Reporters sans frontières condamne l’expulsion par les autorités soudanaises, dans la soirée du 1er mars 2009, du journaliste Zouhir Latif. De nationalité tunisienne mais ayant le statut de réfugié politique en Grande-Bretagne, ce dernier a été expulsé vers Londres. Journaliste indépendant collaborant notamment au service arabe de France 24 ainsi qu’au quotidien généraliste panarabe Al-Hayat, Zouhir Latif a été arrêté à son domicile, le 27 février, par les services de renseignements, puis détenu pendant 48 heures avant d’être contraint de quitter le territoire. Plus d’informations : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30426 —–
Reporters Without Borders SUDAN
Detained journalist put on a flight to London
Reporters Without Borders condemns the deportation of Tunisian journalist Zouhir Latif late yesterday. Latif, who has political refugee status in Britain, was put on a flight bound for London. A freelance journalist who works for France 24’s Arabic-language service and the pan-Arab daily Al-Hayat, Latif was arrested at his home by intelligence agents on 27 February and was held for 48 hours before being expelled. Read more : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30427
Bonne nouvelle
Le journaliste Zouhir Latif est enfin libre
Notre ami Zouhir Latif est enfin libre. Il a ete libere hier dimanche a 19h00 et a ete conduit directement a l’aeroport international de Khartoum, apres 60 heures d’arrestation, pour des motifs de depassement de son mandat de journaliste. Au dela de son travail de journaliste reporteur independant et de conseiller politique du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies pour le Soudan, Zouhir a epouse la cause des darfouris et ne peut se limiter a son strict travail de journaliste, mais exerce son droit citoyen de solidarite avec les opprimes. Fidele a son engagement, Zouhir se rendra dans les heures qui suivent au siege de la Cour penale internationale a La Haye. Zouhir salut toutes celles et tous ceux, nombreux, en Tunisie et ailleurs, qui lui ont exprime leur solidarite, malgre le silence inexcusable de l’Ambassade de Tunisie a Khartoum et du Ministere des Affaires etrangeres du Ministre de la propagande Abdallah, qui n’ont manifeste aucun soutien a un citoyen tunisien en difficulte, alors que les autorites diplomatiques et consulaires britanniques ont active la protection consulaire au sujet de sa Mageste comme toute diplomatie respectable et que la France, pays de la chaine “France 24” avec il collabore, a proteste energiquement, par la voix de son Ministre des Affaires etrangeres, contre “l’arrestation du journaliste tunisien Zouhir Latif”. Pour joindre Zouhir Latif: latifzo@gmail.com,
free.reporters@gmail.com Palais des Nations, Geneve, le 2 mars 2009
Abdel Wahab Hani awhani@yahoo.fr
Tunisie: lancement en avant-première mondiale de nouveaux modèles de Porsche
Associated Press, le 28 février 2009 à 20h43 TUNIS (AP) –Trois nouveaux modèles de Porsche ont été lancées samedi à Tunis en avant-première mondiale lors d’une cérémonie qui a attiré une grande foule de férus de voitures de sport et de luxe et plusieurs personnalités officielles. Cette nouvelle génération -une Boxter-S et une Cayman-S et une Cayenne Diesel- sera présentée jeudi en première mondiale lors du Salon de Genève, “une première” pour le constructeur automobile allemand. “Crise du pétrole oblige”, ces modèles se caractérisent par “une consommation réduite de carburant et des normes non polluantes grâce à leurs faibles émissions de CO2”, a assuré le manager général de Porsche Tunisie, Ibrahim Debache.
