18 août 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3739 du 18.08.2010
 archives : www.tunisnews.net 


C.R.L.D.H.T: Après « Gafsa », la répression sauvage du régime tunisien s’abat sur « Ben Guerdane » Liberté et Equité: Des dizaines d’arrestations à Ben Gardane FTCR: 4 ans de prison pour 4 jeunes migrants tunisiens en Italie suite à un mouvement de protestation dans les centres de rétention. FTCR: 4 anni di prigione per 4 giovani tunisini migranti in Italia comunicato stampa FTCR Luiza Toscane: Un citoyen bosniaque est emprisonné en Tunisie  – Abderraouf Mouelhi crie son innocence Rachid Khechana: La censure paralyse mon travail Assabilonline: Le mouvement de protestation s’étend à Ben Gardane, en dépit de la férocité de la répression et des promesses du pouvoir World Tribune: Restrictions on trade with Libya spark riots  in Tunisia African Manager: Tunisie : La Tunisie, le pays où on vit le mieux en Afrique Business News:Tunisie – Plus de 800 mille dinars détournés à la Trésorerie générale Alarabiya : Black curtains maintain customers’ privacy  – Tunisia cafés welcome the non-fasting The Washington Post: Republicans pander over ‘Ground Zero mosque’ AFP: Les scandaleuses photos de l’ex-soldate Eden Abargil


C.R.L.D.H.T Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie membre du Réseau Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme 21ter rue Voltaire – FR-75011 PARIS  – Tel/Fax : 00.33.(0)1.43.72.97.34 contact@crldht.org / www.crldht.org ——————————————————————————————————

APRÈS « GAFSA », LA RÉPRESSION SAUVAGE DU RÉGIME TUNISIEN S’ABAT SUR « BEN GUERDANE »


La population de la ville de BEN GUERDANE (située dans l’extrême Sud Est tunisien, à 30 km de la Lybie)), est depuis plusieurs jours victime de la répression sauvage qui lui est infligée par le régime tunisien en raison de son refus de se soumettre à la décision arbitraire de fermeture du seul point de passage marchand entre la Tunisie et la Libye, dit RAS JEDIR. Cette ville, comme tant bien d’autres du Sud tunisien, est complètement « oubliée » par l’État tunisien, et ne survit que grâce au commerce « parallèle » toléré par les deux états voisins. En effet, des dizaines de milliers de familles de BEN GUERDANE (et des centaines de milliers dans tout le Sud tunisien) doivent leur unique source de revenu à la vente de marchandises et de denrées alimentaires provenant de Libye et dont les prix sont nettement moins chers que ceux du marché officiel tunisien. C’est ainsi que les « marchés de Libye » on naquit (en particulier consécutivement à l’imposition du blocus économique sur la Lybie…) un peu partout dans le Sud tunisien, faisant le bonheur des populations déshéritées, et garantissant des postes d’emploi aux « chômeurs déguisés ». La décision arbitraire portant sur la fermeture du point de passage de RAS JEDIR, après plus de 20 ans d’existence de ce commerce toléré, semble être l’œuvre des « rapaces » parmi les membres des « familles régnantes », et ceux gravitant autour d’eux, qui (à l’image des Yakusa et autres Triades) ont décidé d’étendre leur pouvoir « occulte » à ce secteur vivotant de l’économie tunisienne, en le condamnant purement et simplement, pour leur libérer un marché supplémentaire… C’est dans ce contexte que des manifestations pacifiques ont été organisées par les habitants de la ville, mais l’intervention brutale de la police, renforcée par de nombreuses unités dépêchés des villes voisines, a provoqué des affrontements violents avec les manifestants. Selon des témoins sur place l’intervention des forces de police a occasionné plusieurs blessés parmi les manifestants dans la ville de BEN GUERDANE, et des dizaines d’autres ont été arrêtés. Ceci ne va pas sans nous rappeler la répression sauvage qui s’est abattue sur la région de Gafsa (elle aussi dans le Sud !) au cours du premier semestre 2008, les violences policières, la torture et les jugements iniques ayant atteint pour certains plus de 10 ans d’emprisonnement. Le régime tunisien ne cesse de se targuer de ses mensongères prouesses économiques, démenties à chaque fois par les révoltes de régions entières, réprimées systématiquement dans le sang. Le CRLDHT exprime son entier soutien aux populations de BEN GUERDANE ainsi qu’à toutes les familles victimes de l’arbitraire mafieux. Il s’associe à toutes les revendications légitimes de la population, à savoir la réouverture sans délai du point de passage considéré, et la création d’emplois durables dans toute la région. Il condamne vigoureusement le recours systématique à la répression sauvage contre les citoyens qui ne font qu’user de leur droit constitutionnel à manifester  pacifiquement pour défendre leur dignité, piétinée par l’Etat et sa soldatesque, et leur source de revenus. Il condamne une fois de plus la politique économique du régime dictatorial qui, non content d’abandonner des centaines de milliers de familles sans emploi ni les moindres ressources, les empêche de se « débrouiller » pour garantir le minimum vital aux leurs. Il dénonce avec force la mainmise des « familles régnantes » sur l’économie nationale gangrénée par leurs pratiques mafieuses…  bénéficiant d’une totale impunité et de l’accointance des autorités. CRLDHT – le 18 Août 2010

 

Liberté pour Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation Indépendante de droits humains 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 17 août 2010

