20 août 2011

فيكليوم،نساهم بجهدنا فيتقديمإعلام أفضل وأرقى عنبلدنا،تونس Un effort quotidien pour une information de qualité sur notre pays, la Tunisie. Everyday, we contribute to a better information about our country, Tunisia

TUNISNEWS
11 ème année, N°4069 du 20.08.2011

 


The Atlantic Wire: Qaddafi Might Be Fleeing Libya Again, This Time to Tunisia

Xinhua: Tunisian spokesman denies Gaddafi’s family in Tunisia

Le Temps: Les listes nominatives d’avocats trouvées dans l’un des palais présidentiels seront remises à l’Ordre des avocats

Kapitalis: La Tunisie demande officiellement l’extradition de Ben Ali

TAP: « L’Europe sera présente et répondra aux besoins exprimés par la Tunisie » (représentant de l’UE)

WMC: Tunisie: Le PDP et Ettakatol courtisent les PME et PMI

NOU-R: La gestion du changement : Comment se préparer à être un vrai parti de pouvoir ?

Le Courrier de l’Atlas: L’apparition d’affiches publicitaires à caractère religieux, inédites en Tunisie, fait polémique

Jeune Afrique: Tunisie : controverse sur les sondages politiques

Kapitalis: Internet et révolution: l’Ipemed attribue la palme à la Tunisie

Magarebia: Tunisie : Les campagnes menées en faveur des inscriptions sur les listes électorales portent leurs fruits

AP: Post-revolution, Tunisia awaits tourists

Qaddafi Might Be Fleeing Libya Again, This Time to Tunisia


Erik Hayden 9:32 AM
We keep hearing that Libyan dictator Muammar Qaddafi is constantly about to step down and that he’s considering fleeing the country. On Friday morning, NBC News reports the latest development in that vein: he « is making preparations for a departure from Libya with his family for possible exile in Tunisia, » according to the news outlet, which says that one U.S. official stated that Qaddafi could possibly be leaving the country in a matter of days. The report arrives on the heels of Defense Secretary Leon Panetta’s remark that « I think the sense is that Qaddafi’s days are numbered. » MSNBC.com, relaying NBC’s report, stressed the caveat: « the news report emphasized that there was no guarantee that [Qaddafi] would follow through on any plans to flee. »

Tunisian spokesman denies Gaddafi’s family in Tunisia


2011-08-20 01:13:09
TUNIS, August 19 (Xinhua) — An interior ministry spokesman denied reports on Friday that Gaddafi’s family are in Tunisia after fleeing from Libya.
« Our teams are working around the clock to monitor border traffic, » he said, adding that « neither Gaddafi nor members of his family entered the country in 2011. » His statement was broadcasted on Tunisian radio.
Earlier on Friday, Tunisian Radio Mosaique FM quoted a Libyan rebel source as saying that members of Gaddafi’s family fled to Tunisia to board a Venezuelan plane bound for Caracas.
The report also said that it was highly likely that Gaddafi himself is no longer in the Libyan capital Tripoli, following overnight NATO strikes against his residential compound.

Les listes nominatives d’avocats trouvées dans l’un des palais présidentiels seront remises à l’Ordre des avocats


Des listes nominatives de plusieurs avocats ont été trouvées dans l’un des palais présidentiels, a annoncé la Commission nationale d’investigation sur les affaires de corruption et de malversation.
Ces avocats ont été chargés, selon ces listes, de représenter les administrations, les entreprises et établissements publics devant les tribunaux.
Dans un communiqué rendu public, hier, la commission a indiqué avoir reçu, sur demande du président de la section de Tunis de l’Ordre national des avocats, une ordonnance sur requête émise par le vice-président du tribunal de première instance Tunis I, autorisant la commission d’investigation à fournir une copie des listes d’avocats au président de ladite section.
Selon le même communiqué, la commission a indiqué avoir parachevé l’examen des différents éléments du dossier au début de la semaine et décidé, en conséquence, de le déférer devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tunis I.  
(Source: “Le Temps (Quotidien – Tunisie) le 19 aout 2011)
http://www.letemps.com.tn/article-58354.html

La Tunisie demande officiellement l’extradition de Ben Ali


C’est le tribunal militaire qui l’a annoncé, vendredi, lors de la rencontre avec la presse au siège du Premier ministère. Le juge d’instruction a envoyé le 3 juillet à travers l’ambassadeur tunisien en Arabie saoudite une demande d’extradition de l’ancien président. C’est donc officiel, et nos amis Saoudiens sont dorénavant bien informés du dossier Ben Ali et n’ont pas intérêt de continuer à lui accorder refuge.
L’ancien président a fui, avec sa famille, la Tunisie dans la soirée du 14 janvier. Depuis cette date, il vit sous haute surveillance, à Ebha, au sud de l’Arabie saoudite.
Ben Ali est condamné dans plusieurs procès par contumace écopant jusqu’à 35 ans de prison. L’ancien président qui n’a jamais demandé pardon aux Tunisiens sera bientôt jugé non seulement pour des affaires de stupéfiants, d’armes…, mais pour avoir ordonné de tirer sur des civils.
Z. A.