Tunisie: un nouvel aéroport pour plus d’un demi-milliard d’euros
Associated Press, le 27 février 2009 à 19h29 TUNIS (AP) — Plusieurs institutions financières multilatérales sont engagées vendredi à financer la construction d’un nouvel aéroport international en Tunisie, pour un coût estimé à 560 millions d’euros. Sa capacité initiale est de sept millions de passagers par an, et devrait être portée à 20 millions en 2020. Première du genre dans la région du Maghreb, la concession remportée par TAV Airports Holding permettra à cet opérateur turc d’en assurer l’exploitation pendant 40 ans, ainsi que celui de Monastir, à 170 km de la capitale. Le futur aéroport est situé dans la zone d’Enfidha, à quelque 80 km au sud-est de Tunis, à proximité des principales zones touristiques du pays. Les accords de prêts à long terme, portant sur un total de quelque 400 millions d’euros, ont été signés au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis, par le promoteur du projet et les représentants des bailleurs de fonds. La plus grosse participation provient de la Société financière internationale (SFI), à hauteur de 135 millions d’euros. La BAD et la Banque européenne d’investissement (BEI) fourniront chacune 70 millions, et la PROPARCO, une antenne de l’Agence française de développement (AFD), 30 millions. Le promoteur turc a mobilisé quant à lui 135 millions d’euros. Selon un communiqué de la BAD, les répercussions de la crise financière n’ont pas permis de lever le financement du projet comme initialement prévu auprès des banques commerciales. Entamés en juillet 2007, les travaux de réalisation sont achevés à hauteur de 70%. L’aéroport devrait être opérationnel en octobre prochain, selon le directeur général de TAV Tunisie, Haluk Bilgi. D’un style architectural qui allie le style moderne au traditionnel, il a été conçu selon une étude d’ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, Selon ses promoteurs, le projet a créé 2.200 emplois durant la phase de construction. En phase d’exploitation, il générera 1.200 emplois directs et 10.000 emplois indirects. Associated Press
Algérie: présidentielle sous haute surveillance face aux islamistes armés
AFP, le 2 mars 2009 à 11h05 Par Pierre-Yves JULIEN ALGER, 2 mars 2009 (AFP) – L’élection présidentielle du 9 avril en Algérie sera placée sous haute surveillance par les forces de sécurité qui ont tué 120 islamistes armés ces six derniers mois, enregistrant ainsi selon les autorités de “grandes avancées” dans “la lutte antiterroriste”. En prévision de cette élection qui devrait permettre au chef de l’Etat sortant Abdelaziz Bouteflika d’obtenir un 3e mandat, un dispositif de sécurité renforcé couvrira “tout le territoire national, en particulier les zones les plus sensibles”, a déclaré dimanche le ministre de l’Intérieur Yazid Zerhouni. “Comme à l’accoutumée, j’espère que nous serons à la hauteur” pour assurer la sécurité “des candidats, des bureaux de vote et des électeurs”, a-t-il ajouté, en mettant un exergue “de grandes avancées dans la lutte antiterroriste” ces six derniers mois. Quelque 120 islamistes armés ont été tués par les services de sécurité depuis le 1er septembre 2008 en Algérie, parmi lesquels trois “importants chefs terroristes”, “après un mois d’août marqué par des attentats à la bombe, à Tizi-Ouzou, Dellys et Boumerdès…”, a-t-il dit. L’Algérie avait vécu en août 2008 une vague d’attentats-suicide, dont le plus meurtrier avait fait 48 morts aux Issers, dans la région de Boumerdès (50 km au sud d’Alger), tous revendiqués par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). M. Zerhouni a ajouté que, durant la même période, “22 repentis” se sont rendus aux services de sécurité, “322 terroristes, dont beaucoup n’étaient pas armés mais directement impliqués dans des attentats, ont été arrêtés, et environ 150 armes saisies”. Si les attentats ont de fait sensiblement diminué d’intensité, les groupes armés mènent toujours des opérations ponctuelles sanglantes. Le 23 février, une dizaine d’islamistes ont ainsi attaqué, utilisant un mortier artisanal, une base de la société algérienne de gardiennage SPAS à Ziama Mansouriah près de Jijel (360 km à l’est d’Alger), tuant neuf agents de sécurité. Onze jours auparavant, sept personnes, dont un bébé et deux gendarmes, avaient péri dans l’explosion de deux bombes à Foum El-Metlag (sud-est), région qui n’avait pas connu d’attentat aussi meurtrier depuis août 