Des dizaines d’arrestations parmi lesquelles celle de Nafti Mahdhi, militant des droits humains à la suite de la dispersion par la force d’un sit-in devant la délégation de Ben Gardane Les forces de police, renforcées par les forces anti émeutes et des éléments de la police politique ont dispersé à midi, mardi 17 août 2010 à Ben Gardane, les familles qui faisaient un sit-in devant et dans la cour du siège de la délégation pour exiger la libération de leurs enfants arrêtés récemment, suite aux événements survenus dans la ville et aux alentours, qui ont vu des blessés et de lourdes pertes matérielles, ainsi que des arrestations par dizaines. Les forces de police ont fait usage de la force pour disperser les manifestants et elles ont procédé à l’arrestation de plus d’une soixantaine de personnes, notamment le militant des droits humains Nafti Mahdhi, membre de l’organisation Liberté et Equité. […] Nafti Mahdhi est titulaire d’une licence de la faculté de sciences depuis 2005 ainsi que d’un Capes en sciences de la vie et de la terre. Il a connu une année de chômage puis a poursuivi ses études à la faculté de sciences de Bizerte pendant deux ans et a obtenu un master de géologie terrestre en 2008. Il est au chômage. Il est militant des droits de l’homme et syndicaliste des diplômés chômeurs. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohamed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives

Communiqué

4 ans de prison pour 4 jeunes migrants tunisiens en Italie suite à un mouvement de protestation dans les centres de rétention.


Le vendredi 13 août 2010, le tribunal de Bari en Italie a condamné 4 jeunes migrants tunisiens à quatre ans de prison ferme, suite à un mouvement de protestation dans les centres de rétention. Les quatre jeunes font partie d’un groupe composé de 18 personnes, dont le bateau est arrivé à Lampedusa, en Italie en juin 2010. Ils ont été placés en centre de rétention en attendant leur procès. Les familles des condamnés, se basant sur des témoignages d’autres détenus, réfutent la version officielle et nient  toute implication de leurs proches dans les événements qu’a connu le centre de rétention. La révolte du Centre d’Identification et d’Expulsion (CIE) de Bari n’est qu’un épisode de la série de protestations qui reprennent de plus belle depuis le début de l’été dans toute l’Italie. Les dernières en date ont éclaté entre le 15 et le 16 août dans les centres de Milan (Via Corelli), de Gorizia (Gradisca d’Isonzo) et de Brindisi (Restinco). Cette recrudescence est due aux conditions de détention extrêmement dégradée, prolongées par les dernières lois européennes sur les délais de rétention et aggravées par la chaleur de ces derniers mois. Ces conditions de détention dégradantes –qui plus est pour des hommes, des femmes et des enfants qui n’ont pas commis de délit– et l’issue expéditive réservée aux migrants favorisée par les accords répressifs entre l’Italie et les pays d’origine et de transit des migrants, fait de la révolte une réaction de défense normale et légitime. Les conséquences qui en découlent, subies principalement par les migrants, ainsi que les dégâts qui en résultent sont de la responsabilité exclusive des autorités italiennes et des autorités des pays qui collaborent à la répression du droit à la mobilité, garanti à tout un chacun par l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.  (voir analyse Migreurop : http://www.migreurop.org/article422.html).-  http://www.migreurop.org/article1694.html La Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) : –        Estime que la recrudescence de la répression contre les migrants tunisiens a été rendu possible par les récents accords entre les gouvernements tunisien et italien en matière d’immigration. Ces accords italo-tunisiens,-à l’instar du dernier accord franco-tunisien* – bafouent les droits des migrants, comme tous les accords conclus par les gouvernements européens avec les pays africains et méditerranéens qui n’obéissent qu’à des objectifs sécuritaires anti-immigrés. –          Déplore le recours abusif à la justice pour réprimer les nouveaux migrants et dénonce les politiques européennes de gestion sécuritaire de l’immigration et la législation italienne en vigueur qui sont en cause. –          Demande la libération des jeunes tunisiens et la constitution d’une commission d’enquête sur la situation dans les centres de rétentions en Italie. –          La FTCR lance un appel au mouvement démocratique, aux défenseurs des droits humains et des droits des migrants en Italie et en Europe pour l’organisation d’une campagne urgente de soutien aux droits des migrants en Italie et à Lampedusa. –          La FTCR s’engage à suivre l’affaire sur le terrain afin de rendre justice aux jeunes tunisiens et mobiliser la société civile en faveur de leur cause.  * voir communiqué FTCR du 08 Juillet 2010 Paris, le 18 aout 2010 Pour la FTCR – Le Président Tarek Ben Hiba


Version en italien http://www.migreurop.org/article1744.html

4 anni di prigione per 4 giovani tunisini migranti in Italia comunicato stampa FTCR