« L’Europe sera présente et répondra aux besoins exprimés par la Tunisie » (représentant de l’UE)


Vendredi, 19 Août 2011 15:58
 
TUNIS (TAP) – « L’Europe sera présente et répondra aux besoins exprimés par la Tunisie », elle compte à court terme, en concertation avec les autorités et les représentants de la société civile tunisienne, s’attaquer aux dossiers urgents tels que le chômage, le développement dans les régions et la jeunesse.
 
C’est en ces termes que s’est exprimé M. Bernardino Leon, Représentant spécial de l’Union européenne pour la région du Sud de la Méditerranée, qui a tenu, vendredi, au siège de la délégation de l’Union européenne à Tunis, une conférence de presse pour présenter son programme en Tunisie.
 
M. Leon qui effectue sa deuxième visite en Tunisie depuis sa récente nomination le 16 juillet dernier, a indiqué que le plan spécial de travail qui sera mis en place en faveur de la Tunisie a pour objectif de permettre la coordination mais surtout la mobilisation des efforts en faveur du pays et de son processus démocratique.
 
Le représentant spécial de l’Union européenne a indiqué que sa nomination vise à permettre un meilleur accompagnement des pays arabes en transition démocratique comme la Tunisie et l’Egypte. Sa principale fonction, a-t-il ajouté, consiste à mobiliser les fonds et les moyens pour permettre la mise en place de projets dans les pays qui du « printemps arabe ».
 
Il a indiqué, dans ce contexte, que l’Union européenne avait, au vu des derniers développement, réorienter sa politique de bon voisinage pour y inclure au delà de l’aspect économique, la dimension sociale et politique.
 
M. Leon défend à ce propos la mise en place d’un plan spécial de travail qui a pour objectif d’assurer une meilleure coordination et efficacité de l’action de l’UE en Tunisie.
 
Ce plan spécial, a-t-il précisé, sera mené par des représentants des Etats membres de l’Union Européenne, les institutions européennes telle que la Banque Européenne d’Investissement, la commission européenne et le service extérieur de l’UE.
 
Ce plan comprendra également des représentants des organisations internationales et des institutions financières à l’instar de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui seront invités dans le but d’optimiser la synergie à l’appui des investissements et des réformes.
 
Le représentant spécial de l’Union européenne a indiqué, également, avoir eu des entretiens avec plusieurs responsables tunisiens, à l’instar du ministre des finances, du ministre de la coopération internationale et du Développement, du ministre de l’intérieur, du Gouverneur de la Banque Centrale, du ministre délégué auprès du premier ministre chargé de la réforme politique et du secrétaire d’Etat au ministère des affaires étrangères ainsi que de représentants de partis et de la société civile.

Tunisie: Le PDP et Ettakatol courtisent les PME et PMI


Dans leurs programmes économiques, le Parti démocratique progressiste (PDP) et Ettakatol promettent un paradis fiscal pour les Petites et moyennes entreprises (PME et PMI).
Pour Ettakatol, ces dernières bénéficieront d’une baisse des impôts de 30 à 25% et d’avantages fiscaux au cas où elles réinvestiraient leurs bénéfices dans la Recherche&Développement, le développement régional et les créneaux générateurs d’emplois pour les diplômés du supérieur.
Pour sa part, le PDP se propose d’instituer des incitations fiscales en faveur des PME et PMI. Celles-ci consisteront à réduire l’impôt sur les sociétés (IS) de 30% à 20% et celui appliqué aux sociétés financières, pétrolières et des télécoms de 35% à 30%.
(Source: Webmanager Center le 19 aout 2011)
http://www.webmanagercenter.com/management/article-109328-tunisie-le-pdp-et-ettakatol-courtisent-les-pme-et-pmi

L’association Nouvelle République (NOU-R),

Invitation a uneConférence

La gestion du changement : Comment se préparer à être un vrai parti de pouvoir ?

Samedi 20 Aout 2011 de 9h30 – 13 h30

Hôtel El Mechel Golden Tulip Tunis

Public cible: Responsables desPartis, Médias et Membres Nour

L’association Nouvelle République (NOU-R), association pour la promotion de la démocratie et le développement, organise régulièrement, jusqu’au 23 Octobre 2011, des conférences qui s’inscrivent d’une part dans une démarche pédagogique, et d’autre part visent à instaurer un débat entre experts et hommes politiques.

