AISPP: La cour d’Appel examine l’affaire des personnes accusées de « collecte de fonds non autorisée »
Liberté et Equité: Instruction dans l’affaire du prisonnier d’opinion Lotfi Grira
Abdel Wahab Hani: Âïd / Retornado Dr Si Abdelmajid Najjar bien arrivé à Tunis, dans la joie de ses proches et de ses amis
AP: Tunisian jailed for embassy suicide bomb threat
Hatem Krichen:Ben Brik en France : le pétard mouillé
L’ “espion nucléaire” Vanunu condamné à trois mois de prison (tribunal)
La cour d’Appel examine l’affaire des personnes accusées de « collecte de fonds non autorisée »
La seizième chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Hedhili Mannaï, a examiné jeudi 13 mai 2010 l’affaire n°1009 dans laquelle sont déférés Maatoug El Ir et Abderrazak Ounifi, accusés de collecte de fonds non autorisée, sur le fondement du décret du 8 mai 1922, amendé par le décret du 21 décembre 1944. Maitre Adnane Ben Romdhane a assuré la défense des accusés. Ounifi et El Ir ont réaffirmé qu’ils étaient jugés seulement parce qu’ils étaient des prisonniers politiques libérés et qu’ils n’avaient commis aucun acte justifiant un procès, ce qu’a redit leur avocat qui a mentionné que les textes ne pouvaient s’appliquer à cette affaire car l’enquêteur préliminaire lui-même ne leur avait pas reproché d’avoir collecté la moindre somme et que de faire parvenir des aides à des familles dans le besoin est un acte encouragé par la loi et la coutume. Le juge a décidé de lever la séance et de prononcer le jugement le 22 mai 2010. […] Pour la commission de suivi des procès Le vice-Président de l’Association Maître Abdelwahab Maatar (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 13 mai 2010La douzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Ridha Derouiche, a examiné mercredi 6 mai 2010 l’affaire n°13930 dans laquelle est déféré le jeune Sami Essid, pour adhésion à une organisation et une entente en relation avec les infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, l’accusé a été interrogé puis la parole a été donnée à son avocat, Maître Samir Ben Amor, qui a demandé la confirmation du jugement prononcé en première instance qui avait conclu à un non-lieu pour jonction des affaires. […] Aujourd’hui, la douzième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Ridha Derouiche, a également examiné l’affaire n°14614 dans laquelle sont déférés en état d’arrestation Fethi Ben Ali Ben Mohammed Khchira, Khelifa Ben Mohammed Zemzem, Mohammed Ben Amor Ben Mabrouk Dhiab, pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, tenue de réunions sans autorisation, non révélation immédiate aux autorités concernées d’informations en leur possession sur la commission d’infractions terroristes. Après l’appel de l’affaire, les accusés ont été interrogés puis la parole a été donnée à leur avocat, Maître Samir Ben Amor qui a demandé l’annulation du jugement prononcé en première instance pour absence de fondement et de preuves légales. […] Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Nouvelles des libertés en Tunisie
[…] 3) Instruction dans l’affaire du prisonnier d’opinion Lotfi Grira Dans la matinée du 11 mai 2010, le juge d’instruction du sixième bureau du Tribunal de Première Instance de Tunis a procédé à l’instruction de l’affaire du jeune Lotfi Grira, né le 1er mars 1988, étudiant à l’Institut de Gestion de Nabeul au sujet des accusations qui lui sont imputées et relatives à l’incitation à la commission d’infractions terroristes, à l’adhésion à une organisation et à une entente incitant à la commission d’infractions terroristes, à la tenue de réunion non autorisée. Son avocate, Maître Najet Labidi, a assisté à l’audience. Elle a considéré les accusations dénuées de fondements et a demandé à ce que son client soit présenté à un médecin dans la mesure où il avait été soumis à une torture extrême chez l’enquêteur préliminaire. Les traces de la torture sont encore visibles sur le corps de l’étudiant Lotfi Grira. […] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
La Tunisie, comme l’Iran
Âïd / Retornado Dr Si Abdelmajid Najjar bien arrivé à Tunis, dans la joie de ses proches et de ses amis
Par Abdel Wahab Hani
الحمد لله من قبل ومن بعد
Âïd Retornado Dr Si Abdelmajid Najjar est bien arrivé à l’aéroport international Tunis Carthage, ce matin, vendredi 14 mai 2010, à bord du col TU 725, en provenance deParis. Il a accompli les formalités de douanes et de police sans aucun problème et a pu rejoindre, sans délai, ses amis et proches qui l’attendaient.
