14 juillet 2009

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TUNISNEWS

9 ème année,N° 3339 du 14.07.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Amnesty International: Protégez les personnes détenues en Tunisie contre les atteintes aux droits humains

AFP: RSF dénonce la condamnation d’une internaute tunisienne

AFP: Tunis justifie la condamnation d’une internaute pour fausses nouvelles

AFP: Tunisie: Ben Ali souhaite la relance de l’UMP dans un message à Sarkozy

Bassam Bounenni: The thwarted Tunisian right of return

Omar Khayyam: Negatoni Negano invents the Negaton

Webmanagercenter: De ‘’Seven Air’’ à ‘’Air Prestige’’

AFP: Tibéhirine: aucune note de l’ex-attaché de défense retrouvée (ministre)

AFP: Sahara/Maroc: probable reprises des négociations fin juillet en Europe (responsable sahraoui)

AFP: Immigration: l’Europe sous pression pour partager « le fardeau »

UNHCR interviews asylum seekers pushed back to Libya

AFP: Menaces Al-Qaïda en Afrique: la Chine prête à protéger ses ressortissants

AFP: Enlèvements d’étrangers en Somalie: de nombreux précédents

Lepoint: Les deux Français enlevés appartiendraient à la DGSE

AFP: Les Ouïghours chinois espèrent faire entendre leur cause dans le monde

Le Parisen: Xinjiang : Urumqi dans la crainte d’actions islamistes

Reuters: Un hélicoptère abattu en Afghanistan, six Ukrainiens tués

AFP: La France « émue » demande la lumière sur la mort d’un journaliste kirghize


 Amnesty International

Protégez les personnes détenues en Tunisie contre les atteintes aux droits humains

Aidez-nous à défendre les droits des personnes détenues en Tunisie

7 juillet 2009
En Tunisie, les personnes soupçonnées ou accusées d’infractions liées au terrorisme sont victimes de violations des droits humains : elles sont notamment soumises à la torture ou à d’autres formes de mauvais traitements, placées à l’isolement, privées de soins médicaux ou privées de la visite de leurs proches. Seifallah Ben Hassine, quarante-trois ans, père de trois enfants, est détenu à l’isolement depuis près de deux ans et demi. En mars 2003, la Turquie l’a expulsé vers la Tunisie où il a immédiatement été arrêté par des fonctionnaires de la Direction de la sûreté de l’État (DSE), qui l’ont ensuite maintenu en détention au secret pendant deux mois. Durant cette période il aurait été torturé. Il a ensuite été inculpé d’« appartenance, en temps de paix, à une organisation terroriste opérant à l’étranger », d’« incitation à la haine » et de « terrorisme », et jugé dans le cadre de six affaires distinctes : quatre procès ont eu lieu devant le tribunal militaire de Tunis et deux devant le tribunal de première instance de cette même ville. Il a été déclaré coupable à l’issue de ces six procès et condamné à un total de soixante-huit années d’emprisonnement. Depuis son transfert à la prison de Mornaguia, dans la banlieue de Tunis, en janvier 2007, Seifallah Ben Hassine est détenu à l’isolement dans une cellule humide et insuffisamment ventilée dans laquelle la chaleur peut devenir insupportable en été. La loi de 2001 relative aux prisons permet de placer des détenus à l’isolement pour une durée ne devant pas excéder dix jours. Il n’est pas surprenant que certaines sources indiquent que Seifallah Ben Hassine est en mauvaise santé et souffre de problèmes respiratoires du fait de ses conditions de détention. Ramzi Romdhani, qui est âgé de trente-deux ans, purge plusieurs peines d’une durée totale de vingt-neuf ans, prononcées après qu’il eut été reconnu coupable d’infractions à la loi antiterroriste de 2003 dans neuf affaires distinctes. Il est incarcéré à la prison de Mornaguia, où il aurait été violemment agressé par des gardiens en avril 2009. Son frère, qui lui a rendu visite le 23 avril 2009, a indiqué que Ramzi Romdhani s’était plaint d’avoir été attaqué par des gardiens de la prison quelques jours plus tôt, après qu’il eut protesté contre le refus de l’administration carcérale de lui permettre de voir sa fille de deux ans sans qu’une vitre ou des barreaux les séparent et en présence d’un seul gardien vêtu en civil. Il a déclaré que des gardiens l’avaient frappé avec des bâtons et roué de coups de pied alors qu’ils portaient des bottes militaires, lui avaient infligé des brûlures de cigarettes sur le corps et lui avaient plusieurs fois plongé la tête dans un seau d’eau ; il avait eu peur de se noyer et avait fini par perdre connaissance. Il a dit avoir ensuite été conduit à l’infirmerie de la prison, où il a été maintenu sous respirateur artificiel pendant deux jours et soigné pour ses blessures. Quand son frère l’a vu, il a remarqué qu’il avait des ecchymoses sur le corps et qu’il semblait avoir perdu plusieurs dents. Sa famille n’a pas été autorisée à lui rendre visite pendant une période de plus de quatre semaines. Sami Ben Khemais Essid, âgé de quarante-et-un ans, a été expulsé par l’Italie vers la Tunisie en juin 2008 en dépit d’une décision de la Cour européenne des droits de l’homme demandant qu’il ne soit pas renvoyé dans son pays d’origine avant que la Cour ne se soit prononcée au sujet des risques de torture auxquels il disait être exposé. Les autorités tunisiennes ont critiqué la décision de la Cour et affirmé que Sami Ben Khemais Essid bénéficierait d’un procès équitable et public s’il était renvoyé en Tunisie. Le gouvernement italien a justifié cette expulsion en disant que les autorités tunisiennes avaient fourni des assurances diplomatiques selon lesquelles Sami Ben Khemais Essid ne serait pas torturé et bénéficierait d’un procès équitable. En février 2009, cependant, la Cour européenne des droits de l’homme a estimé que cette expulsion constituait une violation de l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme. Sami Ben Khemais Essid a été arrêté à son arrivée à Tunis car il avait été plusieurs fois condamné par contumace entre 2000 et 2007 à des peines dont le total dépassait cent ans d’emprisonnement, pour des activités terroristes présumées. Il a contesté ces condamnations et été rejugé lors de deux procès distincts en juillet et en novembre 2008 par le tribunal militaire de Tunis et condamné à des peines de huit et onze ans d’emprisonnement devant être purgées l’une après l’autre. Amnesty International est opposée à ce que des civils soient jugés par des tribunaux militaires. Sami Ben Khemais Essid n’a pas été torturé dès son retour, mais il aurait été conduit de la prison de Mornaguia dans les locaux de la DSE où, les 27 et 28 janvier 2009, il a été interrogé au sujet d’autres suspects et torturé.  

