17 juin 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N° 2947 du 17.06.2008 archives : www.tunisnews.net


 

Liberté et Equité:La police politique agresse les manifestants de Bizerte Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Précisions au sujet de Mustapha Mihoub, Hichem Blidi, Riyadh Telliche et Kaïs Khiari AMNESTY INTERNATIONAL:Tunisie. Il faut ouvrir une enquête sur le meurtre d’un jeune manifestant contre la hausse des prix

Reporters sans frontières: Tunisie : des sites contestataires hackés et bloqués

Le Temps:Enseignement supérieur: Les tribulations de 150 étudiants d’élite

 


Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre   Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com   Le 17 juin 2008

La police politique agresse les manifestants de Bizerte


Pour la seconde journée d’affilée, les familles des jeunes détenus à Bizerte ont fait un sit-in devant le district de la Sûreté de Bizerte (Habib Bouguetfa) pour exiger la libération de leurs enfants et un groupe de militants des droits de l’homme les ont rejointes par solidarité. Des escouades de la police politique relevant du dit district de la Sûreté ont dispersé les manifestants par la violence. Monsieur Khaled Boujemaa, membre de Liberté et Equité, a été agressé et conduit à l’intérieur du district où il a été frappé par l’agent Slim Zelzeli, il en est résulté un hématome à un œil. De même monsieur Ali Benaïssa a été agressé si violemment qu’il a perdu conscience. Quant à monsieur Tarek Soussi, qui est handicapé et ne se déplace qu’avec deux béquilles, il a été jeté à terre plus d’une dizaine de fois. De même, messieurs Yassine Bejaoui et Mohammed Ben Saïd ont été passés à tabac et la sœur du détenu Mohammed Jemaa été frappée jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
 

 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays   Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr   Tunis, le 16 juin 2008  

Précisions au sujet de Mustapha Mihoub, Hichem Blidi, Riyadh Telliche et Kaïs Khiari


 A propos des échanges qui ont eu lieu à propos de la situation des « détenus » Mustapha Mihoub (né le 3 janvier 1980, technicien en chimie industrielle, El Alia, Bizerte) Hichem Blidi (né le 10 décembre 1979, employé dans le commerce, El Alia, Bizerte), Kaïs Khiari (né le 11 août 1982, ouvrier journalier, El Alia, Bizerte) et Riyadh Telliche, et après avoir fait des vérifications dans les dossiers des personnes arrêtées dans les deux dernières années dans le cadre de ce qu’il est convenu d’appeler la lutte anti terroriste, l’association fait les remarques suivantes : L’affaire ne relève pas de personnes disparues ou perdues de vue, mais de personnes gardées à vue au district de la Sûreté de Bouguetfa à Bizerte, puis dans les locaux du ministère de l’Intérieur à Tunis. Le sixième juge d’instruction du Tribunal de Première Instance de Tunis (affaire n°7954/6) les a accusés d’incitation à la commission d’infractions et d’adhésion à une organisation et une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, d’utilisation du territoire de la République pour recruter des personnes en vue de commettre un acte terroriste sur le territoire de la République. La chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Tunis à décider de déférer les accusés précités devant la cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première instance de Tunis. L’audience au cours de laquelle sera examinée l’affaire (n°15827/5) a été fixée au jeudi 26 juin 2008. Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général Maître Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 
 

 
AMNESTY INTERNATIONAL

Déclaration publique   Index AI :  MDE 30/008/2008 (Document public) ÉFAI Lundi 9 juin 2008   

Tunisie. Il faut ouvrir une enquête sur le meurtre d’un jeune manifestant contre la hausse des prix

