15 mai 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3644 du 15.05.2010
 archives : www.tunisnews.net 


AISPP: Peines augmentées  à l’encontre de Sami Essid et des jeunes de Ben Gardane Collectif d’associations: Pour un Maghreb des droits de l’Homme – La liberté d’information en péril dans les pays du Maghreb AP: Sarkozy s’est entretenu avec Ben Ali Nour Chabbi: Le don de soi Henda: Le concert de Bendir Man est annulé ! Henda: Pourquoi censurer ‘El Hak Maak’? Reuters: Référendum sur la révision de la Constitution turque le 12 septembre Reuters: Why is Turkey’s Constitutional Court a battleground? Reuters: Turkish opposition asks top court to annul reforms AFP: Lancement de la première revue internet homosexuelle au Maroc


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 14 mai 2010

Peines augmentées  à l’encontre de Sami Essid et des jeunes de Ben Gardane


Hier, mercredi 13 mai 2010, la douzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Ridha Derouiche, a prononcé son jugement dans les affaires n°13390 (dans laquelle est déféré Sami Essid) et n°14614 (dans laquelle sont déférés Fethi Khchira, Khlifa Zemzem et Mohammed Dhiab). Les peines sont particulièrement lourdes ; en effet la cour a annulé le jugement en première instance innocentant Sami Essid, l’a considéré coupable et condamné à une peine de six ans d’emprisonnement. La commission du tribunal a également augmenté les peines des jeunes de Ben Gardane en les condamnant à quatre ans d’emprisonnement. Le jeune Sami Essid avait été livré par les autorités italiennes à  la Tunisie le 3 juin 2008 en dépit des appels lancés par les organisations de défense des droits de l’homme au niveau international et la Cour Européenne des Droits de l’Homme avait condamné par son arrêt n°246/07 du 24/02/2009 le gouvernement italien considérant qu’il était passé outre ses engagements internationaux. Sami Essid avait déjà été condamné pour les mêmes faits et il totalise maintenant 18 ans d’emprisonnement. L’association dénonce ces jugements et exige la libération immédiate des condamnés. Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction  ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Collectif d’associations*
Pour un Maghreb des droits de l’Homme
La liberté d’information en péril dans les pays du Maghreb

Chaque année, les pays du Maghreb confirment leur triste gloire en se situant dans le bas du classement mondial de la liberté de la presse publié par « Reporters sans frontières ».

En Algérie, le secteur de l’information demeure encore largement contrôlé par l’Etat. La radio et la télévision sont toujours sous monopole étatique en dépit du code de l’information de 1990 qui prévoit leur libéralisation. L’utilisation abusive par le pouvoir de ces médias persiste, voire se renforce depuis le début des années 1990 sous prétexte de l’état d’urgence. Les moyens d’impression sont encore largement sous contrôle étatique et la publicité continue d’être un moyen de pression et de chantage sur la presse privée à travers l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité (ANEP). Celle-ci est une entreprise étatique qui peut décider quel organe de presse peut bénéficier de la manne publicitaire des entreprises publiques et des administrations. La pression sur les journalistes qui échappent au contrôle direct des clans du pouvoir est constante : tracasseries diverses, intimidations, emprisonnements.

Au Maroc, une série de procès intentés par le pouvoir contre des journalistes et des internautes a révélé que la liberté de la presse s’arrêtait aux portes du palais royal. La liberté d’expression est garantie par la constitution mais le gouvernement contrôle la presse à travers un système de subventions et le budget publicitaire. Le ministère de l’Intérieur peut suspendre définitivement ou provisoirement toute publication jugée offensante pour le régime. Des publications ont déjà été interdites par décision administrative avant même que la justice ne se prononce. Le code de la presse prévoit des sanctions financières, et même de la prison, pour les journalistes et éditeurs qui outrepassent les restrictions concernant la remise en cause de la monarchie, de la marocanité du Sahara et de l’Islam.