2008. A chaque attentat, les forces de sécurité répliquent par de vastes opérations de ratissage dans les sanctuaires des islamistes, surtout dans les régions de Kabylie montagneuses, boisées et difficiles d’accès. “Ces groupes très mobiles ne comportent souvent que trois ou quatre membres, et il n’est pas facile de découvrir leurs caches”, dit un spécialiste des questions sécuritaires sous couvert de l’anonymat. Parallèlement à ces opérations, les services de renseignement semblent toutefois jouer un rôle accru dans la lutte contre les groupes radicaux, notamment contre les réseaux de soutien aux islamistes armés. Une “meilleure pénétration des réseaux de soutien au terrorisme et des groupes terroristes” est la “preuve d’une évolution des techniques de renseignement”, a dit le ministre. La vie quotidienne des automobilistes en Algérie, qui vit sous l’état d’urgence depuis 1991, début d’une “décennie noire” marquée par des violences islamistes qui ont fait officiellement 150.000 morts, est jalonnée de barrages fixes ou inopinés, sur les grands axes routiers ou aux abords des villes, notamment Alger. Munis parfois d’appareils détecteurs d’explosifs, les forces de l’ordre filtrent les voitures, fouillant certaines et contrôlant les identités. Selon M. Zerhouni, la police algérienne compte 160.000 membres et l’objectif est de porter à court terme son effectif à 200.000. AFP
Arrestation au Mali d’un Mauritanien membre présumé d’Al-Qaïda
AFP, le 2 mars 2009 à 10h36 BAMAKO, 2 mars 2009 (AFP) – Un Mauritanien membre présumé de la branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été arrêté ce week-end dans le nord du Mali, ce qui porte à trois le nombre d’islamistes mauritaniens arrêtés dans ce pays, a appris l’AFP lundi de source militaire malienne. “Nous avons arrêté ce samedi dans le nord (du Mali) un membre d’Al-Qaïda de nationalité mauritanienne en possession de faux papiers et d’une importante somme d’argent. Ce qui fait au total trois Mauritaniens (membres présumés) d’Al-Qaïda arrêtés dans notre pays”, a affirmé à l’AFP un responsable de l’état-major de l’armée malienne dans le nord. Ce responsable n’a pas précisé à quelle date les deux autres Mauritaniens avaient été arrêtés. Aqmi a récemment revendiqué l’enlèvement de deux diplomates canadiens disparus à la mi-décembre et de quatre touristes européens enlevés le 22 janvier au Niger, dans un enregistrement sonore diffusé par la chaîne satellitaire Al-Jazira. Elle réclame notamment en échange de leur libération celle de deux Mauritaniens membres d’Al-Qaïda détenus dans un pays du Sahel. “Il s’agit bien de ces deux Mauritaniens arrêtés dans le nord du Mali il y a quelques temps”, a affirmé à l’AFP une autre source proche du dossier contactée dans le nord du Mali. Depuis quelques jours, “pour des raisons de sécurité”, les autorités maliennes ont changé le lieu de détention des deux Mauritaniens, dont un “a été blessé” dans un accident de circulation au cours du transfert, a indiqué une source militaire. AFP
Paris veut promouvoir un centre de recherche stratégique au Maghreb (Bockel)
AFP, le 28 février 2009 à 20h50 TUNIS, 28 fév 2009 (AFP) -Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat français à la Défense, a affirmé la volonté de la France d’appuyer le projet de création d’un centre euro-maghrébin de recherche stratégique en Tunisie. Le secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel, a affirmé samedi la volonté de la France d’aider à la création d’un centre euro-maghrébin d’études et de recherche sur la défense et la sécurité. La création du Centre d’études maghrébines et de recherche stratégique (CEMRS) concrétisera, a-t-il dit, une idée lancée dans le cadre du forum de Défense dit 5+5 entre les pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie) et du sud de l’Europe (Espagne, Italie, France, Portugal et Malte). “Nous avons l’intention de conforter ce centre qui sera installé en Tunisie”, a indiqué M. Bockel lors d’un point de presse clôturant une visite de trois jours à Tunis. “Ce sera une structure légère pour une réflexion englobant les questions d’intérêt stratégique”, a-t-il ajouté, évoquant notamment la sécurité maritime et la menace terroriste. M. Bockel, qui rendait compte de ses entretiens avec le ministre tunisien de la Défense Kamel Morjane, a fait état d’un “bon esprit” entre la Tunisie et ses voisins maghrébins. Il a en outre annoncé un appui de la