 
Amnesty International invite les autorités tunisiennes à ouvrir immédiatement une enquête approfondie, indépendante et impartiale sur l’homicide du jeune Hafnaoui Maghdhaoui, survenu le 6 juin, et sur les blessures infligées à une vingtaine d’autres personnes, et à rendre publiques les conclusions de ces investigations. L’organisation, attristée par sa mort, craint que la police n’ait fait un usage excessif de la force. Elle rappelle aux autorités que les responsables de l’application des lois ne doivent pas recourir à la force ni aux armes à feu, sauf si cela est absolument inévitable pour protéger des vies humaines. Hafnaoui Maghdhaoui a trouvé la mort lors d’affrontements entre les forces de police et des manifestants qui dénonçaient le chômage et la hausse du coût de la vie à Redeyef, dans le gouvernorat de Gafsa, dans le sud-ouest de la Tunisie. Selon certaines informations, la police a dispersé les manifestants en utilisant du gaz lacrymogène et des armes à feu. Les autorités tunisiennes ont évalué le nombre de blessés à huit, dont trois policiers. Toutefois, Adnane Hajji, leader syndicaliste de Redeyef, a déclaré aux médias qu’une vingtaine de personnes avaient été blessées. Le ministre tunisien de la Justice et des Droits de l’homme, Bechir Tekkari, a déclaré qu’il « regrett[ait] cet incident », mais a nié toute action illégale de la part des forces de police. Il a ajouté que les autorités « ne toléreraient aucun recours à la violence » et que les manifestants avaient lancé des cocktails Molotov sur les policiers. Amnesty International rappelle que le droit international garantit les droits à la liberté d’expression et de réunion. Elle reconnaît le droit des autorités à maintenir l’ordre public, mais souligne que le maintien de l’ordre lors de manifestations doit s’effectuer dans le respect des normes internationales régissant ces activités, notamment du Code de conduite pour les responsables de l’application des lois. Ceux-ci doivent s’efforcer de causer le minimum de dommages et d’atteintes à l’intégrité physique et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour respecter et préserver la vie humaine. En outre, les normes internationales exigent que l’enquête s’attache à élucider les violations commises par la police, notamment la mort d’Hafnaoui Maghdhaoui, et les circonstances qui les entourent, ainsi qu’à établir si le recours à la force disproportionné et inutile constitue une pratique bien établie. Les autorités tunisiennes doivent veiller à ce que soient traduits en justice tous les représentants de l’État responsables d’avoir commis ou ordonné des atteintes aux droits humains, ou de n’avoir pas raisonnablement cherché à les empêcher. Elles doivent également faire en sorte que les témoins soient protégés de toute forme de harcèlement ou de représailles et que les victimes ou leurs familles reçoivent une réparation appropriée. Le gouvernorat de Gafsa, dans le sud-ouest de la Tunisie, à environ 350 km de la capitale Tunis, est depuis six mois le théâtre d’une agitation sociale et de protestations sporadiques. Dans cette région riche en phosphate, le chômage et la hausse du coût de la vie ont déclenché un certain nombre de protestations. Les manifestants demandent que le gouvernement mette fin à la corruption, facteur, selon eux, de pauvreté dans la région. Ce 9 juin 2008, la Tunisie a renouvelé son engagement en faveur des droits humains devant le Conseil des droits de l’homme, lors de la session finale de l’Examen périodique universel. Un tel engagement doit se traduire par la mise sur pied immédiate d’une enquête indépendante sur les événements de Redeyef et la mort d’Hafnaoui Maghdhaoui.

17.06 – Tunisie : des sites contestataires hackés et bloqués

 
Le 16 juin 2008, le site d’informations Nawaat.org a connu sa plus lourde attaque informatique depuis sa création. Ses bases de données ont été effacées et sa page d’accueil modifiée (voir photo). Les blogs des défenseurs des droits de l’homme Sami Ben Gharbia (http://www.kitab.nl/) et Astrubal (http://astrubal.nawaat.org/) ont également été touchés. Leurs blogs sont restés inaccessibles car leurs bases de données ont été partiellement détruites. Les sites ont été restaurés depuis mais quelques dysfonctionnements subsistent. Le 11 juin, les blogs samsoum-us (http://samsoum-us.blogspot.com/2008/06/2eme-mort-virtuelle-je-mhabitue.html), romdhane (http://romdhane.maktoobblog.com) et RoufRouf (http://roufrouf.blogspot.com) ont été rendus inaccessibles suite à leur traitement des manifestations qui ont eu lieu en avril à Redeyef, dans la région minière de Gafsa (ouest du pays). Des affrontements entre l’armée et des ouvriers qui dénonçaient le chômage et le coût de la vie, avient entrainé la mort par balle d’un manifestant.
(Source: Le site du  » Reporters sans frontières » le 17 juin 2008)

