Femme du Parti Démocrate Progressiste des Tunisiennes
Lettre au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies
Monsieur Ban Ki Moon, Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Monsieur le Secrétaire Général, A l’appel du Bureau Femme du Parti Démocrate Progressiste des Tunisiennes sont venues se rassembler, aujourd’hui vendredi 16 Janvier 2009, devant le siège de l’ONU à Tunis, pour protester avec véhémence contre la passivité du Conseil de Sécurité face aux crimes de guerre perpétrés par les forces armées israéliennes à l’encontre de la population civile de Gaza. Depuis plus de vingt jours, un crime contre l’Humanité est entrain de se perpétrer dans la Bande de Gaza. Ce crime qui a touché notamment la population civile a fait plus d’un millier de morts (dont 400 enfants et plus de 100 femmes), plus de 5000 blessés (dont la moitié sont des femmes et des enfants). Ce massacre des victimes innocentes est d’autant plus révoltant qu’il se déroule dans le mutisme et l’immobilisme de la communauté internationale. En effet, l’Etat d’Israël est entrain de fouler aux pieds le droit international dans l’impunité totale : usages d’armes interdites (bombes au phosphore blanc, DIME); bombardements des maisons d’habitation, des édifices publics (hôpitaux, écoles, ministères, centres de presse…) et destruction de toute l’infrastructure de la zone. Aucune instance internationale n’a arrêté ni même condamné, à ce jour, les agissements de cet Etat. Bien au contraire, face à ces crimes, et malgré les protestations de centaines de milliers de personnes qui défilent tous les jours dans tous les pays du monde, la communauté internationale fait preuve d’une passivité déconcertante, révoltante et irresponsable. Aussi, force est de constater, que 60 années de violences militaires ne sont pas parvenues à imposer une pax israeliana au Moyen-Orient, elles ont au contraire, alimenté une escalade de la violence qui menace la sécurité internationale. Monsieur le Secrétaire Général, Ces citoyennes Tunisiennes vous exhortent à user de vos pouvoirs pour mettre en œuvre tous les mécanismes dont vous disposez pour mettre fin au massacre qui se déroule sous nos yeux et à assurer à la population palestinienne de Gaza indépendance, paix, sécurité et prospérité, droits les plus légitimes dont jouissent la plupart des populations du monde. — http://www3.pdpinfo.org : Site du PDP Nous essayons, bénévolement, de vous informer avec peu de moyens ; vous pouvez nous aider en diffusant ce message. Service de presse du Parti Démocrate Progressiste (PDP) Tunisien
Marie-Helène Nedelec* au conseil municipal de St Herblain – Loire Atlantique
Le Groupe des Ambassadeurs Arabes accrédités à Dakar exprime sa colère et sa condamnation de l’Agression Israélienne contre Gaza
Au vu de l’agression israélienne contre le peuple Palestinien à Gaza, le Groupe des Ambassadeurs Arabes Accrédités au Sénégal s’est réuni le 12/01/2009 à la résidence de l’Ambassadeur de l’Etat de Palestine à Dakar. Le Groupe a exprimé sa ferme condamnation et il a dénoncé avec vigueur cette agression israélienne contre le peuple Palestinien à Gaza qui a fait, jusqu’aujourd’hui 930 morts dont 261 enfants et 98 femmes avec plus de 4260 blessés. Cette agression aggravées par des frappes aériennes, des opérations terrestres, d’autres maritimes et utilisant des armes interdites .La bande de Gaza a vécu des journées sombres et meurtrières en soixante années de conflit au Proche-Orient avec un lot quotidien de victimes de jeunes enfants, de femmes et de vieillards. Dernier acte horrible en date, le bombardement d’une école de l’UNRWA qui a fait 40 morts en majorité des enfants. Même L’infrastructure de base a été détruite, les écoles, un centre de presse, les lieux de culte et plusieurs logements et maisons ont été rasés. L’histoire qui se répète, ce ne sont pas les humiliations infligées