En Tunisie, la presse étrangère est souvent interdite et la presse locale, dont une bonne partie est contrôlée directement ou indirectement par le pouvoir, se caractérise par l’uniformité de ton et l’absence de toute critique de la politique du gouvernement. La publicité des institutions étatiques et para-étatiques est contrôlée par l’Agence Tunisienne de Communication Extérieure (ATCE) sous tutelle de la présidence de la République, ce qui permet à celle-ci d’exercer une véritable pression sur les publications. Les journalistes qui s’aventurent à manifester leur esprit critique sont l’objet de harcèlements, de pressions, d’agressions physiques, de procès et de condamnations. Internet est étroitement contrôlé et surveillé par une « cyberpolice » qui place la Tunisie parmi les pays les plus répressifs du Net.

 

Colloque organisé à l’initiative du Collectif au Palais du Luxembourg, siège du Sénat (Salle Monnerville), 15 rue de Vaugirard, Paris 6ème

Samedi 19 juin de 14h à 18h

Inscription obligatoire : maghrebddh@yahoo.fr

 

AMF (Association des Marocains en France), APADM (Association des parents et amis de disparus au Maroc), ASDHOM (Association de défense des droits de l’Homme au Maroc), ATMF (Association des travailleurs maghrébins de France), CFDA(Collectif des familles de disparus en Algérie), CISA (Comité International de soutien au syndicalisme autonome algérien), CORELSO (Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme au Sahara occidental), FMVJ (Forum marocain Vérité Justice), FTCR (Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives).

 

Avec le soutien de Human Right Watch (HRW) ;

 

 

 

La liberté d’information en péril

dans les pays du Maghreb

 

 

Le Mot de bienvenue, 

par Alima Boumediene-Thiery (Sénatrice) 

 

Introduction générale et modération,

 Ayad Ahram (enseignant, Membre du collectif MDH)

  

2000-2010 une décennie noire pour la presse algérienne,

 Mahmoud Mamart (Journaliste El Watan)

  

La presse marocaine: Indicateur d’une transition politique factice,

 Aboubakr Jamai (ancien directeur du Journal Hebdomadaire)

 

Le paradoxe tunisien, les règles d’or d’une censure organisée,

 Lotfi Haji (ancien Président du Syndicat des Journalistes Tunisiens)

 

Internet au Maghreb, entre volonté de contrôle et censure,

 Ahmed Dahmani (Enseignant-Chercheur, Membre du Collectif MDH)

 

Conclusion  générale,

 Nassera Dutour (Membre du Collectif MDH)

 


Sarkozy s’est entretenu avec Ben Ali


AP Vendredi 14 mai, 21h32
Le chef de l’Etat s’est entretenu par téléphone avec son homologue tunisien sur « des questions d’intérêt commun » et sur « la coopération tuniso-française ». Les présidents tunisien Zine El Abidine Ben Ali et français Nicolas Sarkozy ont eu, vendredi 14 mai, un entretien téléphonique qui a porté sur les relations bilatérales et les derniers développements sur la scène régionale et internationale, a rapporté l’agence officielle tunisienne TAP. Cet entretien a permis d’aborder « des questions d’intérêt commun », ajoute l’agence sans plus de précisions. Evoquant les relations « d’amitié privilégiée » entre la Tunisie et la France, elle fait état d’une volonté des deux chefs d’Etat d »’aller de l’avant sur la voie du partenariat entre les deux pays et de hisser la coopération tuniso-française aux plus hauts niveaux ».  