Notre Âïd célébré a été accompagné, au bord du même vol, par Âïd / Retornado Si Mohamed Nouri, marquant ainsi une vraie dimension fraternelle entre Exilés Âïdoun / Retornados, très belle dimension collective légitime à la démarche Âïdoun / Retornados. La vraie dimension collective est celle là et non les vociférations de lamentations virtuelles que l’on entend de temps en temps comme pour intimider et empêcher le retour des Exilés Âïdoun / Retornados qui le souhaitent.
A la sortie du portail des douanes, notre Âïd célébré été accueilli par sa famille et de nombreux compatriotes, dont notamment notre ami Si Slaheddine Jourchi, Grand journaliste, vice-président de laLigue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et animateur du Forum Al-Jahidh, espace de dialogue national et Think Tank engagé dans la Réforme de la pensée islamique. Slah a bravé ainsi les anathèmes et la compagne abjectes de diffamation et d’intimidation qui le frappe, ainsi que notre modeste personne, ces derniers temps, sur fonds de nos écrits sur le retour du Âïd / Retornado Dr Si Najjar et de la démarche Âïdoun / Retornados et ses implications. Campagne mensongère, indigne, irresponsable et immorale, engagée par des champions de ragologie, d’intox et de diffamation. Les dits spécialistes n’ont pas le courage d’avancer en leur nom propre mais sont toujours embusqués dans les officines sombres des arrières boutiques des hawanit politiciennes, qui ne cessent de servir des malheurs des uns et des autres et de les instrumentaliser dans un rapport de force virtuel avec le pouvoir en place depuis plus de deux décennies, sans se soucier de l’impact catastrophique sur la vie des hommes et des femmes qui en payent le prix le plus lourd.
Le cortège Retornado s’est ensuite dirigé vers le domicile familial des Najjar, à la Cité Mohamed Ali, à Rades, dans la banlieue sud de la capitale Tunis, où le Âïd célébré ne cesse de recevoir la visite des amis et proches.
Peu avant l’atterrissage de son avions, un périmètre de sécurité a été dressé autour de l’aéroport international Tunis-Carthage pour empêcher nombre de personnalités de s’y rendre en guise de sympathie avec le Âïd / Retornado. Certains ont été priés de rebrousser chemin et de se rendre directement au domicile des Najjar àRades pour célébrer le Retour de leur ami. Les autorités semblent ne pas vouloir de scène de liesse aéroportuaires à l’occasion du Retour d’un Âïd / Retornado, mais aucune entrave n’a été signalé quant à la liberté du mouvement et de circulation de et vers le domicile des Najjar à Rades.
Durant toute la journée, les vaillants militants de l’intérieur ont honoré leurs Najjar de leur présence. Il y a avait les anciens Âïdoun Retornados des années 1980, Maître Si Abdelfattah Mourou et Si Fadhel Baldi. Il y avait aussi la génération des quadras , de la génération de l’Université des années 1980 et 1990, notamment nos deux amis et compagnons de route Dr Si Abdellatif Makki, ancien Secrétaire général de la glorieuses Union général tunisienne des étudiants (UGTE) et le philosophe Si Ajmi Lourmi, ainsi que de nombreux autres militants et personnalités nationales.
Ce Retour hautement symbolique, de l’une des figures les plus modérés, les plus respectés et les plus intègres de l’Islamisme tunisien, fut l’occasion d’engager différentes discussions sur les problématique de la Réforme de la pensée islamique ; les défis posées par les nouvelles formes de religiosité dans a société tunisienne et surtout sur une possible désescalade des relations conflictuelles entre l’Islamisme tunisien et la classe politique, notamment au pouvoir depuis l’Indépendance.
La page Face Book “Amis Najjar” a publié les photos de ce Retour et animé un début autour de l’oeuvre du Âïd / Retornado Dr Si Abdelmajid Najjar.
