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Liberté et Equité:Une délégation de Liberté et Equité rend visite à Adel Ouni et Mohammed Ammar Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Adel Ouni et Mohammed Ammar, ex prisonniers politiques, sont en grève de la faim …
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:Intensification du mouvement de protestation dans les prisons de Mornaguia et Borj El Amri ! Liberté et Equité:Zouhaïer Klaï combat la maladie UNSA Infos :Tunisie : Pour le respect des droits de l’homme et des droits des travailleurs
Messaoud Romdhani:Brèves du Bassin minier…
Le Temps:PDP:Un face à face Jeribi – Goumani
tunisiawatch :Tunisie : La guerre du net
Belga:40 clandestins noyés et 100 disparus au large de la Libye
AFP:Tunisie: octroi d’un permis de prospection à une société égyptienne
webmanagercenter:Tunisie : La BAD approuve un prêt de 263 millions de dollars pour un projet routier
XINHUA:La Tunisie ambitionne de devenir la « Silicon Valley » de la Méditerranée
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Le 16 juin 2008 […]
Une délégation de Liberté et Equité rend visite à Adel Ouni et Mohammed Ammar
Mohammed Ammar et Adel Ouni, ex prisonniers politiques, poursuivent leur grève de la faim illimitée pour le quatrième jour d’affilée pour protester contre la condition dramatique qui leur est infligée. […]Aujourd’hui, lundi 16 juin 2008, une délégation de Liberté et Equité composée du président de l’Association, Maître Mohammed Nouri, de son secrétaire général, monsieur Zouhaïer Makhlouf, et des ingénieurs Abdelkarim Harouni et Hamza Hamza, membres du bureau exécutif, a rendu visite aux grévistes de la faim et leur a exprimé le soutien total de l’organisation à leurs revendications et sa solidarité. Sit-in devant le district de la Sûreté de Bizerte A la suite de l’arrestation par la police politique du district de la Sûreté de Bizerte des jeunes Mohammed Boujemaa, Khaled Kricheh, Abdelmonaem Dabbachi, Kaïs Dridi, Mehdi Yazidi et Oussama Haouach, les familles des détenus ont fait un sit-in avec de nombreux militants et défenseurs des droits humains devant le siège de la Sûreté de Bizerte à huit heures du matin aujourd’hui lundi 16 juin 2008 pour exiger la remise en liberté des leurs. Le sit-in s’est prolongé jusqu’à l’intervention d’importantes forces de police vers cinq heures de l’après midi qui ont dispersé les manifestants en utilisant la force. Pour le bureau exécutif de l’organisation Le chargé de l’information Le Docteur Sami Nasr (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 14 juin 2008
Adel Ouni et Mohammed Ammar, ex prisonniers politiques, sont en grève de la faim pour exiger des soins et le droit à l’emploi !
Adel Ouni et Mohammed Ammar, deux ex prisonniers politiques ont annoncé qu’ils avaient commencé une grève de la faim depuis vendredi 13 juin 2008 pour exiger le droit aux soins et la compensation du préjudice en ce qui concerne le premier et le droit à l’emploi en ce qui concerne le second. L’ex prisonnier politique Adel Ouni faisait partie des victimes des procès du début des années noires, les années quatre vingt dix, qui l’ont vu être condamné à 14 ans et 3 mois d’emprisonnement. Il a été libéré le 6 novembre 1998 et n’a pu occuper aucun emploi depuis sa libération qui lui garantisse un retour à une vie normale à cause de l’agression perpétrée par le vice directeur de la prison d’El Haouareb, le tortionnaire Abderrahmane Idoudi en 1996, qui l’avait frappé à la tête lui causant une lésion importante à la base d’une incapacité permanente et de maladies graves à savoir des crises d’épilepsie et des insomnies. Quant à l’ex prisonnier Mohammed Ammar, il a été condamné à 35 ans d’emprisonnement dont il a effectué 14 ans avant d’être libéré en 2006 pour se voir confronté à une réalité faite de famine et de portes fermées en ce qui concerne l’emploi. Il n’a pu reprendre son travail de chauffeur de louage (bien qu’il possède un permis délivré le 28/06/1991) Face à son impuissance à accéder à une existence digne en raison des séquelles de l’agression pour le premier, face à son impuissance à faire face aux besoins élémentaires de ses enfants et de sa femme enceinte pour le second, ils ont décidé d’avoir recours à la grève de la faim pour sensibiliser à leur calvaire et exiger leurs droits légitimes aux soins, à l’emploi et à une compensation. […] Pour l’Association Le Président Maître Saïda Akrami (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 14 juin 2008
Intensification du mouvement de protestation dans les prisons de Mornaguia et Borj El Amri !
