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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2670 du14.09.2007
Zied EL-HENI:Démarrage de radio Ezzeitouna.. Et Radio Carthage??? La Presse :Sur instructions du Président Ben Ali: Démarrage aujourd’hui, de la Radio «Ezzeitouna» pour le Saint Coran Le Temps :Hold up dans une banque en pleine avenue Habib Bourguiba:Butin 32 mille Euros Nasreddine Ben Hadid: A chacun son «11», à tous nos «septembre» Parti du Travail: Bulletin d’informations alternatives
The Committee to Protect Journalists:Egypt: Four editors sentenced to jail
Démarrage de radio Ezzeitouna.. Et Radio Carthage???
Aujourd’hui vient de démarrer la radio privée “Ezzeitouna”.. Avant c’était “Mosaïque Fm” puis “Jawhara Fm”.. Demain, qui du “cercle privilégié” aura “sa” radio? Mais, qu’en est il pour “Radio Carthage” qui se bat depuis 1996 pour avoir sa licence? Sommes-nous tous des “citoyens” dans notre pays “fier” de son indépendance et de sa République? Ce ne sont que quelques réflexions qui auront prochainement une suite. Prière de lire l’article attaché annonçant le démarrage de la nouvelle radio. Zied EL-HENI 13 septembre 2007
Sur instructions du Président Ben Ali Démarrage aujourd’hui, de la Radio «Ezzeitouna» pour le Saint Coran • M. Mohamed Sakhr Materi, promoteur et initiateur du projet, exprime ses sentiments de gratitude et de reconnaissance au Chef de l’Etat
Sur instructions du Président Zine El Abidine Ben Ali, la chaîne radiophonique «Ezzeitouna» pour le Saint Coran commencera la diffusion de ses émissions aujourd’hui 13 septembre 2007, correspondant au premier jour du mois de Ramadan de l’année 1428 de l’Hégire. La chaîne diffusera 24h/24h sur la fréquence FM et couvrira plus de 90% de la population. Elle diffusera à partir de son siège, situé à Carthage. Ses émissions seront à 80% axées sur le Livre Saint. La récitation du Coran sera assurée par de jeunes Tunisiens. Les autres émissions de la nouvelle radio seront consacrées à la Sira du Prophète Mohamed, aux récits des prophètes et aux invocations, en plus de cours de phonétique et de psalmodie du Coran, dans le cadre d’émissions interactives avec les auditeurs. La chaîne de radio diffusera en continu les cinq prières quotidiennes, à partir de la mosquée «El Abidine». Les prières des «taraouih» et du vendredi seront également retransmises à partir d’autres mosquées tunisiennes. La création de cette chaîne radiophonique s’inscrit dans le cadre de la sollicitude continue accordée à la sublime religion islamique, à la mise en valeur de ses préceptes et à l’encouragement de la diffusion de la pensée éclairée et des nobles valeurs de l’Islam que sont la tolérance, l’entraide et la modération. Cette initiative s’insère également dans le droit fil de l’encouragement de l’initiative privée dans le domaine audiovisuel et de la complémentarité entre les secteurs public et privé ainsi que dans le cadre de l’attachement à aller de l’avant sur la voie de la mise en place d’un paysage médiatique dans lequel des perspectives plus larges seront ouvertes, en matière de spécialisation et de diversité. M. Kamel Omrane, professeur universitaire, connu pour sa compétence et qui a été choisi parmi plusieurs cadres pour diriger cette station radiophonique, a déclaré que l’initiateur du projet a veillé à ce que cette radio soit dotée d’équipements techniques de pointe, lui garantissant, ainsi qu’à l’ensemble de son personnel, les meilleures conditions de réussite. De son côté, M. Mohamed Sakhr Materi, promoteur et initiateur du projet, a exprimé ses sentiments de gratitude et de reconnaissance au Président Zine El Abidine Ben Ali, qui a accueilli favorablement cette idée traduisant son souci constant d’accorder tout l’intérêt requis à la religion islamique et aux préposés des lieux de culte, afin que la Tunisie demeure un phare rayonnant dans le monde arabe et islamique et un symbole de dialogue et d’interaction fructueuse entre les cultures et les civilisations. (Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 13 septembre 2007)
Hold up dans une banque en pleine avenue Habib Bourguiba Butin 32 mille Euros
