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Les libertés, entre interpellations et procès
L’administration de la prison de Mornaguia défie la justice !
Infos en continu
Tunisie: neuf jeunes qui voulaient aller combattre en Irak condamnés à des peines de prison
Tunisia needs to open up services-World Bank
Mon 14 Jan 2008, 13:20 GMT By Sonia Ounissi TUNIS, Jan 14 (Reuters) – Tunisia, the first southern Mediterranean country to reach a free trade accord with the European Union, needs to open further its services sector to expand growth, a World Bank official said. « Tunisia is a dynamic and transforming economy (which) is quite open, especially in the manufacturing sector, » said Ndiame Diop, World Bank’s senior economist and liaison officer in Tunis. « The next step for a full-opened economy is a gradual liberalisation of the services sector which has enormous potential, » Diop added in an interview with Reuters. On January 1 Tunisia lifted import tariffs on its manufacturing industry as part of its free trade zone with EU but it is still negotiating further liberalisation of its services and agriculture. « Many segments within this sector (services) can be opened autonomously for the benefits of Tunisian firms and consumers, » Diop said. He cited the example of telecoms, arguing openness will push firms to improve their offers to weather more competitiveness, with consumers benefiting from lower prices in the process. « The services sector is very dynamic…Policies of boosting growth and employment in information technology and services are being put in place, » said Dop . « But, the international competition is stiff. Tunisia needs to permanently assess the situation and react quickly. This is the challenge for policymakers in all countries today ». According to official figures, services account for 26 percent of the country’s total exports, a rate exeeding the world average which stood at 20 percent. « In the medium term, liberalisation is beneficial for the economy. But, some adjustments costs can be incurred in the short run. Hence the importance of the accompanying policies, » Diop said. DEFICIT Exports are Tunisia’s main growth engine , representing 45 pecent of the country’s gross domestic product, although the country has trade deficits for more than two decades. « The trade balance is expected to remain in deficit. This is is partly because of oil imports and the need to import equipment and input to fuel growth of the economy, » he said. Trade gap was at 5.029 billion dinars ($4.17 billion) in 2007, up from 4.445 billion dinars in 2006. The country’s current account deficit stood at 1.0 billion dinars or 2.3 percent of GDP, official figures showed. « The current account will have a deficit at 2.5 to 2.9 percent about $1.0 billion. The amount of FDI expected to flow in is very large and will allow to easilty finance the current account deficit, » Diop added. The government envisages to strengthen growth above 6.0 percent in 2008 and in the following years to trim unemployment. Tunisia’s economy was due to grow by 6.3 percent last year from 5.5 percent in the previous year. But the world economic climate, including soaring oil prices, will test Tunisia’s future economic expansion. « The price of oil, security in the region and slower growth in Europe and the U.S are risks to maintaining economic growth at level forcast by the government, » Diop said.
Communiqué du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales
A la lumière des derniers développements concernant la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et principalement après la réunion de son Comité directeur et de ce qui émane de son communiqué, le Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales communique :
« La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme a publié un communiqué daté du 10 janvier 2008, et dans lequel elle annonce que son Comité directeur s’est réuni pour examiner, essentiellement les contacts entre son président et celui du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, insistant sur sa détermination à poursuivre le dialogue avec le pouvoir ; insinuant par le Haut Comité des Droits de l’Homme représente le pouvoir. Ceci ne peut correspondre à la réalité des choses.
Le président du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales tient à préciser que le Haut Comité est une institution dont la mission est de consolider les droits de l’Homme et des libertés fondamentales et de les promouvoir. Son rôle consiste également à nouer des relations avec les organisations non gouvernementales qui s’occupent des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, d’être à l’écoute de leurs préoccupations et de faciliter leur coopération avec les pouvoirs publics et l’accomplissement de leurs missions comme cela se passe dans les pays où existent de pareilles organisations et en symbiose avec la Charte des Nations-Unies qui a défini la mission des organisations nationales des droits de l’Homme.
Dans cet ordre d’idées, le président du Haut Comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a reçu des responsables des associations et des organisations non gouvernementales et autres de la société civile qui en ont manifesté la volonté.
Lors de sa rencontre avec le président de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme, le président du Haut Comité a insisté sur le fait qu’il n’est en aucun cas une partie-prenante dans les négociations avec la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme au nom de quelque partie que se soit.
Mais que d’après les responsabilités qui lui incombent il peut jouer un rôle positif et déterminant dans la recherche d’une entente au sein de la Ligue sur tous les problèmes qui se posent et les problèmes sujets à litige entre certaines parties de la Ligue à condition que cette dernière soit disposée à le faire.
Comme il a été énoncé dans son communiqué du 28 décembre 2008, le président de la Ligue a exposé une approche pour la solution des problèmes qui se posent sur la base de l’entente pour l’organisation d’un congrès de la Ligue.
