Liberté et Equité: Houda Ouertani, atteinte d’un coup de feu, déférée devant le juge d’instruction LTDH Section de Kairouan:Communiqué Abdel Wahab Hani: Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar obtient son passeport tunisien – Le sens d’un Retour ANSA: Italia: terrorismo, Corte condanna Roma per espulsione ex imam AP: Tunisie: le parti présidentiel prône « la fermeté » contre la violence dans les stades Brise Tunisienne: A Tunis, la police transforme un match en une guerre civile Blog Boukornine: La mascarade du siècle The National: The first, the last fight in Tunis AFP: Syrie: libération de trente-six détenus politiques malades AFP: Nucléaire israélien: « la suspicion, c’est la dissuasion », selon Shimon Pérès AFP: Israël: Peres accuse la Syrie de fournir des missiles Scud au Hezbollah
Ce matin 7h, la police vient d’interdire à maitre Jalel Ben Brik frère de Taoufik Ben Brik de prendre un vol pour Marseille.
Jalel est interdit depuis des années d’exercer comme avocat, interdit de travail et interdit de voyage. Jalel est toujours un poing et une parole dans la figure de minable puante dictature du vieux Ben Avi…
(Correspondance de Loumamba MOHSNI, le 13 avril 2010)
Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Houda Ouertani, atteinte d’un coup de feu, déférée devant le juge d’instruction Demain, mardi 13 avril 2010, madame Houda Ouertani sera déférée devant le juge d’instruction du sixième bureau du Tribunal de Première Instance de Tunis afin d’instruire des accusations à son encontre en relation avec la loi sur le terrorisme et la participation à la préparation d’explosifs. Madame Houda Ouertani avait été déférée en liberté dans cette affaire par le Procureur de la République. Elle était soignée à l’hôpital de la Marsa suite à un coup de feu qui avait entraîné un avortement. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe,LT)
Notre section a appris par le biais d’habitants de la région de Khzaïria, dans le gouvernorat de Kairouan que des policiers en civil avaient procédé à l’arrestation samedi 10 avril de : Essahbi Ben Ahmed Taamallah, ouvrier journalier, marié, père de cinq enfants, arrêté à son domicile de Khzaïria Ismaïl Ben Ahmed Taamallah, ouvrier journalier, marié, originaire de Khzaïria, arrêté à Tazerka, gouvernorat de Nabeul Lakrami Ben Mohammed ben Brahim Taamallah, ouvrier journalier, marié, arrêté à son domicile de Khzaïria. Ces mêmes policiers ont procédé hier lundi 12 avril à l’arrestation de monsieur Khemaïs Ben Aïssa Haddaji, marié et père de trois enfants, ouvrier journalier, à son domicile sis à Khzaïria. Des rumeurs font état d’un rapport entre ces arrestations et l’instruction du meurtre de deux policiers il y a plusieurs semaines à Sousse. Les familles n’ont pas été informées du lieu de détention de leurs proches, et certaines font état de mauvais traitements de la police à leur encontre lorsqu’elles ont voulu poser des questions. [ …] Pour le comité de section de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme de Kairouan Messaoud Romdhani (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar obtient son passeport tunisien العَائِد الدُّكتور عبد المَجِيد النَّجَّار يحصُل على جَوازِه التُّونسي
Le sens d’un Retourمَعَانِي عَوْدَة Par : Abdel Wahab Hani La bonne nouvelle a couru au sein de la communauté des exilés tunisiens en France et de par le monde. Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar a obtenu son passeport tunisien ce matin après de longs mois d’attente, sans qu’aucune contrepartie ne lui soit demandée, selon ses premières déclarations à chaud que nous avons pu recueillir au téléphone, à sa sortie du Consulat. L’accueil disait-il était respectueux et chaleureux. Pour mesurer l’importance de ce dénoument, nous revenons sur le parcours et la personnalité duAïd / Retornado Dr Najjar. Nous esquisserons le Sens d’un Retour des plus symboliques. Qui est Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar ? Homme intègre, sobre, voir austère, discret, Aïd / Retornado Dr Najjar est un Universitaire de renom, Professeurs des Universités en « Sciences islamiques » dans plusieurs pays arabes, écrivain, auteur de près d’une vingtaine de livres et d’une énorme quantité d’articles dans des revues et colloques spécialisés de la Pensée et de la jurisprudence islamiques, Aïd Dr Najjar passe pour être l’un des plus ardents défenseurs de a réforme de la pensée musulmane, notamment au sein de l’élite spécialisée dans les Sciences islamiques. Né en 1945, il se dirige vers l’étude des sicences islamiques. Après la fermeture contestée de