La révolution Tunisienne a pris de court tout le monde y compris les partis politiques existants qui se sont trouvés soudain dans l’obligation de se transformer très rapidement en partis de pouvoir devant œuvrer pour la création d’une nouvelle Tunisie, des dizaines de nouveaux partis se sont créés pour œuvrer en ce sens. Tous ces partis sont aujourd’hui soumis à un formidable challenge: celui de se positionner ultra rapidement au niveau aussi bien stratégique qu’au niveau organisationnel et opérationnel en véritables partis de pouvoir afin de pouvoir adresser correctement les challenges et les défis de la Tunisie post-révolution et éviter d’attaquer les faux problèmes.

Aujourd’hui, l’Association NOU-R adresse cette problématique à travers des spécialistes de l’organisation, considérant qu’un parti politique est une institution comme une autre pour laquelle les méthodologies et les approches de management de changement peuvent être adaptés et permettre une amélioration importante de la performance et la réussite de ces partis et à travers cela la réussite de la transition vers une véritable démocratie et une prospérité. Programme:

1-M. Youssef Meddeb Ingenieur SIGMA Conseil : Les Tunisiens et leurs attentes de la Nouvelle République (10 minutes)

2-M. Maher Kallel Président de NOU-R: Les véritables enjeux des partis: vision, leadership et gestion du changement (15 minutes)

3-M. Jamel Guemara Consultant : Comment gérer le changement pour un parti politique ? (40 minutes)

M. Jamel Guemara, avait eu des débuts professionnels dans le domaine de l’informatique. Il a occupé le poste de Directeur Général Adjoint d’une filiale du groupe CEGOS, il s est installé depuis 1984, comme consultant indépendant. Il a pu réaliser de nombreuses missions d’étude, en Tunisie et à l’étranger. Ses interventions ont couvert plusieurs champs tels que : réformes institutionnelles des administrations publiques et des entreprises publiques et privées, développement communal, planification stratégique, formulation et monitoring de projets de développement, développement des ressources humaines, conception de systèmes d’informations, etc. Elles se sont situées le plus souvent au plus haut niveau de prise de décisions (ministres, chefs d’entreprises, hauts cadres de l’administration et des entreprises)

4-M. Lotfi Saibi Consultant: Leadership et Développement des capacités en période de transition (30 minutes)

M. Lotfi Saibi est résident aux Etats Unis, il a obtenu un Mastersen Management, Leadership et organisation de la Harvard University USA. Pour le moment il est un consultant dans le domaine du « Leadership devloppement and capacity building ». M. Lotfi Saibi a une expérience de 25 ans dans le Management et les études stratégiques, il a travaillé sur plusieurs campagnes politiques, législatives et présidentielles (Obama 2008). Il a l’expérience dans le développement, des stratégies de campagne, des messages de campagne, et des candidats. M. Saibi est très actif dans des associations et des ONG, il est originaire de Jelma gouvernorat de Sidi Bouzid, il est actuellement actif avec l’Union des diplômés chômeurs.

5-Débat 70 minutes

Cordialement

Kais KHANFIR

Secrétaire Général NOU-R


Tunisie : Les campagnes menées en faveur des inscriptions sur les listes électorales portent leurs fruits


18/08/2011

Le nombre d’électeurs inscrits a plus que triplé grâce à l’augmentation des campagnes de sensibilisation et à un report de la date-limite des enregistrements pour le scrutin.

Par Houda Trabelsi pour Magharebia à Tunis – 18/08/11

Le pourcentage de votants sur les listes électorales en Tunisie a atteint, en date du dimanche 14 août, les 55% d’électeurs éligibles, alors qu’il s’élevait encore, le 29 juillet, à 16%.

« Le résultat obtenu est positif au vu de plusieurs considérations, la plus importante étant la nouveauté de cette expérience en elle-même, à laquelle vient se rajouter un délai court, cinq semaines, et la circonstance dans laquelle le processus d’inscription sur les listes électorales a été lancé, qui était caractérisé par le manque de sécurité », dit Kamel Jendoubi, Président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE).

La date-limite des inscriptions sur les listes des électeurs, initialement prévue le 2 août, a été repoussée au 14, en raison des faibles taux d’inscriptions enregistrés. Cet ajournement a été accompagné d’une extension des votants éligibles, avec pour objectif d’inclure tout individu âgé de plus de 18 ans et en possession d’une carte d’identité. De plus, des campagnes de sensibilisation ont encouragé les femmes et les jeunes à participer au scrutin.

« Le nombre de tunisiens et de tunisiennes inscrits sur lers listes électorales en date du 14 août est de 3 882 727 citoyens », a annoncé le mardi 16 août le Président de l’ISIE lors d’une conférence de presse. Jendoubi a déclaré que 41% des personnes inscrites l’avaient fait lors de la période de dépassement.

