17 mars 2010

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TUNISNEWS
9 ème année,N° 3585 du 17.03.2010
 archives : www.tunisnews.net 


 

Assabilonline: Vidéo : la disparition du jeune Walid Hosni depuis le 30 septembre 2009 Comité national de soutien aux populations du bassin minier: Condamnation de Hassen Ben Abdallah Jalel Ben Brik Zoghlami: Point d’information et poème de Taoufik Ben Brik sur le petit dictateur MANANGA MOUWANDA: Témoignage pour la Fondation BOUEBDELLI Hend Harouni: Unfreedom of « existence » via everlasting tunisan police siege against Abdelkarim Harouni L´Humanité: Vérité pour Ferhat Hached, assasiné à Tunis en 1952 AFP: La CITES attablée jeudi autour du thon rouge AFP: Suisse/Libye: les ministres arabes de l’Intérieur soutiennent Tripoli MAP: Le rite malékite a contribué au renforcement des liens entre le Maroc et la Tunisie (ministre tunisien) Reuters: La Turquie menace d’expulser 100.000 clandestins arméniens AFP: Les trésors de l’Aga khan exposés à Berlin


Vidéo : la disparition du jeune Walid Hosni depuis le 30 septembre 2009

Pour voir le témoignage du citoyen Salah Hosni sur la disparition de son fils Walid, rendez-vous sur les liens suivants :  

 http://www.assabilonline.net/videos/walid-hosni-fini-15-03-2010-zou.wmv http://www.facebook.com/video/video.php?v=1146515122264&ref=mf  

Le jeune Walid Ben Salah Ben Mohammed Souli Hosni est sorti le 30 septembre 2009 à six heures et demie du matin de son domicile sis à Naassen qui relève de la délégation de Fouchana dans le gouvernorat de Ben Arous ; il se rendait à la faculté de médecine de Tunis et il n’est depuis lors jamais revenu dans sa famille. Son père a informé le poste de la Garde de Naassen la nuit de sa disparition et il s’est rendu dès le lendemain dans tous les hôpitaux de la capitale à la recherche de son fils.

A l’issue de ses recherches infructueuses, il est revenu au poste de la Garde de Naassen pour leur confirmer qu’il ne l’avait pas trouvé dans les hôpitaux. On lui a proposé de se rendre au poste d’incorporation de Bouchoucha, qui a informé Salah Hosni, le père du disparu que les unités de l’armée n’avaient pas la prérogative d’enrôler des étudiants qui étaient inscrits. Ils lui ont conseillé de s’adresser au poste de la police judiciaire de Bouchoucha. Il s’y est rendu et ils l’ont questionné sur son fils, puis il est retourné au poste de Naassen pour les mettre au fait des résultats de ses recherches et leur remettre une photo et un extrait de naissance de son fils.

Le 2 octobre 2009, il a rencontré le Procureur de la République de Ben Arous et l’a informé de la disparition de son fils. Ce dernier lui a dit qu’il chargerait le poste de Naassen des recherches. Un mois entier a passé sans que les agents de Naassen ne le contactent.

Le 2 novembre 2009, il a rencontré à nouveau le Procureur de la République et l’a informé du manque de sérieux du poste en question. Il lui a remis une lettre pour le chef du poste.

Le 18 novembre, des agents de la Garde du district de Mourouj se sont présentés et lui ont demandé à quelle date il avait disparu ainsi que d’autres renseignements le concernant.

Le 30 novembre, des agents du district de Mourouj ont recommencé avec le père, Salah Hosni, la question centrale restant : « Est-ce qu’il prie ? Qui sont ses amis ? ». Le même jour des agents du poste de la garde de Fouchana sont venus, ont perquisitionné minutieusement le domicile, ont emporté une photo du disparu Walid Hosni.

Le 8 décembre, des agents du ministère de l’Intérieur lui ont repassé le disque rayé des question sur la prière , de ses amis et de ses études.

Le 12 décembre, deux agents à mobylette se sont présentés et lui ont demandé à quelle heure Walid s’était absenté ainsi que les numéros de téléphone de ses amis, de sa mère et de ses amis Hamed et Hasni qui ont été interrogés par la suite le 14 décembre 2009 .

