16 janvier 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3160 du 16.01.2009

 archives : www.tunisnews.net  

 

Médecins du Monde: Les humanitaires n’ont pas d’accès sécurisé à la bande de Gaza ARTICLE 19 Condemns the Israeli Military’s Continued Targeting of Media Personnel in Gaza and Supports International Calls for a UN investigation into the Attacks AFP: La communauté juive marocaine condamne l’intervention israélienne à Gaza APA:  Maurice suspend les activités du Consulat israélien à Port Louis Mohammed Dahlan: La paix, seul remède à l’extrémisme Michel Collon: Monsieur Obama, à propos de vos deux filles, vous oubliez quelque chose… Abdo Maalaoui: Encore la torture : mon frère, ma soeur ouvrez vos cœurs et vous comprendrez que…. ! AFP: Bulgarie: un responsable islamique expulsé AFP:Schengen: l’UE prête à revoir ses ambitions pour la base de données SIS II

Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Médecins du Monde
Jérusalem, le 16 janvier 2009     …COMMUNIQUE DE PRESSE…  

Les humanitaires n’ont pas d’accès sécurisé à la bande de Gaza

   

Médecins du Monde dénonce l’attaque qui a touché hier l’hôpital al-Quds de Gaza et condamne le fait qu’en dépit du droit humanitaire, un lieu de soins abritant des malades et des blessés, puisse être la cible de bombardements. Cette attaque témoigne de la situation dramatique que vit la population et du désastre humanitaire et sanitaire dans la bande de Gaza.   Après 21 jours d’offensive et malgré de nombreuses tentatives, les équipes de Médecins du Monde n’ont toujours pas accès à la population de la bande de Gaza, prise au piège des combats et nécessitant des secours indispensables. Malgré les autorisations de principe accordées par les autorités israéliennes, l’unique point de passage proposé à nos équipes, celui d’Erez, est impraticable en raison des combats. La trêve de trois heures par jour, annoncée le 6 janvier par Israël, n’est en réalité pas respectée.   « Même si les autorisations sont délivrées par les autorités israéliennes, aucune condition de sécurité n’est aujourd’hui réunie pour que nous puissions entrer et travailler de façon professionnelle, sans exposer plus nos équipes locales présentes à Gaza et déjà en grave danger » déplore Marc Van der Mullen, coordinateur de la mission d’urgence de MdM. « Et malgré la dangerosité de l’accès par Erez, nous n’avons pas pu, jusqu’à aujourd’hui, négocier d’accès via d’autres points de passage contrôlés par Israël et moins exposés aux combats».   L’unique alternative est donc de passer par le terminal de Rafah, à la frontière avec l’Egypte dont l’accès est très réduit pour les ressources humaines internationales. Mais l’entrée des humanitaires par Rafah n’est pas jusqu’à aujourd’hui coordonnée avec les autorités, exposant les équipes aux tirs et aux bombardements et ne garantissant pas les conditions permettant l’accès et la circulation dans la bande de Gaza.   Médecins du Monde demande un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel de toutes les parties prenantes au conflit, ainsi que les garanties de sécurité nécessaires pour permettre un réel accès des équipes humanitaires à la bande de Gaza.     Contacts  presse : Jérusalem – Florence Priolet : +33 6 09 17 35 59 Paris – Annabelle Quénet : 01 44 92 14 32 

 
For immediate release – 16 January 2009
 

Gaza: ARTICLE 19 Condemns the Israeli Military’s Continued Targeting of Media Personnel in Gaza and Supports International Calls for a UN investigation into the Attacks

 
ARTICLE 19 strongly condemns Israel’s continued unlawful attacks on Gaza, including the shelling on January 15 of a United Nations compound containing essential aid supplies and the targeting of a building hosting several media offices, resulting in the injury of two media professionals.
 
In an escalation of Israeli attacks on media professionals, a missile or shell hit a Gaza tower block home to Reuters and other international media organizations on January 15. The 13th floor of al-Shurouq Tower struck the offices of Abu Dhabi television injuring one of its journalists and a Reuters cameraman.
 
