21 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3346 du 21.07.2009

 archives : www.tunisnews.net  


L’OLPEC : La police continue de harceler les journalistes de Radio Kalima SNJT: Communiqué Reporters sans frontières: Affaire Facebook : Reporters sans frontières écrit au ministre de la Justice Pétition  Pour la Libération des prisonniers du Bassin Minier en Tunisie Charles Aznavour encensé par la presse à l’occasion d’un récital à Carthage Le Temps: Interview exclusive de Charles Aznavour au Temps AFP: L’Egypte demande aux personnes âgées et femmes enceintes d’éviter La Mecque Liberation.fr: L’opposition mauritanienne crie à la fraude Afriquechos.ch: Mali : Bamako intensifie la guerre contre Al Qaida Maghreb JeuneAfrique.fr: L’homme qui a escroqué Kaddafi Xinhua: Medvedev souligne l’importance de l’accord avec Washington sur le transit militaire vers l’Afghanistan AFP: 2,2 milliards d’internautes dans le monde en 2013, dont 17% en Chine (étude) Reuters: Trafic en baisse de 13% sur le port de Marseille au 1er semestre Libération: Obama bouscule les frontières des lobbys juifs Demande d’intervention de la présidence de la République en faveur de monsieur Salah HAMOURI


L’Observatoire (pour la Liberté de la Presse de l’Edition et de la Création

Tunis le 18 Juillet 2009

 

La police continue de harceler les journalistes de Radio Kalima

 

L’OLPEC est très préoccupé par les harcèlements qui ciblent les journalistes indépendants ; Ces harcèlements se produisent dans un contexte de dégradation significative  des libertés et d’une offensive contre les médias indépendants et d’opposition engagée par les autorités tunisiennes depuis le début de l’année.

Le 13 juillet  courant, Mouldi Zwabi, grand reporter à Radio Kalima, a été harcelé par des agents en civil de la police politique alors qu’il couvrait un événement syndical dans la ville de Béjà (Nord-ouest du pays). Sept agents en civil ont soumis le journaliste à une surveillance collante allant jusqu’à écouter de façon ostentatoire les interviews que lui accordaient certains syndicalistes afin de les dissuader de s’exprimer sur son micro. Ils l’ont également arrêté longuement et sans raison apparente à l’entrée de la ville dès le matin, par la suite ils l’ont suivi dans tous ses déplacements jusqu’à l’intérieur d’un café où il s’était attablé. Ses amis et toutes les personnes à qui il s’adresse sont eux-mêmes harcelés et interrogés sur l’objet et le contenu des échanges qu’il a eu avec elles.

 

Ce n’est pas la première fois que ces agents exercent ces pressions sur le journaliste. A plusieurs reprises il a été soumis à cette surveillance collante qui s’est poursuivie à l’intérieur d’un cabinet médical où sa femme se soignait ainsi que devant les domiciles de ses proches à qui il rendait visite ;

 

En raison des reportages qu’il a effectués pour radio kalima, Mouldi Zwabi a subi une répression constante depuis février 2009.  Son domicile est sous une surveillance permanente de policiers en civil qui harcèlent sa famille.

Le 18 février 2009 Mouldi Zwabi a fait face à une procédure d’expulsion d’un bureau qu’il loue à Bousalem, où il réside, et qu’utilise sa femme comme copy shop, suite aux pressions exercées par la police sur le propriétaire visant à l’expulser de ce bureau. Un jugement d’expulsion en référé  a été rendu; il a été exécuté en son absence le 18 mars 2009  par la force publique ; ses documents personnels ont été fouillés par la police qui a apposé les scellés sans lui laisser l’opportunité de prendre ses affaires; Pour s’assurer de son absence, Mouldi Zwabi avait été convoqué au même instant par le procureur de la république de Jendouba pour être entendu dans une affaire de plainte pour violences aggravées qu’il avait déposée deux  ans auparavant contre la police de Jendouba et qui est toujours sans suites.

Le 5 mai 2009, alors qu’il tentait de déposer une plainte pour entraves à la libre circulation au parquet de Béjà, les agents de police l’ont empêché d’accéder au palais de justice.

 

Background

 

Suite au raid opéré par la police politique le 30 janvier dans les locaux de radio Kalima après un siège de plusieurs jours autour de l’immeuble, les journalistes qui ont continué à travailler pour radio kalima ont subi une persécution constante (interpellations et fouille au corps, filature collante, confiscation de matériel…etc) ; Rappelons que les scellés sont toujours apposés sur les bureaux de Radio Kalima et une équipe de police permanente interdit l’accès de l’immeuble à toute personne, y compris aux membres du CNLT et de l’OLPEC dont les locaux se trouvent dans le même immeuble à l’étage en dessous depuis le 30 janvier à nos jours ; Le juge d’instruction en charge de l’affaire lancée contre l’une des rédactrices en chef de Kalima, Sihem Bensedrine pour « transmission radiophonique sans l’obtention d’une autorisation légale », a informé dernièrement les avocats de kalima qu’il poursuit son investigation et attend les conclusions de l’expert chargé d’expertiser les équipements confisqués lors du raid.

Par ailleurs, Les autorités tunisiennes refusent toujours de renouveler le passeport de Sihem Bensedrine depuis un an (demande déposée le 10 juillet 2008) ; par mesure de représailles, elles  refusent également de délivrer un passeport à son fils, étudiant en France, qui a déposé lui aussi une demande de renouvellement le 15 juillet 2008, suite au vol de son passeport à Paris. Il se trouve actuellement sans aucun document d’identité et dans l’impossibilité de se déplacer.

 

L’OLPEC

-Il dénonce les harcèlements contre les journalistes des médias indépendants et notamment contre Mouldi Zwabi et exige que cesse ces harcèlements et qu’il puisse travailler en toute sécurité loin de toute persécution policière ainsi que sa famille.

-Il exige que soient levés les scellés contre le studio de radio kalima et suspendues les poursuites contre Sihem Bensedrine et qu’elle puisse bénéficier ainsi que son fils d’un passeport.

 

Pour l’Observatoire

Le Président

Mohamed Talbi

 


 