l’Université Zeitouna, pour cause de réforme, d’unification et de modernisation de l’enseignement supérieur tunisien, sous l’égide de feu Mahmoud Messaadi, Homme de Lettres et Compagnon de la Libération, Aïd / Retornado Najjar se rend à Al-Azhar, en Egypte, où il décroche un Doctorat en Philosophie et et Religion (دكتوراه في العقيدة والفلسفة), perpétuant ainsi une tradition des Oulémas de la Zeitouna qui se rendaient à Al-Azhar et se hissaient au plus haut niveau de la science religieuse de leurs temps, à l’instar de feu le Cheikh combattant destourien, Compagnon de la Libération, Sidi Mohamed Al-Khidhr Al-Hussein, Grand Imam de la Mosquée-Université Al-Azhar et soutien de poids de la révolution des jeunesOfficiers Libres qui a porté Nasser à la tête de le République arabe d’Egypte. après l’abolition de la monarchie. Aïd / Retornado Dr Najjar intègre par la suite le corps enseignant de la Faculté zeitounienne (الكلية الزيتونية للشريعة و أصول الدين), à son retour d’Al-Azhar Al-Sharif, en 1975. Il y fait une brillane carrière d’enseignant-chercheur. Il dépoussière des trésors de la littérature et de la pensée islamique et s’investi dans une profonde et longue production intellectuelle, de livres et des études scientifiques publiées dans des revues spécialisées et une participation assidue aux colloques consacrés à la Réforme de la Pensée musulmane. Ses travaux l’ont amené à chercher les traces d’une spécificité des modes de transformation politique en Occident islamique (communément appelé aujourd’hui le Maghreb arabe). Rappelons, notamment, son étude magistrale ((المهدي بن تومرت: حياته وآراؤه وأثره بالمغرب)) sur Mehdi Ben Toumart, père du mouvement Almoahade, prospère en Extrème Occident islamique, outre Atlas, durant le 12e siècle du calendrier solaire grégorien . Il s’est aussi distingué par un autre livre, aux allures politiques « صراع الهوية في تونس » (Le Conflit d’Identité en Tunisie) où il ne cherchait point à séduire telle ou telle frange de l’opposition, mais plutôt à exprimer son point de vu d’intellectuel musulman, dans un pays qui se forge quotidiennement son chemin entre Identité et Modernité. Réformateur musulman respecté, il a aussi enrichi la bibliothéque arabe et la pensée muslmane de plusieurs ouvrages qui ont connu un large succès, tant les milieux académiques, que le grand public dans nombre de pays arabes. Citons notammnet:« خلافة الإنسان بين الوحي والعقل » (Khilafat al-Insan entre Révélation et Raison) et « العقل والسلوك في البنية الإسلامية » (Raison et Comportement dans la structure islamique) . Figure respectée de l’Islamisme tunisien, Aïd / Retornado Dr Najjar représente l’aile zeitounienne du mouvement islamiste tunisien qui a souvent été marginalisée par l’aile machreqiste incarnée par M. Rached Khriji, connu son nom de plume R. Ghannouchi. Intellectuel engagé avec Méthode et Homme de Principes, Aïd / Retornado Dr Najjar s’est illustré au sein du Mouvement de la Tendance Islamique (MTI) -transformé pour se conformer à la Loi sur les Partis politiques de 1988 en Mouvement Ennahdha– par son travail colossal de Projet intellectuel appelé « الرؤية الفكرية و المنهج الأصولي » (Le Projet et la Méthode), à l’époque où les islamistes tunisiens étaient plus habités par les Idées et le Projet que par l’Argent, l’Arrivisme et les Affaires. Un Exil académique, un parcours d’universitaire réformateur musulman : Après les affrontements de 1991-1992 et l’Exode qui les a suivis pour plus d’un millier de nos concitoyennes et concitoyens, Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar s’est vu contraint d’abandonner sa chère Université zeitounienne pour s’installer aux Emirats arabes unis, où il enseigna dans leurs Universités, puis à Saint Denis aux portes de Paris, où il fonda une Université libre d’études islamiques. Durant les deux décennies de l’Exodus tunisien, Aïd / Retornao Dr Najjar a sillonné la planète, non en globe-trotter à la recherche de l’argent ou de la gloire politicienne, mais en Penseur musulman à la quête de la Vérité. Assez souvent discret sur les questions politiques, il sait respecter les devoirs de la Dhiafa auprès de ses hôtes arabes et musulmans qui ne voulaient froisser les autorités de Tunis. Ces dernières ont fini par le respecter. Marginalisé en 1990 par le rouleau compresseur des dérives autoritaires du régime en place et des dérives de ses amis, portés sur un nuage d’illusions par les nouvelles algéroises et khartoumiennes du début des années 1990, il n’a pas pu peser sur les choix de son mouvement. N’ayant aucun lien dans le déclenchement, la conduite ou la