Petition pour la libération du prisonnier politique Dr. Sadek Chourou
Français: Pour soutenir Dr. Chourou et exiger des autorités tunisiennes sa libération nous vous invitons à signer cette pétition et vous en remercions d’avance. Il s’agit d’une pétition pour le soutien du Dr. Chourou qui croupit en prison depuis 19 ans dans des conditions lamentables. SVP Signez la pétition pour exiger sa libération immédiate et inconditionnelle et la restitution de tous ses droits civiques. Merci de signer la pétition et de diffuser le lien: http://www.jesigne.fr/liberez-drchourou English: To support Dr. Chourou and to require Tunisian authorities its release we invite you to sign this petition and let us thank you in advance. It is about a petition for the support of Dr. Chourou who has stagnated in prison for 19 years under lamentable conditions. Please Sign the petition to require its immediate liberation and unconditional and the restitution of all its civic rights. Afflicted for my modest English Thank you to sign the petition and to diffuse the link http://www.jesigne.fr/liberez-drchourou
Liberté pour tous les prisonniers Liberté pour le Docteur Sadok Chourou
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis E-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 13 décembre 2009
Pour son passeport Ali Rouahi est à nouveau en grève de la faim
L’ex prisonnier politique Ali Rouahi a annoncé qu’il observait une grève depuis le 10 décembre 2009 pour protester contre le refus des autorités sécuritaires de lui délivrer un passeport. Monsieur Ali Rouahi, qui réside à Bizerte, avait déjà fait une grève de la faim de 29 jours en 2003 pour réclamer son droit à un document de voyage afin de rejoindre sa famille résidente en France depuis 1962, mais au terme de cinq années de contrôle administratif et six ans après sa sortie de prison, sa demande n‘a pas été exaucée et il est condamné à rester en Tunisie dans un isolement social et familial. […] La commission de suivi des prisonniers politiques libérés (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Un opposant malmené par les douanes en Tunisie
NOUVELOBS.COM | 13.12.2009 | 18:22
Khemaïs Chammari, ex-secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTGH), est régulièrement victime de mauvais traitements de la part des autorités.
Khemaïs Chammari, opposant tunisien, et ex-secrétaire général de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) semble avoir droit à un « traitement de faveur », depuis quinze mois, à chacun de ses retours en Tunisie, à l’aéroport Tunis-Carthage, révèle Tunisnews vendredi 11 décembre. L’homme, en effet, est sujet à des fouilles poussées et répétées à chacun de ses passages à la douane. Cette « procédure A16 », probablement réservée aux opposants politiques, l’a poussé à déposerdeux plaintes à la Direction générale des Douanes et à amorcer une procédure devant le Tribunal administratif pour « abus de pouvoir ».
Exilé sept ans
Il est en effet régulièrement la cible d’insultes, de mauvais traitements et d’humiliations par des officiers de police tunisiens, qui l’auraient entre autres traité de « pervers sexuel », de « traître à la nation » ou encore de « vendu à la France et à l’Europe ». En raison de son engagement, l’ex-secrétaire général de la LTDH a subi nombre d’arrestations et de peines de prison, l’obligeant à s’exiler en France pendant sept ans. Il est rentré en Tunisie en 2004. (Nouvelobs.com)
Italie: démantèlement d’un trafic d’immigrés clandestins, 64 arrestations
AFP – le 14 décembre 2009, 16h37 64 personnes ont été arrêtées lundi par les carabiniers de Pescara (centre) au cours d’une vaste opération contre un trafic organisé d’immigrés clandestins, qui a fait entrer sur le territoire italien environ 1.500 clandestins en trois ans, a rapporté l’agence italienne Ansa. Le chef de l’organisation, l’Italien Roberto Avigdor, avait constitué un réseau d’immigration clandestine avec l’aide de complices dans les pays d’origine des clandestins et au travers d’accords illicites avec des entrepreneurs agricoles et des associations professionnelles en Italie. Au bout de trois ans d’enquêtes, le tribunal de Pescara a émis 108 mandats d’arrêt, qui ont abouti à 64 arrestations dans 23 provinces du nord et du centre de l’Italie. La plupart des 1.500 immigrés que l’organisation a fait entrer en Italie étaient exploités comme travailleurs agricoles précaires, souvent logés dans des conditions inhumaines et payés entre deux à trois euros par journée de travail. Pour environ 5.000 euros, dont 1.000 euros pour les entreprises affiliées et le reste pour l’organisation de M. Avigdor, les immigrés recevaient des contrats de travail falsifiés pour pouvoir obtenir un permis de séjour en Italie. M. Avigdor avait un bureau en Tunisie et des complices au Maroc, au Bangladesh, au Sri Lanka, en Chine et en Albanie.
