13 septembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2305 du 13.09.2006

 archives : www.tunisnews.net


CCTE: Appel au Gouvernement de M. Prodi pour qu’il mette fin à sa politique d’expulsion en masse des immigrés Tunisiens religieux pratiquants Reuters: Decreto espulsione per 4 tunisini su indagine terrorismo Samir Abdellah: Réponse d’un « propagandiste zélé » à un faussaire zélé Abdelkader Zitouni: A  propos du programme de Tunisie verte Omar Khayyam: Six Tunisiens volent un bateau et débarquent en Italie.“Imed Trabelsi n’est pas impliqué”. Infotunisie: Création de l’Union maghrébine des employeurs Tunis Hebdo:L’insoutenable folie de la passion Le Temps: L’ affaire « des accidents imaginaires de la route » – il y a corruption Le Temps: Médias: L’effet Jawhara FM – On s’attaque aux tabous

 
 

Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens 

 


Collectif de la Communauté Tunisienne en Europe

1 rue Cassini, 75014 Paris – Tél. : +33 (0)1 43 29 68 98 ; mondher.sfar@club-internet.fr  texte en italien ci-dessous Appel au Gouvernement de M. Prodi pour qu’il mette fin à sa politique d’expulsion en masse des immigrés Tunisiens religieux pratiquants expulsions effectuées dans des conditions traumatisantes et humiliantes et au mépris des règles de droit italien, européen et onusien

 
Le Collectif adresse un appel solennel au Gouvernement de M. Prodi pour qu’il mette fin aux méthodes inhumaines utilisées par les pouvoirs publics italiens dans l’exécution d’un plan d’expulsion en masse d’immigrés tunisiens auxquels on leur reproche d’être des musulmans pratiquants. Nous avons reçu depuis quelques semaines des plaintes de compatriotes Tunisiens vivant paisiblement en Italie, conduits sans ménagement dans des centres de rétention pour être expulsés sans qu’il leur soit formulé un quelconque grief.  Ainsi, aujourd’hui, nous venons d’être saisis par la plainte de quatre Tunisiens vivant à Bologne qui ont été conduits ce matin, le mardi, par les forces de la police, deux d’entre eux au Centre de rétention de Milan et les deux autres au Centre de Rome. Il s’agit de M. Mohamed Soltana, né le 19/03/1973, il y a eu perquisition à son domicile, qui n’a rien donné. Soltana est marié et père de quatre enfants qui ont été traumatisés. Il travaille comme artisan en bâtiment et emploie plusieurs ouvriers.  Chokri Benzid, célibataire, né le 5/4/1965, la police a perquisitionné chez lui à la recherche d’explosifs et elle l’a conduit au Centre de Milan. Il n’avait aucun problème ni en Italie ni en Tunisie où il était en visite durant les vacances d’hiver.   Maher Ben Salah, et Najib Ouaz, célibataires, même scénario mais conduits au Centre de Rome. Ben Salah s’apprêtait à partir en vacances en Tunisie pour le mois de Ramadan. Tous ces Tunisiens ont reçu un arrêté d’expulsion du Ministre de l’Intérieur italien.  Il est évident qu’à leur arrivée en Tunisie, ils vont être torturés et jugés à de lourdes peines de prison, et ce à cause des autorités italiennes qui les soupçonnent faussement de terrorisme.   Une autre catégorie de Tunisiens sont en attente de leur expulsion vers la Tunisie où il leur attend, pour nombre d’entre eux, de lourdes condamnations pour terrorisme, de dix à plusieurs dizaines d’années de prison, en application de la loi tunisienne antiterroriste de décembre 2003. Pourtant ces Tunisiens ont été innocentés par la justice italienne des accusations de terrorisme qui leur a coûté pourtant plusieurs années de prison.   Déjà plusieurs Tunisiens ont été embarqués et remis aux autorités tunisiennes et se trouvent actuellement en prison comme Habib Loubiri, embarqué le 30 août dernier, à qui les autorités ne lui ont pas accordé le droit de déposer un recours en urgence auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Plusieurs dizaines d’années de prison ont été retenues contre lui par un jugement selon la loi antiterroriste, et il se trouve à la prison du 9 avril à Tunis. Nous devons citer le cas de Tarek Hajjam handicapé moteur lourd, a été malgré son état livré il y a trois mois à la police de Ben Ali et dont le sort reste inconnu. Fayçal Ben Said, a été expulsé en Tunisie en été 2005, il a laissé cinq enfants en Italie, une lourde condamnation l’attendait à Tunis. Outre la torture et les lourdes peines de prison qui attendent des dizaines de Tunisiens en instance de déportation en Tunisie, on doit tenir compte de la situation dramatique de leurs femmes et enfants dont ils se séparent pour des dizaines d’années.    Nous voulons adresser ce message au Gouvernement de M. Prodi : Il est regrettable qu’un Gouvernement de gauche comme le vôtre recoure à des méthodes inhumaines et injustes contre toute personne religieuse pratiquante. Si vous estimez que ces personnes doivent quitter votre pays pour des raisons selon vous sécuritaires, cela est votre droit souverain et personne ne peut le contester. Mais ce que nous ne pourrons accepter, c’est votre recours à des méthodes inhumaines et violentes que vous auriez pu éviter : fausses accusations, faux procès, fausses condamnations, et décisions d’expulsion entraînant dans le pays destinataire de nouveaux faux procès, de lourdes peines et de la torture.  Toutes ces injustices sont gratuites. Si votre souci est d’expulser les musulmans pratiquants, pourquoi ne pas leur donner un délai qui leur permette d’organiser dignement leur départ, et leur permette de trouver un nouveau pays d’accueil ? Surtout pour ceux qui risquent d’être torturés en Tunisie et d’être jugés inéquitablement et à de lourdes peines de prison.  Il aurait été aussi possible pour faciliter leur retour en Tunisie, de vous arranger, dans le cadre d’accords bilatéraux, pour que les autorités tunisiennes s’engagent de ne pas persécuter les expulsés, et qu’elles les aident à s’insérer économiquement en Tunisie et à préserver leur vie familiale. Tout cela est encore possible et indispensable. C’est pourquoi nous demandons instamment au Gouvernement de M. Prodi de cesser immédiatement ces persécutions et de mettre fin aux drames qui touchent des centaines de familles tunisiennes, et nous l’engageons à trouver une solution politique et humaine aux problèmes de la sûreté en Italie. Nous appelons le peuple italien, les partis politiques progressistes et les associations des droits humains de manifester leur soutien aux victimes des persécutions décidées par leur gouvernement en violation des valeurs civilisationnelles.  Nous appelons la société civile tunisienne à exprimer sa condamnation ferme des agissements des autorités italiennes vis-à-vis de nombre de nos compatriotes. Enfin, nous appelons les organisations internationales contre la torture et de défense des droits humains à protester auprès du Gouvernement italien, et plus particulièrement la Cour européenne des droits de l’homme à se saisir de cette grave affaire et à condamner fermement ces agissements.   Paris, le mardi 12 septembre 2006, à 23h30.   Le Président Dr. Mondher Sfar
Liste des personnes dont nous avons eu connaissance et qui risquent l’expulsion imminente en Tunisie : Nassim Saadi, Kamel Darraji, Mohamed Soltana, Chokri Benzid, Maher Ben Salah, Najib Ouaz, Hamadi Bouyahia, Maher Bouyahia, Lotfi Maaoui, Said Cherif, Mouldi Benyahia, Lasad Ben Hani. Avocats défendant les dossiers tunisiens : Me Sandro Clementi et Me Barbara Manara tél : +390270009308; Me Carlo Corbucci Tél : +393289457819 ; Me Regina ; Me Dominga Canarozzo : Tél. : +390916824085.

