15 janvier 2008

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TUNISNEWS
8 ème année, N°  2792 du 15.01.2008

 archives : www.tunisnews.net


Liberté et Equité: Les libertés, entre interpellations et procès AISPP: L’administration de la prison de Mornaguia défie la justice ! AISPP: Infos en continu AP: Tunisie: neuf jeunes qui voulaient aller combattre en Irak condamnés à des peines de prison Reuters: Tunisia needs to open up services-World Bank Le Temps: Communiqué du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales Le Temps: Congrès constitutif du SNJJ – Un bureau  » panaché  » La Presse: Naissance du Syndicat national des journalistes tunisiens AFP: Turquie/constitution: le parti au pouvoir veut lever l’interdiction du voile

 


 

Liberté pour Slim Boukhdir, la plume libre Liberté et Equité URGENT : sauvez la vie de l’ex-prisonnier Monji Ayari 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_équite@yahoo.fr Tunis, le 15 janvier 2008

Les libertés, entre interpellations et procès

 

1) dans l’après midi du 12 janvier 2008, les jeunes Béchir Ben Ayed (22 ans) et Youssef Marzouki (21 ans), originaires de la ville de Bizerte, ont été arrêtés et leurs familles ignorent tout d’eux à l’heure où nous rédigeons ce communiqué 2) Lors de l’audience qui s’est tenue ce matin (51/01/08), la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis a décidé de reporter l’examen de l’affaire du « groupe de Slimane » au 29 janvier. Les avocats avaient tenu à demander un report de deux mois pour étudier le dossier de l’affaire, mais le juge s’est obstiné à limiter le report à deux semaines seulement. Maîtres Abderraouf Ayadi et Samir Dilou ont fait par de leur consternation face au refus de l’administration de la prison de Mornaguia de les autoriser à rendre visite à leurs clients pour préparer la défense de ces derniers. Pour le bureau exécutif de l’Organisation Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 14 janvier 2008

L’administration de la prison de Mornaguia défie la justice !

Les affaires dites « antiterroristes » connaissent des procédures exceptionnelles qui ont connu un summum avec « l’ affaire de Slimane » lors de l’examen de l’affaire en première instance et tout laisse à penser qu’en appel ce ne sera pas mieux, qu’il s’agisse de la date fixée à une vitesse record ou de l’interdiction faite aux avocats de rendre visite à leurs clients : après que Maîtres Abderraouf Ayadi et Samir Ben Amor se soient vus interdits de rencontrer leurs clients mercredi 9 janvier 2008, l’administration de la prison de Mornaguia et celle de la prison de Borj El Amri ont refusé le 14 janvier à Maître Samir Dilou de rendre visite à ses clients dans l’affaire n°10604, dite « affaire de Slimane » qui sera examinée demain mardi 15 janvier 2008. L’association […] Pour l’association Le vice-Président Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits, ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux prisonniers politiques 43 rue Eldjazira, tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 14 janvier 2008

Infos en continu

La première chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Hédi Ayari, a examiné aujourd’hui lundi 14 janvier 2008 l’affaire n °14235 dans laquelle sont déférés Aymen Hakiri, Adam Boukedida et Heulmy Rtibi, accusés d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses desseins, et Nasreddine Aloui, accusé de ne pas avoir informé les autorités concernées de faits qu’il connaissait, d’informations et de renseignements sur la commission de crimes terroristes, conformément aux articles 13 et 22 de la loi du 10 décembre 2003 de « lutte contre le terrorisme ». La commission de la défense était composée de Maîtres Samir Ben Amor et Abderraouf Ayadi. Le juge a décidé, à la demande des avocats, de repousser l’examen de l’affaire au 28 janvier 2008. La cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami Hafi a examiné l’affaire n°14585 dans laquelle sont déférés Ridha Moulahi, Samir Bouallagui, Faïçal Harizi, Kaïs Barhoumi, Kamel Bouallagui, Mejdi Charfi, Mohammed Ali Charfi et Mondher Charfi, accusés d’adhésion sur le territoire de la République à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de concrétiser ses desseins, d’appel à adhérer à une organisation ayant un rapport avec les crimes terroristes, d’utilisation d’un nom, d’un mot et d’un symbole pour désigner une organisation terroriste, son activité et ses membres, ainsi que Moussa Mohammedi, accusé de ne pas avoir informé les autorités concernées de faits connus de lui et d’informations en sa possession sur la commission de crimes terroristes. La commission de la défense était composée de Maîtres Mohammed Néjib Ben Youssef, Samir Ben Amor, Chaouki Tabib et Ahmed Seddik. Le juge a décidé de lever la séance après le délibéré au sujet de la demande de libération présentée pour Moussa Mohammedi et pour fixer la date de la prochaine audience. Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 