ARTICLE 19 also strongly condemns Israel’s detention of two Palestinian journalists working for the Iranian Al-Alam television station in Ramallah on January 5, 2009. Hadir Shaheen 34, and Mohammed Sarhan, 26 were arrested in Jerusalem on charges of broadcasting information on the deployment of Israeli soldiers into Gaza which was subject to ‘military censorship.’
 
More than 1000 Palestinians have so far been killed and more than 5000 are injured. Among the killed, more than 300 are children and hundreds more are wounded.
 
The continuous ban of foreign media entering the Gaza strip and the severe attacks on media personnel in Gaza is evidence of the Israeli authorities’ determined attempts to control and manage the news coming out of Gaza. “The denial of access to Gaza for journalists prevents the important circulation of essential information on the plight of those most in need” said Dr. Agnes Callamard, ARTICLE 19’s Executive Director.
 
“History and experience have stressed the importance of protecting a free flow of information about conflict situations so as to expose any abuses that may occur and create a climate in which the conflicts may be resolved. Media freedom must be respected, not restricted, if peace is to be won” added Dr. Callamard.
 
Media workers benefit from the full protection granted by international humanitarian law to civilians, in both international and non-international armed conflicts. Journalists are considered civilians under Article 79 of Additional Protocol I of the Geneva Conventions, provided they do not do anything or behave in any way that might compromise this status. Any deliberate attack on a journalist that causes death or serious physical injury is a major breach of this Protocol and deemed a war crime. This protection under the Geneva Convention was reiterated by Security Council Resolution 1738 concerning the protection of journalists and media personnel in conflict zones.
 
ARTICLE 19 supports urgent international calling for a UN-led investigation into a range of attacks in which civilians were killed or injured, and civilian buildings were destroyed. ARTICLE 19 in particular calls for the international investigation to include the targeting of media professionals in Gaza and the shelling of media buildings.
 
A19 calls on the international community to implement UN Human Rights Council resolution (A/HRC/S-9/L.2) adopted on January 12, 2009, which, among other matters calls for “Free access of media to areas of conflict through media corridors” into Gaza 


Une manifestation/marche funèbre symbolique est organisée le:

Samedi 17 janvier 2009 à 14 h00  Rassemblement à la Place des Nations (en face de l’ONU) Détails http://www.droitpourtous.ch/nouveau/17_janvier_2009_francais.pdf


 

La communauté juive marocaine condamne l’intervention israélienne à Gaza

 

AFP, le 15 janvier 2009 à 14h24 RABAT, 15 jan 2009 (AFP) – Deux organisations représentant la communauté juive marocaine ont condamné jeudi l’intervention israélienne à Gaza, appelant la communauté internationale à intervenir pour trouver « une fin juste » à un conflit qui a déjà fait près de 1.100 morts. Dans un entretien téléphonique avec l’AFP, le secrétaire général de la Fondation du Patrimoine culturel judéo-marocain, Simon Lévy, a « exprimé (son) horreur devant cette tuerie sans perspective ni justification ». Reprenant des propos tenus la veille à la radio Rabat Chaîne Inter, M. Lévy a qualifié de « plus que déplorable » la situation à Gaza. « C’est horrible et ce n’est pas comme ça que je vois le judaïsme », a-t-il ajouté, formant le voeu de voir ce massacre prendre fin au plus vite. Près de 1.100 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes à Gaza, au 20e jour de leur offensive dévastatrice contre le Hamas. « Depuis plus de deux semaines les habitants de Gaza, cibles captives, croulent sous les bombes, les destructions multiples, le manque d’eau, de vivres et la mort », a d’autre part regretté le Conseil des communautés israélites du Maroc, dans un communiqué transmis à l’AFP. « Les images de ces enfants palestiniens arrachés à la vie sont insoutenables ». « Nous, juifs marocains, sommes solidaires des victimes innocentes qui souffrent, à Gaza et ailleurs », poursuit le texte, soulignant qu' »aucune solution juste et viable ne sera trouvée par la force ». La communauté juive marocaine compte entre 4.000 et 5.000 personnes. Question de TUNISNEWS: Et notre communauté juive tunisienne, quel est son avis ?

