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Tunisie: le journaliste Abdallah Zouari interpellé, selon l’organisation
AFP 19.09.09 | 17h41 Le journaliste tunisien Abdallah Zouari, détenu pendant 11 ans pour ses sympathies islamistes, a été interpellé puis relâché par la police de son pays, a rapporté samedi depuis New Nork l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW). M. Zouari a été placé en garde à vue mardi pendant environ 11 heures après avoir tenté de se rendre au bureau de poste de Hassi Djerbi, le village du sud de la Tunisie où il était assigné à résidence, a indiqué HRW dans un communiqué. L’ancien détenu voulait « envoyer une plainte au ministre de l’Intérieur concernant la surveillance sans relâche de la part des agents de sécurité de l’Etat dont il faisait l’objet », a expliqué l’organisation. Pendant la garde à vue, « les policiers lui ont demandé de signer une déclaration sous serment selon laquelle il renoncerait à écrire des articles qui ‘jettent le discrédit sur la Tunisie et menacent la sécurité du pays’, ce qu’il a refusé », a poursuivi HRW. « Les policiers l’ont également insulté à maintes reprises et menacé de sévices avant de le libérer sans qu’aucun chef d’accusation ne soit retenu contre lui », selon le communiqué. Fin juillet, une source judiciaire tunisienne a assuré à l’AFP qu’Abdallah Zouari était désormais « libre de ses mouvements et du choix de son lieu de résidence ». Son interpellation montre « qu’il fait toujours l’objet de surveillance », souligne HRW, qui appelle Tunis à « cesser immédiatement de harceler le journaliste et militant des droits humains Abdallah Zouari ». Ex-collaborateur de l’hebdomadaire Al Fajr (l’Aurore), organe du parti islamiste Ennahdha, M. Zouari avait été arrêté en 1991 et condamné à onze ans de prison dans le cadre des procès intentés contre les dirigeants de ce parti interdit en Tunisie. Elargi en juin 2002, il a de nouveau été condamné en octobre 2003 à 13 mois de prison puis « exilé » pendant sept ans dans un village du sud du pays, très éloigné de son domicile.
Fiction
A Westmount sept haut-parleurs sèment la terreur
Montreal ( TNA ) – Sakher Materi, l’héritier du trône de Carthage, doit s’estimer plus chanceux que Hannibal Kadhafi. Les policiers de Montréal ne l’ont ni menotté ni incarcéré mais seulement verbalisé. Heureusement pour lui, il ne déclarera pas faillite pour la petite amende qu’il paiera de gré ou de force. Le seul « crime » du gendre favori de Ben Ali, nouveau propriétaire d’une villa à Westmount, fut d’avoir organisé pendant la nuit du 26 au 27 du ramadan 2009 ( nuit du 16 au 17 septembre 2009) une grandiose fête, animée par la troupe de chants relgieux Hizb Ellatif de Tunis. Aux alentours de minuit, les voisins du milliardaire tunisien ont appelé la police pour leur signaler des bruits bizarres emanant de la villa sise au 70, Place du Belvedere. Sakher, fatigué par le jeûne du ramadan, ne peut faire de commentaire sur cette affaire mais ses sept avocats sont indignés. Ils ont, en effet, l’intention de porter plainte contre la police de Montréal pour » grave atteinte à la liberté religieuse, garantie et protégée par la Charte Canadienne des Droits et Libertés « . La porte-parole du Service de Police de la Ville de Montréal a rétorqué: » On n’exerce pas sa liberté religieuse avec sept haut-parleurs de 2000 watt à 1 heure du matin ! » O.K. (Source: Le Blog d´Omar Khayyam le 18 septembre 2009)
Conférence générale de l’Aiea du 18/09/2009
L’arsenal atomique d’Israël inquiète
VIENNE (AFP) — La conférence générale de l’Aiea a exprimé hier « sa préoccupation » face à l’arsenal atomique d’Israël, dont l’existence, bien que secret de Polichinelle, n’est ni confirmée ni démentie officiellement, dans une résolution appelant par ailleurs Israël à abandonner l’arme nucléaire. Les Etats arabes ont réussi à faire passer un texte, non contraignant cependant, exprimant « la préoccupation sur les capacités nucléaires israéliennes et (appelant) Israël à adopter le Traité de non-prolifération (TNP) et placer ses sites nucléaires sous les garanties de sauvegarde de l’Agence internationale de l’énergie atomique ». Les pays occidentaux ont dans un premier temps tenté d’empêcher un vote sur cette résolution jugée contreproductive, surtout après l’adoption d’un autre texte jeudi appelant tous les Etats du Proche-Orient à renoncer aux armes nucléaires. Mais leur motion a été repoussée et la résolution a été adoptée par 49 voix pour, 45 contre et 16 abstentions. C’est la première fois depuis 1991 qu’une telle résolution est adoptée à l’Aiea sur Israël, considéré comme l’unique puissance atomique du Proche-Orient. La délégation israélienne a « déploré » ce vote et annoncé qu’Israël « ne coopèrera pas ». Le responsable adjoint de la Commission israélienne de l’énergie atomique, David Danieli, a souligné que le seul but de la résolution était de « renforcer les lignes de division et les hostilités politiques au Proche-Orient ». L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël, a soutenu le document des pays arabes. Son représentant à l’Aiea, Ali Asghar Soltanieh, a jugé que l’arsenal israélien « est une menace potentielle pour la paix et la sécurité du monde » et sape la crédibilité du régime de non-prolifération. L’adoption du texte est, selon lui, « une très bonne nouvelle et un triomphe pour la nation oppressée de Palestine ». (Source: « La Presse » (Quotidien – Tunisie) le 19 septembre 2009)