au peuple Palestinien par une armée d’occupation depuis 1948. Ce n’est pas le viol commis depuis 60 ans au vu et su de la communauté internationale par Israël de toutes les décisions de l’ONU. L’histoire qui se répète à Gaza c’est celle de ces bombardements, ces blocus, ces barrages, ces coupures de courants, ces embargos sur les vivres, sur les médicaments visant des zones civiles. Toute cette bande sinistrée avec le plus fort pourcentage de pauvreté, de chômage et de précarité. Israël porte la responsabilité totale en tant que puissance d’occupation. Le Groupe dénonce l’offensive Israélienne sur une population civile et innocente. Il rappelle qu’Israël a violé les principes du droit international et la charte des Nations unies. Il considère que le choix de la paix et l’attachement à la légalité internationale est le seul moyen propice, au règlement du conflit Israélo-Palestinien. Le groupe exprime par ailleurs, ses condoléances aux familles des victimes de ces opérations israéliennes, particulièrement leur ancien collègue à Dakar l’Ambassadeur Abou AL NAJA, qui a perdu son épouse, son beau-fils et sa fille grièvement blessée. Il réaffirme sa solidarité avec l’ensemble du peuple palestinien. Le groupe appelle la communauté internationale à condamner les attaques et demande un cessez-le-feu immédiat. Il demande aux Nations unies et à la communauté internationale également d’utiliser l’autorité nécessaire pour mettre fin à l’agression et appliquer la dernière résolution du conseil de sécurité. Le groupe exhorte tous les peuples attachés à la paix et à la justice notamment nos frères Sénégalais, pour apporter leurs soutiens au peuple palestinien et d’œuvrer pour arrêter ces massacres israéliennes. En outre, le Groupe des Ambassadeurs Arabes exprime le souhait que “le processus de paix puisse reprendre son cour, une fois réalisés le retrait des forces israéliennes, l’arrêt des interventions militaires israéliennes contre les populations de Gaza et la fin de l’occupation des territoires Palestiniens pour permettre à ce peuple Palestinien de recouvrir ses droits légitimes avec la création de son Etat indépendant et souverain. Au plan humanitaire, le Groupe souligne l’importance que soient ouverts les points de passages et la levée du blocus, pour l’acheminement non seulement des aides humanitaires mais aussi des marchandises et des biens, avec la circulation des personnes en vue d’un retour rapide à la normale dans la Bande de Gaza.
Le Hamas n’acceptera aucun soldat israélien à Gaza
AFP 17.01.09 | 22h35 Le mouvement islamiste Hamas a affirmé samedi qu’il n’accepterait pas la présence “d’un seul soldat” israélien à Gaza et promis de poursuivre la résistance, après l’annonce par Israël d’un cessez-le-feu unilatéral à minuit GMT. “Nous n’accepterons d’aucune manière la présence d’un soldat sur le sol de Gaza quel qu’en soit le prix. Le Hamas est toujours présent, la résistance vaillante et sa direction solide”, a indiqué Fawzi Barhoum, un porte-parole du Hamas dans un communiqué.
Le Hamas poursuivra les combats
AP 17/01/2009 | Mise à jour : 20:28 . Le Hamas a prévenu ce soir que ses militants poursuivraient les combats tant que les troupes israéliennes n’auraient pas quitté la bande de Gaza. Cette annonce a été faite par un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum, dans un discours diffusé sur la télévision du Hamas à Gaza. Le Hamas rejette donc par avance les termes du cessez-le-feu unilatéral qu’Israël s’apprêtait à annoncer dans la soirée: l’armée mettrait fin à ses bombardements et ses attaques mais maintiendrait ses troupes dans la bande de Gaza durant 10 jours pour vérifier l’arrêt des tirs de roquettes par le Hamas.
«C’est une guerre menée dans un microcosme»
PROCHE-ORIENT. Le Comité international de la Croix-Rouge est très engagé dans la bande de Gaza. Entretien avec la directrice des opérations.
