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Tunisitri/Articles de Juin:Un rapport accablant sur le Proche-Orient
Campagne européenne pour la démocratie, la justice et la liberté en Tunisie
Ben Ali : 20 ans, ça suffit !
Au moment où vous lisez cette lettre, dix millions de Tunisiens sont condamnés au silence.
Dans ce pays d’Afrique du Nord tant apprécié des touristes européens, l’opposition est réprimée, les médias sont muselés et les Droits de l’Homme sont perpétuellement violés dans l’indifférence de la communauté internationale.
Le 7 novembre 2007, cela fera exactement vingt ans que la Tunisie subit la dictature autoritaire du Président BEN ALI.
20 ans durant lesquels Zine el-Abidine BEN ALI s’est fait successivement « élire » par plus de 94% des voix.
20 ans durant lesquels, il a pu bénéficier du soutien implicite de nombreux dirigeants politiques européens qui le considèrent comme « un ami » ou un partenaire économique privilégié de la région du Maghreb.
Cette complicité a assez duré. La jeunesse tunisienne a le droit, comme nous, d’aspirer à la démocratie, à la justice et à la liberté dans un Etat laïc et indépendant.
Nous, jeunes européens solidaires des démocrates tunisiens, sommes résolus à rompre avec ce silence coupable.
Nous exigeons des gouvernements de nos pays respectifs et des institutions européennes, une condamnation publique de la nature du régime politique imposé par BEN ALI en Tunisie.
Nous demandons que des sanctions économiques soient engagées à l’encontre de l’administration tunisienne.
Nous appelons la jeunesse européenne à s’engager, d’ici au 7 novembre 2007, dans des actions de solidarité avec les jeunes tunisiens dans leur combat pour la démocratie, la justice et la liberté.
Les premières organisations signataires :
- Bnet Fatma N’Soumer (Algérie)
- Forum Social Algérien (Algérie)
- RéSo, Réformistes & Solidaires (France)
- Réveil Tunisien (Tunisie)
Appel mis en ligne le 26 juin 2007
Aggressive Attack on Head of Tunisian Journalists Syndicate
Sommaire du mensuel « l’Audace » (Numéros 149 – 150, Juillet – Aout 2007):
« la plume déchainée » Cherche une femme Trabelsi désespérément
QUAND LA DIPLOMATIE NE VIENT PAS FAUSSER LE JEU
A un moment où les USA portent un regard méprisant sur les Droits de l’homme et le système des Nations unies qui leur est dédié, on assiste à une formidable régression du concept même de droit.
Sous prétexte de 11-Septembre, on chante publiquement les vertus de la torture, on flique des peuples entiers. L’individu peut se voir ravalé au rang d’objet, transporté en contrebande de pays en pays. Les lois sont assujetties aux visions catastrophistes ou prosélytes de quelques nouveaux hallucinés. Et l’on va jusqu’à réclamer l’impunité que l’on impose au monde par des accords bilatéraux. Les contre-pouvoirs sont annihilés et la dictature démocratique n’est pas loin de se banaliser.
De là, le mépris que semble afficher G. Bush à l’égard de son opinion meurtrie par les années de guerre et l’arrivée incessante des cercueils d’Irak. De là également la défiance à l’égard d’une majorité démocrate propulsée par les Américains comme un vrai convoi de pompiers en vue d’éteindre le brasier irakien.
C’est dans ce contexte qu’ont été envisagées toutes les réformes du système onusien. La liquidation programmée d’un pan entier de ce système dédié à la défense et à la promotion des droits humain était en marche sous la houlette de John Bolton.
Et la Tunisie dans tout cela ?
Un pays emblématique :
Depuis le début des années 1990, Amnesty International et d’autres ONG avaient rejeté la logique du pouvoir selon laquelle il serait en train de sauver le monde de l’ogre intégriste terroriste. Ces organisations n’étaient nullement disposées à donner carte blanche à Tunis pour qu’il agisse à sa guise.
Au début des années noires de fondation de la tortiocratie, les ONG internationales ont maintenu un minimum de vigilance auprès des mécanismes de protection et de supervision des droits de l’homme à Genève. Le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires et celui sur la torture ont ainsi effectué plusieurs démarches en direction de Tunis dans le cadre de leur mandat, notamment sous forme d’alertes ponctuelles visant à empêcher l’irréparable lorsqu’une personne est soumise à la détention au secret. Les réponses qu’ils ont reçues sont toujours sous forme de dénégations accompagnées de lourds exposés répétitifs sur « la sollicitude du président Ben Ali pour les droits de l’homme… »
Tunis devant les sentinelles des Nations unies :
Très justement, la politique de ce dernier ne s’expliquerait pas en dehors du contexte évoqué plus haut. Historiquement, la situation est très simple : de 1989 à 1993, soit ce qu’on qualifie de période de grâce, Tunis joue la séduction. Il est aux petits soins, toujours à l’heure.