L’un des agents de cette brigade est revenu pour lui demander un exemplaire de son inscription en troisième année de médecine […] la question centrale restait la prière et plus particulièrement celle de l’aube.

Notre correspondant en Tunisie, Zouhaïer Makhlouf, a contacté monsieur Salah Ben Mohammed Souli qui lui a fait part de sa souffrance, de sa profonde tristesse et de sa douleur due à la disparition de son fils, de son étonnement quant à l’indifférence des autorités concernées et de l’insistance mise sur la question de la prière. Il pense que son fils a été arrêté par la garde de Fouchana qui patrouille régulièrement pendant les horaires de la prière de l’aube.

Hosni a demandé au président de la République de faire la lumière sur ce qui était arrivé à son fils, après avoir constaté la négligence des pouvoirs tant exécutif que judiciaire.

Ce n’est pas la première fois que des citoyens disparaissent dans des circonstances obscures en Tunisie : il y eu Kamel Matmati dont il a été établi qu’il est mort en 1991 suite à la torture qui lui a été infligée par la Sûreté de Gabès, Fethi Louhichi dont on n’a pas retrouvé le corps depuis 1996 et Abbès Mellouhi qui a été enlevé par quatre individus à bord d’un véhicule en 2002 […]  

De notre correspondant en Tunisie – Zouhaïer Makhlouf

17-03-2010

(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Comité national de soutien aux populations du bassin minier 17 mars 2010 Information

Le Tribunal de Première Instance de Gafsa a condamné aujourd’hui le militant Hassen Ben Abdallah à une peine de quatre ans et un mois d’emprisonnement à l’issue des plaidoiries d’une série d’avocats visant à démontrer que les accusations étaient entachées de nullité et que monsieur Ben Abdallah avait défendu pacifiquement son droit à l’emploi dans un cadre syndical légal et qu’il avait revendiqué au sein de la direction du mouvement de protestation de Redeyef le droit à un développement régional équitable, au vu de l’absence de projets de développement enclenchant un cycle économique et mettant un terme à la crise du chômage. Monsieur Hassen Ben Abdallah, actuellement incarcéré, fait partie des diplômés depuis des années qui sont privés de leur droit à l’emploi. Il militait au sein du comité local et régional des diplômés chômeurs, avant d’être condamné par contumace à dix ans avec la direction du mouvement de protestation pacifique du bassin minier. Les avocats qui ont assuré sa défense sont Maîtres : Radhia Nasraoui, Mondher Cherni, Anouar Kousri, Ridha Raddaoui, Ali Kalthoum, Zouhaïer Yahyaoui, Houssine Tebbessi […]   Le comité National de soutien aux populations du bassin minier (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 


Tunis le 15 Mars 2010
Point d’information et poème de Taoufik Ben Brik sur le petit dictateur


-Des négociations entre la présidence et la famille Ben Brik ont eu lieu Dimanche 07 Mars et Jeudi 11 Mars.  Elles ont été menées en trois séances (Dimanche, Mardi et Jeudi) dans le pénitencier de Siliana.

La partie présidentielle était représentée par un avocat et un conseiller du ministre de l’Information.

Les ben Briks c’étaient  Taoufik le prisonnier et son frère cadet Jalel.

–          La base des négociations était une proposition du couple présidentielle qui se résume en :

      .  La signature du journalise T.B.B d’un engagement à ne plus « nuire » au président et sa    famille.

      .   En contre partie le président libère Ben Brik le 11 Mars à 18h, retire l’affaire de « sa flic » à paris, laisse le frère cadet de Ben Brik (Avocat) exercer et supprime les peines de l’ami de ben Brik Loumamba Mohsni  (Réfugié politique installé à Marseille).

Les négociations n’ont pas abouti parce que Ben brik trouvait la proposition indécente touchant son éthique et l’essence de son travail (sa liberté : la liberté de sa parole et de sa plume).