Avec votre permission, Pharaone Leila!
En ces temps où le journal télévisé du 20 heures et les quotidiens de la place n’ont d’espace que pour vous et, accessoirement, pour votre époux ; en ces temps où vous imposez aux téléspectateurs et aux lecteurs d’écouter les lettres de complaisance et les écrits où l’obséquiosité le dispute au ridicule qui vous sont adressés, j’ai pensé demander votre autorisation pour la création d’une association de défense des hommes battus. Je viens d’écouter, en effet, que vous êtes magnifiée pour vos actions en faveur des femmes battues. J’ai alors pensé à Zine El Abidine Ben Ali, homme au foyer (ou au bunker, si vous préférez), père de six enfants, malade, sous traitement de longue durée et subissant des mauvais traitements, très souvent par vous-même. Comme je n’aime pas l’injustice, j’ai pensé prendre la défense de cet homme absolument inoffensif, surtout à votre vue, et face à vos exigences. J’ai même appris qu’ au cours d’un conclave avec vos frères et les membres de votre clan des Trabelsi, vous vous êtes permis (surtout votre frère Belhassen) de suggérer qu’avec le crash de la bourse de Dubaï où vous avez investi des milliards de dollars détournés, vous avez perdu pas mal de fric, si bien que le traitement venu des Etats-Unis consistant en des injections à la morphine pour soulager la douleur de Zinou, commençait à vous coûter cher (près de 2 000 dollars l’injection). Alors je m’inquiète pour le sort du malade. Et je ferai tout pour qu’il soit bien traité d’autant que vous connaissez mon attachement à l’humanitaire avec quelques amis. Pour ne rien vous cacher, aussi, nous avons pu obtenir une quantité importante de dossiers et de preuves qui ont déjà quitté la Banque centrale, entre autres, mais aussi d’autres départements économiques et financiers afin de constituer contre vous des preuves solides et irréfragables pour le jour où. Il est hors de question que vous acheviez notre cher et bien-aimé Zinochet et que vous envisagiez de prendre la relève. Car la seule chose envisageable est de vous faire juger, mais je n’irais pas jusqu’à dire raser la tête… C’est un conseil : faites en sorte de ne pas subir le sort de Marie-Antoinette à l’abolition des privilèges. D’autant que Leïla de Tripoli n’a ni la carrure ni un programme pour la Tunisie. Votre seul programme ne se résume, en effet, qu’à demeurer au pouvoir pour continuer de saigner le pays. Et, cela, plus personne ne le tolère. Croyez à mes sondages, plutôt qu’aux cire-pompes qui se moquent de vous en étant disposés à courber à l’échine à votre passage. Partez ! Partez tant qu’il est temps !!! Et achetez quelques chemises à votre mari : il n’en a plus à force de se déchirer ses habits quand il n’en peut plus de colère… Slim BAGGA (Source: « Chakchouka Tunisienne » le 14 decembre 2009)
Le cri du coeur du Aïd / Retornado Abdessalem Bouchadekh, Record mondial de passeport-patience 20 mai 1990!!!
Par: Abdel Wahab Hani
Doyen des Exilés tunisiens en France et Record mondial de patience à l’attente du passeport national, depuis le 20 mai 1990 !!!, le Aïd Retornado Abdessalem Bouchadekh lance un cri du coeur à l’adresse du Ministre de l’Intérieur, exigeant de la cohérence dans l’action gouvernementale au sujet des Retornados.
M. Takakri, Ministre de la Justice et des droits de l’homme ayant rappelé récemment la réponse constitutionnelle et le cadre légal décidés, en la matière, par le Gouvernement, à l’occasion des débats sur le Budget 2010 de l’Etat, devant la Chambre des Députés et la Chambre des Conseillers, ses collègues M. Haj Kacem, Intérieur, M. Abdallah,Affaires étragnères, et M. Chaouch, Tunisiens à l’Etranger, ainsi que leurs successeurs, se doivent de respecter la décision du Gouvernement et d’observer l’obligation de cohérence et de solidarité gouvernementale.
Aïd Retornado Bouchadekh en appelle au Chef de l’Etat, garant des Institutions et de leur bon fonctionnement.