par FTCR | 18 août 2010 | Traductions : [français] Venderdi 13 agosto 2010, il tribunale di Bari ha condannato a 4 anni di prigione 4 giovani migranti tunisini, in seguito ad un movimento di protesta in un centro di retenzione (CIE : centro d’identificazione ed espulsione). I quattro giovani fanno parte di un gruppo composto da 18 persone, arrivati a Lampedusa in un barcone , nel giugno 2010. Sono stati detenuti nel CIE di Bari in attesa del processo. Le famiglie dei condannati, basandosi sulle testimonianze di altri detenuti, rifiutano la versione officiale e negano l’implicazione dei loro familiari negli eventi accaduti nel centro di detenzione. La rivolta del Cie di Bari non é che un episodio di una serie di proteste cominciate all’inizio dell’estate scorsa in tutta Italia. Le ultime rivolte, sono scoppiate il 15 e 16 agosto nei centri di Milano (via Corelli), Gorizia (Gradisca d’Isonzo) e di Brindisi (Restinco). Questo aumento di rivolte é legato alle condizioni di vita estremamente dure nei centri, prolungate in seguito alla trasposizione delle direttive europee sulla durata di detenzione, e aggravato dal calore degli ultimi mesi. Queste condizioni di detenzione degradanti- che devono in più subire uomini, donne e bambini che non hanno commesso alcun delitto- é una conseguenza espeditiva riservata ai migranti e favorita da accordi repressivi tra l’Italia e i paesi d’origine e transito dei migranti, fa della rivolta una reazione di difesa normale e legittima. Les conseguenze che ne derivano, di cui le migranti ne sono la principale vittima, cosi come i danni che ne risultano sono di esclusiva responsabilità delle autorità italiane e delle autorità dei paesi che collaborano alla repressione del diritto di mobilità, garantito a tutti dall’articolo 13 della Declarazione Universale dei Diritti dell’Uomo. (Potete consultare l’analisi delle rivolte nei centri di detenzione italiani, sul sito di Migreurop :http://www.migreurop.org/article1694.html) La FTCR (Federazione dei Tunisini per una cittadinanza delle due rive) :   Stima che l’aumento della repressione contro i migranti tunisini é una diretta conseguenza degli accordi d’immigrazione tra il governo tunisino e quello italiano. Questi accordi italo-tunisini, cosi come gli accordi fraco-tunisini, violano i diritti dei migranti, come anche tutti gli accordi firmati dai governi europei con i paesi africani e mediterranei che rispondono unicamente a degli interessi di sicurezza anti-migranti.   Si rammarica del ricorso abusivo alla giustizia per reprimere i migranti appena arrivati sul territorio e denuncia le politiche europee di gestione repressiva dell’immigrazione e la legilsazione italiana in vigore, che sono direttamente rimesse in causa.   Chiede la liberazione dei giovani tunisini e la costituzione di una commissione d’inchiesta sulla situazione nei centri di detenzione italiani   La FTCR lancia un appello al movimento democratico, ai difensori dei diritti umani e dei diritti dei migranti in Italia e in Europa per l’organizzazione di una campagna urgente in sostegno ai diritti dei migranti in Italia e a Lampedusa   La FTCR si impegna a seguire l’affare sul campo affinché sia resa giustizia ai giovani tunisini ed a mobilizzare la società civile in favore della loro causa Parigi, 18 agosto 2010 Per la FTCR- Il Presidente Tarek Ben Hiba


Un citoyen bosniaque est emprisonné en Tunisie  Abderraouf Mouelhi crie son innocence


 Il est aujourd’hui à la prison de Nadhor à Bizerte, et pour longtemps : Abderraouf Mouelhi a été condamné à une peine d’emprisonnement de douze ans. Depuis plus de deux ans, il crie son innocence. Une histoire qui commence avec son départ de Tunisie, il y a de cela plus de vingt ans. Un périple à travers plusieurs pays, essentiellement européens, et un séjour en Bosnie où il travaille au sein d’organismes humanitaires internationaux. Il acquiert même la nationalité bosniaque. En 2006, il se rend en Grande-Bretagne où il demande l’asile. Ce dernier lui est refusé le 8 mars 2006, puis le 17 mars de la même année suite à son recours contre la première décision   Curieusement, il n’est pas renvoyé vers la Bosnie, mais vers la Tunisie, son pays d’origine, alors qu’il vient de formuler ses craintes en cas de retour en Tunisie !! A son arrivée en Tunisie, Abderraouf Mouelhi est immédiatement arrêté et incarcéré. Il est condamné à une peine de douze ans d’emprisonnement. Il a aujourd’hui quarante ans. Quand il aura achevé sa peine, il en aura près de cinquante. Une vie brisée. Luiza Toscane

 

La censure paralyse mon travail


Outil libérateur censé s’adapter au contexte du pays, Internet en Tunisie est désormais sous la coupe totale de la police politique, surtout après l’achat de Topnet par Tunisie Télécom. Pour un journaliste, l’accès libre au Net est plus que vital, or cela fait un mois que la censure paralyse mon travail en m’y interdisant l’accès sans raison. Les réclamations quotidiennes et lettres de protestation, tout comme les visites des agents de Topnet chez moi, n’ont pas pu venir à bout des « problèmes techniques » invoqués (timidement certes) par les fonctionnaires de mon fournisseur de service. Je tiens le Ministre des technologies de la communication et le PDG de Tunisie Télécom pour responsables directes de cette atteinte grave à la liberté d’accès et au droit d’exercer la profession de journaliste, en acceptant que la  cyber police puisse suspendre, définitivement ou provisoirement, la connexion à toute personne dont la tête ne plait pas aux prépondérants. Par votre démission vous permettez à cette « cyber police » de placer la Tunisie parmi les pays les plus répressifs du Net et confirmez sa triste gloire en se situant dans le bas du classement mondial de la liberté de la presse.