Tunisie: neuf jeunes qui voulaient aller combattre en Irak condamnés à des peines de prison

 

AP – Lundi 14 janvier, 21h42 TUNIS – Le tribunal de première instance de Tunis a condamné lundi neuf jeunes Tunisiens à des peines allant de deux à dix ans d’emprisonnement pour avoir tenté d’aller combattre dans les rangs de l’insurrection irakienne, a-t-on appris auprès de leur avocat, Me Samir Ben Amor. Jugés en vertu de la loi anti-terroriste adoptée en Tunisie en décembre 2003, ils étaient accusés d' »appartenance hors du territoire tunisien à une entente ayant adopté le terrorisme comme moyen de réaliser ses desseins », en allusion à la branche Al-Qaïda en Irak. Selon l’avocat, les accusés, dont l’âge varie entre 25 et 35 ans, avaient été arrêtés en Syrie et en Libye avant d’être remis aux autorités tunisiennes. Me Ben Amor estime à environ un millier le nombre de jeunes condamnés ou qui attendent d’être traduit en justice pour des délits à caractère terroriste. AP

Tunisia needs to open up services-World Bank

Mon 14 Jan 2008, 13:20 GMT By Sonia Ounissi TUNIS, Jan 14 (Reuters) – Tunisia, the first southern Mediterranean country to reach a free trade accord with the European Union, needs to open further its services sector to expand growth, a World Bank official said. « Tunisia is a dynamic and transforming economy (which) is quite open, especially in the manufacturing sector, » said Ndiame Diop, World Bank’s senior economist and liaison officer in Tunis. « The next step for a full-opened economy is a gradual liberalisation of the services sector which has enormous potential, » Diop added in an interview with Reuters. On January 1 Tunisia lifted import tariffs on its manufacturing industry as part of its free trade zone with EU but it is still negotiating further liberalisation of its services and agriculture. « Many segments within this sector (services) can be opened autonomously for the benefits of Tunisian firms and consumers, » Diop said. He cited the example of telecoms, arguing openness will push firms to improve their offers to weather more competitiveness, with consumers benefiting from lower prices in the process. « The services sector is very dynamic…Policies of boosting growth and employment in information technology and services are being put in place, » said Dop . « But, the international competition is stiff. Tunisia needs to permanently assess the situation and react quickly. This is the challenge for policymakers in all countries today ». According to official figures, services account for 26 percent of the country’s total exports, a rate exeeding the world average which stood at 20 percent. « In the medium term, liberalisation is beneficial for the economy. But, some adjustments costs can be incurred in the short run. Hence the importance of the accompanying policies, » Diop said. DEFICIT Exports are Tunisia’s main growth engine , representing 45 pecent of the country’s gross domestic product, although the country has trade deficits for more than two decades. « The trade balance is expected to remain in deficit. This is is partly because of oil imports and the need to import equipment and input to fuel growth of the economy, » he said. Trade gap was at 5.029 billion dinars ($4.17 billion) in 2007, up from 4.445 billion dinars in 2006. The country’s current account deficit stood at 1.0 billion dinars or 2.3 percent of GDP, official figures showed. « The current account will have a deficit at 2.5 to 2.9 percent about $1.0 billion. The amount of FDI expected to flow in is very large and will allow to easilty finance the current account deficit, » Diop added. The government envisages to strengthen growth above 6.0 percent in 2008 and in the following years to trim unemployment. Tunisia’s economy was due to grow by 6.3 percent last year from 5.5 percent in the previous year. But the world economic climate, including soaring oil prices, will test Tunisia’s future economic expansion. « The price of oil, security in the region and slower growth in Europe and the U.S are risks to maintaining economic growth at level forcast by the government, » Diop said.


 

Communiqué du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales

 

A la lumière des derniers développements concernant la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme et principalement après la réunion de son Comité directeur et de ce qui émane de son communiqué, le Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales communique :

 

« La Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme a publié un communiqué daté du 10 janvier 2008, et dans lequel elle annonce que son Comité directeur s’est réuni pour examiner, essentiellement les contacts entre son président et celui du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales, insistant sur sa détermination à poursuivre le dialogue avec le pouvoir ; insinuant par le Haut Comité des Droits de l’Homme représente le pouvoir. Ceci ne peut correspondre à la réalité des choses.

