15 juin 2008

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TUNISNEWS
 8 ème année, N°  2945 du15.06.2008 archives : www.tunisnews.net


Parti du Travail Patriotique et Démocratique:Initiative Nationale pour la Démocratie et le Progrès

Ridha Kéfi: Autrement dit: Apaiser le bassin minier de Gafsa

AFP:Le plus long conflit dans la presse francophone en Amérique du Nord

le numéro 109 d’ELKHADRA

alternatives.ca :Une assemblée générale réussie !

Le Temps: Echange de violence à coups de marteau


 

 


Parti du Travail Patriotique et Démocratique Liberté   Justice   Progrès   Egalité

Initiative Nationale pour la Démocratie et le Progrès

 
Au cours d’une réunion qui s’est tenue ce dimanche 15 juin à Tunis, les participants ont annoncé la création de «L’Initiative Nationale pour la Démocratie et le Progrès». Cette structure regroupe le «Mouvement Ettajdid», le «Parti Socialiste de Gauche», le «Parti du Travail Patriotique et Démocratique» et des personnalités connues pour leur engagement dans le champ politique, social et juridique, à l’instar du Bâtonnier Abdessatar Ben Moussa et de la syndicaliste Wassila Ayachi. Elle se donne pour objectif de rassembler les forces démocratiques et progressistes dans le combat pour les libertés publiques, les revendications sociales, la souveraineté nationale et la défense des principes de justice et d’égalité. Un comité de suivi, formé d’une dizaine de membres, a été constitué. L’INDP tiendra une conférence de presse à Tunis pour présenter sa plateforme, ses structures et son programme d’action pour les mois à venir et les prochaines échéances.

Autrement dit Apaiser le bassin minier de Gafsa

 
Ridha Kéfi Peut-on croiser les bras face aux tensions dont le bassin minier de Gafsa est le théâtre depuis plusieurs semaines ? Peut-on continuer à faire la sourde oreille aux appels à l’aide des habitants d’une région, historiquement la moins nantie, et qui a le moins profité, après l’indépendance en 1956, de l’effort d’investissement, public et privé, ayant valu à notre pays une croissance économique soutenue et une hausse constante du niveau de vie des populations ? Non, bien sûr, sauf à considérer les mouvements de protestation enregistrés ces dernières semaines dans les villes minières de Redeyef, Métlaoui et Oum Larayes, comme des actes isolés, le fait de quelques agitateurs cherchant à nuire à la stabilité du pays et qui pourraient être mis hors d’état de nuire par une simple opération de police. Si elle est rassurante, cette version des faits est assez réductrice, car la situation sur le terrain est beaucoup plus complexe et pourrait, si on n’y prenait garde, se détériorer. En effet, si quelques agitateurs ont pu occuper le terrain pendant  plusieurs semaines, c’est sans doute parce qu’ils ont bénéficié d’un terrain favorable sinon d’une certaine complicité – fut-elle passive – du reste de la population. Nous ne nous attarderons pas sur les péripéties qui ont déclenché ce brusque accès de fièvre : une opération de recrutement entachée de népotisme menée par la Compagnie de phosphate de Gafsa (CPG). Nous insisterons cependant sur la nécessité de lui accorder tout l’intérêt qu’il mérite. Car le retour au calme dans cette région, traditionnellement rétive, et de la sérénité dans tout le pays est à ce prix. Que demandent les jeunes chômeurs qui ont déclenché le mouvement de protestation ? Ils demandent du travail, «denrée rare» s’il en est et que la CPG, principal employeur de la région, n’est plus en mesure d’assurer à tous les demandeurs dont le nombre s’accroît au fil des ans. Que faire face à cette grogne des chômeurs et, surtout, des diplômés parmi eux, qui ont de bonnes raisons de se considérer, au bout de plusieurs années de chômage, comme abandonnés à leur sort ? Il n’est pas question de recruter tous azimuts et de «charger» davantage une entreprise publique dont les effectifs, déjà pléthoriques, ne sont pas tous utilement utilisés, au risque de nuire à ses équilibres financiers et de réduire ses performances. Il n’est pas question non plus de laisser des groupes de jeunes chômeurs occuper les lieux publics et y faire régner l’anarchie au prétexte de revendiquer leur droit au travail. On ne défend pas une juste cause par des moyens douteux, qui finissent d’ailleurs souvent par nuire à cette même cause. Le refus du dialogue ne saurait aider également à trouver une solution qui permette de sortir de la criseactuelle. Mieux vaut donc tendre la main, écouter, essayer de comprendre et chercher les voies d’un accord possible. Dans cet esprit de conciliation, les autorités publiques semblent avoir admis que la situation précaire qui prévaut actuellement dans cette région, où le taux du chômage est beaucoup plus élevé que dans le reste du pays, est la conséquence de plusieurs décennies de répartition déséquilibrée des investissements publics et privés. Elles ont admis, en conséquence, que cette situation ne saurait durer plus longtemps et que des mesures énergiques doivent être prises d’urgence afin de fournir sinon un travail décent, du moins un revenu minimum à tous ceux et celles qui, dans cette région, en ont aujourd’hui le plus besoin. Les habitants du bassin minier de Gafsa, qui ont beaucoup attendu et fait preuve de patience, doivent savoir que dans la conjoncture mondiale actuelle, marquée par un renchérissement des cours des matières premières et une décélération de l’activité économique, qui plus est en une année marquée par des négociations salariales, la marge de manœuvre des autorités est assez réduite. Si des solutions urgentes peuvent être trouvées, elles doivent tenir compte de cette donnée. La surenchère, à laquelle sont enclins les éléments les plus radicaux du mouvement, ne saurait aider à l’aboutissement des discussions. D’un autre côté, les Tunisiens devraient comprendre – si tant est qu’ils veuillent se montrer solidaires – que ce qui se passe dans la région du Sud-Ouest les concerne, et qu’ils en sont tous responsables. Et si un geste doit être fait en faveur de cette partie de notre pays, il doit avoir une portée nationale et être la conjugaison des efforts de tous les citoyens. Le gouvernement n’a pas de baguette magique et ne pourrait, à lui seul et avec ses seuls moyens, rattraper le retard dont souffre cette région sur tous les plans. Les capitaines d’industrie, qui doivent tant à ce pays et à la générosité de ses institutions bancaires et autres, devraient, eux aussi, mettre la main à la poche et s’engager à accroître leurs investissements dans ces régions. Il y va de l’unité et de la stabilité de ce pays qui les a longtemps choyés et leur a donné les moyens de devenir ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. (Source: Editorial de L’Expression(Hebdomadaire – Tunisie) n° 35, du 13 au 19 juin 2008)
 