La catégorie des jeunes (âgés de 18 à 30 ans) constitue le plus gros pourcentage des inscrits, ils sont ainsi 26% à s’être enregistrés. La participation des femmes atteint 45%, et ce sont dorénavant 1 756 980 électrices qui figurent sur les listes électorales. Presque 4 000 citoyens âgés de plus de 91 ans se sont eux aussi inscrits.

L’ISIE a fait savoir que du 20 au 26 août, les listes des électeurs seraient publiées dans les bureaux régionaux de l’instance, dans les directions municipales, et dans les missions diplomatiques et consulaires pour les tunisiens vivant à l’étranger.

« J’étais vraiment enclin à m’inscrire sur les listes électorales dans le but d’exercer mon droit à élire qui je considère comme bon pour mon pays », dit Nasreddine Kraim, un jeune tunisien, à Magharebia. « Mais malheureusement, jusqu’à présent, les plateformes des partis ne sont pas claires, ce qui me donne de la réticence à choisir ».

« Tout reste obscur, tout est brumeux, et les partis sont occupés à s’insulter les uns les autres et à acheter les votes, plutôt qu’à travailler sur un programme clair », déclare Monia Wahaibi.

Ahmed Trabelsi, qui a 28 ans, affirme à Magharebia, « Je ne fais pas confiance au processus électoral qui aura lieu en octobre. » Il ajoute : »Je n’ai pas [voté] à l’époque de Ben Ali et je ne[ voterai] pas maintenant, parce que rien ne changera. Et ce sont plutôt les mêmes visages qui avaient contribué à truquer les élections qui sont actuellement présents et qui veulent nous convaincre des idées de démocratie et de transparence ».

« [Pour] la première fois dans l’histoire de la Tunisie, nous vivons une expérience démocratique au vrai sens du mot, malgré certaines failles, ce qu’on peut considéerer comme normal », dit Karima Bettayeb. « Et je suis déterminée à exercer mon droit à m’inscrire sur les listes électorales et aussi à participer aux élections ».

(Source: “Magarebia” le 18 aout 2011) Lien:http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2011/08/18/feature-03


 

Tunisie : controverse sur les sondages politiques


19/08/2011 à 17h:25 Par Jeune Afrique

Liberté politique ne rime pas avec anarchie… Plusieurs voix s’élèvent en Tunisie pour protester contre le manque d’encadrement légal des sondages en politique, et contre le danger qu’ils représentent pour la jeune démocratie dans ces conditions.

« Nous devons suspendre la publication des sondages politiques jusqu’au vote de l’assemblée constituante », assène Rida Kéfi, membre de l’Instance nationale de réforme de l’information et de la communication (INRIC). « Tant qu’il n’y a pas de loi, tant que le métier n’est pas organisé, il faudra surseoir à leur recours », argue-t-il.

Une vision que partage Hichem Guerfali, directeur du cabinet 3C études, l’un des six instituts à s’être lancé sur le marché politique tunisien (http://www.jeuneafrique.com/pays/tunisie/tunisie.asp). « Nous n’avons aucune expérience en matière de sondage politiques. Sans historique d’élections libres, sans références, nous n’avons aucun moyen de redresser les résultats ».

Reste que ces sondages apportent aux instituts un nouveau marché. Entre 10 à 15 % du chiffre d’affaires de cette année pour l’institut Sigma Conseil (ISC), par exemple. « Nous sommes dans une période d’effervescence politique », explique Hassen Zargouni, patron de ISC. Il faut donc en profiter, en ces temps de difficultés économiques.

Manque de crédibilité

Malgré cet argument purement économique, les critiques se multiplient (comme en France) à l’encontre des instituts de sondage, dont les méthodologies sont jugées opaques. Notification aléatoire du commanditaire, échantillonnages peu représentatifs, questionnaires orientés… La liste des griefs est longue.

« Plusieurs experts estiment que les échantillonnages de certains sondages ne sont pas crédibles », affirme ainsi Rida Kéfi. Les critères comme l’appartenance sociale ou géographiques ne sont pas pris en compte cars ils ne sont pas recensés dans les statistiques officielles, poursuit-il. Quant à la marge d’erreur des sondages, elle est selon lui trop souvent minimisée par les instituts.

Ali Ben Yehia, directeur du bureau d’études ID Claire, récuse ces arguments, préférant insister sur les similitudes existant entre politique et business. « L’analyse est différente entre les sondages d’opinions et les études marketing, dit-il, mais les techniques, les moyens et les équipes terrain sont les mêmes ». Ben Yehia rejette également les accusations de clientélisme avec certains partis politiques friands de sondages : « procès d’intention », estime-t-il.