 
Rachid Khechana Rédacteur en chef d’Al Maoukif portable : 21624937650  Courriel : khe.rachid@gmail.com

Le mouvement de protestation s’étend à Ben Gardane, en dépit de la férocité de la répression et des promesses du pouvoir

Assabilonline, Ben Gardane (Tunisie), reportage spécial

Des sources ont affirmé à Assabilonline aujourd’hui, mardi 17 août 2010, que les heurts violents entre les citoyens et les forces de police se poursuivaient à Ben Gardane et que les affrontement s’étaient étendus à d’autres régions ; Les régions de Jamila Elkadima (Zekra) et Jalel ont été le théâtre de manifestations qui se sont étendues aux régions de Houmet Chaouat entre Jamila Elkadima et Jamila Eljadida, à quatre kilomètres et demi du centre de la municipalité en direction de la Libye et sur la route menant à Ras Jdir. Dans l’après midi du 16 août, elles ont concerné aussi les régions de Lourasnia et Chareb Errajel pour la première fois. Nos sources estiment que les affrontements qui ont eu lieu au centre du marché municipal et dans la région de Jalel ont été les plus violents depuis le début du soulèvement des populations de la région.

Alors que les autorités parlent d’un nombre de personnes arrêtées ne dépassant pas quarante personnes, nos sources affirment, elles, que leur nombre dépasse les deux cents. Citons notamment : Mohammed Ben Messaoud Lichiheb, Béchir Chaouat, Abdelwahab Chaouat, Nafti Mahdhi, et la liste serait longue. Abdennacer Ben Mokhtar Lichiheb, Noureddine Lichiheb, Mohammed Mellak et Noureddine Ben Dhaou ont été libérés.

Les forces de police ont procédé à des opérations de ratissage, ont fait des descentes sauvages dans les domiciles dans le but d’arrêter des personnes dont les noms ont été cités, soit par des personnes arrêtées dans les postes sous la torture , soit par des indicateurs. Ces personnes sont arrêtées pour avoir participé aux manifestations, comme Noureddine Ben Baghdadi Lchiheb et Nabil Lchiheb

Lors de l’interpellation du premier, sa sœur aînée, Houda Lichiheb a été blessée, au moment de l’intrusion violente dans la maison, elle a voulu les empêcher d’y pénétrer car ils n’étaient pas en possession d’un autorisation légale de visite et de perquisition ; Les deux jeunes ont été arrêtés et roués de coups devant leurs proches.

Dans la région de Lourasnia, il y a eu séparation d’une mère et de son fils, la première ayant tenté de s’interposer lors de son arrestation, mais ils ont exhibé un revolver pour la terroriser et l’obliger à renoncer. Les policiers ont utilisé des termes grossiers, des expressions vulgaires, des insultes, et des blasphèmes envers tout le monde, ce qui a eu le don de provoquer les populations.

On a enregistré des blessés graves dans la région de Jalal entre autres et 15 blessés dans les rangs de la police dans la région de Zekra, dont l’un pourrait être sérieusement atteint. L’agent atteint  a été vu sur le sol, inanimé et ses collègues l’ont transporté dans leur véhicule.

Des jeunes, dans la partie est de Zekra, ont tenté de s’en prendre au poste de police, distant de neuf kilomètres du centre de la délégation sur la route de Ras Jdir, mais ils n’y sont pas parvenus du fait de la forte présence policière, pas moins de 9 véhicules d’intervention et des véhicules de la garde (Toyota) et cinq motos.

Ce sont les manifestants qui comptent le plus de blessés et lundi 16 est la journée qui a vu l’hospitalisation d’un grand nombre de personnes suite à des fractures et des blessures profondes. Des dizaines de personnes ont été arrêtées et dans la région de Lourasnia entre trente à quarante citoyens ont été blessés et les jeunes en colère ont pu incendier complètement un car de la compagnie de Gafsa et blessé 10 agents.

La région de Zekra a été le second théâtre d’affrontements en ville, caractérisés par l’utilisation de frondes par les forces de police comme lance pierres dans les zones habitées, blessant nombre de citoyens dans leurs domiciles.

Nos sources ont observé aussi que les escadrons de la police pénétraient davantage les zones habitées, et ce, avec plus de violence. Elles ont ainsi incendié des enclos à bétail faisant fi du vieillard qui les suppliait d’éteindre le feu car le bétail était sa source de revenus, au contraire : ils l’ont visé avec des pierres, l’obligeant à s’enfuir. Elles ont presque entièrement détruit un commerce d’essence, le suspectant d’abriter des jeunes. Ce commerce appartient à Ammar Khila. Elles ont dévalisé une société de produits alimentaires appartenant au citoyen Mehdi et fait main basse sur la marchandise sans en payer un millime. […]

Des sources d’Assabilonline ont fait état d’une recrudescence dans plusieurs régions de Ben Gardane :

Un témoin oculaire affirme : A Ben Gardane, chaque nuit s’avère plus violente que la précédente

Un témoin oculaire a affirmé à Assabilonline que « les événements vont crescendo et la colère populaire ne fait qu’augmenter » […] en dépit des tentatives de cadres du Rassemblement d’appeler pendant la journée les parents à faire pression sur leurs enfants et à leur interdire de participer aux mobilisations ; […] des personnalités du Rassemblement ont alors voulu s’adresser la nuit aux manifestants directement, des délégués ou des membres des cellules, pour appeler la jeunesse en colère au calme en leur promettant de chercher des solutions, en coordination avec les diverses brigades de sécurité qui se s’étaient éloignées des lieux de tensions pour faciliter l’apaisement » […]