Les compagnes d’intimidation et de diffamation dont sont victimes les Âïdoun / Retornados, par les marchands éternels des malheurs, ont été largement condamnés et désavoués par un grand nombre de nos amis de l’intérieur et de la diaspora, qui ont tenu à nous exprimer leur solidarité et leur soutien indéfectible. Qu’ils trouvent ici l’expression de nos remerciements les plus sincères, dans leur marque d’amitié éternelle et leur soutien à la marche desÂïdoun / Retornados.
Nos félicitations les plus sincères à Âïd / Retornado Dr Si Abdelmajid Najjar pour ce Retour, dans l’espoir qu’il permette d’accélérer celui de nos concitoyens Exilés Âïdoun / Retornados qui souhaitent rompre l’asile et retrouver la Mère-Patrie. Illa Man Abaa, sauf ceux qui s’excluent d’eux mêmes et rejettent la perspective du Retour.
PS : Voici les coordonnées de la famille Najjar : Cité Mohamed Ali, Rades, tél : +216 -71 44 72 98 ; les coordonnées de son ami-accompagnateur Âïd / Retornado Si Mohamed Nouri : +33 6 60 92 30 30.
Paris-Genève, le 14 mai 2010
Âïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun
Abdel Wahab Hani
+33 6 17 96 00 37 (toujours injoignable depuis les lignes Tunisie Telecom, mesure arbitraire profondément injuste et attentatoire à la liberté et la vie privée et totalement inutile, en vigueur depuis une décennie)
Un Tunisien condamné pour menace terroriste
Tunisian jailed for embassy suicide bomb threat
Press Association le 14 mai 2010 A Tunisian national who told police he was a suicide bomber about to blow up two central London embassies has been jailed for 15 months. Abdelkader Sahli made the hoax bomb threat against the Tunisian and Iranian embassies in a 999 call on August 24 last year. Judge Martin Beddoe told the 48-year-old: “Anyone who makes a hoax bomb threat commits, in my judgment, an act of terrorism.” The judge said such threats stoked the fear of the public, “not least because of the terrible events that befell this city on July 7 2005”. Sentencing Sahli at Southwark Crown Court in London, the judge told him: “It advances the cause of those really intent on disrupting our society and putting the public in fear. Frontline services may be diverted from the task of seeking to protect us all.” He said hoax bomb threats meant public places and buildings might have to be evacuated, causing “great alarm” and inconvenience to many. The judge said: “Courts must take cases such as this very seriously. It’s some aggravation in your case that your threat was to blow up specific embassies and there was a suggestion that you may be a suicide bomber.” The judge added that the fact that police were well enough trained to assess the danger posed by the threat did not help Sahli’s case. Earlier, Paul Rooney, in mitigation, said Sahli was making a cry for help after allegedly being tortured in his home country. Sahli, of Ingram Crescent, Hove, East Sussex, pleaded guilty to communicating false information with intent.
Crash en Libye: la compagnie publie la nationalité des victimes (Pas de Tunisiens, NDLR)
La radio promue par Cyrine Ben Ali Mabrouk sera opérationnelle dans les prochains mois, éventuellement à la rentrée, mais certainement avant la fin de l’année. Les groupes Bayahi et Nouira sont de la partie.
Les préparatifs du lancement de la nouvelle station sont déjà lancés. En particulier, des études sont menées pour définir le contenu de cette offre radiophonique, mais également pour choisir le nom de la nouvelle radio. Après avoir passé en revue des centaines de noms, les promoteurs du projet en seraient actuellement à choisir entre deux ou trois appellations.
Le tour de table de Tunisia Broadcasting SA, la société éditrice de cette radio (dotée d’un capital de 1,5 million de dinars) regroupe, outre Cyrine Ben Ali Mabrouk, initiatrice du projet (également présidente du conseil, secondée par Fethi Bhouri, en tant que directeur général), les groupes Bayahi et Nouira, représentés respectivement par Tahar Bayahi et Chakib Nouira.
(Source : « Kapitalis.com », le 10 mai 2010)
K. Lariani
La centrale syndicale appelle à une réforme du mode de financement des caisses de sécurité d’une façon générale et du régime de la retraite en particulier. Un chantier qui devrait, selon elle, être lancée avant 2012 et la survenue d’une catastrophe.