Pratiques douteuses

Ben Yehia reconnait toutefois l’existence de « un ou deux instituts ayant des connivences avec certains partis », sans plus de précision. Son concurrent, Hichem Guerfali, avoue quant à lui que le milieu doit faire face à certaines pratiques douteuses. « Les instituts sont tentés de modifier les résultats moyennant promesses aux partis », affirme-t-il. Une pratique qui, selon le journaliste Imed Bahri, vient de l’absence d’un cadre légal. « Tant qu’il n’y aura pas d’encadrement, il n’y aura aucun moyen de vérifier et on continuera à s’interroger sur l’argent qu’il y a autour de ces études », estime-t-il.

Autre problème posé par la nouvelle utilisation des sondages en politique : les abus auxquels se livrent les médias. « On assiste à une surenchère dans la presse depuis la révolution », s’insurge Rida Kéfi. « Les journalistes ne savent pas utiliser les sondages », déplore de son côté le représentant de l’instance de réforme des médias, qui a commencé à dispenser des formations à l’analyse des sondages. Mais jusqu’à présent, les journalistes ont été très peu nombreux à y assister.

Si la chute de Ben Ali a ouvert la voie à de nouvelles libertés, les instances de réformes mises en place devront se prononcer prochainement sur l’encadrement légal des sondages en politique. « Il faudra que les instituts aient un minimum de salariés, d’enquêtes à leur actif et aient la capacité technique et financière requise », préconise Hassen Zargouni. Mais pour ce dirigeant comme pour la plupart des acteurs du marché, pas question d’entendre parler de suspension. « Soit on accepte d’être assez mûrs pour la démocratie et ses corollaires, soit on arrête tout », tranche-t-il. (Source: jeuneafrique.com le 19 aout 2011) Lien:http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20110819161954/medias-ben-ali-sigma-conseil-sondagetunisie-controverse-sur-les-sondages-politiques.html


Internet et révolution: l’Ipemed attribue la palme à la Tunisie


Vendredi, 19 Août 2011 07:40 Même si elle se classe au 5e rang arabe par le nombre d’utilisateurs de Facebook rapporté à la population (20%), la Tunisie est le pays arabe qui a le mieux utilisé les réseaux sociaux pour provoquer la révolution.

Ces l’une des conclusions d’un article intitulé ‘‘La confiance dans la société numérique méditerranéenne: Vers un espace .med’’, synthèse du rapport d’un groupe de travail auquel a pris part la Tunisienne Yamina Mathlouthi, chercheur associé à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain (Irmc, Tunisie), économiste à l’Agence française de développement (Afd), à Tunis. Une synthèse de cette étude a été publiée dans le dernier numéro de la revue de l’Institut de prospective économique du monde méditerranéen (Ipemed), présidé par le Tunisien Radhi Meddeb, ‘‘Palimpsestes’’ (N°7, juillet 2011).

 

Les chiffres qui parlent Les auteurs du rapport font remarquer que la Tunisie et l’Égypte font partie des pays sud-méditerranéens où le poids du secteur des Tic est parmi les plus élevés de la région. Le pourcentage des communications dans le Pib, qui ne dépasse guère 2% du Pib des pays développés (seulement 1,8% pour la France), est bien plus important dans les pays du Sud où il a atteint 5,5% en Tunisie et 3,1% au Maroc, en 2008. «Les pays qui luttent encore contre la destitution de leurs pouvoirs (la Syrie, le Yémen, la Libye) sont des pays où le secteur des Tic est inférieur à 5%», font aussi remarquer les auteurs de l’étude de l’Ipemed, sans pour autant établir un lien de causalité entre Tic et révolution. Selon l’étude de l’Ipemed, il y avait, en 2005, quelques 30.000 blogs dans l’ensemble des pays arabes. Ce sera, une année plus tard, le nombre des blogueurs dans le seul Maroc. En 2008, ce pays a atteindra le chiffre de 500.000 blogueurs. Fin 2010, Facebook a plus de 20 millions d’utilisateurs dans le monde arabe. Dans le classement par pays, la Tunisie arrive, par le nombre d’utilisateurs de Facebook, à la cinquième place dans le monde arabe après l’Égypte (1er), l’Arabie saoudite (2e), le Maroc (3e) et les Émirats arabes unis (4e) , mais devant l’Algérie, (6e), la Jordanie (7e) et le Liban (8e). En nombre de Facebookers rapporté au nombre total de la population, la Tunisie (20%) se classée aussi à la 5e place, derrière le Qatar (1er, 59,7 %), les Émirats arabes unis (2e, 42 %), Bahreïn (3e, 36,9 %) et le Liban (4e, 23,4%). Elle devance cependant l’Égypte (6e, 16,5%), le Maroc (7e, 7,6%), l’Algérie (8e, 4,6%), la Libye (9e, 4,5%), le Yémen (10e, 1%) et la Syrie, où ce réseau social était interdit jusqu’au 8 février 2011. A titre indicatif, ce chiffre s’établit à 47% aux États-Unis et 32,4% en France. On pourrait souligner également ici, et toujours sans établir un lien de causalité, que les pays qui luttent encore contre la destitution de leurs pouvoirs (la Syrie, le Yémen, la Libye) sont ceux-là même où le nombre d’affiliés au réseau Facebook est le plus faible: 4,5% en Libye, 1% au Yémen et moins de 1% en Syrie.

