20 février 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N°  2828 du 20.02.2008

 archives : www.tunisnews.net

OMCT-FIDH: Tunisie: Nouveaux actes d’intimidation contre Mmes Fatma Ksila et Samia Abbou AFP: Procès de salafistes en Tunisie: plaidoiries marathon avant le verdict AFP: Procès de salafistes: irrégularités et torture au menu de la défense AFP:Tunisie/pétrole: deux permis de recherche et de prospection dans le sud Mouatinoun: Unis dans la répression !! Zoghlami Moez : The will of injustice AFP: Fidel Castro, un portrait contrasté dressé par l’exil cubain


Le numéro 50 de Mouwatinoun

 organe du Forum Démocratique est maintenant disponible chez votre marchand de journaux.

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Le webmaster du FDTL (www.fdtl.org)


 

APPEL URGENT – L’OBSERVATOIRE

 

Tunisie: Nouveaux actes d’intimidation contre Mmes Fatma Ksila et Samia Abbou  

TUN 001 / 0208 / OBS 019

Agression / Harcèlement

Tunisie

20 février 2008

 

L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante en Tunisie.

 

Description des faits:

 

L’Observatoire a été informé par le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) d’actes d’intimidation, d’agressions, d’obstacles à la liberté de mouvement et de brimades de la part de la police tunisienne dont ont fait l’objet Mmes Fatma Ksila et Samia Abbou, respectivement secrétaire générale du CRLDHT et membre de l’Association de lutte contre la torture en Tunisie (ALTT), alors qu’elles tentaient de recueillir des témoignages de victimes de torture en vue de la rédaction d’un rapport conjoint CRLDHT / ALTT sur le recours à la torture et aux mauvais traitements en Tunisie dans le cadre d’affaires jugées sur la base de la loi anti-terroriste.

 

Selon les informations reçues, le 13 février 2008, à son arrivé à Tunis, Mme Ksila a reçu des messages d’insultes sur son téléphone, probablement de la part de la police politique.

 

Le 14 février 2008, des policiers en civil ont empêché Mme Ksila d’accéder au domicile de Mme Fatma Tlili, lui ordonnant de quitter les lieux et en l’insultant. Mme Tlili avait annoncé la veille son intention d’entamer une grève de la faim en solidarité avec son fils Abderrahmane, lui-même en grève de la faim depuis le 15 janvier 2008 afin de dénoncer les mauvaises conditions dans lesquelles il est détenu et les mauvais traitements dont il fait l’objet à la prison de Mornaguia, dans la banlieue de Tunis.

 

Le 15 février 2008, alors que Mme Ksila devait rencontrer des familles de prisonniers au cabinet de Me Radhia Nasraoui, présidente de l’ALTT, pour recueillir leur témoignage, des policiers en civil l’ont une fois encore empêchée de se rendre à son rendez-vous, en recourant une fois de plus à des violences verbales.

 

Le lendemain, Mmes Ksila et Abbou devaient rencontrer les familles des membres du groupe Soliman condamnés à perpétuité et à de lourdes peines de prison, à Sidi Bouzid. Quelques minutes après leur arrivée au domicile de l’une de ces familles, de nombreux policiers ont envahi la rue, conduits par le chef de la police du district de Sidi Bouzid. Mmes Ksila et Abbou ont dû quitter Sidi Bouzid, et la police les a suivies jusqu’à la sortie de l’agglomération.

 

Le 18 février 2008, après s’être rendues chez les parents de Mr. Imed Ben Amer, condamné à la peine capitale dans l’affaire du groupe de Soliman, à Sousse, Mmes Ksila et Abbou ont été violemment agressées, traînées par terre et rouées de coups par de nombreux policiers en civil, qui ont également proféré à leur encontre des injures obscènes. Mme Ksila a a perdu connaissance. La police a ensuite complètement vidé les sacs à main des deux femmes, confisquant de l’argent liquide, un appareil photo et un magnétophone appartenant à Mme Ksila. Elles ont ensuite été contraintes de prendre une voiture de louage à huit places, dont six étaient occupées par des agents de la police politique en civil, à destination de Tunis, où elles ont été prises en charge par d’autres agents de la police qui ont tenté de nier ce qui s’était passé, avant de s’éloigner.