Mais brutalement la nouvelle de la reprise d’affrontements à l’est de Zekra a interrompu cela et les heurts ont repris et les manifestants sont revenus dans le quartier de la poste et de la vieille mosquée à minuit. Ils ont bloqué la route avec les barricades et ont mis le feu à des pneus, des troncs de palmiers et ont semé un vacarme, criant et frappant sur des bidons vides, lançant des slogans simples exigeant des solutions […] Les forces de l’ordre sont arrivées à bord de neuf véhicules lourds et cinq ou six motos et ce fut le début du plus violent affrontement nocturne, avec usage des pierres des deux côtés. Les manifestants ont fait usage de bouteilles enflammées pour la seconde nuit et il y a eu tentative de voitures d’écraser des manifestants ; Les heurts se sont poursuivis dans les quartiers habités limitrophes de la route, à deux cent ou trois cent mètres à l’ouest de la poste où avait lieu le face à face le plus violent et le plus long, qui n’a pris fin qu’à l’aube. […]

D’après notre source, d’autres facteurs contribuent à raviver les mobilisations et à les étendre : « on sait que les événements ont commencé avec un moteur social, vital, lié à la fermeture du pont de passage de Ras Jdir par les autorités libyennes et avec l’assentiment des autorités tunisiennes comme le pensent les populations de Ben Gardane, mais l’extension des mouvements de protestations et les méthodes utilisées par la « Sûreté » ont engendré de nouvelles motivations qui se sont cumulées à la première. Ainsi, en agressant les populations et leurs biens, en violant la morale, par leurs insultes, ils ont ouvert une profonde blessure dans les cœurs et les ont incités à la vengeance »

Cela s’est poursuivi mardi selon le témoin, différemment dans la ville de Ben Gardane, car si les journées précédentes avaient été calmes, elle s’est remplie, de jour, des populations en colère qui ont fait un sit-in pacifique au siège de la délégation et ont exigé que des solutions soient trouvées aux problèmes sociaux, ont protesté contre les méthodes des forces de l’ordre […] et ont pris la parole, à l’instar de Nafti Mahdhi, un diplômé chômeur […] qui a appelé à l’arrêt du traitement sécuritaire et à la réflexion sur des solutions radicales […]

Monsieur Nafti Mahdhi a subi des violences tout comme ceux qui avaient participé au sit-in, notamment la délégation syndicale venue de Médenine pour observer la situation et participer au sit-in. Mahdhi et des manifestants ont été arrêté, ainsi ainsi qu’un syndicaliste qui a été relâché par la suite […] La famille de Mahdhi et celles des autres personnes arrêtées n’ont pu rendre visite à leurs proches ni leur apporter le repas de la rupture du jeûne au prétexte qu’ils n’étaient pas au poste. La rumeur veut que Mahdhi ait été transféré dans la capitale. […]

Des sources ont affirmé à Assabilonline que la direction de l’UGTT avait pris contact mardi 17 août avec le pouvoir et avait abordé la situation à Ben Gardane. […]

18-08-2010

  (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Restrictions on trade with Libya spark riots  in Tunisia


17/08/2010  Security sources said scores of Tunisians attacked police in battles that resulted in several injuries in mid-August. They said the Tunisians had been protesting restrictions on trade with Libya. “The violence has been going on for several days,” a security source said. The clashes were reported to have erupted near the Tunisian town of Bin Guerdane about 30 kilometers from the Libyan border. At one point, protesters blocked a highway that connected southern Tunisia with Libya. This marked a rare outbreak of violence in Tunisia, a pro-Western state in North Africa ruled by President Zein Abedin Bin Ali, 73, for nearly 23 years. The sources stressed that the protests were not political. Several months ago, Tunisia imposed restrictions and hiked fees to about $100 at the border crossing at Ras Jedir. The move ignited violent protests that included hurling stones at police cars and setting fire to tires. The Tunisian government has not provided details of the unrest, which continued through Aug. 16. Libya has been a leading trading partner of Tunisia, which has bolstered forces near the border and begun searching for agitators. (Source: World Tribune le 17 aout 2010) Source: http://www.worldtribune.com/worldtribune/WTARC/2010/af_tunisia0788_08_17.asp  

Tunisie : La Tunisie, le pays où on vit le mieux en Afrique


AfricanManager 18-08-2010 Le magazine américain “Newsweek” a classé la Tunisie première au niveau africain dans son classement des “100 meilleurs pays dans le monde” en s’appuyant sur des données socio-économiques et politiques objectives et vérifiées. Il s’agit d’un classement des pays où il fait bon vivre, celui dont l’économie est la plus florissante portant sur une centaine de nations. La Tunisie a occupé ce classement avancé au niveau continental en obtenant 58,9 points sur un total de 100 points Selon cette enquête, la Tunisie est classée 65éme au monde (sur un échantillon de 100 pays) avec un score de 58,80 (sur 100 points possibles) dans des domaines qui englobent l’éducation, la santé, la qualité de vie et le dynamisme économique. Ainsi et selon ce classement, la Tunisie arrive en tête des pays africains. La Tunisie précède au classement cinq pays arabes: Maroc  (67éme), Egypte (74éme), Syrie (83éme), Algérie (85éme) et Yémen (92éme), alors que le Japon (9ème) est le premier pays asiatique. La Finlande a occupé la première place de ce rapport suivie successivement par la Suisse, la Suède et le Luxembourg. Ce sont, dans l’ordre, l’éducation, la santé, la qualité de vie, le dynamisme économique et l’environnement politique. S’agissant des divers classements et scores de la Tunisie par indicateur, la Tunisie se classe 42éme sur 100 pays, dans le secteur de la santé pour un score de 75,85 ; 58ème pour son dynamisme économique avec un score de 42,63, et 60e pour la qualité de vie pour un score de 64,79
 