Le paradoxe des Tic et de la révolution «Les révoltes en Égypte et en Tunisie montrent que les Tic passent du rôle de vitrine de développement à un outil de mutation politique», notent les auteurs du rapport de l’Ipemed. Ils ajoutent: «Malgré des tentatives importantes, notamment en Tunisie, pour contrôler ces accès ou restreindre la diffusion des informations, la massification de ces médias fut trop intense pour en permettre le contrôle. Les écosystèmes numériques, dotés de multiples composantes (Internet et ses applications, la téléphonie mobile, les chaînes satellitaires), ont fondé ainsi une nouvelle forme de confiance dans l’information qu’ils véhiculaient : une jeunesse jugée fréquemment désintéressée de la chose publique, taxée souvent d’être désinformée, dans une démarche spontanée et pacifique, a fait tomber en quelques semaines deux régimes totalitaires, croyant d’ailleurs contrôler ces écosystèmes.» Les auteurs soulignent également un paradoxe lié au développement des Tic dans la région. «Si en Tunisie et en Égypte, le renversement des régimes a été si rapide, c’est en partie au moins, du fait de ces moyens de communication et des médias accessibles à un grand nombre», notent les auteurs. Ils expliquent: «Si cette diffusion s’est développée, c’est parce que les gouvernements renversés ont mis en place des politiques publiques de diffusion de ces technologies et parce qu’il y avait localement de compétences disponibles pour permettre le contournement de l’endiguement de ces médias par les pouvoirs en place. En ce sens, on pourrait dire que les pouvoirs ont favorisé leur propre perte!»

Malek Naïli

(Source: “Kapitalis.com” le 19 aout 2011”

Lien:http://www.kapitalis.com/kanal/36-internet/5473-internet-et-revolution-lipemed-attribue-la-palme-a-la-tunisie.html


L’apparition d’affiches publicitaires à caractère religieux, inédites en Tunisie, fait polémique


vendredi 19 août 2011
 
Ariana, dans le quartier huppé de la Cité Ennasr, mercredi matin, des hommes s’affairent à installer des affiches publicitaires géantes qui vont transfigurer le paysage urbain, au milieu de ce qui semble être une indifférence généralisée des passants. Et pour cause : qui oserait protester contre des banderoles qui sont là « pour la bonne cause » ? Même disgracieuses, même de mauvais goût, elles font l’apologie de la prière et de la foi. D’autant que l’ex régime est présenté par les islamistes comme un « ennemi de la religion » qu’il a selon eux « combattue dans toutes ses formes ».
 
C’est sans doute le pari fait par l’Ecole coranique privée Abdallah Ben Massoud qui a discrètement apposé son nom et son logo dans un coin de chaque affiche prosélyte : deux en contre-bas d’un pont, trois en triangle sur un rond-point central (réduisant considérablement le champ de vision des automobilistes), et surtout une, la plus imposante de toutes, affublant la façade du minaret de la mosquée Assalam.
 
Nous retournons hier soir pour constater, alertés par la blogosphère tunisienne, que l’affiche la plus controversée a bien été enlevée du minaret 24 heures plus tard. Un commerçant de la place nous explique néanmoins que « le vent est le seul responsable », la banderole n’ayant pas résisté à des rafales de vent qui précipitèrent la décision des responsables de la mosquée de la désinstaller, une fois devenue instable. « Dès que j’ai vu ça, je savais que cela créerait une polémique » nous confie-t-il par ailleurs à propos de l’installation initiale.
 
C’est l’un de ces responsables que nous rencontrons le même soir après la prière des « tarawih » durant laquelle les fidèles prient pour certains à-même la chaussée, faute de place, à l’extérieur d’une enceinte bondée. L’homme qui cumule des responsabilités au sein de l’instance de direction de la mosquée et de la ligue régionale des associations coraniques nous assure que l’initiative n’a pour but que celui d’ « aider à mieux faire connaître l’établissement récemment lancé », à l’instar de nombreuses autres écoles privées confessionnelles similaires dans la zone. Des propos qui concordent avec ceux du représentant de l’école en question se trouvant à 200 mètres de là, qui confirme une étroite collaboration avec le lieu de culte, mais nie toute contrepartie financière à l’opération.
 
Quant aux autorités municipales, contactées par téléphone elles avouent, embarrassées, ne pas avoir été avisées, mais que de toute façon leurs équipes chargées de faire respecter la loi en la matière sont débordées depuis la révolution et n’osent plus intervenir du fait du climat de relâchement sécuritaire généralisé.
 
