18 février 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2098 du 18.02.2006

 archives : www.tunisnews.net


Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création en Tunisie: Recrudescence des atteintes à la liberté de presse

AFP: Italie: arrestation d’un nord-africain soupçonné de préparer un attentat

Le Temps: De but en blanc:  » Saraha raha  » sur Hannibal TV: Sur les rails du non sens! Le Monde : Le prix de l’irrévérence Tahphoun: Quel Gâchis!

New book by Houcine Mhamdi: Assoiffe Arab morals and financial of a team…model Tunisia

 

 

Observatoire pour la liberté de presse, d’édition et de création en Tunisie (OLPEC)

 

Website :  www.observatoire-olpec.org   – e-mail : postmaster@observatoire.olpec.org

 

 

Tunis le 18 février 2006

 

Recrudescence des atteintes à la liberté de presse

 

L’OLPEC alerte l’opinion publique sur la multiplication des actes de censure qui frappent la presse tunisienne et étrangère en Tunisie. En effet, après les saisies en kiosques qui ont frappé trois périodiques tunisiens à la fin du mois dernier,

 

  1. Le 7 février, les autorités ont interdit la diffusion du numéro 257 du magazine Al Maraa Al Youm, édité à Dubaï. Il semblerait qu’un article de l’éditorialiste de cet hebdomadaire, E. Mihoubi, évoquant la maladie du président tunisien Ben Ali, soit à l’origine de cette censure.  
  2. Les éditions du 4 et 7 février du quotidien français Le Monde, ont eux aussi été interdites de diffusion en Tunisie. Rappelons que de nombreux journaux, dont la plupart des titres algériens et marocains, le quotidien français Libération, l’hebdomadaire Le Canard enchaîné, le quotidien de Londres Al Hayat sont totalement interdits de diffusion depuis plusieurs années, tandis qu’Al Quds Al Arabi est régulièrement interdit de diffusion.
  3. Durant la semaine dernière, la police politique a interpellé sur la voie publique plusieurs défenseurs de droits humains ainsi que des membres de la rédaction du journal Kalima et les a délestés des exemplaires du journal en leur possession après les avoir soumis à une fouille.

Rappelons que l’administration du ministère de l’Intérieur persiste à dénier à ce journal le droit à la publication, en dépit de l’accomplissement des formalités légales par l’équipe ; Le 10 septembre 2005, l’équipe de Kalima a refait la formalité de la déclaration exigée par la loi (art 13 du code de la presse) pour la quatrième fois depuis 1999 en présence de représentants du TMG de l’IFEX, toujours sans obtenir le récépissé exigé par la loi pour la publication au journal officiel et pour l’imprimeur. L’équipe de Kalima publie le journal on line depuis 2000, mais le site est bloqué en Tunisie et les lecteurs Tunisiens n’ont pas accès au site. C’est la raison pour laquelle elle a décidé de le publier en papier avec des moyens propres et de le diffuser dans un circuit militant.

 

L’OLPEC s’inquiète de cette escalade de la censure qui frappe la presse tunisienne et étrangère au même moment où les autorités publiques avaient promis de libéraliser la presse en Tunisie.

– Il rappelle que malgré l’abrogation de la formalité du dépôt légal pour les périodiques tunisiens, qui vient d’être décidée, celle-ci continue de s’exercer contre la presse étrangère et s’est transformée en une forme de censure préalable exercée par le ministère de l’Intérieur à chaque fois que les journaux critiquent la politique tunisienne ou évoquent les sujets tabous.

– Il constate que l’abrogation de cette formalité pour les périodiques tunisiens n’a pas été synonyme de liberté d’expression, bien au contraire, la censure a repris de plus belle. Ceci est bien la preuve que l’obstacle n’a jamais été le « dépôt légal » qui est une formalité ordinaire de conservation de la mémoire, mais bien l’intolérance des autorités publiques à un climat de liberté de presse ;

– Il exige l’abrogation de l’exigence du récépissé pour la publication des nouveaux périodiques ainsi que la liberté de diffusion pour tous les médias audiovisuels.