Cinq ans après avoir lancé une étude prémonitoire sur le sujet en 2005, l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) remet sur la table le dossier du régime des retraites en particulier et celui des caisses de sécurité sociale d’une façon générale, en y dédiant trois journées d’études (28-30 avril 2010) pour faire réfléchir les parties concernées sur les solutions à apporter au déficit des caisses sociales. Cela fait maintenant trois ans que les caisses de sécurité sociales sont dans le rouge. En effet, le tournant s’est produit en 2007 lorsque la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) a enregistré un premier déficit de 28,6 millions de dinars (MDT), contre un excédent de 49,3 MDT lors de l’exercice précédent.
ugttNotre «trou de la sécu» est non seulement devenu chronique mais tend à s’aggraver. De ce fait, convaincue que dans les conditions actuelles la faillite guette nos caisses, la centrale syndicale considère que le temps presse si l’on veut éviter pareille catastrophe. Mais le problème, comme le laisse entendre l’hebdomadaire ‘‘Echaab’’, dans sa dernière édition, est que le gouvernement et l’UGTT divergent sur la solution de ce problème.
L’UGTT rejette «la potion magique des institutions financières internationales et les bureaux d’études et de conseils dépendant d’elles», c’est-à-dire «l’augmentation des cotisations sociales ou la réduction du montant des retraites, via l’application d’une mesure dangereuse consistant dans le changement de la méthode de calcul», ou «le report de l’âge du départ à la retraite, ce qui signifie une augmentation du nombre des années de cotisation et la diminution de celles de la jouissance de la pension» parce que cette disposition «a des retombées sociales, matérielles, psychologiques et sur la santé d’une large partie des assurés sociaux et notamment de ceux exerçant des métiers pénibles et dangereux».
Or, les mesures prises au cours des dernières années par les pouvoirs publics donnent à penser qu’ils entendent s’engager sur cette voie-là : augmentation de 2,2% en 1994 et de 1,8% en 2007 de la cotisation du salarié, puis de celle de l’employeur de 2,5% en 2002 et de 1,8% en 2007, révision des conditions de départ à le retraite (avec une augmentation de deux ans pour l’âge – à 57 ans – et du nombre d’années travaillées – à 35 – et limitation du plafond de la pension de retraité à 50% du salaire, etc.
Toutes mesures qui, d’après l’UGTT, «n’ont pas permis de résorber le déficit des caisses sociales» et qui, dans la meilleure des hypothèses «ne permettraient que de l’atténuer».
Dans les négociations sur le financement des caisses sociales dont elle demande la tenue, l’UGTT entend plaider pour le maintien de l’âge du départ à la retraite – «surtout pour les métiers pénibles et dangereux » –, et «la non-augmentation des cotisations, parce que cela réduirait le pouvoir d’achat des salariés et alourdirait le fardeau des entreprises nationales en augmentant le coût de leur production, alors qu’elles souffrent de la concurrence internationale et du phénomène du marché parallèle».
Par contre, l’UGTT «refuse catégoriquement les appels à l’introduction de la capitalisation partielle ou totale parce qu’elle représente un grave danger pour le système de sécurité sociale, nos acquis nationaux dans la stabilité et l’équilibre».La centrale syndicale propose «la diversification des sources de financement des caisses sociales à travers l’injection d’une contribution directe de l’Etat prise sur l’argent de la communauté nationale, à l’instar de certaines expériences internationales ». Attachée à un régime répartitif garantissant «la solidarité entre toutes les catégories et générations de salariés et assurés sociaux», elle appelle également les pouvoirs publics à faire preuve de fermeté à l’égard de ceux qui fraudent le fisc en ne déclarant pas «les vrais salaires et revenus», et dans «le recouvrement des dettes à l’égard de la sécurité sociale afin de fournir la liquidité financière nécessaire pour permettre aux caisses de respecter leurs engagements envers leurs adhérents».