 
 

Le plus long conflit dans la presse francophone en Amérique du Nord

AFP, 15 juin 2008

 
QUÉBEC (AFP) — Des journalistes d’un tabloïd canadien mis en lock-out par leur employeur lui tiennent tête en publiant un quotidien gratuit depuis plus d’un an dans ce qui est devenu le plus long conflit de la presse francophone en Amérique du Nord.   « On savait dès le début que cela n’allait pas durer une semaine ou deux, mais on ne savait pas que ça allait durer plus d’un an », explique Taïeb Moalla, journaliste du « Journal de Québec » aujourd’hui au « MédiaMatinQuébec » un quotidien gratuit publié par les « lock-outés ».   Propriété du géant Quebecor, le « Journal de Québec » tire entre 105.000 et 200.000 copies par jour, ne compte pas de site internet propre et génère un bénéfice de plusieurs millions de dollars par année, une exception à l’heure de la désaffection de la presse écrite. Mais le groupe de presse –qui détient plusieurs journaux à travers le Canada– entend s’ajuster à la « révolution numérique » qui met un terme, selon lui, à « l’âge d’or » des journaux payants.   « Les gens ont appris à s’informer ailleurs, que ce soit sur internet, les chaînes d’information continue ou les quotidiens gratuits. Les quotidiens payants doivent radicalement changer leurs façons de faire les choses s’ils veulent continuer d’exister », plaide Quebecor dans une lettre publique.   En conséquence, le groupe veut obtenir de ses employés qu’ils alimentent le futur site internet et qu’ils passent de 32 heures à 37,5 heures par semaine sans augmentation de salaire.   Sentant le conflit poindre à l’horizon, les employés du journal avaient fomenté à l’hiver 2007 « l’opération langouste », préparant en secret la création d’un quotidien gratuit comme moyen de pression contre leur employeur.   « A la table des négociations, on a vu les demandes, l’attitude des patrons. On s’est demandé quoi faire pour contrer ça. On se voyait mal faire des piquets de grève indéfiniment (…) alors on a eu l’idée de sortir ce quotidien gratuit », se souvient Denis Bolduc, éditeur du journal gratuit.   Le 22 avril 2007 les employés du quotidien votaient la grève et Quebecor décrétait un lock-out. Deux jours plus tard le premier quotidien gratuit de Québec apparaissait dans les rues de la ville: le MediaMatinQuébec.   Près de 15 mois plus tard, ce quotidien gratuit distribue 40.000 exemplaires et concurrence le Journal de Québec, tabloïd produit pour l’essentiel par une poignée de cadres.   « C’est un moyen de pression exceptionnel salué par tout le monde y compris par les plus anti-syndicalistes. On rajoute un service, on n’en retranche pas. On ne casse rien, on applique une pression économique sur l’employeur », estime M. Moalla.   Plusieurs annonceurs ont retiré leur publicité dans le « Journal de Québec » dans les premiers mois du conflit mais semblent être revenus par la suite. Et les profits des « journaux » de Quebecor Media n’ont pas pâti de ce conflit, le plus long de l’histoire de la presse francophone en Amérique du Nord.   Quant aux « lock-outés », ils vivent de prestations que leur verse leur syndicat et de dons d’autres organisations.   « Aux Etats-Unis, quand il y a eu l’intégration des quotidiens avec le web, il y a eu des débats mais il n’y a jamais eu de conflit comme celui-là », juge Florian Sauvageau, directeur du Centre d’étude des médias à l’Université Laval.   Il est « difficile de penser que les journalistes vont accepter de travailler plus d’heures et sur internet », mais d’un autre côté ils « doivent accepter que dans 10 ans les journaux seront sur internet. Graduellement les auditoires vont aller sur internet », explique-t-il à l’AFP.   Et selon la presse locale Quebecor songe à lancer son propre journal gratuit dans la capitale québécoise, le « 24 heures », qui concurrencerait directement le quotidien de ses « lock-outés ».