Maurice suspend les activités du Consulat israélien à Port Louis

 

APA – Port Louis (Maurice) Le gouvernement de l’Ile Maurice a décidé de suspendre les activités du Consulat d’Israël dans le pays, pour protester contre l’offensive de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, a appris APA samedi à Port Louis, la capitale mauricienne. Cette décision prise lors du Conseil des ministres tenu vendredi, à été notifiée au Consul honorifique d’Israël Soopaya Curpen par le ministre mauricien des Affaires Etrangères M. Arvin Boolell, selon un communiqué officiel. Le gouvernement mauricien suit avec un grand intérêt la situation au Moyen-Orient où l’agression israélienne contre les Palestiniens a causé la mort de plus de 750 hommes, femmes et enfants, note le communiqué. Le gouvernement mauricien condamne fermement l’utilisation disproportionnée de la force par l’armée israélienne. Maurice a ainsi demandé un cessez-le-feu ‘’immédiat’’ à Israël. Pour sa part, le Consul d’Israël à Port Louis, Soopaya Curpen a déclaré que ‘’la décision du gouvernement mauricien a été prise à la hâte et à un moment inopportun’’. Il a toutefois indiqué qu’il respectera la décision de l’Etat mauricien. SR/daj/ad/of/APA 10-01-2009 Source :http://www.apanews.net/apa.php?article85316

 