Un vaste chantier dont le lancement ne doit pas être retardé davantage, estime l’UGTT. Un avis partagé par El Amouri. Convaincu que «la réforme du régime de retraite sera plus difficile que celle du système d’assurance maladie», cet universitaire affirme que cette réforme «devra avoir lieu avant 2012, c’est-à-dire avant que la catastrophe des caisses de sécurité sociales n’ait lieu».
(Source: http://kapitalis.com (Tunisie) le 12 Mai 2010 à 07h51)
Suite à la surmédiatisation de Monsieur Ben Brik ces derniers jours, et à la pauvreté quant aux contenus de ces articles, déclarations et interviews, il me semble nécessaire de réagir sur un sujet qui semble faire l’unanimité dans le milieu journalistique.
Avant tout, je voudrai rappeler que Monsieur Ben Brik a payé sa dette envers la société tunisienne en purgeant sa peine. Il a toujours nié les faits, mais il a été reconnu coupable, en première instance et en appel. D’ailleurs ce point mérite d’être souligné ; si Mr Ben Brik a menti tout au long de son procès qu’est ce qui l’oblige à dire vrai aujourd’hui ? (le mot mentir est à prendre au sens juridique, c’est-à-dire : la vérité, toute la vérité et rien que la vérité).
Ensuite, et avant d’arriver au personnage “Ben Brik”, une question se pose quand on entend la haine portée par cet homme : une haine avouée contre le président Zine El Abidine Ben Ali, mais pas seulement, une haine contre tous les dirigeants arabes, et ça ne s’arrête pas là, le président Sarkozy y passe mais aussi toute personne qui ose refuser une demande ou simplement apporter un avis critique à Mr Ben Brik. Alors peut-on détecter des contradictions entre le discours porté par Mr Ben Brik et les faits ? La réponse est oui : lorsque Mr Ben Brik décide de quitter la Tunisie, il se fait escorter par un collègue qui témoigne que tout s’est passé sans encombre. N’est ce pas une preuve du respect de la Tunisie et à sa tête du Président Ben Ali des droits de l’Homme ? N’est ce pas un témoignage de liberté de circulation et d’expression (en Tunisie comme à l’étranger) ? Il existe des pays qui font tout pour empêcher une personne embarrassante de quitter leur territoire. Heureusement pour Mr Ben Brik que son pays n’en fait pas partie et que son président tienne à ce que les droits de l’Homme ne soient pas bafoués. Toujours dans les contradictions de Mr Ben Brik, il déclare être la 3ème personnalité la plus célèbre au monde (après Messieurs Obama et Berlusconi). Y-a-t-il un lecteur qui croit vraiment à la bonne parole de Mr Ben Brik ? Et pour clôturer le chapitre, parlons de ses actions constructives (et surtout inexistantes) pour faire progresser son pays. La seule étant de devenir président de la Tunisie, comme si l’on devenait président parce qu’on a été publié dans un journal célèbre ou parce qu’on est connu dans le milieu journalistique. Je pense profondément que Mr Ben Brik ne peut apporter la moindre réponse aux interrogations des citoyens et encore moins à définir des axes politiques et stratégique pour l’avenir d’un pays.
Parlons maintenant du personnage “Ben Brik”. La personnalité est dotée d’un égocentrisme rare qui atteint le narcissisme. En effet, il se présente toujours au cœur des sujets : il est persécuté en permanence depuis 25 ans, il est le bouc émissaire du pays…, un discours de victimisation bien rodé qui frôle le ridicule. Il pense qu’il fait partie des personnalités les plus célèbres au monde, il parle de ses articles et écrits comme des écritures divines, etc. Allons Monsieur Ben Brik, un peu de modestie dans tout ça. Autres aspects du personnage c’est son orgueil extrême, son insolence et surtout le chantage omni présent : il prévient dans son courrier au Président Nicolas Sarkozy que c’est la dernière fois que Monsieur Ben Brik sollicite l’Elysée, et si Mr Sarkozy a le malheur de ne pas y répondre positivement, il s’adressera au président Barak Obama. Vu que Mr Ben Brik est arrivé sur le sol Français, il faut que le Président Sarkozy arrête de travailler sur les sujets sensibles, tel que la crise de l’euro, ou la situation sociale de la France, ou encore le nuage de cendres, pour se consacrer à Monsieur Ben Brik. Et si, aucune de ces personnes n’étaient intéressées de rencontrer Monsieur Ben Brik ?