Tunis, le 21 juillet 2009

SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES TUNISIENS

COMMUNIQUE

Le bureau exécutif élargi du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) s’est réuni le mardi 21 juillet 2009, au siège du Syndicat, pour constater la vacance survenue au sein du bureau exécutif, à la suite à la démission de quatre de ses membres, et pour fixer la date du congrès extraordinaire devant déboucher sur l’élection d’une nouvelle direction, conformément aux dispositions des statuts et du règlement intérieur du syndicat. Dans un geste d’apaisement, dans l’objectif de dépasser toutes les divergences, de préserver l’unité des journalistes tunisiens et de permettre à toutes les parties de participer à la prise des décisions engageant l’avenir du syndicat, le bureau exécutif du SNJT a accepté la présence à cette réunion de tous les membres du bureau exécutif élargi ayant fait l’objet de mesures disciplinaires antérieures. Au début de la réunion, le membre du bureau exécutif chargé du règlement intérieur a invité les trois membres démissionnaires présents à la réunion et qui sont l’origine de la vacance (Soufien Rejeb, Adel Smooli et Habib Chebbi) à évacuer la salle pour quelques minutes, le temps de constater officiellement la vacance et de la consigner sur le registre des procès-verbaux. Ces trois membres devaient, ensuite, rejoindre l’assemblée, en tant que membres du bureau exécutif, pour préparer le congrès extraordinaire, conformément aux dispositions de l’article 39 des statuts du syndicat. Malheureusement, les confrères Mohamed Ben Salah et Jamel Karmaoui ont mal réagi à cette mesure purement formelle, mais tout à fait légale, la considérant comme étant un acte d’exclusion et de discorde. Ils ont quitté la salle, suivis par d’autres membres du bureau exécutif élargi. Ce retrait n’a pas empêché la poursuite, de manière tout à fait légale, de la réunion du bureau exécutif élargi dont les travaux ont abouti aux décisions suivantes : 1- Le bureau exécutif élargi a constaté officiellement, et conformément aux dispositions de l’article 19 des statuts du syndicat, la vacance survenue au sein du bureau exécutif à la suite de la démission de quatre de ses membres qui sont : Samira Ghannouchi, Soufien Rejeb, Adel Smooli et Habib Chebbi. 2- Le bureau exécutif élargi a fixé la date du congrès extraordinaire du syndicat pour le 12 septembre 2009 pour élire un nouveau bureau exécutif. Il fixera, dans un communiqué ultérieur, les formalités et les procédures afférentes à ce congrès après que les quatre membres démissionnaires eurent rejoint les membres restants du bureau pour préparer ce congrès. 3- Le bureau exécutif élargi a décidé d’entreprendre toutes les démarches légales nécessaires pour invalider les mesures et décisions illégales prises par certains membres du bureau exécutif élargi, sur instigation de certains commanditaires, dans le but de s’approprier par la force les structures légitimes et légales du syndicat. 4- Le bureau exécutif élargi déplore la légèreté, l’inconscience et l’irresponsabilité des membres du bureau exécutif élargi qui se sont retirés de la réunion du mardi 21 juillet, sur instructions de parties étrangères et pour des considérations purement politiciennes. Le bureau exécutif élargi exprime sa haute considération à tous les autres membres du bureau qui ont refusé d’obtempérer à ces instructions 5- Le bureau exécutif du Syndicat tiendra une conférence de presse, le vendredi 24 juillet à 11 heures, au siège du syndicat, pour faire la lumière sur ces derniers développements. Le bureau exécutif du SNJT appelle tous ses adhérents à se constituer en front uni pour défendre l’unité et l’indépendance de leur syndicat et pour saper toutes les tentatives désespérées visant à l’assujettir et à confisquer son autonomie de décision.

 

Vivent les luttes des journalistes tunisiens Vive le Syndicat National des Journalistes Tunisiens

 

Pour le bureau exécutif élargi Le président

Neji BGHOURI

 

 

Affaire Facebook : Reporters sans frontières écrit au ministre de la Justice

Publié le 21 juillet 2009 Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières a fait parvenir un courrier au ministre tunisien de la Justice et des droits de l’homme, Béchir Tekkari, le 20 juillet 2009, dans lequel il demande l’abandon des charges portées contre Khedija Arfaoui. Cette défenseur des droits de la femme a été condamnée à huit mois de prison ferme pour “trouble à l’ordre public”, après avoir transféré un e-mail sur le site internet Facebook. “Cette rumeur a été largement reprise en Tunisie, notamment dans la presse. Pourtant, Mme Arfaoui est la seule à faire l’objet de poursuites judiciaires. Elle n’est en aucun cas responsable d’avoir lancé la rumeur dont on l’accuse et nous considérons qu’elle sert de bouc-émissaire”, a écrit le secrétaire général de l’organisation. “Suite à notre communiqué de presse publié le 13 juillet, un officiel du gouvernement tunisien a répliqué à ce sujet, via l’Agence France Presse, que la condamnation de Mme Arfaoui était ‘tout à fait fondée sur le plan juridique’. [Or] l’article 121 du code pénal tunisien prévoit de six mois à cinq ans d’emprisonnement et une amende de 120 à 1200 dinars (72 à 720 euros) pour ‘trouble à l’ordre public’. Ce même article interdit la distribution, la vente, l’exposition et la détention en vue de la distribution, de la vente ou de l’affichage, de tracts, bulletins et papillons d’origine étrangère ou non, de nature à nuire à l’ordre public ou aux ‘bonnes mœurs’. Cette disposition s’applique donc à l’espace public. Or, Facebook est considéré comme un espace privé. L’acte d’accusation lui-même porte atteinte au secret de la correspondance, mentionné dans l’article 9 de la Constitution (“L’inviolabilité du domicile, le secret de la correspondance et la protection des données personnelles sont garantis, sauf dans les cas exceptionnels prévus par la loi”)”, poursuivit Jean-François Julliard. A la fin de la lettre, le secrétaire général a rappelé au ministre de la Justice et des droits de l’homme qu’aucune loi tunisienne ne régissant Internet, Reporters sans frontières considère que la condamnation est sans fondement juridique. (Source: le site de Reporters sans frontières le 21 juillet 2009)


  Pétition 

Pour la Libération des prisonniers du Bassin Minier en Tunisie.

 

Suite aux très sévères, condamnations prononcés à l’encontre d’un groupe de syndicalistes et de jeunes chômeurs (Adnane Hajji, Béchir Labidi, Tarel H’limi, Adel Jayar, Taib Ben Othmane et leurs camarades*),  qui revendiquaient pacifiquement leur droit à l’emploi, au développement régional et à un environnement sain, dans la région du bassin minier de Gafsa au sud de la Tunisie et devant les abus graves et les exactions des autorités tunisiennes dont sont victimes les accusés ( Avocats et observateurs nationaux et internationaux en sont témoins),

Les personnes signataires :

–          appellent les autorités tunisiennes à libérer tous les prisonniers et à abandonner les poursuites à l’encontre de Mouhieddine Cherbib (Président de la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives) et Elfahem Boukadouss (Journaliste au canal « El Hiwar Ettounsi ») condamnés par contumace.

–          appellent les forces politiques, syndicales, associatives, les organisations de droits humains et toutes les forces vives dans le monde à redoubler d’efforts et accentuer leur pression pour  la libération de tous les prisonniers, l’arrêt des poursuites contre tous ceux et celles qui ont été jugés dans cette affaire,  leur réintégration dans leur travail et la levée du blocus qu’imposent les autorités tunisiennes sur la région du bassin minier de Gafsa.

*Les condamnés à la prison ferme, en appel le 04 Février 2009 :  Adnane Hajji . Béchir Labidi.(8 ans) – Tarek H’limi. Taieb Ben Othman . Adel Jayar (6 ans) -.Rachid Abdaoui (4 ans) – Abid Khléf . Modhaffar Labidi (3 ans).- Fayçal Ben Amor . Haroun Halimi . Ghanem Chraiti . Ridha Azzeddini . Abdessalem Hlaili . . Sami Amaidi . Boubaker B. Boubaker . Hafnaoui B. Othman . Mahmoud Raddadi . Hédi Bouslahi (2 ans) 

Vous aussi vous pouvez signer la pétition par mail (petition.tunisie@gmail.com)

Premiers Signataires :

1

ABAD MONTSERRAT

VICEPRESIDENT SODEPAU – España

2

Abdallah Badou

Buizakarne

3

Abdallah Zniber

Vice-Président du réseau IDD (Immigration Développement Démocratie)

4

Abdelatif Ben Salem

 

5

Abdullah Khalid

Erbil

6

Abid EL Khattabi

Président de l’ASDHOM (Association de défense des droits de l’Homme au Maroc)

7

Agathe Brosset

Nantes

8

Agustín Gómez Acosta

Responsable de RR.II. con el Maghreb de la Confederación General del Trabajo (CGT) Estado español

9

AHMINE Noureddine

 

10

Ahram Ayad

Secrétaire général de l’Association de Défense des Droits de l’Homme au Maroc (ASDHOM), basée à Paris.

