20 juin 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3315 du 20.06.2009

 archives :www.tunisnews.net  


Lexpress.fr: Tunisie: Un opposant dans la campagne?

Le Monde: En Algérie, série d’embuscades meurtrières d’Al-Qaida au Maghreb sur fond de statu quo politique

AFP: Algérie: premier cas de grippe porcine

Reuters: Moussavi promet de poursuivre la lutte en Iran

Reuters: La manifestation de l’opposition iranienne maintenue à Téhéran

Reuters: Iran’s Mousavi says ready for “martyrdom”: ally

Le Monde: Iran : un “tremblement silencieux” pour les dirigeants arabes

Le Monde: Le port du voile intégral bouscule la tradition laïque française

Israël valley: Début d’incident diplomatique entre Israël et le Brésil, qui veut organiser un match amical à Ramallah… mais pas en Israël


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


TUNISIE: UN OPPOSANT DANS LA CAMPAGNE?

 
parDominique Lagarde Tunis Rencontre avec Mustapha Ben Jaafar, le secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL).  Ce petit Parti d’opposition, qui affiche son adhésion à la social-démocratie – il est d’ailleurs affilié à l’Internationale socialiste- existe depuis 1998 et il a été légalisé en 2002. Mais cela fait bien plus longtemps que Ben Jaafar se bat dans l’opposition, ou dans les organisations de défense des droits de l’homme,  pour un véritable pluralisme politique dans son pays. D’abord membre du Néo Destour, le parti créé par  Habib Bourguiba, il est de ceux qui,  en 1978, ont coupé le cordon ombilical avec le “père” de l’indépendance tunisienne pour créer avec Ahmed Mestiri leur propre formation.  “Depuis ce temps là, il n’a jamais changé de discours” dit l’un de ses amis. Sera-t-il, en octobre prochain, candidat à l’élection présidentielle ? Jusqu’au scrutin de 2004, les seuls challengers du président sortant, Zine El Abidine Ben Ali, régulièrement réélu avec des scores mirobolants, étaient des figurants, embauchés le temps d’une campagne électorale pour jouer les opposants. En 2004, le parti Ettajdid (ex-communiste), seule formation du Parlement à ne pas appartenir, officiellement ou de facto, à la « mouvance présidentielle », avait tenté de rassembler, au delà de ses partisans, une fraction de l’intelligentsia de gauche. Cela avait permis d’insuffler un peu de vie à la campagne mais le score dérisoire attribué à son candidat avait douché les espoirs. Cette année, on sait qu’Ettajdid sera de nouveau sur les rangs, ainsi que deux des partis-croupions qui gravitent autour du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), la formation au pouvoir. Qu’en sera-t-il de Ben Jaafar ? En 2004 il ne remplissait pas les conditions légales, n’étant pas membre du Parlement. Il ne l’est toujours pas, mais une disposition adoptée en juillet 2008 permet exceptionnellement aux chefs des partis légaux d’être candidats à l’élection de 2009, dès lors qu’ils ont été portés depuis deux ans au moins à la tête de leur Parti. Ben Jaafar a annoncé officiellement sa candidature à l’issue du Congrès du FDTL, le mois dernier. Mais il n’est pas sûr encore qu’il puisse devenir le cinquième homme, certains évoquant déjà une possible invalidation, grâce à un stratagème juridique. La décision sera, évidemment, politique. Même si l’influence le FDTL est un parti groupusculaire, même si Ben Jaafar est sûr de perdre face à Ben Ali, ce professeur de médecine est  l’une des personnalités les plus respectées du paysage politique tunisien. Sa participation n’aura de sens que s’il est vraiment à même de faire campagne. Pour l’heure, le pouvoir réfléchit. Certains signaux – articles de presse, présence d’un haut responsable du RCD au congrès du FDTL le mois dernier- sont encourageants, mais rien n’est joué. La réponse du Conseil constitutionnel ne devrait venir qu’assez tard, deux semaines avant le scrutin prévu pour le 22 octobre.
 