Il est temps que Mr Ben Brik se rende compte de sa dure réalité : il n’est qu’un simple citoyen tunisien qui est publié par un journal connu, qui n’attire pas les foules, qu’il est loin d’être le grand orateur qu’il pense et qu’il fait refouler les décideurs autour de lui. Il est simplement un citoyen qui n’aime pas son président. Calife à la place du Calife, quelle ambition !
Finalement, je voudrais m’adresser à tous les journalistes qui ont participé à ce “pétard mouillé” pour leur dire ce qui suit : être solidaire d’un confrère c’est une chose ; Abuser de son pouvoir de communication pour induire les lecteurs en erreur, c’en est une autre. Je crois qu’il y a d’autres façons d’exprimer sa solidarité à Mr Ben Brik que de l’encourager dans son égocentricité.
US Special Forces, Marines train African armies
Kouchner et Mitterrand demandent “la libération immédiate” du cinéaste iranien Jafar Panahi
Deux ministres français se mobilisent pour un cinéaste iranien
Le Conseil d’Etat contre l’interdiction totale du voile intégral
Le débat français sur le voile divise et passionne au Maghreb
par Lamine Chiki et Zakia Abdennebi ALGER/RABAT (Reuters) – Le débat en France sur l’interdiction du voile intégral dans l’espace public rencontre un écho passionné en Afrique du Nord, où s’opposent défenseurs et adversaires du projet de loi voulu par Nicolas Sarkozy. En Algérie comme en Tunisie ou au Maroc, l’éventuelle interdiction du voile intégral, qu’il soit burqa ou niqab, dans l’ancienne puissance coloniale, suscite des réactions divergentes. Certains estiment qu’une telle disposition constitue une attaque en règle contre l’islam, tandis que d’autres reconnaissent à la France le droit de défendre l’un des fondements de son organisation sociale, la laïcité républicaine. Beaucoup se rejoignent dans les deux camps pour craindre que le débat autour du texte ne fasse l’objet d’une exploitation politique et ne ravive les tensions entre les autorités françaises et la communauté musulmane. “Je suis contre ce type de vêtement (…) mais on ne devrait pas légiférer là-dessus”, estime Khadija Ryadi, présidente de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), la principale organisation de défense des droits de l’homme au Maroc. “La droite utilisera cette loi à l’occasion des élections, alors qu’elle devrait s’occuper de la situation des musulmans en France et tenter de les aider à surmonter le chômage, la pauvreté et le racisme”, ajoute-t-elle. “UNE GUERRE, PAS UNE CAMPAGNE” La Belgique a adopté le mois dernier un texte similaire, que certaines personnalités politiques en Autriche et aux Pays-Bas appellent de leurs voeux, contrairement au gouvernement allemand, qui exclut une telle disposition. En France, le projet de loi d’interdiction du voile intégral dans tous les lieux publics sera présenté mercredi en conseil des ministres. Il devrait être examiné début juillet par les députés et début septembre par les sénateurs, l’objectif étant de le voir adopté définitivement à l’automne. Pour une partie de l’opinion publique nord-africaine, de tels débats en Europe sont la preuve d’une poussée de racisme anti-islamique visant à chasser les musulmans du Vieux continent. “Il ne s’agit pas d’une simple campagne, mais d’une guerre contre notre peuple en Europe”, s’insurge Cheikh Abdelfetah Zeraoui, un chef religieux algérien de la tendance salafiste, un courant traditionnel de l’islam. “Nous demandons à nos décisionnaires d’appliquer la réciprocité pour les Européennes venant en Algérie. Elles devraient porter le voile musulman. Sinon, nous ne les laisserons pas entrer en Algérie”, menace-t-il. A l’instar des musulmanes européennes, peu de femmes portent le voile intégral en Afrique du Nord. A la burqa, qui recouvre entièrement la tête, ou au niqab, qui ne laisse qu’une fente pour le regard, elles préfèrent le hijab, qui couvre la tête et le cou mais laisse le visage exposé. En