–          Taoufik ben brik déclare qu’il refuse toute grâce qu’elle soit présidentielle ou judiciaire, qu’elle soit à la date du 20 Mars ou autre, parce qu’il croit que celui qui a besoin d’être gracié c’est le « vieux petit dictateur ».

Ben Brik appelle à ne plus parler de sa santé et déclare qu’il va très bien, et que l’air des montagnes lui fera bien. Il rappelle à toutes et à tous qu’il est prisonnier d’opinion et qu’il va continuer la lutte avec son peuple pour toutes les libertés et pour la Tunisie de Dignité.

 

Maître Jalel Ben Brik Zoghlami                                                                                                                                                       

 

 

Texte poétique de Taoufik ben Brik

 

KHANNIBAL

 

Voici que se répand ce que dissimule Zallâj le cimetière, quand demeure insignifiant ce qu’exprime la ville.

L’ossuaire dort à même des mappemondes faites de vers de terre.  Il dort en attendant que ressuscite Lazare et qu’il revienne camper au cœur de la cité. De ce blanc qu’il abolisse la béante.

Moisissures de tout bord, éparses sur des barbelés électrifiés. Des registres épuisés d’autant de points en suspension.

Le croissant de lune glisse vers sa plénitude, aspirant le sang rituel pour que les hauts fourneaux en béton touchent dans le même élan autant de gratte-ciel accoutumés à la fumée.

Les mains  enfouies dans les rets de l’intrigue bloquent en plein enfantement la lionne.

Un fornicateur accomplit sa prière au nom de l’Adonis d’une autre pécheresse. L’oreille est tendue pour capter un chuchotement si ténu proférant des paroles sans pudeur.

Pourquoi alors montent les cris des rites pour imposer le carême du moine.

Fais parader ton paon au cœur des enchères, et poursuis ton chemin. Quelle place serait assez vaste pour que tu déploies ta roue ?

 Débris de verre reflétant l’éclat de l’or.

Diadème usurpé.

L’ivoire de mes aïeux, gisement de ma preuve.

Ces machines ruminent leurs chaînes. N’en quitte pas des yeux le métal. Et tends-moi le labeur de ta paume, que je t’enseigne comment tu dois serrer la main droite des Innommables.  Abandonne tes rênes et garde-toi de brider le hennissement de ton cheval. Car c’est dans son garrot que se trouve mon sacrifice.

 

Traduit de l’arabe par Omeyya Seddik                                                                                                                                               

Pour plus d’informations contactez le 00216 23 216 534


Témoignage pour la Fondation BOUEBDELLI


 Bonjour à  tous!  Je suis attristé d’apprendre que l’ULT va fermer ses portes. Je fais partie de ses nombreux étudiants subsahariens  formés par l’entité créée par la famille BOUEBDELLI, Aujourd\’hui, grâce à  la formation que j’ai reçue de cet Etablissement pendant 5 ans. J’occupe actuellement un poste de responsabilité dans une banque de mon pays, vous ne pouvez pas savoir comme j’aimerais avoir une institution de ce type dans mon pays pour former les jeunes!  C’est dommage de confondre les choses lorsqu’on est au sommet de l’Etat! C’est malheureusement l’apanage des hommes politiques africains qui confondent la gestion de l’Etat et les affaires privées. Je dis merci à  l’ULT et à)  la famille  BOUEBDELLI. La jeunesse africaine vous remercie et vous soutient!  Votre oeuvre ne s’éteindra jamais! Nous sommes là  pour la faire vivre! MANANGA MOUWANDA Ex étudiant de l’ULT Libreville, Gabon  

17th OF MARCH 2010 CIVIL POLICE CAR WITH DEFECTIVE LICENSE PLATE FROM BOTH SIDES ?!