Les protestations s’amplifient contre les dépassements perpétrés par les administrations des prisons de Borj El Amri et Mornaguia ; de nouveaux prisonniers ont annoncé qu’ils entraient en grève de la faim pour exiger l’arrêt des violations à leur endroit et l’amélioration de leurs conditions d’incarcération dont leurs familles ont dit qu’elles étaient inhumaines. La famille de Saïfallah Ben Hussine a contacté l’association pour nous informer que ce dernier avait commencé une grève de la faim le 14 juin 2008 pour protester contre l’isolement individuel qui lui est imposé et ses conditions inhumaines d’incarcération dans des cachots d’où s’exhale une puanteur infecte au pavillon H de la prison de Mornaguia et exiger de pouvoir recevoir des lettes de ses enfants qui vivent en Angleterre. Saïfallah Ben Hussine effectue une peine de 68 ans d’emprisonnement (devant le tribunal militaire : les affaires n° 16129 : 10 ans d’emprisonnement, n°26585 : 14 ans d’emprisonnement, n°28264 : 16 ans d’emprisonnement, n°28265 : 16 ans d’emprisonnement et devant la chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis : , affaires n° 6007 : 12 ans d’emprisonnement, et n°6006 : non-lieu). Il a contracté une allergie, une insuffisance respiratoire et un début d’asthme. De même, la famille du détenu Mohammed Trabelsi (affaire n°15827/5, audience du 26 juin 2008) exhorte toutes les associations de droits de l’homme indépendantes à demander aux autorités concernées de sauver la vie de leur fils dont l’état de santé s’est détérioré rapidement : il souffre de vertige permanent, vomit du sang par intermittences, c’est pourquoi il a commencé une grève de la faim pour exiger des soins de l’administration de la prison de Borj El Amri Sa famille a contacté la délégation de la Croix Rouge et a envoyé des courriers aux ministères de l’Intérieur et de la Justice, en vain. Quant au « médecin » de la prison, il s’est contenter de lui prescrire de la … vitamine C ! […] Pour la section de Bizerte Othman Jemili Maître Saïda Akrami (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : liberte.equite@gmail.com Le 30 mai 2008 […]
Zouhaïer Klaï combat la maladie
La situation de Zouhaïer Klaï est exemplaire de celle des milliers d’opposants dans notre pays qui ont travaillé, dans l’enseignement ou dans d’autres secteurs. Il nous a envoyé une lettre par laquelle il nous décrit son état de santé dramatique actuel : Au nom de Dieu le Tout miséricordieux, le Très Miséricordieux Je m’appelle Zouhaïer Klaï, né le 9 décembre 1962 au Kef, détenteur de la carte nationale d’identité n°03734735, demeurant 38 cité Abdessalam au Kef, (République Tunisienne). J’ai enseigné en tant que professeur d’éducation islamique jusqu’en 1991, date à laquelle j’ai été arrêté par les agents de la Sûreté du Kef, et j’ai été jugé pour appartenance à une association non autorisée », le Mouvement En Nahdha et au terme de quatre mois d’incarcération j’ai été condamné à deux ans et huit mois d’emprisonnement pour appartenance au mouvement En Nahdha, détention et diffusion de tracts hostiles au régime.. A ma sortie de prison, je n’ai pu réintégrer mon emploi et j’ai donné des cours particuliers à des élèves de l’enseignement primaire; j’ai été condamné à nouveau pour « enseignement sans autorisation » à quinze jours d’emprisonnement. A ma libération, j’ai été plus surveillé encore et je me suis vu interdire de me déplacer et j’ai été soumis au contrôle administratif le matin et le soir. Le résultat de toutes ces pressions et brimades, et autres drames sociaux : j’ai contracté plusieurs maladies dont la pire fut un lymphome gastrique. Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital Salah Azaïez à Tunis, j’ai été opéré à l’hôpital Habib Thameur, une ablation de l’estomac et d’une partie de l’intestin grêle. On était alors en octobre 1997. Depuis cette date, je pâtis des conséquences de cette maladie, telles que l’anémie, la sous nutrition et les allées et venues entre les hôpitaux pour me faire soigner dans diverses spécialités. Pendant toute cette période (1997-2007) j’ai écrit à divers services, depuis la Présidence de la République, le ministère de la Justice, le ministère de l’Education, pour leur décrire ma situation et mon besoin de soins et de médicaments, mon incapacité à y faire face, mais en vain… Voilà où j’en suis aujourd’hui, avec ma maladie qui a gagné les poumons. Je fais endosser au régime tunisien, toutes institutions comprises, l’entière responsabilité de ce qui m’est arrivé, de ma maladie, de mon incapacité à faire face aux soins et aux déplacements […] Zouhaïer Klaï Pour le bureau exécutif de l’organisation Le secrétaire général Monsieur Zouhaïer Makhlouf (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
UNSA Infos du 16 juin 2008
Tunisie : Pour le respect des droits de l’homme et des droits des travailleurs
L’UNSA suit avec une très grande inquiétude l’évolution de la situation sociale dans la région du bassin minier de Gafsa en Tunisie. Le mouvement, portant au départ sur le droit au travail et sur les conditions d’embauche et d’emploi, a évolué en posant dans sa globalité la question sociale dans une région frappée par le chômage et la pauvreté. L’UNSA appelle les autorités tunisiennes à respecter les droits de l’homme et les droits des travailleurs garantis par les traités internationaux et les normes internationales du travail de l’OIT. Elle condamne le recours à la répression comme réponse à des revendications légitimes et à un mécontentement populaire exprimés pacifiquement. Elle demande la libération de toutes les personnes arrêtées dans le cadre de ce mouvement, et l’abandon des poursuites à leur encontre. Elle demande également, soutenant en cela les exigences de la population, des représentants du mouvement du bassin minier et des syndicats locaux, à ce qu’il soit procédé à une évacuation immédiate des forces de police et de l’armée présentent dans la région et dans la ville de Redeyef en particulier. Les évènements des derniers mois et les violences meurtrières dont ont été victimes les habitants nécessitent qu’une enquête soit menée en toute indépendance et transparence pour faire la lumière sur les circonstances de ces drames. Seules des négociations en vue d’aboutir à des mesures concrètes et rapides pour lutter contre la situation de pauvreté et d’injustice que subit la population peuvent éviter une spirale de la violence. Michel Guerlavais Secrétaire national
14 juin 2008 Brèves du Bassin minier… Brèves du Bassin minier… Brèves du Bassin minier*
Redeyef : l’«état de siège» continue La présence policière dans la ville de Redeyef est toujours aussi massive. Plusieurs quartiers sont soumis à un siège sans précédent : ainsi des quartiers des Trabelsiyya, de celui du Maroc, de la Nezla, de Sidi Abdelkader – El ‘Ameyda -. L’objectif est à l’évidence de passer ces quartiers au peigne fin à la recherche des activistes lors des derniers mouvements. La maison de M. Boubaker Ben Boubaker a été la cible d’un raid aussi brutal qu’inutile puisque l’homme leur a échappé. Les forces de polices utilisent pour la recherche et l’arrestation des jeunes des voitures banalisées ou de location. Une semaine après les derniers évènements et l’usage de balles réelles contre les manifestants par les forces de « l’ordre », la ville de Redeyef est toujours soumise à un encerclement policier étouffant. Et la population est toujours en proie au même sentiment d’insécurité. Calme relatif à Omlarayes et à Metlaoui La présence policière est moins pesante dans la ville d’Omlarayes mais la police continue à convoquer les jeunes aux postes de police et à les soumettre à des interrogatoires. La même situation prévaut à Metlaoui : calme relatif, convocation aux postes de police et patrouilles permanentes aux quatre coins de la ville. Le comité national exige encore une fois la levée du siège policier qui pèse sur la ville de Redeyef ainsi que sur les autres villes du Bassin minier ; l’arrêt des descentes et des poursuites de toutes sortes ; la libération des détenus et l’ouverture d’une enquête sérieuse sur les conditions du décès du jeune Hafnaoui Maghzaoui et sur les violences perpétrées par la police blessant gravement des dizaines de personnes dont certaines sont encore hospitalisées.