Le premier rapport au Comité contre la torture est présenté dans les temps pile poil et un membre tunisien est élu au Comité dès sa mise en place. C’est cette période de grâce qu’avaient connue également les ONG internationales (Amnesty, FIDH…) et qui apparaît très rapidement comme une entreprise de chantage systématique : si vous émettez des critiques sur notre politique, nous ne parlerons plus avec vous et nous vous le ferons payer; d’où la détérioration rapide des rapports avec la société civile internationale. Les expulsions répétée de responsables internationaux de premier plan (Patrick Baudoin, Robert Ménard, Donatella Rovéra…), où la Tunisie semble détenir un record mondial, deviennent banals.
Cette dégradation ne pouvait manquer de gagner les rapports entre Tunis et les instances spécialisées de l’ONU, qui s’informent essentiellement auprès des ONG internationales.
Le silence ou le relativisme :
Parallèlement, Tunis ne répond plus que rarement aux demandes de renseignements des instances onusiennes. A partir de 1998, toute la politique du régime à Genève peut être résumée par cette attitude invariable : le silence. Ainsi, le Comité des droits de l’homme (CDH) a reçu le quatrième rapport périodique de la Tunisie le 23 mars 1993, qu’il a discuté en octobre/novembre 1994. C’est dans ce document que le gouvernement du général Ben Ali a testé, en avant-première, ce que les ONG internationales et les milieux intergouvernementaux appellent aujourd’hui « le relativisme » à l’égard de la torture.
Il s’agit en effet du début des années 1990 présentées comme une « période exceptionnelle »… Le Comité lui a répondu par cette question : « Le rapport [du gouvernement] mentionne au paragraphe 92 une « période exceptionnelle »; veuillez indiquer si un état d’urgence a été proclamé et si tel a été le cas, pourquoi il n’a pas été notifié au Secrétaire général conformément au paragraphe 3 de l’article 4 du Pacte, et préciser les garanties et les recours effectifs ouverts aux personnes durant cette période[1]. Et de lui rappeler que la torture est interdite en toute circonstance.
Mais c’était d’abord aller au devant de l’affirmation gouvernementale lancinante selon laquelle l’Etat n’avait pas recouru à des mesures d’exception comme l’y autorise le Pacte des droits civils et politiques. En clair, au début des années 1990, la Tunisie était bel et bien sous un état d’exception non déclaré. Ce que la question reproche au gouvernement, car il est tenu de déclarer aux Nations unies un tel développement.
Comme avec les ONG internationales, le pouvoir semblait en tout cela naïvement assuré de rencontrer l’adhésion de ses interlocuteurs dès qu’il eût invoqué sa prétendue lutte contre l’intégrisme.
Face au Comité contre la torture :
Le premier rapport périodique au CAT (tous les quatre ans) est donc présenté en octobre 1989, avec… trois jours de retard. Il couvrait le début de l’ère nouvelle. Il est truffé de fausses réformes, de mesurettes et de grandiloquentes professions de foi. Le Comité avalise ce rapport avec les précautions d’usage en attendant confirmation du préjugé favorable.
Mais en 1994, arrive le rapport périodique au Comité des droits de l’homme (Tous les cinq ans). Beaucoup de ponts avaient coulé sous l’eau depuis le rapport au CAT. Maintenant, on savait. La délégation officielle passera un rude moment devant les experts du Comité qui ne laissent rien passer. La torture, les morts détention, l’arbitraire policier, les procès inéquitables, les loi promulguées pour mieux être violées, l’implication des plus hauts niveaux de l’Etat, on peut dire qu’il s’agit là du premier procès circonstancié intenté au régime du général Ben Ali, identifié justement comme une tortiocratie achevée, au vu de son énorme passif dans le traitement qu’il réserve à ses propres citoyens. Toutes les complicités qui avaient accompagné l’offensive du pouvoir sur la société civile depuis 1989 n’avaient plus réussi à dissimuler la tragique réalité faite de torture généralisée et d’arbitraire absolu.
Signalons d’abord que le Comité attend son troisième rapport périodique depuis le 23 octobre 1997, soit depuis une décennie; mais comme le deuxième rapport venait d’être tout juste déposé et soutenu par la délégation officielle en novembre 1998, le Comité lui enjoignit de présenter le rapport suivant au plus tard le 30 novembre 1999. Il attend toujours…
Il faut dire que le Comité s’était montré aussi diplomate qu’intraitable[2], sous la présidence du Canadien Francis Thomas Burns. L’échange public avec la délégation officielle était d’une telle courtoisie que les observateurs présents avaient craint que la diplomatie ne l’emporte sur la vérité. Mais les membres du Comité étaient parfaitement bien informés. Au moins quatre contre-rapports étaient venus les éclairer.