outre, une importante minorité se déplace tête nue. Fatima Bougttaya, 32 ans, originaire du quartier populaire de Salé, ville jumelle de Rabat, porte la burqa, ne laissant à la vue des autres que ses mains. “C’est une décision raciste pour détruire l’islam. Pourquoi ne votent-ils pas une loi contre les femmes qui exhibent leur corps en public et devant les caméras?”, demande-t-elle. “PAS UN SYMBOLE D’OPPRESSION” Pour Saad Eddine El-Otmani, dirigeant du Parti de la justice et du développement (PJD), la principale formation islamiste d’opposition au Maroc, un tel texte ne s’impose pas et son adoption comporte des risques. “Je ne vois pas la burqa comme un symbole de l’oppression de la femme et cette tendance à légiférer contre la burqa ne peut qu’aggraver la tension entre musulmans et non-musulmans en Europe”, juge t-il. “Elle sera perçue comme de la xénophobie et du racisme et va contribuer à la marginalisation des musulmans dans la société européenne”, ajoute-t-il. “Porter le voile intégral n’est pas quelque chose qui est nécessaire à un niveau religieux. Mais ceci n’est pas un problème religieux ou culturel. C’est une réaction aux conditions de plus en plus difficiles dans la société européenne, d’une marginalisation économique et sociale”, estime le dirigeant du PJD. “On sait maintenant qu’avec la crise financière, parmi les groupes les plus touchés par les effets de la crise sont les musulmans d’origine maghrébine. Je pense que légiférer ne peut qu’exacerber cette tendance vers le port du voile intégral. Il ne va pas amener les femmes musulmanes à l’abandonner”, prédit-il. A l’opposé, certains au Maghreb, inquiets de la montée de l’islamisme dans leur propre pays, ne cachent pas leur sympathie pour le projet français. “L’Occident a le droit de préserver sa laïcité”, affirme Abdelrhani Moundib, professeur de sociologie et d’anthropologie à l’université Mohammed V de Rabat. “En tant que Marocain musulman, je suis contre la burqa, je n’y vois rien qui ait rapport à l’islam et à la chasteté. C’est une aberration”, dit-il. Avocate à Tunis et opposante déclarée au gouvernement, Radhia Nasraoui ne porte aucun voile. “Je suis hostile à toute forme de limite de la liberté individuelle, mais dans ce cas précis je pense que les explications avancées par l’Occident sont logiques”, dit-elle. “Comment peut-on savoir qui est vraiment la personne qui porte un niqab?”, avance-t-elle. Avec Tom Pfeiffer à Rabat, Tarek Amara à Tunis et Hamid Oul Ahmed à Alger; Pascal Liétout pour le service français
L’ “espion nucléaire” Vanunu condamné à trois mois de prison (tribunal)
AFP | 12.05.2010 | 12:58 JERUSALEM, 12 mai 2010 | L’ex-technicien du nucléaire israélien, Mordehaï Vanunu, qui a passé 18 ans en prison pour espionnage, a été condamné à trois mois de prison pour avoir refusé d’effectuer des travaux d’intérêt public à Jérusalem-Ouest, a-t-on indiqué mercredi de sources judiciaires. La Cour suprême israélienne a rejeté l’appel présenté par M. Vanunu condamné en décembre à trois mois de prison ou trois mois de travaux d’intérêt public pour avoir violé un ordre lui interdisant tout contact avec des étrangers. Dans son appel, M. Vanunu avait expliqué qu’il était prêt à effectuer ses travaux à condition de pouvoir le faire à Jérusalem-Est, dans le secteur à majorité arabe annexé en 1967, et non pas à l’ouest, dans la partie juive de la Ville sainte, “de crainte que la population israélienne porte atteinte à sa personne”, ont précisé les attendus du jugement. Jérusalem-Est, conquise et annexée par Israël en 1967, regroupe les quartiers palestiniens ainsi que la Vieille ville de Jérusalem. Douze quartiers juifs de colonisation y ont en outre été établis. La Cour suprême a rejeté l’argument de M. Vanunu en affirmant que les autorités lui avaient trouvé un travail d’intérêt public à Jérusalem-Ouest lui convenant. “Mais le plaignant a refusé, et la Cour n’a pas eu d’autre choix