Voici le numéro 109 d’ELKHADRA. Bonne lecture http://elkhadra.over-blog.com/

elkhadra@hotmail.com #  RUSH*  # LA BANDE DE TUNIS…… # BEN ALI SINON RIEN… # LETTRE D’UN CHIITE TUNISIEN . … # REDEYEF CONTRE L’OUBLI # TUNISIE : HIV ET SIDA MENTAL # CHARFI BEN ALI , ou les hommes du résident # LES DUETTISTES # AISPPTUNISIE # A.HAROUNI # Cadavres d’immigrants dans les filets des pêcheurs. # ARABESQUES # Le retour du parrain # Le juge, l’hymen et les donneurs de leçons # Les confessions chocs d’un ex des services secrets algériens # RESISTANCES JUDICIAIRES SUR TUNIS # REDEYEF MARTYR.. # Néo-nazis et sionistes # l’Algérie n’est pas antichrétienne # KARSANA VS LIBERTE # LES PARRAINS # Pétrole: le diktat des fonds spéculatifs # La Révolution se fait (aussi) sur Internet # A.HAROUNI # Chronique de la haine ordinaire


Une assemblée générale réussie !

jeudi 12 juin 2008

 
Un grand nombre de membres d’Alternatives se sont rassemblées en assemblée générale samedi le 7 juin, malgré le beau temps ! Six nouveaux membres ont été choisis pour siéger au Conseil d’administration :  Louise Vandelac, professseure au département de sociologie de l’UQAM   Marie-Josée Massicotte, professeure de sciences politiques à l’Université d’Ottawa   Jacques Létourneau, responsable des relations internationales à la CSN   France-Isabelle Langlois, Directrice adjointe des programmes, des politiques et de la planification pour Droits et Démocratie  Jamel Jani, fondateur de l’Association des droits de la personne au Maghreb   André Frappier, membre du bureau de direction du Conseil Régional FTQ Montréal métropolitain De plus, Luc Phaneuf et Thomas Chiasson-Lebel ont été réélus pour deux ans. Les membres d’Alternatives ont également adopté le plan stratégique pour les cinq prochaines années. Ce plan comporte trois champs d’actions : 1-L’écologie politique pour une société durable 2- Démocratie, paix et citoyenneté : priorité à l’enjeu de l’immigration 3- Les mouvements pour la justice sociale  
(Source: alternatives.ca le 12 juin 2008) Lien: http://www.alternatives.ca/article3869.html

Echange de violence à coups de marteau

 
 Le septuagénaire qui comparut dernièrement, en état d’arrestation, devant le tribunal de première instance de Grombalia, était accusé de tentative d’homicide volontaire sur la personne de son neveu. Le frère de celui-ci était également accusé de complicité, mais restait en état de liberté, et brilla par son absence à l’audience. Le neveu en question déclara à la barre, que son oncle l’avait chassé de son terrain à Bir-Mchergua, lui reprochant le fait de laisser ses moutons y paître pendant des heures, ce qui avait nui à ses cultures de céréales. Cependant l’oncle se montra très violent et la discussion houleuse qui eut lieu entre eux tourna au drame. Le vieillard furieux se saisit brusquement d’un marteau, avec lequel il lui porta de violents coups à la tête, lui causant de profondes blessures. La victime ajouta que son frère inculpé de complicité, avait seulement essayé de les séparer, contrairement aux déclarations de l’accusé. Celui-ci avait en effet impliqué le frère, déclarant qu’il tenta à un moment donner de le frapper avec le marteau. Mais essayant de le lui arracher, il a atteint par un geste maladroit la victime. L’avocat de la défense plaida l’absence d’intention d’agresser et encore moins celle de tuer la victime par son client. Bien au contraire c’était celle-ci qui fut attaquée au départ par les deux frères. Il sollicita la requalification de l’infraction, les faits ne constituant qu’un échange de violence.  Après délibération, le tribunal adhérant à la thèse de la défense condamna chacun des deux accusés à un an de prison. (Source: « Le Temps » (Quotidien – Tunisie) le 15 juin 2008)

 

 

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