France pour la création d’un deuxième centre de formation militaire en Tunisie, qui sera implanté à Gafsa, chef-lieu du bassin minier du sud-ouest tunisien, théâtre de troubles sociaux sur fond de chômage en 2008. Durant son séjour, il a visité un premier centre du genre, situé à Bejà (nord-ouest) et dispensant depuis 2004 une formation professionnelle aux jeunes tunisiens civils et militaires avec la garantie d’un “emploi à la clef”. M. Bockel, dont la visite était axée sur le devoir de “la mémoire partagée” des deux guerres mondiales, a assisté à une cérémonie à la mémoire des soldats tunisiens et français tombés durant la campagne de Tunisie (1942-1943). AFP
Farrakhan: Followers must continue `Obama energy’
By SOPHIA TAREEN, Associated Press Writer Sophia Tareen, Associated Press Writer Sun Mar 1, 9:46 pm ET ROSEMONT, Ill. – From a three-hour keynote address by Minister Louis Farrakhan to $10 T-shirts, mentions of President Barack Obama were everywhere at the Nation of Islam’s annual convention in a Chicago suburb. Despite a flap with the Nation of Islam on the campaign trail, the enthusiasm for Obama within the Chicago-based movement — which has embraced black nationalism since its founding in the 1930s — was used as a launching point for celebration, intellectual discussion and a call to action. “There’s an energy among our people that has never been seen before, never produced by any man or organization before,” Farrakhan said of Obama before an estimated 14,000 followers Sunday. “But we must not allow our people to live in a false world of euphoria. We must accept our responsibility to build our communities.” Farrakhan and the Nation of Islam have vigorously supported Obama, even when Obama’s campaign tried to distance itself from the 75-year-old Farrakhan. After the minister spoke highly of Obama last year at a convention in Chicago, Obama’s campaign released a statement condemning some of Farrakhan’s past statements that many have considered offensive. In a speech days after the election, Farrakhan acknowledged that he then purposely laid low, keeping his praise quiet, so as not to affect Obama’s chances at winning the presidency. It was a move many attending the weekend conference in Rosemont said they understood. “Minister Farrakhan didn’t take offense,” said Audrey Muhammad, who edits “Virtue Today” magazine, geared at women in the movement. “We understand how politics work.” Ishmael Muhammad, the movement’s national assisting minister, claimed Farrakhan’s words were twisted. “He did not want to say anything the media could use to hurt his (Obama’s) chances to become the president,” Muhammad said. “They want to keep demonizing Farrakhan, despite the good he does.” Farrakhan, who temporarily ceded leadership in 2006 to an executive board while he recuperated from prostate cancer complications, looked strong and healthy Sunday. He spoke for three hours in a rousing keynote address, often interrupted by standing ovations. Religious leaders, including the Rev. Michael Pfleger, as well as rappers Snoop Dogg and Doug E. Fresh also attended, sitting on the stage behind Farrakhan, nodding and clapping. The minister spoke mostly of Obama and the duty that Nation of Islam members have before them. He also criticized U.S. and local leaders for privatizing state and government businesses and for U.S. attitudes toward war-torn Gaza. Farrakhan told followers to be prepared to make sacrifices as Obama begins work on the faltering economy. “Debt is another form of slavery and oppression,” he said. “It’s gonna take more than a stimulus package to bring America from where she is.” For some, that included looking to the Obamas as an example. Broyny Flowers, 32, traveled from Detroit to attend the convention and a standing-room-only session called “The Michelle Obama Effect.” Presenters discussed the first lady’s approach to marriage, parenting and even how she stocks the shelves at the White House with organic food. “She is a representative of what virtue is,” Flowers said. “She is an anchor for Barack.” At the convention bazaar, signs of the nation’s first black president were everywhere. Framed magazine covers and DVDs were for sale. A white T-shirt with an image of Obama between Malcolm X and Martin Luther King Jr. sold for $10. “The impact they are having on the world is being a happy family, an educated family — the American dream,” Audrey Muhammad said.