Caroline Stevan Samedi 17 janvier 2009 Cheffe des opérations Moyen-Orient et Afrique du Nord pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Béatrice Mégevand Roggo était dans la bande de Gaza cette semaine. Le Temps: Vous revenez d’une visite à Gaza. Quel est votre sentiment? Béatrice Mégevand Roggo: Le fait le plus marquant est l’intensité de l’action militaire sur la durée – cela fait vingt et un jours – et sur un territoire très restreint et très peuplé. La densité de population dans la bande de Gaza est trois fois supérieure à celle de Manhattan! C’est une guerre menée par la troisième puissance militaire mondiale dans un microcosme! Cela aboutit à une situation presque jamais vue dans les hôpitaux, au niveau de la gravité des blessures, du flux constant de victimes et du grand nombre de femmes et d’enfants parmi elles. – Un hôpital vient d’être bombardé, un entrepôt de matériel incendié. Après des tirs essuyés par vos équipes, avez-vous l’impression d’être devenus des cibles? – J’espère que non. Cela est peut-être dû à des erreurs ou à l’impression que des combattants se cachaient dans ces endroits. Comment être sûr? Jusque-là, nous avions plutôt l’impression que notre mission médicale était mieux respectée et facilitée, après des débuts difficiles. – Y a-t-il une amélioration dans l’accès aux blessés? – Les deux-trois heures de trêve quotidienne sont plus ou moins respectées mais ne suffisent pas. C’est toujours très difficile de circuler, il y a des obstacles sur les routes – militaires ou des gravats -, des échanges de tirs… Nous parvenons chaque jour à évacuer des blessés de l’hôpital Shifa vers l’Egypte, afin de le désengorger. Cela dit, il y a encore probablement des gens qui meurent faute d’être secourus. – Quid des infrastructures, des stocks de nourriture et de médicaments, de l’électricité et de l’eau potable? – Les infrastructures étaient déjà largement affaiblies par le blocus de la bande de Gaza. Les dégâts ont augmenté avec la guerre. Il y a un gros problème avec les eaux usées actuellement, car les stations de pompage ne fonctionnent plus. Si une bombe venait à tomber sur les murs retenant tout ce liquide, ce serait la catastrophe. Des quartiers entiers n’ont plus d’eau potable, l’électricité est irrégulière et insuffisante. Les générateurs des hôpitaux fonctionnent grâce au fioul. Il y en a, mais la difficulté est d’aller le chercher dans ces conditions d’insécurité. Une prise de consience de la part d’Israël a permis de faire passer des vivres, du fioul… Le problème est ensuite la distribution. – Les humanitaires ont-ils plus de facilité à entrer? – Nous avons finalement réussi à envoyer quatre expatriés en plus des neuf qui se trouvaient déjà sur place et des 56 employés locaux. Mais, pour les organisations qui ne travaillent pas habituellement à Gaza, c’est impossible de passer. – Parlez-vous toujours de crise humanitaire? – Sans aucun doute. Le problème de Gaza avant cette guerre était l’étranglement de son économie à cause du blocus, toute une population dépendante de l’assistance. C’est cent fois pire aujourd’hui. Les gens n’osent plus aller faire leurs courses, des dizaines de milliers de personnes ont quitté leur maison pour se réfugier dans les locaux de l’Unrwa ou chez des proches. Toute la vie quotidienne est paralysée. – Quelle est la priorité? – Les belligérants doivent tout faire pour respecter le droit international humanitaire. L’armée israélienne doit distinguer les civils des combattants et respecter le principe de proportionnalité. De notre côté, la priorité est d’avoir accès aux blessés. – Vous parlez de l’armée israélienne. Le Hamas n’a-t-il pas les mêmes devoirs? – Toutes les parties ont les mêmes obligations, mais il est vrai qu’Israël a une puissance militaire non comparable à celle de son ennemi. Plus on utilise des armes lourdes et puissantes, plus on a la responsabilité de faire attention aux civils. Nous reconnaissons cependant la difficulté de la situation, la densité de Gaza, la guerre asymétrique menée par le Hamas… – Est-ce toujours aussi compliqué de travailler, ou est-ce dû au blocus et à la situation à Gaza? – Gaza est un exemple particulièrement frappant. Il y a des contextes où il est difficile de se mouvoir pendant quelques heures ou quelques jours, mais là, la durée et la puissance de feu sont incroyables. – Le CICR est largement sorti de sa réserve ces derniers temps. Une nouvelle politique? – Nous l’avons fait pour l’Irak, pour les territoires occupés déjà l’année dernière. Tout dépend de l’urgence qu’il y a à se prononcer publiquement pour essayer de mettre un terme à une situation. C’est parce que le CICR parle peu que nos déclarations ont généralement de l’effet. – Craignez-vous des mesures de représailles, notamment de la part des Etats-Unis, votre principal bailleur de fonds? – Les autorités ne sont jamais heureuses que nous les critiquions, mais elles reconnaissent notre légitimité à le faire. Il est arrivé que nos propos provoquent un froid avec un Etat, mais cela n’a jamais impliqué de rupture de relations, de menaces financières ou d’obstacles à notre travail. Nous avons une relation très franche avec les Etats-Unis, bien que nous les ayons publiquement désapprouvés, sur Guantanamo notamment.
(Source: “Le Temps” (Quotidien – Suisse), le 17 janvier 2009).