 

Arrivées à Tunis, Mmes Fatma Ksila et Samia Abbou se sont rendues au cabinet de Me Mohamed Abbou. Ce dernier a alors également fait l’objet d’insultes et de provocations, puis menacé d’agression.

 

L’Observatoire dénonce avec vigueur ces actes de harcèlement et ces agressions à l’encontre de Mme Fatma Ksila, Samia Abbou, et de Me Mohammed Abbou, qui visent manifestement à sanctionner leurs activités en faveur de la vérité, de la justice et des droits de l’Homme,  et craint que l’usage disproportionné de la force de la part de la police tunisienne ainsi que certaines insultes dont Mmes Ksila et Abbou ont été victimes soient le résultat de la double discrimination dont sont victimes les femmes défenseures en Tunisie.

 

Actions demandées:

 

L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités tunisiennes en leur demandant de:

 

i.                     Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Mmes Fatma Ksila et Samia Abbou, ainsi que de Me Mohammed Abbou ;

 

ii.                   Mener une enquête indépendante sur les faits décrits ci-dessus, afin que leurs auteurs soient identifiés et dûment jugés et sanctionnés conformément à la loi en vigueur ;

 

iii.                  Veiller à ce qu’un terme soit mis à toute forme de menaces et de harcèlement à l’encontre de tous les défenseurs des droits de l’Homme tunisiens ;

 

iv.                 Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à son article 1 qui dispose que “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, de promouvoir la protection et la réalisation des droits de l’Homme et des libertés fondamentales aux niveaux national et international”, son article 6(b), selon lequel “chacun a le droit, individuellement ou en association avec d’autres, conformément aux instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme et autres instruments internationaux applicables, de publier, communiquer à autrui ou diffuser librement des idées, informations et connaissances sur tous les droits de l’Homme et toutes les libertés fondamentales”, et son article 12.2 qui dispose que “l’Etat prend toutes les mesures nécessaires pour assurer que les autorités compétentes protègent toute personne, individuellement ou en association avec d’autres, de toute violence, menace, représailles, discrimination de facto ou de jure, pression ou autre action arbitraire dans le cadre de l’exercice légitime des droits visés dans la présente Déclaration” ;

 

v.                   Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.

 

Adresses:

 

·         M. Zine el-Abidine Ben Ali, Président de la République, Palais de Carthage, 2016 Carthage, Tunisie, Fax : +216 71 744 721 ou +216 71 731 009

·         M. Mohamed Ghannouchi, Premier Ministre, Secrétariat Général du Gouvernement, Rue de la Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 562 378

·         M. Rafik Belhaj Kacem, Ministère de l’Intérieur et du Développement local, Avenue Habib Bourguiba, 1001 Tunis, Tunisie, Fax : ++ 216 71 340 888 ; Email : mint@ministeres.tn

·         M. Kamel Morjane, Ministère de la Défense Nationale, Avenue Bab Mnara, La Kasbah, 1008 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 561 804

·         M. Bechir Tekkari, Ministère de la Justice et des Droits de l’homme, 57, Boulevard Bab Benat, 1006 Tunis, Tunisie, Fax : +216 71 568 106 ; Email : mju@ministeres.tn

·         Ambassadeur, S.E M. Samir Labidi, Mission permanente de la Tunisie auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, 58 Rue Moillebeau, Case postale 272, 1211 Genève 19, Suisse, Fax : +41 22 734 06 63 ; Email : mission.tunisia@ties.itu.int

·         Ambassade de la Tunisie à Bruxelles, 278 avenue de Tervueren, 1150 Woluwe-Saint-Pierre, Belgique, Fax : + 32 2 771 94 33 ; Email : amb.detenusie@brutele.be

 

***

Genève – Paris, le 20 février 2008

 

Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes actions entreprises en indiquant le code de cet appel.

 

L’Observatoire, programme de la FIDH et de l’OMCT, a vocation à protéger les défenseurs des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible.

 

L’Observatoire a été lauréat 1998 du prix des Droits de l’Homme de la République Française.