Pour l’OLPEC

Le président

Mohamed Talbi


Italie: arrestation d’un nord-africain soupçonné de préparer un attentat

Agence France-Presse Le samedi 18 février 2006

ROME

Un ressortissant nord-africain soupçonné de préparer un attentat suicide a été arrêté et incarcéré samedi à Milan (nord), a annoncé l’agence Ansa citant des sources judiciaires. Le jeune homme a déclaré être de nationalité algérienne, mais il serait originaire de Tunisie. Les policiers auraient décidé de l’appréhender après avoir intercepté une conversation téléphonique au cours de laquelle il annonçait à son interlocuteur: « j’ai rêvé que je suis mort. L’ange de la mort s’est présenté à moi et m’a dit je dois prendre ton âme (…) Je vais à Milan pour me marier vendredi ou samedi », a pour sa part indiqué le quotidien Corriere della Sera.


De but en blanc:  » Saraha raha  » sur Hannibal TV

Sur les rails du non sens!

Inutile de vous faire un dessin, vous connaissez bien le programme. Sur la nouvelle chaîne Hannibal TV (vous aurez remarqué  » Tunisie  » écrit sous le sigle, vantardise de débutants, fierté de la première fois) qui fête actuellement son premier anniversaire, Samir El Wafi s’est installé sur son siège depuis le début, sa fiche en main, et le sourire sardonique. Le concept de l’émission ? Inviter une personnalité afin de papoter. Le but du présentateur ? Essayer de ridiculiser l’invité, par n’importe quel moyen, en évitant de peu la rixe. Le titre de l’émission, en soi, loue la franchise. Se soulager en étant franc, il faut en avoir du cran. Mais que dire, que révéler, sur quoi relever le voile pour être franc ? On irait volontiers divaguer dans des rêvasseries secrètes, voir ce qu’il y a en-dessous du jupon de la star, quel diable se cache dans le placard de la vedette ; se retrouver dans les lettres des  » Liaisons dangereuses  » ou les histoires d’alcôve de  » Sexe, mensonges et trahisons « . Hou là là ! Quel sujet torride ! Depuis le temps qu’on souhaite qu’une personnalité tunisienne dévide son écheveau pour nous faire plaisir. Et puis, en y réfléchissant… non, merci. On essaie de savoir en quoi cela consiste Le décor est un wagon de train. Le présentateur et son invité sont assis sur des sièges qu’on a pris au début pour ceux d’un salon de coiffure. Au commencement, on remarquait l’inclinaison dans le décor et le cadrage de la caméra, mais aussi dans la tête de Samir El Wafi. Désormais, le décor est plus vaste, plus créatif : les fauteuils sont presque ceux d’un avion, plus confortables, et par la fenêtre on voit défiler les paysages de contrées de la Tunisie, sans omettre le bruit de fond du  » tchout tchout  » d’une locomotive. Et en avant dans le train des révélations ! L’animateur mène ses invités dans une discussion tournant autour de la vie de ces derniers principalement, et comme le laisse bien comprendre le titre, il est question de parler sans ambages de soi, de ce que le public ne connaît pas, et si cet acte ne concilie pas à la personnalité du soulagement, c’est le public qui doit être satisfait. C’est comme si à la fin de l’émission on a l’impression d’avoir marqué un but en se disant :  » Au moins, il n’est pas comme on pensait, il est même mieux ! Moi qui le croyais… » Mais non, désolé, on n’est pas pour autant réconforté. Cette séance sur le divan de Freud procure avant tout et essentiellement de la consolation pour Freud lui-même. C’est en fin de compte l’animateur qui est bien content d’avoir fait démener son invité comme un diable dans un bénitier. Très bien, M. El Wafi ! Cela, on ne l’avait pas vu venir ! L’idée n’est à l’évidence pas née par une ingénieuse invention de notre cher animateur, jadis journaliste dans un fameux journal tunisien d’expression arabe. Sa tâche a toujours été d’interviewer les personnalités, mais voilà qu’il vire vers le fauteuil du psychanalyste. Sûrement s’est-il inspiré des talk-shows qui connaissent une