Traduction en italien non corrigée:

  Chiamata al Governo di M. Prodi affinché metta fine alla sua politica di espulsione in massa degli immigrati tunisino religiosi praticano espulsioni effettuate nelle condizioni traumatizzanti ed umilianti ed al disprezzo delle regole di diritto italiano, europeo ed onusien    Il Collettivo invia una chiamata solenne al Governo di M. Prodi affinché metta fine ai metodi disumani utilizzati dai poteri pubblici italiani nell’esecuzione di un piano di espulsione in massa di immigrati tunisini ai quali si rimprovera loro di essere dei musulmani praticanti. Abbiamo ricevuto da alcune settimane dei lamenti di compatrioti tunisino che vivono pacificamente in Italia, condotti senza riguardo nei centri di ritenzione per essere espulsi senza che sia formulato loro una qualsiasi lagnanza. Oggi, abbiamo appena così, stati afferrati dal lamento di quattro tunisino che vivono a Bologna che è stata condotta stamattina, il martedì, per le forze della polizia, due di essi al Centro di ritenzione di Milano ed i due altri al Centro di Roma. Si tratta di M. Mohamed Soltana, nato il 19/03/1973, c’è stata perquisizione al suo domicilio che non ha niente dato. Soltana è sposato e padre di quattro bambini che sono stati traumatizzati. Lavora come artigiano in edificio ed adoperi parecchi operai.  Chokri Benzid, celibe, nato il 5/4/1965, la polizia ha perquisito da lui alla ricerca di esplosivi e l’ha condotto al Centro di Milano. Non aveva nessuno problema né in Italia né in Tunisia dove era in visita durante le vacanze di inverno. Maher Ebbene Salah, e Najib Ouaz, celibi, anche sceneggiatura ma condotti al Centro di Roma. Ebbene Salah si preparava a partire in vacanza in Tunisia per il mese da Ramadan. Tutti questi tunisino hanno ricevuto un’ordinanza di espulsione del Ministro degli Interni italiano. È evidente che al loro arrivo in Tunisia, vanno essere torturati e giudicati alle pesanti pene di prigione, e questo a causa delle autorità italiane che li sospettano falsamente di terrorismo.  Un’altra categoria di tunisino è in attesa della loro espulsione verso la Tunisia dove aspetta loro, per numero di essi, delle pesanti condanne per terrorismo, di dieci a parecchie decine di anni di prigione, in applicazione della legge tunisina antiterroristica di dicembre 2003. Tuttavia questi tunisino sono stati scagionati dalla giustizia italiana delle accuse di terrorismo che è costato loro tuttavia parecchi anni di prigione. Già parecchi tunisino sono stati imbarcati e sono stati rimessi alle autorità tunisine e si trovano attualmente in prigione come Habib Loubiri, imbarcato il 30 agosto ultimo a cui le autorità non gli hanno accordato il diritto di depositare un ricorso in emergenza vicino alla Corte europea dei Diritti dell’uomo. Parecchie decine di anni di prigione è stata trattenuta contro lui per un giudizio secondo la legge antiterroristica, ed egli si trova alla prigione del 9 aprile a Tunisi. Dobbiamo citare il caso di Tarek Hajjam handicappato motore pesante, è stato malgrado il suo stato consegnato tre mesi fa alla polizia di Ben Ali e di cui la sorte resta sconosciuta. Fayçal Ebbene Said, è stato espulso in Tunisia in estate 2005, ha lasciato cinque bambini in Italia, una pesante condanna l’aspettava a Tunisi. Oltre la tortura e le pesanti pene di prigione che aspettano delle decine di tunisino sul punto di deportazione in Tunisia, si deve tenere conto della situazione drammatica delle loro donne e bambini di cui si separano per le decine da anni.  Vogliamo inviare questo messaggio al Governo di M. Prodi:  È spiacevole che un Governo di sinistra come il vostro ricorra ai metodi disumani ed ingiusti contro ogni persona religiosa praticante. Se stimate che queste persone devono lasciare il vostro paese per le ragioni secondo voi sécuritaires, ciò è il vostro diritto sovrano e nessuno può contestarlo. Ma ciò che non potremo accettare, è il vostro ricorso ai metodi disumani e violente che avreste potuto evitare : false accuse, falso processi, false condanne, e decisioni di espulsione che trascina nel paese destinatario del nuovo falso processo, delle pesanti pene e della tortura.   Tutte queste ingiustizie sono gratuite. Se la vostra preoccupazione è di espellere i musulmani praticanti, perché non darloro un termine che permetta loro di organizzare dignitosamente la loro partenza, e permetta loro di trovare un nuovo paese di accoglienza? Soprattutto per quelli che rischia di essere torturati in Tunisia e di essere giudicati inéquitablement ed alle pesanti pene di prigione. Sarebbe stato tanto possibile per facilitare il loro ritorno in Tunisia, di aggiustarvi, nella cornice di accordi bilaterali, affinché le autorità tunisine si avviano di non osteggiare gli espulsi, e che li aiutano ad inserirsi economicamente in Tunisia ed a preservare la loro vita familiare. Tutto ciò è ancora possibile ed indispensabile. Questo è perché chiediamo insistentemente al Governo di M. Prodi di cessare immediatamente queste persecuzioni e di mettere fine ai drammi che toccano delle centinaia di famiglie tunisine, e noi l’impegniamo a trovare una soluzione politica ed umana ai problemi della sicurezza in Italia. Chiamiamo il popolo italiano, i partiti politici progressista e le associazioni dei diritti umani di manifestare il loro sostegno alle vittime delle persecuzioni decise dal loro governo in violazione dei valori civilisationnelles. Chiamiamo la società civile tunisina ad esprimere la sua condanna ferma degli agissements delle autorità italiane nei confronti numero dei nostri compatrioti. Infine, chiamiamo le organizzazioni internazionali contro la tortura e di difesa dei diritti umani a protestare vicino al Governo italiano, e più particolarmente la Corte europea dei diritti dell’uomo ad impadronirsi di questo grave si affaccendi ed a condannare fermamente questi agissements.   Parigi, il martedì 12 settembre 2006, a 23h30.   Dr Mondher Sfar Pt du CCTE