(Source: African Manager le 18-08-2010)


Tunisie – Plus de 800 mille dinars détournés à la Trésorerie générale


18/08/2010

Par Noureddine HLAOUI La Chambre des mises en accusation de la Cour d’Appel de Tunis a rendu, après délibérations, sa décision lors de son audience en date du 18 mai 2010, concernant une affaire d’abus de confiance et de détournements de fonds dont l’auteur n’est autre qu’un fonctionnaire à la même institution. La décision a été arrêtée après étude du dossier et après avoir pris connaissance de la décision du juge d’instruction du 13ème Bureau du Tribunal de première instance de Tunis ainsi qu’après avoir entendu les différents témoins et procédé aux différentes expertises nécessaires, sachant l’accusé est un homme âgé de 57 ans, marié, habitant la Cité Hellal à Tunis et se trouvant en état de fuite. Mais comment se sont passé les événements et comment un homme, agissant apparemment seul, avait pu mettre la main sur une somme aussi importante sans avoir été démasqué à temps ? Péripéties et circonstances… L’affaire a démarré le 13 juillet 2009 lorsque le Procureur de la République a reçu une correspondance émanant du ministre des Finances précisant qu’une équipe du Comité de contrôle, chargée de procéder à une inspection des comptes et de la gestion de la Trésorerie générale des dépenses, a découvert l’existence de transferts bancaires douteux effectués par le fonctionnaire, dénommé A. S. Et après vérifications approfondies, il s’est avéré que ledit fonctionnaire est parvenu, effectivement, à détourner la somme de 821 273 dinars 667 millimes, d’où la plainte déposée auprès de la brigade sectorielle économique qui a ordonné l’ouverture d’une enquête. Ainsi, il ressort de l’enquête que l’accusé, A.S. a procédé, à l’ouverture d’un compte épargne chez une banque de la place tout en octroyant une procuration au nom d’un certain A.B. en date du 25 mai 1999. Et depuis, le compte en question a été alimenté par de nombreux virements en provenance de la Trésorerie générale atteignant la somme globale de 279 858 dinars 553 millimes, laquelle somme a été retirée en totalité par le titulaire de la procuration. L’accusé a procédé, ensuite à l’ouverture de deux comptes aux noms des deux neveux de son épouse, venus à Tunis pour étude. Mais l’épouse assure qu’elle n’était au courant d’aucun détail sur la nature des transactions effectuées au profit des deux comptes en question. Des collègues de l’accusé, employés à la Trésorerie générale, ont déposé leur témoignage dans cette affaire. Il en ressort que le dénommé A.S. jouissait de liberté d’action qui dépassait largement ses prérogatives et ses responsabilités. En effet, les détournements semblent porter sur les ordres de virements qui retournent à la Trésorerie suite à une erreur de frappe ou sur les mandats non perçus et qui sont, par conséquent, renvoyés à la même Trésorerie. C’est, donc, à ce moment qu’intervenait l’accusé pour effectuer ses opérations frauduleuses. Il prenait possession des ordres de virement, une fois rectifiés, pour établir des reçus certifiant que les sommes ont été adressées à leurs bénéficiaires avant que le service des virements ne termine la phase finale de l’opération. Mais d’après une des employées, il semble que l’accusé ait pu prendre possession du mot de passe lui permettant de s’introduire dans la page des transferts bancaires sur ordinateur. Sans oublier que l’accusé avait pu bénéficier de larges prérogatives en lui octroyant le mot de passe lui permettant de manipuler à sa guise les montants non perçus par leurs bénéficiaires. Et ce n’est que le 19 juin 2008 que l’affaire éclata au grand jour lorsque le Comité de contrôle s’est aperçu que la Trésorerie générale a procédé au paiement de certaines sommes dont les délais étaient, pourtant, périmés et qui devaient, par conséquent, être retournées à ladite Trésorerie. Les investigations effectuées, par la suite, ont fait révéler que l’accusé procédait à des acrobaties informatiques pour, finalement, effectuer des virements bancaires au profit de comptes ouverts aux noms de Z.S., R.O.F ; de ses fils ainsi que pour le compte d’une société de bâtiment chez qui il achetait des matériaux de construction. Ainsi, le montant final et global, objet du détournement s’élève à 821 273 dinars 667 millimes. Et après toutes les vérifications d’usage et l’audition des différents témoins, la Chambre des mises en accusation a rendu sa décision inculpant le nommé A.S (en état de fuite), seul et sa traduction devant la Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis pour les faits qui lui sont reprochés et imputés selon les articles 82, 98 et 99 du Code pénal
 
(Source: Business News le 18 aoit 2010) Source : http://www.businessnews.com.tn/BN/BN-lirearticle.asp?id=1090702