Amnesty International, la FIDH, le CRLDHT et le CIDT-TUNISIE avaient fourni au Comité une information recoupée, vérifiée et concordante grâce à laquelle le rapport officiel paraissait comme un stupide exercice de langue de bois, voire comme une insulte à l’intelligence des membres du Comité.[3] Cela avait amené le Chypriote Andréas Mavrommatis, actuel président du Comité, à dénoncer « la culture de la torture » entretenue en Tunisie. Il n’hésite pas à reprendre cette expression poignante lors de l’échange avec la délégation officielle emmené par l’éminent tortiocrate Kamel Morjane, ambassadeur auprès des organismes spécialisés à Genève.
Face au verdict sans appel du Comité, le 18 novembre 1998, Tunis s’était perdu en dénégations, récriminations et même en menaces à l’encontre du Comité, notamment celle de le boycotter ostensiblement. Et de fait, depuis, aucun autre rapport n’a été soumis.
Les plaintes individuelles au Comité contre la torture :
Dans la cadre de son système global d’absolutisme absolu servi à l’opinion comme une variante de démocratie, Ben Ali avait fait la déclaration de l’article 22 de la Convention contre la torture par lequel il acceptait la compétence du Comité pour recevoir, examiner et trancher des plainte, dites communications, émanant de particuliers estimant avoir été victimes de torture.
La première affaire est déposée devant le Comité le 29 mars 1994. Elle porte sur le cas de feu Faïçal Barakat, étudiant de 25 ans, mort le 8 octobre 1991 sous d’atroces tortures au poste des Teftichett (Investigations) relevant de la Garde nationale de Nabeul. Un verdict a été rendu dans cette affaire à l’issue de cinq ans et demi de procédure. Le pouvoir est reconnu coupable de ne rien avoir fait en vue d’empêcher la torture et d’avoir trop tardé à déclencher une procédure d’enquête à propos du décès de l’étudiant tunisien. Le Comité a pris les « recommandations » (en clair, les injonctions), demandant notamment que soit exhumé et autopsié le squelette de la victime afin de trancher définitivement la question de savoir si le décès est survenu à la suite d’un accident de la route ou d’un acte délibéré[4].
Le pouvoir, relancé plusieurs fois par le Comité, se fait tirer l’oreille pour obtempérer. Depuis, nombre de citoyens tunisiens se sont emparés de la procédure. Que ce soit pour se plaindre d’avoir été torturé ou pour se prémunir contre un danger imminent d’extradition vers la Tunisie, la procédure au titre des plaintes individuelles en vertu de l’article 22 a montré qu’elle pouvait aboutir à la résolution du problème posé et, en tout cas qu’elle faisait connaître en détail la réalité tunisienne en la matière.
A ce propos, la manœuvre politicienne opérée par le dénommé Ltaïef Bouabdallah, alias Bouabdallah Bouabdallah, et consistant à abandonner une procédure largement entamée devant le Comité pour déclarer qu’il est devenu copain avec M. Ben Ali est proprement ignoble. Mais le passif du maître est tel que même la félonie et la petitesse du serviteur ne lui sera d’aucun secours. Les militants contre la torture et la tortiocratie qui la génère sauront expliquer aux éminents membres du Comité les tenants et les aboutissants des manœuvres gouvernementales visant à recruter des « repentis » prêts à abdiquer leur honneur, leurs droits, leur passé et leur présent, tout en invoquant Allah et le Prophète, pour obtenir les faveurs du pouvoir et devenir des notables, de minables tortiocrates rabatteurs au profit de leur nouveau bienfaiteur.
Devant les instances spécialisées :
Même sur les thèmes où le pouvoir pouvait espérer jouer sur du velours, les instances spécialisés l’ont tancé fermement et l’ont rabroué à chaque récrimination de sa délégation officielle.
a- Le Comité sur l’élimination de la discrimination raciale
Ainsi le Comité sur l’élimination de la discrimination raciale se montre-t-il cinglant : « Le Comité n’accepte d’aucun Etat l’affirmation selon laquelle les discriminations raciales n’existeraient pas sur son territoire. » Il reproche au gouvernement l’absence de la société civile dans la préparation du rapport, qu’il lui enjoint de rendre public à une large échelle. Quand on connaît la confidentialité dans laquelle le pouvoir confine toute l’activité des instances onusiennes de Genève, on se dit que ces experts savaient parfaitement de quoi ils parlaient. C’est d’ailleurs également pour cela que le rapport se termine par le vœu que le rapport suivant soit présenté dans les temps.
b- Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels :
C’est sur ce même point qu’insistera cet important Comité, qui a épinglé le pouvoir sur le fait que toutes les instances en charge des droits des citoyens sont accaparées par lui.