 

Pour contacter l’Observatoire, appeler La Ligne d’Urgence :

E-mail : Appeals@fidh-omct.org

Tel et fax FIDH : 33 1 43 55 20 11 / 33 1 43 55 18 80

Tel et fax OMCT : + 41 22 809 49 39 / 41 22 809 49 29

 

 


 

Procès de salafistes en Tunisie: plaidoiries marathon avant le verdict

 

TUNIS (AFP) — Trente salafistes tunisiens dont deux condamnés à mort pour « terrorisme » et complot présumés attendaient mercredi un verdict de la Cour d’appel à Tunis, devant laquelle ils comparaissaient depuis le 15 janvier, au milieu d’une mobilisation contre la peine capitale. L’examen en appel, sans incident notable, de l’affaire fait suite à un procès de première instance, boycotté par la défense, et à l’issue duquel Saber Ragoubi, 24 ans, et Imed Ben Ameur, 34 ans ont été condamnés à mort. Huit autres ont été condamnés à perpétuité et les 20 autres à des peines allant de cinq à 30 ans de prison. Mercredi, la Cour entendait les derniers d’une quarantaine d’avocats dans l’ultime audience non stop commencée mardi matin, la défense réclamant soit l’aquittement, soit l’allègement des peines, et plaidant plusieurs « irrégularités » et « entorses à la loi ». L’absence de preuve à charge et la pratique de la torture « pour arracher de faux aveux » ont été au centre des plaidoiries ayant nécessité parfois des rappels à l’ordre du magistrat Manoubi Hmidane. Les prévenus agés de 22 à 42 ans, revendiquant, pour certains, une idéologie salafiste prônant un retour aux origines de l’islam, sont accusés d’implication dans des afforntements armés ayant fait entre décembre 2006 et janvier 2007 14 morts, dont un officier et un agent de sécurité, selon les autorités. Ces violences étaient les plus importantes en Tunisie depuis l’attentat revendiqué par Al-Qaïda sur l’île de Djerba (21 morts, le 11 avril 2002). Outre l’accusation de « complot contre la sûreté intérieure », les prévenus étaient jugés pour « tentative d’attaques visant à changer le régime », assassinats, maniement d’armes et adhésion à une organisation terroriste. Durant leur procès, ils ont nié leur adhésion aux projets d’une bande armée dénommée « Soldats d’Assad Ibn Fourat » qui avait établi un camp d’entraînement à Ain Tbournek, sur les hauteurs de Grombalia (40 km de Tunis), théatre des violences. Ils ont nié également leur participation aux affrontements et répété à l’envi avoir côtoyé fortuitement les meneurs en cherchant un refuge dans cette zone boisée pour échapper à la police à leurs trousses pour cause de pratique religieuse et port de barbe. Quelque-uns ont cependant reconnu avoir été initiés au maniement de Kalachnikov, certains ayant évoqué le désir de combattre en Irak ou de contrer « la croisade » lancée par le président américain Georges Bush. Mais tous, ont nié avoir nourri un projet de déstabilisation du régime en Tunisie, affirmant que des aveux leur avaient été arrachés sous la torture. Le parquet a réclamé le maintien de la peine capitale pour « des délits terroristes extrêmement graves » et des « intentions criminelles prouvées. Selon l’accusation, la bande projetait de « renverser le régime » et les autorités avaient indiqué avoir saisi six Kalachnikov, des explosifs et des plans de sites des ambassades américaine et britannique. Selon elles, la bande s’était introduite avec des armes par la frontière algérienne, après un séjour dans les maquis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu branche d’Al-Qaïda au Maghreb. De ce noyau – composé d’un Mauritanien et de cinq Tunisiens, dont le chef Lassad Sassi, jihadiste vétéran d’Afghanistan – quatre sont morts, et deux autres arrêtés avant les accrochages. Ces derniers sont jugés séparément. Des mesures de sécurité exceptionnelles ont entouré le procès suivi par des diplomates et des observateurs étrangers dont Me Denys Robillard, ex-bâtonnier mandaté par la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et Amnesty International. La FIDH et des opposants tunisiens se sont mobilisés contre la peine capitale, la Tunisie observe un moratoire de facto sur les exécutions et son président Zine El Abidine Ben Ali s’est engagé en novembre dernier à « ne jamais signer l’exécution de condamnés à mort ».