Black curtains maintain customers’ privacy Tunisia cafés welcome the non-fasting


17/08/2010   By Amal Al-Hilali As controversy rages on the right to break the fast in public in several Muslim countries, Tunisia opened its cafés to non-fasting nationals and tourists during the holy month of Ramadan. While several cafés open during the day in Ramadan on the grounds that they serve tourists, Tunisians who do not fast also frequent those places for a cup of coffee or a light snack in a closed place in order not to offend observers of the holy month. In Ramadan, café windows are usually draped in black curtains or covered with newspapers and keep their doors closed so that passers by wouldn’t see the clients eating, drinking, or smoking cigarettes. There is no law that bans cafés from opening during Ramadan days, said owner of a café at Habib Bourguiba Street in the heart of the capital Tunis. “People who cannot fast for health reasons and tourists have the right to find a place to eat and drink during the day,” he told Al Arabiya. The café owner said he fasts but he cannot afford to close his café before the sunset prayer, when it is time to break the fast, since he needs the money to pay his debts and the salaries of waiters. He added that he does not feel guilty for opening the café at the time of fasting. “I do not force anyone to come here and I put dark curtains in order not to hurt the feelings of people in the street and also for the privacy of my customers.”   Same fast break, different reasons   Inside the café, there was a wide variety of customers who were not fasting for several different reasons. Tarek is a lawyer whose love for smoking and coffee made him unable to fast for the past 10 years. “Every time I try to fast, I cannot resist the temptation of nicotine and caffeine,” he told Al Arabiya. “Those cafés are my safe haven away from my wife and children and my co-workers.” Tarek added that he prefers to break the fast in a secluded café and not in public in accordance with the Islamic concept of not exposing oneself in case of sinning. Adnan, on the other hand, is diabetic and has been obliged to stop fasting for years. Despite having a legitimate reason for breaking the fast, Adnan still prefers doing so away from the public. “I sneak out of work every morning in order to come here and take my morning coffee,” he told Al Arabiya. Women constitute a sizable portion of customers of this café. Aneesa, who works as a shop attendant, said she cannot stop eating and drinking for so many hours everyday. She also argued that breaking the fast would not make her a sinner. “Our religion is based on tolerance and leniency,” she told Al Arabiya. “I don’t think God will punish me just because I don’t fast.” Ziad, a student, also cannot take staying without eating and drinking for a long time and believes that fasting is more harmful than beneficial. “Fasting has a negative impact on the kidneys and it lowers the level of sugar in the blood,” he told Al Arabiya. Ziad, who is in his thirties, said he tried to fast once when he was a child, but couldn’t tolerate hunger and thirst. “I haven’t tried fasting again since that time,” he added. Mounir, a civil servant, links between fasting and praying and argues that if he doesn’t do one he cannot do the other. “In Islam, it’s either you perform all rituals or none,” he told Al Arabiya. Mounir slammed people who drink alcohol and commit sins all year round then fast and pray only in Ramadan. “After Ramadan, they go back to their old habits as if nothing happened.”    Tourists only   Other cafés in downtown Tunis only allow foreigners during Ramadan days. One of them has a sign that reads “Open for tourists only.” “I put this sign so that Tunisians won’t come here and eat in public in Ramadan,” the café owner told Al Arabiya. “I fear God and I don’t want this on my conscience.” Former Tunisian President Habib Bourguiba called in 1960 upon all Tunisians to break the fast in public during Ramadan and argued that the country, which had just gained its independence from France, needed the effort and energy of its youths. Bourguiba’s statement that the construction and development of Tunisia are more important than religious rituals was met with criticism on the part of clerics and religious institutions in the Muslim world. A considerable number of Tunisian youths joined their Moroccan counterparts in their campaign to break the fast in public and which entered its second year. (Translated from the Arabic by Sonia Farid)
 (Source: Alarabiya le 17 aout 2010) Source: http://www.alarabiya.net/articles/2010/08/17/116890.html


Republicans pander over ‘Ground Zero mosque’


The controversy grows over a proposed mosque near Ground Zero as more politicians enter the fray
 
 
 
 
 
 
 

Tuesday, August 17, 2010  

Lies, distortions, jingoism, xenophobia — another day, another campaign issue that Republicans can use to bash President Obama and the Democrats. First it was illegal immigration. Now it’s the so-called Ground Zero mosque, which is not at all what its opponents claim.  

First, it’s not at Ground Zero. The site in question is two blocks north of the former World Trade Center site in Lower Manhattan; an existing mosque is just a few hundred feet more distant from the site of the collapsed towers. Second, while the planned building would indeed house a place of worship, it is designed to be more of a community center along the lines of a YMCA. Plans include a fitness center, swimming pool, basketball court, bookstore, performing arts center and food court. Kebabs do not threaten our way of life.
Most important, organizers have made clear that the whole point of the project is to provide a high-profile platform for mainstream, moderate Islam — and to stridently reject the warped, radical, jihadist worldview that produced the atrocities of Sept. 11, 2001. “It will have a real community feel, to celebrate the pluralism in the United States, as well as in the Islamic religion,” Daisy Khan, executive director of the American Society for Muslim Advancement, said in May as she argued for permission to build the center. “It will also serve as a major platform for amplifying the silent voice of the majority of Muslims who have nothing to do with extremist ideologies. It will counter the extremist momentum.” Actually, it will take much more than one community center to stop radical jihad in its tracks. But it’s hard to think of a better way to give extremist ideology a major boost than to demonstrate what far too many of the world’s 1 billion Muslims already believe is true: that the West rejects not just extremism but Islam itself. “Three hundred of the victims [of the Sept. 11 attacks] were Muslim,” Khan told CNN. “We are Americans, too. The 9/11 tragedy hurt everybody, including the Muslim community. We are all in this together, and together we have to fight against extremism and terrorism.” President Obama was correct to say Friday that Muslims “have the same right to practice their religion as everyone else in the country,” and that this “includes the right to build a place of worship and a community center on private property in Lower Manhattan, in accordance with local laws and ordinances.” Obama’s remarks came at a White House dinner marking Ramadan, the Islamic holy month. The first White House observance of Ramadan was hosted in 1805 by Thomas Jefferson. He invited the Tunisian ambassador to the President’s House for dinner and changed the time of the meal from the usual “half after three” to “precisely at sunset” so the envoy could comply with the Ramadan obligation to fast during daylight hours.  
 