Freilassung von Ayman Nour
Frischer Wind für Ägyptens Opposition?
Die Freilassung der Symbolfigur der liberalen Opposition in Ägypten, Ayman Nour, ist nach Ansicht des tunesischen Journalisten Slim Boukhdirs dem Zusammenspiel gleich mehrerer Faktoren geschuldet: den Appellen der USA nach mehr Demokratie am Nil, dem Führungswechsel im Weißen Haus und dem Druck der ägyptischen Zivilgesellschaft. Entlassen aus den Fängen des Pharao: Nour war im Dezember 2005 zu einer fünfjährigen Haftstrafe verurteilt worden. Der Vorwurf: Er habe angeblich Dokumente zur Gründung seiner Ghad-Partei gefälscht
Anlässlich der Freilassung Ayman Nours gab der ägyptische Generalstaatsanwalt bekannt, diese sei aufgrund “gesundheitlicher Gründe” erfolgt, eine Version, auf die sich auch andere offizielle ägyptische Quellen stützen. Nour selbst würdigte seine Freilassung als positives Signal, betonte jedoch gleichzeitig, dass sie nicht infolge einer Abmachung mit dem ägyptischen Regime zu Stande gekommen sei. Er habe bis zum letzten Augenblick nichts von seiner bevorstehenden Freilassung gewusst und erst im Polizeiwagen auf dem Weg vom Gefängnis zu seiner Wohnung im Kairoer Stadtteil Zamalek davon erfahren. Jedem aufmerksamem Beobachter allerdings wird es wohl schwerfallen, diese Reduzierung auf ausschließlich “gesundheitliche Gründe” als Ursache für die Freilassung des prominentesten politischen Herausforderers des Mubarak-Regimes zu sehen. Fadenscheinige Begründungen? Gewiss stellte sich Nours Gesundheitszustand in der Haft zum Teil als kritisch dar und hatte sich infolge der Verletzung seiner Grundrechte in Form von willkürlich schlechter Behandlung, der er nach eigenen Angaben ausgesetzt war, noch weiter verschlechtert. Doch selbst wenn diese offizielle Version stimmen sollte, müsste man sich dann nicht erst recht fragen, warum seine Entlassung nicht schon vor ein oder zwei Jahren erfolgte? Schließlich schadete die anhaltende Inhaftierung Nours seinem Gesundheitszustand ja nur weiter, wie er immer wieder selbst betonte. Anderen Beobachtern wiederum fällt es schwer, die Freilassung lediglich als Erfüllung langjähriger amerikanischer Forderungen zu sehen, ist Nour doch das bekannteste Gesicht der säkularen Opposition Ägyptens und spielt als deren Vorkämpfer im politischen Kräftespiel des Landes weiterhin eine wichtige Rolle. Die Appelle der USA an die ägyptische Regierung, den Vorsitzenden und Gründer der liberalen “Ghad”-Partei frei zu lassen, sind in den letzten Jahren nicht abgerissen und schon die US-amerikanische Regierung unter Präsident Bush hatte Nours Festnahme seinerzeit als bewusste Abkehr der ägyptischen Regierung von ihren Verpflichtungen zu Demokratie, Freiheit und Rechtsstaatlichkeit gewertet. Rätselraten um Motive des Regimes Doch obwohl die andauernde Haft Nours während der Bush-Ära für eine deutliche Abkühlung der Beziehungen zwischen den USA und Ägypten führte, beharrte das ägyptische Regime auf der fortwährenden Inhaftierung Nours – abgeschottet nicht nur von seiner Familie, sondern auch von seinen politischen Weggefährten und ohne