RSF dénonce la condamnation d’une internaute tunisienne

AFP 13.07.09 | 18h01 L’ organisation de défense de la presse Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé lundi, dans un communiqué, la décision d’un tribunal tunisien de condamner une militante des droits de l’Homme à 8 mois de prison pour avoir rediffusé un message sur « Facebook ». Selon RSF, la militante des droits de l’Homme, Khedija Arfaoui, 69 ans, a été condamnée le 4 juillet à 8 mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Tunis pour avoir rediffusé un message sur Facebook faisant état d’enlèvements d’enfants en Tunisie, alors qu’une rumeur grandissante sur le kidnapping d’enfants à des fins de trafics d’organes circulait largement dans le pays. Elle a été accusée de « trouble à l’ordre public » en vertu de l’article 121 du code pénal, qui prévoit que doit être puni comme s’il avait participé à la rébellion, quiconque l’a provoquée, soit par des discours tenus dans des lieux ou réunions publics, soit par placards, affiches ou écrits imprimés. Selon RSF, cette condamnation est « infondée ». « Aucun texte juridique ne régit Internet et c’est la première fois que la justice tunisienne se saisit d’écrits postés sur Facebook », note l’organisation, ajoutant que Khedija Arfaoui « n’a fait que relayer un message qui existait déjà et n’est en aucun cas responsable d’avoir créé la rumeur dont on l’accuse ».


Tunis justifie la condamnation d’une internaute pour fausses nouvelles

AFP, le 13 juillet 2009 TUNIS (AFP) — Les autorités tunisiennes ont justifié mardi la condamnation d’une militante des droits de l’Homme, dénoncée à Paris par Reporters sans frontières (RSF), en l’accusant de propagation de fausses nouvelles. La condamnation de Khedija Arfaoui « est tout à fait fondée sur le plan juridique. La loi pénale tunisienne sanctionne la divulgation de fausses nouvelles de nature à troubler l?ordre public », a indiqué une source gouvernementale. « Cette infraction est établie dans le cas de Mme Arfaoui, qui a d?ailleurs reconnu les faits devant le tribunal », a-t-elle ajouté. RSF avait dénoncé lundi la condamnation le 4 juillet de Mme Arfaoui, 69 ans, à huit mois de prison ferme par le tribunal de première instance de Tunis pour avoir rediffusé sur le site Facebook un message faisant état d’enlèvements d’enfants en Tunisie. Selon la même source, elle a été condamnée « pour avoir volontairement répandu des rumeurs graves faisant croire à l?existence de multiples cas d?enlèvements et de séquestration d?enfants (…), alors que ces allégations étaient totalement fausses ». « Cette rumeur, propagée entre autres par le biais d?internet, a créé une véritable panique (…), portant gravement atteinte à la quiétude des citoyens », a-t-on ajouté de même source. Selon RSF, sa condamnation est « infondée ». La militante « n’a fait que relayer un message qui existait déjà et n’est en aucun cas responsable d’avoir créé la rumeur dont on l’accuse », estime l’organisation. Enseignante à la retraite et membre d’une association de femmes universitaires (Afturd), Khedija Arfaoui a suscité la solidarité parmi les internautes, dont l’un affirmait récemment qu’elle avait servi de « bouc émissaire » et n’avait fait que « payer pour tous ceux qui ont relayé et discuté » de l’affaire.


Tunisie: Ben Ali souhaite la relance de l’UMP dans un message à Sarkozy

AFP 14.07.09 | 18h17  Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a souhaité la relance de l’Union pour la Méditerranée (UPM) par une concertation continue de Tunis et Paris, dans un message au président français Nicolas Sarkozy. Dans cette missive publiée mardi, le président tunisien se disait « convaincu » que les deux pays « continueront à collaborer et à se concerter pour atteindre leurs objectifs communs au niveau régional, à travers la relance du processus de l’Union pour la Méditerranée ». Cette collaboration devrait permettre « une plus grande complémentarité et solidarité entre les peuples de la région » ainsi que « la consolidation de la sécurité, de la stabilité, de la paix et du développement dans l’espace méditerranéen et dans le monde », écrivait M. Ben Ali, en adressant ses voeux à Sarkozy pour la fête nationale française. Le président tunisien s’est réjoui en outre de « l’évolution positive et continue des relations d’amitié traditionnelle et de coopération fructueuse entre la Tunisie et la France ». Ben Ali avait assisté au lancement de l’UPM le 13 juillet 2008 à Paris et soutient activement cette initiative censée revitaliser le processus moribond du dialogue euro méditerranéen né en 1995 à Barcelone. L’UPM s’est retrouvée dans une impasse avec l’offensive israélienne à Gaza en décembre-janvier derniers, l’Egypte, qui en assure la co-présidence avec la France, avait alors demandé le gel des réunions.