gestion des hostilités et leur cortège de verbiage pseudo-révolutionnaire d’un coté et éradicateur de l’autre, entre le pouvoir en place à Tunis et le mouvement dont il était pourtant l’un des Penseurs les plus authentiques et les plus estimés, Aïd / Retornado Dr Najjar s’est longtemps résigné à ses activités académiques. D’où la méconnaissance quasi-totale de son parcours, voir de son existence même, par l’élite tunisienne, notamment celle qui anime les partis et les cercles d’opposition, à part une interview au journal en ligne Kalima de Madame et Monsieur Ben Sedrine. Pourtant, le personnage a de quoi surprendre. Deux prises de position ont marqué son parcours politique au sein de sa famille politique: Un exil politique, deux dates marquantes : En 1995, lors du congrès en exil du mouvement Ennahdha, il tient tête à M. Khriji et l’oblige à un second tour électoral assez serré. Ce dernier ne le devancera que de seulement 3 voix lors du décompte final. Une autre histoire du mouvement Ennahdha était possible. Une autre histoire politique de la Tunisie était possible. Et puis, tout récemment, Aïd / Retornado Dr Najjar a publié une contribution, intitulé: « Une Feuille de route de la prochaine étape » (خارطة الطريق). Document historique, d’une excellente qualité, sur les affaires tunisiennes, avec une lucidité exemplaire et un courage très rare, qui font souvent défaut dans les rangs de nos oppositions. Et c’est d’ailleurs ce document qui semble être la feuille de route du courant authentique (par opposition au courant machréqiste) de l’islamisme tunisien, pour les années à venir. Fin du règne londonien sur les destinés islamistes tunisiennes : La fin de règne qui se profile à l’horizon 2011 au sein du Présidium (nous désignons par ce terme le président Khriji, sa Cour et sa Garde rapprochée) du mouvement Ennahdha donne de l’importance à ce Document et au Retour duAïd / Retornado Dr Najjar en Tunisie. La fin de règne, à Londres, est confirmée par la récente interview, commandée, du représentant historique de M.Khriji, de se retirer en 2011. Le motif n’a pas été avancé par l’intéressé, mais sans doute s’agit-il d’une décision prise sous la pression d’une base lassée d’une gestion chaotique de la crise bi-décennal avec le pouvoir en place, doublée d’une absence totale de toute perspective politique sérieuse ni en direction des autorités ni en direction des oppositions, le tout sur un fond de bruits fracassants sur des dérives affairistes et clientélistes dans l’entourage de M. Khriji. Le Takhalli khrijiste : Et M. Khriji prépare sa sortie, par un désintérêt des affaires tunisiennes doublé d’un intérêt grandissant aux affaires planétaires, politiques, spirituelles et existentielles de la Oumma. Son comportement récent, lors des élections générales d’octobre, et tout récemment à la vielle des municipales de mai prochain, a laissé plus d’un observateur surpris, par un état d’absence politique, voire de Takhalli (terme arabe voulant dire littéralement: Aandon, Absence. Concept popularisé récemment par le Leader druz libanais Walid Jomblat, en évoquant ce état psychique d’absence, bien connu de la mythologie druze. Le Leader druz voulait faire ainsi amende honorable de ses impairs à l’endroit du Président syrien Bashar Al-Assad, dans la perspective de dégeler les relations entre les deux hommes). Certes, ce Takhalli (Abandon / Absence) a été bien accueilli par les autorités en place, en témoigne une ou deux phrases au détour d’un discours présidentiel, mais les alliés auto-séduits et auto-conduits par le discours révolutionnaire de M. Khriji n’ont pas encore avalé le goût amer de l’échec d’une hypothétique alliance tant rêvée par certains, Mrs Chebbi et Marzouki notamment. Le deuxième fait marquant de la stratégie du Takhalli, fut la magnifique Diversion en marche depuis quelques mois, sur fond de règlement de comptes anti-bourguibiens. Cette diversion permet aux troupes de M. Khriji de rester en vu tout en évitant d’affronter leurs responsabilités, renouant ainsi avec l’un des fondamentaux de l’aile khrijiste, l’anti-bourguibisme primaire et haineux. Mieux, ce Takhalli et cette diversion leur permettent de caresser l’anti-bourguibisme primaire de certains prétendants au Palais de Carthage, au sein des Conseillers politiques de l’actuel Chef de l’Etat, de sa belle famille ou celle de son gendre. La rébellion de la base rend caduc les mesures de suspension à l’encontre des demandeurs de passeport : D’un autre coté, un mouvement de rébellion interne a imposé à la direction du Mouvement Ennahdha de revoir sa copie