Une dérive
 
Si l’absence au sommet de l’Etat d’autorité découlant d’un pouvoir légitime, élu par le peuple, depuis le 14 janvier est une fois encore en cause, nul doute que même après le 23 octobre prochain, la nouvelle gouvernance se heurtera très probablement à la difficulté de revenir en arrière s’agissant de ce type d’affichage. Leur interdiction se heurte immanquablement à un procès d’intention classique : celui de ne pas « respecter la volonté de la majorité musulmane » du pays, au nom de laquelle parle l’islam politique, et désormais aussi le marketing dès lors qu’il œuvre dans le domaine du culte.
 
La confusion est d’autant plus pernicieuse lorsque dans une autre campagne pub sur le modèle de la contre-campagne parodique, une autre opération d’affichage sauvage profite du même chaos législatif dans les rues de Tunis pour sensibiliser à la nécessité du port du voile. Mais comme l’interface détournée est la même que celle de l’ISIE pour la sensibilisation à l’utilité de s’inscrire aux listes électorales, difficile de ne pas penser à une hiérarchisation des priorités insidieusement suggérée par le procédé, le religieux primant sur le citoyen.
 
Dans leur ensemble, les plus modérés parmi les musulmans rencontrés sur place s’indignent en privé (parfois après réflexion) de l’usage de minarets à des fins publicitaires. Pour autant, ce sont les majorités silencieuses qui sont souvent pointées du doigt, à raison, chaque fois que des acquis laïques et modernistes sont remis en question. C’est de cette majorité à l’existence supposée que dépendra la direction prise par la révolution tunisienne : soit il s’avère qu’elle libère des conservatismes doctrinaux et identitaires, soit elle sera la révolution d’insoumis mus par des idéaux plus universels et par conséquent nécessairement laïques.
 
Seif Soudani
(Source: Le Courrier de l’Atlas le 19 aout 2011)
Lien: http://lecourrierdelatlas.com/62719082011L-apparition-d-affiches-publicitaires-a-caractere-religieux-inedites-en-Tunisie-fait-polemique.html
 
 
 

Post-revolution, Tunisia awaits tourists


 
 
By JENNY BARCHFIELD
 
The Associated Press Thursday, August 18, 2011
 
 
TUNIS, Tunisia — Long known for its sea, sand and sun, Tunisia has a new claim to fame, as the birthplace of the Arab Spring.
 
Popular demonstrations toppled the tiny North African nation’s longtime dictator Zine El Abidine Ben Ali in January, inspiring a wave of pro-democracy protests that has swept the Arab world, from Morocco to Bahrain.
 
While the uprising that ended Ben Ali’s 23-year-long autocratic rule went relatively smoothly in Tunisia — especially compared with the bloody and protracted conflicts that have since erupted in Syria, Yemen and neighboring Libya — the hordes of European tourists that long thronged to the country have largely evaporated. Tunisia’s border with warring Libya remains dangerous, and poor inland towns still see sporadic protests, but Tunis and the resort towns have regained their pre-revolt calm, and the country is on a path toward democracy.
 
Still, the country’s Mediterranean beaches and millennial ruins are largely deserted, and bargains abound. Travel operators who offer all-inclusive package deals at seaside resort hotels have slashed their already reasonable rates in a bid to lure visitors. But while those getaways abound in beachside relaxation, they can be isolating and don’t provide much of a taste of the country’s unique local color.
 
For a stiff dose of it, try the capital, Tunis, a sprawling metropolis peppered with vestiges of its ancient past. The Tunis suburb of Carthage was founded by Phoenicians in the 8th century B.C. and was hometown of Hannibal, the general who crossed the Alps with elephants to launch his celebrated 218 B.C. attack on Rome.
 
Sacked by Romans — who famously sowed the soil with salt — Carthage would become Rome’s first colony in Africa. You can still visit the vestiges of the city’s Roman past, including the remains of villas, the ruins of a 1st century A.D. amphitheater, and the Antonine Baths, a seaside thermal bath complex.
 
Carthage is also home to another, more recent, historical site, Ben Ali’s sprawling presidential palace. Police guard the compound, which has been empty since the former president and his family fled into exile on Jan. 14.
 
If Carthage doesn’t sate your appetite for Rome, a trip to Tunis’ stunning Bardo National Museum is in order. Housed in the former royal palace, the museum boasts of the world’s premier collections of Roman mosaics, with room after room filled with mammoth, often impeccably preserved tiny tile masterpieces.
 
Tunis also has among the biggest and best conserved medinas (the old city or historic center) in the country — indeed, in much of the Arab world. A warren of narrow streets with whitewashed buildings studded with wooden doors painted a rainbow of eye-popping hues, Tunis’ medina dates back to the 8th century and is a UNESCO World Heritage site.
 