admirable crue et notoriété dans les chaînes étrangères, et nous comptons  » Tout le monde en parle « de Thierry Ardisson sur France 2, mais aussi vaguement le magazine littéraire  » Campus  » qui va jusqu’au crêpage de chignons, ou presque ; et surtout  » On ne peut pas plaire à tout le monde « , sur France 3, où l’enfant prodige de la télévision, Marc-Olivier Fogiel, rassemble autour de sa table un nombre de personnalités, qui viennent en passage obligé pour la promotion de leur livre ou de leur film. Et puis l’investigateur Marco retourne sur des moments cruciaux dans la vie de la célébrité pour la mettre au clair et l’expliquer, avec toujours le même sens exact et juste. A la différence près – non, je rigole, ce n’est pas aussi peu que cela -, El Wafi est en aparté avec son invité. Ayant fureté dans la vie personnelle de la  » star « , il se met à pointer le doigt sur rien d’autre que des vétilles ! Aucun sens, aucun profit, rien ! Niente ! Ce jeu d’action ou de vérité, qui se limite à la vérité avec des engueulades comme action, n’a de semblable que celui qu’on joue en amis dans les heures creuses entre les cours. Aucune évolution. Vide, on ne peut rien dire de plus ! A un certain moment de l’émission, on s’interroge en parlant de la personnalité :  » Qu’est-ce qui l’a obligée de répondre à l’invitation ?  » C’est tel un règlement de compte, une vengeance à l’égard de l’invité, le pousser jusqu’au bout de la révélation dont, finalement, on n’a rien à faire ! Si vous saviez combien on s’en fiche, M. El Wafi, que l’épouse de Hichem Rostom soit française ! Ou qu’il se mette à poil, c’est son problème ! Et avant cela, on n’a rien à faire du tour de la  taille de Nawel Ghachem ! C’est comme si on était tombé pile dans la parlote d’une gérante de parfumerie avec sa cliente :  » Tu as bien maigri ! Tu as suivi un régime ?  » Et l’autre de répondre :  » Non, j’ai fait de l’aérobic !  » –  » Tu devrais essayer cette nouvelle crème amincissante, tu deviendrais la nouvelle Haïfa Wahbi !  » Oui, du n’importe quoi, je vous l’accorde ! On regarde, on est accroché, on ne peut pourtant pas s’en extraire, et en même temps on est dégoûté de voir se dessiner sur l’écran le symbole de l’ensemble vide (().  » Une histoire vide !  » dans le jargon tunisien. Le présentateur tourne autour du pot, replonge dans de vieux dossiers… De vieux dossiers ? Mais cela ne nous intéresse même pas ! Dans l’émission du lundi 13 février 2006, la conversation entre Hichem Rostom et Samir El Wafi a tourné autour de sa nudité. C’est certes un grand exploit d’avoir brisé un tabou, celui de ne pas parler de cet état à la télévision, mais qu’on ne s’y attarde pas beaucoup, d’accord ? Brillant exploit, mais… l’unique. Il paraît que c’était le seul secret déniché par le présentateur, et il s’y accroche. Ensuite, la cour du tribunal est ouverte, Rostom est le prévenu, l’animateur le juge, et un certain Mohsen Echrif le témoin. Vous l’avez certainement déjà vu en passage dans un feuilleton. Son accusation ? L’acteur est égoïste, misanthrope, arrogant… Bref, son but est de discréditer Rostom. Le grand investigateur voit dans sa fiche, et il ne montre pas du tout qu’il joue la comédie avec Mohsen Echrif, absolument pas (comprenez le contraire). Perdu, M. El Wafi! De soi, Rostom a montré qu’il était bien égocentrique (il a carrément dit qu’il était le plus fameux et le mieux expérimenté parmi les acteurs d’un certain feuilleton, alors que de meilleurs comédiens partageaient avec lui la vedette) ; mais voilà qu’il retient le ballon à cause de cette petite comédie, à la fin de laquelle il a bien rembarré le quasi comédien. A tout prendre, ce n’est pas bien de copier sur son camarade, parce qu’on risque, quand on ne sait pas ce qu’on fait, de tout recopier faux. La note accordée : zéro. Khalil KHALSI (Source: “Le Temps” du 18 février 2006)  

Chronique du médiateur (du journal « Le Monde »)

