17 janvier 2006

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TUNISNEWS
6 ème année, N° 2066 du 17.01.2006

 archives : www.tunisnews.net


Le Quotidien : Privatisation : La STIA sur les traces de Tunisie Telecom Mourad Dridi: Pour une désacralisation de la grève de la faim du 18 octobre

Houcine Ghali: LE DELEGUE DE JEBENIANA N’AIME PAS LES DONS DE L’OPPOSITION
AP:Tunisia faces tough task to defend African Cup title AFP: Saadi Kadhafi, un fou de football (PORTRAIT)

 

Driss Nouioui Libération  
Aujourd’hui, 16/01/2006, Driss Nouioui a été libéré de son lieu de détention. Pour sa défense se sont présentés Maîtres Rabah Kharaïfi, Hédi Manaï et Saïd Mchichi. Il pourrait ne pas rejoindre son domicile de Hammam Bourguiba, car il fait l’objet d’une autre affaire devant le tribunal de Sfax. C’est du moins ce qu’il a déclaré lors de son entretien avec Me Rabah Kharaïfi, l’avocat.   Source : Tunisnews du 16/01/2006   (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 
Privatisation :

La STIA sur les traces de Tunisie Telecom

Le projet de privatisation de la Société Tunisienne des Industries Automobiles (STIA) commence à avancer. Un appel à manifestation d’intérêt pour la cession de 99,98% du capital de la société vient d’être lancé. Une excellente affaire, aussi bien pour les gros investisseurs que pour tous les consortiums qui souhaitent entrer de plain-pied dans le domaine de l’industrie automobile.   Tunis – Le Quotidien   Faisant partie depuis quelques temps de la liste des entreprises publiques à privatiser, le projet de cession de 99,98% du capital de la STIA a connu, à ses débuts, quelques problèmes qui ont retardé sa réalisation. Ce projet a commencé à avancer après la désignation du groupement conduit par l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) comme conseiller exclusif. Ce dernier semble opter pour le modèle suivi à l’occasion de la cession de 35% du capital de Tunisie Telecom, en lançant tout récemment un appel à manifestation d’intérêt pour la privatisation de la STIA. Cette étape serait suivie par la sélection d’une start-list des candidats ayant manifesté leur intérêt à l’acquisition des 99,98% du capital de la société. Les candidats devraient par la suite présenter leurs offres, après avoir participé à la Data Room permettant de prendre une idée sur la situation de la société. Créée en 1961, la Société Tunisienne des Industries Automobiles est, en effet, une société de montage de carrossage automobiles, leader sur le marché tunisien des autobus-autocars et des véhicules industriels. Depuis sa création, la STIA a connu une évolution caractérisée par une diversification de son activité liée aux contraintes du marché et aux changements intervenus dans le cadre juridique et réglementaire du commerce extérieur de la Tunisie. La société s’est engagée, depuis 1998, à mettre en œuvre son plan de mise à niveau afin de faire évoluer son activité vers des standards européens en matière de qualité, de productivité et de coût lui permettant de se positionner sur le marché local et étranger avec des atouts convenables et faire face à la concurrence devenue de plus en plus accrue. La société s’est, depuis, fixé les objectifs d’améliorer la qualité du produit et des services, offerts au client, élargir la gamme des autobus et autocars en développant de nouveaux produits pour répondre aux différents besoins et exigences des clients, élaborer un système de mise en œuvre d’actions correctives pour l’analyse des réclamations clients, en collaboration avec tous les services concernés, ainsi qu’instaurer un système d’évaluation de la satisfaction clients. Ces efforts ont été couronnés par l’obtention en l’an 2000, de la certification ISO 9002, condition nécessaire pour se mettre au diapason de la mondialisation et répondre aux attentes et exigences de la clientèle. La STIA dispose de partenaires étrangers de renommée, en l’occurrence les constructeurs automobiles Mercedes (Allemagne), Renault (France), Iveco (Italie)… Il y a lieu de noter, également, que la société emploie près de 750 personnes dans ses deux usines de carrossage et de montage des véhicules industriels à Sousse. Sur le plan financier, la société dispose d’un capital de 20 millions de dinars, alors que son chiffre d’affaires a dépassé 114 millions de dinars ces dernières années.   M.Z.   (Source : « Le Quotidien » du 17 janvier 2006)