11

Aida Guillén

Directora Gerent – Institut de Drets Humans de Catalunya

12

Alain Jacques

Bagneux – France

13

Alberio Xavier

 

14

Albert LABAT

Le LOGIS ST JEAN

15

Alessandra Mecozzi

Roma

16

Alexandre Bento

Sao Paulo

17

Allam Jarrar

 

18

Ama Esso

Agoe/ Lomé

19

Amna AL ZOABI

Amman

20

Ana Maria Prestes

 

21

Anne Doussoux

 

22

Annick Coupé

Union syndicale Solidaires

23

Anthony WHITNEY

Doctorant de Lettres à l’Université de Cergy-Pontoise

24

Antonini  Dominique

 

25

Aubin Anne

 

26

Auger Myriem

Paris

27

Aurélie Trouvé

 

28

Aziz Mkichri

Bruxelles

29

Bakary Fofana

Conakry

30

Baler Laurent

 

31

Balikci Lorine

 

32

Baron Alain

St Denis

33

Barrois Frédérick

 

34

Béatrice Bachelier

 

35

Bejaoui Sarrah

 

36

Bellili Sofiane

 

37

ben amor romdhane   

instititeur      redeyef

38

Ben Moussa Abdessattar

SILIANA

39

Ben Slama Imad

 

40

Benaben Vincent

Ivry

41

Bentes Nilma

Belem

42

Bernadette Hétier

membre du collège de la présidence du MRAP

43

Boinot Michel

Paris

44

BORG Janet

Antony

45

Boudjema GHECHIR

président de la ligue Algérienne des droits de l’homme LADH signe la pétition

46

Boursin René

Pantin

47

BOUTRAND Monique

Nantes

48

Bpssuat Didier

Noisy

49

BRAGULAT MERITXELL

SECRETARIA SODEPAU- España

50

Brahim Ourrai

Azilal

51

Bresler Lucien

Paris

52

Brosteck Michèl

 

53

Brunhilde Koppenburg

Strasbourg France

54

Bureaus Alice

 

55

Caojean Laurence

Cergy

56

cartier cedric

 

57

Cécile de oliveira

conseillère municipale déléguée aux droits de l’homme ville de nantes

58

Cécile Duflot

Secrétaire nationale des Verts

59

Cesare OTTOLINI

 

60

Chaffi Najib

 

61

CHAOUIH /FRIKECH Souad

Présidente de la fédération des AMF

62

Chaouih Mohamed

Cergy

63

Chaouih Souad

Cergy

64

Chérif Ferjani

Professeur des Universités, Lyon

65

Chihabi Abderrahmane

La Courneuve

66

CHOUIH Mohamed

Administrateur à AMF et ASDHOM

67

Christian BONNAUD

Médecin Généraliste

68

Christian Mahieux

secrétaire national de l’Union syndicale Solidaires (France)

69

Christian Pierrel

directeur de publication de La Forge, organe central du PCOF

70

Christine Churie-le Goal

Vertou

71

Clair Duward

Paris

72

Claire Villiers

Vice-Présidente du Conseil Régional Ile-de-France, chargée de la démocratie régionale.

73

Claude ROUSSELOT

Sainte-Luce-sur-Loire

74

Claude SZATAN

Montreuil – France

75

claude vacher

valbonne

76

Claudine Merceron

 

77

Clémentine Autain

féministe et co-directrice du mensuel Regards

78

Cousin Gille

 

79

Curmi Lucie

Vincennes

80

da Martha Odile

Paris

81

Daniel Lesage

 

82

Danielle Dufraisse

 

83

Dardourt Robert

 

84

Darmon C

Ivry

85

Delègue Jean

Ivry

86

Delmas Chantal

Bezons

87

Dembélé  Demba Moussa

Dakar Fann

88

Diana Samba

Dakar

89

Didier MINOT

réseau des écoles de citoyens (France)

90

Dimitri ca

 

91

Djafri Yalua

 

92

Doutreau MF

Corbeil

93

Dr Ham Ness

Médecin – Montréal Canada

94

dridi slim

professeur  denseignement secondaire

95

Driss El Korchi

 

96

Durieux Claire

Professeur des écoles

97

Edmon Ougwen

Nairoubi

98

EL ALAMI Nawale

étudiante, Paris

99

El Khattabi Abid

Nanterre

100

Eliane Silga

 étudiante à Rennes

101

Elisabeth Coulouma

 

102

Elsa Planard

 

103

Erstein Bernard

 

104

ESCAFIT  Joan-Loís

secrétaire du Comitat Gardarem la Tèrra del País Montpelhierenc

105

Esen Turkan

Paris

106

Essoussi Tarek

Militant des droits de l’Homme

107

Eva Mª Durán Blanco

Barcelona, España

108

Evenat Maria

 

109

Fathi Jerbi

Enseignant universitaire à Tunis – Membre fondateur du CPR

110

Fatma KSILA

militante tunisienne des droits humains

111

Fatma Tahri

/organisation democratique du travail/odt/maroc

112

fatna afid

/organisation democratique du travail/odt/maroc

113

Ferreira Arnaud

 

114

Fida ABOU ATA

Brazilia

115

Figueiredo Costa Maria Das Graças

Belem

116

Fiston Massamba

Militant Associatif

117

Fournet Michel

Paris

118

Fouzia HAMHAMI

Militante (ATMF)

119

Francesc Sol de la Vega

Elcàlam, comitè de defensa des droits humans au Magrheb

120

Francine MESTRUM

Bruxelles

121

François Gèze

éditeur

122

François Préneau

Les Alternatifs 44

123

Françoise Lemoine

France

124

Frédéric Baylot

Nantes

125

FRIKECH  MORAD

Président de l’association solidarité plurielle

126

Frikech Morad

Pontoise

127

GAUTIER Yvette

pédiatre

128

Gérard Pierson

 

129

GHALI Abir

Militante – Paris

130

Gilberte  Sportisse

 

131

Gilles LEMAIRE

Attac France

132

Giraud Heraub Caroline

Draveil

133

Goethals Dounia

Belgique

134

Gottlieb Georges

 

135

Gouider Amor

Nefta

136

Grazybowski Candido

RIO

137

Grosse Michelle

 

138

Guennol Bernard

 

139

Guimard Estelle

 

140

Gunet

 

141

gustave massiah

président du CRID paris

142

Habre Colette

Thorigny /s / Marne

143

Habre Laurette

 

144

HAMDI   Brahim

Juriste

145

Hamida Ben Sadia

féministe,membre de la LDH

146

hammouda samir

médecin

147

Harvier Gilles

 

148

Hascoet Isabelle

Lyon

149

Hedi Thabet

 écrivain

150

Hélène Flautre

députée européen (Verts/ALE)

151

Hernandez Laurent

Paris

152

Houssin Bouzekri

Etudiant , AMDH Rabat , Maroc

153

Huet Annie

 

154

Ibanez Pablo

 

155

Idriss OUADOUL

/ syndicaliste ( UMT ) Maroc

156

Izdinan Salah

Amman

157

Jacqueline Weil

Présisente d’honneur de la section des pays nantais de la Ligue de Droits de l’Homme.

158

Jacques Fath

Membre du Comité exécutif national du PCF – Responsable des relations internationales

159

Jacques-Louis KREISS

 

160

jamel Jani

Porte-parole de l’Association des droits de la personne au Maghreb-Canada

161

James Badcock

Journaliste.Madrid, Spain.

162

Janine Frélicot

 

163

Jean Luc VARIN

Agence Traverse,

164

Jean Marc Wilhelm

 

165

Jean Paul Le Marec

Paris

166

Jean-Claude Amara

porte parole de Droits devant

167

Jean-Pierre Mével

St NAZAIRE

168

JEMAI MOUEZ

PDP GABES – Tunisie

169

John Patrick Ngoyr

Ijebu-ode

170

Jonathan Guillaume

porte-parole du collectif 44=Breizh, membre de la Gauche Indépendantiste Bretonne, Nantes/NAONED

171

José Luiz Del Raux

USHUO

172

Juniot Chantal

Joinville le pont

173

kachkouch Soussi  Claire

 

174

Kamel GHALI

Ecrivain poète – Paris

175

Kamel LABIDI

Journaliste

176

karim BOUKATEM

Géomètre

177

Karmann Guillaume

 

178

Khémais KSILA

secrétaire général de la LTDH

179

Ksoury Hayet

Paris

180

La section du Partie Communiste Libanais à Lyon (France) 

 

181

Lahmer Annie

 

182

Laroussi Kasraoui

Homme d’affaire – Belgique

183

LE DANIEL Yannick

 

184

le gall josiane

 

185

Le Rassemblement des Démocrates Libanais et Amis du Liban (France)

 