Le prix de l’irrévérence

par ROBERT SOLÉ Au départ, la question était aussi simple qu’inattendue : peut-on librement représenter le fondateur de l’islam ? Et la réponse allait de soi : oui, bien sûr, répondaient les uns ; non, évidemment, s’indignaient les autres. Au fil des jours, le débat n’a cessé de se complexifier, mêlant tous les registres, comme l’illustre le courrier reçu au Monde : théologie, philosophie, sociologie, psychologie, géopolitique… A défaut de prétendre le résumer en quelques paragraphes, essayons au moins d’y faire écho, après avoir donné la parole à quelques lecteurs musulmans dans la précédente chronique  Qui caricature l’islam ? demande Jacques Baulande (courriel). « Les dessins qui scandalisent tant de musulmans ne sont nullement des caricatures du Prophète. Ils ne sont que le portrait fidèle du Mahomet caricatural qu’un certain nombre de fanatiques ont substitué à l’original. » Ne voir dans ces dessins que provocation et blasphème est ridicule, affirme Hélène Goutal-Valière (Paris). Leurs auteurs avaient une intention politique : dénoncer le terrorisme perpétré au nom d’Allah. « Qui met en actes un amalgame indigne ?, remarque cette lectrice. Qui donc bafoue les principes de l’islam ? Ceux qui se glorifient de tuer en son nom, ou ceux qui dénoncent ces crimes par un dessin saisissant ? Et qu’on arrête de nous rebattre les oreilles avec l’islamophobie… » Pierre-Jean Simon (Rennes) a choisi le mode ironique pour dire à peu près la même chose : « Personne n’a jamais vu un musulman, même en colère, appeler au meurtre. Prétendre le contraire est une insulte et une incitation à la haine. C’est pourquoi la photo – manifestement tronquée – que vous avez publiée dans Le Monde daté dimanche 5-lundi 6 février, sur laquelle des manifestants à Londres brandissaient une pancarte « Kill those who insult islam ! » (Tuez ceux qui insultent l’islam !) devrait susciter, au même titre que les caricatures danoises, la plus profonde indignation. Et appeler la même terrible vengeance. » Guy Abeille (Paris) lance une bouteille à la mer : « Les musulmans ont besoin de victoires, et de victoires publiques. Les exemples indien et chinois devraient les faire réfléchir : la vraie force n’est pas dans la démonstration, le hululement collectif ou le sacrifice spectaculaire de soi ; elle est dans le développement du savoir, du libre raisonnement et de l’énergie créatrice. Il faut concurrencer l’Occident pour le tenir en respect, non pas danser autour de lui, en tchador et barbiche, la danse du scalp. » Paul Aurian enseigne l’anglais en Libye. « J’ai été frappé, nous écrit-il, par la manière extrême dont mes élèves – des ouvriers et des techniciens d’un puits de pétrole – ont réagi à cet événement. Ce sont des gens d’habitude décontractés, xénophiles et même parfois occidentophiles. Si on désire vraiment que les masses musulmanes se braquent contre la culture occidentale, qu’elles se referment dans ce que nous appelons l’intégrisme, montrons ces dessins maudits, continuons ce débat quasi unilatéral, stérile et meurtrier. » L’Occident, ajoute M. Aurian, ne doit pas s’acharner à défendre un principe – la liberté d’expression – pour une affaire qui a peu d’importance pour lui, alors qu’elle compte énormément pour les musulmans. « Nous sommes toujours les maîtres du monde, et nous semblons avoir oublié les sensibilités de ceux qui ne le sont pas. » Thierry Huz (courriel) abonde dans ce sens : « Depuis qu’Internet existe, nous vivons en appartement, dans un grand village virtuel. Il faut faire moins de bruit qu’autrefois pour ne pas déranger son voisin. Les nouvelles technologies permettent à tout un chacun de s’exprimer devant des millions d’autres. Ce droit confère un nouveau devoir : celui de respecter les croyances d’autrui. Nous devons vivre en bon voisinage sur une planète trop petite. Pourquoi provoquer un monde arabo-musulman que l’on sait en permanente effervescence ? » En France, pays de la laïcité, le débat a pris un relief particulier. La publication des caricatures danoises dans Charlie Hebdo est saluée par certains lecteurs, qui regrettent que toute la presse – et Le Monde en particulier – n’ait pas pris la même initiative. En revanche, Christian Feuillette, de Montréal (Canada), ironise : « On sent bien, dans cette attitude de bravache, le mouvement du coq tricolore se redressant sur ses ergots. Le pays de Voltaire ne pouvait quand même pas se laisser damer le pion par cet insignifiant petit royaume du Danemark ! » Mais c’est également du Québec que vient la réponse. Un autre lecteur de Montréal, Pierre Leyraud, s’étonne que « la très laïque France » ait défendu par la bouche de son président « le respect de toutes les religions ». Il renvoie M. Chirac au préambule de la Constitution, « qui ne mentionne que le respect de la liberté de religion et celui de toutes les croyances ». Rien n’interdit de critiquer une religion. Jusqu’à nouvel ordre, il n’y a pas en France de délit de blasphème. Christophe Genin (Paris) confirme : « La liberté de caricaturer, nous dit-on, s’arrête là où commence celle de croire. Mais la réciproque est tout aussi valable : la liberté de croire s’arrête là où commence celle de caricaturer. Ces deux libertés ne sont pas symétriques. La liberté de croire relève de la vie intime, de l’ordre privé, et donc du droit des personnes, quand la liberté de critiquer relève de la vie publique, de l’ordre politique. » Ce genre d’argument a-t-il la moindre chance d’être accepté, ou même entendu, par les musulmans qui crient au blasphème dans les rues de Karachi, Djakarta ou Téhéran ? Patrick Charaudeau, professeur à l’université Paris-XIII, prend acte du fossé culturel entre ces deux mondes : « Au nom de nos valeurs de laïcité, nous demandons à l’autre d’accepter que sa croyance soit critiquée. Or il ne la considère nullement comme relative. Y toucher, c’est commettre un sacrilège. C’est cela que nous devons accepter, même si cela est difficile à admettre. C’est là que se mesure véritablement le respect d’autrui. Le contraire est arrogance de qui croit détenir la vérité unique et universelle. Cette arrogance que, justement, nous lui reprochons… Ayons l’humilité de reconnaître que l’on ne peut se moquer de tout, n’importe comment, face à un autre qui est imprévisible et différent. Le droit à l’irrévérence est à ce prix. » Dans le dialogue de sourds planétaire qui s’est engagé à propos des caricatures danoises, tout juste évoque-t-on un pacte de non-agression : d’un côté, ne pas critiquer l’islam ; de l’autre, ne pas s’en prendre à l’image des juifs et respecter les minorités chrétiennes… L’affaire danoise n’a peut-être pas fait que des dégâts, notent des lecteurs qui refusent de sombrer dans le pessimisme. Elle aura au moins alerté des musulmans sur la manière dont est perçue leur religion et des Occidentaux sur la susceptibilité d’un monde en repli identitaire, qui ne supporte plus leur écrasante présence. Robert Solé (Source : Article paru dans l’édition du 19.02.06 du journal « Le Monde »)