The thwarted Tunisian right of return

 
By Bassam Bounenni Held in Geneva in late June, the conference of the International Association of Tunisian Expatriates (IATE) provoked the ire of the Tunisian authorities. Several human-rights activists and lawyers were intimidated or assaulted by plainclothes police at the Tunis-Carthage airport just for having attended the Geneva meeting and backing the basic rights of hundreds of exiled Tunisians to return home. The first official reaction to this initiative, reminiscent of repeated Palestinian initiatives and attempts to end their tragic exile, came from Tunisia’s Justice and Human Rights Ministry, which shamelessly denied in a statement the mere existence of “any case of coercive migration.” At the end of its meeting, IATE called for the return of Tunisian expatriates, with a guarantee of residency and freedom of movement, association and expression, as enshrined in the country’s Constitution adopted in June 1959. IATE’s founders also pledged to continue to exercise “the right to peaceful struggle,” according to what they think “shall be in the public’s best interest.” The oldest Tunisian political expatriate is Noureddine Gafsi, who escaped a death sentence in 1962 for his alleged involvement in a plot against then President Habib Bourguiba. However, the vast majority of IATE’s founders and members fled Tunisia in the late 1980s, to avoid harassment, detention and trials targeting the Al-Nahda Islamist movement’s members and sympathizers. The IATE initiative, therefore, raises the thorny issue of Islamism in Tunisia. The trials followed political arm wrestling when Al-Nahda established itself as the foremost opposition movement after having allegedly gained 14 percent of the vote in the fraudulent legislative elections of 1989. Human-rights groups and diplomats at the time had voiced concern that serious violations of fair-trial standards were committed. Those activists who couldn’t flee the country, mainly through Algeria, were jailed. Local and international human-rights groups reported that scores of Islamists died under torture or due to lack of medical attention. In summer 1992, for instance, a trial of 279 Islamists took place before a military court. “These trials were seen as a test of the government’s commitment to human rights at a time of growing rep­ression that has affected not only the Is­lamist opposition, but much of civil society,” commen­ted Human Rights Watch in a report, re­leased that year. Since then, many Al-Nahda supporters settled in Europe. Early this decade, the Tunisian authorities contacted Al-Nahda’s exiled leaders to find a solution to the situation. The re­gime asked them to relinquish their political role in return for being allowed to come home. This pushed the Islamist ac­tivists to sever their relations with the re­gime, which then found another alternative: It encouraged what was called “individual salvation,” not only to end the crisis but also to direct a blow against the Is­lamists. However, very few activists opted for this choice. Tunisian officials argue that Al-Nahda was an extremist movement willing to use violence to establish a theocracy. However, observers, even in the West, saw the movement as one of the most peaceful Islamist groups in the Muslim world. Influential think tanks have usually mentioned Al-Nahda when stressing the need for Arab regimes to do what they have long avoided and incorporate Islamists into the political arena. Although talk about the return of Islamists or other dissidents from different political persuasions seems premature in Tunisia, in light of the current policies of the regime, all indications show the country is not isolated from the profound changes the Muslim world is witnessing. Many taboos have fallen and secularists and Islamists have joined in new protest groups. Among these is the October 18 Movement for Rights and Freedoms, which has brought to light a third way wi­thin Tunisia’s political landscape. Indeed, after years of slumber, the Tunisian “street” awoke in 2005 to a hunger strike by democracy advocates of this movement. Their slogan was “Hunger, But Not Submission,” and the activists came from communist, nationalist and Islamist backgrounds. While Tunisia is witnessing an unpre­cedented Salafist surge, apparently spurred by the rising attacks on basic rights, outsiders are convinced that Al-Nahda could play a major role in mentoring new generations of Islamists, es­pecially those who have succumbed to radical political Islam and expressed that loudly and violently. However, this is unlikely to happen. The Tunisian regime refuses to carry out any real political opening. It denies all political parties and independent civil society groups the right to exist, even as it encourages loyal parties and funds more than 8,000 organizations obedient to the regime. This underlines how unlikely it is for Tunis to welcome the return of thousands of political refugees, especially those from Al-Nahda. A landmark event summarizes the situation: The long-serving political prisoner, and one of Al-Nahda’s most prominent figures, Sadok Chourou, was re-imprisoned earlier this year a few days after his release. His “crime” was giving interviews to the media. That’s why most Tunisians, even among those who founded IATE, understand that the time for returning home hasn’t come yet. For them, the establishment of such an organization was just a way of expressing frustration and anger with a dark page of Tunisian history. Bassam Bounenni, a Tunisian journalist based in Doha, Qatar, wrote this commentary for The Daily Star.
(Source: « The Daily Star » liban le 13 juillet 2009)
http://dailystar.com.lb/article.asp?edition_id=10&categ_id=5&article_id=104097

Negatoni Negano invents the Negaton

 
Tunis- (TUNeZINE News Agency)- Negatoni Negano is a Japanese researcher and inventor who is hardly known in his country but who became very famous in Tunisia since he delivered to the Tunisian regime, a few years ago, a brand-new software called « Negaton ». The purchase of Negatoni Negano’s invention let the Tunisian regime save hundreds of human working hours. This software is capable of denying any written information published by Tunisian opposition parties,  dissidents and human rights activists. For example, as soon as a group of Tunisian exiles publish a communiqué about the tragedy of exile, the Negaton declares to foreign news agencies:  » There are and there have never been a single Tunisian exile living in exile. » If an opposition party announces the ban of its newspaper by the Tunisian authorities, the Negaton immediately replies:  » The Tunisian  authorities have never banned any single newspaper « . This sophisticated software has but one flaw: it lacks the sense of humor. When Dr. Ahmed Bouazzi, a prominent member of an opposition party, declared that  » the Negaton is a great invention that will soon have its own chapter in human History », the Negaton replied a few minutes later:  » The Negaton is not a great invention and it will soon be thrown into the garbage bin of History ».
Omar  Khayyam
(Source: Le blog d´ Omar  Khayyam le 14 juillet 2009)


De ‘’Seven Air’’ à ‘’Air Prestige’’