 

Pour une désacralisation de la grève de la faim du 18 octobre

Mourad Dridi
Il est certain que jamais en Tunisie une grève de la faim n’a suscité autant de soutien à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. À Monastir, Sousse, Bizerte, Nafta, Tozeur, Kairouan, Nabeul, Gafsa, Médenine, Gabes, Sfax, Mahdia, Kélibia, Béja, Siliana, Kasserine, Jendouba, Mateur, Ben Arous, Paris, à Marseille, à Londres, en Suisse, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suède, au Canada, en Italie en passant par, des dizaines de comités de soutien ont vu le jour.
Le secret de la réussite de cette grève de la faim réside essentiellement, en plus de son timing à l’approche du Sommet mondial sur la société de l’information, dans la diversité idéologique et partisane de ses huit protagonistes. Il est certain que sans la participation d’une frange islamiste, communiste, progressiste, nationaliste et libérale cette quasi-unanimité autour de cette grève de la faim n’aurait jamais pu être atteinte. Toutefois, même s’il est vrai que la présence islamiste était au cœur des tensions et des hésitations d’une certaine opposition tunisienne à soutenir l’action de la grève de la faim, elle n’était pas la seule.
Il faut être conscient que la présence de certains protagonistes de cette grève de la faim tels que Nejib Chebbi ou Hamma Hammami, pour ne pas les citer, a été à l’origine des hésitations de certaines composantes de l’opposition à soutenir la grève de la faim. En fait, beaucoup de personnes ne voyaient pas de cohérence entre les dires de ces chefs de partis politiques de l’opposition, qui appellent le régime de Ben Ali à l’alternance au pouvoir alors qu’en pratique ils président à la destinée de leur partis respectifs depuis de décennies. Comme elles ne comprenaient pas pourquoi elles devraient s’engager aujourd’hui dans des actions de contestations du régime de Ben Ali aux côtés de Nejib Chebbi alors que ce dernier était dans le passé l’un de ses soutien.
Aussi, la participation du PDP à cette grève de la faim ne concorde pas avec les exigences des grévistes puisque ce dernier existe bien légalement et possède un journal officiel qui se vend dans les kiosques. Il est évident enfin, que sans la crédibilité d’un Mokhtar Yahyaoui, d’un Abderraouf Ayadi ou d’un Lotfi Hajji jamais on aurait pu assisté à cette quasi-unanimité dans le soutien à la grève de la faim.
D’un autre côté, je pense qu’il est légitime de se demander sur les raisons de l’absence de certaines associations ou de partis politiques de l’opposition à cette action de la grève de la faim, telles que par exemple la LTDH, le CNTL et le FDTL ! Même si la décision du FTLD de ne pas participer à cette grève de la faim relève, ni plus ni moins, de la mollesse politique.
S’il est vrai que les associations doivent garder une certaine distance vis-à-vis du politique, cependant je trouve légitime d’essayer de comprendre les raisons pour lesquelles elles n’ont pas voulu prendre part à cette grève de la faim. Est-ce que les exigences postulées par les grévistes ; la liberté d’__expression, la liberté d’association et la libération des prisonniers politiques ; ne sont pas les mêmes que celles exigées depuis des années les dites associations ? Est-ce qu’en étant présent à l’action politique de grève de la faim l’AISPP, le CIJT et le SJT ont perdu leur autonomie vis-à-vis du politique ? Je ne le pense pas du tout. Il est certain par exemple que dans le cas de la LTDH, la décision de ne pas participer à la grève de la faim était motivée par l’espérance d’une « clémence » judiciaire qui aurait permis de débloquer la situation autour de son bureau exécutif.
Toutefois, du fait de son statut de syndicat, un grand nombre, pour ne pas dire la majorité, des membres du SJT, voyait d’un mauvais œil l’implication du président du Syndicat des journalistes Tunisiens, en plus sans les avoir consulter au préalable dans l’action politique de la grève de la faim, dont les exigences ne relèvent pas d’un syndicat des journalistes. Il est important de signaler qu’alors que tout le monde, parle de démocratie et de consultation démocratique aucune partie prenante dans cette grève de la faim, à part le CIJT et l’AISPP, n’avait consulté sa base ou ses membres pour la participation à la grève de la faim ou pour désigner la personne qui va la représenter.