Enseignement supérieur Les tribulations de 150 étudiants d’élite

 
A la dernière minute : Le dégel : Le ministère affirme que l’actuelle promotion n’est pas concernée par la circulaire du 2 juin Les étudiants : Les étudiants : « Nous avons opté pour cette école afin de pouvoir bénéficier d’une bourse d’études à l’étranger. Ce sont les textes qui le disent » M.Hechmi Saïed, directeur de l’IPEST : « Il n’y a pas que la France qui assure une formation de qualité »    
Les étudiants de la première année de l’Institut Préparatoire des Etudes Scientifiques et Techniques « IPEST » de La Marsa ont poursuivi, hier, pour la troisième journée consécutive le boycottage de leur mini-concours. Aucun des 157 étudiants ne s’est présenté pour passer les épreuves. Ils contestent le contenu de la circulaire du 02 juin réduisant le nombre de bénéficiaires de la prise en charge des voyages pour passer les oraux en France à 50 % des candidats( y compris ceux qui n’ont pas les moyens) et à 30 %, celui des postulants aux bourses à l’étranger. Les étudiants contestent surtout le fait qu’ils n’aient pas été avisés de ces décisions lors des réunions qui ont été organisées pour présenter l’IPEST en juillet 2007. Leurs parents affirment que la direction de l’IPEST avait alors catégoriquement affirmé que 85 % des étudiants étaient orientés dans de grandes écoles françaises et que tous ces candidats  bénéficieraient d’une bourse d’Etat ou d’une bourse de l’Institut auquel l’étudiant a été affecté. Ce fut un motif de fierté de l’administration de l’IPEST, selon les parents. Mais, voilà que la circulaire du 2 juin remet tout en question. Une commission des parents a été constituée samedi dernier. Elle a rencontré le directeur de l’IPEST pour lui exposer les motifs de leur consternation. Ensuite, la même commission a retrouvé le Directeur Général des Affaires estudiantines au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie. Cette commission a reçu des promesses de solution de cette « mini-crise ». Il leur a été proposé, semble-t-il, de pouvoir réorienter leurs enfants. En plus, bien-sûr, de la possibilité d’accéder à une formation supérieure en Tunisie. Mais, ceci ne répondait nullement à leurs requêtes : « Le choix de l’IPEST, c’est un choix de carrière. Ce n’est pas facile de travailler plus de 32 heures en moyenne durant 36 semaines. Ces étudiants veulent avoir un résultat probant suite à ce sacrifice ». Du côté de l’administration, M. Hechmi Saïed, le directeur de l’IPEST, rappelle des raisons de l’administration pour limiter l’accès à l’étranger des étudiants de l’IPEST. Nous transposons ci-contre les positions des uns et des autres Instruit par Mourad SELLAMI ——————————————— A la dernière minute : Le dégel : Le ministère affirme que l’actuelle promotion n’est pas concernée par la circulaire du 2 juin Nous avons appris, en dernière minute, d’une source officielle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie que l’administration considère que la circulaire du 2 juin 2008 ne concerne que la prochaine promotion de l’IPEST, celle qui sera orientée à cet institut pour l’année universitaire 2008-2009. Quant aux promotions qui poursuivent actuellement leurs études à l’IPEST (la 1ère et la 2ème année), elles ne sont pas concernées par les mesures contenues dans cette circulaire. M.S. ——————————————— Les étudiants : Les étudiants : « Nous avons opté pour cette école afin de pouvoir bénéficier d’une bourse d’études à l’étranger. Ce sont les textes qui le disent »   Chez les étudiants, les temps sont à l’expectative. Ils ont été désarçonnés par la circulaire du 2 juin surtout qu’ils tablaient, tous, sur des études supérieures à l’étranger avec des bourses d’Etat comme il l’est d’usage jusqu’à maintenant. Ils