Ce cri du coeur a été posté par le Aïd Retoprnado Bouchadekh sur FaceBook, groupe: AIDOUN ILA TOUNES:
« On dirait qu’on ne vit pas dans le même pays, c’est la non coordination entre les ministères du même Etat. Et pourtant, ils ont un seul Président. Il faut mettre un terme à celà. »
« Pourquoi le Ministre de Justice n’est pas suivi? Pourquoi le Ministre de l’Intérieur met les batons dans les roues de la charette qui s’appelle TUNISIE? »
« Pour les réfugiés statutaires, il suffit d’une lettre d’engagement de la part du réfugié d’interrompre cette protection après avoir récupéré son passeport National, c’est la moindre des choses. »
« La lutte pour le Retour au pays est un combat sans arrêt, qui prend son chemin sans embuches, lentement et surement, sans agressivité, dans le respect des regles de l’art du Dialogue avec nos partenaires Tunisiens au pouvoir. Notre main reste tendue. »
« Tous ensemble, nous le pouvons si nous le voulons »
Le Aïd Retornado Abdessalem Bouchadekh s’est confié, à nous mêmes, AW Hani, et au Aïd Retornado Abdel Jelil Saïdi, animateur du groupe AIDOUN ILA TOUNES, dans un témoigngage émouvant de 11 épisodes, dont voici rappel des liens:
FaceBook: AIDOUN ILA TOUNES:
YouTube:
Partie 1:
Partie 2:
Partie 3:
Partie 4:
Partie 5:
Partie 6:
Partie 7:
Partie 8:
Partie 9:
Partie 10:
Partie 11 et fin:
Un montage vidéo de 30 secondes illustre le calvaire Bouchadekh en quelques dates marquantes:
Que ce cri du coeur trouve son écho chez les autrités compétentes, au sein de l’Administration, dans l’Esprit et le Coeur des dépositaires de Nos Institutions.
Que le Bouchadekh puissent en in retrouver les leurs, dans la sérénité, dans leur Tunisie natale, à Djebra et dans la Médina de Tunis.
Que le Aïd Retornado Abdessalem Bouchadekh puisse, enfin, se recueillir devant la tombe de sa fille, décédée en 1986 et dont la dépouille a été envoyée sans que personne de la famille ne l’accompagne à sa dernière demeure, dans sa Tunisie natale, comme elle l’avait souhaité dans son carnet.
Que Si Abdessalem puisse, enfin, serrer, dans ses bras, son père agé de 96 ans, après une demie vie en Exil. Depuis l’hiver 1978, M. Bouchadekh Père et M. Bouchadekh Fils ne se sont vus qu’une seule fois à Djerba. Depuis l’automne 1981, l’Exil les sépare. Il est temps que cette souffrance prenne fin.
Le Bourget, Ile de France
14 décembre 2009
Abdel Wahab Hani
Que sais-tu d’un enfant qui…
par Azza Zarrad A Ben Ali, père de Zine Ben Ali junior Que sais-tu de l’angoisse d’un enfant qui chaque matin se demande quel chemin prendre pour aller à l’école parce que la route qui y mène est parsemée par tes hommes ? Que sais-tu d’un enfant qui rêve d’avoir des ailes d’aigles pour pouvoir voler ou des pattes de marmottes pour creuser un souterrain, juste pour aller à l’école sans avoir à croiser la horde de policiers qui stationnent en face de chez lui… Peux-tu imaginer un seul instant un enfant qui court, court, et court encore …comme Forest Gump, regardant à droite et à gauche pour s’assurer que tes hommes ne sont pas à ses trousses…un enfant qui ne peut plus se permettre d’acheter, son kinder buono, sa friandise favorite, de peur de se retrouver nez à nez avec tes hommes … Tes hommes, monsieur le Président, plutôt tes motards ont ce jour là, tout phare allumé suivi mon enfant jusqu’à la porte de son école. N’est-ce pas terrifiant! Mes enfants ont appris à reconnaître tes hommes, même de loin par leurs airs menaçants, leurs bras longs, leur posture agressive et surtout leurs costumes italiens contrefaçon tout comme un enfant irakien reconnaîtrait un soldat américain. Quelle frayeur ont du vivre mes enfants, lorsqu’un dimanche soir, un de tes hommes se présentant comme étant le commissaire de police d’El Manar, frappe à ma porte, puis parce que j’ai refusé de lui ouvrir, m’insulte de tous les bas noms et blasphème. Quelle horreur ! Mon fils, ma fille qu’avez-vous senti ce soir-là ? Laissez-moi vous serrer encore bien fort dans mes bras pour oublier cet instant. C’est terrorisant. N’est-ce pas ? C’est criminel, n’est-ce pas ? Peux –tu avoir une idée un seul instant de la souffrance d’un enfant qui décompte les jours avant le jour « j » pour voir son père libéré et que maintenant il n’a plus de repère. Il ne voit pas la fin de l’emprisonnement de cet être si cher à lui, son unique compagnon. Plus d’espoir… que la souffrance au quotidien. Que sais-tu d’un enfant qui assiste de ses propres yeux à une scène où son père est agressé par une