Les Arabes paralysés par une “guerre froide”
La violente offensive israélienne contre la bande de Gaza a révélé la gravité de la “guerre froide” qui paralyse la Ligue arabe, coupée en deux blocs qui renforcent son impuissance.
Vendredi 16 janvier, à Doha, au Qatar, un groupe de pays arabes a adopté un document de soutien aux Palestiniens prônant notamment la suspension de “toutes les formes de normalisation” avec Israël. Une décision que le pays hôte, qui abrite depuis plus d’une décennie un bureau commercial israélien, a dit vouloir immédiatement appliquer, ainsi que la Mauritanie, l’un des rares membres de la Ligue à entretenir des relations diplomatiques avec l’Etat juif.
Les pays arabes réunis au Qatar ont également prôné “la suspension de l’Initiative arabe”, une initiative de paix adoptée en 2002 par la Ligue arabe puis par des pays membres de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) qui propose une normalisation avec Israël en échange du retrait israélien des territoires occupés depuis 1967.
Le problème est que ni l’Arabie saoudite ni l’Egypte, les pays les plus influents de la Ligue arabe, n’étaient présents à Doha, jugé trop accommodant avec la Syrie et, par extension, avec l’Iran. Le chef du bureau politique du Hamas palestinien, Khaled Mechaal, basé en Syrie, est venu au Qatar, mais pas le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, alors que la réunion appelait “les factions palestiniennes”, principalement le Hamas et le Fatah du président palestinien, “à l’entente et à l’unité nationale”.
RÔLE DU QATAR
Depuis le début de la guerre de Gaza, le Qatar, qui prétend jouer les médiateurs dans la région, s’est efforcé de précipiter une réunion extraordinaire de la Ligue arabe, voulant jouer de ses bonnes relations avec Israël comme avec le Hamas. Cette initiative a été bloquée par les “poids lourds” arabes égyptiens et saoudiens, déjà marginalisés en mai 2008 par le petit émirat lors de la signature, à Doha, d’un accord interlibanais qui avait mis fin à une profonde crise institutionnelle ouverte par la vacance à la présidence du pays du Cèdre.
La Ligue arabe se réunira bien, mais au Koweït, les 19 et 20 janvier, à l’occasion d’une concertation prévue de longue date sur des questions essentiellement économiques. Il est très peu probable que la Ligue arabe donne suite, à cette occasion, aux propositions avancées vendredi à Doha. Il est en revanche plus plausible que la Ligue affiche une fois de plus son impuissance, compte tenu de la volonté israélienne de mettre fin de manière unilatérale au pilonnage de Gaza.
Car le refus israélien de tout accord avec le Hamas, par l’entremise de l’Egypte, porte un coup sévère au rôle de médiateur joué traditionnellement par Le Caire, contourné également par Israël à propos de la gestion de la frontière entre Gaza et son territoire. L’Egypte, en effet, n’a pas été mentionnée lors de la signature, vendredi, par la ministre israélienne des affaires étrangères, Tzipi Livni, et la secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice, d’un mémorandum (dont le texte n’a pas été rendu public) concernant la “série de mesures que les Etats-Unis et Israël vont prendre pour assécher le flot d’armes et d’explosifs vers Gaza”.
Parmi les dégâts politiques collatéraux de l’offensive israélienne sur Gaza, il faut enfin mentionner les relations entre l’Etat juif et la Turquie, qui aurait également souhaité jouer les médiateurs. La Turquie avait accueilli en 2008 des négociations indirectes entre Israël et la Syrie. Ces contacts ont été gelés jusqu’à nouvel ordre.