-UNFREEDOM OF « EXISTENCE » VIA EVERLASTING TUNISAN POLICE SIEGE AGAINST ABDELKARIM HAROUNI-


 

HEND HAROUNI-TUNISIA

In the Name of Allah, The Clement and The Merciful & Prayer and Peace be upon Our Loyal and Sincere Muhammad Prophet

Tunis on the 17th of March 2010-1st of Rabii Athani 1431

 

FREED BUT NOT FREE

TUNISIA’S FORMER  POLITICAL PRISONERS

AMNESTY INTERNATIONAL FEBRUARY 2010

-Abdelkarim Harouni case in this report is on page n° 6-

I make reference to just published Amnesty International February 2010 report to stress that the illegal and inhuman known police siege carried out against my brother Abdelkarim Harouni, ex- political prisoner (16 years of prison among them 15 ones under illegal solitary confinement) and Human Rights Militant is not broken.

Various civil police car brands are strictly reserved for a specific and basic task to accomplish that is Abdelkarim’ s  shadow ! at his place of work at “Les Berges du Lac”, at home and wherever he might be … (Ref. : My daily published follow-up of the siege). Under such violation of the human being right for life, could one still qualify the life that my brother and our family are leading as being a true life in our country ?!, I let you think of what it can be called… .

Today, Wednesday 2010 a very astonishing incident took place as far as the police siege around and in front of my brother’s place of work is concerned as the used civil police car this time is a TOYOTA white car -4 doors- N° 81 TN 32 had a defective license plate from frontand back with 2 civil police agents inside ?!!!.

Here are some extracts from the above mentioned Amnesty International report :

ABDELKARIM HAROUNI

“This harassment is an attempt to isolate me from society. Finding a job, getting married or visiting friends and relatives are difficult tasks. There is a climate of fear among my family members, the neighbours and

my friends, who do not dare to visit us.”

Abdelkarim Harouni

FREEDOM OF MOVEMENT

The Constitution protects the right to freedom of movement, stating that “every citizen has the right to move freely within the country, to leave it…” (Article 10). So too does the ICCPR. Although Article 12 of the ICCPR states that the right to liberty of movement and freedom to choose one’s residence within a territory and the right to leave a country may be restricted by law, these restrictions must be necessary to protect national

security, public order, public health or morals or the rights or freedoms of others, and “must not nullify the principle of liberty of movement” as stated by the Human Rights

Committee. Restrictions on freedom of movement should only be imposed if they are absolutely necessary, and non-discriminatory and proportionate in terms of their impact and duration. The restrictions imposed on

Tunisia’s former political prisoners clearly do not meet these criteria.

 

(this is but a part of FREEDOM OF MOVEMENT in the report)

 

ACT NOW

The relentless harassment of former political prisoners is denying hundreds of people their fundamental rights and is emblematic of the Tunisian government’s intolerance towards any criticism or dissent, past or present. The prisoners have already been punished, many of them after unfair trials and for activities that should not be criminalized. They should now be free to rebuild their social and family lives, find paid employment, and access appropriate medical care. They should also be free to exercise their rights to freedom of expression, assembly and association – rights for which many of them have already spent years in prison.

Please write to the Tunisian authorities and call on them to:

_ end the harassment and stigmatization of political prisoners after their release; _ end the imposition of abusive or arbitrary measures of administrative control on former political prisoners;

_ ensure freedom of movement to former political prisoners and allow them

to reintegrate into society, through contacting their social networks, finding employment, accessing health care, and obtaining official and identity documents, including passports;

_ repeal all provisions in the Penal Code, the Press Code, the 1969 law on public meetings, the 1959 law on associations, which criminalize the peaceful exercise of the rights to freedom of expression, association and assembly;

_ stop the harassment, arrest, prosecution and conviction of individuals for peacefully exercising their right to freedom of expression, assembly and association;

_ grant legal registration to NGOs working for the rights of former political prisoners, including the International

Association for the Support of Political Prisoners and Liberty and Equity;

_ undertake a thorough review of the laws, policies and practices that led to the victimization of hundreds of Tunisians, and adopt a comprehensive plan to rehabilitate victims of state abuses.

Adequate reparation should be provided, including compensation, restitution, rehabilitation, measures of satisfaction and guarantee of non-repetition, as well as bringing to justice the perpetrators of human rights violations.