186

Le Ray Kazimir

 

187

Lebrun Jeanne

Paris

188

Lemaire  François

Paris

189

LEVIGNES Nadine

 

190

Liard Christian

 

191

lotfi hammami

 

192

Lucile Daumas

Attac Maroc – Secrétariat National – Chargée des relations internationales

193

LUMBROSO Michèle

Militants associative/France

194

MAHSOUS Med Ridha

Professeur syndicaliste Béja_Tunisie

195

Majid Hanatto

 

196

MALAOUI RACHID

PRESIDENT DU SYNDICAT SNAPAP ALGERIE

197

Maler Chloé

 

198

Mallet Emmanuelle

 

199

Manson Elodie

 

200

Marcela Esaribano

 

201

marchive.ginette

 

202

Maria Liege Santos Rocha

 

203

Marie Odile

 

204

Marie Paule Perrigault

 

205

Marie-George Buffet

Secrétaire nationale du Parti communiste français – Députée

206

Marine QUILFEN

 

207

Martin Elisabeth

 

208

Martine Ritz

 

209

Martins Julien

Montrouge

210

MAUREL  Pierre 

Militant associatif

211

Mc Phail Fiora

 

212

Medhet El Zahed

Le Caire

213

Meftah Nabil

Paris

214

Mgr Jacques Gaillot

co-président de Droits devant

215

Mhedhebi Bechir

 

216

Micourraud Annie

Arceuil

217

Miguel Benasayag

 

218

Miriam Nobre

SAO PAULO

219

Moema Mirenda

 

220

Mohamed BHAR

Musicien – Chanteur- Compositeur

221

Mohamed Ijmouane

St Denis

222

Mohamed-Anis MANSOURI

 

223

Mohammed Ali Saidane

PDP – Tunisie (Section Canada)

224

monique Crinon  

sociologue

225

Monique Dental, Animatrice du Réseau Féministe « Ruptures » (France)

 

226

monique leverger

 

227

Moreira Virginie

 

228

Morel Stanislas

 

229

Mouloud Aounit

membre du collège de la présidence du MRAP

230

Moustapha Mazni

Montrouge

231

Muriel Huchet

 

232

Nahla Chahal

Chercheur et Universitaire – France

233

Najah Sabah

Ramallah

234

NAVARRO CANTERO   JOSEP Mª

PRESIDENT SODEPAU – España

235

Nedjma BENAZIZA

Architecte Urbaniste

236

Néjib Baccouchi

France

237

Nicole Kiil-Nielsen

Les Verts -Rennes

238

NIETO RICO JOSÉ

VOCAL SODEPAU – España

239

Nizar Ben Hassen

Jeunesse Démocratique progressiste ( PDP – Tunisie)

240

Noureddine MAHLOUL

(Ingénieur)

241

Ochi Raouf

professeur d’enseignement secondaire,syndicaliste

242

Ouattara Diakalia

Abidjan

243

OUESLATI Ramzi

Militant associatif/France

244

PARTI COMMUNISTE des OUVRIERS de FRANCE (PCOF)

 

245

Patrick Dubreil

médecin généraliste

246

Patrick Mertz

 

247

PAUL BALTA, ÉCRIVAIN

 

248

Pelay Malvina

 

249

Perez Anita

Paris

250

Pierre Beaudet

Montreal

251

Pierre Georges

Ivry

252

Pierre Khalfa

porte-parole de l’Union syndicale Solidaires

253

Pierre Maurel

téléacteur , Paris 13e , membre des verts

254

Pirez Martine

 

255

Poitral Joèlle

Paris

256

Polter Thierry Laurent

 

257

Porquet Désiré

Abidjan

258

Pr Albert Jacquard

co-président de Droits devant

259

Proust – j- Batiste,

 

260

QUINTIN Sébastien

Enseignant

261

R Lombar

Mexico

262

Rachdi Ali

Magasinier

263

Rachdi Sylvie

Infirmière

264

Raddaoui Ridha

Gafsa

265

raffaella bolini

 head of International department Arci, Italy

266

Rana Taner

Beyrut

267

Raphaël Granvaud

enseignant, militant syndical, Marseille

268

Ravaud maryvonne

thérapeute

269

Raymond Richa

Ingénieur

270

Régis GROLLEAU

retraité, Nantes

271

René Benedetto

Martigues

272

Renée Le Mignot

membre du collège de la présidence du MRAP

273

Richard Béraud

secrétaire général de la Ferc-Cgt

274

Richard Patrick

 

275

RIVOLIER Simone

retraitée, co-présidente de la FASTI

276

Robert BRET

ancien Sénateur, Conseiller Municipal de Marseille

277

Robert  Sammarcelli

 

278

Rocha André

Belem

279

RODRIGUEZ VARO MONTSERRAT

TESORERA SODEPAU – España

280

ROTN Ian

Villroy

281

Roussier Paul

 

282

Royer

 

283

RuPERT jf

Vitry

284

Rupert Nouri

 

285

Saidi    Ali      

Chef d entreprise

286

SAIDI  Ali

Suisse

287

SALOMON M

 

288

Samira Kinani

Rabat

289

SARA

 

290

SAVINA Gilles

Enseignant, Saint-Herblain

291

Sebbane Brigitte

 

292

Seghaier BELKHIRI

Nantes

293

Serge GOLDBERG

militant syndical et associatif

294

Sergio Berton

Sao Paulo

295

Sofyane Abdelhamid

Paris

296

Souhayr Belhassen

Présidente de la FIDH

297

Swab Manuel

Ermont

298

Sylvain

Ermont

299

Tahar labidi

/ Paris

300

Tahirou Bah

Secrétaire Général du Mouvement des sans voix au Mali

301

Terral Géraldine

Montrouge

302

Thierry Dullion

Enseignant

303

TITON Johanne

Neuilly

304

URBANIAK Chantal

Paris

305

Urriola Ulyse

Paris

306

Vanessa LELEU

Nantes

307

Vergneault

Issy les moulineaux

308

Vincent Stéphane

 

309

Vinod Raina

 

310

Virginia Vargas

Lima

311

Vrolant Fatima

 

312

William Sportisse

 

313

Xavier Silvestere

 

314

Yacer

Montreal

315

Yassine Bejaoui

PDP – Tunisie

316

Yavuz Dilek

Rabat

317

Zaoui Abder

 

318

zouabi Mouldi

Journaliste

319

الشبكة العربية لمعلومات حقوق الإنسان – مصر

 

320

المبادرة المصرية للحقوق الشخصية – مصر

 

321

المنظمة العربية للإصلاح الجنائي – مصر

 

322

المنظمة المصرية لحقوق الإنسان – مصر

 

323

النديم للعلاج والتأهيل النفسي لضحايا العنف – مصر

 

324

أندلس لدراسات التسامح ومناهضة العنف – مصر

 

325

برنامج العدالة والحرية – مصر

 

326

جمعية حقوق الإنسان لمساعدة السجناء – مصر

 

327

مجموعة المساعدة القانونية لحقوق الإنسان – مصر

 

328

مركز الأرض لحقوق الإنسان – مصر

 

329

مركز القاهرة لدراسات حقوق الإنسان – مصر

 

330

مركز هشام مبارك للقانون – مصر

 

331

مؤسسة المرأة الجديدة – مصر

 

 

 

 


 