Dans la continuité de la dynamique de soutien qui est née de l’action politique de la grève de la faim entamée par huit personnalités de la société civile et des partis politiques de l’opposition un collectif ou un comité du 18 octobre pour les droits et les libertés a vu le jour pour poursuivre le combat pour l’exigence de la liberté d’__expression, la liberté d’association et la libération des prisonniers politiques.
Le plus frappant dans la naissance du collectif du 18 octobre pour les droits et les libertés c’est que son annonce n’a pas eu lieu dans une conférence de presse officielle à laquelle aurait été convoqué les journalistes de la place, mais juste à travers la publication d’un communiqué de presse et des dépêches d’agence de presse dans lesquelles Khemais Chammari apparaît comme le porte drapeau ou le porte parole du collectif du 18 Octobre, ce qui ne correspond à une aucune réalité. D’ailleurs, à la lecture du communiqué de presse annonçant la naissance du collectif du 18 octobre pour les droits et les libertés je me suis posé, comme beaucoup de personnes, certaines questions, aussi légitimes les unes que les autres.
Mais avant ceci j’aimerais bien apporter la précision suivante afin que chacun de nous sache la règle qui a été adoptée pour la désignation des membres du collectif du 18 octobre. Chaque parti politique avait le droit à deux membres et chaque association avait le droit à un seul membre.
La lecture de la composition du collectif du 18 octobre m’interpelle pour maintes raisons dont la première est l’appartenance de Khemais Chammari au collectif en question. Si j’ai du respect pour l’homme, l’homme politique Khemais Chammari n’a aucune crédibilité politique, que se soit pour moi ou pour la majorité, et ceci jouera certainement à terme contre la crédibilité du collectif du 18 octobre. On sent que la précipitation avec laquelle s’est faite l’annonce de la naissance du collectif du 18 octobre avait tout simplement pour but de mettre certaines personnes devant le fait accompli, dont par exemple la présence de Chammari dans ce comité.
Je trouve étonnant que certains partis politiques, tel que le POCT par exemple, qui ont droit à deux membres dans le collectif du 18 octobre, ne présente que Hamma Hammami. Aussi, on voit aussi des personnes présentées comme indépendantes alors qu’elles sont affiliées à une association ou un parti politique. Par exemple Anouar Kousri qui est présenté comme indépendant alors qu’il est membre du POCT.
Ensuite, Abdelkader Ben Khemis fait parti du collectif du 18 octobre avec l’étiquette du CNLT, alors que le CNLT est contre le fait de se trouver dans l’actuel collectif. Ce qui implique que Abdelkader Ben Khemis ne peut être le représentant du CNLT dans ce collectif. Peut-il être considéré comme indépendant dans ce cas là ? La réponse est bien évidement non.
Dans l’état actuel, les membres du collectif du 18 octobre ne peuvent être qu’indépendants ou affiliés à une association de la société civile ou à un parti politique, ainsi je ne comprends pas très bien l’étiquette islamiste concernant Ziad Daoulati et Samir Dilou ! A ma connaissance islamiste n’est ni indépendant ni une association ou un parti politique. Il est nécessaire dans ce cas de parler précisément d’Ennahdha qui est un mouvement ou un parti politique, pour qu’Ennahdha assume à son tour sa responsabilité dans la réussite ou l’échec de cette initiative.
Beaucoup de personnes se sont demandé sur les raisons de la très faible participation féminine au collectif du 18 octobre, seule Radhia Nasraoui en fait parti. Plusieurs raisons expliquent ce fait, dont la première est le refus des femmes démocrates de prendre part au collectif. Mais aussi le refus du CNLT, donc de Sihem Ben Sedrine, de participer au collectif du 18 octobre qui a fait qu’Om Zied, lorsqu’on lui a demandé de représenter le CPR avec Abderraouf Ayadi, a refusé.