Procès Deux groupes de jeunes de la ville de Metlaoui ont été déférés devant le Tribunal de première instance de Gafsa le jeudi 12 et le vendredi13 juin, à la suite des mouvements des 30 et 31 mai. Pas moins de 60 avocat-e-s étaient présent-e-s pour assurer la défense des accusés portant des brassards rouges en signe de protestation contre les conditions de détention et de déroulement des procès de leurs clients. Alors que le procès n’était pas à huis clos, le portail du tribunal a été fermé pour empêcher les citoyens de la ville d’accéder à la salle d’audience. D’où l’indignation des avocat-e-s. Le Comité salue l’attitude digne des avocat-e-s (dont un grand nombre s’est spécialement déplacé de Tunis) qui ont plaidé dans tous les procès relatifs aux évènements du Bassin minier et de Feriana. Le comité exprime toute sa solidarité avec les avocat-e-s qui ont été empêché-e-s de rejoindre la ville de Redeyef et dénonce l’agression scandaleuse dont a été victime le vendredi 13 juin, Me Safraoui dont on a saboté la voiture (moteur ensablé). Le comité exprime également toute sa solidarité à M. Fahem Boukaddous, correspondant de la chaîne Al Hiwar, victime d’une agression policière devant le Tribunal de première instance ce même vendredi 13 juin 2008. Le comité estime que l’acharnement contre les correspondants et les journalistes de la chaîne Al Hiwar (rappelons que Ayman Rezgui a été de son côté empêché, le même jour, d’accéder au siège du mouvement Attajdid à Tunis) s’explique par le rôle primordial qu’a joué cette chaîne, tot au long des derniers mois, pour forcer le blocus médiatique que les autorités tentent d’imposer autour du Bassin minier.
Au siège du mouvement Attajdid Le comité national a organisé en coordination avec le Mouvement Attajdid une Journée de solidarité autour de la situation alarmante dans le Bassin minier. Etait présent un grand nombre de miltan-t-e-s politiques, d’associatifs et de syndicalistes. Se sont succédés à la tribune, outre le Secrétaire général du Mouvement Attajdid et le Coordinateur du Comité national de soutien aux population du Bassin minier, une représentante de l’Association tunisienne des femmes démocrates, le coordinateur du Comité régional des chômeurs de Gafsa, un membre du Bureau politique d’Attajdid originaire d’Omlarayes, le porte-parole du Parti communistes des ouvriers de Tunisie, le porte-parole du Parti du travail patriotique et démocratique, le représentant du Parti socialiste de gauche, ainsi que deux membres du groupe des avocats qui ont assuré la défenses des prévenus poursuivis à la suite des derniers événements : le doyen Abdessattar Ben Moussa et Me Mohamed Jmour. Le débat a porté sur la dangereuse escalade policière dans la Bassin minier, notamment dans la ville de Redeyef, et sur les moyens d’impulser la solidarité de la société civile avec les populations de la région. Pour le Comité national de Soutien aux populations du Bassin Minier
Messaoud Romdhani
PDP Un face à face Jeribi – Goumani
Interviews réalisées par Néjib SASSI
Divergences au sein du parti. Mohamed Goumani comparaîtra devant le Conseil de discipline pour avoir « transgressé, selon la direction du parti, les règles de base ?? C’est la position exprimée par Maya Jribi. Pour sa part, Mohamed Goumani réagit affirmant que c’est une querelle de clochers et que cela reflète la « désunion de l’opposition » Le bureau politique du Parti Démocratique Progressiste « PDP » a décidé de faire comparaître Mohamed Goumani, membre du bureau devant la commission de discipline pour « indiscipline ». Il lui reproche d’avoir réagi au communiqué de la Secrétaire Générale du parti, Mme Maya Jribi, qui dénonce sa participation au 8ème Forum sur la démocratie tenu début avril 2008 à Doha et auquel a pris part un haut responsable israélien. Les 14 membres du bureau politique présents à cette réunion ont voté pour. Mais les six membres qui n’ont pas participé à cette réunion, ont publié un communiqué appelant la direction du parti à respecter la diversité des opinions au sein du PDP. Pour en savoir plus sur cette « crise » au sein de ce parti, nous avons invité Mme Jribi et M. Goumani à exposer leurs divergences. Maya Jribi, Secrétaire Générale : « M. Goumani a assisté à une manifestation (le Forum de Doha) à laquelle participait la ministre israélienne des Affaires étrangères. Cet acte est en totale opposition avec les principes et les choix du parti » Le Temps : On parle de crise et de division au PDP. Qu’en pensez-vous ? Mme Maya Jribi : Le PDP a déjà annoncé sa participation aux prochaines élections présidentielles et législatives. Il a déjà désigné son candidat aux présidentielles; et entamé une campagne à ce propos. Le PDP rajeunit, sa base s’élargit et c’est le parti d’opposition qui se caractérise par la plus grande dynamique et qui a le plus de locaux dans les régions. Le nombre d’initiatives sociales ou politiques, de conférences, de tables rondes ou de visites sur le terrain de ses cadres ne se comptent plus. Le PDP tient prochainement une conférence démocratique pour des élections libres et loyales Le PDP vit depuis quelques semaines un problème interne s’articulant autour de la question du respect des instances et des principes déontologiques qui les régissent. De tout cela, qu’a retenu une certaine «presse»? Seulement le dernier point! «Le PDP est secoué par une crise interne», « la pluralité en son sein est sérieusement menacée » lit-on en somme, ici et là ! Nulle trace, nulle allusion à une quelconque activité ou initiative du parti! Le lecteur, comprendra de lui-même, j’en suis sûre, que, par cette dernière remarque je ne vise pas Le Temps. Je profite de cette occasion, d’ailleurs, pour saluer ce journal pour son ouverture remarquée, pour son professionnalisme et pour la diversité des questions débattues sur ses colonnes, ayant trait non seulement au politique mais également au social et au culturel. En réponse à votre question, je dirai que le PDP n’est pas « secoué » par une « crise interne », n’en déplaise à ceux qui le souhaitent! Mais