 AFP / 20 février 2008

 


 

Procès de salafistes: irrégularités et torture au menu de la défense

 AFP 19.02.08 | 18h12 La Cour d’appel de Tunis a commencé mardi à entendre des plaidoiries de la défense axées sur des vices de procédure et la torture des prévenus au procès de 30 salafistes, dont deux condamnés à mort le 30 décembre dernier. Les premiers avocats à prendre la parole parmi une quarantaine à la barre ont tenté de réfuter les accusations en relevant « les irrégularités » et « entorses à la loi » qui ont marqué, selon eux, l’affaire dans les étapes d’arrestation, d’interrogatoire et de premier jugement. La Cour devait entendre des plaidoiries sur le fond au cours d’une audience nocturne, avant la mise en délibéré de l’affaire dans ce procès en appel ouvert le 15 janvier. Il fait suite à un premier jugement condamnant à mort Saber Ragoubi, 24 ans, et Imed Ben Ameur, 34 ans, deux des 30 Tunisiens poursuivis pour implication dans des accrochages armés en décembre 2006 et janvier 2007, au sud de Tunis, qui ont fait 14 morts, dont un officier et un agent de sécurité, selon les autorités. Les accusés sont poursuivis notamment pour assassinat, incitation aux habitants à s’entretuer et adhésion à une association terroriste « Jound Assad Ibn Fourat » dont quatre meneurs, un Mauritanien et trois Tunisiens, y compris leur chef Lassad Sassi, sont morts dans les affrontements. Le juge Manoubi Hmidane a dû faire des rappels à l’ordre lorsque des avocats ont tenté de revenir sur les circonstances de ralliement de leurs clients « à leur insu » au noyau armé et les sévices qui auraient généré de « faux aveux ». Dans une plaidoirie générale, Me Mokhter Jallali a dénoncé un « procès d’intention », affirmant que les prévenus avaient été poussés par la police à se réfugier auprès de la bande armée en raison de leur pratique religieuse. Il s’est interrogé sur le fait que les meneurs aient agi en liberté durant plusieurs mois, alors qu’ils étaient repérés par les services de sécurité dès leur infiltration en Tunisie en provenance des maquis algériens du Groupe salafiste pour la prédication et le Combat (GSPC, devenu Al-Qaïda au Maghreb). Me Ahmed Néjib Chebbi a plaidé « la nullité de procédures », contesté le bien fondé des accusations et déploré un refus d’expertise médicale qui aurait permis, selon lui, d’établir des séquelles de torture sur les prévenus. Me Aberraouf Ayadi, s’est fait retirer la parole en insistant sur les détails de sévices de nature sexuelle, après avoir affirmé que les 30 accusés étaient « jugés en lieu et place des meneurs » tués lors des affrontements. La plupart des prévenus de tendance salafiste ont clamé leur innocence et répété avoir côtoyé la bande armée en cherchant à échapper aux « harcèlements » de la police pour cause de fréquentation de mosquées et port de barbe. Selon l’accusation, le groupe avait pour objectif de commettre des attentats pour « renverser le régime » et les autorités avaient indiqué avoir saisi six Kalachnikov, des explosifs et des plans de sites des ambassades américaine et britannique. Le parquet avait demandé le maintien ou l’aggravation des peines prononcées en première instance.

 


 

Tunisie/pétrole: deux permis de recherche et de prospection dans le sud

TUNIS – Le gouvernement tunisien a annoncé mercredi l’octroi de deux permis de recherche et de prospection d’hydrocarbures aux entreprises vietnamiennes « Petrovietnam exploration and Production Corporation » et « Vistsovpetro joint Venture ». Ces permis seront exploités en association avec l’Entreprise publique d’activités pétrolières (ETAP), selon un accord signé par le ministre tunisien de l’Industrie, Afif Chelbi, le président de Petrovietnam, Nguyen Choc Shape, et le PDG de Vistsovpetro joint Venture, Tiran le Dong. Ces permis dits « Guenille » et « Tanit » se situent dans le Golfe de Gabès (400 km au sud de Tunis) et couvrent respectivement 2.436 et 1.540 km2. L’accord signé prévoit un investissement vietnamien de plus de 13 millions de dollars, l’Etap agissant en tant que titulaire des deux permis. Le gouvernement a attribué en 2007 une dizaine de permis de recherche d’hydrocarbures à des sociétés étrangères pour tenter d’accroître une production de brut se limitant à 70.000 barils/jour environ. La Tunisie, dont les réserves d’hydrocarbures sont estimées à 838 millions de barils équivalent pétrole, prévoit le forage d’environ 75 puits de pétrole et l’octroi de 44 permis de prospection d’hydrocarbures entre 2007 et 2011, selon les projections de l’Etap. (©AFP / 20 février 2008 11h40)

 


 

Unis dans la répression !!