En effet, le refus des femmes démocrates, du CNLT et de la LTDH s’explique premièrement par le fait que ces derniers, la dernière élection présidentiel l’a bien montré, sont proches idéologiquement de l’initiative démocratique ou la coalition démocratique et progressiste.
Deuxièmement, Cette question de l’absence de femmes dans le collectif du 18 octobre a été soulevée par Khemais Chammari. Il saurait être plus judicieux dans ce cas de faire coïncider l’acte à la parole en cédant sa place à une femme que de nous proposer un Forum du 18 octobre, pour débattre de la liberté de conscience, de l’égalité entre les sexes et des questions liées à l’identité du pays, qui, disant le, n’ont rien à voir avec les exigences des grévistes ni avec deux de la naissance du collectif du 18 octobre
Troisièmement, le CNLT et la LTDH voient d’un mauvais œil l’existe de ce qui pourrait être un supra comité pour la liberté et les droits de l’homme.
Il est évident, aujourd’hui que le collectif du 18 octobre pour les droits et les libertés va agir dans les domaines de prédilection de plusieurs associations ou comités tels que la LTDH, le CNLT, le CRLDHT, etc…. D’ailleurs, c’est pour cette raison aussi que ces derniers ne font pas partis du collectif du 18 octobre. Toutefois, peut-être qu’il est le moment aujourd’hui de se demander sur l’efficacité de ces associations en matière de liberté d’__expression, de liberté d’association et de libération des prisonniers politiques. Est-ce que ce n’est pas leur échec d’hier qui rend aujourd’hui la naissance d’un collectif comme celui du 18 octobre une nécessité !
Pour conclure avec ces questionnements, j’aimerais bien poser les questions suivantes, parce qu’à l’heure actuel je n’ai pas vu un signe de vie, de communication ou d’organisation du dit collectif. Qui sont les membres du collectif du 18 octobre ? Quelle est la juste qualité de chaque membre ? Quel est le rôle de chaque membre dans le collectif du 18 octobre ? Quels sont les moyens mis à la disposition par chaque membre du collectif pour atteindre les objectifs qu’il s’est défini, la liberté d’__expression, la liberté d’association et la libération des prisonniers politiques ? Pourquoi ne pas sollicité certains membres du bureau exécutif du MDS et les 120 signataires de l’UDU, qui ont soutenus la grève de la faim, à faire parti du collectif ?
L’absence de communication officielle, claire et transparente de la part du collectif du 18 octobre est entrain de laisser de la place à toutes les formes de récupération et de parasitage de cette initiative où la date du 18 octobre est devenue aujourd’hui un label de l’opposant hallal, pour assister à la floraison d’un mouvement de 18 octobre, d’une liste de diffusion de 18 octobre, d’un comité de soutien au collectif du 18 octobre, d’un collectif de Paris du 18 octobre, etc.. sans les protagonistes de la grève de la faim ni leurs avis sur la question. Il est évident qu’en perdant ; et en continuant de ne pas faire l’effort de clarification qui s’impose ; leurs communications au profit d’une meute d’opposants opportunistes, on trouve partout toujours les mêmes personnes, les membres du collectif sont entrain d’aider à alimenter présentement le bruit qui obturera leurs futurs messages autour de la liberté d’__expression, la liberté d’association et la libération des prisonniers politiques. Parce que disant le franchement, ce flottement dans la communication du collectif du 18 octobre, réside principalement dans les désaccords entre certains de ses membres sur sa finalité, ses méthodes et ses moyens.
Il est utile de le rappeler une fois pour toutes que le collectif du 18 octobre se limite dans son action aux seules revendications exprimées pendant la grève de la faim, à savoir la liberté d’__expression, la liberté d’association et la libération des prisonniers politiques. Le collectif du 18 octobre n’est nullement une coalition ou une union politique mais plutôt une coalition ou une union autour de trois revendications politiques. Ainsi opposer d’un point de vue politique la coalition démocratique et progressiste au collectif du 18 octobre est un pur non sens. — Mourad Dridi http://anti-conformismes.blogspot.com/ mourad.dridi@gmail.com