je me dois également de dire que le PDP vit un problème, réel et important, comme le vivrait toute institution dynamique, en interaction avec son environnement et ayant choisi la transparence et la démocratie comme moyens de gestion. . Mais pourquoi déférer un membre du Bureau Politique devant le Conseil de discipline, n’y aurait-il pas eu un autre moyen de résolution « à l’amiable » ? – Venons en au fait pour répondre à ces deux questions. Les divergences politiques au sein du PDP sont pleinement assumées par sa direction. A aucun moment nous n’avons cherché à les camoufler ou à les minimiser tant elles touchent au fond des questions de l’heure. Ces divergences ont fait l’objet d’un débat profond et transparent, au moins, à deux reprises. A chaque fois, les divergences ont été amplement et largement débattues et ensuite tranchées, en toute démocratie et en toute loyauté. D’abord lors du dernier congrès dont les travaux étaient ouverts à la presse (et c’est là un choix et non un hasard !). Et ensuite lors du dernier Comité Central ayant été précédé par un large débat (transparent et public dois-je le rappeler) et ayant été consacré aux prochaines élections, et au terme duquel le PDP a annoncé la candidature de N.Chebbi aux présidentielles. Les principes élémentaires régissant les institutions stipulent qu’au terme d’un débat, il y a application, nécessairement unitaire et servant le même objectif. Mon collègue Mohamed Goumani et les amis qui soutiennent sa démarche, ont transgressé cette loi et ont continué à appeler à la révision des choix politiques du parti. Nombre de déclarations et de « communiqués » en sont témoins. A-t-on eu recours à une quelconque mesure disciplinaire, a-t-on « profité » de ces transgressions pour « éliminer » cette minorité au sein du parti? Les faits répondront à ma place ! . Et concernant la visite de Goumani à Doha ? – Concernant le Forum de Doha, Mr Goumani a assisté à une manifestation à laquelle prenait part la ministre des affaires étrangères de l’Etat d’Israël. Cet acte est en totale opposition avec les principes et les choix du parti. Il était tout à fait normal qu’une question de cette importance, soit soumise à l’instance dirigeante qu’est le Bureau Politique. D’ailleurs, je préciserai, que dès la médiatisation de « l’affaire », j’ai intervenu personnellement auprès de sections régionales leur demandant de ne pas réagir publiquement comme elles comptaient le faire, la question devant d’abord être discutée au niveau de la direction. Mohamed Goumani a été prié de publier une déclaration pour lever l’équivoque et préciser que sa participation était en son nom personnel. Il refuse net, appelant le parti à réviser sa politique de « chaise vide » à l’occasion de pareilles manifestations et concède au Bureau Politique le droit de sortir un communiqué. Ce qui fut fait. Le communiqué dénonce l’acte (et non la personne) et déclare clairement ne pas l’assumer. Aurait-il été demandé au parti de taire cette question et de ne pas s’adresser à l’opinion publique, après que Mohamed eut refusé tout pas visant à circonscrire l’affaire ? En réaction à la position officielle du parti, Mohamed Goumani revient à la charge en publiant un communiqué et en donnant des déclarations à la «presse» dénigrant son parti, insinuant que la secrétaire générale était consentante de son acte, que Nejib Chebbi avait déjà ouvert la voie de la normalisation avec Israël et accusant la direction d’intelligence avec des parties étrangères, dont particulièrement les Américains. La question prend alors une tournure grave et les interrogations se multiplient, non concernant le Forum de Doha, mais concernant les rapports au sein du parti. . Mohamed Goumani a déclaré que Néjib Chebbi a participé dans le passé au Forum de Doha en présence d’Israéliens – Mohamed Goumani, a contribué de très près, à l’élaboration des positions du parti. Il sait plus que quiconque, que Nejib Chebbi n’a pris part à aucun acte de normalisation avec Israël de quelque nature qu’il soit, et ce, en parfaite conformité avec la ligne du parti à ce propos, il sait que ni lui ni moi, n’étions au courant de la présence d’israéliens à Doha lorsqu’il m’annonça sa décision d’y prendre part, et que les relations du parti avec les représentations diplomatiques en Tunisie (et précisément avec les Américains) sont clairement réglementées par des décisions du Bureau Politique. Mr. Goumani sait tout cela et déclare pourtant l’inverse, s’associant ainsi à une campagne de dénigrement du parti, clairement orchestrée. Une manière de faire, pour le moins bizarre ! Aurait-il été demandé au parti de taire cette situation et d’accepter qu’on porte atteinte à l’institution de peur d’être taxé de ne pas préserver les droits de la minorité en son sein? Suis-je dans l’obligation de rappeler que tous les militants ont les mêmes droits et les mêmes devoirs et que faire partie d’une minorité ne donne pas droit à des latitudes supplémentaires et ne dispense d’aucune obligation de discipline, ou de respect de la déontologie. Des membres du Bureau Politique, que je salue pour les efforts qu’ils ont déployés, ont tenté de relativiser, ont entrepris d’écouter les uns et les autres, ont appelé à l’apaisement et ont invité Mohamed Goumani à mettre fin à cette manière de faire et à revenir sur ses déclarations. Encore une fois Mohamed Goumani a refusé net. Une commission a été désignée par le Bureau Politique pour poursuivre ces efforts. Elle s’est longuement entretenue avec Mohamed Goumani qui campe sur ses positions et refuse toute remise en cause de ses faits et déclarations. Au terme de débats, certes houleux parfois, d’initiatives visant le dépassement et d’efforts personnels déployés par les uns et les autres pour que la question soit résolue loin de toute mesure disciplinaire, et devant l’absence de toute interactivité positive de la part de Mohamed Goumani, le Bureau Politique s’est vu dans l’obligation de saisir une instance habilitée à intervenir en ce genre de situation, à savoir le Conseil de