Elenco delle persone di cui abbiamo avuto conoscenza e che rischiano l’espulsione imminente in Tunisia : Nassim Saadi, Kamel Darraji, Mohamed Soltana, Chokri Benzid, Maher Ben Salah, Najib Ouaz, Hamadi Bouyahia, Maher Bouyahia, Lotfi Maaoui, Said Cherif, Mouldi Benyahia, Lasad Ben Hani. Avvocati che difendono gli schienali tunisini : Me Sandro Clementi et Me Barbara Manara tél : +390270009308; Me Carlo Corbucci Tél : +393289457819 ; Me Regina ; Me Dominga Canarozzo : Tél. : +390916824085.

 

LA TRAGEDIE DES TUNISIENS RESIDANT EN ITALIE S’AGGRAVE   Decreto espulsione per 4 tunisini su indagine terrorismo

mercoledì, 13 settembre 2006 – 06h54

 
                                                                   BOLOGNA (Reuters) – Quattro tunisini residenti a Bologna hanno ricevuto ieri un decreto di espulsione del ministero dell’Interno per ragioni di sicurezza, dopo essere stati al centro di indagini sul terrorismo internazionale, e sono stati portati in centri di sorveglianza a Roma e Milano in attesa del loro rimpatrio. Lo hanno detto stamani fonti investigative.   Prendendo spunto da questo provvedimento, un’associazione di tunisini — il Collettivo della Comunità tunisina in Europa, con sede a Parigi — ha lanciato ieri sera un appello al presidente del Consiglio, Romano Prodi, « per mettere fine alla sua politica di espulsioni di massa di immigrati tunisini, che sono religiosi praticanti ».   I quattro tunisini espulsi — che il Collettivo nella sua nota cita col nome di Mohamed Soltana, Chokri Benzid, Maher Ben Salah e Najib Ouaz — erano sotto indagine da parte del Ros dei carabinieri nel 2003 che li sospettava, assieme ad una decina di altri nordafricani, di fornire supporto logistico a cellule militanti in Europa e in altri paesi, hanno detto le fonti investigative.   Lo scorso maggio la procura di Bologna aveva richiesto al gip la firma di ordinanze di custodia cautelare in carcere, ipotizzando una serie di reati con la finalità del terrorismo, ma quest’ultimo si era rifiutato, non ritenendo sufficienti gli indizi a loro carico. Identica risposta ha trovato la procura presso il Tribunale del Riesame, a cui si è appellata per procedere con gli arresti.   L’inchiesta è ancora in corso, ma il Ros ha intanto ottenuto dal ministero dell’Interno l’espulsione per i quattro tunisini, hanno detto le fonti.   Nel decreto di espulsione, secondo quanto riportato da un comunicato di quattro avvocati difensori, si legge che i tunisini avrebbero « svolto un ruolo significativo nell’ambito di progettualità terroristiche, adoperandosi per il raggiungimento delle finalità perseguite dalle organizzazioni stesse ».   Gli avvocati, Marco Di Marino, Desi Bruno, Raffaele Miraglia e Nazzarena Zorzella, scrivono nella loro nota che si tratta di persone regolari in Italia, « alcune già coinvolte in indagini di terrorismo ed assolte con sentenza passata in giudicato o nei confronti delle quali qualche mese fa il Tribunale della libertà di Bologna aveva radicalmente escluso la sussistenza di indizi a loro carico ».   L’associazione di tunisini denuncia che gli espulsi « al loro arrivo in Tunisia vengono torturati e condannati a lunghi periodi in carcere e questo a causa delle autorità italiane che li sospettano falsamente di terrorismo ».   Qualsiasi ricorso alla magistratura contro l’espulsione decisa per ragioni di sicurezza del Viminale non sospende l’esecuzione del provvedimento.   L’associazione ha detto che « già diversi tunisini » sono stati consegnati alle autorità del paese arabo e si trovano già in prigione e otto, oltre ai quattro di cui sopra, rischiano l’imminente espulsione dall’Italia.     © Reuters 2006.   http://today.reuters.it/news/newsArticle.aspx?type=topNews&storyID=2006-09-13T165406Z_01_LAN358921_RTRIDST_0_OITTP-ITA-MAROCCO-ESPULSIONI-PUNTO.XML