Il a notamment détecté de façon saisissante l’envers du décor syndical tunisien. Il a estimé que le syndicat unique était une menace pour le…droit de grève[5],dans la mesure où ce droit était soumis au bon vouloir de la Centrale. Quand on voit ce qu’est devenue l’UGTT sous les Sahbani, Jrad 1 et Jrad 2, on se dit que les experts de l’ONU sont plus perspicaces que beaucoup de Tunisiens…
Le Comité a reproché également au pouvoir d’avoir cherché à cacher les réalités , notamment celle des « 15,6 % de chômeurs dont 40 % de plus d’un an. »
Dernier point important à retenir dans ce rapport : la présence de la police dans les universités, qui « porte atteinte aux libertés[6]. »
L’activité des Rapporteurs spéciaux thématiques :
Ce sont très certainement ces démêlés avec les Comités spécialisés et les raclées essuyées qui ont amené le pouvoir à faire la sourde oreille aux appels des rapporteurs spéciaux de la Commission des droits de l’homme à être invités en Tunisie. Il s’agit de spécialistes travaillant chacun sur une thématique. Ceux chargés de la torture, de l’indépendance des magistrats et des avocats, de la liberté d’expression, ainsi que Mme Hina Jilani, représentante du Secrétaire général des Nations-Unies pour la protection des défenseurs de droits de l’homme, ont demandé à être invités[7].
Seul M. Abid Hussain, alors rapporteur spécial sur la liberté d’expression et d’opinion avait eu ce privilège vers la fin 1999. Après quelques jours de présence mouvementée et observée à tout instant, il s’est présenté en personne pour rendre visite à Mohamed Mouada, alors assigné chez lui. Le haut dignitaire onusien s’était fait refouler par les policiers en faction autour de la résidence de l’ancien résistant; Les policiers tenteront de le rattraper pour le supplier de bien vouloir revenir voir leur protégé autant qu’il le souhaiterait. La démonstration étant faite, le responsable onusien déclinera l’offre…
Son rapport sous la forme d’un pavé parfaitement circonstancié, est à lui seul une minutieuse radiographie du désastre humain que constitue « la force de l’obéissance », décrite par Béatrice Hibou et imposée aux Tunisiens depuis près de deux décennies.
Pour ce qui concerne le Groupe de travail sur la détention arbitraire, il a émis des avis allant de Khémaïs Ksila en 1999 à Mohamed Abbou en 2005. Il a à chaque fois constaté que la détention était bel et bien arbitraire malgré toutes les dénégations et les parodies de procès invoquées par le pouvoir. Ses interventions ont souvent été efficaces pour la libération des victimes sauf pour les cas des prisonniers personnels du général de renseignement Zine Ben Ali, tel que l’avocat Mohamed Abbou.
Le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires et arbitraires, de son côté, est intervenu de très nombreuses fois, notamment pour le cas de Jamel Barakat. Ce dernier avait été pris en otage quelques jours avant l’arrestation de son frère Faïçal le 8 octobre 1991. On entendait forcer ce dernier à se rendre, comme la pratique en était courante. Dans sa réponse tendant à prouver que les parents Barakat avaient des recours internes disponibles et efficaces, le gouvernement a déclaré ceci : « Pourtant, la réalité est tout autre. Mme Khira Bent Hédi Matri, épouse Hédi Baraket, et M. Hédi Ben Mohamed Ben Chedli Baraket, parents de Faïçal Baraket, ont présenté respectivement le 16 novembre 1991 et le 10 décembre 1991, deux requêtes au parquet de Grombalia reprochant la détention arbitraire et la disparition de leur fils Jamel Baraket. Ces deux requêtes ont été inscrites auprès du parquet respectivement sous les numéros 11946/3 et 12391/3 et ont eu une suite légale favorable. »
Sauf que le Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires avait interrogé le gouvernement tunisien sur le sort de Jamel Baraket par un Appel urgent du 16 décembre 1991[8], soit un mois entier plus tard. Or, d’après le Rapporteur spécial, le gouvernement tunisien affirme que « Jamel Baraket n’est pas détenu, ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire et est inconnu des services de sécurité. » Interrogé alors sur « l’issue favorable » prétendument rencontrée par les Barakat dans leur plainte, le gouvernement n’a plus jamais voulu aborder le sujet, ni de près ni de loin…
Noyautage systématique :
Malgré ses déboires répétés et sa réputation exécrable, le pouvoir a très rarement su mettre de l’eau dans son vin. Au lieu de faire profil bas, il continue à agir en vue de placer le maximum de ses agents dans les instances intergouvernementales, profitant ainsi de la faiblesse du système qui permet aux pires régimes de le phagocyter ouvertement[9].