Point de vue

La paix, seul remède à l’extrémisme

 
par Mohammed Dahlan Je regarde les bombes israéliennes pleuvoir sur les rues de Gaza, tuant plus de 1 000 Palestiniens dont plus de 300 enfants, je vois les Palestiniens assiégés, privés d’électricité, d’eau courante et de carburant, et subissant de lourdes restrictions alimentaires, et j’en suis à me demander ce qu’Israël espère y gagner et en quoi tout cela pourrait ne serait-ce que nous rapprocher de cette paix que nous, Israéliens et Palestiniens, méritons. Alors que les porte-parole israéliens monopolisent les ondes, affirmant que l’Etat hébreu mène cette attaque pour mettre le Hamas à genoux, il est une chose que les experts n’ont pas comprise : c’est précisément la militarisation d’Israël qui a fait du Hamas le mouvement qu’il est aujourd’hui et qui, quand les fumées se seront dissipées, l’aura rendu plus fort encore. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas partisan du Hamas. Etudiant à l’Université islamique de Gaza, aujourd’hui détruite, et militant du Fatah, j’ai assisté à la montée en puissance du Hamas depuis sa formation, en 1987, alors convaincu, autant que je le suis maintenant, que son programme politique n’était pas de nature à apporter la démocratie, le développement et la croissance à long terme à une Palestine libérée. Mais le mouvement tire sa force non de sa vision à long terme mais de son habileté à pointer du doigt l’absence de progrès dans les négociations et le fait que les Palestiniens ne sont toujours pas libres. J’ai été négociateur durant quinze ans, et, pendant plusieurs années au cours de cette période, Israël a été plus en sécurité que jamais auparavant dans son histoire. Pourtant, simultanément, les Palestiniens ont vu le nombre de colons multiplié par deux dans les territoires occupés, ils ont assisté à la judaïsation de Jérusalem, où leurs compatriotes chrétiens et musulmans ont dû demander une autorisation des Israéliens pour pouvoir prier dans leurs lieux saints, ils ont subi de nouvelles restrictions à leur liberté de mouvement, vu leurs entreprises fermer et leurs maisons démolies. A Camp David et aux autres cycles de négociations auxquels j’ai pu participer, Israël ne négociait pas avec nous, les Palestiniens, mais avec elle-même, cherchant à imposer ses injonctions au peuple palestinien. Les Israéliens étaient choqués quand nous refusions de nous y plier et exigions, comme nous le faisons encore, d’être traités en égaux. En somme, Israël n’a jamais donné aux Palestiniens le choix entre la liberté et l’occupation, mais seulement, et continuellement, entre l’occupation et l’occupation. Et à chaque année qui passait, à chaque cycle de négociations qui échouait, le Hamas a pu affirmer sans contestation que l’Etat hébreu ne s’intéressait pas à la paix, qu’il s’intéressait au maintien de son occupation. Et puisqu’on ne pouvait faire état d’aucun progrès, la popularité du Hamas a pris son envol. En 2005, quand Israël a évacué ses colonies (qui n’abritaient que 8 000 Israéliens mais impliquaient le contrôle israélien de quelque 40 % de Gaza), j’ai oeuvré pour que la bande de Gaza ne devienne pas une prison à ciel ouvert au lendemain de ce retrait. J’ai averti que, si les mesures unilatérales d’Israël ne se traduisaient pas par des bénéfices bilatéraux tangibles (notamment une liberté de mouvement garantie pour les Palestiniens et la possibilité pour l’économie palestinienne de se redévelopper après trente-huit ans de « dé-développement » israélien), les Palestiniens se tourneraient vers ce mouvement populiste qu’est le Hamas. Israël n’a pas écouté ces mises en garde, et la bande de Gaza fut transformée en la plus grande prison à ciel ouvert au monde, ses habitants quasiment réduits à mendier pour avoir du carburant, de l’eau, de l’électricité et de la nourriture. Le message d’Israël était clair pour les Palestiniens : l’Etat hébreu entend ne jamais nous rendre notre liberté, il entend contrôler nos vies aussi longtemps que possible. Toutes les familles palestiniennes étant touchées par l’offensive israélienne dans la bande de Gaza (où maisons, mosquées, écoles et universités sont détruites), le Hamas pourra bientôt affirmer qu’Israël cherche à exterminer le peuple palestinien. Tout comme Israël peut dénoncer la charte du Hamas, les Palestiniens peuvent dénoncer les programmes politiques de tous les grands partis israéliens, qui ne reconnaissent pas le droit d’existence de la Palestine. Le mouvement pacifiste et tous ceux qui croient qu’un accord négocié peut être obtenu avec Israël en seront les victimes. Voilà pourquoi je crois que l’Europe et la « nouvelle » Amérique du président Obama ont aujourd’hui l’occasion de faire la preuve de leur engagement en faveur d’une Palestine libre. Après quarante et un ans d’occupation militaire et quinze ans de négociations, les paramètres d’une solution pacifique sont évidents : le retrait total d’Israël de tous les territoires occupés depuis 1967, dont Jérusalem-Est (soit, en tout, seulement 22 % de la Palestine historique), le démantèlement de toutes les colonies israéliennes et une solution juste face au sort terrible des réfugiés palestiniens, comme le préconise la Ligue arabe avec son Initiative de paix arabe. En contrepartie, Israël vivra en paix, dans la stabilité, et entretiendra des relations économiques avec le monde arabe sur les 78 % de la Palestine historique qui lui resteront. Avec un tel accord, le Hamas sera mis hors sujet, car il ne pourra plus dire au peuple palestinien qu’Israël ne s’intéresse pas à la paix. Le temps est venu d’imposer une solution, sans attendre qu’Israël retrouve ses esprits. Plus l’Europe et les Etats-Unis tergiverseront, plus les Palestiniens et les Israéliens se radicaliseront – et plus nous verrons de sang couler inutilement en Terre sainte. Traduit de l’anglais par Julie Marcot ——————————————————————————– (*) Mohammed  Dahlan, parlementaire du Fatah au Conseil législatif palestinien pour la ville de Khan Younès, dans la bande de Gaza. Négociateur pour la Palestine à partir de 1994 (Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 16 janvier 2008)


