanche l’Institut national de la météorologie (INM). Selon les analyses préliminaires de l’INM, l’épicentre de la secousse a été situé à 36,04 degrés de latitude, et 9,06 degrés de longitude, au sud est la ville de Sers, précise l’INM dans un communiqué. Cette secousse a été ressentie par les habitants de la région  

Al-Qaïda revendique l’attentat qui a tué 18 gendarmes en Algérie

AFP, le 21 juin 2009 DUBAI (AFP) — La branche maghrébine d’Al-Qaïda a revendiqué l’attentat qui a tué 18 gendarmes et un civil mercredi en Algérie, dans un communiqué cité par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE Intelligence. Dans son communiqué, Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) annonce sa responsabilité pour l’embuscade tendue le 17 juin à un convoi de la gendarmerie près de Bordj Bou Arreridj, à 200 km environ au sud-est d’Alger et qui a coûté la vie à « 24 gendarmes, dont deux officiers » selon le texte. Dix-huit gendarmes et un civil ont été tués, selon un bilan publié à Alger. Il s’agissait de l’attentat le plus meurtrier commis par les islamistes se réclamant de l’AQMI depuis août 2008. L’Algérie avait alors connu une vague d’attaques suicide, dont une avait fait 48 morts devant l’école supérieur de la gendarmerie aux Issers, à l’est d’Alger. Les gendarmes revenaient d’une escorte de travailleurs chinois du groupement Citic-Crcc chargé de la réalisation du tronçon de l’autoroute est-ouest entre Alger et Bordj Bou Arreredj sur 220 km.
 

Iran-Après les heurts, Moussavi veut mettre fin aux « mensonges »

Reuters, le 21 juin 2009 à 03h08 par Parisa Hafezi     TEHERAN, 21 juin (Reuters) – Le chef de file de l’opposition iranienne Mirhossein Moussavi a souhaité samedi que l’Iran soit débarrassé du mensonge et de la malhonnêteté, dans une attaque à peine voilée contre les autorités à l’issue d’une nouvelle journée de troubles.     Les hélicoptères surveillaient Téhéran et seules les ambulances se faisaient entendre samedi soir dans les rues de la capitale, vidées des manifestants qui ont défié dans la journée l’avertissement du guide suprême de la révolution, l’ayatollah Ali Khamenei.     Les médias d’Etat ont diffusé des interviews de détracteurs au mouvement de l’opposition, qui conteste toujours le résultat de l’élection présidentielle du 12 juin, remportée par le chef d’Etat sortant Mahmoud Ahmadinejad selon les chiffres officiels.     Dans la capitale, la situation est demeurée tendue toute la journée et de nombreux incidents ont été rapportés, mais les restrictions imposées aux médias étrangers n’ont pas permis d’obtenir des bilans précis de victimes ou d’arrestations.     Au lendemain de l’allocution d’Ali Khamenei, qui a appelé l’opposition à cesser son mouvement de protestation et mis en garde ses principales figures en cas « d’effusion de sang », Mirhossein Moussavi a demandé au gouvernement d’autoriser les rassemblements.     Cible la veille de l’injonction du guide suprême, il a prévenu à son tour les autorités que l’interdiction des manifestations pourraient avoir « des conséquences dangereuses ».     Un peu auparavant, lors d’un discours devant des partisans dans l’ouest de Téhéran, il s’était dit prêt au « martyre » et avait appelé à la grève générale s’il devait être arrêté. Il a pourtant nié être à la recherche d’une confrontation avec le pouvoir.         SYMBOLES DE LA REVOLUTION     « Nous ne sommes pas contre le système islamique et ses lois mais contre les mensonges et les détournements et nous voulons seulement le réformer », a-t-il dit dans un communiqué publié sur son site internet en fin de journée.     « Le peuple attend de ses responsables de l’honnêteté et de la décence, alors que beaucoup de nos problèmes ont pour origine le mensonge (…) La révolution islamique devrait se passer ainsi et devrait encore être ce qu’elle a été », a-t-il dit.     Mirhossein Moussavi, crédité de 34% des voix contre plus de 62% à Mahmoud Ahmadinejad selon les résultats officiels, continue de demander l’annulation du scrutin.     Conservateur modéré et chef de file du camp réformateur pendant la campagne, il est aussi un produit du système en place depuis 1979 et les habits de premier opposant au régime pourraient ne pas seoir tout à faire à cet homme, ancien Premier ministre pendant la guerre contre l’Irak entre 1980 et 1988.     De fait, les manifestations de la semaine écoulée, qui ont vu des centaines de milliers de personnes envahir les rues de Téhéran et des grandes villes du pays, semblent avoir acquis leur propre et puissante dynamique.     Emaillée d’affrontements entre les opposants et la police, venue en masse pour les disperser à l’aide de matraques, gaz lacrymogènes et canons à eau, la journée de samedi a aussi été marquée par la symbolique de la révolution.     Un kamikaze s’est fait exploser au mausolée de l’ayatollah Ruhollah Khomeini, fondateur de la République islamique, vénéré par une grande partie de la population, faisant trois blessés.     Après la tombée de la nuit, les opposants sont en outre montés sur les toits de la capitale pour la seconde soirée consécutive pour y crier « Allah est le plus grand », méthode qui rappelle celle employée pendant la révolution.     Toute la journée, les opposants avaient manifesté par groupes modestes et se sont heurtés à la police anti-émeute.     Selon un témoin, un bâtiment d’un quartier du sud de Téhéran, abritant des supporters du président réélu, a été incendié. Les médias officiels ont fait état de nombreuses dégradations – vitrines de banques brisées, bus incendiés.     La tournure des événements laissait craindre de nouveaux affrontements dimanche, et le président américain Barack Obama a de nouveau appelé le gouvernement à « mettre fin aux violences ».     Pour la seconde fois en deux jours, il a rappelé au régime que « le monde regarde ce qu’il se passe » et demandé à ce que « les droits universels de manifester et de liberté d’expression soient respectés ».  