1- Hacib Ben Ammar :
Tunis a commencé avec Hassib Ben Ammar qui était apprécié et dont on a des raisons de penser qu’il tenait à s’acquitter honorablement de sa tâche[10]. Mais le pouvoir le considérait comme son homme de main et comme son agent au Palais des Nations. Il ne manquait pas de le lui faire savoir, notamment sous forme de démarches humiliantes confinant à l’espionnage, qu’on lui imposait auprès de collègues ou d’autres instances. Il en était visiblement meurtri. Cela était le cas lors de la première et longue phase d’instruction de l’affaire Barakat. On voyait alors M. Ben Ammar faire les cent pas dans les couloirs du Palais des Nations, comme il n’avait pas le droit de prendre part à l’étude d’une affaire où son pays était impliqué.
Il finira par démissionner pour raisons de santé, en 1995. Le pouvoir menait alors des manœuvres diaboliques en vue de mobiliser des complicités difficiles à imaginer, mais qu’on n’évoquera pas ici. Il avait fallu, en effet, présenter l’affaire une seconde fois pour qu’elle soit déclarée recevable.
2- Habib Slim :
Le dénommé Habib Slim fut nommé par Tunis pour remplacer Hassib Ben Ammar. C’était un autre profil. Slim était un ancien, de la faculté de droit de Toulouse où officie le fameux doyen de la faculté de droit Henri Roussillon, un professeur à gages au services des généreux potentats africains. Et d’abord celui de Tunisie. A chaque fois qu’il y a un bidouillage constitutionnel – « réforme » en langage bien élevé – on peut être sûr que M. Roussillon est dans les parages. C’est lui le mentor du vizir Ben Dhia et du Pr. Slim. Ce n’est peut-être pas sans raison que ce dernier sera recalé aux élections de fin de mandat en décembre 1995; il ne durera à Genève que quelque sept mois là où d’autres sont restés une décennie.
3- Abdelfattah Amor :
L’autre grande figure du droit-de-l’hommisme officiel sur laquelle nous devons nous attarder, c’est le dénommé Abdelfattah Amor. Ancien doyen de la faculté de droit. Ce professeur de droit ne dédaigne pas les honneurs du pouvoir, mais il avait sauvé la face en démissionnant du Conseil économique et social où l’avait nommé le général Ben Ali. A l’époque, ce dernier cherchait à le compromettre dans la mise au pas de la LTDH. Mais, rencontré à Vienne en 1993 lors de la Conférence mondiale des droits de l’homme, m; Amor prêchait la modération et le réalisme à l’égard du pouvoir. Il ne remettait nullement en cause la dissolution de la Ligue prononcée par Abdallah Kallel. Propulsé par le gouvernement de Ben Ali, Amor connaîtra une carrière prestigieuse comme Rapporteur spécial sur la liberté de religion et comme président du Comité des droits de l’homme. Petite cerise sur le gâteau, M. Amor est le président du Jury du prix des droits de l’homme de l’UNESCO[11]. Il n’éprouvera aucun scrupule à ce que son propre pays n’ait jamais daigné ratifier les Protocoles facultatifs liés au Pacte international sur les droits civils et politiques, autorisant le Comité à recevoir et à examiner des plaintes émanant d’individus s’estimant victimes de violations de leurs droits inscrits dans le Pacte. L’éminent professeur verra affirmer par le Comité dont il était vice-président l’obligation pour les Etats de présenter leurs rapports en temps utile comme prescrit par l’Observation générale N° 30, qui prévoit la possibilité pour le Comité d’étudier la situation d’un pays même s’il n’a pas soumis de rapport ou s’il n’assiste pas à la séance fixée par le Comité pour la discussion de sa situation, avec ou sans rapport.
Au moment où il a pris la présidence du Comité en 2003, cela faisait exactement dix ans que son gouvernement n’avait plus présenté de rapports. Cette année-là, il devait son sixième rapport périodique, sans parler du cinquième dû pour 1998.
On a peine à imaginer une personnalité à un tel poste qui passe en revue à chacune des trois sessions annuelles du Comité, la liste des Etats parties au Pacte, qui accusent un grand retard dans la soumission des rapports et qui, à chaque fois tombe sur son propre pays…
S’il ne démissionne pas, s’il n’a pas la force de se démarquer, comme l’a fait Hassib Ben Ammar, c’est qu’il n’a pas la haute moralité, l’indépendance et l’impartialité exigées pour accéder à la dignité d’expert des Nations-Unies. Entre lui et Kamel Morjane vociférant sa défiance à l’égard du Comité contre la torture, qui venait de lui délivrer son verdict en novembre 1998, il y a comme un irrépressible parallèle.