Discipline, instance ayant émané du congrès et jouissant de toute notre confiance. Il n’y a donc là aucune transgression d’aucun principe. Je souhaite, de ma part, que mon collègue Mohamed Goumani reprenne la position qu’on lui reconnaît au sein du parti, qu’il mette fin à cette politique de « la chaise vide » pour laquelle il a opté depuis des mois, et qu’il prenne activement part à la mise en œuvre de la ligne politique adoptée par le congrès et concrétisée par les choix de son dernier Comité Central. Nombre de questions interpellent le parti, les échéances électorales et la situation socio-économique n’en sont pas les moindres. Les Tunisiens, préoccupés par les questions de chômage et de justice sociale, attendent de nous des positions, des actions, des initiatives, à même de faire renaître l’Espoir pour une Tunisie meilleure. Une Tunisie préservant la dignité et la liberté pour tous. Le PDP a choisi justement d’œuvrer dans cette voie …pour cette Tunisie nouvelle. Je suis confiante: les militants et les militantes de mon parti, sauront relever ce défi, dans l’unité et, toujours dans le débat enrichissant. Mohamed Goumani « Je constate la volonté de l’équipe aux commandes de pousser encore plus à l’escalade. Cela ne sert guère les prétentions des partis de l’opposition qui ne jouent pas leur rôle d’encadrement de la revendication, ni celui de force de proposition dans les principaux dossiers de pays Le Temps : Le bureau politique vient dans sa dernière réunion de décider de votre comparution devant le conseil de discipline. Comment réagissez vous à ce surprenant développement au sein d’un parti de l’opposition ? Mohamed Goumani : Je ne peux que regretter qu’une divergence d’opinion politique qui ne pouvait qu’enrichir le parti et dont la bonne gestion honorerait les structures dans toute institution démocratique aboutisse à des procédures disciplinaires exceptionnelles. Je reste convaincu que dans le respect de son indépendance et de son rôle critique une autre démarche politique est plus appropriée à la réalité du pays et aux chances d’avancées dans les réformes espérées dans la perspective des échéances nationales. Cette approche par ailleurs partagée par nombre de nos militants n’a peut être pas été retenue par les instances ce qui fait partie du jeu démocratique mais le débat d’idées et les réévaluations conséquentes aux résultats obtenus et à l’évolution de la scène politique restent permises , ce qui ne pose problème ni avec le parti proprement dit ni avec sa base . A mon sens, c’est plutôt les tenants de la thèse adverse qui tiennent absolument à clore le débat par tous les moyens et à persévérer vers l’impasse annoncée. Ce sentiment est d’autant plus renforcé que je constate malheureusement la couverture unilatérale du débat d’idées dans notre organe de presse « El maoukif » et la précipitation dans laquelle sont prises les décisions lors des trois dernières réunions du bureau politique. Maintenant, je suis pour le respect du fonctionnement institutionnel et si conseil de discipline il y a, je reste confiant dans l’objectivité et la crédibilité de mes arguments. Je plaiderai donc pour confirmer l’inadéquation de cette procédure et sa disproportion quant à une différence d’appréciation somme toute secondaire pour le parti d’une participation à une conférence internationale quelqu’en soit l’interprétation des circonstances. Je rapelerais que les membres de ce conseil élus par le congrès jouissent de notre confiance pour juger de l’intérêt du parti et de la pertinence d’une telle fuite en avant. . Le dernier communiqué du bureau politique précise que cette décision intervient après l’épuisement de toutes les tentatives de réconciliation. – La succession des communiqués et la précipitation des décisions prises à la suite du communiqué du BP du 21 avril 2008 et à ma propre mise au point du 24 avril contredisent cette version des faits et dénotent à mon avis de la volonté de l’équipe aux commandes de pousser à l’escalade. Ainsi, les efforts entrepris par nos camarades Abdellatif Hermassi et Mahdi Mabrouk du BP pour ajourner les débats sur la question lors de la deuxième réunion de cette même intance en attendant de circonscrire le différent et de s’entendre sur la gestion future de telles situations pour éviter de telles confrontations n’ont eu aucun écho. L’appel lancé par six autres membres du bureau politique pour l’apaisement des tensions n’a pas connu un meilleur sort. En réalité une seule réunion s’est tenue la veille même de la décision de ma comparution devant le conseil de discipline sans qu’on puisse lui assurer les conditions minimales de sa réussite .Elle a d’ailleurs été interrompue de façon impromptue dans un accès de colère de monsieur Nejib Chebbi qui a jugé qu’elle n’avait plus d’objet. La suite était prévisible. En l’absence de prés de la moitié des membres du bureau politique, la décision fut donc confirmée dans une unanimité troublante au vu de sa sensibilité. De mon coté , j’ai préféré m’abstenir d’assister à un tel débat dans le contexte présent. Ceci dit, je n’épargnerai aucun effort pour tenter malgré tout de dépasser cet épisode douloureux, pour apaiser les passions et mettre fin à cette détérioration du climat au sein de notre parti pour en revenir à l’action politique utile. . Ne pensez vous pas que de telles querelles au niveau de la direction du parti ne peuvent que nuire à sa participation et à l’image de l’opposition qu’il veut refléter ? – Absolument, non seulement ces pratiques n’ont pu réussir à convaincre la classe politique de leur bien fondé ni occulter les véritables divergences au sein de notre parti mais elles paralysent de fait toute la dynamique appelée à être renforcée à la veille d’échéances importantes et par les choix mêmes adoptés par nos instances dans les conditions que l’on connaît. Sans triomphalisme désuet , un premier bilan rationnel peut être fait dans la sérénité après les quelques mois passés quant à l’état de mobilisation de nos cadres , à la volonté affichée de faciliter le rassemblement