(Source: Lexpress.fr le 20 juin 2009)


Avis : Hend Harouni-Tunisie Vendredi 19 juin, 2009 -nuit- Cette nuit, vers 21 heure nous avons remarqué , une voiture de la police civile de marque “Mercedes noire” avec deux agents civils demeurant devant notre maison. Information : Hend Harouni-Tunisia-night- Friday 19th june, 2009 Tonight, around 9 p.m  we noticed a “Mercedes black car” with 2 cilvil agents in it staying near our house.


La F.T.C.C en deuil: Asma Fenni vient de nous quitter
Par : Azwaw  Le ciné club tunisien est en deuil. Le mal insidieux a fini par avoir le dernier mot. L’infatigable animatrice de la FTCC Asma Fenni  a livré son dernier combat contre la maladie. Nous somme brisés par tant de douleur et de larmes. L’annonce du décès d’Asma nous rappelle ceux qu’on vient de perdre …Elyes Zrelli, il y a presque un an, Ahlem Oueslati,  et dernièrement Mondher Gargouri. Repose en paix Asma. (Source:  le blog « Khil wa Lil », le 19 juin 2009) Lien : http://azwaw.net/2009/06/19/la-ftcc-en-deuil-asma-fenni-vient-de-nous-quitter/  


 

En Algérie, série d’embuscades meurtrières d’Al-Qaida au Maghreb sur fond de statu quo politique

LE MONDE | 19.06.09 | ALGER CORRESPONDANCE   Dix-neuf gendarmes et deux civils algériens ont été tués dans une embuscade tendue par un groupe terroriste, probablement des membres d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), dans la soirée du mercredi 17 juin, dans la wilaya de Bordj Bou Arréridj, à 240 kilomètres à l’est d’Alger, a annoncé l’agence de presse APS. Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière en Algérie depuis l’attentat-suicide du 19 août 2008 contre l’école de la gendarmerie des Issers, à 50 kilomètres à l’est d’Alger, qui avait fait quarante-huit morts parmi des jeunes diplômés venus participer à un concours. Cette quatrième embuscade depuis le 20 mai confirme le regain de l’activisme terroriste constaté ces dernières semaines. Le 2 juin, huit policiers et deux enseignants, qui convoyaient des copies de l’épreuve du brevet d’enseignement moyen, ont été tués dans une embuscade à Boumerdès. Le 26 mai, neuf militaires avaient été assassinés dans une embuscade près de Biskra, à 420 kilomètres au sud d’Alger. Le 20 mai, cinq gendarmes étaient morts dans une autre attaque dans la région de Médéa. Les gendarmes tués mercredi faisaient partie d’un convoi de six véhicules qui se rendait sur un chantier pour escorter des travailleurs chinois dont l’entreprise est en charge de la réalisation d’une partie de l’autoroute qui va traverser l’Algérie d’est en ouest. Les assaillants ont fait exploser à un virage deux bombes artisanales sur la route nationale n° 5, avant de tirer sur les gendarmes. Les membres du groupe armé, visiblement nombreux, ont eu le temps de dépouiller leurs victimes de leurs armes et de leurs tenues avant de quitter les lieux. AMNISTIE GÉNÉRALE De leur côté, les forces de sécurité maintiennent une forte pression sur les groupes armés. La presse fait régulièrement état de l’élimination d’éléments d’AQMI. Cinq islamistes armés ont été tués le 13 juin, près de Constantine, après un accrochage. Ce regain terroriste intervient sur fond de statu quo politique. L’amnistie générale évoquée au cours de la campagne présidentielle par le président Abdelaziz Bouteflika ne semble plus à l’ordre du jour. Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué devant les députés que la lutte contre le terrorisme serait poursuivie avec “vigueur”, tout en maintenant la “porte ouverte” à ceux qui veulent déposer les armes dans le cadre de la politique de “réconciliation nationale”. Cette stratégie, mise en oeuvre par le président Bouteflika depuis 1999, a réussi à dégarnir les maquis, mais un noyau d’activistes, estimé entre 400 et 800 terroristes, y est demeuré insensible. En devenant AQMI en 2006, le GSPC ne s’inscrit plus dans un agenda purement algérien. L’attentat meurtrier de Bordj Bou Arréridj intervient au lendemain du revers subi par l’AQMI au nord du Mali où vingt-six de ses membres auraient été éliminés, mardi, par l’armée malienne. Amir Akef (Source: “Le Monde” (Quotidein- France) le 20 juin 2009)