CONTROLLO DEL TERRITORIO: 2 ARRESTI A COSENZA

  

 
 mercoledì 13 settembre 2006   Lamezia Terme, 13 set. – (Adnkronos) – I carabinieri del comando provinciale di Cosenza, nel corso di controlli del territorio hanno arresto due persone. A Santa Caterina Albanese, i carabinieri del Nucleo operativo radio mobile della compagnia di San Marco Argentano, hanno arrestato una persona, per detenzione illegale e ricettazione di arma da fuoco.   A Scalea, personale del locale Norm, hanno tratto in arresto un cittadino tunisino, per non aver ottemperato all’ordine di espulsione, emesso dal Questore di Bari.   http://www.nsd.it/content/view/3523/  

Modena: 3 arresti dei Carabinieri

Inserito il 13-09-2006 ~ 11:10 da Red    

 
                             Tre arresti la notte scorsa a Modena, i carabinieri li hanno effettuati in via Emilia Ovest, al Centro Commerciale « I Portali » e in Piazza Mazzini: i reati vanno dal furto all’immigrazione clandestina.   In via Emilia ovest, i militari della Stazione di Modena viale Tassoni, durante un servizio preventivo volto a contrastare il fenomeno dell’immigrazione clandestina nei pressi del “palazzo europa”, hanno arrestato il cittadino tunisino K.H.B.M. di 22 anni, clandestino e senza fissa dimora, che non ha rispettato un decreto di espulsione emesso il 18 luglio 2006 dalla Questura di Modena.   Al centro commerciale “I Portali”, dopo una telefonata arrivata al 112, è stato arrestato il sedicente ucraino M.S., clandestino e senza fissa dimora, perché non ha rispettato un decreto di espulsione emesso il 09 maggio 2005 dalla Questura di Reggio Emilia.   Infine è stato arrestato T.P., 27enne nato in germania ma residente a Modena, perché responsabile di furto aggravato; il giovane è stato bloccato mentre si stava allontanando dopo aver rubato da unos cooter un casco integrale, un paio di guanti ed un paio di occhiali.   http://www.modena2000.com/modules.php?name=News&file=article&sid=43816

Le «9 avril» déménage à la Mornaguia

 
 Il a été procédé, dernièrement, à la fermeture définitive de la prison civile de l’avenue 9 avril à Tunis et son remplacement par un établissement pénitentiaire nouvellement construit dans la région de Mornaguia dans la périphérie de la capitale.   Le nouvel établissement sera desservi par la ligne de bus n°23 qui permettra aux visiteurs d’y accéder à partir de la station Le Passage.   T.H   (Source : Tunis Hebdo, le 11 septembre 2006)

Ghannouchi au chevet de l’investissement

 
  Tendance lourde de l’économie tunisienne (même si elle sera masquée, cette année, par la privatisation de 35 % du capital de Tunisie Télécom), la faiblesse de l’investissement inquiète les autorités.   Pour tenter d’y remédier, le président Zine el-Abidine Ben Ali a discrètement mis en place un comité d’une trentaine d’experts.   La présidence en a été confiée à Mohamed Ghannouchi, le chef du gouvernement.   Économiste de formation, celui-ci a été sept ans durant ministre de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur.   (Source : Jeune Afrique, N° 2383 du 10 au 16 septembre 2006)


Tunisia blocks labour meeting

 

Tunis -Tunisian officials blocked an international labour meeting from taking place yesterday, saying it was not authorised, organisers said. Germany’s Friedrich Ebert foundation, which organised the conference, blamed political reasons for the cancellation.

 

About 50 participants from non-governmental organisations in 13 countries had arrived in the Tunisian capital for the event, only to be told that it was cancelled, said representatives from Friedrich Ebert Stiftung.

 

Government officials said they had not been informed of the meeting, which was to focus on European and Mediterranean labour issues, and therefore would not allow it to go ahead.

 

Associated Press

 

Published: 09/10/2006 12:00 AM (UAE)

Lien: http://archive.gulfnews.com/articles/06/09/10/10066272.html

 

En réponse à celui publié par votre site en date du 8 septembre sous la plume de M.Omar Mestiri, intitulé: (A ces « patriotes altruistes », la benalie reconnaissante).

 