 
Quel Gâchis!
Tahphoun Je suis prêt à travailler avec les islamistes, avec les soit disant démocrates, libéraux, républicains, communistes, le diable, tout ce qui bouge et qui peut servir à quelque chose pour libérer notre patrie des griffes de la dictature. Et vous ? La canalisation des actions contre la dictature à l’aveuglette et surtout en séparation avec les islamistes est une gaffe terriblement stupide. Ce qui met à l’évidence que le problème en ce moment n’est pas la dictature en tant que telle, mais l’ensemble du comportement de l’élite « démocratique » qu’il faut revoir, et travailler en priorité. Ceci dit, les dumps qui se servent de la politique pour leurs propres intérêts, nous mettent les bâtons dans les roues du processus du changement, en refusant obstinément la coopération avec les islamistes, tant ils sont aveugles, dumps et complètement à coté de la plaque ils n’arrivent pas à apercevoir le fait que la libération du pays ne se produira jamais sans ces islamistes. Ces même dumps n’ont pas encore arriver à la conclusion que pour parvenir au pouvoir il faut qu’ils passent inévitablement par les islamistes, en se servant d’eux, ou s’ils veulent apprendre à devenir honnêtes et corrects, c’est à eux et c’est leur rôle et devoir de les introduire dans le game. Ce scénario et tellement évident que même un dumps en matière politique l’aurait bu. Aucune excuse n’est acceptable, mais que veux-tu ya sahbi, c’est une époque de l’histoire de la Tunisie où le pauvre tunisien d’aujourd’hui doit durer, et assumer la responsabilité de créer les circonstances qui serviront à la changer. La contrariété ici c’est qu’on ne peut pas recommencer à zéro. On ne peut pas du jour au lendemain se débarrasser de cette opposition ruinée, et dire echkara wilbhar et qu’on va travailler une nouvelle génération plus dynamique et plus ouverte. C’est un travail à la chaîne, incessant, et l’idéal est de fondre le tout dans le mouvement du reforme. Chnouwa elmatloub alors ? C’est très simple : aujourd’hui l’opposition tunisienne est humiliée, désorientée, incapable de se démarquer, de démontrer au peuple tunisien, qui ne l’a connaît pas d’ailleurs, qu’elle existe, qu’elle est différente du pouvoir en place, qu’elle dispose d’une stratégie de libération bien étudiée, allant jusqu’à prouver comment maîtriser un potentiel mouvement de désobéissance civile, d’une manœuvre qui permettra la passation de pouvoir sans entraîner le pays dans un chaos, d’un plan de reconstruction d’un nouveau système républicain démocratique capable de gérer les intérêts de la Tunisie, de gouverner le tunisien dépendamment de son idéologie et de ces différences, qu’elle garantira l’efficacité dudit système et de sa continuité, qu’elle va réinstaurer la dignité du peuple tunisien…Et oui, il faut que vous passer par là mes chers, no question about it ! Et moi en tant que tunisien, tahphoun,  je ne sortirai jamais de mon anonymat et vous n’aurai jamais mon appui si vous ne me donner pas ces garantis, si vous ne me prouver pas que vous êtes des leaders capables de changer le statu quo, d’assumer leur actions jusqu’au bout et non pas de créer des événements au rendez-vous, non planifier, et sans enchaînements…et j’espère que vous voyez ce que je veux dire. En ce qui me concerne, je vais faire ma part des choses, et imposer à moi même ce qu’on ne cesse toujours de clamer : – Je vais m’adapter avec la réalité de l’opposition tunisienne telle qu’elle est. – Je vais m’imposer la reforme et me forcer d’accepter tout les tunisiens tels qu’ils sont – Je vais m’imposer l’ouverture – Je vais m’imposer l efficacité Par conséquent, il faut que je m’adapte avec cette réalité déceptive, que j’arrête mes critiques à 2 sous, qui ne servent qu’a nous renfoncer encore et encore dans la merde, et que je positionne seulement celles qui servent à graisser la roue. Un appel à l’ordre est devenu nécessaire. L’ouverture est notre seul espoir, et sans cacher à personne, ou bien qu’on bouge nos Q dans la bonne direction et pour de bon, ou alors qu’on ben alise. (Source : nawaat.org, le 18 février 2006 à 05h36 AM) URL: http://nawaat.org/portail/news_dernieres_nouvelles.php3?postid=32696&react=0&tpcref=10621