 

LE DELEGUE DE JEBENIANA N’AIME PAS LES DONS DE L’OPPOSITION

Houcine Ghali, Genève   Comme les 7999 autres associations de la société civile, le club sportif de Jebeniana n’échappe pas à l’emprise du pouvoir destourien par l’intermédiaire du délégué qui préside son assemblée générale et installe son comité, choisi comme il se doit parmi les fidèles du RCD. Mais cette hégémonie s’arrête là puisqu’elle n’est pas suivie d’aide matérielle concrète permettant au club sportif de Jebeniana de subvenir à ses besoins les plus urgents pour finir sa saison footballistique dans de bonnes conditions.   La preuve, c’est que durant le championnat de 2005, ce club a tout simplement suspendu ses activités manque d’argent!! Reprenant ses activités en 2006, il ne bénéficie que de la manne municipale, à savoir 8.000 dinars pour toute une année d’activité avec des matches des séniors, juniors, cadets et minimes qui nécessitent de nombreux déplacements et de nombreux frais   Face à ces conditions lamentables, et suites à diverses sollicitations venant de la part d’amis de Jebeniana, j’ai amené un minibus Mercedes Benz en tant que don pour le club sportif de ce village, le 5 décembre dernier. Le délégué de Jebeniana a été sollicité pour nous aider à faciliter et hâter les opérations administratives et notamment douanières permettant cette transaction en tant que don. Jusqu’au 31 décembre à 12h45, il n’a pas bougé le petit doigt pour nous aider en quoi que ce soit.   Au contraire, il ne nous a pas donné les statuts de 1990, qu’il détenait, et on a été obligé de les chercher au gouvernorat de Sfax où la secrétaire du gouverneur s’est écrié :  » Mais bon sang, c’est le délégué de Jebeniana qui nous a envoyé une copie. Pourquoi il ne vous a –t-il pas donné l’original qu’il détient dans ses bureaux? »   C’est que le délégué de Jebeniana n’apprécie guère qu’un pareil don vienne d’un opposant. D’après son analyse, cela constitue un acte politique dérangeant pour le pouvoir qu’il sert aveuglément puisque les habitants de Jebeniana vont se rendre compte que les autorités locales n’ont pas pu ou voulu fournir un bus à leur équipe de football mais qu’un opposant l’a fait!!   Ainsi donc, le délégué de Jebeniana ne sert pas les intérêts du village qu’il « gouverne » mais tient seulement à maintenir les associations qui s’y trouvent, sous la seule houlette du pouvoir.   Mais le mini bus a fini par appartenir, en tant que don offert par un opposant, au club sportif de Jebeniana et les 48.000 habitants de ce bled se sont bien rendus compte que les autorités locales ne servent nullement leurs intérêts.   16 janvier 2006

Tunisia faces tough task to defend African Cup title

By TAREK AL-ISSAWI, Associated Press Writer  Associated Press, le 17.01.2006 à 12h26             DUBAI, United Arab Emirates (AP) _ Defending champion Tunisia is expected to have little trouble topping African Nations Cup Group C.             South Africa, Zambia and Guinea are unlikely to stop the Carthage Eagles from advancing to the second round but, from then on, the going will get tougher on a team under pressure to retain the title and perform well ahead of the World Cup.             Tunisia boasts a formidable lineup including Bolton Wanderers’ Raidi Jaidi, Hatem Trabelsi of Ajax _ one of the most coveted defenders in Europe _ and Brazilian-born Santos.             The team has been on-form recently, capping its preparations for the tournament with a convincing 2-0 win over fellow World Cup finalist Ghana.             Still, repeating its 2004 feat won’t be easy task.             Last time, Tunisia was at home, and the team will surely miss the support of its soccer-crazy fans.             From the second round onward, it will have to deal with some of Africa’s top professionals, including Chelsea and Ivory Coast hitman Didier Drogba, Mido of Egypt and Spurs and Samuel Eto’o of Cameroon and Barcelona.             A disciplined team under Frenchman Roger Lemerre, Tunisia was the only African team to return to the 2006 World Cup after the 2002 finals in Korea and Japan.             «Performing in the African Cup will be more difficult than performing in the World Cup for Tunisia because it is defending the title and the pressure is on it,» said Dafrallah al-Moazen, a Tunisian sports journalist who closely follows the national team.             «It will also be difficult because some of the other teams, especially host Egypt and Cameroon, have something to prove after they failed to qualify for the World Cup.»             Other Tunisian media has been equally as cautious.             «The players, many of them playing in England, France, Germany, Turkey and Portugal, must show their professionalism. Their participation must not be academic,» daily Al-Sabah said.             Former national team coach Amer Hayzem told the paper Tunisia could retain the title if it plays consistently.             «If the players overcome their weaknesses and make it to the second round, they will have a very good chance of bringing the title back home with them,» Hayzem said.             Tunisia opens its defense of the title on Sunday in Alexandria against Zambia.             Associated Press

Saadi Kadhafi, un fou de football (PORTRAIT)