Invité par le Forum Social Marocain pour la participation à sa troisième édition organisée du 25 au 27 janvier à Bouznika, M. Khémaïs KSILA, secrétaire général de la Ligue Tunisienne de défense des Droits de l’Homme (LTDH) a été empêché de participer à cette manifestation maghrébine au nom du Réseau Euro Méditerranéen des Droits de l’Homme ( REMDH) et ce malgré les multiples tentatives menées pour l’octroi d’un visa de courte durée.

Cette décision arbitraire de privation de circulation prise par les autorités marocaines va à l’encontre de cette aspiration légitime des peuples Maghrébins pour un bénéfice total et effectif des droits fondamentaux à l’expression, à l’organisation et à la circulation…

M. Khémais Ksila n’est pas à sa première interdiction. En 2007 , les autorités jordaniennes ont exprimé leur refus de lui accorder le droit de séjour. En Algérie, il a fait l’objet l’été 2006 d’un harcèlement policier continu à l’occasion d’une mission d’observation en faveur du REMDH lors du procès d’un ligueur Algérien M. El Haj Ismail, membre de la LADDH.

Le lundi 21 janvier 2008, c’était au tour du journaliste et écrivain tunisien M. Taoufik Ben Brik de voir son déplacement en Algérie annulé. Il est également interdit de séjour au Maroc et en Egypte.

Ces mesures qui ont soulevé une vague de désapprobation dans les rangs des démocrates et des organisations de défense  de droits de l’homme, soulignent le degré de coordination entre les pays arabes en matière de répression des libertés. Dans les autres domaines autrement vitaux pour leurs peuples, c’est une toute autre logique qui prévaut.

(Source: « Mouatinoun » nr 48  organe du Forum démocratique pour le travail et les libertés)

 

 

 


 

The will of injustice

 

Being exposed to the will of injustice, three tunisian teachers MOUMNI, JALOULI, ZOGHLAMI, were expelled for their being active within the general union of tunisian workers. The teachers mentionned above, were expelled for non pedagogical reasons, but exlusively, punished for 11/04/2007 ‘s strike which was successefully performed among most  Teachers of the nation. As a reaction MOUMNI, JALOULI, ZOGHLAMI, went on a hunger strike that lasted 39 days. The fact was a perfect representation of a permanent state of hunger that faces the minestry arrogance, demands the right for work and syndicalism.

 

Even if the strike enabled unions of the sector and else, human rights organisations, political parties, to evolve around their legitimate rights, the minestry remained indifferent. Whatever was their militant resistance , bearing in mind the painfull fact that Mr MOEZ was on the verge of dying on the 35 th day, Whatever the resistance was, they were never immune from the minestrie’s wrong doings, bad treatment and in more details indefference.

 

Now, as the complication is not yet resolved, the protagonists of the hunger stike who gambled with their lives for their legitimate  rights, reveal that they are ready not to resign ״ will not lose sight in the darkness ״ the image will never  approximate a belief in the impossible, as they are confident that they will come back to work again and make the whole people come to a conviction that arrogance is always liveless – No one of them will be bent to the will of injustice- .

 

The teachers – extremly confident in the victory of truth, and truth ״ reality״ says : ״ give the people their rights״– are still suffering unhealthy conditions remaning from a harsh, long, inhumane, involuntary hunger strike.

MOUMNI, JALOULI, ZOGHLAMI, decided to defend their rights with souls, bodies and hearts, will never be waiting  in vain  for the reward for their fair issue, sublime mouvement of a hunger strike.

 

The text, where i used ״ they ״ instead of ״we״– an ardent search for objectivity, the text where i’am writing as if i were some one else, has its sides of the thinkeable which doesn’t lie beyond the following : ״ he who has a strong belief  in freedom and human kind may support – actually- expelled teachers״.