Monsieur Obama, à propos de vos deux filles, vous oubliez quelque chose…

 
Michel Collon Cher Monsieur Obama, Vous avez déclaré à propos du conflit entre Israël et les Palestiniens : « Si quelqu’un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser cela. » Protéger vos enfants ? Comme je vous comprends! Mais, pour être tout à fait correct envers vos filles, ne devriez-vous pas leur raconter l’histoire de cette maison ? Dire que vous l’avez volée à ses propriétaires ? Et aussi le jardin, et tous les champs autour ! Et que vous avez obligé l’ancien propriétaire à aller vivre dans la niche du chien ? Car c’est exactement ce qu’Israël a fait en volant leurs maisons et leurs terres aux Palestiniens, et en les forçant à vivre dans des camps de réfugiés (voir les livres d’historiens israéliens comme Benny Morris). Dès lors, cher Monsieur Obama, pourriez-vous prétendre vivre dans cette maison tranquillement, comme si de rien n’était ? Alors, juste une question : votre « changement » consistera-t-il à répéter ces vieux mensonges sur la maison, déjà ressassés par tous vos prédécesseurs ? Recevez, cher Monsieur Obama, mes meilleurs sentiments. Et dites à vos amis que, sur cette terre de Palestine, il y a de la place pour tout le monde. A moins qu’une différence de religion ou de couleur de peau pose un problème à quelqu’un ? Michel Collon 13 janvier 2009 Retrouvez chaque jour des témoignages, analyses, critiques d’infos sur Gaza à www.michelcollon.info  


 

Encore la torture : mon frère, ma soeur ouvrez vos cœurs et vous comprendrez que…. !

 

Abdo Maalaoui (Montréal / Canada)

maalaoui@yahoo.com

 

C’est vrai que les attaques contre la Tunisie ne cessent de croître parce que les dirigeants de notre gouvernement tunisien font la sourde oreille, ils ne cessent pas de faire plus de conneries dans la gestion quotidienne de la Cité que le peuple tunisien leur a confié.  

 

Pour faire le perroquet, les propagandistes de la République ont l’habitude de mentir au peuple puisqu’ils détiennent tout l’arsenal de communication, ils justifient leurs méfaits en accusant les mauvais journalistes, les détestables barbus d’islamistes, et les divers méchants contestataires de la politique mise en œuvre en Tunisie.

 

Je ne suis pas journaliste, je ne suis pas islamiste, par contre je suis et je resterai le méchant contestataire jusqu’à ce que les dirigeants du gouvernement tunisien comprennent la limite du mandat que le peuple tunisien leur a confié. Ce mandat est écrit noir sur plan dans la Constitution tunisienne, dans les lois tunisiennes, dans les chartes internationales que ses mêmes dirigeants ont signé, le parlement tunisien a voté et que le Président de la République a paraphé ! Je reste contestataire tant et aussi longtemps que les dirigeants de la Tunisie ne respectent pas du contenu de l’appel que Ben Ali qui nous a lancé à la première seconde du samedi 7 novembre 1987 !

 

Aucun opposant, ni contestataire ne conteste le progrès économique que la Tunisie a réalisé, au contraire nous sommes mille fois fières de ce qu’il a été accompli grâce à l’effort collectif et la vision de honnêtes dirigeants tunisiens qui sont encore au pouvoir. Nous contestations la corruption, le détournement de fonds, les projets de développement bidon, etc…

 

Les «Krishna» des béni oui-oui, font leur rapport  quand je critique de temps à autre le gouvernement tunisien  mais ils deviennent sourds quand je  disais publiquement et avec fierté que la Tunisie a réalisé économiquement un pas de géant !!!  Quand j’expose aux investisseurs et industriels à l’international que la Tunisie possède les meilleurs outils de promotion des investissements  dans le secteur industriel et autres dont son code de promotion des investissements, son guichet unique qui était le premier au monde, ses centres d’aide au démarrage d’entreprises, ses mécanismes de financement pour aider le secteur privé, les programmes d’aide à la création de l’emplois, son code sur la protection de l’environnement, etc, Dieu sait que la liste des bons réalisations est longue !!!  Personne ne peut nier ses réalisations qui sont implantées sur le terrain, elles sont visibles !!!!…

 

C’est bizarre, aucun média ou espion tunisien, n’a rapporté ses propos qui viennent aussi de l’opposition. Les membres de l’opposition tunisienne et contestataires tunisiens ne vivent pas de l’air et de l’eau fraîche, ils contribuent quotidiennement au développement économique, culturel, social et politique de la Tunisie plus que vous le pensez !!!