LE DON DE SOI


Nour Chabbi L’indivisibilité des droits de l’homme, entre droits civils et politiques et droits économiques, sociaux et culturels, est essentielle dans la pensée et l’action. Ces droits ne sont pas entrés dans notre culture,dans notre façon de voir et analyser les choses, dans nos rapports entre nous, au sein la communauté tunisienne dans son ensemble, et les autres, la communauté humaine, nous avons ces exigences de droit dans nos réflexes individuels de démocrates, mais tout notre effort doit se porter sur la cohésion de ces individualités pour qu’elles forment un ensemble homogène ayant , avec les différences qui le composent, un même objectif .Le grand fossé est sur le plan de l’éthique et des principes qui seuls peuvent donner naissance à une conscience nationale, ne nous leurrons pas en lâchant la proie pour l’ombre. Vis-à-vis des plus pauvres,vis à vis des prisonniers politiques, vis à vis des exilés, vis à vis de cette majorité silencieuse qui donne l’impression d’un attentisme qui frise le suicide et le désespoir, il est clair que si on ne parle que des droits civils et politiques, si, on ne se bat pas, en même temps, pour les droits économiques et sociaux, les droits de l’homme apparaissent comme une imposture, une hypocrisie. La bonne façon de réhabiliter les droits civils et politiques – ce qui est nécessaire, car il risque d’y avoir une désaffection par rapport à ces droits – est de se battre avant tout pour les droits économiques et sociaux des tunisiens. L’indivisibilité de ces deux types de droits est consubstantielle aux droits de l’homme. Et, leur indivisibilité est indissociable de leur universalité, cette stratégie de bon sens peut avec de la volonté et des sacrifices créer les conditions et les contradictions nécessaires à la mobilisation des masses tunisiennes, la panique et l’effroi de la dictature tunisienne. l’indivisibilité des droits, doit être pour nous autres tunisiens démocrates une condition sine qua non face à l’idéologie néo-libérale, ce monstre de domination qui s’oppose aux droits économiques et sociaux et ne veut pas qu’ils deviennent justiciables. Le combat civique ne progressera en Tunisie et partout ailleurs dans le monde aussi, y compris dans le domaine des droits civils et politiques, que si on fait porter l’effort sur les droits économiques et sociaux. D’autres part dans l’opposition démocratique tunisienne totalement détachée de la masse, on sous-estime l’importance du fossé culturel, on fait comme si les plus pauvres étaient des gens privés de la culture des classes moyennes, or, ce sont aussi des gens privés de la reconnaissance de ce qu’ils savent, eux, et que les autres ne savent pas ou ne savent plus. A partir de là aussi il faut définir le socle des droits fondamentaux économiques, sociaux et culturels, et, à partir de cette définition, faire progresser leur justiciabilité dans notre réflexion et faire en sorte que l’organisation de la résistance à la dictature tienne compte de ces points précis.L’ordre public d’une Tunisie démocratique dans le futur, si ce n’est un ordre social fondé sur les droits de l’homme et le respect de l’égale dignité de tous les citoyens, ne sera qu’un fiasco organisé et un chaos certains qui ruinera encore plus le pays. Les dirigeants tunisiens actuels, il ne faut pas l’oublier, ont des fortunes, placée à l’étranger, supérieure à la dette de la Tunisie. Le combat pour les droits de l’homme doit prendre en compte cette dimension.


Le concert de Bendir Man est annulé ! 


Par: Henda

Hélas, le concert de Bendir Man, prévu pour ce soir, mercredi 12 mai 2010 à la salle AfricArt est annulé ou plutôt reporté à une date ultérieure. Il nous vient de Bendir Land, accompagnée de sa guitare, ses paroles simples et ses pensées sensées. C’est Bendir Man, un personnage héroïque fictif, chanteur et « moqueur » comme il se plait de dire.

 Avec plus de quatre milles fans sur facebook, Bendir Man de son vrai nom Bayrem Kilani ne cesse d’intéresser les médias, le grand public mais surtout les facebookers. Avec sa musique simple et sa voix qui récite plus qu’elle ne chante, le musicien concentre son énergie sur le quoi dire et non pas sur le comment dire. L’essentiel chez Bendir Man est de s’exprimer librement et correctement. Effectivement, il doit son succès à son audace et son franc parler.