Réponse d’un « propagandiste zélé »  à un faussaire zélé

 
 Je ne vous cache pas, j’ai hésité avant de décider d’écrire cette réponse à l’article publié dans l’édition de Tunis news du 08/09/2006 sous le titre (A ces «patriotes altruistes », la benalie reconnaissante), sous la plume de M.Omar Mestiri.   Mon hésitation tient à une question : les mensonges et les calomnies méritent-t-ils une réponse ?!    L’ « article » en question (les guillemets s’imposent car tout journaliste qui se respecte et qui croit aux règles minimales de l’éthique journalistique lui dénie ce qualificatif d’article) me consacre quatre paragraphes qui, par leur teneur et leur formulation, font penser aux sinistres réquisitoires staliens. Il m’accuse, nommément, et sans la moindre preuve, d’être le « propagandiste zélé du régime », « qui vient d’acheter un somptueux cabinet, en plein centre de la capitale (…..) , constitué de la fusion de deux appartements, d’un coût total de 300.000 D », que les contrôleurs du fisc « ont eu la stupeur de découvrir que cet honorable juriste, exerçant depuis une vingtaine d’années, n’avait même pas ouvert de patente ! », que ce soi-disant contrôle fiscal n’a pas eu de suite grâce à « une instruction de la haute hiérarchie », que je « dispose d’un quasi monopole sur le contentieux de la Société Tunisienne de Banque (STB) » et … pour boucler ce requisitoire, M.Mestiri lance un « scoup » : « certaines sources affirment qu’il bénéficierait (remarquez en passant l’usage de l’inconditionnel qui cache mal une fausse rigueur journalistique) de règlements subsidiaires, provenant d’une caisse noire directement gérée par le PDG de la dite banque (…) ».   Ce sont des confrères qui m’ont « alerté » de la parution du dit « article ». Des amis membres du conseil de l’ordre des avocats l’ont trouvé « amusant » et m’ont carrément conseillé de ne pas y répondre.   Mes confrères et à leur tête M. le Batonnier, ainsi que mes clients, connaissent bien mon « somptueux cabinet » qui est en fait un cabinet ordinaire, constitué de 2 pièces, totalisant une superficie de 70 m2 et acheté au tiers du coût avancé par l’auteur de l’ « article » depuis 7 ans grâce à un crédit bancaire remboursable sur 10 ans et au taux d’intérêt en vigueur.   Un avocat « exerçant depuis une vingtaine d’années » comme le dit M.Mestiri peut prétendre à ce « luxe ». Telle est la vérité, toute simple, connue, au quotidien par l’ensemble de mes confrères et clients. M.Mestiri aurait dû et pu le vérifier par lui-même car un cabinet d’avocat est un cabinet professionnel ouvert à tous. Mais la recherche de la vérité, telle qu’elle se présente, ne semble pas être son soucis premier.   Tel est le cas également pour ce qui concerne ses « révélations » à propos des prétendus : « contrôle fiscal », « le quasi-monopole sur le contentieux de la STB » et la « caisse noire » de la dite banque qui me servirait des « règlements subsidiaires ».   Le mensonge est un « art », érigé en système et en stratégie de « communication » depuis le tristement célèbre ministre de la propagande nazie Gobels et dont la devise : « mentir … mentir … il en restera toujours quelque chose » .. Mais apparemment, M.Mestiri excelle mal dans cet « art » car les « nouveaux éléments » de son « enquête » me concernant sont d’un mensonge grossier pour être considérés comme « éléments » crédibles.   Ma déclaration de patente date depuis mon statut d’avocat stagiaire. Elle est affichée à l’entrée de mon cabinet comme l’exige la loi. De plus, je suis soumis au régime fiscal dit « régime réel » qui est fiscalement le plus rigoureux.   De même je suis soumis à des contrôles réguliers comme tout citoyen assujetti à l’impôt. Quant au contrôle auquel fait référence M.Mestiri, il n’a pu exister que dans son imagination pour la simple raison que la prétendue « importante acquisition foncière » est en fait une acquisition régulière de par son montant et son mode de financement.   Venons enfin au « quasi monopole sur le contentieux de la STB » et sa « caisse noire ». Là aussi, le mensonge est grossier pour être cru. Ce sont les dizaines d’avocats qui collaborent avec cette banque qui répondront par la négative aux allégations de M.Mestiri. Les audiences, publiques, des tribunaux prouvent, au quotidien, que les dossiers contentieux de cette banque sont plaidés par divers avocats. Quant à la prétendue « caisse noire », je suis vraiment dans l’impossibilité d’y répondre car cette allégation relève de la psychatrie qui aurait à examiner ce genre de fantasmes qui voient des « caisses noires » un peu partout !.   Que reste t-il de la « laborieuse enquête » de M.Mestiri ? : une profonde déception et une réelle amertume du seuil de décadence atteint par un certain « débat » politique dans notre pays.   Mon « tort » ou plutôt mon « crime » qui a soulevé toute cette hystérie de calomnies et de mensonges de la part de M.Mestiri est d’être, suivant ses propres termes un « propagandiste zélé du régime ». J’aurai vraiment préféré débattre avec lui des motivations politiques qui l’ont amenées à me qualifier ainsi. Mais là également je fais le même constat amer : M.Mestiri ne veut pas de débat avec ses adversaires politiques. Ses écrits sont là pour l’attester : il tire sur tous ceux qui ne partagent pas ses opinions (souvenons-nous de son fameux réquisitoire contre M.Nejib Chebbi publié sur le site de Tunisnews). Ils sont tous traités de « propagandistes » et de « valets » du régime.   Mais c’est M.Mestiri qui cause, consciemment ou inconsciemment le vrai tort à la cause de la liberté d’expression dans notre pays. Avec de tels écrits tissés de mensonges et de calomnies, il donne le contre exemple de ce que doit être la liberté d’expression et d’information. Celle-ci, hélas, est synonyme, pour lui et ses semblables de liberté de diffamation et de désinformation !   Que M.Mestiri et consorts soient rassurés : leurs tentatives de salissement et de lynchage me confirment d’avantage dans mes convictions : celles de tous les tunisiens quelles que soient leurs opinions politiques, réellement patriotes, qui construisent chaque jour le présent et l’avenir de notre chère Tunisie que nous voulons toujours plus prospère et plus démocratique. C’est cet objectif que poursuit un Homme, le Président Ben Ali, qui a fait le pari sur la maturité et le géni du tunisien, qui croit à l’action, et qui est indifférent aux aboiements des faussaires de la démocratie.               Soutenir cet objectif m’honore. Libre à M.Mestiri de me considérer un « propagandiste zélé ». Je suis fier de l’être. « وأما الزبد فيدهب جفاء وأما ما ينفع الناس فيمكث في الأرض  »  (صدق الله العظيم   Samir Abdellah Avocat près la cour de cassation. Tunis