Charles Aznavour encensé par la presse à l’occasion d’un récital à Carthage

21/07/2009 19:30 TUNIS (AFP) – Charles Aznavour qui se produisait mardi soir en Tunisie à l’amphithéâtre de Carthage a été encensé par les média qui ont fait monter les enchères depuis une fausse annonce de retraite du chanteur français. Aznavour a fait la Une mardi des quotidiens « Le Temps » et « Assabah » pour une vrai « interview exclusive » de l’artiste, qui redorait ainsi le blason de la maison coupable d’une interview imaginaire évoquant sa prétendue retraite de la chanson après Carthage. « Dar Assabah », la maison éditrice des deux quotidiens a publié dimanche des excuses à « M. Charles Aznavour, ainsi qu’à (ses) lecteurs » souhaitant « voir et écouter chanter M. Aznavour le plus longtemps possible ». Sans équivoque avec photos à l’appui, le chanteur en chemise noire et lunettes soleil apparaissait mardi flanqués des rédacteurs en chef de deux quotidiens et de leur propriétaire Mohamed Sakher El Materi, par ailleurs homme d’affaires et gendre du président tunisien. Sans un mot sur le canular de la retraite qui a provoqué colère et démentis du chanteur, Le Temps (francophone) et Assabah (arabophone) décrivent un homme « précis dans ses réponses, mais qui dégage cette assurance, ce magnétisme et cette volupté dont seuls les génies ont le secret ». Aznavour a évoqué ses chansons « incontournables », sa longévité, ses origines: « l’Arménie est l’une de mes patries. Ce n’est pas mon pays… ma langue, mon centre d’intérêt reste français », affirme-t-il. Il confie que sa femme ne partage pas sa fascination pour les chapeaux et va jusqu’à offrir un « scoop » sur sa prochaine chanson s’intitulant « Ce printemps là… » en référence à Mai 68. Clou du 45ème festival de Carthage, Aznavour, 85 ans dont c’est le troisième concert en Tunisie (1955 et 1968) n’a jamais été aussi adulé dans ce pays. Programmes spéciaux et répertoire diffusé en boucle sur les radios culturelles et commerciales, celles-ci en faisaient leurs choux gras à coup de concours et pub.


Interview exclusive de Charles Aznavour au Temps

 
Réalisée par Raouf KHALSI Pour joindre M. Aznavour, il faut viser très haut. Une interview avec lui est, en soi, un privilège, qu’offre de temps autre, notre métier. L’homme qui, à 85 ans, a provoqué un délire auprès de ses fans a bien voulu accorder aux journaux de Dar Assabah (Le Temps et Assabah) une interview chargée de signification.  Mon collègue,  rédacteur en chef d’Assabah et moi-même, découvrions, en l’occurrence, un homme affable, gentil, très précis dans ses réponses mais qui dégage  cette assurance, ce magnétisme et cette volupté dont seuls les génie ont le secret. Voici donc une interview historique, sachant que M. Aznavour n’en concède pas beaucoup. Le Temps: M. Aznavour, vous chanterez ce soir devant un public de jeunes et de moins jeunes. Avez-vous une idée précise sur ce que sera ce public tunisien? Charles Aznavour: Quand je vais dans un pays, j’évite d’avoir des idées préconçues. Car les pays changent, le monde change, les goûts changent et le public change. En fait, pour moi, chaque voyage – même dans des pays que je connais déjà – est une découverte. En fait je découvre. •Vous avez sans doute une idée sur la frénésie, l’engouement et la fièvre qu’a suscités l’annonce de votre gala à Tunis. -Je l’imagine. Je sais que les Tunisiens sont ouverts, cultivés et mélomanes. •Attendez-vous à ce qu’ils vous suivent mot à mot dans vos chansons, qu’ils vous précéderont même… -Eh bien je les laisserai chanter! •Et quel plateau avez-vous concocté à l’intention du public tunisien… En un mot, y aura-t-il de l’inédit? -J’interprèterai  la plupart des chansons qu’on attend toujours. Mon programme est toujours établi à l’avance. Mais, l’essentiel, c’est d’adapter les chansons aux faits d’époque, d’aller vers les diverses sensibilités d’un public toujours mitigé. Cela dit un gala en Afrique du Nord revêt une valeur affective pour moi. Ma carrière s’est faite après mon premier voyage en Afrique du Nord. •Mais alors, comment doit-on expliquer que vous ayez « snobé » Carthage durant 36 ans? -(sourire). Je n’ai pas snobé Carthage. En tous les cas, je ne l’ai pas « brûlée ». •Mais alors pourquoi cette longue absence? -La vérité c’est qu’il n’y a pas eu d’offres sérieuses. •Quelles sont parmi vos chansons qui vous tiennent le plus à cœur et qui font toujours vibrer le public quelles que soient sa nationalité ou sa religion? -Il y a des chansons incontournables. Comme : « Je vous parle d’un temps »; ou d’autres qui font un bonheur partout: « La bohème » et encore « Emmenez-moi ». Cela dit, la chanson n’a pas de frontières: « Ave Maria », je l’ai chantée dans tous les pays du monde. •Justement vous abordez indirectement cette question: vous avez traversé un siècle de hautes turbulences, mais vous êtes resté équidistant par rapport aux mouvances politiques, religieuses idéologiques… -C’est que je ne veux pas être pris dans un quelconque mouvement. L’artiste fait ce qu’il veut selon ses propres normes basiques. Cela dit l’artiste est aussi un témoin de son époque. On a eu mai 68; quarante ans après. Mai 68 revient, mais sous une autre forme. Et cela sera le thème de ma nouveauté pour les prochains mois. Ma prochaine chanson s’intitulera « Ce printemps là… ». •Merci pour le scoop M. Aznavour. Et, puisque nous y sommes, quels sont vos projets pour l’avenir? -Moi je travaille à l’année. J’étais à Beyrouth et après Tunis, ce sera l’Amérique du Sud. Et, déjà, nous nous attellerons à préparer le programme des tournées de l’année prochaine. •Justement: et quel est le secret de cette admirable longévité? -Je ne peux pas vous répondre sur ce que je ne sais pas. Cela dit, j’ai toujours été sérieux et ponctuel, je n’ai jamais trahi le public. La profession est sacrée. Quelque part cela peut partiellement expliquer ce que vous appelez « longévité ». •Il y a aussi la famille n’est-ce pas? -J’appartiens à une communauté  qui tient beaucoup aux liens familiaux. •Cela nous renvoie à vos origines arméniennes… -L’Arménie est l’une de mes patries. Ce n’est pas mon pays. Je n’y vivrais pas en tous les cas. Ma langue, mon centre d’intérêt reste français. •Est-ce alors pour cela que dans votre chanson « Formy Formidable », vous évoquez la langue de Shakespeare comme pour mettre une barrière? -Oui. Mais ce n’est qu’une chanson. Et, ce n’est pas une chanson-phare. •Mais alors pourquoi dit-on toujours que vos chansons, c’est du vécu? -Non. Je n’écris pas ma vie. J’écris la vie des autres. Je me mets dans la peau du personnage, mais je ne suis pas ce personnage. •A un certain moment, vous avez choqué quand vous avez chanté un homosexuel. -Justement! Parce qu’il y avait ségrégation. Et toute personne attaquée doit être défendue. •Mais alors, si ce n’est pas le vécu, comment vous viennent vos inspirations? -J’observe la société. Une idée surgit; elle germe, elle prend forme, on la cerne, on suit le fil conducteur jusqu’à  terminer le travail. Vous savez la chanson n’est jamais un territoire inconnu: poésie, bonnes paroles, belle musique, bonne interprétation. C’est simple, mais tout le secret est là! •Nous savons que vous allez être émerveillé par ce public. Le théâtre de Carthage sera exigu et le public en redemandera. Si on vous fait une bonne proposition pour l’année prochaine, reviendrez-vous. Dites-le nous, comme cela nous annoncerons un scoop. -N’annoncez rien du tout, parce que je ne le sais pas encore. •Une dernière question: votre fascination pour les chapeaux -Je vous fais une confidence: ma femme ne les aime pas.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 21 juillet 2009)