Jefferson’s well-thumbed copy of the Koran is now in the Library of Congress. If the author of the Declaration of Independence were alive today, he would surely face censure from the big-mouthed, small-minded coterie of Republican presidential hopefuls. Sarah Palin wrote on Twitter that the “Ground Zero mosque is UNNECESSARY provocation; it stabs hearts.” Newt Gingrich wrote that “there should be no mosque near Ground Zero in New York so long as there are no churches or synagogues in Saudi Arabia.” Minnesota Gov. Tim Pawlenty said that the mosque would “degrade or disrespect” the site. Mike Huckabee asked whether supporters of the project believe “we can offend Americans and Christians, but not foreigners and Muslims.” Mitt Romney is against it, too, citing “the wishes of the families of the deceased and the potential for extremists to use the mosque for global recruiting and propaganda.” This is pandering — and that goes for Harry Reid too. A CNN poll showed that 68 percent of Americans opposed a plan by “a group of Muslims in the U.S.” to build “a mosque” two blocks from the World Trade Center site. I wonder what the results might look like if pollsters had phrased the question differently — if they had asked, say, whether “a group of Americans” should be allowed to build “a center promoting moderate, peaceful Islam.” It might be, though, that most people would oppose the project however the issue was framed. And that’s why we have a Bill of Rights that protects our freedoms against the whims of public opinion. Jefferson understood this. A bunch of opportunistic politicians — who love to quote him — obviously do not. (Source: The Washington Post le 16 aout 2010) Lien:http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2010/08/16/AR2010081603306.html

Les scandaleuses photos de l’ex-soldate Eden Abargil


Par AFP 17/08/2010   Des photos d’une soldate israélienne posant souriante au côté de prisonniers palestiniens aux yeux bandés et aux mains liées provoquaient mardi l’embarras de l’armée israélienne et l’indignation des Palestiniens, une émotion jugée incompréhensible par l’intéressée. Les photos, placées sur la page du réseau de socialisation Facebook de la soldate, Eden Abargil, déchargée depuis 2009 de ses obligations militaires, ont créé la sensation quand les blogs israéliens s’en sont emparés lundi, avant leur diffusion par la télévision publique israélienne. Commentaires grivois L’une la montre de face, accroupie devant une rangée de Palestiniens aux yeux bandés et aux mains entravées, l’autre de profil, assise à côté d’un d’entre eux, le visage tourné vers lui. Aucun des détenus, l’air accablé, ne semble conscient de la mise en scène à laquelle ils participe. La seconde de ces images est assortie de commentaires grivois échangés sur Facebook par la soldate et une de ses amies, selon des sites israéliens qui ont pu consulter la page Facebook désormais inaccessible. “Les photos qui évoquent certaines de celles de la soldate américaine Lynndie England avec des prisonniers irakiens à Abou Ghraïb ne sont pas aussi ouvertement sexuelles que ces images tristement célèbres”, commente Robert Mackey, un blogueur du New York Times. La publication en 2004 de photos montrant des militaires américains humiliant des détenus dans la prison d’Abou Ghraïb, à l’ouest de Bagdad, avait révélé le scandale des sévices, y compris sexuels, perpétrés par les geôliers, et suscité l’indignation contre les pratiques de l’armée américaine. L’armée israélienne a dénoncé “le comportement honteux de la soldate” précisant qu’elle avait achevé son service militaire il y a un an. Selon la radio militaire, Eden Abargil ne peut pas être sanctionnée dans la mesure où elle a achevé son service. Un porte-parole du gouvernement de l’Autorité palestinienne Ghassan Khatib a affirmé dans un communiqué que ces images “reflétaient la mentalité de l’occupant, la fierté d’humilier les Palestiniens”. L’ex-soldate clame son incompréhension “Ces soldats israéliens sont presque des adolescents, ou un peu plus âgés, et ils se retrouvent dans une position de puissance, où ils peuvent dominer les autres. Cela corrompt les jeunes”, a-t-il déclaré à l’AFP. Le directeur du Comité israélien contre la torture, Yishaï Menuchim, s’est insurgé contre “une attitude qui est devenue une norme consistant à traiter les Palestiniens comme des objets et non des êtres humains”. L’ex-soldate a pour sa part confié son incompréhension. “Je ne comprends pas ce que j’ai fait de mal. Il n’y a eu de ma part ni violence ni mépris, je n’ai porté atteinte à personne”, a assuré Eden Abargil à la radio militaire. “Je n’ai pas parlé avec les Palestiniens, je leur ai donné à boire et à manger et je ne leur ai pas dit qu’ils étaient photographiés”, a-t-elle ajouté, précisant que les images dataient de 2008. “Je les ai traités avec respect. Regardez les photos, je ne fais pas de gestes obscènes ou quoi que ce soit de ce genre”, a-t-elle estimé dans une déclaration au quotidien Yediot Aharonot. La jeune femme, qui servait dans une unité du renseignement de la base de Nahal Oz, près de Gaza, vit actuellement à Ashdod (sud), selon le journal  

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