Israël: 250 millions de dollars pour les colonies dans le budget (radio)

AFP, le 21 juin 2009 à 07h34           JERUSALEM, 21 juin 2009 (AFP) – Le projet de budget israélien  prévoit 250 millions de dollars de crédits pour les colonies de  Cisjordanie malgré les pressions du président américain Barack Obama  en faveur d’un gel de la colonisation, a indiqué dimanche la radio  militaire.     Le projet de budget voté en première lecture la semaine dernière  par le Parlement pour les années 2009 et 2010 inclut officiellement  des investissements d’un milliard de shekels (250 millions de  dollars). Ces crédits sont notamment destinés à des investissements  dans la construction de logements et le développement  d’infrastructures, a ajouté la radio.     La radio a précisé que près de 40 millions de dollars vont être  consacrés à la construction d’un nouveau quartier à Maale Adoumim,  une des plus grandes colonies de Cisjordanie située à l’est de  Jérusalem, tandis que 125 millions de dollars seront destinés à  financer les « dépenses diverses de sécurité », a poursuivi le radio.     Yariv Oppenheimer, le secrétaire général de la Paix Maintenant,  une organisation opposée à la colonisation, a pour sa part estimé  que les chiffres réels d’investissements publics dans les colonies  étaient beaucoup plus élevés et « dissimulés dans plusieurs chapitres  du budget ».     « Les chiffres officiels ne constituent que la partie visible de  l’iceberg, et les Israéliens vont payer pour les colonies un prix  politique très élevé mais aussi économique », a déploré M.  Oppenheimer.     Les organisations de colons affirment, en revanche, qu’il y a  une baisse prévue des crédits pour les implantations de Cisjordanie  à la suite des pressions du président Obama.     Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lors  d’un discours dimanche dernier un gel de la colonisation dans les  territoires palestiniens occupés comme le réclame la communauté  internationale.     « Je ne souhaite pas faire construire de nouvelles colonies ou  confisquer des terres à cette fin mais il faut permettre aux habitants des implantations de vivre normalement », a-t-il affirmé, excluant l’arrêt de la construction dans les colonies existantes pour répondre aux besoins de la « croissance naturelle » de leur population.     M. Netanyahu avait en revanche accepté lors de ce discours pour la première fois l’idée d’un Etat palestinien, tout en exigeant qu’il soit démilitarisé.     Près de 300.000 Israéliens vivent dans les colonies de Cisjordanie.     Le président Obama a indiqué à plusieurs reprises avoir été « très clair quant à la nécessité d’arrêter la colonisation » notamment quand il a reçu M. Netanyahu le 18 mai à la Maison Blanche.     Les Palestiniens de leur côté estiment que la poursuite de la colonisation constitue un des principaux obstacles à des négocations de paix.