L’Egypte demande aux personnes âgées et femmes enceintes d’éviter La Mecque

AFP / 21 juillet 2009 18h39 LE CAIRE – L’Egypte a recommandé aux pèlerins les plus vulnérables, comme les femmes enceintes, d’éviter d’aller à La Mecque cette année en raison de la grippe porcine, alors que le pays a enregistré son premier décès dû au virus A(H1N1), une femme revenant d’Arabie saoudite. « Amr Qandil, le chargé des questions de prévention au ministère de la Santé, a mis en garde les personnes âgées, les femmes enceintes, les enfants et les personnes atteintes de maladies chroniques contre le fait d’effectuer le hajj et la omra » (grand et petit pèlerinages), a rapporté l’agence officielle Mena lundi soir. « Il leur a demandé de reporter leur participation à ces rites afin qu’ils ne soient pas exposés (…) à la grippe porcine », a-t-il ajouté, cité par l’agence. L’Arabie saoudite avait fait la même recommandation en juin. La Tunisie, elle, a d’ores et déjà suspendu la omra, réservant sa décision sur le hajj. Le ministère koweïtien de la Santé a annoncé mardi que huit Koweïtiens, dont six femmes, qui revenaient de la omra à La Mecque avaient été testés positifs au virus A(H1N1). Au total, 44 cas de grippe porcine ont été enregistrés au Koweït, dont la majorité ont guéri. A Manama, trois Bahreïnies de neuf, 19 et 22 ans, rentrées le 18 juillet de la omra en Arabie saoudite, ont aussi été diagnostiquées porteuses du virus A(H1N1) et hospitalisées, selon le ministère de la Santé cité mardi par la presse. Au total, 51 cas de la maladie ont été enregistrés à Bahreïn depuis mai. En Iran, seize personnes sont atteintes par le virus et 12 d’entre elles sont des pèlerins revenus de La Mecque, a rapporté mardi l’agence Irna citant le ministère de la Santé. Le responsable du programme de prévention et du contrôle des frontières au ministère de la Santé, Mahmoud Sourousha, a demandé aux personnes âgées et aux enfants de ne pas se rendre en Arabie Saoudite, selon la même source. Les fidèles musulmans peuvent effectuer la omra à tout moment. Le hajj, le grand pèlerinage annuel, a lieu à des dates fixes et doit se tenir cette année en novembre. Dimanche, l’Egypte a annoncé son premier cas mortel dû à la grippe porcine sur son territoire, une femme de 25 ans revenue de pèlerinage en Arabie saoudite. Interrogés sur un éventuel report du pèlerinage, le cheikh d’Al-Azhar et le mufti de la République, les deux plus hautes autorités religieuses musulmanes d’Egypte, ont renvoyé la balle dans le camp des autorités sanitaires, se disant prêts à examiner la conformité d’une demande de report avec la loi islamique. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a averti vendredi que le virus de la grippe porcine se propageait dans le monde à une vitesse « sans précédent » par rapport à d’autres épidémies, renonçant à fournir des statistiques globales sur la pandémie. Les ministres arabes de la Santé doivent se réunir mercredi au Caire sous l’égide de l’OMS pour discuter des mesures à prendre concernant les pèlerinages de La Mecque.  

L’opposition mauritanienne crie à la fraude

Le 21 juil. 09

TIMOUR AGGIOUR

L’opposition mauritanienne a dénoncé hier «une fraude massive» après la publication des résultats de l’élection présidentielle de dimanche, marqués par la victoire de Mohamed ould Abdel Aziz dès le premier tour. «Une commission se met au travail pour réunir tous les éléments d’information et permettre le dépôt d’un recours devant le Conseil constitutionnel au plus tard demain soir [mardi soir, ndlr]», a déclaré hier, à la presse, le porte-parole de l’opposition, Mohamed ould Mouloud. «Cette opération de vérification permettra sans doute d’avancer des preuves tangibles sur cette fraude massive et de déposer notre recours dans le délai légal», a-t-il expliqué.

L’auteur du coup d’Etat du 6 août 2008 et ex-chef de la junte, le général Mohamed ould Abdel Aziz, a été élu dès le premier tour avec plus de 52 % des voix. Le Quai d’Orsay a fait savoir, hier, qu’il n’y avait pas eu d’anomalies majeures, selon des informations que lui ont fournies des observateurs de l’Organisation internationale de la francophonie et de l’Union africaine. La Commission européenne a estimé de son côté qu’il était «prématuré» de se prononcer sur les résultats.

(Source: « Liberation.fr » (Quotidien- France) le 21 juil. 09)

Lien: http://www.liberation.fr/monde/0101580893-l-opposition-mauritanienne-crie-a-la-fraude


Mali : Bamako intensifie la guerre contre Al Qaida Maghreb

mardi 21 juillet 2009 Kaci Racelma (AEM) Alger, Algérie

Les éléments actifs de la branche maghrébine d’Al-Qaïda font l’objet d’une traque sans merci par les militaires maliens qui ont déployé d’importants moyens humains et matériels au nord du pays où sont supposés se retrancher des terroristes. Les soldats participant à cette opération ont été formés par des instructeurs américains dans le cadre de l’initiative “Pan Sahel” ce qui témoigne de leur expérience dans la guerre contre le terrorisme

L’attaque qui porte le cachet de la branche maghrébine d’Al Qaida (AQMI) et qui aurait fait 28 morts parmi les militaires maliens, au début du mois en cours, n’a pas laissé inactif le gouvernement de ce pays du Sahel qui a décidé de passer à l’offensive. La ville de Tombouctou, au nord ouest du Mali, a vécu le vendredi 10 juillet, un mouvement des troupes maliennes qui ont quitté cette cité millénaire pour prendre la route du désert à la traque des groupes terroristes armés. D’importants moyens humains et matériels sont mobilisés pour venir à bout des éléments de cette mouvance terroriste. À ce propos, ce pays du Sahel a reçu récemment une importante aide militaire de l’Algérie dans cette lutte contre le terrorisme.

Pour rappel, en juillet 2004, les éléments du GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) s’étaient accrochés avec les rebelles tchadiens au Tchad, une opération qui avait débouché sur l’arrestation de l’émir du groupe terroriste en question, Abderazak El Para actuellement dans une prison algérienne.

L’installation de groupes terroristes à travers la bande du Sahel a été rendue possible par le manque de contrôles efficaces aux frontières et par l’adhésion des jeunes de la région sans avenir. Cette guerre contre le terrorisme concerne également un phénomène impliquant plusieurs acteurs parmi lesquels les grands barons de la drogue et du trafic d’armes.|

Kaci Racelma (AEM), Alger, Algérie

(Source: « Afriquechos.ch » le 21 juil. 09)