Abdelfattah Amor n’est au bout du compte qu’un tortiocrate parvenu grâce à son gouvernement. C’est ce qu’il faut faire savoir à tous les milieux genevois et autres qui risquent de ne pas le reconnaître…
Pour les victimes :
Il reste à espérer que, internet aidant, les Tunisiens seront de plus en plus nombreux à recourir à la justice onusienne menacée, il est vrai, par des manœuvres américaines et de pays du Tiers-Monde… Tel Âm Ali Ben Salem, dont l’affaire est pendante devant le Comité contre la torture, chacun peut soit s’adresser directement aux instances concernées, soit accorder pouvoir à des associations en vue d’agir en son nom. La preuve en est également que nombre de Tunisiens en exil se tournent avec succès vers le Comité contre la torture notamment, en vue d’obtenir qu’on ne les renvoie pas dans les griffes de la police politique du général Ben Ali, ce qu’interdit formellement la Convention contre la torture.
Le CNLT et la LTDH notamment, devraient consacrer une partie de leur activité à sensibiliser les victimes de toutes les possibilités que leur offre le système des Nations Unies pour faire connaître leur cause ou celle de membres de leurs familles.
Car en fait, le nombre d’affaires tunisiennes de toutes les catégories, rapporté à l’ampleur de la tragédie nationale et au nombre de victimes, laisse apparaître un manque certain dans l’exploitation de toutes les possibilités offertes par un système que l’Humanité a mis des décennies à bâtir, malgré toutes les malfaçons qu’on pourrait lui reprocher…
[1] Point 8d du compte rendu de la séance du 18 octobre 1994. [2] La passage suivant illustre à merveille cet état de fait : « M. MAVROMMATIS dit qu’officiellement, il semble y avoir une volonté politique de changement, mais que cette volonté n’est pas suivie d’effet sur le terrain. Étant donné que la plupart des ministères disposent d’une unité des droits de l’homme, il aurait dû être facile d’enquêter sur les nombreuses allégations formulées par diverses ONG et de mettre ainsi un terme à la culture de la torture et des mauvais traitements. À son avis, il est nécessaire de mettre en place un mécanisme permettant de prévenir la torture. La formation des membres de la police devrait viser à leur faire perdre le sentiment de pouvoir illimité et d’impunité qui règne chez eux. Il faut faire comprendre aux intéressés que les traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants, infligés par des agents de la fonction publique constituent des violations de l’article 16 de la Convention. » (CAT/C/SR.358 Par. 35) [3] Sur une question à propos du PCOT, dont le leader, Hamma Hammami, était emprisonné, un membre du Comité avait parlé du Parti communiste tout court; un officiel lui a répondu que le leader du PCT était libre et siégeait comme député au parlement. L’auteur de ces lignes s’était fait un devoir d’éclairer M. Enriquès Gaspar sur la supercherie, qui en disait long sur l’esprit avec lequel les « experts » venus de Tunis abordaient leur mission. Sur un autre propos de la délégation officielle, l’incomparable M. Mavrommatis tint ce propos, rapporté dans le compte rendu d’audience, à l’attention de Kamel Morjane et sa bande de faussaires : « M. Mavrommatis a du mal à croire que la délégation tunisienne ait pu espérer que le Comité prendrait au sérieux l’affirmation faite au paragraphe 19, selon laquelle les abus d’autorité perpétrés contre les biens des particuliers par des agents de la fonction publique sont considérés comme des actes de torture. En outre, la durée de la détention préventive a, semble-t-il, été réduite, mais il ne voit toujours pas ce qui peut justifier la détention pendant neuf, voire 12 mois, d’une personne ayant commis une infraction mineure. » [4] La chaîne AlHiwar de Londres a récemment diffusé un reportage inédit et tout à fait exceptionnel où l’on voit témoigner à visage découvert Jamel Barakat et sa mère Mme Khira Matri. [5] [Le Comité] appelle en particulier l’attention sur le règlement selon lequel toutes les grèves doivent être autorisées par l’UGTT, ce qui limite considérablement le droit de grève et la liberté d’association. (Paragraphe 15 du compte rendu d’audience du 14 mai 1999 [6] [Le Comité] est également gravement préoccupé par la présence de la police sur les campus universitaires, qui risque de porter atteinte aux libertés nécessaires à l’expression universitaire et culturelle, que l’État partie est tenu de respecter en vertu de l’article 15. (Ibid. Paragraphe 18) [7] Les Etats membres ont la faculté d’accorder à ces experts une invitation permanente, ce que M. Ben Ali se garde soigneusement de faire… [8] Document ONU sous la cote E/CN.4/1992/17 § 82) [9] On ne s’arrêtera que sur des personnalités ayant eu de l’envergure. Les Emna Aouij, Boutheïna Gribaâ, Rafaâ Ben Achour, Habib Achour et d’autres tortiocrates de petit calibre, ne seront pas évoqués. [10] J’avais personnellement connu M. Ben Ammar au début des années 1980 au siège de son journal Erra’i, avec Mohamed