et de cesser, du moins statutairement, sa politique d’intimidation à l’égard de ses membres qui souhaitent recouvrir leurs passeports nationaux tunisiens et prennent contact avec les Consulats tunisiens dans leurs pays de résidence. En effet, la direction nahdhaoui a fini par lever la menace de gel qui frappait ses membres qui s’aventuraient à franchir les portes de nos Consulats. Désormais, c’est aujourd’hui possible, par une circulaire interne dont nous avons eu vent. La « note administrative » a été confirmée par la suite par la voix d’un « ex-toujours » nahdhaoui transmutant, transhumant temporairement dans un parti ami, prenant la parole récemment, au nom d’une jeune entité associative, pour mieux habiller le message d’origine, de sa direction d’origine, à l’adresse de sa famille d’origine, de ses amis d’origine et de son parti d’origine. Et malgré la levée des mesures de suspension, des méthodes d’intimidation, d’ordre social, continuent à être pratiquées à l’encontre de nos concitoyens qui se rendent auprès de nos Consulats et des sections consulaires de nos Ambassades. Et l’entreprise d’intimidation ne fait aucune économie, y compris la réquisition des réseaux de soutien médiatiques et politiques, pour jeter l’anathème sur les Aïdoun. Le mouvement des Aïdoun prend de l’ampleur : Toujours est-il que des figures historiques du mouvement Ennahdha ont déposé leurs demandes de passeports et ont franchi, tout naturellement, les portes de nos Consulats et Ambassades. Ainsi, Aïd / Retornado Si Mohamed Nouri, économiste spécialiste de la finance islamique, a obtenu son passeport et a pu rentrer à plusieurs reprises au pays. D’autres ont déposé leurs demandes de passeport, notamment: Aïd / Retornado Si Ridha Driss, membre dirigent d’association mondiale « Initiatives et Changement » œuvrant pour les Réconciliations, ainsi que Aïd / Retornado Si Khamis Mejri,théologien membre fondateur et ex-membre de la Choura dudit mouvement, Aïd / Retornado Abdessalem Bouchadekh, Doyen des Exilés tunisiens en France et l’une de ses figures historiques, mais surtout Si Habib Mokni, co-fondateur et membre de la direction historique du MTI en 1981. Ce dernie nous a confié tout récemment: « دَقَّت ساعةُ العَوْدة » (L’Heure du Retour a sonné). Qu’il soit entendu. Du coté de la masse des exilés anonymes, un grand nombre de nos concitoyens ont intégré, dans la discrétion, la démarche légaliste que nous avons promis avec d’autres et ont la marche des Aïdoun semble en bonne voix, malgré les efforts résiduels d’intimidation et de dénigrement de certains, les découragements dus à la lenteur des autorités consulaires et le refus de l’aile dure du pouvoir d’accélérer le processus de délivrance des passeports et de Retour des Aïdoun. « La caravane est en marche, personne ne l’arrêtera », pour paraphraser Aïd / Retorndao Sid Ahmed Manaï. Le passeport accordé tout récemment à notre ami et co-signataire de l’Appel du 3 novembre pour le Retour des Exilés tunisiens,Aïd / Retornado Abdeljelil Saïdi et son retour imminent sont en outre une très bonne nouvelle qui ne manquera pas d’encourager les rétissants. Le Retour du Aïd / Retornado Dr Najjar, un symbole : Au delà du recouvrement d’un Droit constitutionnel, le Passeport et le Retour, qu’on espère proche, du Aïd Retornado Dr Najjar intervient dans une phase très sensible de la relation entre le pouvoir de M. Zine El Abidine Ben Ali et le Mouvement islamiste tunisien Ennahdha, après deux décennies de méfiance, d’éradication et de haine mutuelle. La Tunisie est-elle capable de tourner la page des années de plomb? Et d’un coté et de l’autre, la question est aujourd’hui posée. Et d’un coté et de l’autre, il faut savoir tourner la page; Nous avons, tous, autre chose à faire pour NOTRE PAYS, que de rester prisonniers d’un moment historique qui dure, en stagnant, depuis près de 20 ans; La Tunisie le veut, les Tunisiens l’exigent; Lyon, le 12 avril 2010 Aïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun Abdel Wahab Hani +33 (0)6 17 96 00 37, awhani@yahoo.fr PS: Voici le tél cellulaire du Aïd / Retornado Dr Abdelmajid Najjar: +33 (0)6 62 58 32 33 |
Ansa, le 13 avril 2010 à 12h30
STRASBURGO (ansa) La Corte europea dei diritti dell’uomo (Cedu) ha condannato oggi l’Italia per l’espulsione di Mourad Trabelsi, l’ex imam di Cremona, in Tunisia, suo Paese natale. Secondo i giudici di Strasburgo le autorità italiane, rinviando Trabelsi in Tunisia, hanno violato l’articolo 3 della Convenzione europea dei diritti dell’uomo che stabilisce che nessuno può essere sottoposto a tortura o maltrattamenti.