A propos du programme de Tunisie verte

 
Réponse à l’intervention de Astrubal, parue sur ce site dans le forum attaché à l’article La plateforme politique du parti « Tunisie Verte » C’est une blague ou quoi ? 2006-07-07 00:33:13 Astrubal J’ai bien lu qu’il s’agit d’un parti politique et non d’une association écologique ordinaire. Or, ou bien c’est une blague de mauvais goût ou alors le document présenté est complètement tronqué, puisqu’il manque la partie essentielle à la plateforme de tout parti politique qui aspire à gouverner. En l’occurrence sa vision en matière de mode de gouvernance et les réformes institutionnelles qu’il envisage ; sans lesquelles, faut-il le préciser, tout le reste n’est que verbiage inutile, ou presque. Pardon pour la franchise, et bon courage quand même aux promoteurs de la « Tunisie verte » quand bien même espèrent-ils quémander des « réformettes », plutôt que d’envisager de transformer l’ordre dictatorial à l’origine de la plus grande pollution de la Tunisie.
Cher (SADR BAAL) Asdrubal si tu veux. Je te réponds avec un peu de retard. Comme tu le sais, toi qui vis en Europe, notre réseau Internet est sous contrôle. La Tunisie est entièrement sous le contrôle des dinosaures du RCD (Parti fossile du PSD). Ta réponse du 7/7/2006 m’est parvenue avec beaucoup de retard. Je te remercie pour l’intérêt que tu nous as témoigné. Concernant notre plateforme et notre projet politique, c’est du réel ! Le mouvement écologiste est assez grand pour réclamer son identité politique, sans tutelle idéologique et ne craint ni la dictature et ni même le terrorisme verbal. Quant au programme politique que vous réclamez aux militants écologiques du PTV, nous sommes conscients de ce problème, néanmoins nous pouvons affirmer que notre projet politique est né d’une longue expérience des militants verts tunisiens et nous n’envisageons jamais de « mettre la charrue devant le bœuf » ou si tu veux « la natte avant la mosquée ». Notre programme politique qui va naître doucement et calmement est différent des autres programmes politiques des autres partis de l’opposition. Il est mobilisateur et unificateur, sans phraséologie et logomachie. Notre action s’inscrit justement dans la résistance politique quotidienne des citoyens tunisiens pour la liberté, la démocratie, le développement durable associé à la justice sociale pour l’émancipation de la femme et la garantie des droits de l’Homme et contre l’obscurantisme. Notre action fait partie aussi de la lutte contre la mondialisation féroce et le néocolonialisme du 21ème siècle des grandes firmes multinationales et des armées des superpuissances. Nous préparons déjà notre programme pour notre prochain congrès. Seulement j’attire votre attention que les orientations de notre mouvement sont déjà annoncées dans nos premières déclarations et par la suite dans d’autres documents que vous trouverez facilement sur le Net. Cher ami permets moi en terminant ma réponse de faire la remarque suivante, elle est destinée à tous nos amis actifs qui aiment la Tunisie : il ne faut jamais confondre entre stratégie et tactique, à la stratégie au programme politique et pour la tactique ses orientations politiques, souples et unificatrices. Nous croyons sincèrement à un passage pacifique du pouvoir, sans aucune ingérence et à l’alternance. Pour cela, il faut des réformes, beaucoup de réformes et petites réformes. Il faut acculer, dire même obliger par la lutte quotidienne, les caciques qui nous gouvernent et les apprentis sorciers dans leur entourage à y céder. Voyons ce qui se passe en Amérique Latine, au Chili par exemple et au vieillard Pinochet qui va être jugé pour les crimes qu’il a commis. Soyons optimistes, cela peut arriver à tous les dictateurs !!! Mais aussi pour arriver à cela il nous faut des alliés solides. Quant à nous les Verts, nous avons choisi nos alliés, ils sont dans le mouvement vert et alternatif et les forces démocratiques de la société civile en Tunisie et dans le monde. Quant à la « blague », elle est du côté du pouvoir sûrement, car c’est lui qui a commis un Hold-up sur notre parti (le premier de son genre en Tunisie). A moins qu’on oublie ça et on se rabat sur la victime n’est ce pas ? ET PIRE AVEUGLE CELUI QUI S’OBSTINE A NE PAS VOIR. Amicalement Le Coordinateur National de « Tunisie Verte » Abdelkader Zitouni (Source : www.reveiltunisien.org, le 13 septembre 2006)


Six Tunisiens volent un bateau et débarquent en Italie.

“Imed Trabelsi n’est pas impliqué”.

 

TNA, mercredi 13 septembre 2006

 

ROME – Selon l’agence de presse italienne Ansa, six Tunisiens ont volé un bateau de pêche à Monastir pour rejoindre clandestinement l’île de Lampedusa en Italie.

 

Les six clandestins ont affirmé que l’embarcation était la propriété d’Imed Trabelsi, le neveu de Leila Trabelsi, l’actuelle Présidente de la Tunisie. Mais les gardes-côtes ont découvert à bord des documents prouvant que l’embarcation appartient en réalité à un banquier français !

 

Une source officielle anonyme a affirmé hier soir à Tunis que « Monsieur Imed Trabelsi n’est impliqué ni de près ni de loin dans cette affaire de vol de bateau ». Cette source a précisé que « les bateaux de pêche n’ont jamais intéressé le neveu de la Présidente ».

 

Un expert spécialiste des mafias de Tunis, qui préfère garder l’anonymat, confirme la thèse officielle: « Cette fois-ci Imed est réellement innocent. »

 

(Source: le blog d’O. Khayyam, le 13 septembre 2006)

Lien : http://omarkhayyam.blogsome.com/2006/09/13/imed-trabelsi-nest-pas-implique/


Sur la chaine « ARTE Europa – Durée : 26 minutes»

 

Vendredi, le 15 septembre 2006 de 14.00h à 14h30

Lundi, le 18.09.06 à 12h10

 

 

La Méditerranée et le processus de Barcelone

Allemagne 2006, ZDF, Inédit en France et en Allemagne

 

La mer Méditerranée sépare et unit à la fois l’islam et le christianisme, l’Orient et l’Occident, l’Europe et ses voisins nord-africains. Elle est à la croisée de diverses cultures et civilisations mais creuse aussi le fossé entre les couches sociales. 11 ans après la conférence Europe/Méditerranée de Barcelone, la vision européenne d’un « espace de paix, de stabilité et de prospérité commune » semble plus inaccessible que jamais, en dépit de ses nobles objectifs. Car de plus en plus d’Africains risquent leur vie en prenant la mer, en quête de liberté et de prospérité.

 

Tunisie : Paradis pour touristes dans un Etat policier

L’exotisme oriental, d’immenses plages de sable fin et des prix abordables attirent les Européens en masse vers la Tunisie. Pour les accueillir, des centres de vacances se construisent à une vitesse record et les vieilles villes font peau neuve. De nombreux Tunisiens se sentent écartelés entre tradition et modernisation, mais leur pays vit du tourisme, et il en vit bien, même si – aux yeux de certains – les mœurs deviennent trop occidentales. La Tunisie change donc de visage mais les réformes politiques et la démocratisation se font attendre. C’est un Etat policier qui opprime les opposants, suscitant chez de nombreux Tunisiens l’espoir d’une vie meilleure en Europe.