PLEASE WRITE TO:

President Zine El ’Abidine Ben ’Ali

Palais présidentiel

Tunis

Tunisia

Fax: +216 71 744 721

Salutation: Your Excellency

Lazhar Bououni

Minister of Justice and Human Rights

31 Boulevard Bab Benat

1006 Tunis – La Kasbah

Tunisia

Fax: +216 71 568 106

Salutation: Your Excellency

 

 


Vérité pour Ferhat Hached, assasiné à Tunis en 1952


Une plainte avec constitution de partie civile a été déposée auprès du tribunal de grande instance de Paris pour « apologie de crimes de guerre » par la Ligue française des droits de l’homme (LDH) et la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) au nom de l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached. Les faits. Fondateur de l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), Ferhat Hached, né en 1914 en Tunisie, a été assassiné le 5 décembre 1952 par le groupe d’extrême droite colonialiste la Main rouge, à Radès, dans la banlieue sud de Tunis. Blessé une première fois alors qu’il était en voiture par un premier groupe de tueurs, il est achevé d’une balle dans la tête par un autre groupe d’assassins circulant à bord d’une seconde voiture. Ce crime, pourtant revendiqué par la Main rouge, est bien sûr resté impuni. « Avis aux princes aussi haut placés soient-ils, aux grands et petits bourgeois destouriens vendus à l’Amérique comme à la racaille communiste, ce pays est terre de culture française et le restera », pouvait-on lire dans un tract envoyé par cette organisation fasciste à la famille du syndicaliste. Cinquante-huit ans après les faits, un des membres survivants du commando de tueurs, Antoine Melero, s’est vanté, en toute impunité, sur la chaîne de télévision Al Djazira, d’avoir assassiné le leader syndicaliste. Pis, à l’instar sans doute de son modèle, le général Aussaresses, qui avait revendiqué l’assassinat de dizaines de patriotes algériens, dont Larbi Ben M’Hidi, Antoine Melero a déclaré que si c’était à refaire, il le referait. Aussi l’association Vérité et justice pour Ferhat Hached a-t-elle organisé hier un rassemblement devant le palais de justice de Paris. Une plainte pour apologie de crime contre l’humanité a été déposée hier à Paris. H.Z. (Source: « L´Humanité » (Quotidien – France) le 17 mars 2010)

 


La CITES attablée jeudi autour du thon rouge


AFP / 17 mars 2010 16h35     Par Anne CHAON   DOHA – Le sort du thon rouge arrive jeudi sur la table de la CITES, dont il est l’invité de marque à Doha. Pour la première fois depuis son entrée en vigueur en 1975, la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d’extinction (CITES) a inscrit à son agenda une espèce marine à haute valeur commerciale. Les représentants de quelque 150 Etats parties à la Convention doivent envisager, sur proposition de Monaco, de porter le thon rouge d’Atlantique-Est et de Méditerranée à l’Annexe I de la CITES, où il rejoindrait les tigres et les rhinocéros, qui interdit tout commerce international afin de prévenir l’extinction d’une population. Pour Monaco, l’argument est limpide: « Si nous propososons l’Annexe I, c’est que nous sommes parvenus au niveau où l’effondrement du stock est inéluctable », indique son représentant Patrick Van Klaveren. Il rappelle que cette proposition se fonde sur les constats scientifiques de la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, et de l’ICCAT, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique, qui réunit les pays pêcheurs. « Laissons cette espèce tranquille cinq ou dix ans pour se donner une chance d’éviter la catastrophe annoncée », insiste-t-il. Le thon rouge bénéficie même d’un engagement personnel du Prince Albert II de Monaco qui, dans un message à la CITES, brandit « la menace de voir bientôt s’éteindre cette espèce ancestrale ». Monaco est appuyé par les Etats-Unis et par l’Union européenne qui, quoique divisée sur le dossier, s’entend pour réclamer une mise en oeuvre différée de la mesure jusqu’aux nouvelles analyses scientifiques de l’ICCAT en novembre. Une petite dizaine de pays ont également apporté à ce stade leur soutien à Monaco, confronté en revanche à l’hostilité du Japon, premier importateur mondial, soutenu par de nombreux pays d’Asie, et de la Tunisie, tête de file des pêcheurs nord-africains. « Si l’avenir du thon rouge est vraiment menacé, arrêtons de le pêcher », juge le chef de la délégation japonaise à Doha, Masanori Miyahara, pour qui la CITES n’est pas le bon outil. Le Japon ne nie pas que le thon soit en difficulté, mais préfèrerait que son sort reste réglé par les professionnels de l’ICCAT. « Il faut prendre des mesures couvrant l’ensemble du processus, de la pêche à la commercialisation », explique M. Miyahara. « Rien n’est gagné », confiait cette semaine le représentant monégasque en observant les couloirs de Doha, où une diplomatie frénétique s’est engagée autour du thon, mélange selon lui « de mauvaise foi, d’une certaine irresponsabilité et de beaucoup de méconnaissance ». Le Japon, arrivé en force – une trentaine de délégués selon M. Miyahara, et près de 80% des journalistes accrédités selon la CITES -, déploie beaucoup d’attentions à l’égard des représentants africains notamment. La Tunisie est soupçonnée de soigner les représentants de la Ligue arabe, quoiqu’elle s’en défende. Faute d’accord probable jeudi, la CITES devrait désigner un groupe de travail chargé d’amender la proposition monégasque. L’UE risque alors « d’entrer dans des discussions compliquées », redoute le responsable français, Laurent Stefanini. L’Australie milite déjà pour une inscription à l’Annexe II, qui autoriserait un commerce régulé. La délivrance de quotas de pêche reviendrait alors à l’ICCAT et maintiendrait par conséquent le statu quo, s’inquiète Monaco. Sur son site, le ministre australien de l’Environnement Peter Garrett fait valoir que l’Annexe I « autoriserait les pays à pêcher pour eux-mêmes et n’empêcherait pas l’UE, considérée comme une seule entité, de continuer de commercer entre ses membres ».