 

Le président du Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales tient à préciser que le Haut Comité est une institution dont la mission est de consolider les droits de l’Homme et des libertés fondamentales et de les promouvoir. Son rôle consiste également à nouer des relations avec les organisations non gouvernementales qui s’occupent des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, d’être à l’écoute de leurs préoccupations et de faciliter leur coopération avec les pouvoirs publics et l’accomplissement de leurs missions comme cela se passe dans les pays où existent de pareilles organisations et en symbiose avec la Charte des Nations-Unies qui a défini la mission des organisations nationales des droits de l’Homme.

 

Dans cet ordre d’idées, le président du Haut Comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales a reçu des responsables des associations et des organisations non gouvernementales et autres de la société civile qui en ont manifesté la volonté.

 

Lors de sa rencontre avec le président de la Ligue Tunisienne des droits de l’Homme, le président du Haut Comité a insisté sur le fait qu’il n’est en aucun cas une partie-prenante dans les négociations avec la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme au nom de quelque partie que se soit.

 

Mais que d’après les responsabilités qui lui incombent il peut jouer un rôle positif et déterminant dans la recherche d’une entente au sein de la Ligue sur tous les problèmes qui se posent et les problèmes sujets à litige entre certaines parties de la Ligue à condition que cette dernière soit disposée à le faire.

 

Comme il a été énoncé dans son communiqué du 28 décembre 2008, le président de la Ligue a exposé une approche pour la solution des problèmes qui se posent sur la base de l’entente pour l’organisation d’un congrès de la Ligue.

 

Le président de la Ligue a été informé qu’il peut exploiter le local central sans aucune entrave et préparer l’organisation du congrès de concertation avec les comités des cellules insistant sur la nécessité de trouver une issue à cause des jugements rendus par la justice et ce dans le but de parvenir à un compromis avec les plaignants comme cela a été souligné dans le communiqué du Comité directeur de la Ligue du 28 décembre 2008.

 

Le Haut Comité des droits de l’Homme et des libertés fondamentales tout en prenant acte du contenu du communiqué, du Bureau directeur de la Ligue, s’étonne de ce que ledit communiqué ait appelé les succursales de Tunis à tenir leurs réunions au siège central et de la décision d’organiser des rencontres dans les régions au sein des succursales de la Ligue ainsi que l’appel à un Conseil national. Ces décisions ne sont pas conformes à l’intention déclarée de parvenir à des solutions adéquates.

 

Le Haut Comité enregistre tous les points contenus dans le communiqué de la Ligue du 10 janvier 2008, et, particulièrement, ceux afférents aux engagements de la ligue de rechercher une solution à la crise, sur fond de compréhension tout en réunissant les conditions favorables à l’exercice de l’action de l’action démocratiquement au sein de la Ligue, toutes sensibilités confondues. Il n’empêche que le Haut Comité déplore certaines déclarations sur les colonnes des journaux et qui ne sont pas en conformité avec cette conjoncture qui requiert de la pondération, de la modération et du calme.

 

Cela dit le Haut Comité des Droits de l’Homme et des libertés fondamentales réitère ses dispositions à œuvrer encore pour les conditions idoines au retour de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme à sa vocation originelle et à sa situation naturelle, en toute autonomie, pour la défense des Droits de l’Homme et la participation à sa vulgarisation.

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 janvier 2008)


 

 

Congrès constitutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens SNJJ

Un bureau  » panaché « 

 

Le congrès constitutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJJ) s’est tenu dimanche à l’hôtel El Mechtel de Tunis. Ses travaux qui ont débuté le matin se sont poursuivis toute la nuit. 33 candidats se sont présentés pour l’élection des 9 membres du bureau exécutif du syndicat. 4 listes étaient en lice en plus des candidatures individuelles.

 

La lecture des résultats de ces élections montre que les pronostics des uns et des autres ne se sont pas concrétisés. Aussi certaines  » consignes  » n’ont pas été suivies par les 446 votants. La composition du bureau s’est retrouvée  » panachée « .

 

De chaque liste on y trouve un ou deux élus. De même, parmi les 7 candidats membres sortants du comité directeur de l’Association des Journalistes Tunisiens (AJT) qui a été dissoute le jour précédent le congrès, trois seulement ont été élus : Sofiène Rejeb, Ziad El Heni et Néji Bagouri.