Tunis – Le Temps – Ceux qui étaient surpris par l’événement, croyait assister au tournage d’un film policier. C’était bel et bien un hold up , qui eut lieu, avant hier (le lundi 10 septembre, NDLR) dans l’après midi, en plein centre ville, visant une agence de l’une des banques de la place située aux environs de l’avenue Habib Bourguiba. Les deux jeunes gens qui se pointèrent devant la banque concernée, vers quinze heures, avaient attiré l’attention du gardien. Celui-ci leur demanda les raisons de leur attente et il lui fut répondu par l’un d’eux qu’ils avaient rendez-vous avec un ami. Par la même occasion, ce jeune homme, bonnet sur la tête et portant des lunettes de soleil foncées pour ne pas reconnaître ni la couleur ni la forme de ses yeux, continua à discuter avec le gardien afin de détourner son attention, alors que son compagnon faisait irruption dans la banque. Sortant un révolver, celui-ci se dirigea brusquement vers le caissier et sans transition ni prélude, il tira deux coups en l’air, créant par là même une atmosphère de terreur parmi les agents et les clients qui s’y trouvaient et qui étaient figés et terrorisés. Le pauvre caissier d’une main tremblante, lui tendit sous la menace une liasse de devises, totalisant la somme de 32 mille euros qu’il arracha avant de disparaître avec son compagnon. Les clients qui étaient tétanisés, poussèrent un grand ouf, et purent repartir, contents quand même d’avoir eu plus de peur que de mal, tandis que la police alertée, se dépêcha sur les lieux pour mener l’enquête nécessaire afin de mettre la main sur ces deux audacieux énergumènes, qui restent pour le moment en état de fuite. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 12 septembre 2007)
A chacun son «11», à tous nos «septembre»
Nasreddine Ben Hadid nasrbenhadid@yahoo.fr Au delà de la dimension circonstancielle des dates et au deçà de ce rôle réducteur par nature, il faut bien se demander si la projection faite d’un tel repaire mériterait bien ce «brouhaha» médiatique. Certains – et même la majorité – ne cessent de dire, d’affirmer et assurer que «le monde est entré dans une nouvelle phase depuis le 11 septembre»… Certes, mais quel «monde» et surtout quelle «phase»… Une simple lecture de l’histoire des dates et des qualificatifs en usage, prouve bien – et fort – que la chose n’obéit guère aux natures des choses, mais malheureusement aux choix – et surtout aux intérêts – de certains… Le 11 septembre américain et non chilien, tant que ces latinos ne sont plus à la mode, nous a éblouit par son coté «imagique» et ce sens perfectionniste des caméramans et des stations de télévisions qui ont bien pris la peine [ou peut-être le plaisir] de promener leurs caméras sous tous les angles et toutes les positions. Enfin, une «belle et magnifique vision» qui mériterait bien un «Oscar», du moment où Hollywood prêche plus par le sensationnel que la morale !!! Au-delà de notre petit monde d’intellectuels/pédants qui cherchent plus à s’affirmer qu’affirmer, le monde «réel», [comprendre cet arrière-pays qui se sent bien exclu de la décision que des projecteurs de la réalité ont inventé] ne fait guère la différence entre une copie pirate d’un film d’action d’une part et ces images du 11 septembre que les chaines ne cessent de passer en boucle, avec en prime cette petite et malicieuse sensation que «les Américains font désormais partie des «enculés» de l’humanité» Il ne fait nullement de doute que nous – Arabes/Musulmans/Latinos et autres tiers-monde – dans un souci de poursuite de l’information et surtout l’affirmation du «soi individuel», n’avons guère accordé d’importance à ces repaires et ces qualificatifs, tant que cette pédanterie risque de nous faire régresser encore plus et nous reléguer à une oubliette qu’on vient juste de quitter… La première guerre dite «mondiale» est bien «mondiale» parce qu’elle a pris pour lieu et centre l’Europe et le monde occidental. La seconde ne diffère de la première que par le sensationnel et cette incessante quête de l’excès numérique. Tuer encore plus et davantage !!!! Si nous devons dresser le triste et malheureux