New book by houcine mhamdi

 

Assoiffe Arab morals and financial of a team…model Tunisia

February 2006

 

Letter of cry emanating from a liberal beaten, terrorized and controlled of end in end to have put a book which supports has to be to it individual to know well logics, mentalities, morals, and lies of a rotted junta which is with the capacity since decades in Tunisia (I chose a moderate country? that to say others?)

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 The book is written containing documentations published officially by the mode, all its men and who touch all the policies and our allies especially Jewish and American… Addressees to..

         President George W bush

          – President of the Swiss confederation

          – Ministers of Etrangeres, of the USA, Switzerland and Of israel – —

         -Men of morals, responsibility and conviction.

          – Men of freedom, democracy who fight for a better world and who devote their times, fathers and mental faculties has peace, has moderation and with progress.

          – Businessmen which want to finance a work only conceived to fight the fanaticism and all kinds of industries of terrorism.

          – Any person living in Israel and Palestine which knew the death of a close relation, child, brother, father, mother.. which saw the cast blood of the thousands of times

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          Deliver political TitreAssoiffe Arab morals and financial of a team… model of Tunisia

          

          Author Houcine mhamdi.

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          Lawyer the formation.prives ones since August 2003 of the free job and contact

          

         Assumes the following responsibilities have the interior of the party to the capacity and with the ministry for the interior of 1987 August 2003 has.

          Secretary general assistant of the coordinating committee of Ben arous

          Chief of unit to the permanent secretariat charges of the mobilization and of the structures the central direction of the party to the capacity has.

          Secretary general of the coordinating committee of Ben arous.

          chief of department has the central direction of the party to the capacity charges of the relationships to associations and the organisations.

         .Period has which al party with the capacity did not know any problem with the emanating reduction of the party (1) and one presence with in lawyers democratically (2)and thus in all the organizations and associations.

         This success cost me dear ainsi for the secretary-general of the RCD.

          Delegue.for two years.

          After this success on the level of the management of the files of the humans right especially, I was cold with the ministry for the interior? civil company with the ministry for the interior?