Gilles Paris
(Source: “Le Monde” (Quotidien – France) le 18 janvier 2009)
MASSACRE A GAZA, EN PALESTINE
Poème : d’Abou jâafar Laaouini LE 0 1/01/2009 Rien ne s’oublie, La mémoire restera à jamais vivante Les peuples savent se rappelleront, et rien ne s’ oublie Les traces passent et repassent ,sombres ou brillantes Les falsificateurs d’histoire , sont bien connus mais s’écrit Par les larmes des vulnérables , chaudes et sanglantes Le crime le massacre la génocide devant nos yeux aujourd’hui jadis dyr Yacine et Kafr Kacem puis Jenine,Gaza brûle la honte Le monde libre hypocrite, sans remord ni pitié prolonge l’agonie UN peuple chassé malheureux, qu’elle destinée éprouvante Chassé par des sionistes venus des quatre coins, des ramassis Poussé(es) par une volonté de haine orgueilleuse et méchante Appel d’un général ,« rassemblez-vous » et protocoles suivies Une plaie ouverte c’est ancrée en palestine,très embarrassante Nos prières pour la paix sont négligées la loi ignore les démunis La loi la plus fort disait-il règne, domine et toujours exigeante Le Droit d’ingérence ,Ô monsieur Kouchner,tombe dans l’oublie? Au nord de l’irak passe et au somali, quand-il y a une entente La raison la plus fort et toujours la meilleure La martine :l’ a dit Dieu soit Loué, vive la liberté des peuples, vive vive on chante Soixante ans déjà de souffrances en diaspora loin de leur pays Chantons pour la paix, disons halte au génocide, à l’holocauste Les sionistes massacrent les innocents, sans pitié et sans merci Israël c’est Jacob, fils d’Isaac fils d’Abraham, patriarche le juste Notre père et Ismaël venu de Ur Babylone, l’Irak d’aujourd’hui Canaan,kahtan,Eram, leur présence depuis toujours mouvante L’humanité descendance d’Adam, ni poisson ni singe, sûr Elu Notre dieu à tous ,ALLAH, JÉHOVAH,ou JESUS,vérité courante. BBA Montbéliard le 17/01/2009
La Tunisie prévoit des pressions sur l’industrie en 2009
2009-01-16 19:22:08 TUNIS, 15 janvier (Xinhua) — L’industrie tunisienne va connaître des contraintes conjoncturelles en raison de la crise économique internationale en 2009, estime le ministre tunisien de l’Industrie, de l’Energie et des PME, Afif Chelbi. Le ministre a relevé jeudi à la presse que les difficultés qu’a connues le marché mondial en raison de la crise financière internationale ont engendré une baisse de 1,5% des exportations tunisiennes des industries manufacturières par rapport à la même période de 2007. Estimant que la crise offre en même temps à l’industrie locale de nouvelles opportunités et lui ouvre de nouveaux horizons sur la voie du progrès et de la performance, M. Chelbi a annoncé qu’une cellule d’assistance et d’information a été créée au sein de son département pour orienter au mieux les entreprises. Il a fait remarquer qu’en dépit d’une conjoncture mondiale difficile, le site Tunisie a préservé son attractivité pour l’investissement direct étranger (IDE). A titre indicatif, il a cité l’entrée en fonction, au mois d’octobre 2008, d’une usine de composants automobiles, la création, au technopole d’El Ghazela, d’une unité de recherche, et le projet de câblerie qui sera réalisé par le groupe japonais Yazaki. Selon M. Chelbi, en 2008, le secteur industriel tunisien a réalisé d’excellents résultats. Les exportations manufacturières ont atteint 18.700 millions de dinars (environ 13.640 millions de dollars) en 2008, réalisant une progression de 20% et dépassant ainsi les objectifs tracés pour le XIème plan (18.000 millions de dinars). Concernant les programmes de son ministère pour l’année en cours, Chelbi a déclaré qu’ils seront articulés autour de deux volets: création d’entreprises et soutien des entreprises existantes. Il a ajouté que les orientations industrielles pour la prochaine étape reposeront sur quatre axes, soit la croissance, la qualité, l’essaimage et la diversification. La Tunisie ambitionne de doubler les exportations industrielles au cours de la période 2007-2016, en les portant de 15 milliards de dinars à 30 milliards de dinars.
Tunisie – Aéroport Enfidha: un prêt de la BAD de 70 millions d’euros
La Banque africaine de développement (BAD) vient d’accorder un prêt de 70 millions d’euros (soit 126,575 millions de dinars) à la Tunisie pour le financement du projet de l’aéroport international à Enfidha. Le projet du nouvel aéroport envisage la construction, l’exploitation et l’entretien du nouvel aéroport à Enfidha, pour une capacité initiale de 7 millions de passagers, ainsi que l’exploitation et l’entretien de l’aéroport actuel de Monastir. Selon la BAD, ce projet créera près de 2.200 emplois directs durant la phase de construction et environ 1.200 emplois directs durant l’exploitation. 10.000 autres emplois indirects seront créés dans le secteur privé local. Le total du financement de la Banque pour la Tunisie s’élève à 97 opérations, soit plus de 7 milliards de dinars tunisiens. B.B.K.
(Source: webmanagercenter le 16 janvier 2009) http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=65546