 Bendir Man compte 14 chansons dans son répertoire qui traite, en général, des sujets tabous. De la corruption, au chômage passant au sexisme de l’administration jusqu’à la critique de l’hypocrisie, de l’arrivisme, de l’ignorance et d’autres défauts de la société, Bendir Man n’épargne rien et ambitionne parler au nom du Tunisien.

 Le personnage Bendir Man est le héros qui résume tous les vices de sa société. A son Bendir Lan, seuls les lâches, fainéants, arrivistes et hypocrites sont les mieux en vu. « Un projet de Bande Dessiné est en cours » nous affirme le jeune artiste. Pour le moment, il est essentiel de se produire sur la scène tunisienne et de communiquer directement avec son public. Etant donné la sensibilité des sujets qu’il chante, les espaces culturels l’évitent pour s’épargner des problèmes. Seule, la salle d’AfricArt nous a donné la chance d’assister à son concert. Malheureusement, le rêve n’a pas pu se concrétiser car le concert semble être annulé ou espérons bien, comme le disent les organisateurs, reporté.

(Source: le site « Tuniscope.com », le 12 mai 2010)

Lien : http://www.tuniscope.com/index.php/categorie/sorties/concerts/bendir-man-en-concert-323213


Pourquoi censurer ‘El Hak Maak’?

Par : Henda

L’émission « El Hak Maak » subit, dernièrement, une censure non justifiée de la part de la chaine nationale. Le jeudi dernier, 6 mai 2010, la dernière émission a été annulée sans avancer une explication ou des excuses aux téléspectateurs.

Ce n’est pas la première fois qu’on censure l’émission de « El Hak Maak ». En effet, le 1er avril 2010, la direction de la chaîne nationale décide à la dernière minute de ne pas diffuser l’émission. Les raisons : l’équipe a préparé un poisson d’avril à son public, en leur faisant croire que Moez Ben Gharbia a quitté l’émission. Une façon de booster, encore plus, l’audience du talk show. La direction a refusé, cette démarche, sous prétexte, que sa ligne éditoriale est sérieuse et n’accepte pas « le mensonge » même sous forme de blague.

Mais, cette fois, les raisons de la censure ne sont pas claires. Pis encore, la télévision n’a même pas pris la peine de s’expliquer ou de s’excuser auprès de ses spectateurs concernant l’annulation de l’émission.

El Hak Maak, est une émission qui joue le rôle de médiateur entre deux personnes physiques ou morales en litige. Elle a gagné la réputation d’un talk show sérieux, qui vulgarise la culture juridique, et qui défend les valeurs de la citoyenneté et de l’égalité devant la loi. D’ailleurs, elle est parmi les émissions les plus regardées sur la chaîne nationale.

Quelques journaux ont évoqué la question avec beaucoup d’inquiétude quant à la censure non justifiée ni expliquée. Les facebookers sont nombreux à adhérer au groupe dénonçant la censure de El Hak Maak. A terme, si Tunis 7 continue à se montrer indifférente, elle risque de perdre de grandes parties de son audience.

(Source: le site « Tuniscope.com », le 12 mai 2010)

Lien : http://www.tuniscope.com/index.php/categorie/culture/tv/pourquoi-censurer-el-hak-maak-454817