Le Conseil du culte musulman contre une enquête sur la burqa
 
Reuters, Samedi 20 juin 2009 L’organe représentatif officiel du culte musulman en France s’est opposé samedi à toute procédure de remise en cause du voile intégral ou « burqa » et demandé à Nicolas Sarkozy de défendre la liberté individuelle. Le chef de l’Etat a annoncé qu’il se prononcerait lundi sur la question d’une enquête et d’une interdiction, à l’occasion d’un discours devant les députés et sénateurs à Versailles, le premier du genre sous la Ve République. La question a été lancée par un groupe de députés de gauche et de droite, qui souhaite la formation d’une commission d’enquête sur ce voile dont le développement menace selon eux les valeurs républicaines et insulte la dignité de la femme. Dans un communiqué, le Conseil français du culte musulman (CFCM) « s’interroge sur l’opportunité réelle de cette démarche et réitère sa ferme opposition à la mise en place d’une telle commission ». La création de cette instance représentative avait été suscitée par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, en 2003. Avec environ cinq millions de personnes, la France compte la plus importante communauté européenne de confession ou de culture musulmane. « Le CFCM entend faire part de sa profonde préoccupation quant à la façon dont est évoqué ce sujet qui risque encore une fois de stigmatiser gravement l’islam et les musulmans de France », ajoute le CFCM. En s’appuyant sur les libertés individuelles, il en appelle à Nicolas Sarkozy, « garant de la cohésion nationale, à réitérer la force et l’actualité de ces principes ». YADE PAS OPPOSÉE A UNE LOI L’idée d’une interdiction de la burqa, forme particulière de vêtement intégral grillagé au niveau des yeux provenant de l’Afghanistan, et du niqab, version répandue dans les pays du Golfe et laissant les yeux apparents, a gagné un nouveau soutien gouvernemental samedi. La secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, Rama Yade, a jugé nécessaire d’agir face à un phénomène qui, selon elle, se développe. Elle a dit ne pas être opposée à une loi ou un décret. « Une action pédagogique doit être menée vis-à-vis de certains musulmans de France, ceux qui seraient convaincus que la burqa est l’expression d’une identité ou d’une religion », a-t-elle dit sur Europe 1. Vendredi, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel avait jugé envisageable une telle loi dans les cas où il serait démontré que le port du voile intégral est subi. Il rejoignait la secrétaire d’Etat à la Ville Fadela Amara. Le ministre de l’Immigration Eric Besson s’est au contraire opposé à l’initiative, qui créerait selon lui des tensions inutiles et se heurterait à certains principes. Une interdiction visant spécifiquement le voile musulman risquerait de s’opposer à plusieurs principes fondamentaux comme la liberté de conscience et de religion, garantis par des conventions internationales, estiment des juristes. Depuis 2004, la France, pays laïque qui ne reconnaît officiellement aucun culte, interdit le port à l’école de « signes religieux ostensibles », le voile musulman, la kippa juive, le crucifix ou encore le turban sikh. L’esprit de cette disposition approuvée à droite comme à gauche était de faire respecter à l’école républicaine le principe de laïcité et d’empêcher le prosélytisme. Le port du voile est aussi encadré ou interdit dans certaines situations, comme les examens médicaux, ou pour les fonctionnaires en contact avec le public. Thierry Lévêque, édité par Jean-Stéphane Brosse

 

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