de l’opposition indépendante autour d’une stratégie consensuelle et réaliste, à l’état d’avancement de notre réflexion sur les défis auxquels est confronté le pays et les programmes dont doit se prévaloir tout parti qui se respecte en se présentant au verdict des urnes à la veille d’élections présidentielle et législative et quant au positionnement enfin clair vis à vis des grandes mutations politiques régionales et internationales. Face à ces obligations, il me semble que les heures consacrées lors des trois dernières réunions du bureau politique ou lors de la tournée régionale du secrétariat au « procès Goumani » sont autant d’opportunités de perdues qui ne vont pas dans le bon sens alors que le débat politique ne brille que par son absence. Pour ma part, je pense qu’un militant qui vient à la politique partisane telle que choisie à la naissance de notre parti le PDP, légaliste , indépendante et réformiste est en droit d’attendre un autre discours au sujet d’une actualité qui nous interpelle. A titre d’exemple et au-delà de l’évolution des plus regrettables des évènements du bassin minier de ces derniers jours,de notre refus des options exclusivement sécuritaires et de la solidarité qu’on ne peut qu’exprimer avec ces populations ; l’état reconnaît aujourd’hui la réalité de la disparité régionale persistante et la légitimité des attentes de cette jeunesse qui souffre d’un chômage chronique dont le taux dépasse largement la moyenne nationale. Sans se suffire à la dénonciation, notre rôle est je crois de réfléchir au diagnostic des lacunes de la décennie écoulée et à un modèle alternatif de développement à même de répondre à ces problèmes dans des délais raisonnables sans attiser les frustrations ni les sentiments régionalistes. Les querelles de clochers actuelles ne peuvent par ailleurs rassurer ni attirer vers nous les compétences indispensables pour mieux appréhender les défis à venir pour notre sécurité alimentaire , notre agriculture , les coûts soutenables de l’énergie et les conséquences du remodelage de notre environnement méditerranéen , maghrébin et africain. Ces compétences indépendantes et crédibles ne peuvent malheureusement que prendre leurs distances de la vie publique et de la politique tant qu’on ne fait que gérer l’immédiat et que l’expression de notre politique se limite à la seule relation avec le pouvoir. Mon ambition et celle de plusieurs amis dans le parti était de contribuer à cet effort mais ces obstacles de parcours ne facilitent pas le travail dans ce sens. Bien que nous prévoyions ces résistances du fait même de la diversité au sein du parti, si celles-ci doivent déterminer les clivages et accaparer le débat en son sein, elles finiraient par en menacer le développement. . A coté de cette crise au sein du PDP,comment percevez vous la situations politique actuelle et quelles sont vos propositions ? – L’année politique touche à sa fin, l’évènement qui la clôturera sera vraisemblablement le prochain congrès du parti au pouvoir, le RCD .Nous la quittons sur les regrettables développements du bassin minier et sans avancées notables sur le plan des réformes politiques souhaitées. Il est à craindre qu’après un assoupissement prévisible jusqu’au mois de ramadan prochain, la saison politique ne reprenne effectivement qu’à l’automne soit à un an des échéances électorales. Les discours promettant une campagne précoce se seront encore une fois révélés irréalistes dans une impression de déjà vu. L’opposition reste désunie, marginalisée et incapable de prendre l’initiative dans une vie politique totalement rythmée par la volonté du pouvoir et selon sa stratégie. Sur les principaux dossiers qui ont émergé tout au long de l’année tels que la réforme de l’assurance maladie, les négociations sociales, l’érosion du pouvoir d’achat, les disparités régionales, le chômage des jeunes, l’émigration clandestine, elle n’a pu jouer ni son rôle d’encadrement de la revendication ni celui de force de proposition. L’urgence est de sortir de ce statu quo et du cercle vicieux des mêmes approches , des mêmes acteurs et des échecs annoncés. A titre de contribution à la dynamisation de la vie politique , nous avons proposé avec nos amis quelques textes politiques appelant entre autre à revoir les rapports des partis de l’opposition avec le pouvoir pour sortir de la situation de déni mutuel et initier une approche basée sur le rétablissement de la confiance et la recherche des convergences pour favoriser la participation politique .Une participation respectueuse de la diversité, de l’indépendance de chacun et des réformes graduelles. Ceci devait permettre à l’opposition de passer de l’allégeance inconditionnelle ou de la protestation stérile à une participation efficace dans la réforme des institutions et des politiques dans un rééquilibrage progressif des rapports de force. Bien que généralement bien accueillies dans les différents milieux, ces idées n’ont malheureusement pas encore trouvé l’écho nécessaire pour une initiative politique à même d’entretenir l’espoir d’un environnement politique meilleur. Nous continuerons donc à approfondir cette réflexion et à essayer d’en convaincre les acteurs politiques pour tenter de sortir de l’immobilisme actuel. (Source: » Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 16 juin 2008)
Tunisie : La guerre du net