L’homme qui a escroqué Kaddafi

20/07/2009 – Jeune Afrique- Par : Abdelaziz Barrouhi – Les Caraïbes. Leurs paradis fiscaux, sous les palmiers. Leurs plages de sable fin. Et… des milliards de dollars qui s’envolent. C’est dans ce cadre idyllique pour banquiers flambeurs amateurs de jolies femmes que s’est déroulée une escroquerie financière de grande ampleur dont la Libye de Mouammar Kaddafi est la première victime. Le 19 juin, un tribunal fédéral de Houston (Texas) inculpe Allen Stanford, un homme d’affaires américain qui possède également la nationalité d’Antigua-et-Barbuda, pour une fraude évaluée à 7 milliards de dollars. Ses clients ont été alléchés par l’acquisition de plus de quatre millions de prétendus certificats de dépôts à hauts rendements. Pour les attirer dans le piège, Stanford a eu recours, à l’instar de Bernard Madoff, condamné le 29 juin à cent cinquante ans de prison, au bon vieux système de la pyramide de Ponzi. Une technique qui consiste à payer les intérêts des premiers clients avec les dépôts des suivants. Les fonds récoltés auprès des clients un peu trop naïfs ont été confiés à la Stanford Group Company. Basée à Houston, elle sert de filiale à la société émettrice des certificats de dépôts, la Stanford International Bank Ltd (SIBL), un établissement offshore appartenant également à Allen Stanford. Pot aux roses Parmi les quelque 30 000 investis­seurs floués, la Libye occupe une place de choix. Elle a perdu plus de 500 millions de dollars dans l’aventure. C’est Andrea Stoelker, la collaboratrice et – jusque-là du moins – la petite amie de Stanford, qui, après l’avoir accompagné à bord de son jet privé à Tripoli, le 25 janvier dernier, aurait révélé le pot aux roses, selon des documents publiés par le tribunal de Houston, le 7 juillet. Le plus surprenant dans cette affaire, c’est que la Libye a investi massivement à partir d’octobre 2008, en pleine crise financière internationale, ce qui aurait dû l’inciter à plus de prudence. « C’est incroyable, confie un banquier libyen établi à l’étranger. Même un débutant n’aurait pas commis pareille erreur, compte tenu de la conjoncture et, aussi, de l’opacité des sociétés de Stanford, qui ne présentent aucune garantie digne de ce nom. » Ils ont suivi le « Guide » ! Qui a pris la décision d’investir chez Stanford ? Les placements ont été versés par la « Libyan Investment Authority » (LIA), un fonds souverain doté de 70 milliards de dollars, qui a commencé ses opérations à la mi-2007. En théorie, la stratégie et les politiques d’investissement sont censées être adoptées par le Conseil des gouverneurs de la LIA – qui siège sous l’autorité du Premier ministre Baghdadi Mahmoudi –, dont le président est Abdelhafidh Zlitni, ministre du Plan et des Finances, et le directeur général Mohamed Layas. Ces deux derniers sont les « argentiers » attitrés de Kaddafi depuis trois décennies. Ils ont été les interlocuteurs de Stanford à Washington et à Tripoli. En réalité, le Conseil des gouverneurs n’est qu’une institution de façade. Le vrai ordonnateur du fonds souverain est Mouammar Kaddafi. Ses responsables ne font que suivre ses instructions, pour sauver des apparences de bonne gouvernance. Selon plusieurs analystes libyens, la décision de placer de l’argent chez Stanford s’inscrit dans le cadre de la stratégie du « Guide », qui a décidé d’investir aux États-Unis. « Comme Kaddafi se veut le sauveur de l’humanité, commente l’un d’eux, il a été séduit par l’idée et… roulé dans la farine. » (Source: « JeuneAfrique.fr » le 2à juil.-09) lien: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2531p018.xml0/-USA-Mouammar-Kaddafi-detournement-de-fonds-escroquerie-L-homme-qui-a-escroque-Kaddafi.html
 

 

Medvedev souligne l’importance de l’accord avec Washington sur le transit militaire vers l’Afghanistan

Publié le 2009-07-21 MOSCOU, 20 juillet (Xinhua) — « L’accord sur le transit de matériel militaire américain vers l’Afghanistan via la Russie est important et la Russie serait prête à poursuivre son dialogue avec les Etats-Unis sur la question du bouclier antimissile », a déclaré lundi le président russe Dmitri Medvedev. « Le récent sommet russo-américain à Moscou n’était pas facile », a dit M. Medvedev lors d’une rencontre avec de hauts responsables militaires. A l’occasion de la visite du président américain Barack Obama à Moscou début juin, la Russie et les Etats-Unis avaient signé un accord sur le transit de matériel militaire américain vers l’Afghanistan via la Russie. « La plupart des officiers et des généraux présents aujourd’hui à la réunion savent que de nombreux problèmes existent dans le secteur afghano-pakistanais, ainsi que la manière dont de nombreux militants et trafiquants de drogue entrent dans la Fédération de Russie à partir de cette zone », a dit le président Medvedev, cité par l’agence Interfax. Au cours de sa visite à Moscou, Obama et Medvedev avaient signé également un accord sur le contrôle des armes nucléaires et une déclaration sur la question du bouclier antimissile américain. Malgré la signature d’une telle déclaration, des divergences subsistent dans la mesure où ni la Russie et les Etats-Unis veulent faire de compromis substantiel sur cette question. Moscou considère le projet de bouclier antimissile en Europe de l’Est comme une menace à sa sécurité nationale. « En tous cas, nous allons poursuivre notre dialogue avec les Etats-Unis sur les armements offensives stratégiques et l’avenir du bouclier antimissile américain censé être déployé en Europe », a affirmé M. Medvedev. 

 

2,2 milliards d’internautes dans le monde en 2013, dont 17% en Chine (étude)

AFP, le 21 juillet 2009 à 06h00 PARIS, 21 juil 2009 (AFP) -e nombre d’internautes dans le monde devrait passer de 1,5 milliard en 2008 à 2,2 milliards en 2013, dont 43% en Asie et 17% en Chine, selon une étude du cabinet Forrester publiée mardi. « Malgré le ralentissement économique global, un nombre croissant de consommateurs se convertit chaque année à internet », a souligné l’analyste Zia Daniell Wigder, qui prévoit une hausse de 45% entre 2008 et 2013, de 1,5 à 2,2 milliards. Géographiquement, l’Asie va voir son poids se renforcer, de 38% à 43%, tandis que l’Amérique du Nord ne représentera plus que 13% de la population connectée et l’Europe 22% (contre respectivement 17% et 26% en 2008). L’Amérique latine devrait quant à elle se maintenir autour de 11%. A elle seule, la Chine abritera en 2013, au rythme d’un taux de croissance de 11% par an, 377,1 millions d’internautes, soit 17% des internautes dans le monde, ce qui la placera largement devant les Etats-Unis (260,5 millions). A l’image des Américains, les principaux pays industrialisés afficheront sur les cinq prochaines années de faibles progressions (entre 1 et 3% par an), loin derrière le Moyen-Orient et l’Afrique (+13%), où l’Iran, l’Egypte et le Nigeria devraient faire la course en tête. En Europe, la croissance sera tirée par les pays les moins connectés, tels que l’Italie, l’Espagne, la Russie ou la Turquie, estime l’étude. Le nombre d’internautes en France devrait s’élever à 45,9 millions en 2013, soit un taux de pénétration de 73% (60% en 2008), à comparer à 76% pour l’Allemagne et 81% pour la Grande-Bretagne.

Trafic en baisse de 13% sur le port de Marseille au 1er semestre

 

 
Reuters, le 21 juillet 2009 à 16h28     MARSEILLE, 21 juillet (Reuters) – Le Grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port français, a connu une baisse de trafic de 13% au premier semestre 2009, annonce mardi sa direction dans un communiqué.     Au total, 41,42 millions de tonnes de marchandises en moins y ont transité par rapport au premier semestre 2008.     « Malgré la hausse de segments d’activités comme le conteneur (+3%), le gaz naturel liquéfié (+17%) les biocarburants (+51%) ou des vracs alimentaires (+52%), le trafic des six premiers mois du Port de Marseille Fos accuse un recul de 13% par rapport à 2008 », écrit le GPMM dans un communiqué.     La chute est essentiellement due à la perte de près de quatre millions de tonnes de vracs solides (-57%), d’1,2 Mt d’hydrocarbures (-4%) et de 800.000 tonnes de marchandises essentiellement liées à la sidérurgie, précise-t-il.     Le trafic passager maintient son activité à un niveau légèrement supérieur à 2008, de l’ordre de 1%, notamment grâce au « succès continu » des bateaux de croisière, qui font souvent escale à Marseille. Le port a connu une hausse de 17% du nombre passagers ayant débarqué depuis le début de l’année, par rapport à la même période l’an dernier.     Le GPMM constate également la bonne tenue du trafic vers la Corse (+3%) mais déplore un recul de celui vers le Maghreb. REUTERS


Obama bouscule les frontières des lobbys juifs

La fermeté du Président sur la colonisation donne un nouveau souffle aux pacifistes.
 

Par MARIA PIA MASCARO New York, de notre correspondante

Le durcissement des relations entre les Etats-Unis et Israël sur les colonies juives à Jérusalem-Est et en Cisjordanie a mis au jour les divisions au sein de la communauté juive américaine. L’appel de Barack Obama à un gel total de la colonisation n’avait pas vraiment étonné. Steven J. Rosen, ancien directeur de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), le tout-puissant lobby juif à Washington, le prédisait dans un article paru dès janvier. En revanche, la fermeté affichée par le président américain et sa volonté de mettre sur la place publique ce différend avec le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a surpris.
 