Algérie: premier cas de grippe porcine

AFP, le 20 juin 2009 à 22h0
ALGER – L’Algérie a enregistré son premier cas de grippe porcine, a annoncé samedi le ministère algérien de la Santé, dans un communiqué cité par l’agence de presse APS. “Un cas de grippe porcine a été confirmé en Algérie sur une ressortissante algérienne arrivée mardi dernier à Alger en provenance de Miami (USA)”, a précisé le ministère. Les services du laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) ont confirmé ce cas: il s’agit d’une femme arrivée à Alger mardi à bord d’un vol de la compagnie Lufthansa en provenance de Miami via Francfort (Allemagne), en compagnie de ses deux enfants, selon cette source. “La personne confirmée positive au test du virus de la grippe A/H1N1 ainsi que ses deux filles sont hospitalisées dans un service de référence où elles reçoivent les soins appropriés”, a ajouté le ministère. “Toutes les mesures médico-sanitaires prévues dans le plan national de lutte contre la pandémie de grippe A/H1N1 ont été mises en oeuvre”, a encore indiqué le ministère. Les autorités algériennes ont renforcé les mesures de prévention dans les aéroports et les ports en soulignant que 6,5 millions de doses de Tamiflu étaient disponibles. Le ministre algérien de la Santé Saïd Barkat avait annoncé jeudi que les émigrés algériens en provenance de pays touchés par la grippe porcine devront subir un examen médical à leur arrivée aux ports et aéroports d’Algérie. M. Barkat avait précisé que le pays a en réserve “plus d’un million de masques chirurgicaux destinés aux personnels de la santé” et que trois millions d’autres peuvent être distribués à la population, en cas d’apparition de la maladie.


 