 

A noter que ce dernier a obtenu le plus grand nombre de voix 215 devançant le deuxième par 64 voix alors que le jour de l’annonce, lors d’une assemblée générale de l’AJT le 24 octobre 2007, de la constitution du syndicat il avait dénoncé  » la surprenante rapidité de la constitution de ce syndicat  » et a même brandi sa démission du comité directeur de l’Association

 

Néjib SASSI

 

En voici la composition du bureau élu

 

Néji Bagouri 215 voix

 

Mongi Khadraoui 151 voix

 

Sakina Abdessamed 141 voix

 

Samira Ghannouchi 124 voix

 

Néjiba Hamrouni 137 voix

 

Soufiène Réjeb 121 voix

 

Zied Hani 120 voix

 

Adel Samaâli 111 voix

 

Habib Chebbi 108 voix

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 15 janvier 2008)


 

 

Naissance du Syndicat national des journalistes tunisiens

 

Le Syndicat national des journalistes tunisiens a tenu, dimanche à Tunis, son premier congrès.

 

Ce congrès s’est tenu à la suite du congrès extraordinaire, et dernier congrès, de l’Association des journalistes tunisiens, organisé samedi en présence d’un grand nombre de journalistes, ainsi que de représentants de l’Union des journalistes arabes (UJA), de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et d’organisations de journalistes arabes.

 

La salle du congrès a connu une importante affluence de congressistes parmi les journalistes appartenant aux différents organes d’information nationaux, écrits et audiovisuels, et venant des diverses régions du pays.

 

La séance du matin a été marquée par la présentation de l’allocution du comité constitutif du Syndicat national des journalistes tunisiens et l’élection du bureau du congrès. Les travaux du congrès ont démarré avec un débat général autour d’un seul point relatif à l’amendement du statut du syndicat nouvellement créé.

 

Trois commissions ont, par la suite, été constituées, à savoir la commission de la motion générale, la commission des affaires professionnelles et la commission du dépouillement. Les congressistes ont adopté les deux motions générale et professionnelle.

 

Avant le démarrage de l’opération de vote, qui s’est poursuivie jusqu’à une heure tardive de la nuit, les candidats, dont le nombre était de trente-trois, ont présenté leur programme électoral dans une ambiance marquée par la transparence, la liberté et la démocratie et bénéficiant de conditions matérielles favorables.

 

L’opération du dépouillement a abouti à l’élection de neuf membres du nouveau bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens.

 

(Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental– Tunis), le 15 janvier 2008)

 


Turquie/constitution: le parti au pouvoir veut lever l’interdiction du voile

ANKARA, 15 jan 2008 (AFP) Le parti islamo-conservateur au pouvoir en Turquie envisage d’ajouter dans la nouvelle constitution une disposition qui permettra aux étudiantes voilées d’accéder aux universités, a indiqué mardi un de ses responsables. « Il n’est pas possible de contrôler ce domaine des libertés (individuelles) par des décisions de justice ou autres. Il faut une loi claire et nette en ce sens », a dit Dengir Mir Mehmet Firat, vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste) à la chaîne d’information NTV. Le port du voile islamique est strictement interdit sur les campus en Turquie musulmane mais laïque. « Il faut réviser la constitution. Une loi pourrait y être incorporée » afin d’abroger cette interdiction qui découle des arrêts de la Cour constitutionnelle et du conseil d’Etat turcs. La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait débouté en 2005 en appel une étudiante turque qui se plaignait d’avoir dû interrompre ses études, estimant légitime l’interdiction du foulard islamique dans les universités turques. Les défenseurs de la laïcité, comme l’armée, la haute magistrature et les recteurs d’universités, considèrent le port du foulard comme un signe d’appartenance à l’islam politique. Ils accusent l’AKP du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, un ancien islamiste, de vouloir remettre en cause le principe de la séparation de l’Etat et de la religion. Depuis son arrivée au pouvoir en 2002, l’AKP a souhaité lever cette interdiction mais s’est heurté à chaque fois à l’opposition du camp laïc. Fort de sa victoire de 46% aux législatives de juillet, l’AKP souhaiterait désormais régler le sujet dans le cadre d’une nouvelle constitution qui remplacerait l’actuelle, instaurée en 1982, deux ans après un putsch militaire. Une ébauche de cette nouvelle constitution a été publiée mais l’AKP n’a pas encore présenté un texte dans sa forme finale. Le voile est également interdit dans la fonction publique en Turquie.

 


 

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