 
14 Juillet 2009 «Seven Air» -à ne pas confondre avec ‘’Sevenair’’ (ex-Tuninter)- qui devait être créée par le Groupe Tunisie Voyages de Adel Boussarsar, naîtra finalement sous l’appellation «Air Prestige». Prise le 5 septembre 2008, par une assemblée générale extraordinaire de la société, cette décision n’a été rendue publique par le Conseil d’administration que début juillet 2009 par voie d’insertion au «Journal Officiel de la République Tunisienne» (JORT). Une source bien informée nous explique que, en fait, suite aux événements du 11 Septembre, le projet de création de cette compagnie avait été repoussé sine die. Mais tenace, M. Boussarsar semble désormais résolu à créer sa compagnie aérienne d’avion-taxi. Bien entendu, nous avons cherché à en savoir davantage du côté de Tunisie Voyages, mais en vain. (Source:  » webmanagercenter.com » le 14 juil. 09) Lien: http://www.webmanagercenter.com/management/article-77987-tunisie-transport-aerien-de-%91-seven-air-a-%91-air-prestige  


 

 

Tibéhirine: aucune note de l’ex-attaché de défense retrouvée (ministre)

 

 
AFP, le 14 juillet 2009 à 12h40  PARIS, 14 juil 2009 (AFP) –  Aucune note de l’ex-attaché militaire français en Algérie sur le massacre des moines de Tibéhirine n’a encore été retrouvée par le ministère de la Défense, a indiqué mardi le ministre Hervé Morin. « J’ai eu une note hier (lundi) disant on n’a toujours pas retrouvé cette note, puisqu’elle date d’une bonne douzaine d’années », a déclaré M. Morin sur RTL. « C’est une note qui n’a pas été transmise au Quai d’Orsay, qui a été transmise à la Direction du renseignement militaire. (…) J’ai demandé aux services d’essayer de retrouver cette note », a-t-il dit. M. Morin était interrogé sur la relance récente de ce dossier suite au témoignage du général François Buchwalter, ancien attaché de Défense français à Alger, devant le juge antiterroriste chargé de l’enquête. Selon l’officier, qui dit tenir ses informations d’un militaire algérien qui les tiendrait lui-même de son frère pilote d’hélicoptère dans l’armée algérienne, les moines cisterciens ont été tués par des tirs d’hélicoptères militaires algériens, qui avaient ouvert le feu sur ce qui semblait être un bivouac de djihadistes. « Il n’y a aucune raison qu’on aille cacher une analyse faite par un attaché de Défense qui était en poste en Algérie, » a assuré M. Morin tout en soulignant que cette éventuelle note « fait référence à des gens qui auraient dit que, qui auraient dit eux-mêmes que…


 

Sahara/Maroc: probable reprises des négociations fin juillet en Europe (responsable sahraoui)

 
AFP, le 14 juillet 2009 à 01h20 ALGER, 13 juil 2009 (AFP) – Front Polisario et le Maroc pourraient tenir une nouvelle série de négociations préliminaires sur l’avenir du Sahara occidental, fin juillet dans un pays européen, a indiqué lundi à Alger un responsable sahraoui, Ibrahim Ghali. « Un nouveau round informel de négociations préliminaires entre le Sahara occidental et le Maroc pourrait se tenir fin juillet dans un pays européen », a déclaré Ibrahim Ghali, ambassadeur du Front Polisario à l’agence algérienne APS. Ces pourparlers informels sont destinés à préparer la reprise des négociations entre les deux parties, a précisé M. Ghali qui s’exprimait en marge d’une conférence sur « la résistance sahraouie dans les territoires occupés. « La date du prochain round de négociations reste tributaire des résultats des négociations préliminaires prévues fin juillet », a dit M. Ghali. Le responsable sahraoui a souhaité que « l’ONU assume pleinement son rôle dans ces négociations et que l’envoyé spécial amène la partie qui entrave les négociations à coopérer avec le Front Polisario pour pouvoir avancer vers une solution équitable et définitive du conflit ». M. Ghali a indiqué que le nombre de négociateurs sahraouis à ces pourparlers sera inférieur à celui des précédentes délégations « conformément à la demande de l’ONU » La délégation, dont le nombre n’est pas encore arrêté, comptera les mêmes membres qui ont participé aux précédentes discussions tenues à Manhasset, dans la banlieue de New York. « La seule revendication du peuple sahraoui est que ces négociations soient menées avec sérieux, préparent d’autres rounds dans le cadre de la légalité internationale afin de lui permettre d’exercer son droit à l’autodétermination », a ajouté M. Ghali Au terme de sa deuxième tournée dans la région, achevée le 29 juin à Rabat, l’émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental Christopher Ross s’était déclaré « optimiste » quant à l’organisation d’une « première rencontre informelle » entre le Maroc et le Front Polisario pour discuter de l’avenir de ce territoire. Ni la date ni le lieu de cette première réunion informelle n’ont toutefois été annoncés officiellement. M. Ross avait effectué en février une première tournée dans la région: il en était ressorti que les conditions d’une reprise des pourparlers directs à Manhasset n’étaient alors pas réunies. Quatre séries de négociations à Manhasset ont déjà eu lieu entre le Maroc et le Polisario mais elles n’ont pas permis de rapprocher les points de vue. Ancienne colonie espagnole, le Sahara occidental a été annexé en 1975 par le Maroc, qui propose un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance. Le Front Polisario réclame pour sa part l’indépendance de ce territoire et la tenue d’un référendum d’autodetermination.