 

Italie : Porte vers l’Europe

Pour échapper à la misère, de jeunes Africains prennent la mer dans des embarcations vétustes et surchargées. Ils peuvent s’estimer heureux quand ils atteignent la terre ferme vivants, après avoir affronté l’ardeur du soleil, la soif et les éléments déchaînés. Mais ce n’est pas un avenir doré qui attend ces réfugiés : ils vivront plein d’incertitudes dans un centre de rétention avant d’être expulsés dans la plupart des cas, car ils sont indésirables en Europe. Leoluca Orlando adopte une posture inhabituelle en la matière. « L’Europe devrait ouvrir davantage ses portes aux immigrants », revendique ce Sicilien, star politique et ancienne chasseur de mafiosi. Il est convaincu que l’Europe ne peut bâtir son avenir qu’en ouvrant ses portes.

 

Espagne : L’islam en Europe

Il fut un temps où al-Andalous – l’Espagne musulmane – faisait partie de l’Empire arabo-islamique, jusqu’à ce que la Reconquista chasse manu militari les musulmans de la péninsule ibérique. La nouvelle mosquée de Grenade symbolise le retour pacifique de l’islam en Europe. Même s’il n’y a pas de conflits ouverts, le père Javier Alaminos déplore que chrétiens et musulmans cohabitent mais ne vivent pas ensemble,. « J’ai tenté à deux reprises de prendre contact avec des représentants de la mosquée mais ils n’ont pas témoigné de véritable intérêt en retour ». Ce prêtre de 79 ans observe avec inquiétude les changements dans son quartier Albaicín. Les mosquées connaissent un fort engouement, tandis que son église se vide de ses fidèles.

 

(Source : le site de la chaine ARTE, le 13 septembre 2006)

Lien : http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/ARTE-europa/1309652.html

 

 

Création de l’Union maghrébine des employeurs

 
Les présidents des centrales patronales maghrébines, réunis les 11 et 12 septembre à Rabat, ont annoncé la création de l’Union maghrébine des employeurs (UME).   La nouvelle institution regroupe les centrales patronales dans les pays maghrébins, les hommes d’affaires adhérents à ces centrales ainsi qu’autres membres.   Cette réunion a été organisée par le secrétariat général de l’Union du Maghreb Arabe (UMA), en présence de M. Habib Ben Yahia, secrétaire général de l’Union.   IL a été décidé, à cette occasion, de tenir une Assemblée constitutive de l’Union maghrébine des employeurs, en février 2007 au Maroc, et ce à l’occasion de la célébration du 18ème anniversaire de la création de l’UMA. Les participants ont décidé, également, d’organiser, une réunion préparatoire des présidents des centrales patronales maghrébines, à Tunis, à l’occasion du Congrès de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), prévu les 20 et 21 novembre 2006.   Auparavant, une rencontre d’experts représentant les organisations patronales maghrébines, se tiendra, le 31 octobre 2006 au siège du secrétariat général de l’UMA à Rabat, pour préparer la réunion de tunis.   Cette nouvelle réalisation vient en concrétisation des dispositions du traité instituant l’UMA, relatives au souci de promouvoir la liberté de la circulation des personnes et la libéralisation des échanges des produits, des services et des capitaux entre les pays maghrébins.   Elle témoigne, également, du rôle imparti aux hommes affaires et au secteur privé dans la concrétisation de la complémentarité économique entre les pays maghrébins et l’amélioration de leur compétitivité, en vue de réaliser le développement durable à la population maghrébine, promouvoir les échanges commerciaux maghrébins, impulser les investissements, l’objectif étant d’assurer une plus grande intégration de la région dans son environnement et drainer davantage d’investissements directs étrangers.   Par ailleurs, la création de l’UME s’inscrit dans le cadre de la volonté de promouvoir le rôle l’Union du Maghreb arabe dans l’impulsion du commerce arabe et africain et le raffermissement du partenariat à l’échelle méditerranéenne et internationale   (Source : www.infotunisie.com (Officiel), le 13 septembre 2006)  

 » BIN EL’ WIDYENE  » DE KHALED BARSAOUI L’insoutenable folie de la passion

 