Référendum sur la révision de la Constitution turque le 12 septembre


Reuters, le 13 mai 2010 à 17h02 par Pinar Aydinli ANKARA, 13 mai (Reuters) – Le référendum sur le projet de révision constitutionnelle proposé par le gouvernement turc aura lieu le 12 septembre prochain, a annoncé jeudi la commission électorale. Le texte, qui n’a pas obtenu au parlement la majorité des deux tiers nécessaire à sa validation immédiate, a été approuvé cette semaine par le président Abdullah Gül mais va être contesté devant la Cour constitutionnelle par le Parti populaire républicain (CHP), première formation d’opposition. Le projet est porté par le gouvernement mais contesté par les élites laïques, qui accusent le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan de chercher à renforcer son pouvoir. L’AKP, qui puise ses racines dans un islam conservateur, rétorque que la réforme de la constitution est nécessaire pour répondre aux critères d’adhésion à l’Union européenne. Le parti gouvernemental s’attendait à organiser cette consultation populaire mi-juillet, un délai de 60 jours étant requis une fois le texte approuvé par le président. Mais la commission électorale a maintenu le délai de 120 jours en vigueur jusqu’alors, rappelant que le texte ayant divisé cette période minimale par deux n’entrait en vigueur que l’année prochaine. « Selon nous, le délai pour un référendum est de 60 jours. Le référendum devrait être organisé le 18 juillet », avait dit auparavant le vice-président du groupe parlementaire de l’AKP, Mustafa Elitas. CONTRÔLE DE LA JUSTICE La date choisie, le 12 septembre, est porteuse d’une forte symbolique puisqu’il s’agira du 30e anniversaire du coup d’Etat militaire de 1980 dont les auteurs sont à l’origine de l’actuelle loi fondamentale. La nécessité de modifier la Constitution fait peu débat, mais le texte du gouvernement est contesté en cela qu’il lui donnerait davantage de poids dans la nomination des principaux responsables du système judiciaire. Pour l’opposition et les élites laïques, justice et armée en tête, le texte est contraire au principe de séparation des pouvoirs. Outre la Cour constitutionnelle, il prévoit une réforme du Conseil suprême des juges et procureurs et de rendre possible la traduction des militaires devant des tribunaux civils. Comme il l’avait annoncé précédemment sans donner de date précise, le CHP déposera vendredi un recours en annulation du texte devant la Cour constitutionnelle. Le parti compte 97 députés mais doit en rallier 110 à sa demande pour qu’elle soit valide. « La demande en annulation de la réforme constitutionnelle sera déposée à la Cour constitutionnelle demain », a dit à Reuters un haut responsable du CHP. La Cour constitutionnelle a déjà annulé par le passé des lois adoptées par l’AKP. La tension entre les deux partis est montée cette semaine avec la démission du chef du CHP après une affaire de moeurs qu’il accuse l’AKP d’avoir fomentée. REUTERS  

Why is Turkey’s Constitutional Court a battleground?


Reuters, le 13 mai 2010 à 14h37 May 13 (Reuters) – May 13 (Reuters) – Turkey’s main opposition CHP party will file a suit with the Constitutional Court on Friday to annul a constitutional reform bill sponsored by the ruling Islamist-rooted AK Party, a CHP offical told Reuters. The most contentious amendments among the proposed reforms relate to the way judges are appointed to the Constitutional Court and the composition of the Supreme Board of Judges and Prosecutors (HSYK), the body that oversees the judiciary. Here are some details about the Constitutional Court, its make up and what it has done. * HOW IT WORKS: — The court consists of 11 regular and four substitute members. The court chairman, elected from among its regular members, is Hasim Kilic. — The president currently chooses three members directly and appoints the rest from candidates nominated by civilian and military high courts and the Higher Education Board. — Under proposed constitutional changes the number on the bench would be increased to 17, with parliament choosing three members and the president 14. — The government has proposed reform of the HSYK. The EU advocates reform of the HSYK to ensure its independence. Currently, the HSYK comprises of five judges, plus the justice minister and his undersecretary. The government wants to expand it to 21 members, who would be chosen by the president, the Constitutional Court, the Supreme Court of Appeals, another superior court called the State Council, and the Turkish Justice Academy. — The Constitutional Court reviews the constitutionality of laws at the request of the president, parliamentary groups of the governing party or the main opposition party or by one-fifth of the members of the National Assembly. — It also sits as a high council empowered to try senior members of state. — The rulings of the court are final. Its decisions are published immediately in the Official Gazette and are binding on the legislative, executive and judicial mechanisms of the state. * WHAT THE COURT HAS DONE: — It is difficult to predict how the court will judge the constitutional reforms, but it has struck down the ruling Islamist-rooted AK Party reforms in the past. — In June 2008, the Court overturned a reform that would have allowed women to wear Islamic headscarves in universities. On that occasion, the court said it had annulled the reform by nine votes to two, blocking a legal amendment that would have allowed students to wear the garment on campus. — The next month, the Court rejected an attempt to close the AK Party but imposed financial penalties for anti-secular activities. In that case, six judges voted to close the party, four voted to impose fines and only one voted against. At least seven judges had to vote in favour of closure to carry the case. — The court has banned almost 20 political parties since the adoption of a military-inspired constitution in 1982, two years after a military coup. Pro-Kurdish and Islamist-leaning parties have been a focus of its attention but members of banned parties have typically regrouped under a new name. — Most recently, in December 2009, the Court banned the Democratic Society Party (DTP) because of links with the separatist Kurdistan Workers Party (PKK) guerrilla group. The court ban on the DTP sparked days of unrest in the southeast of Turkey. It was the sixth Kurdish party to be banned by Turkey. * WHO IS HASIM KILIC? — As chief judge, Kilic played a key role when the Constitutional Court in 2008 narrowly rejected an attempt to shut down the AK Party. The court overturned many of the government’s reformist laws, including a previous law to allow civilian courts to try military personnel. — Kilic was appointed by President Abdullah Gul in Oct. 2007. He has advocated reform of the military-drafted constitution, which has been partly blamed for Turkey’s chronic political instability. Kilic has also played a moderating role in a row between the AK Party and powerful judges and prosecutors.  