Abbas: le processus de paix bloqué
AFP 19/09/2009 Le président palestinien a déclaré aujourd’hui que le processus de paix était « bloqué » après l’échec de la dernière mission au Proche-Orient de l’envoyé spécial des Etats-Unis pour le Proche-Orient. « La voie est à présent bloquée », a dit Mahmoud Abbas à l’issue d’un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak au Caire. L’émissaire américain George Mitchell est rentré bredouille de Jérusalem hier au terme d’une nouvelle mission de quatre jours dans la région, sans réussir à obtenir du premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou un accord sur un gel de la colonisation juive ni une reprise du dialogue israélo-palestinien. Il avait multiplié jeudi et hier les navettes entre M. Nétanyahou et le président palestinien. 2009 AFP
Ahmadinejad Holocaust jibe ‘totally unacceptable’: Moscow
(AFP) – 19 Sep. 09 MOSCOW — Iranian President Mahmoud Ahmadinejad’s statement that the Holocaust was « a myth » is « totally unacceptable », the Russian foreign ministry said in a statement Saturday. « Such statements, wherever they come from, contradict the truth and are totally unacceptable, » ministry spokesman Andrei Nesterenko said in the statement. « Attempts to rewrite history, especially as the 70th anniversary of the start of World War II is being marked this year, are an offence to the memory of all victims and all those who fought fascism, » he added. Nesterenko said Ahmadinejad’s comment « does not contribute to creating an international atmosphere that would foster a fruitful dialogue on issues concerning Iran. » Iran and six powers — Britain, China, France, Germany, Russia and the United States — are to meet again on October 1 on Iran’s nuclear programme amid fears that Tehran is planning to build an atomic bomb. Ahmadinejad made the statement as he addressed the annual Quds Day rally in Tehran on Friday, reiterating earlier comments that had sparked outrage around the world. The United States, Britain, France and Germany all issued statements slamming his latest outburst dismissing the killing of some six million Jews of occupied Europe by the Nazis during World War II. « The very existence of this regime is an insult to the dignity of the people, » the hardline Ahmadinejad said of Iran’s arch-foe Israel. « They (the Western powers) launched the myth of the Holocaust. They lied, they put on a show and then they support the Jews. « If as you claim the Holocaust is true, why can a study not be allowed? » he said to chants of « Death to Israel » from the crowd gathered for the annual display of solidarity with the Palestinians. « The pretext for establishing the Zionist regime is a lie… a lie which relies on an unreliable claim, a mythical claim, and the occupation of Palestine has nothing to do with the Holocaust, » he added. « This claim is corrupt and the pretext is corrupt. This (the Israeli) regime’s days are numbered and it is on its way to collapse. This regime is dying. » Washington condemned Ahmadinejad’s comments as ignorant and hateful. British Foreign Secretary David Miliband branded the comments « abhorrent as well as ignorant, » and said they were « not worthy of the leader of Iran ». « The coincidence of today’s comments with the start of Jewish New Year only adds to the insult, » he added. French foreign ministry spokesman Bernard Valero called the remarks « unacceptable and shocking. We resolutely condemn them. » In Berlin German Foreign Minister Frank-Walter Steinmeier said they shamed Iran. Similar comments by Ahmadinejad shortly after his first election as president in 2005 also sparked an international outcry. Then he said Israel was « doomed to be wiped off the map ». 2009 AFP
Radicalisme et radicaux : ne nous trompons pas de cible
15 septembre 09 – Plongés depuis huit ans, dans ce qu’on a pu appeler une “guerre planétaire contre le terrorisme”, les responsables politiques occidentaux se rendent de mieux en mieux compte que, pour combattre des extrémistes violents, il leur faut des outils innovants. Parmi ceux-ci, l’Africa Command (AFRICOM), créé récemment par le Pentagone.