ont rédigé des motions où ils réclament le report de l’application des nouvelles modalités à la prochaine promotion. Au moins, les nouveaux seront avertis des conditions d’accessibilité aux bourses. Par contre, ils se rappellent bien de la réunion de juillet 2007, au siège de l’IPEST au cours de laquelle, l’administration a insisté sur le fait que plus de 80 % de ses étudiants font le bonheur des grandes écoles françaises. Monsieur, permettez-nous, étudiants de l’IPEST de vous communiquer la situation délicate que nous vivons depuis que nous avons pris de connaissance de la circulaire n°08/46 du 2 juin 2008. Monsieur, avant de finaliser notre choix pour l’IPEST et être privé ainsi de toute autre inscription dans une autre faculté, nous avons assisté avec nos parents, le 13 juillet à une réunion encadré par l’administration de l’IPEST ainsi que des représentants du ministère de l’Enseignement supérieur. Le débat avait porté essentiellement sur la spécificité de l’IPEST dans le recrutement de l’élite des bacheliers à qui elle offre l’opportunité d’accéder aux grandes écoles françaises et tunisiennes. La discussion n’avait en aucun moment contredit les procédures usuelles ni abordé l’éventualité d’une restriction à certaines écoles ou la possibilité d’octroyer les bourses d’études en fonction d’un quelconque critère autre que la réussite. Monsieur, nous élèves studieux et ambitieux attirés par ce parcours qu’offre l’IPEST et qui enrichira notre formation, nous avons intégré l’IPEST décidés à travailler dur pour décrocher les clefs d’un avenir prometteur. Dès le début de l’année, le mot d’ordre était : travailler avec acharnement pour terminer le programme français. Même que certains professeurs nous ont conseillé de nous orienter vers d’autres écoles si on voulait plutôt viser le concours national. Durant toute l’année nous avons assisté à des forums, des réunions, des projections au sein de notre établissement qui nous louait à chaque fois les mérites de plusieurs écoles sans jamais faire allusion à un quelconque changement dans le choix des écoles et les bourses qui nous étaient proposées. Quelques jours avant l’examen, une rumeur concernant des modifications éventuelles a commencé à se propager dans l’IPEST. Nos parents ont contacté l’administration qui avait tout nié. La veille de notre examen, le 12 juin 2008, la découverte fortuite du projet de loi et son affichage par les étudiants eux-mêmes, à l’insu de l’administration nous avait totalement paralysés, nous privant de toutes nos capacités mentales et semant la panique parmi nous. Monsieur, démoralisés et abattus par ces mesures jusque-là totalement ignorées les étudiants n’avaient plus les motivations pour passer leurs examens alors que leur avenir était remis en question. Monsieur, n’ayant pas été informés au début du cycle de notre formation de deux ans, nous comptons sur votre compréhension afin de réserver l’application de ces réformes aux promotions qui en seront informées avant d’intégrer l’IPEST et ce afin d’effectuer un choix dûment réfléchi. Nous avons voulu mettre l’accent sur notre volonté de poursuivre nos études et de les réussir brillamment afin de trouver notre place dans la compétition internationale d’une part et d’autre part faire profiter notre pays de la riche formation que nous aurions acquis. Veuillez monsieur accepter nos salutations les plus respectueuses. Les étudiants de l’IPEST ——————————————— M.Hechmi Saïed, directeur de l’IPEST : « Il n’y a pas que la France qui assure une formation de qualité »  M. Hechmi Saïed est aussi consterné que ses étudiants par cette grève du mini-concours. Il a travaillé avec eux durant cette année universitaire pour obtenir les résultats brillants habituels. Il sait