Suisse/Libye: les ministres arabes de l’Intérieur soutiennent Tripoli


AFP – le 17 mars 2010, 19h16 Le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur a annoncé mercredi à Tunis son soutien à la Libye dans sa crise avec la Suisse, réclamant aux autorités suisses de retirer la liste noire des Libyens interdits de visas pour les pays de l’Espace Schengen. Le Conseil des ministres arabes de l’Intérieur a annoncé mercredi à Tunis son soutien à la Libye dans sa crise avec la Suisse, réclamant aux autorités suisses de retirer la liste noire des Libyens interdits de visas pour les pays de l’Espace Schengen. « Le Conseil a noté son soutien à la Libye et réclame aux autorités suisses de retirer la liste (..) contraire aux conventions internationales », selon la déclaration finale de la 27e session du Conseil des ministres arabes de l’Interieur, dont le siège permanent se trouve à Tunis. Le ministre libyen de l’Intérieur, Abdel Fattah younes el-Abidi a indiqué à l’AFP que cette crise diplomatique va être évoquée au prochain sommet arabe prévu fin mars en Libye. Berne avait décidé à l’automne de restreindre l’octroi de visas pour les Libyens souhaitant entrer dans l’espace Schengen. En vertu des accords de cet espace de libre circulation regroupant 25 pays européens, un membre peut mettre son veto à des visas pour la zone. Selon Tripoli, la Suisse avait établi une « liste noire » de 188 personnes, dont Mouammar Kadhafi, interdites d’entrer en Suisse. Les ministres arabes des Affaires étrangères, réunis au Caire, avaient condamné dans un communiqué cette « mesure unilatérale des autorités suisses » qui « constitue un abus de la justice européenne dû à des motivations politiques » et avaient appelé les pays européens « à ne pas tenir compte de la liste ». La Suisse et la Libye sont en pleine crise diplomatique depuis l’interpellation musclée, en juillet 2008 à Genève, d’un fils du dirigeant libyen, Hannibal, sur plainte de deux domestiques l’accusant de mauvais traitements. La dispute s’est envenimée avec l’arrestation en Libye de deux hommes d’affaires suisses. L’un d’eux, Max Göldi, est toujours détenu.