Immigration: l’Europe sous pression pour partager « le fardeau »

AFP, le 14 juillet 2009 à 10h16 Par Christian SPILLMANN BRUXELLES, 14 juil 2009 (AFP) – L’afflux de migrants et de réfugiés menace de déstabiliser certains pays comme la Grèce si leurs partenaires de l’Union européenne les laissent seuls face à ce problème, source de tensions sociales exploitées par les plus extrémistes, avertit la Commission européenne. « L’Europe n’est pas solidaire et laisse certains Etats supporter tout le choc », vient de déplorer le commissaire en charge de ces dossiers, Jacques Barrot. Scandalisé par les conditions de rétention des demandeurs d’asile en Italie, à Malte, aux Canaries (Espagne) et en Grèce, il veut relancer le débat sur le « partage du fardeau » de l’accueil des demandeurs d’asile entre les pays de l’UE lors d’une réunion des ministres de l’Intérieur de l’Union européenne prévue jeudi à Stockholm. Il entend tester à cette occasion les intentions de la nouvelle présidence suédoise de l’UE, plutôt hostile, comme les autres pays scandinaves et l’Allemagne, à toute obligation. Plus de 67.000 personnes ont traversé la Méditerranée en 2008 pour tenter d’entrer en Europe, selon le Haut commissariat des Nations Unies aux réfugiés. « Les flux migratoires à venir sont terribles et le danger est que l’Europe soit myope », avertit M. Barrot. « Cette situation risque de déstabiliser des démocraties comme la Grèce dans la mesure où elle n’est pas maîtrisée », a-t-il mis en garde. L’extrême-droite dans ce pays attise les tensions sociales provoquées par la présence de nombreux réfugiés sans-papiers. La situation est similaire en Italie où le mouvement xénophobe de la Ligue du Nord, associé au pouvoir avec le ministère de l’Interieur, dicte la politique en matière d’immigration. Ses dirigeants ont demandé il y a quelques années de « tirer au canon » contre les embarcations de clandestins, une mesure également réclamée par le chef de file de l’extrême-droite britannique Nick Griffin, nouvel élu au Parlement européen. Jacques Barrot s’inquiète, lui, pour les candidats à l’entrée dans l’UE, après des visites de centres de rétention en Grèce, notamment, qu’il a qualifiées d' »éprouvantes » et émouvantes ». « Ces gens m’ont applaudi, et moi, je me suis demandé: qu’est ce que je leur apporte? ». « Je demande à cor et à cri que la priorité soit donnée aux problèmes migratoires (…) mais il est difficile d’obtenir une vraie solidarité » en Europe, regrette-t-il. La France vient de faire un geste en acceptant d’accueillir 92 réfugiés débarqués à Malte, où ils ont obtenu une « protection subsidiaire », un statut légèrement inférieur à celui de réfugié. « C’est peut-être une goutte d’eau, mais il arrive que cela remplisse un verre », a souligné le ministre de l’Immigration Eric Besson. Dans le même temps, la Belgique ne parvient plus à gérer les demandes d’asile –près de 18.000 en souffrance– et ses centres sont débordés. Jacques Barrot souhaite que la « répartition interne » des réfugiés au sein de l’UE se développe. « Mais l’Europe est très lente », regrette-t-il. Les pays européens rejettent 70% des demandes d’asile, poussant les candidats à la clandestinité. Près de 8 millions d’étrangers vivent ainsi en situation irrégulière dans l’UE. « Il faut arriver à ce que les demandes d’asile puissent se faire dans des pays tiers », hors de l’UE, plaide-t-il. « Il n’est pas admissible qu’un demandeur d’asile doive payer un passeur 5.000 dollars pour aller de la Turquie à Samos en Grèce », a-t-il tonné. Le commissaire a annoncé son intention de se rendre rapidement en Turquie et en Libye pour négocier des accords en ce sens. Il suggère que les ambassades des pays de l’UE dans certains pays puissent accorder des visas humanitaires aux demandeurs. AFP
 

 

UNHCR interviews asylum seekers pushed back to Libya

UNHCR staff in Libya have been carrying out interviews with 82 people who were intercepted by the Italian Navy on the high seas on July 1 about 30 nautical miles from the Italian island of Lampedusa. They were transferred to a Libyan ship and later transported to Libya. Based on subsequent interviews, it does not appear that the Italian Navy made any attempt to establish nationalities or reasons for fleeing their countries. Once in Libya, the group was placed in detention centers where UNHCR has had the opportunity to carry out interviews. Of those attempting to reach Italy, 76 originate from Eritrea, including nine women and at least six children.  Based on UNHCR’s assessment of the situation in Eritrea and our interviews with the people themselves, it is clear that a significant number from this group are in need of international protection. During interviews UNHCR heard disturbing accounts alleging that force was used by Italian personnel during the transfer to the Libyan vessel. According to these allegations, six people from Eritrea needed medical attention as a result. The individuals also alleged that their personal effects, including vital documents, were seized by the Italian Navy during the operation and have not yet been returned to them. Those interviewed spoke of their distress after four days at sea and said that the Italian Navy did not offer them any food during the 12-hour operation to return them to Libya. In view of the seriousness of these allegations, UNHCR has sent a letter to the Italian Government requesting information on the treatment of people returned to Libya and asking that international norms be respected. Over the past years, Italy had rescued thousands of people in distress in the Mediterranean Sea, providing assistance and protection to those in need. Since the beginning of May, a new push-back policy was introduced and at least 900 people trying to reach Italy by sea have now been sent to other countries, mainly to Libya. UNHCR has expressed serious concerns about the impact of this new policy which, in the absence of adequate safeguards, can prevent access to asylum and undermines the international principle of non-refoulement. (Source: Media Relations & Public Information Service UNHCR, le 14 juillet 2009) Website: www.unhcr.org