Moussavi promet de poursuivre la lutte en Iran

 
Reuters, le 20 juin 2009 à 19h26 par Dominic Evans et Fredrik Dahl TEHERAN – Les opposants iraniens ont manifesté samedi en ordre dispersé à Téhéran mais leur chef de file Mirhossein Moussavi s’est déclaré prêt au martyre et a juré de poursuivre sa lutte contre le résultat de l’élection présidentielle malgré les menaces de répression des autorités. La situation est demeurée tendue dans la journée à Téhéran, où un kamikaze s’est fait exploser dans le mausolée de l’ayatollah Ruhollah Khomeini et où la police a tiré en l’air pour empêcher des affrontements entre les partisans de Moussavi et ceux du président sortant, l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad, soutenu par l’ayatollah Ali Khamenei. Le successeur de l’ayatollah Khomeini, guide suprême de la République islamique, avait douché vendredi les espoirs des réformateurs en déclarant qu’il tiendrait les chefs de file de la contestation pour responsables de toute effusion de sang en cas de poursuite du mouvement. Selon la télévision publique de langue anglaise Press TV, l’attentat visant le mausolée, confirmé par un haut gradé de la police, a fait au moins deux morts, dont le porteur de la bombe. Elle a fait état de huit blessés dans cet attentat survenu à l’entrée nord du complexe qui risque d’indigner la population iranienne dans son ensemble qui, 30 ans après le renversement du chah, continue de vénérer “l’ermite de Neauphle-le-Château”. L’attentat intervient une semaine après la publication des résultats officiels d’un scrutin présidentiel qui a divisé profondément le pays et jeté dans les rues de la capitale et d’autres grandes villes des centaines de milliers de réformateurs s’estimant privés de la victoire par une fraude massive orchestrée par le pouvoir en place. D’après le récit d’un témoin, des partisans de Mirhossein Moussavi, officiellement battu par Mahmoud Ahmadinejad dès le premier tour du 12 juin, ont incendié un bâtiment d’un quartier sud de la capitale abritant des supporters du président élu. Selon cette même source, des policiers ont tiré en l’air pour disperser des supporters de camps rivaux dans la rue Karegar. “PRIS AU HASARD” “Dans une allocution publique dans le sud-ouest de Téhéran, Moussavi s’est dit prêt au martyre et a déclaré qu’il poursuivrait sa lutte”, a affirmé un proche de l’ancien Premier ministre, qui a souhaité rester anonyme. Ailleurs dans la capitale, la police anti-émeute s’est déployée en force, utilisant grenades lacrymogènes, matraques et canons à eau pour disperser des manifestants descendus dans la rue malgré l’interdiction des autorités, ont rapporté des médias publics. Les témoins évoquent des rassemblements de 2.000 à 3.000 personnes, qui n’ont rien à voir avec la taille impressionnante des protestations de ces derniers jours. Pour sa part, le Conseil des gardiens de la Révolution, instance législative suprême du régime, s’est déclaré prêt à recompter 10% “pris au hasard” des urnes pour satisfaire la demande des partisans de Mirhossein Moussavi et de ceux des deux autres candidats battus. “Bien qu’il ne soit pas légalement obligé de le faire, (…) le Conseil des gardiens est disposé à recompter dix pour cent des urnes prises au hasard en présence des représentants des trois candidats battus”, a annoncé le Conseil. Cette instance, chargée de valider le résultat du scrutin, avait invité les trois candidats battus à soumettre leurs doléances lors d’une session extraordinaire. Seul le candidat conservateur Mohsen Rezaï, s’est présenté. Mirhossein Moussavi, ancien Premier ministre de l’imam Khomeini au temps de la guerre entre l’Iran et l’Irak et qui bénéficie aujourd’hui du soutien des réformateurs, exige une annulation pure et simple du scrutin. Selon son site internet samedi, il a écrit au Conseil des gardiens pour réitérer sa demande d’annulation en affirmant que le truquage de l’élection avait été planifié “des mois à l’avance”. Les forces de sécurité ont quadrillé samedi Téhéran pour empêcher la tenue d’autres rassemblements interdits. D’après un témoin, des volutes de gaz flottaient au-dessus de la place Enghelab (Révolution) après des heurts entre forces de l’ordre et manifestants. Ces derniers, d’après ce témoin, avaient décidé de se fragmenter en petits groupes dans la capitale en raison du déploiement massif de policiers sur la place. Auparavant, un responsable de la police avait fait savoir que ses hommes réprimeraient avec sévérité toute nouvelle manifestation de rue contre les résultats du scrutin présidentiel. L’agitation politique depuis la publication, le 13 juin, des résultats a fait, à en croire les médias officiels, entre sept et huit morts au total en Iran. REUTERS  

 

La manifestation de l’opposition iranienne maintenue à Téhéran

Par Reuters, publié le 20/06/2009   TEHERAN – L’opposition iranienne, qui conteste le résultat du scrutin présidentiel, a maintenu sa manifestation prévue samedi après-midi à Téhéran malgré la sévère mise en garde lancée la veille par l’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême de la révolution. La police a aussitôt promis de faire preuve de “fermeté” face aux rassemblements illégaux. “Je me dois de souligner que depuis une semaine toutes les manifestations étaient illégales et qu’à compter de ce jour tout rassemblement critiquant l’élection sera aussi illégal”, a dit le numéro deux de la police nationale, Ahmadreza Radan. “La police agira avec détermination et fermeté” face à ces manifestations, a-t-il ajouté à l’agence de presse Fars. “Le projet de manifestation n’a pas été annulé et ce rassemblement doit bien avoir lieu cet après-midi”, avait déclaré peu auparavant un proche de Mehdi Karoubi qui a requis l’anonymat. Mehdi Karoubi est l’un des deux candidats réformateurs battus lors du scrutin présidentiel du 12 juin, qui a vu la réélection aussi nette que contestée du chef de l’Etat sortant, l’ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad. L’autre candidat réformateur, Mirhossein Moussavi, dont les partisans ont été à la pointe du mouvement de protestation, n’a pas, lui, appelé à manifester samedi, avait dit vendredi l’un de ses alliés. “Moussavi ne prévoit pas de tenir un rassemblement demain ou après-demain, et s’il décide de tenir un rassemblement cela sera annoncé sur son site internet”, avait-il alors précisé. Ses partisans pourraient toutefois décider de manifester à nouveau, comme ils l’avaient fait mardi alors qu’il leur avait demandé d’y renoncer. Plus haute autorité du régime, l’ayatollah Khamenei a pris fait et cause vendredi pour Ahmadinejad et a demandé aux candidats battus, qui crient à la fraude, l’arrêt de ce mouvement de protestation d’une ampleur inédite depuis la révolution islamique de 1979. “S’il y a un bain de sang, ils en seront tenus directement responsables”, a prévenu Khamenei devant des dizaines de milliers de personnes réunies à l’université de Téhéran. Les médias officiels iraniens ont annoncé la mort de sept ou huit personnes en marge des manifestations depuis une semaine. Des dizaines de responsables réformateurs ont en outre été arrêtés. Le Conseil des gardiens, la plus haute instance législative, qui a entamé l’examen des 646 recours déposés après la présidentielle, a ouvert samedi une session extraordinaire à laquelle étaient invités les trois candidats battus, a rapporté l’agence Fars. Moussavi et Karoubi n’étaient pas présents à l’ouverture de la réunion, seul le conservateur Mohsen Rezaie, ancien chef des gardiens de la révolution, était là. Malgré la confirmation du scrutin par l’ayatollah Ali Khamenei, Karoubi a réclamé vendredi soir, dans une lettre ouverte, l’annulation de cette élection présidentielle.