Le autorità italiane e quelle tunisine, secondo la Corte, non sono state in grado di dimostrare che da quando l’uomo è detenuto nelle carceri della Tunisia non abbia subito maltrattamenti.
I giudici della Cedu sottolineano che né la firma di trattati internazionali da parte della Tunisia, né le leggi di questo Paese sono sufficienti a far ritenere che non esista un rischio concreto che Trabelsi, condannato per l’appartenenza in tempo di pace a un’organizzazione terroristica, non sia sottoposto a maltrattamenti.
Inoltre, la Corte sottolinea che le affermazioni fatte dalle autorità tunisine sullo stato di salute di Trabelsi non sono corroborate da prove mediche e non dimostrano quindi che l’uomo non ha subito trattamenti contrari a quanto previsto dall’articolo 3 della convenzione.
I giudici di Strasburgo hanno stabilito che l’Italia, che ha espulso Trabelsi nonostante la Corte le avesse imposto di non farlo, dovrà corrispondere all’uomo 15mila euro per danni morali e 6mila per le spese sostenute.
ANSA
Tunisie: le parti présidentiel prône « la fermeté » contre la violence dans les stades
Associated Press, le 13 avril 2010 à 00h10
TUNIS (AP) — Cet appel intervient à la suite des affrontements entre police et supporters survenus la semaine dernière lors du match qui a opposé le leader l’Espérance de Tunis au Club sportif d’Hammam-Lif, menacé de relégation. Des jets de pierres et des sièges lancés à partir des gradins ont causé des dizaines de blessés, selon la presse locale.
Par : Brise Tunisienne
Scandaleux ce qui s’est passé au stade El Manzah aujourd’hui, un public encerclé et battu à coups de matraques jusqu’au sang. Des femmes, des vieux, des enfants et des handicapés, personne n’a été épargné du drame. Un père portant son bébé dans les bras a prié un policier pour ne pas le battre, et celui-ci le rince de vulgarités et de gros mots avant de s’abattre sur lui comme la foudre… des blessés graves, des pertes de connaissance, des fractures,… une vraie scène de guerre ce que la police a fait du stade et de son voisinage ce soir.
Le public a été obligé de détruire le mur qui sépare le virage des gradins pour pouvoir s’échapper des coups de pierres et de chaises que les policiers jetaient sur eux ! Oui, ce sont les flics qui jetaient les pierres et les chaises !!!! Les policiers sont descendus ensuite dans les rues et ont frappé tout le monde ceux qui ont fui le stade mais également des passagers qui étaient là juste parce qu’ils ont eu la malchance d’être les mauvaises personnes au mauvais endroit et au mauvais moment… Et puis, on éteint les lumières du stade pour mieux encercler les jeunes et mieux les frapper… Quels que soient les dépassements de ces jeunes, quelles que soient les couleurs de leurs maillots, quelles que soient les conditions, la police DOIT protéger le peuple et veiller à sa sécurité et non l’agresser et le terroriser, c’est tout simplement une honte nationale ! c’est une haine qu’on instaure et une fracture qu’on élargit entre les jeunes et les forces de l’ordre, une frustration qui les convertira à une bombe à retardement…
Les autorités supérieures doivent absolument intervenir pour mettre fin à ces abus illégaux et intolérables et apprendre à leurs officiers la définition même de leur fonction… noble…
Voici des vidéos prises lors de ce drame et qui illustrent bien cette mascarade: lien 1 lien 2 lien 3 et le comble (vraisemblablement c’est le but de la coupure du courant): lien 4 Tunis le 08/04/2010
(Source : le blog « Brise tunisienne », le 8 avril 2010)
Lien : http://brisetunisienne.blogspot.com/
Ce qui s’est passé hier au stade d’el Menzah est venu entacher à jamais l’histoire du football tunisien.