palmarès des événements en rapport avec le nombre de victimes, le 11 septembre serait bien la lanterne rouge, tant qu’il nous faut pleurer les victimes de la barbarie romaine ou la «marchandise» [pardon les humaines victimes] du commerce triangulaire, sans s’attarder sur les victimes de Hiroshima et Nagasaki, du moment que nous devons arriver à New York la présente année et non la prochaine !!! Personnellement mon «11» est bien un «21» et mon «septembre» est bel et bien un «juillet», en prime [cadeau de la maison], mes «terroristes à moi» n’avaient guère besoin de fuir ou de se cacher à Tora Bora, mais de jouer au «Rédacteur-en-Chef» d’un «respectable torchon» ou à l’instructeur pour gosses, tant que la devise de la prétention l’emporte sur le fond du réel… Le petit-grand pygmée de l’Afrique centrale, l’aborigène australien et même notre petit épicier de quartier, ont chacun leur «11 septembre» et tous ont besoin de compassion et de réconfort, tant que le premier voit sa forêt se laisser dépuceler perdre par conséquence sa virginité, le second se réduire en image pour carte postale, tandis que le troisième n’arrive guère à comprendre comment les grandes surfaces finiraient un jouer par l’étrangler «en toute légalité»… Autant nous avons porté aux Américains suites aux événements du 11 septembre réconfort et compassion aussi bien par sincérité humaine que par besoin de réfuter une accusation qui nous pèse encore et toujours sur la tête, autant les américains doivent nous réconforter autrement que par les balles pénétrantes et les bombes intelligentes. Une chaine de télévision arabe a intitulé un documentaire «avant et après le 11 septembre», elle a bien raison, les Américains avaient bien un «avant» et vivent bien [ou mal] un «après». Ils doivent être heureux, nous – dans les pays arabes – nous ne pouvons distinguer l’avant de l’après tant «les bâtons de Damoclès» nous pèsent sur la tête du moment où l’épée dérangerait la beauté de l’acte et la finesse du geste. Sartre nous a bien raconté l’histoire de ce résistant qui sous les douleurs de la torture, invente bien une planque pour son chef, en citant un cimetière au hasard et une tombe quelconque !!! Nous ne pouvons inventer des cimetières et prétendre à des tombes, tant que nos tortionnaires ne savent faire la différence entre un cimetière et une autre et ne trouvent aucune distinction entre les tombes. Les Américains ont droit à un «terrorisme» sur me mesure, tant que nous nous servons de «ce fripe» qui nous assomme à tout moment… Les Américains savent fructifier l’image du malheur et la rendre époustouflante tant que nous faisons commerce de notre capacité à avaler toutes les couleuvres démocratiques du monde. Il ne se fait aucun doute que les dates ne sont que des repaires que l’être humain devait inventer, autant «encourager» la production nationale et doper notre «potentiel de misère et de malheur». Le cheval arabe est tellement meilleurs que ses semblables d’ailleurs, le pain de même, sans oublier les œufs et le beurre, sauf les «poulets», il faut mieux les importer, les nôtres ont des dents et savent manier matraques et autres armes de «pénétration rapide»…
Bulletin d’informations alternatives – 13/09/2007 Extraits du bulletin N°24 du Parti du Travail (PTPD)-TUNISIE (traduction de l’arabe)
Tunisie : Suite aux grèves des enseignants du secondaire de l’année scolaire 2006/2007, le ministère a sanctionné, muté ou congédié les enseignants contractuels grévistes. Le 12 septembre 2007, le ministre a refusé de recevoir les membres du bureau national du syndicat de l’enseignement secondaire venus négocier et chercher des solutions. Aussitôt, la décision a été prise de faire un sit-in devant les locaux du ministère et de toutes les directions régionales de l’enseignement (24 directions régionales), pour protester contre les mesures disciplinaires arbitraires. Source : Syndicat national de l’enseignement secondaire. Le syndicat national de la métallurgie et de l’électronique a tenu son congrès extraordinaire le 11/09/07, suite à une motion votée par sa commission administrative réunie en juillet dernier.