 Iran’s Mousavi says ready for “martyrdom”: ally

 
Sat Jun 20, 2009 2:16pm EDT By Parisa Hafezi TEHRAN (Reuters) – Opposition leader Mirhossein Mousavi said he was “ready for martyrdom,” according to an ally, in leading protests that have shaken the Islamic Republic and brought warnings of bloodshed from Iran’s Supreme Leader. Mousavi also called on Saturday for a national strike if he is arrested, a witness said. As darkness fell, rooftop cries of Allahu Akbar (God is greatest) sounded out across northern Tehran for nearly an hour, an echo of tactics used in the 1979 Islamic revolution against the Shah. EDITORS’ NOTE: Reuters and other foreign media are subject to Iranian restrictions on their ability to report, film or take pictures in Tehran. In an act fraught with symbolic significance, a suicide bomber blew himself up at the mausoleum of the father of Iran’s Islamic revolution, Ayatollah Ruhollah Khomeini, while unrest continued across Tehran in defiance of a ban on demonstrations. Riot police deployed in force, firing teargas, using batons and water cannon to disperse protesters. Witnesses said 2,000 to 3,000 were on the streets, fewer than the hundreds of thousands earlier in the week, but a clear challenge to Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei who used a speech on Friday to endorse disputed election results that gave hardline President Mahmoud Ahmadinejad a landslide victory. Defeated candidate Mousavi, a product of the Islamic establishment himself and a former prime minister, made clear he would not back down. “In a public address in southwestern Tehran, Mousavi said he was ready for martyrdom and that he would continue his path,” a Mousavi ally, who asked not to be named, told Reuters by telephone from the Jeyhun street in Tehran. A witness to the address said Mousavi, center of protests unprecedented in the 30-year history of the Islamic Republic, appeared to anticipate action against him. “Mousavi called on people to go on national strike if he gets arrested,” the witness told Reuters. Mousavi demanded the elections be annulled. “These disgusting measures (election rigging) were planned months ahead of the vote … considering all the violations … the election should be annulled,” Mousavi said in a letter to the country’s top legislative body. The scale of the demonstrations in Iran, a major oil exporter embroiled in dispute with major powers over its nuclear program, has taken Iranians and foreign governments by surprise. Hundreds of thousands have taken to the streets in largely peaceful protests, though state media said seven or eight protesters were shot dead earlier in the week. The attack on the mausoleum of Islamic revolutionary leader Ayatollah Khomeini was likely to inflame passions among Iranians who revere the man who led a movement that overthrew the Western-backed Shah in 1979. It was not clear who carried out the bombing, confirmed by police; but such an incident could be cited by authorities in justifying a crackdown. The bomber was killed and three others were wounded, according to the English-language Press TV. Supporters of Mousavi set on fire a building in southern Tehran used by backers of President Ahmadinejad, a witness said. The witness also said police shot into the air to disperse rival supporters in Tehran’s south Karegar street. Iran’s highest legislative body said it was ready to recount a random 10 percent of the votes cast in the June 12 poll to meet the complaints of Mousavi and two other candidates who lost to Ahmadinejad. WAFTS OF TEARGAS Teargas billowed up from Enghelab (Revolution) Square as riot police confronted demonstrators, a witness said. The Etemad-e Melli party of losing candidate Mehdi Karoubi said plans for a rally had been scrapped for lack of a permit and an ally of Mousavi said the moderate politician had not summoned his followers back to the streets. Press TV showed footage of a burning bus, without saying where the incident occurred. It also said protesters set fire to a mosque and a number of cars and buses following clashes with police. After dark, calls of Allahu Akbar alternated with chants of “We support you, Mirhossein,” ringing out over rooftops. The 12-man Guardian Council, which must certify the result of the election, announced plans for a partial recount. “Although the Guardian Council is not legally obliged … we are ready to recount 10 percent of the (ballot) boxes randomly in the presence of representatives of the three (defeated) candidates,” a council spokesman said. The council had invited Mousavi, Karoubi and a third candidate, Mohsen Rezaie, to raise their complaints at a special session. But only Rezaie, a conservative who is a former Revolutionary Guard commander, attended. Witnesses said they had seen Basij Islamic militia deploying across Tehran and one resident saw at least three buses full of Basij heading for the capital from the nearby city of Karaj on Saturday, as well as four trucks full of the motorcycles used by Basij militiamen during previous demonstrations. “If there is any bloodshed, leaders of the protests will be held directly responsible,” the white-bearded Khamenei told huge crowds thronging Tehran University for Friday prayers. Scores of reformists have been arrested and authorities have cracked down on foreign and domestic media. In a sign of defiance, Mousavi backers took to Tehran rooftops after nightfall on Friday to shout Allahu Akbar (God is greatest), a deliberate echo of tactics in the 1979 revolution.  REUTERS  