          I left in August 2003 to announce my color openly and to prepare for the elections of October 2004 and those de2009.

          Contained book Like the Tunisian political economist Aziz Krichen writes it:  » Any authority not coming from him, in the executive, at the Parliament, in the political community, justice, the press, the administration, the trade unions… All the wheels were purged, so that the President of the Republic Zine El Abidine Ben Ali is literally surrounded today by nothing of men and institutions. The massive decantation of the residues of sediments of the political marshes seriously polluted the environment of the Tunisian company vis-a-vis to the implication of many components justifying the drifts and the violations of any kind by the exclusion of the vectors of honesty, the integrity, confidence and the transparency. The current is so erosive that it cut down its his to complicate more still any action of later cleansing

         .

          In this context, me which were high responsible R.C.D.iste, and which decided to leave anonymity to raise the tone in order to expose the fictions and lies of the indecent practices of the leading class which always used of the lucrative commercials of the mercenaries of the pens and the officnes propagandists to prolong the duration of the disaster overpowering a whole country and a whole people under the official criminal theories of fight against the proliferation of international terrorism. An office plurality of disappointments lined up in my spirit to make of my person a rebel large gauge with Zine El Abdine Ben Ali and its gangster band. a witness of the interior of limps is increasingly more awkward than an amazed spectator.

          The author very badly included/understood the professional instructions and did not accept that honesty and the integrity are never factors of clerk’ss office to the mode of the police dictatorship.

          It divides, nevertheless, its suffering, its pain and its determination with its ultimate hope with the true democratic change and the respect of the humans right with many of its compatriots destroyed temporarily by the terrorism of state of the hooliganism of the Palate of Carthage.

         Because, with the fact, the history always let know with the dictators and the emperors that one could never overcome the will of the people to freedom and self-determination in the respect and dignity.

          The author deplores with the Tunisian mode the centralization of the capacities and the transformation of the institutions into apparatuses of unconditional constraint for the prolongation of the life of oligarchy.

          Lies, drifts and violations of any kind made the nostalgic ones with the pyramid capacity of the long arms of tender and subcontracting of the banditism of state where the respect of the law and the safeguarding of the public property always were missing for the slave system of people stressed by the terror of the hooliganism which was established with the Palate of Carthage in order to convey the muscular schizophrenia of acculturés.

          Mr. Houcine Mhamdi has just left anonymity by a popular publication of elite from a book diagnosis defying the standards the tradition dumbness the high R.C.D.istes persons in charge having left their stations to the capacity following professional constraints putting in danger the forecast for the future of the climbing go-getters at the wheels of the capacity: Chalaco.

          If it had enormous reserves on the absence of descalings on the level of the enclosure of the pyramid of the police authority which compresses freedoms and sequesters the political life in Tunisia, it keeps in its bottom the disappointment of the absence of descaling of teeth, spirit and heart on the level of the opposition and the defenders of the humans right in his country.

          Moreover, it does not manage there to be made there graft to exploit its exceptional knowledge and its new ideas.

          Houcine Mhamdi trails too much much on the Tunisian opposition and the defenders of the humans’ right of his country better than they do not know on them same.

          To discuss and collaborate with this ex-haut responsible for the ministry for the interior and the Pati-State, it would be necessary to make fall the masks from hypocrisy and the double language.

          It does not have anything has to hide but it knows what it is necessary. The first get of this book, published recently on the columns of Tunis news, vehicle a descriptive message of a scandalous sociopolitic situation which trails a whole country and a whole people towards the irreversible decline with the eyes of foreign accomplices and an emotional political opposition and affectionate which blocks the initiative of the rational blossoming of a true democratic change.

          The ambiguity of this transfer of confidence between a rather important fringe politicized citizens and the Tunisian opposition resides at the lack of sincerity of the militancy of the intervening parts.

          The fiction of the slogans and the incompatible synthetic coalitions of groups of opposition, vectors of opposition and of revolted with the hearth of national gangrene always underestimated the intelligence of the Tunisian people which gave up his participation in the political life, except with the lucrative mobilization needy and of the profiteurs.

   The Writer revealed, of his residence in Tunis, with much of undeniable courage and challenge, the taboo of the suffocating mechanisms remained misunderstood in the practices of a gangster state.