femme, laquelle porte ensuite une plainte et se fait passer pour victime? Cet enfant revoit chaque nuit le visage froid et cruel de cette femme qui a incarné la mauvaise mise en scène montée dans les bureaux de la MOUKHABARAT ( NDLR/ la police secrète ). .. Cet enfant, n’en croyant pas ses yeux, relit chaque matin ce faux témoignage… se réveille chaque nuit criant « elle ment, elle ment, ya rabbii … ! ». Il n’y a plus de règles, plus de lois, plus d’institution, plus de justice …Il n’y a plus que le mensonge qui prévaut, doit-elle se répéter chaque jour. C’est cauchemardesque, non ! Et tous les cours d’éducation civique si bien appris en classe, de droits humains, de l’enfant et de la famille, étalés dans la presse au quotidien s’envolent en chiffon. Que sais-tu d’un enfant qui voit sa mère pleurer chaque soir parce que la visite à leur père lui a été interdite, parce que les nouvelles de la prison sont mauvaises, parce que si Taoufik restait encore plus longtemps, il s’éteindrait sûrement. N’est-ce pas criminel Mes enfants n’ont pas vécu leur enfance. Ils n’ont connu que la terreur et l’effroi. Offrirais-tu ce quotidien à ton cher fils Zine El Abidine ? Je ne le lui souhaite point, tout comme je ne le souhaiterai à aucun enfant sur terre. Mes enfants ont vécu l’histoire de l’ogre au quotidien. Tes enfants ont vécu les contes de fée et de Cendrillon. Tu as construit des châteaux en Espagne pour les tiens. Pour les miens, tu as réservé une route d’épines et d’orties. N’est-ce pas injuste ? Ben Ali, au nom de Zine El Abidine junior, lâche mon Ben Brik et laisse mes enfants vivre une vie loin de tes hommes, loin de la persécution, loin du harcèlement, loin de la terreur au quotidien. (Source : « Kalima » (censurée en Tunisie), le 13 décembre 2009) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-file-article-sid-124.html
Diplomatie de droit de réponse
par Bassam Bounenni Il est un pays où il est préférable de ne jamais en parler, même pas dans un petit encadré dans la page « Nécrologie ». Il s’agit bel et bien de notre chère Tunisie. Les rédactions du monde entier, plus précisément celles qui se respectent, essaient un tant soit peu d’éviter de parler de la chronique politique de ce pays et ce pour une raison on ne peut plus dérangeante pour une rédaction : à la moindre critique, à la première remise en question de telle ou telle approche, la représentation diplomatique tunisienne la plus proche intervient, en invoquant son droit de réponse, dont les textes sont soumis au même guide rédactionnel : 1- jauger l’identité du journal. Cet exercice « intellectuel » prend en compte le pays où paraît le journal « incriminé », ses réseaux, obédiences ou sensibilités politiques … 2- dans des journaux plus ou moins « respectables », le droit de réponse est d’une « diplomatie » inouïe. Dans d’autres journaux, « moins respectables », tous les coups sont permis. Dans le premier cas, on se contente de rappeler les « témoignages et autres certificats de bonne conduite » octroyés à la Tunisie par les plus hautes instances internationales, notamment économiques. Dans le second cas, on peut se permettre d’accuser l’auteur de l’article en question de « personne à la solde d’une idéologie, d’un parti politique ou d’une organisation mafieuse ». Mais, dans les deux cas, on oubliera surtout que le journal à qui on s’adresse ne remet pas en cause les acquis socio-économiques de la Tunisie. Bien au contraire, il en fait la base de son questionnement sur le pourquoi du déficit démocratique du pays. La donne change, par ailleurs, quand l’auteur du papier est tunisien. S’il est basé en Tunisie même, comme Sofiène Chourabi ou Ismaïl Dbara, on soulignera qu’il « fait son travail en paix, sans entraves aucunes ». Autrement dit, s’il est en mesure d’exercer son boulot, ce n’est que grâce à la « gentillesse et la générosité » des autorités locales. Si le journaliste est basé à l’Etranger, on maintiendra, dans la riposte, qu’il s’égare de la réalité. Par ailleurs, les représailles sont moins « diplomatiques » dans les versions électroniques des papiers « du diable ». Là, place à des « odes » on ne peut plus sincères d’internautes « désintéressés » par l’activisme politique mais bien « soucieux » de mettre à nu les « pseudo-opposants », très « mal placés pour nous donner des leçons ». Là, aussi, on peut mentionner deux cas de figures fort « sympathiques ». Si le site Internet est pro-islamiste, relevant d’une partie gouvernementale, notamment