Iran : un “tremblement silencieux” pour les dirigeants arabes

 
LEMONDE.FR | 19.06.09 |   Des dizaines de milliers de personnes défilant dans les rues, défiant le pouvoir et appelant à des élections libres ; le sommet de l’Etat ébranlé ; des divisions partisanes qui, sur fond de clientélisme, apparaissent au grand jour ; des centaines de blogueurs rivés à leurs ordinateurs qui appellent l’Occident à l’aide… Le scénario iranien a de quoi faire trembler les présidents et les têtes couronnées du Moyen-Orient et du Maghreb. Pour l’heure, il s’agit d’un “tremblement silencieux”, tempère Bernard Hourcade, chercheur au CNRS. “Les dirigeants de la région sont très discrets depuis le déclenchement de la crise, ils se sont montrés avares en déclarations.” Mais pour des régimes dont les élections sont soit inexistantes soit peu compétitives, les événements de Téhéran, Chiraz ou Tabriz ressemblent à un “scénario d’apocalypse”, estime le chercheur, qui juge toutefois “peu probable” un phénomène de “contamination” régionale. Azadeh Kian-Thiébaut, professeure de sociologie à l’univeristé Paris-VII et spécialiste de l’Iran, estime elle aussi que la menace n’est pas immédiate pour les dirigeants arabes les plus autoritaires. D’abord parce que les activistes égyptiens ou syriens sont loin d’être aussi mobilisés que leurs homologues iraniens. Mais aussi, plus simplement, parce que la révolte iranienne n’a encore débouché sur aucun résultat concret. “Les dirigeants arabes pourront avoir peur si la contestation iranienne réussit. Dans le cas contraire, l’effet d’entraînement sur les populations des pays de la région sera limité.” QUAND LES SAOUDIENS DONNENT DES LEÇONS DE DÉMOCRATIE Le silence poli qu’observent la plupart des Etats arabes vis-à-vis de la situation du voisin perse s’explique aussi par l’imbroglio géopolitique qui règne dans la région. “Tant que les choses ne sont pas clarifiées en Iran, aucune capitale ne veut prendre le risque de mettre en péril ses relations avec Téhéran”, relève Azadeh Kian-Thiébaut. En attendant, les Etats moyen-orientaux ne sont pas mécontents de voir Téhéran en difficulté. La puissance grandissante du régime chiite dans la région ne plaît pas, et une déstabilisation de la République islamique, même temporaire, n’est pas sans déplaire aux dirigeants arabes. Les seuls à être sortis du bois sont ceux qui entretiennent des relations privilégiées avec Téhéran, Hezbollah et Hamas en tête, qui se sont précipités pour dire leur soutien à Mahmoud Ahmadinejad ; quant à l’Arabie saoudite, ennemie déclarée de la politique de puissance du président sortant, elle a pris position pour Mir Hossein Moussavi. Ce soutien de Riyad a d’ailleurs donné lieu, par journaux interposés, à une controverse emblématique des fractures qui traversent le monde arabe. “Pour justifier le soutien du régime wahhabite à Moussavi, les journaux saoudiens se sont empressés de donner de grandes leçons de démocratie à l’Iran, raconte Nidal Hamade, correspondant à Paris des journaux libanais Intiqad et jordanien Ad-Dustour. Immédiatement, les journaux jordaniens ont répliqué en rappelant aux Saoudiens qu’ils n’étaient pas un modèle en matière de démocratie.” Benoît Vitkine   Source: “Le Monde” (Quotidien- France)  le 19 juin 2009)
 