Karfaï et Boubaker Sghaïer, qui, depuis, a dégénéré comme un fruit pourrissant au point de devenir un agent quasi-officiel dans le secteur de la presse… M. Ben Ammar semble être un militant digne de respect, même si sa passivité à l’égard d’un pouvoir affirmant comme jamais sa nature tortiocratique m’attriste et demeure difficile à expliquer, notamment pour la notoriété acquise par l’intéressé, lauréat du prix des Nations-Unies pour les droits de l’homme en 1993 et ancien membre du Comité contre la torture… [11] Ce prix avait été institué en son temps par l’autre ami de Ben Ali, le véreux directeur de l’UNESCO Federico Mayor, en 1992. Il avait été attribué à Hassib Ben Ammar et à l’Institut arabe des droits de l’homme. Comme par hasard, c’est l’année suivante que sera institué le prix Ben Ali pour ces mêmes pauvres droits de l’homme, attribué lui aussi à ce pauvre Hassib Ben Ammar. C’est en 1998 que le Prix de l’UNESCO est attribué à Abdelfattah Amor, qui en est aujourd’hui le président du Jury. Même dans les droits de l’homme, on peut tomber sur des paniers à profs… (Source : L’Audace (Mensuel tunisien publié à Paris), Numéros 149/150 de juillet 2007)
AFP, le 29 juin 2007 à 18h37
Tunisie: Tripoli veut participer à une raffinerie accordée à Qatar Petroleum
Tunisie/Italie: accords sur une centrale électrique et interconnexion
Moubarak blanchit un espion présumé mort dans des circonstances suspectes
Le long chemin de la Cour pénale internationale vers l’universalité Stéphanie Maupas
Appel à la société civile algérienne !
Tunisitri/Articles de Juin
Un rapport accablant sur le Proche-Orient
BAUDOUIN LOOS
jeudi 14 juin 2007
Un texte qui fera date. De par la qualité de son signataire et de par la substance de son contenu. Le Péruvien Alvaro de Soto, coordinateur spécial des Nations unies pour le processus de paix au Proche-Orient a remis son dernier rapport au secrétaire général de l’ONU le 5 mai, avant de quitter la scène professionnelle.
http://tunisitri.net/articles/article112.html/
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Le printemps du Liban contre l’axe usraélien
Jacqueline Amidi, 03/06/2007
Beyrouth, 31-5-2007 – George Orwell écrit un jour: «En ce temps de duperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire». Il suffit de parcourir les journaux – de gauche ou de droite, si on en distingue encore la différence! – pour se rendre compte qu’il s’agit sans vergogne de proxénétisme médiatique. Et les télévisions? Des lupanars qui turbinent sur le trottoir de la globalisation.
http://tunisitri.net/articles/article111.html/
L’avenir de la Tunisie dépend principalement d’elle-même !
Nour El Houda, 10 juin 2007
L’action politique pour être crédible, doit absolument être cohérente et donc prendre en compte le réel sans feintes ni maquillage, ni fard. Elle doit s’inscrire dans une vision d’ensemble et se projeter dans la réforme et la restructuration des lieues agressés et la plus par du temps détruit par le système totalitaire, ce système honni imposé au pays depuis des lustres par une dictature barbare. Remise en état des infrastructures et des êtres, dans la continuité des idées émises et plébiscitées tout au long de la…..
http://tunisitri.net/articles/article110.html/
Présentation du livre « Banque Mondiale : le Coup d’Etat permanent »
Intervention d’Eric Toussaint, président du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde.
Il est difficile en si peu de temps de résumer le livre [1], je vais donc ne traiter que certains points. Tout d’abord, ce livre analyse l’évolution de la Banque Mondiale depuis sa création en 1944 jusqu’à avril 2006. Il retrace donc presque un an de la présidence de Paul Wolfowitz, dixième président de la BM depuis mai 2005. Cette étude de la BM est basée sur l’analyse méticuleuse de plus de 12 000 pages de documents internes de la BM , des documents accessibles qui n’avaient pas été suffisamment étudiés dans les livres critiques qui ont été publiés jusqu’à ce jour.
http://tunisitri.net/livre/livre5.html/
1967-2007 : Guerre des six jours, La Victoire perdue
Le Soir: Lundi 4 juin 2007
Un conflit armé aussi bref que célèbre : la guerre des Six Jours continue à faire couler beaucoup d’encre. Depuis quarante ans ! Ce dossier, Le Soir a choisi de l’ouvrir par un témoignage, celui de Nahum Barnéa, l’un des principaux éditorialistes du quotidien israélien Yediot Aharonot. Un recueil d’impressions que nous devons à nos confrères de Courrier International. Lorsque la guerre des Six Jours a éclaté, j’étais réserviste dans la brigade parachutiste qui allait combattre sur le front Sud, dans le Sinaï, et gagner la fameuse bataille d’Umm Kutuf, sous le commandement d’Ariel Sharon. (…) Le 5 juin, au premier jour de la guerre, notre implication dans les combats resta marginale. Mais, d’un coup, plongés dans les combats, nous fûmes libérés de notre angoisse, même si cette libération s’accompagna de la nouvelle de la mort de nombreux de nos camarades dans les combats autour de Jérusalem.