saoudienne, on claironnera dans les réactions « spontanées » et surtout pas « téléguidées » que notre cher pays n’interdit pas le voile et investit dans la restauration des lieux de culte et encourage les médias et autres radios coraniques. Le ministre des Affaires religieuses, en personne, avait déclaré au journal londonien Al Hayat que « le voile n’était pas interdit dans nos murs ». Lui, qui criait haut et fort, il y a quelques années, que le « voilé était une dissonance ». Revenons à nos moutons. Si le site est laïc, surtout quand c’est dans un pays occidental, on nous dissuadera de la démocratie, « qui finira par ramener les méchants islamistes au pouvoir ». Au final, les médias, ceux qui se respectent, ont trouvé la réponse magique aux droits de réponses émanant de nos représentations diplomatiques : « on ne publiera votre réponse que si et seulement si l’ambassade est mentionnée dans le papier en question ». Ceux qui les publient toujours le font pour l’unique but de démontrer à quel point les autorités tunisiennes sont-elles devenues susceptibles à la moindre critique. Et, au-delà de cela, combien est-il difficile d’être journaliste en Tunisie ou spécialiste de la Tunisie. Les représentations diplomatiques sont secondées par d’autres « bénévoles » : les précieux journaux « trop indépendants » qui détiennent « des documents super confidentiels » sur les « pseudo-journalistes » et les véritables « trouble-fêtes ». Les mêmes que George W. Bush avaient sur les armes de destruction massive et les liens entre le méchant Saddam et l’intraitable Oussama, à la veille de son attaque « trop juste et humaniste » contre l’Irak.
(Source: le blog de Bassam Bounenni (journaliste tunisien – Qatar), le 14 décembre 2009) Lien :http://bassambounenni.blog.fr/
Le Grand rabbin d’Israël évoque la Shoah devant une mosquée incendiée
AFP, le 14 décembre 2009 à 14h48 YASSUF (Cisjordanie), 14 déc 2009 (AFP) -Le Grand rabbin d’Israël évoque la Shoah devant une mosquée incendiée YASSUF (Cisjordanie) – Le Grand rabbin ashkénaze d’Israël, Yona Metzger, a évoqué la Shoah lundi à l’entrée d’une mosquée du village palestinien de Yassuf, en Cisjordanie occupée, où des colons extrémistes juifs sont soupçonnés de s’être livrés à des actes de vandalisme. « Il y a 70 ans, la Shoah, le plus grand traumatisme de notre histoire, a commencé avec l’incendie de synagogues durant la Nuit de Cristal », en 1938 en Allemagne, un pogrom qui préluda au génocide des juifs par les nazis, a déclaré M. Metzger. Le Grand rabbin était venu exprimer sa solidarité avec les habitants de Yassuf, près de Naplouse, où la principale mosquée a été le théâtre d’actes de vandalisme. Des colons juifs sont soupçonnés d’avoir mis le feu dans la nuit de jeudi à vendredi à des livres de prière, dont des Corans, ainsi qu’à un tapis. Les agresseurs ont en outre peint sur le sol un graffiti antipalestinien en hébreu: « Soyez prêts à payer le prix ». « J’espère que ma visite ici va contribuer à apaiser les esprits », a déclaré le Grand rabbin. Il était protégé par des policiers de l’Autorité palestinienne tandis que plusieurs dizaines de manifestants palestiniens défilaient en scandant « Pas de paix s’il y a des colonies », selon un photographe de l’AFP. Par la suite, toutefois, le Grand rabbin interrogé par la radio militaire, a émis des doutes sur la culpabilité de colons extrémistes pour ces actes de vandalisme. « Les responsables de l’armée m’ont expliqué que les travaux de réfection du bâtiment ont été effectués très rapidement ce qui empêche de mener une enquête », a affirmé le Grand rabbin. « Je ne suis pas certain que des éléments présentés comme extrémistes soient à l’origine de ce qui s’est passé », a-t-il ajouté. Quelques incidents ont opposé des manifestants palestiniens à l’armée israélienne durant la visite du Grand rabbin. « Une centaine de Palestiniens ont manifesté lundi à Yassuf en lançant des pierres contre des soldats israéliens patrouillant sur place, et ces derniers les ont dispersés », a indiqué une porte-parole militaire, interrogée par l’AFP. Les heurts n’ont fait ni blessé ni dommages, a précisé la porte-parole. Dimanche, un groupe de rabbins, se réclamant d’un courant modéré du sionisme religieux, s’était déjà rendu à Yassuf pour exprimer sa solidarité avec les villageois et protester contre les actes de vandalisme imputés aux colons. La dégradation de la mosquée de Yassuf a été condamnée par les dirigeants palestiniens et israéliens.