Menaces Al-Qaïda en Afrique: la Chine prête à protéger ses ressortissants

 
AFP 14.07.09 La Chine prendra toutes les mesures nécessaires pour protéger ses ressortissants à l’étranger, a déclaré mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères interrogé au sujet d’informations sur des menaces d’Al-Qaïda contre les intérêts chinois en Afrique. « Le gouvernement chinois s’oppose au terrorisme sous quelque forme que ce soit », a déclaré Qin Gang lors d’un point de presse régulier. « Nous allons suivre de près la situation et faire des efforts conjoints avec les pays concernés pour prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité des institutions et des ressortissants chinois à l’étranger », a-t-il ajouté. Selon un rapport du cabinet d’analyse de risques Stirling Assynt basé à Londres, la branche maghrébine d’Al-Qaïda menace de s’en prendre aux travailleurs chinois présents en Afrique du Nord pour venger les victimes de la minorité musulmane ouïghoure tuées lors des violences dans le Xinjiang, région du nord-ouest de la Chine. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), implantée en Algérie, a appelé à des représailles à l’encontre de la Chine, selon ce rapport dont l’AFP a obtenu copie. C’est la première fois que le réseau d’Oussama Ben Laden menace directement des intérêts chinois, selon le rapport qui estime que cette volonté de vengeance est en train de s’étendre à toute la nébuleuse jihadiste. Des centaines de milliers de Chinois travaillent au Proche-Orient, en Afrique du Nord –dont 50.000 à Alger– ainsi qu’en Afrique sub-saharienne, selon ce rapport. Lors des émeutes qui ont embrasé Urumqi le 5 juillet, 184 personnes ont été tuées, selon un bilan officiel, aux deux tiers des Hans, ethnie majoritaire en Chine, auxquels s’en sont apparemment pris des Ouïghours, musulmans turcophones. Les jours suivants, des Hans ont attaqué des Ouïghours pour se venger, après les pires émeutes interethniques qu’ait connues la Chine en des décennies.

Les deux Français enlevés appartiendraient à la DGSE

Par Jean Guisnel Selon le Quai d’Orsay, les deux Français enlevés mardi matin en Somalie ne sont pas des journalistes, mais des « conseillers » qui apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement fédéral reconnu par la communauté internationale. Ceci constitue une forme de confirmation d’une information de source somalienne selon laquelle ces deux personnes appartenaient à un service de renseignement français. En fait, d’après les informations du Point , ces deux personnes ont été envoyées en Somalie par un service du ministère de la Défense, lequel se refuse à confirmer que les deux hommes appartiendraient à la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Pour Paris, la mission des deux hommes était parfaitement honorable et légitime, l’absence d’un État de droit en Somalie constituant un obstacle majeur au retour de la stabilité dans la région, mais le gouvernement d’union nationale (GUN) de l’islamiste « modéré » Sharif Cheikh Ahmed n’est absolument pas en état de faire preuve de la moindre autorité sur un territoire qu’il ne contrôle pas. Dimanche, une offensive conduite par les troupes qui lui sont restées fidèles a provoqué la mort de 21 personnes dans le quartier Abdiasis, situé au nord de la capitale somalienne. Le président a alors évoqué une « victoire décessive ». Il a ensuite considéré qu’elle avait permis la prise de contrôle de la majeure partie de Mogadiscio. Selon une source à Mogadiscio citée par l’AFP, les deux conseillers français étaient arrivés en Somalie le 5 juillet dernier. Les conditions de leur enlèvement à l’hôtel Sahafi ne laissent guère de place au doute : deux véhicules, dont l’un avec une dizaine d’hommes en armes, se sont engouffrés dans l’enceinte de l’hôtel, avant d’en ressortir avec les deux hommes. Il paraît clairement qu’ils étaient visés. Comme d’habitude dans ces circonstances impliquant des ressortissants français, le rôle du Quai d’Orsay dans cette affaire est un pur affichage : la gestion de la crise est directement pilotée par la présidence de la République. (Source: « lepoint.fr »  le 14 juil. 09) Lien: http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-14/enlevement-en-somalie-les-deux-francais-appartiendraient-a-la-dgse/924/0/361073  

Enlèvements d’étrangers en Somalie: de nombreux précédents

 
AFP/14 juil.-09 MOGADISCIO (AFP) — Deux « conseillers français » travaillant pour les services de renseignement français ont été enlevés mardi à Mogadiscio où les étrangers sont régulièrement la cible d’enlèvements crapuleux. Des étrangers sont régulièrement enlevés en Somalie, pays en guerre civile depuis 1991, et libérés contre rançon. Journalistes et humanitaires sont particulièrement visés. 2007 – 9 mai: Deux travailleurs humanitaires, un Britannique et un Kényan, travaillant pour l’ONG CARE International sont capturés par des hommes armés au Puntland (nord-est). Ils sont libérés le 15 mai. – 16 déc: Un journaliste français est enlevé à Bosasso (nord, capitale de la région auto-proclamée autonome du Puntland) par des miliciens d’un des clans de la ville réclamant une rançon. Il est libéré huit jours plus tard, le 24 décembre, sans conditions et sans versement de rançon, affirment les autorités du Puntland. – 26 déc: Une Espagnole et une Argentine, employées de l’organistation Médecins sans frontières (MSF) sont enlevées à Bosasso avant d’être libérées une semaine plus tard. 2008 – 26 mars: Enlèvement de cinq Kényans fonctionnaires du ministère de l’Education à Bulohawo (sud). Ils sont libérés cinq jours plus tard. – 1er avr: Un Kényan et un Britannique, employés d’une société indienne sous contrat avec une agence d’aide de l’ONU, sont enlevés non loin de Kismayo (sud). On est sans nouvelles d’eux depuis. – 13 mai: Enlèvement d’un enseignant kényan de l’université de Mogadiscio par des hommes armés non identifiés à Mogadiscio. Il est libéré dix jours plus tard. – 21 mai: Trois humanitaires dont deux Italiens travaillant pour l’ONG CINS (Coopération italienne nord-sud) sont enlevés à Awdhegle (70 km au sud de Mogadiscio). Les Italiens sont libérés le 5 août. – 23 août: Enlèvement de la journaliste canadienne Amanda Lindhout et du photographe australien Nigel Geoffrey Brennan. Ils sont toujours détenus. – 22 sept: Une japonaise et un Néerlandais, employés de l’ONG française Médecins du Monde sont enlevés dans l’est de l’Ethiopie près de la frontière somalienne, puis emmenés en Somalie par leurs ravisseurs somaliens. Ils sont libérés le 7 janvier 2009. – 5 nov: Enlèvement de quatre employés européens de l’ONG française Action contre la faim (ACF) et leurs deux pilotes kényans à environ 350 km au nord de Mogadiscio. Ils sont toujours otages. – 26 nov: Enlèvement à Bosasso d’un photographe espagnol et d’un reporter britannique en mission pour le Sunday Telegraph. Ils sont libérés le 4 janvier 2009, après plus de cinq semaines de captivité dans des grottes du nord-est de la Somalie. 2009 – 19 avr: Enlèvement dans le sud de deux membres de MSF Belgique, de nationalités belge et néerlandaise. Ils sont libérés le 28 avril. 2009 AFP