die Möglichkeit, aktiv ins politische Geschehen des Landes einzugreifen.. Manche fragen sich allerdings auch, wie es zu diesem Zugeständnis an die Amerikaner kommen konnte – sofern es denn eines war –, erst nach Jahren, und nur rund fünf Monate vor Ende der regulären Haftzeit, wie Nour selbst anmerkte. Der Sprecher des US-Außenministeriums, Gordon Duguid, unterstrich, seine Regierung sei “vorab nicht über diesen Schritt informiert gewesen”, begrüße diesen jedoch. J. Scott Carpenter, zu Bushs Zeiten noch Unterstaatssekretär im US-Außenministerium und heute Leiter des Projekts “Fikra” in Washington, misst der vorgeschobenen Behauptung der “gesundheitlichen Gründe” keinerlei Glaubwürdigkeit bei. Die gesundheitlichen Probleme Nours seien ja von Haftbeginn an bekannt gewesen. Die Haft-Entlassung Ayman Nours könnte die ägyptischen Opposition und der Zivilgesellschaft insgesamt stärken und ihr neuen Auftrieb verleihen, so Slim Boukhdir.
Carpenter glaubt viel mehr, dass es noch wesentlich wichtigere Gründe für diese Entscheidung der ägyptischen Regierung gegeben haben muss – nämlich die nun wesentlich vehementer vorgetragenen amerikanischen Forderungen. Carpenter bezieht sich dabei auf einen am 16. Februar in der “Washington Post” erschienenen Artikel, also genau zwei Tage vor der Freilassung, der kurz vor dem beabsichtigten Staatsbesuch Mubaraks in Washington im April als deutliche Kritik an der ägyptischen Regierung verstanden werden kann. Der Autor des Artikels forderte Obama dazu auf, Ägypten nun unmissverständlich klarzumachen, dass Washington die Unterdrückung ägyptischer Oppositioneller nicht weiter dulden werde. Ägypten müsse Ayman Nour freilassen und die gegen den Bürgerrechtsaktivisten Saad Eddin Ibrahim aufgrund seines Engagements erhobenen Anklagen fallen lassen. Carpenter ist offensichtlich davon überzeugt, dass die Zeitung sich hierbei auf zuverlässige Informationen aus erster Hand stützen konnte. Nour als Schlüssel zum Weißen Haus Klar ist also: Mehrere Faktoren waren ausschlaggebend für Nours Freilassung, sie war letztlich unumgänglich. Einerseits hatte der prominente Oppositionelle ohnehin nur noch wenige Monate seiner Haftstrafe zu verbüßen, so dass die ägyptische Regierung durch sein weiteres Einsitzen für einige wenige Monate nichts gewonnen hätte, und andererseits litt Nour tatsächlich unter zunehmenden gesundheitlichen Problemen. Es war die Forderung nach mehr Demokratie – und als deren Schlüsselfrage – der Fall Ayman Nour –, weshalb es fast zum offenen Bruch zwischen Washington und Kairo gekommen wäre. Und so scheint es, als habe es sich der ägyptische Präsident eines Besseren überlegt und sämtliche mögliche Hindernisse zwischen ihm und dem Weißen Haus ausräumen wollen, um in der Ära des neuen Amtsinhabers Obama die ägyptisch-amerikanischen Beziehungen auf eine neue Grundlage zu stellen. Die ägyptische Regierung ließ Nour also ziehen, gab ihm sozusagen grünes Licht, um dafür im Gegenzug vielfach grünes Licht von den USA zu erhalten. Darüber hinaus versuchte man mit der Freilassung aber auch, ein Ventil für die