Turkish opposition asks top court to annul reforms


Reuters, le 14 mai 2010 à 13h05 ANKARA, May 13 (Reuters) – (Reuters) – Turkey’s secularist opposition party filed a suit with the Constitutional Court on Friday to annul a constitutional reform bill it says is an attempt by the Islamist-leaning government to consolidate its grip on power. The move by the secularist Republican People’s Party (CHP) added to a growing sense of political tension in Turkey, as Prime Minister Tayyip Erdogan’s government approaches 2011 elections. Earlier this week 71-year-old CHP leader Deniz Baykal quit, saying he was the victim of a government conspiracy to blacken his name. A video purporting to show him in a bedroom with a female colleague had been posted on the Internet. On Thursday, Erdogan’s hopes of holding the referendum in July were dashed, when the electoral commission set the vote for September 12, coincidentally the 30th anniversary of a military coup. The ruling AK Party, which has roots in political Islam but relies on broader support for its large parliamentary majority, says the reforms to overhaul the judiciary and make the military answerable to civilian courts are needed to deepen democracy and promote Turkey’s candidacy for European Union membership. Critics say the AK Party wants to weaken the judiciary’s independence as part of a plan to introduce Islamic rule by stealth, reversing the secular ideals espoused by the founder of modern Turkey, Mustafa Kemal Ataturk. The AK party, which narrowly escaped dissolution by the Constitutional Court two years ago because of its Islamist ties, denies any such ambitions, and more benign critics liken it to Christian democrat parties in Western Europe. Some analysts say the dispute over reforms could bring forward a general election due by July 2011, when the AK Party will seek a third term in power. HECTIC DAYS So far, political uncertainty has had little impact on Turkish markets, which are more preoccupied with global sentiment, and are waiting for developments before reacting. « If the decision comes in favour of the main opposition and the Court halts the referendum process, the political arena is destined to experience hectic days, » warned Ozlem Bayraktar at Unicorn Capital. There was no clear indication when the Constitutional Court might rule. In the past, it has annulled other AK Party reforms and the reform of the court itself is central to the bill. Some analysts have said that a decision by the court to annul the referendum could precipitate an early election. But Erdogan said before leaving for a visit to Greece on Friday that a snap vote was out of the question. Most of the proposed amendments are not contested, as there is broad consensus in Turkey of a need to change a charter drafted after a 1980 military coup. The controversy is centred on the reform of the judiciary, a bastion of Turkey’s secularist elite.  