Le président de la Ligue a été informé qu’il peut exploiter le local central sans aucune entrave et préparer l’organisation du congrès de concertation avec les comités des cellules insistant sur la nécessité de trouver une issue à cause des jugements rendus par la justice et ce dans le but de parvenir à un compromis avec les plaignants comme cela a été souligné dans le communiqué du Comité directeur de la Ligue du 28 décembre 2008.
Le Haut Comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales tout en prenant acte du contenu du communiqué, du Bureau directeur de la Ligue, s’étonne de ce que ledit communiqué ait appelé les succursales de Tunis à tenir leurs réunions au siège central et de la décision d’organiser des rencontres dans les régions au sein des succursales de la Ligue ainsi que l’appel à un Conseil national. Ces décisions ne sont pas conformes à l’intention déclarée de parvenir à des solutions adéquates.
Le Haut Comité enregistre tous les points contenus dans le communiqué de la Ligue du 10 janvier 2008, et, particulièrement, ceux afférents aux engagements de la ligue de rechercher une solution à la crise, sur fond de compréhension tout en réunissant les conditions favorables à l’exercice de l’action de l’action démocratiquement au sein de la Ligue, toutes sensibilités confondues. Il n’empêche que le Haut Comité déplore certaines déclarations sur les colonnes des journaux et qui ne sont pas en conformité avec cette conjoncture qui requiert de la pondération, de la modération et du calme.
Cela dit le Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales réitère ses dispositions à œuvrer encore pour les conditions idoines au retour de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme à sa vocation originelle et à sa situation naturelle, en toute autonomie, pour la défense des Droits de l’Homme et la participation à sa vulgarisation.
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 janvier 2008)
Congrès constitutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens SNJJ
Un bureau » panaché «
Le congrès constitutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJJ) s’est tenu dimanche à l’hôtel El Mechtel de Tunis. Ses travaux qui ont débuté le matin se sont poursuivis toute la nuit. 33 candidats se sont présentés pour l’élection des 9 membres du bureau exécutif du syndicat. 4 listes étaient en lice en plus des candidatures individuelles.
La lecture des résultats de ces élections montre que les pronostics des uns et des autres ne se sont pas concrétisés. Aussi certaines » consignes » n’ont pas été suivies par les 446 votants. La composition du bureau s’est retrouvée » panachée « .
De chaque liste on y trouve un ou deux élus. De même, parmi les 7 candidats membres sortants du comité directeur de l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) qui a été dissoute le jour précédent le congrès, trois seulement ont été élus : Sofiène Rejeb, Ziad El Heni et Néji Bagouri.
A noter que ce dernier a obtenu le plus grand nombre de voix 215 devançant le deuxième par 64 voix alors que le jour de l’annonce, lors d’une assemblée générale de l’AJT le 24 octobre 2007, de la constitution du syndicat il avait dénoncé » la surprenante rapidité de la constitution de ce syndicat » et a même brandi sa démission du comité directeur de l’Association
Néjib SASSI
En voici la composition du bureau élu
Néji Bagouri 215 voix
Mongi Khadraoui 151 voix
Sakina Abdessamed 141 voix
Samira Ghannouchi 124 voix
Néjiba Hamrouni 137 voix
Soufiène Réjeb 121 voix
Zied Hani 120 voix
Adel Samaâli 111 voix
Habib Chebbi 108 voix
(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 janvier 2008)
Naissance du Syndicat national des journalistes tunisiens
Le Syndicat national des journalistes tunisiens a tenu, dimanche à Tunis, son premier congrès.
Ce congrès s’est tenu à la suite du congrès extraordinaire, et dernier congrès, de l’Association des journalistes tunisiens, organisé samedi en présence d’un grand nombre de journalistes, ainsi que de représentants de l’Union des journalistes arabes (UJA), de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et d’organisations de journalistes arabes.
La salle du congrès a connu une importante affluence de congressistes parmi les journalistes appartenant aux différents organes d’information nationaux, écrits et audiovisuels, et venant des diverses régions du pays.
La séance du matin a été marquée par la présentation de l’allocution du comité constitutif du Syndicat national des journalistes tunisiens et l’élection du bureau du congrès. Les travaux du congrès ont démarré avec un débat général autour d’un seul point relatif à l’amendement du statut du syndicat nouvellement créé.
Trois commissions ont, par la suite, été constituées, à savoir la commission de la motion générale, la commission des affaires professionnelles et la commission du dépouillement. Les congressistes ont adopté les deux motions générale et professionnelle.
Avant le démarrage de l’opération de vote, qui s’est poursuivie jusqu’à une heure tardive de la nuit, les candidats, dont le nombre était de trente-trois, ont présenté leur programme électoral dans une ambiance marquée par la transparence, la liberté et la démocratie et bénéficiant de conditions matérielles favorables.
L’opération du dépouillement a abouti à l’élection de neuf membres du nouveau bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens.
(Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental– Tunis), le 15 janvier 2008)
Turquie/constitution: le parti au pouvoir veut lever l’interdiction du voile