Christopher Boucek/ Service de Presse de Common Ground – Dans des conflits de ce type, les solutions militaires peuvent avoir une conséquence inattendue : exacerber la radicalisation au lieu de la contrecarrer. La politique extérieure américaine est fréquemment exprimée comme un grief, mais des conditions locales — sociales, économiques, politiques — jouent également un rôle important. L’amélioration de ces conditions doit être un élément important de tout débat sur le terrorisme. Pour combattre l’extrémisme, les Etats-Unis se trouvent de plus en plus impliqués dans des programmes innovants, non conventionnels. Parmi ceux-ci, un certain nombre se trouvent dans l’Africa Command (AFRICOM), créé récemment par le Pentagone.. C’est que les Africains, tout autant que la communauté internationale, sont confrontés en permanence à des problèmes tels que la multiplication des actes de piraterie, la criminalité transnationale et l’intégrisme. En les aidant à traiter ces problèmes, les Etats-Unis sont amenés à consacrer une attention plus grande à l’aide au développement. Créé en 2007, et actuellement basé en Allemagne, l’AFRICOM est souvent considéré, à tort, comme un instrument d’expansion de l’influence américaine. Mais il est vrai qu’une des grandes priorités du nouveau commandement est d’aider les pays africains à combattre par leurs propres moyens, sans intervention militaire étrangère, le terrorisme, l’extrémisme et la criminalité transnationale. De fait, son credo est « prévenir la guerre plutôt que la faire ». Dans l’accomplissement de cette mission, l’AFRICOM mène, avec les forces de sécurité locales, des opérations d’entraînement et de renforcement des capacités — en leur procurant équipements, véhicules et soutien logistique — et intensifie la coopération entre pays. Il s’agit, pour les Etats-Unis, de coupler l’assistance aux organismes de répression nationaux avec des programmes économiques et politiques destinés à améliorer les conditions locales et à couper l’herbe sous le pied à l’extrémisme violent. Dans la corne de l’Afrique, par exemple, les Etats-Unis participent à de nombreux programmes : Djibouti, forage de puits et construction d’écoles ; Ethiopie rurale, assistance médicale gratuite ; Kenya, raccordement des écoles aux réseaux d’eau potable. Dans ce vaste espace sous-administré qu’est le Sahel, où, agit selon les autorités militaires, Al Qaïda du Maghreb musulman, le gouvernement américain poursuit un partenariat contre-terroriste trans-saharien, en distribuant des postes de radio pour relier les gouvernements aux populations du Mali et du Niger, et en développant dans la région des programmes médicaux et vétérinaires. Mais les Etats-Unis vont devoir être encore plus innovants s’ils entendent arrêter la violence extrémiste là où elle se déchaîne. Au-delà de l’assistance au développement, il leur faut promouvoir la transparence et l’efficacité dans l’établissement de gouvernements plus sensibles à leurs concitoyens — et donc en principe moins susceptibles de nourrir l’intégrisme. Les Etats-Unis pourraient mettre en place des programmes pour parrainer des juges, des avocats, des journalistes et des rédacteurs des pays à majorité musulmane, afin qu’ils puissent bénéficier de stages auprès de tribunaux et de salles de rédaction américains. Washington déplore souvent la corruption dans le fonctionnement de la justice et le manque de médias fiables dans le monde musulman. Quel meilleur moyen de renforcer le bon droit, la bonne gouvernance et une information responsable que de mettre en oeuvre des échanges de travail ? À leur retour, les participants rapportent avec eux les expériences et les techniques apprises avec leurs collègues aux Etats-Unis, et les Américains, de leur côté, s’enrichissent d’une meilleure compréhension et de respect à l’égard des cultures musulmanes. La lutte contre la violence extrémiste va exiger un investissement à long terme, mais cela pourrait aussi rapporter des bénéfices à long terme. Aide, réforme, éducation, voilà les clés à utiliser pour amoindrir l’attrait de la violence politique. C’est dans cet esprit que les Etats-Unis ont, à juste titre, entamé des programmes innovants de contre-terrorisme et de rapprochement stratégique. Christopher Boucek est associé au programme du Carnegie Endowment for International Peace pour le Moyen-Orient. Article écrit pour le Service de Presse de Common Ground (CGNews). Il fait partie d’une série consacrée à l’analyse des politiques occidentales dans le monde musulman. Source : Service de Presse de Common Ground (CGNews), 11 septembre 2009, www.commongroundnews.org Source: InfoSud Tribune des droits humains, Genève le 15 septembre 2009) http://www.droitshumains-geneve.info/Radicalisme-et-radicaux-ne-nous,6616