Israeli chief rabbi visits mosque that was torched
Associated Press, le 14 décembre 2009 à 17h01 By BEN HUBBARD, Associated Press Writer YASUF, West Bank (AP) Israel’s chief rabbi made a rare visit to a Palestinian village on Monday to condemn the torching of a mosque allegedly by Jewish extremists, saying the attack brought back memories of the Holocaust. The visit by an Israeli dignitary to a Palestinian village, along with the reference to the emotionally charged issue of the Holocaust, reflected the depth of concern caused by last week’s mosque attack. Israeli leaders have been scrambling to reduce tensions. There have been no arrests from last Friday’s blaze. But authorities believe Jewish extremists carried out the attack in retaliation for a government-ordered slowdown in settlement construction. The attackers burned prayer carpets and a book stand with Muslim holy texts, leaving Hebrew graffiti on the floor. During his trip to Yasuf, Rabbi Yona Metzger said that religious sites should be left outside any political dispute. He said the arson was especially troubling to Jews because their holy places were targeted in attacks by the Nazis. « There were hundreds of synagogues. They took all of the holy books out onto the street and burned them, » Metzger said. « We are still living this trauma. And in the state of Israel we will not allow a Jew to do something like this to Muslims. » The Holocaust is an extremely sensitive subject in Israel, home to some 250,000 elderly survivors. Israeli leaders rarely compare the atrocities of the Nazis, who murdered 6 million Jews, to present-day events or the suffering of the Palestinians. About 200 Palestinians stood in the center of this farming village on Monday to watch the arrival of the Metzger’s convoy. The sight of Israelis other than soldiers is rare in such villages, so many appeared to be there as much out of curiosity as to hear what the rabbi had to say. Young boys scaled the walls and hung on the fence around the mosque’s porch, saying « That’s him! That’s him! » and pointing at the bearded rabbi, who wore a black hat and jacket with a lavender tie. Others greeted the rabbi with signs reading, « no to settlements, no to occupation. » Metzger, one of Israel’s two chief rabbis, was escorted by Palestinian police and spoke briefly to reporters before entering the mosque. Metzger is the chief rabbi for Israeli Jews of European descent. A second chief rabbi oversees religious affairs for Jews of Middle Eastern origin. Mahmoud Abu Salah, 48, the former head of the village council, greeted the rabbi. He said he was pleased with the visit but doubted it would do much to stop what he said was years of harassment from the Israeli settlers. « The government will say the top rabbi came and condemned it, but it still lets the settlers get away with everything, » he said. Some angry villagers rejected Metzger’s gesture. « Why did he come? Does the one who set a fire come to put it out? » asked Ahmed Juda, 20. « In any case, he’s an enemy. He’s from Israel, so he’s an enemy. » Later, in an interview to Israel’s Army Radio, Metzger said he wasn’t sure who set the mosque ablaze and warned against assigning blame until the culprits were caught. He said police were not allowed to investigate the scene of the fire, which raised concern over who was behind the attack. « I ask myself if a man has a fire start in his home, won’t he call the police to come and investigate? » he asked. « Who knows? I am not sure that it was done by the elements who are now being called extremists. » The natural suspects are Jewish settlers who are furious over Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s 10-month ban on building new homes in West Bank settlements. Settler activists have blocked building inspectors from entering their communities, and some extremists have vowed to take out their anger on Palestinian targets, a policy known as the « price tag. » While Metzger’s visit aimed as easing tensions with Palestinians, the Israeli government’s testy ties to Jewish settlers continued to fray following the construction cut. Some rabbis have called on soldiers to disobey orders to enforce the restrictions and the calls have sparked concern about widespread insubordination in the military’s ranks. Associated Press