Le port du voile intégral bouscule la tradition laïque française

LE MONDE | 20.06.09 |   Deux mots – burqa et nikab – ont suffi pour relancer le débat et amener Nicolas Sarkozy sur le sujet lors de son discours, prévu lundi 22 juin, devant le Congrès à Versailles. La burqa et le nikab, ces vêtements longs et sombres qui voilent entièrement le corps et le visage de certaines musulmanes, ont une nouvelle fois fait irruption dans la vie politique après la proposition de 65 députés de droite et de gauche de créer une commission d’enquête sur l’ampleur de ce phénomène en France “au nom de la laïcité”. Signe de la sensibilité du dossier, le président de la République, interrogé sur ce sujet vendredi 19 juin, à Bruxelles, a refusé de se prononcer immédiatement sur l’opportunité de cette commission d’enquête et, au-delà, sur la pertinence d’une loi interdisant la burqa et le nikab en France. Il a en revanche annoncé qu’il traiterait de la question lundi devant les députés et les sénateurs dans le cadre d’une intervention au cours de laquelle il devait aborder les thèmes de l’intégration et du modèle républicain : “Mon rôle de président de la République, c’est d’essayer de mettre les réponses dans un contexte général et d’expliquer des tendances lourdes et non pas de réagir à l’émotion du moment.” Cette approche marque une relative prise de distance avec les propos du porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, qui, le matin sur France 2, n’avait pas exclu la possibilité d’une loi interdisant le port de la burqa dans l’espace public, s’il s’avérait que cette tenue vestimentaire était “subie” par les femmes. Pour certains, l’offensive parlementaire apparaît aussi comme une réponse à l’approbation par M. Sarkozy des propos de Barack Obama sur la liberté pour les femmes vivant dans les pays occidentaux de porter le voile, à condition qu’il s’agisse “d’un libre choix”. “Après le pragmatisme et l’apaisement affichés par M. Sarkozy, on semble retomber dans une forme de conflictualité avec les musulmans”, relève Samir Amghar, spécialiste à l’EHESS du salafisme, ce courant de l’islam qui prône une pratique religieuse radicale et notamment le port du voile intégral. Si un consensus semble se dégager sur l’intérêt d’établir la réalité de ce phénomène qui heurte le tissu social et culturel français, notamment pour s’assurer du droit à l’égalité et à la dignité de ces femmes, en revanche des doutes se font jour sur l’opportunité de légiférer sur le port d’un vêtement particulier, arboré sur la voie publique par des femmes majeures. “C’est un vrai sujet”, a déclaré la première secrétaire du PS, Martine Aubry, vendredi. “Je demande qu’on essaie de réfléchir de la manière la moins simpliste possible. Si une loi interdit la burqa, ces femmes auront toujours la burqa, mais elles resteront chez elles”, a-t-elle souligné en insistant sur “l’intégration de ces populations”. “L’Etat peut surveiller les prêches radicaux, pas contrôler le nombre de burqas dans les rues”, estime-t-on au ministère de l’intérieur, pour qui une action peut être entreprise s’il y a trouble à l’ordre public ou s’il apparaît que “le port de la burqa résulte de violences physiques ou psychologiques. C’est du cas par cas”. “Le législateur sera-t-il à même de vérifier qui porte la burqa de manière forcée et qui la porte par choix?”, s’interroge aussi Hassan Safoui, du Comité 15 mars, une association proche de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui aide les jeunes filles voilées, depuis la loi de mars 2004 interdisant le port de signes religieux ostensibles à l’école. Beaucoup soulignent également qu’une législation antiburqa ne viserait pas, par définition, les hommes actifs dans les mouvements salafistes et dans les mosquées. “GROUPES SECTAIRES” “Ce n’est pas la femme en burqa qui pose problème, c’est l’emprise de groupes sectaires sur les jeunes”, estime Bernard Godard, auteur de l’ouvrage Les Musulmans en France (Robert Laffont, 2007). “D’un point de vue sociologique, le salafisme relève bien d’une organisation sectaire, confirme M. Amghar. Ses membres ne reconnaissent pas les valeurs dominantes de la société; ils excommunient les autres formes de l’islam; ils s’appuient sur un leader charismatique porteur d’un savoir religieux et s’en remettent à un système divin. Souvent issus de ghettos sociaux ou économiques, ils vont, avec leur pratique religieuse, au bout de la logique “vous m’excluez, je vous exclus”.” Mais, au-delà des possibles atteintes au principe de laïcité induites par ces groupes, la radicalisation d’une frange de musulmans vivant en France, dont le nombre est évalué à quelques milliers, pose des questions à l’islam organisé. Cet islam “du juste milieu” voit rarement d’un bon œil le développement des pratiques salafistes et s’inquiète du dynamisme de ce mouvement en termes de réislamisation des jeunes générations, y compris dans des petites villes de province. “S’ils veulent un islam adapté à la vie en France, c’est aux musulmans eux-mêmes de faire le ménage, estime un spécialiste de l’islam. Mais face aux salafistes, certains souffrent d’un déficit de légitimité religieuse.” Et, en réponse au problème posé par la burqa, préfèrent insister sur le caractère marginal ou non religieux de cette pratique.   Stéphanie Le Bars   (Source: “Le Monde” Quotidien- France) le 20 juin 2009)  
 