Délit de solidarité :7 marins pêcheurs tunisiens ont porté secours le 08 août à 44 personnes menacées de mort dans leurs embarcations de fortune non loin de la Sicile. Les marins ont informé les autorités maritimes tunisiennes et italiennes. A leur arrivée en Sicile, les marins ont été emprisonnés et accusés d’ « aide à l’immigration illégale ». Une mobilisation en Tunisie, en Italie et en France (grâce au réseau de la FTCR) a permis de libérer 5 marins (le 9 septembre), rentrés depuis en Tunisie. Les deux capitaines sont en liberté provisoire jusqu’au 20 septembre, date du procès. Selon un rapport de la Banque Centrale de Tunisie ( 05/09/07), le taux d’inflation a été de 4,5% en 2006. Le déficit commercial est de 4,4 milliard de dinars ( +_ 3,3 milliard de dollars). La balance de paiement est excédentaire grâce à une saison touristique exceptionnelle et à la privatisation partielle ou totale d’entreprises publiques.
Tunisie-USA : Du 9 au 12/09/07, visite d’une délégation économique américaine, conduite par la responsable des affaires financières et du développement international au Secrétariat d’Etat aux Affaires Etrangères, la troisième du genre en moins d’un mois. Objet déclaré de la visite : Discussions sur les opportunités d’investissements, avec des responsables politiques (premier ministre, ministre des A.E….), des décideurs et de la « société civile ». L’Algérie a reçu la même délégation qui affiche les mêmes objectifs.
Maroc : Le ministre de l’intérieur a annoncé le 9 septembre les résultats des élections législatives du 07/09/07. Il a donné le nombre de sièges obtenus par chaque parti, mais n’a pas communiqué le nombre de voix obtenues ?
Mali : Coincidence ? Le conseil des ministres a adopté un projet de lois antiterroriste, prévoyant des peines allant de la perpétuité à l’exécution capitale. Au même moment se déroulent à Bamako des manoeuvres militaires conduites par les USA pour « former les armées africaines à la lutte contre le terrorisme ». Source : Site « Jeune Afrique » 06/09/07
Ouganda, réservoir de mercenaires ? 2000 « agents de sécurité » ont signé avec une société américaine un contrat de travail et sont partis en Iraq. Ils rejoignent des milliers d’ougandais qui alimentent le flot de mercenaires (140 000) en Iraq. 200 millions de dollars sont ainsi transférés en Ouganda ces deux dernières années. « New Vision »,journal ougandais 9/9/07
Ethiopie : Le gouvernement a voulu « calmer les esprits et acheter la paix civile » en augmentant les salaires des fonctionnaires et des retraités du service public. Des manifestations et des occupations ont eu lieu durant plusieurs semaines après les augmentations successives des prix. L’inflation atteint officiellement 15%. Reuters 3/9/07
Yémen : « Le Conseil de Coordination des Associations de Retraités » a organisé des manifestations et des occupations dans trois départements du sud et de l’est. La police a tué 2 manifestants et a blessé 18. L’association défend les intérêts de 60 000 fonctionnaires sud yéménites mis d’office à la retraite anticipée et qui revendiquent le droit à des droits sociaux et une pension décente. Communiqué du Parti Socialiste du Yémen 10/09/07
Liban : Dès l’annonce de la fin des combats à « Nah’r El Bared », les spéculations ont commencé pour reloger les réfugiés ailleurs et « mettre en valeur » la surface du camp en ruines (sur front de mer), comme ce fut le cas à Beyrout à la fin de la guerre civile. C’est aussi une occasion pour solliciter l’aide financière de « la communauté internationale », aide qui sera bloquée comme celle destinée au Sud détruit un été 2006. « AL Akhbar » (Liban) 10/09/07
Palestine 1948 : Le camarade « Mohamed KHALEF », emprisonné depuis 2005, a été condamné à 15 ans de prison par le tribunal central de Tel-Aviv, pour « contact avec un agent étranger et aide de l’ennemi en temps de guerre ». L’agent ennemi en question n’est qu’un palestinien de Toulkarem (Cis-Jordanie) qui travaillait avec lui dans un atelier de menuiserie. Le camarade « Mohamed KHALEF », 56 ans, est membre du C.C du « Mouvement Abnaa El Balad ». Lors de son procès, il a déclaré que « les accusations n’ont aucun fondement, c’est un réglement de compte politique et une repression qui s’abat sur les palestiniens de l’intérieur qui luttent ». En 1972, alors qu’il était lycéen, il a effectué 4 ans de prison pour appartenance au « Front Rouge ». D’autre part, nous apprenons que la police israélienne a vandalisé le logement de la camarade Sahar ABDO à HAIFA, où elle loge avec sa mère, cardiaque. La police n’a présenté aucun mandat de perquisition et prétend chercher des explosifs !!! La camarade Sahar ABDO est membre du C.C d’ « Abnaa El Balad », elle a été l’objet de plusieurs mesures de répression ces dernières années. Lien :http://www.hezbelamal.org