Une véritable guerre larvée pour l’accès à l’information est en cours sur le Web entre les propagandistes de la dictature tunisienne et tous les moyens dont dispose l’Etat misent à leur disposition d’une cote et quelques contestataires de cet état de fait imposé par la dictature, non moins décidés à en découdre avec la censure et la vérité unique de la dictature qu’on veut imposer. La nuit dernière je discutais du sujet sur face book avec un ami à Paris qui est aussi l’un des webmaster du site contestataire Nawaat et du double défit auquel notre lutte pour la liberté d’expression en Tunisie est confronté : le manque de matière produite par l’opposition politique tout genre confondu et des composantes de la société civile indépendante (association,syndicats et comités de soutiens) d’un coté, et de l’autre la guerre que le régime est entrain de mobiliser tous ses moyens pour nous livrer par le blocage de nos comptes mail, le filtrage des communication, la censure et la destruction de nos sites et blogs indépendant. Ce matin le site Nawaat n’existe plus le lien ouvre sur cette imge (en haut) portant l’inscription « Game Over » sous la signature des auteurs du forfait « Hacked by Petrovski ». En réalité la partie ne fait que commencer. Les agents de la dictature ont tort de crier vite victoire, ils n’ont encore rien vu que le travail volontariste et rudimentaire de queues individus, sans supports, sans structures, sans réseaux ni logistique de soutien. Il n’y a encore aucun site professionnel dédié à une information libre et totalement indépendant sur la Tunisie digne de ce nom. Hier nous avons pu assister à une opération de diversion minutieusement orchestrée sur la blogosphère dans l’intention de rompre l’élan de solidarité que les bloggeurs tunisiens ont assumé pour éclairer l’opinion publique nationale et internationale sur la situation de contestation populaire dans la région du sud-ouest tunisien objet à un triple siége médiatique, policier et militaire depuis le début du mois ou une répression sauvage et un véritable chasse à l’homme sont en cours dans une tentative de mater la contestation. Malgé le flot des notes qui ont inondés les agrégateurs par les articles de quelques individus qui se sont chargés d’accomplir cette basse besogne, rare sont ceux qui ont été pris au piége. L’échec cuisant rencontré par cette opération initié sou la fausse bannière de défendre l’islam à contribué à démasquer leur véritables fins, ses véritables commanditaires et les méthodes auxquels on cherche à recourir pour arrêter cette prises de conscience salutaire qui est en train de saffirmer sur la blogosphère ces derniers temps. On ne va pas spéculer sur la véritable identité de ce Pertovski qui vient de haker le site Nawaat. Mafia russe, comme son nom peut laisser supposer ou ingénieur de l’ATI, il est clair que la dictature ne lésine plus sur les moyens pour mettre fin à toute forme de contestation. Quelle différence entre haker un site ou infiltrer une association ou détruire un partis politique ou un syndicat. Ce ne sont que des missions d’intitulés différents mais du même registre d’un seul programme dont l’objectif final est de tout mater pour continuer à régner par le peur et la suspicion. Faut-il se taire quand on voit ses jeunes criblés de balles dans le dos, quand on voit des villes entières se soulever et défier tout l’arsenal répressif de la dictature. Peut-on se taire quand on voit dont les adérants se comptent par des centaines de mulliers comme l’UGTT n’ose meme pas publier leur communiqués sur la situation qui prévaut actuellement. Quel difference entre le sort subi aujourd’hui par Nawaat et celui affiché par nos différents journaux, syndicats et partis ? Vaut-il s’autocensurer ou subir la destruction de son site en criant son refus ? Seuls ceux qui résiste existe aujourd’hui en Tunisie cher amis.. Yahyaoui Mokhtar – Tunis le 16 Juin 2008 (Source: tunisiawatch le 16 juin 2008)
40 clandestins noyés et 100 disparus au large de la Libye
(Belga) 16/06/08 18h42 Au moins 40 personnes ont péri et près de 100 sont portées disparues après le naufrage d’un bateau transportant des immigrés clandestins de la Libye à l’Italie, a-t-on appris lundi d’une source de sécurité égyptienne. Ce navire a sombré le 7 juin peu après son départ du port libyen de Zouwaira, proche de la Tunisie, les autorités libyennes n’ayant pu récupérer que 40 corps, selon cette source, citant un rapport de l’ambassadeur d’Egypte à Tripoli. Les autorités libyennes ont informé l’ambassade égyptienne de ce drame le week-end passé, des ressortissants égyptiens faisant partie des naufragés, a précisé cette source qui a requis l’anonymat. Les deux seuls survivants sont un Bangladais et un Egyptien, ce dernier ayant affirmé qu’environ 150 personnes se trouvaient à bord de l’embarcation, dont une cinquantaine d’Egyptiens originaires de la ville de Zagazig, dans le delta du Nil. Récupéré par un bateau qui croisait dans les environs du naufrage, l’Egyptien rescapé, Wael Nagui Abdel Mutagali, a fourni des détails à l’ambassade égyptienne qui les a consignés dans ce rapport. Chaque immigrant, selon lui, avait dû payer 2000 dollars à un passeur égyptien résidant en Libye pour prix de la traversée vers l’Italie. Les autorités libyennes n’auraient pas été capables d’identifier les morts, mais selon le rescapé égyptien la majorité des immigrants non-égyptiens étaient originaires du Maroc, d’Algérie et du Bangladesh. L’Italie est confrontée à l’arrivée massive sur sa petite île de Lampedusa et ses côtes siciliennes de clandestins partis pour une grande partie de Libye. En 2007, selon les chiffres du ministère italien de l’Intérieur, 16.482 immigrés clandestins « probablement en provenance » de Libye ont débarqué sur les côtes italiennes, alors qu’ils étaient 20.927 en 2006. (belga/7sur7)
Tunisie: octroi d’un permis de prospection à une société égyptienne
(©AFP / 16 juin 2008 15h55) TUNIS – Le gouvernement tunisien a accordé lundi un permis de prospection pétrolière à la société égyptienne Tigmad Energy, en association avec l’entreprise publique tunisienne d’activités pétrolières, Etap. D’une durée de deux ans, le permis couvre une superficie de 972 km2 dans la région de Sousse (120 km au sud-est de Tunis), selon un accord signé à Tunis par le ministre de l’Industrie et de l’Energie Afif Chelbi et les dirigeants de Tigmad Energy et de l’Etap, respectivement Ahmed Mohamed Fikry Bahgat et Khamed Becheikh. Une dizaine de permis de recherche d’hydrocarbures ont été attribués par le gouvernement à des sociétés étrangères en 2007 sur 44 programmés jusqu’en 2011, selon l’Etap. La Tunisie produit 70.000 barils par jour de pétrole, avec des réserves estimées à 838 millions de barils équivalent pétrole.