On n’a de cesse de nous narguer quant à notre incapacité à battre l’Espérance depuis plus de 25 ans et à notre présumée allégeance historique vis-à-vis du club de Beb Souika.
La réponse vous l’avez maintenant :
Il est visiblement interdit que le CSHL triomphe face aux « sang et or » et cela dépasse largement le domaine footballistique.
Revenons au match, qui en lui-même fut exemplaire de la part des protégés de Gérard Buscher.
Des gladiateurs qui ont su défendre corps et âme les couleurs de la ville mythique d’Hammam-Lif en dignes héritiers des Sleh Bey, Ali Chehimi, Chiarenza, Ali Zegouzi et autres légendes du CSHL.
Une première mi-temps pleine de joie, de rebondissements et d’abnégation qui s’est soldée par trois buts exceptionnels dont un doublé de Maatouk et un but de Saber Khelifa.
Suite à ces trois buts, l’EST semblait assommée, nous pensâmes à tort que nous tenions notre match.
C’était sans compter sur la sauvagerie du public espérantiste et sur les manigances d’un club dont nous pensions le plus grand bien.
Maher Kanzari qui opère un marquage strict sur le juge de touche, Faouzi Benzarti qui insulte tout le corps arbitral et qui fait intrusion sur la pelouse dés que ce geste impardonnable lui semble justifié.
Le public espérantiste déchainé, insatisfait de la prestation de son équipe le fait savoir à coups d’objets volants non-identifiés en direction de la police.
Les forces de l’ordre interviennent pour ramener le calme et là tout s’enchaine.
Un jeune supporter espérantiste descend sur le terrain pour déstabiliser l’adversaire avant d’être neutralisé.
Premier but espérantiste précédé d’une main indiscutable de Michael Eneramo, non signalée par un Laguem hésitant, sifflant totalement en faveur de l’EST n’ayant pas pu digérer les menaces des dirigeants espérantistes dans les vestiaires.
Puis le deuxième but vient jeter une pression énorme sur nos gladiateurs à qui on refuse même le principe de battre l’espérance.
Le sentiment d’injustice est énorme. N’avons-nous donc pas le droit d’avoir notre heure de gloire ? Notre quart d’heure au soleil quand l’adversaire se prénomme Espérance ?
Cette impression est ensuite consolidée par un fait exceptionnel dans notre championnat. On vient de couper le courant et d’éteindre les projecteurs du stade d’el Menzah.
Peut-être pour donner l’occasion à l’espérance de souffler, un temps-mort nécessaire pour achever les rêves innocents et trop candides d’une équipe hammamlifoise qui donne sans compter.
Curiosité, les commanditaires de cette opération ont oublié de stopper l’alimentation du nouveau panneau publicitaire animé.
Non ! Le stade d’el Menzah ne se trouve pas à Conakry ! Oui ! La Tunisie est un état de droit !
Mais le championnat tunisien est ainsi fait pour servir les riches et aliéner davantage les moins riches.
Le jeu reprend après un bon bout de temps.
L’espérance égalise par un but précédé d’un hors-jeu encore une fois indiscutable. Mais le juge de touche n’a pas vu ou a simplement omis de voir.
On cède parfois aux intimidations, laissant de côté ses principes et crachant sur l’honneur de ces « petites équipes »…
Pour couronner le tout, l’arbitre ajoute six minutes à l’Espérance pour qu’ils puissent enfin s’imposer.
Dommage pour eux nous résistâmes jusqu’au bout.
Parce qu’un gladiateur meurt mais ne se rend jamais.
Parce qu’un hammamlifois est une personne digne avant tout.
Tout le monde songeait un match gala qui opposait l’Espérance à son filleul le Club Sportif d’Hammam-Lif.
Mais il se trouve qu’on adore jouer aux trouble-fêtes.
Que tout le monde sache à présent qu’on n’a de religion à part le Boukornine, que les seules couleurs que nous tolérons sont le vert et le blanc et que notre seul slogan demeurera à jamais « vive le CSHL !»
P.S: Je viens de publier cet article sur le site officiel du CSHL.
(Source: le blog „Boukornine“ (Tunisie), le 13 avril 2010)
Lien :http://h-lifois.blogspot.com/
Sure, I must have looked odd that day: a bearded, white American rambling through the residential streets of Tunis. But as I followed the railway tracks alongside Rue de Marseille, out of the sightseeing area of Ville Nouvelle and into a neighbourhood of apartments, small shops and teahouses, I didn’t care. This was the real city, the one comparatively few tourists see.
And it was here that I came across a narrow, short street called Rue de Abu Dhab.