 

C’est vrai, depuis des années que nous essayons d’alerter le gouvernement tunisien mais ils ne veulent pas tenir compte de notre existence, pire encore nous sommes devenus des ennemis à abattre et tout les coups envers nous les opposants et les contestataires sont permis… Que nous reste-t-il pour se défendre !!! C’est de manifester pacifiquement et d’écrire à qui veut nous entendre en Tunisie ou à l’étranger !!! Sans le vouloir, le gouvernement tunisiens est entrain de créer chaque jour des opposants et des contestataires !!!

 

Les propagandistes et les innocents Tunisiens nous accusent de salir et assombrir  l’image de la  Tunisie. Mais doit-on rester silencieux et fermer nos bouches quand on voit ce qui suit.  Avant de nous calomnier à tort, je vous supplie de lire et de relire ce que suit, de réfléchir sur les actes cachés qui se passent dans notre propre pays qui est la Tunisie :

 

« Abdessalem Helali, détenu à la prison civile de Gafsa depuis le 13 juin 2008, s’est plaint lors de la visite de ses avocats de douleurs intenses au niveau de la tête et de l’oreille droite ainsi que d’hémorragies anales répétées. Ces séquelles sont dues aux tortures et mauvais traitement qu’il a subi durant les 9 jours de « garde à vue » au commissariat de police de Gafsa et notamment à l’introduction d’un bâton dans son anus, à la position de « poulet rôti », aux coups de bâton sur la tête et aux gifles et coups de poing sur l’oreille droite. Très affecté, Abdessalem Helali a déclaré à ses avocats, Mr Mondher Charni et Mr Charfeddine Kellil, que malgré la détérioration de son état de santé, l’administration pénitentiaire ne lui a jamais fourni les soins nécessaires… ».

 

Quelle est votre réaction ? Pensez-vous que c’est du mensonge ???

 

Abdessalem Helali, n’est pas un méchant journaliste, ni un horrible islamiste ou un indigne contestataire, Abdessalem Helali est un simple citoyen qui a refusé l’injustice et le mépris et il a toujours lutté dans le même sens du gouvernement tunisien contre  la pauvreté et la misère. Abdessalem Helali a voulu prendre le leadership pour dire non aux ordres de la nomenklatura de la Capitale. Il est mieux placé pour aider ses concitoyens, il a voulu agir selon sa conscience et non selon l’ordre établi. Abdessalem Helali n’est pas armé, n’a jamais appelé au Jihad, il a simplement voulu défendre pacifiquement sa région et son peuple, il avait comme arme, sa voix et sa foi !

 

Trouvez-vous que c’est acceptable qu’Abdessalem Helali soit torturé par des tortionnaires qui sont des agents de la paix, ils sont des fonctionnaires payés par l’État tunisien pour arrêter, humilier, violenter, mépriser, châtier et torturer ?

 

Comment vous pouvez qualifier les  coups de bâton sur la tête, les gifles et les coups de poing qu’il a subi ? le comble de l’horreur son anus est très affecté par l’introduction d’un bâton lors de sa torture  à la position de « poulet rôti ».

 

Frère ! Sœur ! réponds-moi, tu as besoin d’une photo ? Qu’est-ce que je dois faire, est-ce que je dois continuer de me taire comme toi et continuer de réciter la poésie de la béatitude de la Tunisie ??? Pourquoi tu ne dis plus un mot ? Pourquoi ta gorge a séché ? Pourquoi tu veux garder le silence sur cette pénitence, Abdessalem Helali n’est pas ton frère ? Qu’est-ce que tu préfères garde la belle image de la Tunisie ou dire la VÉRITÉ !!! 