Le rite malékite a contribué au renforcement des liens entre le Maroc et la Tunisie (ministre tunisien)


Maghreb Arab Press  17 mars 2010 16h35 Tunis-17/03/10- Le ministre tunisien des Affaires religieuses, M. Boubaker El Akhzouri, a souligné mardi que les liens solides établis entre les villes de Fès et de Kairouan sont une preuve irréfutable que le Fiqh malékite au Maghreb a permis de renforcer l’unité et de protéger l’identité culturelle contre les menaces d’acculturation. M. El Akhzouri s’exprimait à l’ouverture, à Kairouan, de la deuxième conférence tuniso-marocaine sur le thème : « Le rite malékite et son impact sur l’unification de la pratique des rites religieux », organisée par le ministère tunisien des Affaires religieuses en collaboration avec le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques. Ce rite, dont la dimension réaliste est fondé sur la Sunna du Prophète, est parvenu à la faveur de la ville de Kairouan, devenue, depuis le deuxième siècle de l’Hégire, un centre religieux et politique majeur, à se propager dans toute l’Ifriqiya et le Maghreb, pour demeurer à ce jour une illustration éloquente de la modération, du juste-milieu et du rejet de l’extrémisme et des conflits interconfessionnels. Le ministre tunisien a, d’autre part, relevé les contributions de la ville de Fès à la promotion du rite malékite dans la région du Maghreb, citant, à ce propos, les célèbres ouvrages de ses jurisconsultes de renommée. Il a fait remarquer que l’organisation de pareilles conférences est de nature à enrichir et à préserver la pensée religieuse, et à garantir une pratique rationnelle des rites, soulignant la lourde responsabilité qui incombe aux jurisconsultes et aux Ouléma dans l’immunisation de la société contre toute forme de dogmatisme, de fanatisme et de compréhension erronée de la réalité de l’Islam. La conférence, à laquelle ont pris part une pléiade de chercheurs et de théologiens tunisiens et marocains, a porté sur une série de questions dégageant les spécificités du Fiqh malékite, qui s’est propagé dans la région du Maghreb grâce, notamment, aux villes de Kairouan et de Fès. La délégation marocaine participant à cette rencontre est composée des professeurs Mohamed Rouandi et Mohamed Taouil, membres du Conseil supérieur des ouléma, M. Driss Bendaouia, président du Conseil local des Ouléma de Larache, M. Abdelmajid Al Moujib, professeur à Dar Al Hadith Al Hassania et membre du Conseil local des ouléma de Rabat.

 