The Zitouna Mosque is both its geographic and spiritual heart. Built in the 9th century, it was remodeled and added on to by successive dynasties, each determined to outdo the last. Non-Muslims can visit the complex, with its breathtaking arched courtyard, mornings every day but Friday.
 
Tourbet el Bey is also worth a visit. Buried deep in the medina, it’s an 18th century mausoleum where Tunisia’s monarchs, or Beys, as well as their children, wives and concubines were buried in elaborate marble sarcophagi.
 
Vendors in the medina who shuttered their shops during the revolution are again open for business.
 
Here are some of the best shops in the sprawling, 667-acre medina, where you can procure everything from cheap Chinese-made flip-flops to hand-cast gold jewels, as exquisite as their price tags are exorbitant:
 
—Ed-Dar: Equal parts shopping extravaganza and cultural outing, a visit to this chock-a-block store is a must. Every surface in the 15th century Arab house-turned-emporium is hung with antique rugs, stacked with hand-glazed ceramics and shines with intricate silver jewelry.
 
Three brothers, Ali, Youssef and Taoufik Chammakhi, founded the store in their childhood home in 1980 after their collection of handicrafts culled from the breadth and width of the country burgeoned out of control. Most of the pieces here are one-of-a-kind heirlooms that were bought directly from families that had kept them — sometimes for centuries.
 
Prices range from a few dozen dinars for a tile, hand-painted by Ali Chammakhi himself, to tens of thousands of dollars for a collection of gem-covered military decorations with pieces dating back to the 1750s. Don’t miss the rooftop terrace, a lush oasis of potted plants with a knockout view over the medina.
 
—Youssef Gassem: Just downstairs from Ed-Dar, affable rug-seller Youssef Gassem hawks his wares in a tiny shop piled high with Berber and Persian carpets, kilims and rugged tent rugs made from camel hair. There’s something for every budget, from small synthetic models that run for fewer than $100 U.S. to mammoth, century-old kilims in vegetable-dyed wool that fetch upward of several thousand.
 
Gassem’s assistant works up a sweat as he unstacks the carpets, and you might be asked to help unfurl them. If something strikes your fancy, be prepared to for marathon negotiations, which take place over seemingly endless glasses of sweet mint tea.
 
Next door, Gassem’s brother Ridha sells an impressive array of antiques out of an equally tiny locale. A veritable Ali Baba’s cave, it’s piled high with petrol lamps, hammered copperware from the 1920s, and old-school hand-embroidered curtains, napkins and sheets as well as centuries-old tiles rescued from old Arab houses.
 
—A nearby covered lane houses the « Souk des Chechias, » where an ever-dwindling number of craftsmen hand-make the boiled wool hats, like stunted fezes, that were once an integral part of the national dress. Since Tunisian men adopted the universal uniform of jeans and T-shirts, the chechia — imported from Spain in the 14th century — has largely fallen out fashion, and the lion’s share of production is now shipped to Libya and Nigeria.
 
Second-generation chechia-producer Outaiel Jaoui still has two stores on the souk, where he serves up traditional red and black hats to Tunisians for formal occasions and a chechias in a rainbow of bright hues for visitors. Nine laborious steps go into these little hats, which start out as oversized knit rasta berets and are boiled, molded, ironed and dyed into something resembling a retro pillbox. Worn on women, they breathe a Jackie O-esque retro elegance.
 
—El Makhsen: This old stable-turned-warehouse-turned-wood-working factory is among the medina’s hippest shops. The brainchild of designer Mohamed Messaoudi, El Makhsen sells contemporary home decorations inspired by traditional Tunisian designs. Arm chairs have the minimalist lines of Danish furniture but are upholstered in bright wool kilims. Vases are covered in glazed curlicues of Arabic script, while earthenware tajines are served up in sleek monochrome hues. Nearly all the products are made in Messaoudi’s own atelier outside Tunis.
 
—Across the street, Le Foyer de l’Artiste, has similarly contemporary takes on traditional Tunisian jewelry. The chains of interlocking hammered loops worn as decorative fasteners on brides’ multilayered silk gowns are morphed into necklaces and dangle seductively from gold-plated earrings. Old coins look surprisingly trendy on chunky silver bracelets or on artfully beaded earrings.
 
If you shop up an appetite, the medina is full of little restaurants where you can grab grilled meats, egg and tuna-filled fried pastries or tomato and bell pepper stews — all smeared with harissa, the piquant chili paste Tunisians use on virtually everything.
 
But for something special, try Dar El Jeld, a sumptuous old mansion that was transformed into one of the city’s finest restaurants. The food — think lamb couscous and a variety of fresh grilled fish — is mouthwatering, and the decoration is even more stunning than the dishes themselves.
 
Still, before booking a trip, check for travel advisories on from the U.S. State Department. In July, it issued an advisory urging potential travelers to Tunisia be vigilant and warned against visiting the southern border region, where several thousand Libyans are living in refugee camps.

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