ISRAEL FOOT : début d’incident diplomatique entre Israël et le Brésil, qui veut organiser un match amical à Ramallah… mais pas en Israël.

 
Publié le 19 juin 2009 à 09:47 Par Mickael Finkelstein Un match de football vient de créer de véritables tensions diplomatiques entre Israël et le Brésil. Le gouvernement brésilien avait décidé récemment de faire un geste pour le peuple palestinien en organisant un match amical entre deux de ses principales équipes de football – Les Corinthians de Sao Paulo et Flamengo de Rio de Janeiro – dans la ville cisjordanienne de Ramallah. Avec quelques stars, notamment Ronaldo, le célèbre attaquant des Corinthiens, de nombreux Israéliens auraient aimé voir jouer ces joueurs… mais les Brésiliens ont clairement fait savoir qu’ils n’étaient pas intéressés pour jouer en Israël et qu’ils joueraient uniquement à Ramallah. Giora Bachar, l’ambassadeur d’Israël au Brésil, a alors demandé des précisions au Ministère des Affaires étrangères brésilien sur ce fait divers… Ce qui a ensuite entraîné Bachar à déposer une plainte officielle au Ministère des Affaires étrangères brésilien. “J’ai l’intention de faire comprendre aux Brésiliens que si aucun match ne se déroule en Israël, nous le considérerons comme un incident diplomatique», dit-il. « Ce serait mieux d’organiser deux matchs, ou, mieux encore, un match unique qui rassemble les Israéliens et les Palestiniens.”— M.F
 
(Source:ISRAEL VALLEY le 19 juin 2009)

 

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