http://tunisitri.net/articles/article109.html/
PALESTINE – APPEL A MOBILISATION LES 9 & 10 JUIN 2007
08 juin 2007
Le 6 juin 1967, Israël a lancé une offensive globale contre tous les pays arabes environnants, en occupant certaines parties de leurs terres tout en achevant son occupation de la Palestine. Les faits historiques nous montrent que l’ensemble de l’entreprise Sioniste a atteint son point culminant le 14 mai 1948, avec la déclaration de « l’Etat d’Israel » illégitime et raciste sur les terres Arabes occupées, suite à une vague de massacres et d’expulsions d’une population vers un destin qui est encore désastreux aujourd’hui. La Nakba (Catastrophe) de 1948 en Palestine, et ensuite l’achèvement de l’occupation en 1967, étaient le résultat d’une longue suite historique dans l’évolution du Mouvement Sioniste qui a commencé il y a 110 ans, en 1897 avec le premier Congrès Sioniste en Suisse, suivi rapidement en 1917 par la Déclaration de Balfour prononcée par le Ministre Britannique des Affaires Etrangères –
http://tunisitri.net/articles/article108.html/
Nacéra Tolba
Certains naissent pour vivre, d’autres naissent pour souffrir
Certains naissent pour sauver des vies, d’autres pour les anéantir
Certains s’extasient comme des fous, d’autres se laissent mourir
Pour échapper à la galère humaine, au temps qui délire sans avenir
Lettre d’amour à Baghdad
Ma Chère,
T’écrire de mon exil ! … Mais que dire ? Que dire, après le souffle qui soupire, le ventre qui se déchire, la raison qui délire et tant de temps à souffrir. Que dire ? Depuis la nuit des temps, tu as lutté pour éclairer et rester le phare de l’Humanité, lutter pour dire non à l’absurde et à l’obscurité, lutter farouchement pour préserver le joyau des civilisations.
http://tunisitri.net/articles/article107.html/
par Franklin Lamb, mercredi 30 mai 2007 11:24, traduit de l’anglais par Marcel Charbonnier
Bibnin Akkar (Liban), site pour une base aérienne américaine en projet / Camp de réfugiés palestiniens de Nahr al-Bared : Le 14 juillet (prise de la Bastille ) 1982, feu Bashir Gemayel se trouvait en compagnie d’Ariel Sharon, de Raphael Eytan et de Danny Yalon au restaurant Le Chef, décoré de drapeaux français, à Achrafiyéh, un quartier de Beyrouth Est, lors d’un de leurs déjeuners de travail.
http://tunisitri.net/articles/article106.html/
Communiqué de l’Association des Oulémas musulmans d’Irak, 27 mai 2007
Dans un communiqué daté du 27/05/07, le service d’information et de la culture de l’Association des Oulémas en Irak, dénonce la prise en otage de Ouhoud Ahmed Zaïdane, à la place de son mari, absent de la maison lors de la descente des troupes d’occupation. Voici le texte du communiqué : « Les forces d’occupation usaméricaines ont commis, aujourd’hui, un nouveau crime inqualifiable dans la série des crimes perpétrés contre le peuple irakien et consistant à la prise en otage d’une dame dans la circonscription de Madaïne, à la place de son mari, absent de la maison. Il s’agit d’une nouvelle tentative destinée à briser la résistance du peuple irakien, de l’humilier et de le contraindre à la soumission.
http://tunisitri.net/articles/article105.html/
Irak, le plus important champ de mercenariat du monde
René Naba’a, lundi 28 mai 2007
Les Etats-Unis et l’Iran se retrouvent le 28 mai à Bagdad pour tenter de convenir d’un mode opératoire visant à la stabilisation de l’Irak, avec en toile de fonds un agenda diplomatique soutenu par un important déploiement naval américain dans le Golfe. En prévision de ce calendrier diplomatique, marqué en outre par les débats du Conseil de Sécurité de l’Onu en vue de l’adoption d’une résolution contraignante sur la création d’un tribunal international chargé de définir les responsabilités dans l’assassinat de l’ancien premier ministre libanais Rafic Hariri (14 février 2005) et par la réunion jeudi 1er juin à Madrid entre l’Iran et l’Agence atomique de Vienne, les Etats-Unis ont dépêché cette…
http://tunisitri.net/articles/article104.html/
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