ZOGHLAMI MOEZ

 

profexclu@yahoo.fr

 

quoted from the blog of  professors-expelled   

http://professors-expelled.blogspot.com/

 
 

Fidel Castro, un portrait contrasté dressé par l’exil cubain

AFP, le 20 février 2008 à 06h14

 

MIAMI (Etats-Unis), 20 fév 2008 (AFP) – Messianique, brillant, ambitieux, assoiffé de pouvoir: Fidel Castro, pour les exilés anticastristes de Miami dont certains ont combattu à ses côtés lors

de la Révolution cubaine de 1959 avant de tomber en disgrâce, est avant tout une personnalité contrastée.

Fidel Castro, qui a annoncé mardi sa décision de quitter le pouvoir, « est un homme trompeur, espiègle, à la forte personnalité.

Il a su manipuler tous ceux qui l’ont entouré, malheureusement pour le pire. Et ceux qui restent au pouvoir sont très loin de pouvoir se substituer à lui », déclare Huber Matos, ancien commandant de la

Révolution entré en dissidence qui a passé 20 ans dans les geôles cubaines et vit aujourd’hui à Miami.

Les prisonniers politiques? Les exécutions? « Fidel n’a jamais tergiversé. S’il faut fusiller, il fusille », raconte pour sa part

Eloy Gutierrez Menoyo, autre grande figure de la Révolution (1959), qui a passé 22 ans en prison à Cuba avant de s’exiler à Miami puis de revenir dans l’île en 2003.

Il a revu le leader cubain en 1995 lors d’une entretien qu’il qualifie de « cordial et ouvert ». Ils n’ont parlé ni du passé, ni des années de prison « seulement de l’avenir », dit Menoyo.

« Eloy, qu’est ce que tu as les cheveux longs », s’est exclamé Fidel Castro en le saluant.

Antonio Jorge, professeur de relations internationales à l’université internationale de la Floride (FIU), a étudié adolescent aux côtés de Fidel Castro, au collège jésuite de Belen à La Havane.

« Il avait déjà une vision messianique, historique. La mission de sa vie était de combattre l’impérialisme des Etats-Unis », se souvient Jorge, gardant le souvenir d’un adolescent « turbulent,

volontaire, intelligent et bagarreur« .

« Il adorait déclamer les classiques », raconte Jorge qui fut un temps conseiller au ministère des Finances lors du premier gouvernement après la Révolution.

« Nous nous sommes rendu compte de ses intentions lorsqu’on lui a demandé de tenir des élections et Fidel a lancé sa fameuse réplique:

+Des élections? Pour quoi faire?+ ».

Fidel Castro a été « le premier dissident de la Révolution cubaine », assure quant à lui Gutierrez Menoyo. « Lorsque j’étais en prison, il m’envoyait de temps en temps un émissaire pour me proposer un plan de réhabilitation, c’est à dire pour me demander que je fasse mon mea culpa », dit-il.

« Mais moi je disais à l’émissaire +dis à Fidel que celui qui doit se réhabiliter, c’est lui+ », raconte Gutierrez Menoyo, libéré en 1986 grâce aux démarches du chef du gouvernement espagnol de

l’époque Felipe Gonzalez.

« La personnalité de Fidel a marqué sa vie politique », affirme Antonio Veciana, un des fondateurs du groupe paramilitaire anticastriste Alfa 66.

Il a étudié attentivement le personnage et assure avoir organisé deux attentats manqués contre lui en 1961 à la Havane et au début des années 70 au Chili.

Tous ses actes étaient « pensés, analysés », dit-il, décrivant Fidel Castro comme quelqu’un d' »autoritaire et sans scrupules« .

« C’est seulement le pouvoir qui l’intéressait, pas du tout l’argent », ajoute-t-il.

Sa famille, sa vie privée, ses amours ont toujours été secrets, nimbés de mystère.

Alina Fernandez, 51 ans, fille naturelle du leader cubain, également exilée à Miami où elle anime un programme de radio, raconte qu’il était « impossible d’avoir une relation personnelle

normale avec lui ». « Il pensait toujours à ses occupations, aux affaires du gouvernement. Avec sa famille, sa relation était sporadique », dit-elle.

 

 

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