Wut zu schaffen, die sich infolge der Festnahme nicht nur in der ägyptischen Zivilgesellschaft, sondern auch unter zahlreichen internationalen Menschenrechtsorganisationen angestaut hatte. Die Frage nach der Stichhaltigkeit der gegen den Vorsitzenden der “Ghad”-Partei erhobenen Anklage, aufgrund derer er letztlich auch verurteilt wurde, also die Frage nach dem Zusammenhang zwischen seiner Verurteilung und der für ein Dritte Welt-Land geradezu selbstmörderisch und waghalsig anmutenden Kühnheit, ganz ernsthaft bei Wahlen gegen den amtierenden Präsidenten anzutreten, wäre sicherlich einer gesonderten Analyse wert. Doch ganz abgesehen davon herrscht allgemein Einigkeit darüber, dass das politische Spektakel in Ägypten nach der zwangsweisen “Absetzung” Nours viel von seinem Glanz eingebüßt hat und mit dessen Freilassung einen seiner größten Stars zurückgewinnt. Daher kann man wohl in Zukunft im politischen Spiel der Parteien wieder interessante neue Wendungen erwarten. Hoffnung auf frischen Wind im politischen Leben Vor seiner Inhaftierung hatte Nour durch seine Fähigkeit, die Massen hinter sich zu sammeln, Bewegung in die politische Szene des Landes gebracht. Sein Auftreten als Präsidentschaftskandidat brach die bi-polare Einteilung in zwei große, verfeindete Blöcke, die bis dato die politische Szenerie beherrschten: nämlich auf der einen Seite das Regime und auf der anderen Seite die Islamisten der Muslimbruderschaft. Es schuf so die Möglichkeit einer neuen, unkonventionellen und multi-polaren politischen Bühne. Zusammen mit der liberalen Protestbewegung “Kifaya” wirbelte Ayman Nour viel Staub auf. Ein dritter Block der säkular-liberalen Kräfte schien sich herauszubilden, der sich einerseits von der herrschenden Elite durch die Forderung nach sofortigen politischen Reformen absetzte, andererseits sich aber auch wegen ihres liberalen Kulturverständnisses in Fragen der Gesetzgebung und der Beziehung von Staat und Religion klar von den gemäßigten politischen Islamisten abgrenzte. Vor diesem Hintergrund gibt die Ankündigung Nours, kaum dass er das Gefängnis verlassen hatte, seine politische Tätigkeit und sein Engagement für demokratische Reformen wieder aufnehmen zu wollen, Anlass zu der Hoffnung, er werde die politische Szene Ägyptens erneut gewaltig aufmischen. Dies gilt umsomehr, wenn man bedenkt, dass die Haft seine Stellung als Symbol der Bewegung für Demokratie in Ägypten und der gesamten arabischen Welt nur noch mehr gefestigt hat. Der politischen Landschaft Ägyptens jedenfalls kann eine derartige Entwicklung nur gut tun und der frische Wind, den Nours Rückkehr erwartungsgemäß mit sich bringt, wird sich sicherlich positiv auf die Forderungen nach Reformen auswirken – und zwar nicht nur in Ägypten, sondern in der ganzen Region. Slim Boukhdir © Qantara.de 2009 Übersetzung aus dem Arabischen: Nicola Abbas Slim Boukhdir ist tunesischer Autor, Journalist und Menschenrechtsaktivist.
Source :
Site « qantara » (site appartient au Deutsche welle) le 28 /2/2009 .
Lien :
http://de..qantara.de/webcom/show_article.php/_c-468/_nr-1112/i.html