que de le condamner à une peine de trois mois d’emprisonnement, qu’il devra purger à compter du 23 mai”, selon la Cour. Durant l’audience, le procureur a affirmé que Mordehaï Vanunu continuait de “mettre en danger la sécurité de l’Etat, même 24 ans après sa première arrestation”. M. Vanunu, 55 ans, a purgé 18 ans de prison ferme pour espionnage après avoir révélé les secrets nucléaires de l’Etat hébreu à l’hebdomadaire londonien The Sunday Times qui les avait publiés. Ex-technicien de la centrale nucléaire de Dimona (sud d’Israël), il a été relâché de prison en avril 2004 et, depuis lors, a déjà été inculpé à au moins 21 reprises par la justice pour avoir enfreint les restrictions à sa liberté. Il lui est interdit de quitter le territoire national ou d’entrer en contact avec des étrangers, notamment des journalistes, sans autorisation préalable. Converti au christianisme, M. Vanunu, qui ne se considère plus comme Israélien, a demandé en vain l’asile dans plusieurs pays occidentaux depuis sa remise en liberté. Il se plaint d’être soumis à une surveillance constante. Israël n’a jamais reconnu disposer d’un arsenal nucléaire, mais des experts étrangers se fondant notamment sur le témoignage de M. Vanunu affirment que l’Etat hébreu dispose de 100 à 300 ogives nucléaires. Israël n’a jamais confirmé ou démenti ces informations. Il n’est pas signataire du Traité de non-prolifération (TNP) et refuse de soumettre à un contrôle international la centrale de Dimona, construite dans les années 1960 avec l’aide de la France. Les dirigeants israéliens pratiquent la doctrine dite de “l’ambiguïté délibérée”, qui consiste à à affirmer que leur pays ne sera pas le “premier à introduire l’armement nucléaire au Moyen-Orient”.
Espagne/Franquisme: le juge Garzon suspendu de ses fonctions avant son procès
Le caricaturiste de Mahomet Lars Vilks agressé en Suède
AFP, le 11 mai 2010 à 20h04 STOCKHOLM — Le dessinateur suédois Lars Vilks, auteur d’un dessin représentant le prophète Mahomet avec un corps de chien, a été agressé mardi alors qu’il donnait une conférence à la faculté d’Art de l’Université d’Uppsala, a-t-on appris auprès de la police. “L’homme était assis au premier rang et tout à coup il s’est précipité sur moi. Il m’a donné un coup de tête et j’ai perdu mes lunettes”, a raconté M. Vilks à TT, assurant ne pas avoir été blessé, tout au plus “un peu meurtri”. Le dessinateur n’a pu être joint. La police d’Uppsala a raconté à l’AFP que 250 personnes avaient pris place dans la salle. “A l’arrivée de Lars Vilks, cinq personnes se sont mises à crier contre lui”, a expliqué Jonas Eronen, de la police d’Uppsala. Puis le calme est revenu, la conférence s’est poursuivie, jusqu’à ce que Lars Vilks parle de religion et montre un film. “Vingt personnes ont alors essayé de l’attaquer, probablement offensées par le film”, mais la police s’est interposée à temps, a poursuivi M. Eronen en disant ne pas avoir connaissance d’un coup qu’aurait reçu le dessinateur. Il n’a pas non plus été en mesure de préciser sur quoi portait le film en question, ni le type de slogans adressés à l’encontre du dessinateur. La police a fait évacuer la salle et les manifestants ont commencé à opposer une résistance obligeant les policiers à avoir recours aux matraques et au gaz lacrymogène. Deux personnes ont été arrêtées et étaient toujours entendues par la police en début de soirée. Le quotidien Nerikes Allehanda de la région d’Örebro, à l’ouest de Stockholm, avait publié le dessin satirique de Lars Vilks le 18 août 2007, afin d’illustrer un éditorial sur l’importance de la liberté d’expression, déclenchant une polémique en Suède et à l’étranger. Un groupe lié à Al-Qaïda avait offert 100.000 dollars pour assassiner le caricaturiste et en mars dernier, la police irlandaise a annoncé l’arrestation de sept musulmans, soupçonnés d’être impliqués dans un complot pour l’assassiner.
Home – Accueil – الرئيسية