I reached for the camera in one of my shoulder bags and took a photograph. Almost immediately I heard a voice calling after me. Just as I had done with the touts in the medina, I ignored it, dismissing the ensuing Maghrebi mix of Arabic and French with a wave of my hand.
When the person following me grabbed my shirt, however, I turned around. A middle-aged man wearing tinted glasses and a moustache was now clutching my wrist, still shouting.
Perhaps this had been the wrong alley to pull out an expensive camera. I was wearing a second bag over my other shoulder, and the man grabbed its straps. When he reached into his inner coat pocket to remove what I figured was a knife or a gun, I drew back my fist, and warned: “Let go, or I’ll hit you.” Without pausing, I punched him in the ribs. The blow sent him barrelling backwards, towards a lamp post but he refused to let go of me. He yelled again and I saw a brute with a three-inch scar that ran from his cheekbone to his chin loping towards me.
Seconds later, one man was pulling me by the chest while the other gripped me in a headlock. This had escalated far beyond a simple camera snatch. At the very least I was going to be roughed up. At worst, I’d end up on a YouTube video that I really didn’t want my parents to see.
“Police! Police!” I screamed as a semi-circle of about 40 people gathered around. I looked at the faces staring silently at me and searched for the oldest, best-dressed, most honourable-looking man. I said to him, “Please do something. Call the police.”
“But Monsieur this … this is the police,” he said.
The man I’d hit let go with one hand and plunged it into the same pocket he had reached for before, this time removing a wallet that held a laminated police ID, which, to add confusion, didn’t look remotely official.
“I try to show you. But you hit me,” he said. “This is routine.” He ordered the spectators to leave and made a call on his mobile as he cradled his ribcage. I started with an apology, then asked: “But officer, what did I do?”
“You make pictures with the camera,” he said.
My explanation – that I was an American tourist who lives in Abu Dhabi and that this street was named Rue de Abu Dhab – did little to clear things up. My story seemed unreasonable to him, and his to me. How could it be illegal to take a picture of a street sign?
I wanted to ask if he’d ever read Kafka’s The Trial but thought better of it. Besides, I still had no idea if he was even a real cop.
Soon I was surrounded by six burly men whose only uniform seemed to be black leather jackets and scowls. They took turns barking questions in Arabic, French and broken English. My answers not only didn’t satisfy, they infuriated. When they demanded my passport, I said it was in my hotel room and produced my UAE driving licence instead. The questions continued while checks were made on my ID.
Someone seized my camera and scrolled through the photos, forcing me to identify where each one had been taken. The man I’d struck was busy complaining about his side. “I will not forget this,” he said.
My attempt to smooth things over by explaining how I had come to beautiful, historic Tunisia was met with a harsh response: “we don’t want your history,” they said.
I began wondering which possibility was worse – that these guys were thugs or that I had punched a police officer, which, considering that they hadn’t yet thrown me into a car with blacked-out windows, was beginning to seem more likely. The thought of spending time in prison in a country that, according to Amnesty International, uses torture as an interrogation technique seemed dire.
But just when things looked at their worst, a transformation began. It slowly became clear to them that there were no incriminating photographs on my camera and that my name did not register on the most-wanted list. The men’s frowns lightened and soon they began trying to chat about sights in Tunisia and their relatives in the United States. A big, smartly-dressed man who seemed to be in charge noticed my knuckle was bleeding. The punch I’d thrown had caught the zip on the other man’s jacket. “Did he hurt you?” he asked. The man in question was no longer holding his side and instead seemed to be trying to scurry away.
The tables had turned: these were probably real cops, I decided, and they had realised one of them had roughed up an innocent visitor – this in a country that prides itself on its hospitality and generates much of its income from tourism.
The chief waved for me to follow him down the street to go for a cup of coffee. A moment later someone handed me an espresso as I stood between some sort of police chief and a hulking tough who was now smiling and had introduced himself as Sam. Suddenly the Kafkaesque nature of my situation gave way to something much more Tarantino.
“Do you like Barry White?” asked Sam. “Um, yeah,” I replied. He sang the first bars of You’re the First, the Last, My Everything, then whipped out his mobile, held it to my ear and played an MP3 of the same tune. The chief reached into his pocket, removed his mobile, and blared Can’t Get Enough of Your Love Babe.
“Do you all like Marvin Gaye?” I proffered, to his delight. Sam was busy hunting for a YouTube video of White sharing the same stage as Pavarotti. “I love Barry White too much,” he said.
Meanwhile, the chief asked to see my camera once more – just long enough to erase the photo of the street sign. A moment later they wished me well, advised me of the wonderful shops in the medina and Ville Nouvelle, and let me go.