 

Les Ouïghours chinois espèrent faire entendre leur cause dans le monde

 
AFP, le 14 juillet 2009 à 09h06 Par Dan MARTIN URUMQI (Chine), 14 juil 2009 (AFP) – Comme certains de ses compatriotes ouïghours, Anwar, un homme d’affaires chinois issu de cette minorité ethnique, espère que les tragiques événements d’Urumqi ont fait connaître au monde les doléances de sa communauté et aideront à les résoudre. Dans son appartement exigu de la capitale régionale du Xinjiang, Anwar, coiffé du chapeau traditionnel, raconte d’une voix basse mais pleine de colère, les restrictions à la liberté de religion et autres formes de répression subies par son peuple, musulman et turcophone. Il souligne que les émeutes du 5 juillet, qui ont fait 184 morts, suivies de plusieurs jours de troubles interethniques, auront au moins eu l’avantage d’attirer l’attention internationale sur le Xinjiang, peuplé de minorités musulmanes, dont plus de huit millions de Ouïghours. « De toute ma vie, on n’avait pas eu une occasion comme ça. (…). Nous appelons les Etats-Unis et les Nations unies à venir constater la situation par eux-mêmes et nous aider », ajoute-t-il. La dissidente ouïghoure en exil Rebiya Kadeer qui a appelé à une enquête internationale après les émeutes, a aussi souhaité que les Etats-Unis s’engagent pour les Ouïghours. L’évocation de critiques étrangères contre la politique chinoise au Xinjiang arrache un large sourire à Anwar, qui caresse une barbe broussailleuse. Le soutien est notamment venu de l’Organisation de la conférence islamique qui a exprimé sa « profonde inquiétude » après les émeutes et déploré « l’usage disproportionné de la force ». Une forte mobilisation s’est aussi faite jour en Turquie, dont le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, s’est élevé contre « une sorte de génocide » visant les Ouïghours. « C’est bien. Nous espérons que le reste du monde va cesser de nous ignorer », dit en mandarin Anwar, qui espère que le Xinjiang est désormais sur la carte du monde. Car si Mme Kadeer a été largement reçue par les grands de ce monde, elle n’a pas l’audience ni le charisme du dalaï lama, chef spirituel des Tibétains, vivant en exil, et porte-parole de leur cause. Or les Ouïghours, comme les Tibétains, se plaignent d’oppression politique et religieuse. Et de la sinisation de leur région, dans l’extrême nord-ouest chinois. Pourtant les troubles d’Urumqi pourraient se retourner contre eux, renforçant le contrôle des autorités centrales sur cette région stratégique et riche en ressources naturelles, et surtout leur faisant une mauvaise publicité, après que des Ouïghours eurent attaqué des civils Hans. « D’une certaines manière (les événements) ont aidé la cause ouïghoure en lui donnant un retentissement » international, dit Dru Gladney, spécialiste des populations turcophones d’Asie centrale à Pomona College (Californie, Etats-Unis). « Mais au plan intérieur, le gouvernement les a retournés avec succès contre eux, faisant paraître les Ouïghours très mauvais. Cela a montré que les Ouïghours étaient violents », ajoute-t-il. De quoi alimenter les accusations des autorités chinoises qui affirment affronter au Xinjiang une menace terroriste. En viste au Xinjiang samedi, Zhou Yongkang, membre de la haute direction communiste, a prôné l’érection d’un « mur d’acier » contre les « forces hostiles ». Pour Dru Gladney, le gouvernement chinois n’est pas susceptible de changer de politique dans la région, ni se laisser émouvoir par les critiques du monde islamique, qui ne sont pas de nature à entamer son pouvoir économique et diplomatique croissant. Bon nombre de Ouïghours ne sont pas non plus persuadés que les troubles vont arranger leur sort. Bien au contraire. Malgré ses diplômes universitaires, Akbar n’a pu obtenir d’emploi stable depuis trois ans. Il dit que dans les foires à l’emploi d’Urumqi il est souvent indiqué: « Les Ouïghours n’ont pas besoin de postuler ». « On se demandait si les choses pouvaient être pires, mais aujourd’hui, on rentre pour longtemps dans une nouvelle mauvaise période ».