pertinemment que les programmes sont durs et qu’il n’est pas à la portée de quiconque de travailler à ce rythme. Malgré ses préoccupations, il a eu l’amabilité de répondre au téléphone à nos questions :   Le Temps : Il semble que la circulaire du 2 juin va changer la vocation de l’IPEST à l’avenir. M. Hechmi Saïed : Ce n’est pas vrai. La loi 1991 de création de l’IPEST ne mentionne pas qu’elle ne donne accès qu’aux écoles françaises de formation d’ingénieurs. Elle stipule qu’elle assure la formation aux cycles d’ingénieurs, tout simplement. Donc, c’est l’usage qui a ancré dans les esprits le fait que la majorité de nos étudiants vont dans les écoles françaises. Pour ce qui est des bourses, elles étaient destinées aux étudiants orientés vers les grandes écoles de renommée internationale comme l’Ecole de Polytechnique, l’Ecole Centrale, l’Ecole des Mines, etc.. Or, actuellement, l’Etat est en train de supporter des bourses à l’étranger pour des étudiants dans des sections moins huppées que les instituts supérieurs tunisiens comme l’IPEST, Sup com, l’ENSI, l’ENIT, etc… Les diplômés de ces écoles tunisiennes se comportent très bien dans les candidatures aux bourses de 3ème cycle à l’étranger et devancent même des diplômés des écoles françaises.   . Mais, les étudiants prétendent qu’ils ont suivi une formation spécialisée pour les écoles françaises – Allons donc ! Qui peut le plus, peut le moins. Tous les étudiants ont le bagage académique suffisant pour se présenter au concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs tunisiennes et ils ont des chances pour briguer des places aux meilleurs instituts. D’ailleurs, dans les premières années de création de l’IPEST, ses étudiants faisaient les beaux jours de la Polytechnique de l’IPEST, de l’Ecole Nationale des Sciences de l’Informatique « ENSI », de Sup Com, etc… Les professeurs ont constaté que ces étudiants faisaient les locomotives et contribuaient à relever les niveaux des promotions. Ainsi, il y a un apport certain pour l’enseignement supérieur en Tunisie.   . Et qu’est-ce que vous comptez faire maintenant que les étudiants n’ont pas passé leurs examens ? – L’évaluation des étudiants se fait tout au long de l’année. Nous suivons un régime de contrôle continu. Tous les étudiants ont déjà trois notes qu’on allait ajouter à celle du mini-concours et ressortir la moyenne arithmétique de ce trimestre. Donc, il n’y a vraiment pas de problème à ce niveau. Encore faut-il rappeler que l’option choisie par les étudiants a fermé les portes du dialogue. Ils auraient pu contester les décisions contenues dans la circulaire du 2 juin tout en passant leurs examens de mini-concours. Car seul le dialogue peut porter ses fruits. D’ailleurs, la délégation des parents ayant rencontré un haut responsable du ministère de l’Enseignement supérieur, a reçu des promesses de solution pour cette impasse.   . Apparemment, le ministère veut résoudre par la même occasion la problématique du non-retour des étudiants des grandes écoles françaises ? – C’est légitime du moment que plus de 90 % de ces étudiants ne rentrent pas au bercail bien que ce soit l’Etat qui a financé toutes leurs études. Les conditions économiques difficiles prévalant actuellement appellent à rationaliser les dépenses publiques. Donc, ce n’est pas de l’injustice si l’on limite les bourses aux étudiants admis dans les grandes écoles de renommée internationale et qu’on exige le remboursement des frais engagés par l’Etat. Ces diplômés décrochent des postes de notoriété internationale et c’est légitime qu’ils remboursent l’Etat si jamais ils ne travaillent pas pour lui. (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 17 juin 2008)

 

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