La Turquie menace d’expulser 100.000 clandestins arméniens


Reuters, le 17 mars 2010 à 12h36 ANKARA, 17 mars (Reuters) – Le gouvernement turc menace d’expulser jusqu’à 100.000 personnes d’origine arménienne, après l’adoption par les parlements américain et suédois de résolutions accréditant la thèse du génocide de 1915. Le parlement suédois a qualifié la semaine dernière de génocide le massacre des Arméniens par l’armée ottomane en 1915. Ankara a rappelé son ambassadeur à Stockholm et le Premier ministre turc, Tayyip Erdogan, a annulé une visite en Suède. Une semaine plus tôt, la Turquie avait rappelé son ambassadeur aux Etats-Unis après un vote analogue à la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants. Bien qu’elle reconnaisse la mort de nombreux Arméniens chrétiens dans les massacres qui débutèrent en 1915, la Turquie refuse d’admettre que près d’un million et demi aient été tués et que l’on évoque à ce propos un génocide – terme qu’emploient en l’occurrence de nombreux historiens occidentaux. « Il y a actuellement 170.000 Arméniens vivant dans notre pays. Seuls 70.000 possèdent la citoyenneté turque, et nous tolérons les 100.000 restants », a déclaré Erdogan dans une interview mardi au service turc de la BBC. « Si c’est nécessaire, je pourrais avoir à annoncer à ces 100.000 personnes qu’ils doivent rentrer dans leur pays car ils ne sont pas mes compatriotes. Je n’ai pas à les garder dans mon pays », a-t-il ajouté. ERDOGAN ACCUSE LA DIASPORA ARMÉNIENNE La majorité des Arméniens installés en Turquie vivent et travaillent à Istanbul. Beaucoup d’entre eux y sont arrivés après le tremblement de terre qui a frappé leur pays en 1988 et ils y travaillent illégalement, en envoyant de l’argent à leur famille restée au pays. La Turquie et l’Arménie sont convenues l’an dernier de nouer des liens diplomatiques et d’ouvrir leur frontière si leurs parlements respectifs approuvaient des accords de paix, mais aucun vote n’a encore eu lieu à cette fin et les deux gouvernements se sont accusés de chercher à modifier les textes. Pour ratifier un accord de paix, Ankara exige que des Arméniens de souche se retirent des lignes de front dans la région montagneuse disputée du Haut-Karabakh, enclave arménienne en Azerbaïdjan. Le parlement d’Azerbaïdjan a dénoncé le vote des représentants américains, estimant qu’il portait atteinte à la stabilité régionale et nuisait aux efforts de règlement du conflit du Haut-Karabakh. Selon le gouvernement de Bakou, allié traditionnel de la Turquie, une telle marque de soutien ne peut que renforcer l’intransigeance de l’Arménie sur ce dossier. Dans son entretien à la BBC, le Premier ministre turc accuse la diaspora arménienne d’être à l’origine des résolutions américaine et suédoise et exhorte l’Arménie et les principales puissances à ne pas se laisser influencer par cette campagne. « L’Arménie a une décision importante à prendre. Elle devrait se libérer de son attachement à la diaspora. Tous les pays qui ont le souci de l’Arménie, à savoir les Etats-Unis, la France et la Russie, devraient avant tout aider l’Arménie à se libérer de l’influence de la diaspora », estime Tayyip Erdogan. REUTERS  


Les trésors de l’Aga khan exposés à Berlin

 


AFP, le 17 mars 2010 à 13h17 BERLIN, 17 mars 2010 (AFP) – Plus de 200 objets couvrant 1000 ans d’art islamique et tirés de la collection de l’Aga Khan, l’une des plus riches et des plus vastes du monde, sont exposés depuis mercredi à Berlin. Des peintures, des dessins, des céramiques ou encore des sculptures sur bois permettent d’admirer la diversité et l’opulence de la culture islamique qui s’est étendue au cours des siècles de la Péninsule ibérique et du Maghreb età la Chine. L’exposition organisée au Martin-Gropius-Bau jusqu’au 6 juin est la plus importante à ce jour tirée de la collection privée du prince Karim Aga Khan IV, chef spirituel des musulmans ismaéliens, et qui est considéré comme un descendant direct du prophète Mahomet. Des échantillons moins larges avaient déjà été ouverts au public à Londres, Paris, Lisbonne et Madrid. En 2013, un musée de l’Aga Khan, dessiné par l’architecte japonais Fumihiko Maki, doit ouvrir à Toronto pour en accueillir l’intégralité. Parmi les pièces les plus remarquables figurent des pages du manuscrit du Shah Nama (Livre des Rois) rédigé par le poète perse Firdawsi au XVIe siècle, une robe de soie damassée mongole du XIIIe siècle ou encore une double page du « Coran Bleu », datant du IXe siècle. Le plus vieux manuscrit arabe connu, « Le canon de la médecine » du philosophe et médecin Avicenne, qui a été la référence des médecins en Europe pendant 500 ans, est également présenté. L’exposition est divisée en sections, comme « Le Verbe divin », où sont regroupés manuscrits du Coran et objets relatifs au Hadj (pèlerinage à La Mecque), ou encore « La Route des Marchands », qui conduit le visiteur d’Al-Andalus, le royaume arabe ibérique, à travers le Maghreb, la Sicile, l’Egypte, Constantinople, Damas, Bagdad, jusqu’à l’Asie centrale, la Perse et l’empire Moghol d’Inde. Le Président de la République allemand, Horst Köhler, a exprimé mardi soir, lors de l’inauguration, l’espoir que cette exposition consitue une « contribution au dialogue entre les cultures ».

 

 

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