Xinjiang : Urumqi dans la crainte d’actions islamistes

 
14.07.2009 Les force de sécurité chinoise ont, lundi, à Urumqi (Xinjiang) tué deux Ouïghours et blessé un troisième qui avaient tenté d’inciter d’autres musulmans au «jihad». Selon l’agence officielle Chine Nouvelle, qui rapporte le témoignage d’un imam, l’incident a commencé quand près de 150 musulmans priaient dans la mosquée, située dans un quartier musulman de la capitale du Xinjiang, région autonome du nord-ouest chinois. Un homme s’est levé, mais a été empêché d’interrompre les prières. Il s’est relevé quelques minutes plus tard, brandissant une banderole verte et appelant à la «guerre sainte», assure la même source. L’imam a mis un terme à la prière en déclarant à l’homme: «Nous ne te suivrons absolument pas. Sors !». Deux complices ont alors sorti d’un sac trois longs couteaux, provoquant l’intervention des gardes. L’un d’eux, âgé d’une quarantaine d’années, a expliqué qu’il avait été pourchassé hors de la mosquée mais qu’il était tombé sur une patrouille des forces de sécurité, qui a fait feu après des tirs de semonce. Ces événements sont intervenus huit jours après les émeutes qui ont fait au moins 184 morts à Urumqi. Mardi, la situation restait extrêmement tendue dans la ville. Des groupes de policiers anti-émeutes en formation défensive étaient postés dans le quartier musulman, où bon nombre de commerces étaient restés fermés. La circulation était resteinte. La branche maghrébine d’Al-Qaïda, l’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique), implantée en Algérie, a menacé de s’en prendre aux intérêts chinois en Afrique du Nord pour venger les musulmans du Xinjiang, selon le rapport d’un cabinet d’analyse des risques basé à Londres, Stirling Assynt. C’est apparemment la première fois que le réseau d’Oussama Ben Laden menace directement des intérêts chinois. Des centaines de milliers de Chinois travaillent au Proche-Orient, en Afrique du Nord –dont 50.000 à Alger– ainsi qu’en Afrique sub-saharienne. (Source: »leperisien.fr » le 14 juil. 09) Lien: http://www.leparisien.fr/international/xinjiang-urumqi-dans-la-crainte-d-actions-islamistes-14-07-2009-579973.php

Un hélicoptère abattu en Afghanistan, six Ukrainiens tués

 
Le 14 juil. 09 Six Ukrainiens, qui devaient approvisionner une base britannique d’Afghanistan, ont péri dans l’accident de leur hélicoptère. Les autorités moldaves ont fait que cet hélicoptère de transport, appartenant à une compagnie aérienne moldave, avait été abattu par un missile, et les taliban ont revendiqué cet acte. Les forces occidentales ont confirmé qu’un hélicoptère s’était écrasé alors qu’il acheminait des fournitures vers une base britannique située à Sangin, dans la province de Helmand, ajoutant que six étrangers avaient péri. A Bruxelles, un porte-parole de l’Otan a indiqué qu’une enquête était en cours pour déterminer les causes de l’accident. Au total, 43 soldats étrangers ont d’ores et déjà péri ce mois-ci en Afghanistan, au moment où des soldats américains et britanniques ont lancé, simultanément, de vastes offensives pour conquérir la province d’Helmand, bastion des taliban et grande région productrice d’opium. Jusqu’à présent, le nombre mensuel de morts le plus élevé subi par les forces occidentales en Afghanistan depuis 2001 est de 46. Le président de l’état-major interarmes américain, l’amiral Michael Mullen, est arrivé mardi en Afghanistan, où il a déclaré aux troupes de la base aérienne de Bagram que grâce à la nouvelle stratégie d’Obama consistant à renforcer les effectifs dans ce pays, les Américains auraient suffisamment d’hommes désormais pour remporter la guerre en cours. « Alors que nous manquions de ressources les années passées, nous sommes absolument résolus maintenant à affecter les ressources qu’il faut pour ce combat », a-t-il dit. « Je crois du fond du coeur et de mon âme que nous pouvons l’emporter ici ». A Washington, Obama a déclaré mardi, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre néerlandais, Jan Peter Balkenende : « Nous voulons tous une stratégie de sortie efficace, par laquelle, de plus en plus, l’armée afghane, la police afghane, la justice afghane et le gouvernement afghan assumeront davantage leur propre sécurité ». Cinquante-sept mille soldats américains sont stationnés en Afghanistan actuellement, ainsi que 36.000 hommes de divers pays occidentaux. Reuters Sayed Salahuddin et Peter Graff, version française Grégory Schwartz, Clément Dossin et Eric Faye  
 

 
La France et ses « émotions » (Sic!) à la carte…

La France « émue » demande la lumière sur la mort d’un journaliste kirghize

 
AFP, le 14 juillet 2009 à 11h04     PARIS, 14 juil 2009 (AFP) -La France s’est dite mardi par « émue » par la mort d’un journaliste indépendant décédé au Kirghizstan, une semaine après avoir été violemment battu, et a appelé les autorités kirghizes à « faire la lumière » sur ce drame. La France « encourage les autorités kirghizes à faire toute la lumière sur les conditions du décès d’Almaz Tachiev dans le cadre de l’enquête judiciaire ouverte par le Parquet », selon une déclaration du porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « Elle rappelle son attachement à la liberté de la presse et à la sûreté des journalistes », ajoute le porte-parole après avoir exprimé l' »émotion » de la France. Le journaliste Almaz Tachiev a été opéré vendredi, mais il est mort à l’hôpital d’Och (sud du Kirghizstan) sans avoir repris connaissance, selon la radio indépendante kirghize Azattyk. M. Tachiev a affirmé avoir été frappé par des policiers locaux le 4 juillet, ce que la police dément, a indiqué la radio Azattyk. Une enquête criminelle a été ouverte, selon la même source. Début juin, le rédacteur en chef adjoint du journal d’opposition kirghiz La Politique Libre, Abdouvakhab Moniev, a été agressé par des inconnus à Bichkek, capitale du Kirghizstan. Souffrant de plusieurs fractures et d’une commotion cérébrale, la victime a été hospitalisée, selon ce journal. Fin mars à Bichkek, deux journalistes d’un quotidien populaire kirghiz avaient été battus et dépouillés par plusieurs inconnus. Au début du même mois dans la capitale, un journaliste d’une chaîne de télévision avait été sauvagement battu par des inconnus, quelques jours après une autre agression du même type.

 

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