         The publication, of this book introduction to the responsibilities for the true sleeping partners of the financial and criminal scandals with mobilizing political vocation with the profit of the oligarchy of the police dictatorship makes feel guilty well defined heads with the capacity. But, with the fact, which is it? From which does it come? Who pushes it to act thus? What a are its means! ! ! ?

          Does it seek to extirpate an increased generosity of the supreme authority to buy its silence? Is it with the mounting of an innocence of an unspecified culpability by such an escape forwards?

          Does it adopt the principle of « If you speak, I will denounce you with my next publication »? …

          Its rich intrinsic potentialities of distinguished modern political ideas frighten at the same time with the capacity and the political opposition recognized and not recognized by its capacity of steady speaker and his high morals qualities.

          Moreover, it really suffered to restore its book of two persons in charge for parties from opposition recognized which, perhaps, already gave, before the publication for Tunis news, a copy of this manuscript to the police authority to clear itself of any later responsibility. One of them took the trouble to furnish its weekly newspaper by accounts with this book, of course as a figurehead.

          This information coincides, in time, with the installation of a greengrocer in the vicinity bordering on its residence and the opening on a Public call box opposite its door entry…. Funny of curiosity of indicators and militia! ! ! ?

          Houcine Mhamdi fears neither with its safety, nor with that of its family. Its passage to the head of the coordinating committee of the R.C.D in feverish industrial suburbs was useful to him of an important professional experiment in the gestation of the persons in charge for the pyramid of the police state.

          Ben Arous is the principal electrifying core of the blossoming of the Movement of the Islamist Tendency « Nahdha » in Tunisia.

          Ben Arous is the privileged cradle of the rural migration and the unemployment of the young people and the adults, the graduates and nonthe graduates

         . Ben Arous is the principal urban centre of coordination and attraction of the adventurers to the clandestine emigration.

          Ben Arous is the most place of racial segregation, of social and regional discrimination of the slave system of the individuals.

          Ben Arous is the principal hearth of narco-traffic to the eyes of police complicity and milician RCDiste. Of the relative of the current President of the Republic are never innocent there with this fatal trade.

          Ben Arous is the headquarters staff of the political plots. Ben Arous is the hinged plate of the international networks of unpunished money bleachings between two banks of the Mediterranean.

          Ben Arous is the gangster preliminary stage with the land transactions of illegal enrichment of the persons in charge for the police state.

          With the administrative territorial districts of Ben Arous are the family residence of Rached Ghannouchi, Tunisian Islamist Leader in exile, and the residence parental of President Zine El Abidine Ben Ali and lately of the salafists and others…

         . In Ben arous, all is known but nothing is said. Houcine Mhamdi put black on white and started to publish its new information in a manner far away from slandering and insults.

          It is a courageous report of a cluster of inaccuracies and irregularities of under the counter payments which were put as a public in spite of the censures and prohibitions at the freedom of ____expression and opinion in Tunisia.

          Why address this cry precisely has its men and not with Arabic or has the Tunisian opposition?

          1-these men are elected democratically and are liberal tendencies.

          2 it book east intends has them so that they can better include/understand the Arab modes places from there and deduce Thereafter the fundamental causes from the industry of terrorism.

          3-after the success of Hamas it is the good moment that the citizen and the voters of the State of Israel know Via a documentation published by an Arab mode what are in the heads and the mediae and thus to vote And define the future.

          From here the book is very interesting for the Jews of the world and not only of israel. With regard to Arabic and the known as Tunisian opposition 1 them Arab to see  the chains of televisions installed in Europe even, the newspapers has the image of el hayat, el quods,asharqalawsat…..all  the people works for the dictateurs.

         here the feathers crush the liberals and men of freedom. Known as Tunisian opposition A interior that outside does not want that one writes the least word on the Jews and American in a manner express?

          Then personally I know who do what or, how and by which biais? lucratif or different? On made and the impossible one is made so that the book is not printed.

          This has two mobiles.

          The first mobile the ideas which are in the book which is courageous, objective and containing official documents.

         The second mobile it is that I must remain in anonymity has the international scale on the one hand and not to have especially money.

          What is ashamed here it is that our opposition works by, with and in the same syndrome of the mode? To this end I ask of the assistance to make known the ideas and to put this book in front of each person and man of peace as long as it is possible.knowing although the ideas do not have nationality.

          Houcine_mhamdi@yahoo.

15/02/2006

tel number

0021671313589 and0021698593848


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