When I got back to my hotel, I told the story to the manager and asked him what he thought had happened to me. The area I was in, he explained, was near a synagogue. After the bombing of the Ghriba synagogue on Djerba island in 2002, all such sites were considered terrorist targets. In Tunisia, he said, people take pictures of the medina, Carthage and other attractions, but not random streets. To do so can draw the attention of secret police, who he cursed and said were everywhere.
He pointed out another thing: to wear a beard in Tunisia, he said, is statement of fundamentalism and defiance against an authoritarian government that has, under President Zine el Abdine Ben Ali’s 23-year rule, been promoting modernism and an outwardly secular society. The full beard I’d nurtured for the trip – it has helped me blend in elsewhere – was completely out of place here.
I grinned at the irony of being a tourist seized as a terror suspect in a country that justifies its high number of police – Tunisia has about 10.5 million people and about 130,000 police; France’s police force is less than double that of Tunisia’s but the population is about six times greater – in the name of stability so that it will be an inviting place for investors and for the tourists who supply about 16 per cent of the nation’s GDP.
But these are all things that I never would have learnt if I hadn’t strayed from the places that were set aside for me. Now I know, for example, that Tunisian cops just can’t get enough Barry White.
(*) Luke Jerod Kummer is a travel writer and journalist who has been based in the Middle East for the past two years.
(Source: « The National » (Quotidien – Emirats arabes Unis), le 2 avril 2010)
Lien: http://www.thenational.ae/apps/pbcs.dll/article?AID=/20100402/REVIEW/704019984/1008/review
AFP, le 13 avril 2010 à 15h15
DAMAS, 13 avr 2010 (AFP) – Les autorités syriennes ont libéré trente-six détenus politiques malades qui ont bénéficié d’une grâce présidentielle, a annoncé mardi l’Observatoire syrien pour les droits de l’Homme (OSDH).
« Trente-six détenus politiques condamnés à des peines de prison pour appartenance à (des partis) islamistes, communistes et libéraux ont été libérés ces derniers jours », précise l’OSDH dans un communiqué. Ils ont bénéficié d’une grâce présidentielle promulguée en février.
Parmi eux figure un dirigeant du parti du Travail communiste (interdit), Hassan Zahra, arrêté en mai 2009.
L’OSDH s’est félicité de cette libération mais a demandé aux autorités de « voter une loi moderne qui organiserait le travail des partis politiques et des associations civiles en Syrie ».
L’organisation a demandé également aux autorités de « libérer l’avocat Anouar Bounni ainsi que tous les détenus politiques et de conscience dans les prisons syriennes ».
M. Bounni, militant des droits de l’Homme, a été incarcéré le 17 mai 2006 avec neuf autres opposants, après avoir signé la « Déclaration Beyrouth-Damas » appelant à une réforme radicale des relations libano-syriennes et au respect de la souveraineté du
Liban, pays sur lequel la Syrie a exercé près de trois décennies de tutelle avant le retrait de ses troupes en 2005.
Associated Press, le 13 avril 2010 à 00h33
PARIS (AP) — Le président israélien Shimon Pérès estime qu’Israël doit continuer de refuser de dire s’il possède l’arme atomique car « la suspicion suffit », « la suspicion, c’est la dissuasion ».
« Je sais que le monde s’interroge sur le fait de savoir si Israël possède ou non une telle panoplie. Selon moi la suspicion suffit, car la suspicion c’est la dissuasion », explique-t-il dans un entretien publié mardi par « Aujourd’hui en France »/« Le
Parisien ».
Et de raconter que le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa lui avait un jour demandé de l’emmener à Dimona, site qui abrite un réacteur nucléaire et est soupçonné d’avoir servi à produire des armes atomiques. « Je lui ai répondu: ‘Vous êtes fou!
Si je vous conduis à Dimona, vous verrez qu’il n’y a rien. Dans ce cas la suspicion disparaîtra et nous perdrons notre force de dissuasion! »‘, poursuit le président israélien.
« Israël n’a en tout cas jamais eu d’intention agressive, ni dans ses tripes, ni dans sa tête. Jamais », assure Shimon Pérès.
L’Etat hébreu n’a pas signé le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et n’a jamais reconnu officiellement posséder l’arme atomique, adoptant une politique dite d’« ambiguïté nucléaire ».
AFP, le 13 avril 2010 à 10h02
JERUSALEM, 13 avr 2010 (AFP) – – Le président israélien Shimon Peres a accusé mardi la Syrie de fournir des missiles Scud à la milice chiite libanaise du Hezbollah, peu avant son départ pour une visite en France.
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