The Committee to Protect Journalists Egypt: Four editors sentenced to jail
New York, September 13, 2007—The Committee to Protect Journalists condemns a Cairo court’s ruling today that sentences four independent editors to one-year jail terms for publishing “false information.” Editors Ibrahim Eissa of the daily Al-Dustour, Wael al-Abrashy of the weekly Sawt al-Umma, Adel Hammouda of the weekly Al-Fajr, and Abdel Halim Kandil, former editor of the weekly Al-Karama were convicted of “publishing false information likely to disturb public order” in a case initiated by a lawyer affiliated with the ruling National Democratic Party, according to local journalists and international news reports. The lawyer accused the editors of defaming President Hosni Mubarak and his top aides, including his son Gamal Mubarak, and of spreading false information. “By jailing journalists merely for something they published, Egypt once again thumbs its nose at the most basic principles of a free press,” said CPJ Executive Director Joel Simon. “The court also appears to be exacting retribution on the press after its recent coverage of President Mubarak’s health.” The four editors had triggered the legal action by publishing articles that denounced Mubarak over verbal attacks against the Lebanese Shiite group Hezbollah, and criticized several high level officials and Mubrak’s son Gamal who, despite officials denials, is believed to be the 79 year-old president’s heir apparent, The Associated Press reported. The court dropped the charge of defamation, but found the four editors guilty under Article 188 of the Penal Code and handed them the maximum sentence stipulated by this article, one year in prison, and also the maximum fine, 20,000 Egyptian pounds, nearly US$3,540. Article 188 stipulates that anyone who “malevolently makes public pieces of information or statements or false rumors” will be punished by a maximum one-year prison sentence and a fine that would not exceed 20,000 EP. Eissa, al-Abrashy, Hammouda, and Kandil were ordered by the court to pay a 10,000 EP (US$1,770) bail and were free pending their appeal. The decision comes amid rising attacks on journalists and widespread concern about the future of freedom of expression in the country. In a separate development, on Tuesday the state security general prosecutor charged Eissa, a prominent critic of Mubarak, with publishing reports “likely to disturb public security and damage the public interest” in relation to articles and headlines about President Mubarak’s allegedly declining health. Eissa is to appear before a state security court on October 1. Today’s convictions and Eissa’s upcoming trial follow a campaign by Egyptian officials and the state-backed press criticizing “rumormongering” by Egyptian newspapers. Earlier this month, Egyptian First Lady Suzanne Mubarak made a rare and strong rebuke of the press in an interview with Al-Arabiya satellite channel, stating that her husband’s health was “excellent” and that “there must be punishment either for a journalist, a television program, or a newspaper that publishes the rumors.” “This is undoubtedly a new attempt on the part of the government to terrorize journalists and to stifle their voices in order to control any future information about President Mubarak’s health and ability to remain in power,” said Nasser Amine, head of the Cairo-based Arab Center for the Independence of the Judiciary and the Legal Profession. The Egyptian Organization for Human Rights confirmed in its annual report for 2006, published last week, that attacks on freedom of expression and the press and the prosecution of journalists for “expressing their opinions” were on the rise and expressed its deep concern about the ongoing attempts to silence independent journalists. In May, CPJ designated Egypt as one of the world’s worst backsliders on press freedom, citing an increase in the number of attacks on the press over the past five years. Lien: http://www.cpj.org/news/2007/mideast/egypt13sep07na.html
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