 

C’est par amour envers la Tunisie et surtout notre peuple qui mérite d’être traité en citoyen libre et protégé. Nous sommes entrain de crier depuis plusieurs années pour arrêter ses débordements, ses injustices gratuites, ce mépris envers le citoyen tunisien.   Nous  avons voulu garder nous aussi la belle image de la Tunisie depuis des années, mais frère, est-ce que tu as vu, entendu ou lit  les divers méfaits que subissent une  partie du peuple  Tunisien par nul autre que leurs propres dirigeants Tunisiens !!!   

 

Il est temps d’arrêter la violence et la torture en Tunisie, il est temps de fermer ses lieux de torture, il est temps de former nos policiers comment négocier avec un citoyen (même s’il est fautif !), c’est seulement le tribunal qui possède l’unique pouvoir de le juger ou lieu de le mépriser ou le frapper ou le torturer  !!!

 

C’est quoi la solution  ?

 

Si vous voulez honnêtement que la Tunisie  progresse et de garder ses énergies pour faire face à la concurrence internationale et prendre le virage de la mondialisation, si vous voulez  que la Tunisie redevient un gouvernement prospère et civilisé,  Il est temps d’abolir la Police politique et tous les mécanismes mis en place pour mentir au peuple Tunisien ou aux étrangers, nous sommes ce que nous sommes, le Tunisien n’a rien à cacher ! 

 

Cette armée de policiers tortionnaires et de propagandistes professionnels à divers niveau de l’État tunisien seront  affectés vers d’autres activités communautaires de soutien et d’aide aux citoyens, ces policiers et propagandistes professionnels une fois formés, ils peuvent faire un bon travail de prévention contre la délinquance juvénile et autres activités qui n’auront comme issu que l’augmentation de la criminalité économique et la criminalité envers les biens et les personnes.

 

Il faut voir les opposants et les contestataires comme des feux de la circulation, comme des adversaires et non comme des ennemis ! Il faut apprendre à écouter et avoir la patience d’échanger, de dialoguer et de partager ses idées !!! Il faut comprendre que le Tunisie d’aujourd’hui est mature et moderne, il faut arrêter de l’infantiliser !!! 

 

Pour commencer, il faut mettre en application les lois et les mécanismes pour abolir immédiatement la torture en Tunisie …Si vous êtes un honnête citoyen et si vous aimez vraiment la Tunisie et les tunisien(ne)s, il nous reste comme recours notre solidarité et comme canal de communication directe Facebook !!! Existe-il un(e) tunisien(ne) neutre qui aime son pays et ses citoyens et qui peut créer un site pour  appeler le Président Ben Ali afin qu’il intervient personnellement pour d’abolir la torture et fermer tous les lieux de la supplice ? Lors de la révolte du pain dans les années 80, Bourguiba a eu le courage d’intervenir à la TV et de soutenir son peuple révolté !

 

Hors de tout doute que la torture  est la source numéro  UNE du mal tunisien !!! 

 

 


 

Bulgarie: un responsable islamique expulsé

AFP, le 15 janvier 2009 à 18h04 SOFIA, 15 jan 2009 (AFP) – Le coordinateur en Bulgarie d’un programme consacré aux minorités dans les Balkans, exerçant par ailleurs des responsabilités au sein de la communauté islamique, a été expulsé pour avoir « menacé la sécurité nationale », a annoncé la porte-parole de l’Agence bulgare de sécurité nationale. Adem Yerinde était recteur adjoint de l’Institut islamique supérieur à Sofia et responsable des trois écoles musulmanes privées dans le pays. Dans une de ces écoles, située à Momtchilgrad (sud), il imposait le port du foulard aux écolières, selon l’agence de presse bulgare BGNES. « Le coordinateur principal du programme Dianet a été expulsé vers la Turquie le 9 janvier dernier. La décision respective de l’Agence de sécurité nationale datait du 13 octobre, mais il n’avait pas été immédiatement trouvé », a déclaré la porte-parole, Zoïa Dimitrova, interrogée par l’AFP. Elle s’est refusée à donner toute précision quant à « la menace pour la sécurité nationale » qu’aurait représenté Adem Yerinde. Le programme Dianet, destiné aux ONG défendant les droits des minorités dans les Balkans, est développé avec l’aide de la Commission européenne par la Fondation Roi Baudouin basée en Belgique. La minorité musulmane en Bulgarie, composée de la minorité turque et d’une partie des Roms, constitue 12% de la population bulgare. Le problème du port du foulard, notamment dans les écoles publiques, a été soulevé à plusieurs reprises au cours des dernières années par des jeunes filles musulmanes, alors que la direction de certaines écoles s’était opposée à cette pratique. La commission parlementaire anti-discrimination a laissé à la direction de chaque école la liberté de décider au cas par cas.  