Tunisie : La BAD approuve un prêt de 263 millions de dollars pour un projet routier
D’après un communiqué de presse, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 11 juin 2008, un prêt d’un montant de 263,4 millions de dollars équivalant de 307 millions de dinars tunisiens pour financer le cinquième projet routier de la Banque en Tunisie. Le coût estimatif du projet est de 264,15 millions d’UC, équivalant à 399 millions de dollars (474,82 millions de dinars tunisiens). Le prêt de la Banque financera 66% des couts tandis que le gouvernement tunisien financera le projet à hauteur de 34%. Selon le communiqué, le projet s’inscrit dans le cadre de la poursuite de la stratégie de mise à niveau du secteur des transports, formulée par le gouvernement depuis les plans quinquennaux de développement précédents, qui vise à promouvoir un système de transport efficace et de qualité. Le projet fait partie des investissements programmés pour les infrastructures routières dans le cadre du 11ème plan (2007-2011) et sa réalisation cadre avec la stratégie d’intervention de la Banque en Tunisie pour la période concernée. La zone d’influence du projet couvre 19 des 24 gouvernorats du pays dont 11 gouvernorats situés dans la région nord (Bizerte, Tunis, Ariana, Ben Arous, Nabeul, La Manouba, Zaghouan, Béja, Jendouba, Le Kef, Siliana), 5 gouvernorats dans la région du centre (Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Sidi Bouzid) et 3 dans la région du sud (Sfax, Gabès, Médenine). Ce projet routier consistera en la réalisation de travaux de voiries structurantes (déviation des villes de Béja, Jendouba, Sidi Bouzid, M’Saken-Est à Sousse et El Hamma à Gabès et modernisation par la mise en 2×2 voies des tronçons GP6D à Béja, de la GP2 entre Enfida et Kairouan et de GP3 –Fahs à Zaghouan), de travaux de réhabilitation d’un linéaire de routes revêtues totalisant 374,1 km, de travaux de renforcement d’un linéaire de routes revêtues totalisant 640,4 km, et de travaux de construction de 14 ouvrages d’art répartis sur le réseau routier classé. Selon la même source, la région Nord bénéficie d’un linéaire total de 651,8 km de routes à moderniser et renforcer (47%) et 9 ouvrages d’art à construire (64%), suivie de la région du sud avec 497 km (36%) et 3 ouvrages d’art (21,4%) et de la région du Centre avec 233,8 km (17%) et 2 ouvrages d’art (14,3%). Dans le même sens, le communiqué explique que ces zones du pays dont les principales activités concernent l’agriculture et l’agropastoral, et à un degré moindre l’industrie et les services, enregistrent les taux de chômage les plus élevés du pays (environ 20% contre 16% au niveau national). Il s’agit en fait du chômage des femmes et des jeunes diplômés qui prend de plus en plus d’ampleur, ce qui les incite à quitter leurs zones d’origine pour s’installer dans les villes côtières à la recherche d’une situation meilleure. (Source: webmanagercenter le 16 juin 2008)
La Tunisie ambitionne de devenir la « Silicon Valley » de la Méditerranée
TUNISIE – 13 juin 2008 – XINHUA Le ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des PME, Afif chelbi, a déclaré vendredi que son pays ambitionne de devenir « l’euromed valley », la « silicon vallée » de la Méditerranée, d’ici 2016. Intervenant dans un atelier de travail sur « l’industrie manufacturière, l’accès à un palier supérieur de technicité », Afif chelbi a souligné que la Tunisie travaille sur quatre secteurs industriels prioritaires: les composants automobiles et aéronautiques, les TIC, le textile, le cuir et chaussures, l’agroalimentaire et les biotechnologies. « La Tunisie, premier pays sud- méditerranéen, exportateur industriel vers l’Union méditerranéenne (6,7 milliards d’euros), vise à consolider sa position comme base technologique internationale de production et de services industriels au coeur de la Mmare Nostrum », a-t-il précisé. Elle a comme ambition stratégique d’accroître sa contribution en termes d’innovation orientée vers l’industrie. « La Tunisie aspire à relever la part des industries émergentes de 25% actuellement à 50 % à l’horizon 2016, par rapport aux industries traditionnelles », a-t-il ajouté. Le ministre tunisien a rappelé que son pays s’est aussi fixée comme objectif pour les dix prochaines années de doubler ses exportations industrielles de 15 milliards de dinars à 30 milliards de dinars et de tripler les investissements pour atteindre 3 milliards de dinars. Il est à noter que la Tunisie est le pays sud-méditerranéen ayant attiré le plus grand nombre d’industries européennes – 2.000 entreprises.
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