«Je ne sais pas ce que le Président gagne en critiquant explicitement Israël, d’autant que le contentieux sur les colonies entre les Etats-Unis et Israël est vieux de quarante ans. Si Obama obtient des concessions des pays arabes, l’ouverture d’un bureau commercial saoudien à Tel-Aviv par exemple, alors cela vaut peut-être la peine, mais il est trop tôt pour le dire», commente Martin Raffel, vice-président du Jewish Council for Public Affairs, une organisation regroupant les principales associations juives américaines. Si ce spécialiste ne met pas en cause l’engagement d’Obama pour la sécurité d’Israël, il reconnaît que l’«incertitude» prévaut dans la communauté juive.
 
Priorité absolue. «Critiquer ouvertement Israël, c’est simplement hors de question pour la majorité des juifs américains. Nous, nous pensons au contraire que les amis sont là pour vous dire la vérité, même quand elle est difficile», se démarque Isaac Luria, président des campagnes de Jstreet, le nouveau lobby juif de gauche, qui se dit allié d’Israël mais estime que la création d’un Etat palestinien aux côtés de l’Etat hébreu est une priorité absolue. Il soutient aussi la position d’Obama sur les colonies, qui «sapent la légitimité d’Israël sur la scène internationale».
 
L’AIPAC, pour sa part, fait l’impasse sur la question, en public du moins. Mais le compte rendu de la visite de Nétanyahou à Washington, en mai, en dit long sur sa position : pas un mot sur le différend à propos des colonies. Les exigences posées aux pays arabes et aux Palestiniens sont, en revanche, relayées dans les moindres détails. Ce parti pris n’étonne pas le chroniqueur du New York Observer, Steve Kornacki, qui écrit que «l’AIPAC défend et fait la promotion du gouvernement au pouvoir en Israël auprès de l’opinion américaine».
 
Longtemps considéré comme le porte-voix de la communauté juive aux Etats-Unis, l’AIPAC doit néanmoins composer avec des groupes de gauche, plus progressistes et pacifiques, dont le dernier-né, Jstreet. Fondé il y a un an, Jstreet n’est encore qu’embryonnaire et n’a ni les moyens ni le pouvoir de l’AIPAC. Son activisme ne passe cependant pas inaperçu et a même soulevé une vague de critiques plutôt rares. Ses positions ne sont pourtant pas très éloignées de celles des pacifistes israéliens de La Paix Maintenant ou du progressiste Israeli Policy Forum. La différence tient aux types d’actions menées.
 
Contrairement aux autres groupes de gauche, Jstreet se positionne comme un lobby, prêt à voler au secours, politiquement et financièrement si nécessaire, des politiciens qui adoptent une position plus critique d’Israël. «La majorité des juifs américains sont contre les colonies de peuplement, alors pourquoi ne pas le dire ? Mais s’opposer à la pensée des groupes dominants, c’est courir le risque de passer pour anti-israélien ou faible sur les questions de sécurité», explique Isaac Luria. Rares sont les leaders juifs désireux de s’exprimer publiquement sur ces divisions. Nombre d’entre eux estiment cependant que les juifs américains devraient être unis au moment où Israël, de leur point de vue, n’a jamais été aussi isolé. «Il est évident que nous semons le trouble, mais la réalité est que près des trois-quarts de l’électorat juif a voté Obama, et il n’avait pas fait mystère, pendant sa campagne, de sa volonté de dialoguer avec l’Iran et de promouvoir la création rapide d’un Etat palestinien. C’est un signe que les juifs américains veulent un changement dans la politique américaine au Proche-Orient», argumente Isaac Luria.
 
Test. Le malaise est néanmoins perceptible. «Israël n’a pas beaucoup d’alliés dans le monde et il dépend des Etats-Unis. Un différend ouvert avec Washington n’est pas une bonne chose», reconnaît Martin Raffel. Si la politique américaine devait se durcir, l’AIPAC espère pouvoir compter sur ses alliés au Congrès. Il se félicite d’avoir déjà obtenu de 75 élus qu’ils signent une lettre demandant à Obama de respecter les principes clefs du processus de paix. Mais la réalité sur la colline du Capitole est, elle aussi, en passe de changer. Nétanyahou aurait été choqué par l’accueil reçu lors de sa visite. «Les députés lui ont fait comprendre qu’ils ne s’opposeraient pas à Obama sur la question des colonies», traduit Martin Raffel. Mais, pour lui, le véritable test pour Obama viendra plus tard, quand il s’agira de passer à l’acte. «Les juifs américains et le Congrès n’accepteront pas qu’Obama fasse pression sur Israël, des sanctions ne passeraient pas», assure-t-il.
 
L’administration Obama n’a, pour l’instant, brandi aucune menace contre l’Etat hébreu, même si, à en croire le New York Times, les Etats-Unis pourraient ne plus opposer systématiquement leur veto aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU dénonçant les politiques israéliennes. Mais les mesures resteraient symboliques selon le quotidien new-yorkais, qui cite des proches de la Maison Blanche. Pas de bis repetita des menaces de sanctions économiques brandies en 1991 par le président George Bush père. «L’AIPAC lui avait rendu la vie misérable», rappelle Steve Kornacki, qui s’empresse d’ajouter : «Mais Jstreet pourrait couvrir Obama.»
 
(Source: « Libération » (Quotidien – France) le 21 juillet 2009)


Demande d’intervention de la présidence de la République en faveur de monsieur Salah HAMOURI

Massy le 21 juillet 2009 Lettre à l’attention de Messieurs : Claude Guéant, Secrétaire Général du cabinet de Monsieur le Président de la République, Jean-David Levitte, conseiller diplomatique de Monsieur le Président de la République et Président du Conseil de sécurité nationale, Cédric GOUBET Chef de cabinet de Monsieur le Président de la République, Messieurs J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir intervenir fermement auprès des autorités israéliennes en vue de la libération anticipée de Monsieur Salah HAMOURI, citoyen français ayant la nationalité palestinienne, résidant à Jérusalem et détenu par les autorités israéliennes. Monsieur Salah HAMOURI a été arrêté le dimanche 13 mars 2005 par les soldats d’occupation israéliens au barrage armé de Qalandya, point de passage entre les villes palestiniennes de Jérusalem-Est et de Ramallah. Monsieur Salah HAMOURI a été torturé et détenu dans des conditions en violation des règles de respects des droits de l’homme. Amnesty International a publié un rapport en 2008 qui décrit le système de détention en vigueur en Israël et dans les territoires palestiniens occupés. Monsieur Salah HAMOURI a été jugé par un tribunal militaire israélien au bout de trois ans de détention préventive et 26 audiences, sans que la moindre preuve matérielle ait été produite par ses accusateurs. Les conditions de son jugement n’ont pas été équitable ni conformes aux conventions internationales compétentes en la matière. Monsieur Salah HAMOURI est un prisonnier d’opinion. Monsieur Salah HAMOURI passera devant le tribunal israélien le 26 juillet 2009 en vue de l’examen sa demande de libération anticipée. Monsieur le président de la république s’est engagé à apporter son secours à tous les Français soumis à d’injustes détentions dans le monde, et à « les chercher où qu’ils se trouvent ». Attaché comme vous à l’égalité des droits pour toutes et tous les citoyens quels qu’ils soient, j’espère, comme des centaines de milliers de françaises et de français que Monsieur Salah HAMOURI pourra bénéficier de cet engagement présidentiel comme cela a été le cas pour les autres prisonniers français ; surtout dans cette partie du monde qui souffre terriblement de la règle des « deux poids et deux mesures. » Dans l’attente d’une intervention rapide et dans l’espoir de la libération de Monsieur Salah HAMOURI le 26 juillet 2009, je vous prie de croire Messieurs en l’expression de mes sincères remerciements ainsi que mes salutations républicaines. Tarek BEN HIBA Conseiller régional Ile-de-France Groupe : communiste, alternative citoyenne, républicain et parti de gauche Tél : 06 75 03 63 38

 

 

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