Schengen: l’UE prête à revoir ses ambitions pour la base de données SIS II

 

AFP, le 15 janvier 2009 à 18h59     PRAGUE, 15 jan 2009 (AFP) – L’ambitieuse modernisation de la  base de données policières de l’espace Schengen n’est toujours pas  opérationnelle malgré des millions dépensés, et pourrait être  abandonnée, a annoncé jeudi la présidence tchèque de l’UE.     La seconde génération du Système d’Information Schengen (SIS II)  « est dans une situation critique », a reconnu le ministre tchèque de  l’Interieur Ivan Langer au terme d’une réunion informelle avec ses  homologue de l’Ue à Prague.     « Il faut voir si cela peut être réparé. En mai, soit ça marche,  soit les problèmes sont si graves que l’on devra suivre un plan  d’urgence », a-t-il expliqué.     « Mais nous voulons avoir des certitudes pour dire si c’est un  échec et dans un tel cas, nous devons avoir une variante », a-t-il  précisé.     L’échange informatique de données policières et frontalières  entre les 25 pays qui composent la zone Schengen (la Suisse a  rejoint la zone fin décembre) est à la base du fonctionnement de  l’espace Schengen, sans contrôle aux frontières intérieures entre  les pays membres.     SIS II, censé élargir et enrichir la base de données SIS I+ qui  avait été conçue pour une zone Schengen limitée à 18 pays, devait  initialement être opérationnel en 2007, avant que la date soit  reportée.     Le projet SIS 2 incluait de renforcer les données personnelles –  documents d’identités – par des données biométriques (empreintes et  photographies) et d’ajouter aux informations concernant les  automobiles les immatriculations de bateaux, d’aéronefs, de  conteneurs et les données concernant les cartes de crédit volées.     « Depuis 2002, 28 millions d’euros sur les 68 engagés ont été  dépensés pour ce projet », a pour sa part précisé Jacques Barrot,  commissaire européen en charge de la Justice, de la Sécurité et des  Libertés, responsable de la gestion du projet.     « Le débat a été très exigeant. Des opinions très critiques ont  été exprimées. Certains ont demandé qu’il soit mis un terme au  projet », a confié M. Langer.     Son homologue autrichienne Maria Fekter s’est prononcée  publiquement pour l’abandon: « Il n’est pas acceptable de mettre  beaucoup d’argent dans le développement s’il n’y a aucune  perspective claire », a-t-elle affirmé à la presse.     « Il est clair que nous ne pouvons pas tenir le calendrier  général de SIS II », a reconnu Ivan Langer.     « La migration du SIS 1+ vers le SIS II, prévue pour septembre  2009, n’est plus réalisable dans ce délai, car des erreurs  continuent de provoquer des blocages et leur solution exige plus de  temps », a expliqué la présidence tchèque.     Le « plan B » serait de revenir sur le SIS 1 + et de lui ajouter  ce qui fonctionne dans le projet SIS II, a indiqué Ivan Langer.     Le retard pris pour le SIS II inquiète la Bulgarie et la  Roumanie, qui doivent adhérer à l’Espace Schengen en 2011.     « Le SIS II n’est pas indispensable pour l’élargissement de  Schengen », a assuré Jacques Barrot.     La ministre française de l’Interieur Michèle Alliot-Marie a  insisté sur les efforts financiers fournis par les Etats pour ce  système: « Un certain nombre de pays se sont déjà engagés dans le SIS  2 et il ne faut pas que les options qui seront retenues leur fassent  perdre ce qu’ils ont fait », a-t-elle affirmé.

 

 

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