Lancement de la première revue internet homosexuelle au Maroc


AFP, le 14 mai 2010 à 10h28 RABAT, 14 mai 2010 (AFP) – Rabat – Une revue internet homosexuelle intitulée Mithly (qui signifie homo en arabe) est lancée samedi au Maroc, où la pratique de l’homosexualité est punie par la loi, devenant la première du genre lancée au Maroc et même au Maghreb, selon ses fondateurs.  On trouve déjà sur internet des sites d’informations gays et lesbiens en arabe, mais Mithly sera la première revue proprement dite avec parution mensuelle, a déclaré jeudi à l’AFP l’un des fondateurts, Samir Bargachi, coordinateur de l’association homosexuelle Kif-Kif  (qui signifie +pareil+). La parution de Mithly intervient dans un contexte marqué par les critiques de milieux islamistes concernant la participation du chanteur homosexuel britannique Elton John à un festival de musique à Rabat. « Le premier numéro de notre revue est paru il y a un mois en format papier, mais ce 2ème numéro sera électronique, ainsi que les suivants », a-t-il ajouté. Selon  Bargachi, Mithly est « confectionnée sur internet à partir du Maroc par une dizaine de collaborateurs à Rabat et Casablanca. Elle est consultable sur les sites: www.gaymaroc.net ou bien www.mithly.net ». « La création en format papier de cette revue ne repose sur aucun fondement juridique puisque les autorités n’ont reçu aucune demande légale d’impression ou de diffusion au Maroc », a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Communication, tout en évitant de se prononcer sur le site internet. Le Maroc a une « Constitution qui considère l’Islam comme la religion de l’Etat », rappelle ce responsable. L’islam – comme d’autres religions – réprouve les pratiques homosexuelles. L’article 489 du code pénal marocain les punit « de 6 mois à 3 ans d’emprisonnement ». « Dans le cas de cette revue, ses animateurs risqueraient de tomber sous le coup de la loi. Il existe au Maroc des dispositions punissant l’atteinte aux moeurs », a déclaré à l’AFP Me Mourad Bekkouri, avocat au barreau de Rabat. « En éditant le premier numéro en format papier, notre objectif était de marquer le coup par un acte symbolique fort », a expliqué Bargachi. Plus de 200 exemplaires de la revue en format papier, circulant sous le manteau, « avaient alors été distribués en quelques jours », a-t-il assuré. « Les 200 exemplaires ont été rapidement distribués parmi la communauté gay au Maroc. Nous avons eu des échos très positifs aussi bien de la part des homosexuels que de certains hétéros », a conclu le coordinateur de Kif-Kif. « Des Marocains et des étrangers ont proposé de collaborer à notre revue et notre rubrique +courrier+ est déjà très chargée. C’est encourageant », a-t-il ajouté. Le lancement de « Mithly » coïncide avec la controverse suscitée par l’appel d’un parti islamiste marocain (PJD) à « interdire la participation » du chanteur homosexuel Elton John au festival Mawazine organisé à Rabat du 21 au 29 mai, avec notamment Julio Iglesias, Mika, BB King et Carlos Santana. La programmation du chanteur anglais a été maintenue par les organisateurs qui ont estimé que la « vie privée d’Elton John » ne les « concernait pas ». « Le sujet qui dominera le 2ème numéro de Mithly sera un plaidoyer en faveur de la participation d’Elton John à Rabat. Mais il y en aura d’autres qui ne sont pas forcément liés à l’homosexualité », a souligné un collaborateur de la revue ayant préféré garder l’anonymat. Les responsables du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) étaient injoignables pour commenter la création de cette revue. « Le Maroc est un pays musulman tolérant. La participation d’Elton John en est l’illustration. L’homosexualité est une pratique universelle », selon un autre responsable marocain ayant requis l’anonymat.

 

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