Par Ziad Raad  AFP, le 17.01.2006 à 11h21 NICOSIE, 17 jan (AFP) – Lorsqu’on lui demande s’il souhaite  succéder à son père, Saadi Kadhafi, l’un des trois fils du guide de  la révolution libyenne, répond invariablement: « Non, je préfère  jouer au football, du moins pour l’instant ». Casquette vissée sur la tête et barbe naissante, Saadi est un  fou du ballon rond. « J’adore le football. Si je pouvais, j’y  jouerais toute ma vie. Le football court dans mes veines »,  explique-t-il. La vedette libyenne du football ne foulera cependant pas les  pelouses égyptiennes lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN).  Loin du protocole officiel, il se rendra au Caire en « simple  spectateur, à titre personnel », pour encourager l’équipe nationale,  a-t-on indiqué dans son entourage à Tripoli, sans plus  d’explication. A 32 ans, Saadi Kadhafi reste une espèce à part dans le monde du  football, et une énigme. Celui qui avait été engagé en 2003 par  Pérouse (1re div. italienne), n’a quasiment jamais abîmé l’herbe du  Calcio. Une absence qui ne l’a pas empêché d’écoper de huit mois de  suspension en novembre 2003 pour avoir été contrôlé à la nandrolone,  un stéroïde anabolisant, alors qu’il suivait le match de ses  coéquipiers de Pérouse du banc de touche.   Fortune colossale
Toujours sous contrat avec Udinese, où il est arrivé en juin  2005, il n’a pas encore joué un match cette saison. Si les entraîneurs-joueurs sont légion dans le monde du  football, lui a été aussi de 1999 à 2005 président de la Fédération  libyenne de football et membre de l’équipe nationale libyenne. Une  première. Grâce à ses relations et à sa fortune colossale, Saadi Kadhafi,  président du conseil d’administration de la Libyan Arab Foreign  Investment Company (Lafico), qui détient 7,5% des parts de la  Juventus de Turin, a tenté de replacer le football libyen sur la  scène mondiale, après une traversée du désert due au blocus imposé à  la Libye en 1992 après l’attentat de Lockerbie. Saadi s’est alors lié avec l’élite mondiale des entraîneurs de  football, comme l’Italien Francesco Scoglio ou l’Argentin Carlos  Bilardo, artisan de la victoire de son pays à la Coupe du monde de  football en 1986 à Mexico. Le niveau du football libyen s’est amélioré après l’an 2000 et  l’équipe nationale libyenne a renoué avec les compétitions  continentales et mondiales, jusqu’à sa qualification pour la Coupe  d’Afrique des nations (CAN) que l’Egypte accueillera du 20 janvier  au 10 février. C’est la première fois en 24 ans que les Libyens retrouveront  leur place parmi l’élite du football africain. Très ambitieux, Saadi  s’était porté candidat à la présidence de la Confédération africaine  de football face au Camerounais Issa Hayatou, en poste depuis 1988.  Mais il s’était retiré de la course en 2004, avant la CAN en  Tunisie.   « Réalité médiocre »   Sous l’impulsion de Saadi, la Libye a montré ses ambitions en  présentant sa candidature pour l’organisation du Mondial-2010,  promettant de dépenser des milliards de dollars pour organiser la  grand-messe du football mondial. Elle avait été contrainte de se retirer le jour du vote, après  que le président de la Fédération internationale de football (FIFA),  le Suisse Joseph Blatter, a refusé le principe d’un dossier conjoint  entre la Libye et la Tunisie. Saadi Kadhafi a présidé la Fédération libyenne de football  jusqu’en mars 2005. Il en a démissionné après la défaite de la Libye  face à l’Egypte (4-1) lors des qualifications pour la Coupe du monde  2006. « Nous vivons une réalité médiocre, inconscients des véritables  objectifs sportifs », avait-il regretté en rendant son tablier. Etre  le fils de Mouammar Kadhafi ne signifie pas nécessairement pouvoir  changer les choses, avait-il estimé, amer. Saadi Kadhafi affirme que son père souhaite son retour en Libye.  « Mon père m’a demandé de retourner en Libye pour me donner un poste  important dans le pays. Il ne veut pas que je continue à jouer au  football. Il m’a dit +tu vaux mieux que de jouer au football+ ».   AFP

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