 
Ceux qui s’attendaient à ce que  » Par delà les rivières  » (Bîn El’ Widyène) de Khaled Barsaoui s’inscrive dans un quelconque cheminement logique du cinéma tunisien, ont été, à proprement parler, déroutés. Le film rompt totalement avec les partis pris et les thématiques présidant jusque-là au gros des créations cinématographiques dans notre pays, choisissant plutôt de s’inscrire dans la dimension spectacle. Barsaoui prend donc le risque de se soustraire à tous les schémas locaux préétablis pour s’essayer à un genre consacré, le road movie, assorti d’une poursuite, dans la tradition des films d’action hollywoodiens et non sans clin d’œil appuyé à Hitchcock et à sa  » Mort aux trousses « .    » Par delà les rivières  » prêche ainsi par ce caractère inédit qui, s’il choquerait des spectateurs rompus à certains archétypes de films tunisiens, semble répondre beaucoup plus aux attentes de nouvelles générations de cinéphiles et de futurs cinéastes qui conçoivent le cinéma, d’abord, comme un spectacle, avec tout ce que cela suppose en ouverture sur les genres, et les techniques quelles que soient leurs identités. La mondialisation, en ce sens, n’étant pas un vain mot.   Evidemment, si le film emprunte sa syntagmatique au road movie, il ne se soumet aucunement à une thématique ou une esthétique occidentales, on est bien dans la réalité tunisienne, dans le cadre véritablement enchanteur du Nord-Ouest, dont la plénitude se confond avec la soif de liberté des deux personnages principaux.   L’action se situe en 1991. Aïcha se marie. En plein office, à la mairie de Tunis, juste au moment où elle s’apprêtait à prononcer le « oui  » rituel, elle aperçoit son amour de jeunesse et de toujours, Mehdi, rentré d’un long exil. Elle quitte précipitamment la salle devant un parterre hébété et un  » mari « , complètement médusé, pour rejoindre son bien-aimé. C’est dans la BM décapotable qui l’avait conduite un peu plus tôt à la mairie qu’elle prendra la fuite avec Mehdi, ils iront du côté du Nord-Ouest, sur les traces de leur enfance et de leur jeunesse. L’équipée, ponctuée de flash-back qui reconstituent leur passé mouvementé, les conduira jusqu’à Tabarka, c’est là que le bonheur des retrouvailles se heurtera à l’acharnement du  » mari  » bafoué, ancien pilote d’hélicoptère à l’armée converti en magnat quasiment mafioso. Un  » mari  » qui n’est autre que le cousin de Aïcha, recueillie par son oncle, après la mort de ses parents dans un accident de la route.   Une enfance bercée par les neiges de Khémir, une jeunesse en pleine mouvance baba cool et des amours impossibles. Mehdi, le rebelle, exclu de l’université, privé de passeport, quitte clandestinement le pays avec l’aide de Aïcha. Cette dernière, livrée à un cousin dévoré par une passion démoniaque, sera tout au long de l’exil forcé de l’homme qu’elle aime, livrée à la persécution violente de son cousin jusqu’à se résigner à une alliance dont elle ne voulait pas.   La fable s’apparente à une sorte de faits-divers, mais l’évolution des personnages dans un univers fait de plénitude accentue leur désir profond de s’affranchir de toute contrainte. Là où l’ordre établi les enferme, la passion les délivre.   Le film de Barsaoui est à voir sans a priori, comme tout autre film. Et abstraction faite des appréciations que l’on peut porter sur  » Bin El’ Widyène « , il y a un savoir-faire cinématographique et une grande sensibilité qui valent réellement le détour.   I.B.H   (Source : Tunis Hebdo, le 11 septembre 2006)


Médias: L’effet Jawhara FM

On s’attaque aux tabous

Hager ALMI

 

Grande inconnue du côté du grand Tunis, Jawhara fm est l’autre radio privée qui monte. Créée en juillet 2005, elle couvre la région du Sahel, et en moins d’une année a réussi à attirer 3 millions d’auditeurs de tous les styles et catégories sociales.

 

Avec pour objectif interactivité et proximité, elle compte encore se développer et couvrir d’autres zones , notamment le centre. Ce succès de la deuxième radio privée en Tunisie est un bon indicateur pour le paysage culturel et radiophonique et une preuve qu’un enrichissement du champ médiatique tunisien est très possible.

 

Au début dans le paysage radiophonique, on avait droit à des radios nationales de service public. Est arrivée ensuite mosaïque fm , radio privée du Grand Tunis qui a apporté beaucoup de nouveauté. Peu après rebelote, une autre radio privée fait son entrée et émet pour le Sahel et ses environs. Le succès est encore au rendez vous : en moins d’un an , elle a réussi à décrocher plus  de 70% de taux d’audience. Le directeur d’antenne explique ce succès par plusieurs facteurs : «  d’abord Sousse est grand pôle touristique , en été le nombre d’auditeurs passe au double, ensuite Sousse est une ville estudiantine avec 120 000 étudiants qui écoutent beaucoup la radio.

 

Bien sûr le travail sur la matière proposée et les informations données a permis un grand impact auprès d’auditeurs de tous les âges et tous les niveaux. Jawhara fm fidélise ses auditeurs grâce à une présence continue dans tous les événements sportifs et culturels : festivals de Cannes, sport national et international…Elle est un partenaire médiatique dans la plupart des festivals tunisiens et tient à avoir des correspondants partout où il y a de l’information ;quitte à refuser un contrat avec rotana parce qu’on refuse la double exclusivité. Il y a un respect de l’auditeur et de l’éthique de la radio ». Côté ambiance, Amin Babacheikh , animateur , affirme être «  content de travailler dans un milieu sain et professionnel où l’esprit d’équipe est très présent ».

 

L’innovation de Jawhara fm , c’est l’émission 24h sur 24 en direct et une émission nocturne qui s’intéresse aux sujets tabou avec l’intervention de psychologue et sexologue ! La ligne médiane est constituée de sport ,de musique ,de micro trottoirs et émissions interactives. Tout cela pour un seul but : plus d’auditeurs. Les critiques ne tardent pas à venir parce qu’à vouloir satisfaire tout le monde on tombe forcément dans l’excès : trop de musique commerciale et trop de publicité. Oui , la pub est vitale pour une radio privée mais un trop plein de spots publicitaires agace les auditeurs. La musique commerciale est aussi une caractéristique des radios privées tunisiennes mais heureusement que des couloirs thématiques sauvent la mise à Jawhara fm.

 

Ainsi, cette radio du Sahel a relevé le défi et en a lancé d’autres. Pour le mois d’Août , elle a réuni 80 ,5% de taux d’écoute et 59% de taux de pénétration détrônant radio monastir et la chaîne nationale ;l ‘autre radio privée a atteint seulement 30% de taux de pénétration. Le poids médiatique et financier atteint promet une concurrence de haut niveau . La confrontation avec d’autres radio privées semble inévitable , surtout avec le lancement du site internet en tant que deuxième support et espace de rencontre. Ceux qui en profitent le plus : l’auditeur et le paysage radiophonique ; l’auditeur qui aura droit à une meilleure qualité et le paysage qui aura à gagner en concurrence et défis.

 

(Source : « Le Temps » (Tunisie), le 13 septembre 2006)


 

 

 

 L’ affaire « des accidents imaginaires de la route » :

il y a corruption

 

Un ancien retraité du tribunal, été inculpé dans cette affaire, il fait croire aux familles des accusés qu’il pouvait les aider en leur demandant des sommes d’argent en contrepartie du « service rendu ». Il leur affirma en outre qu’il pouvait intervenir pour réduire les peines de prison et obtenu même l’acquittement.

 

Arrêté et inculpé de corruption, il n’avait d’autre solution que d’avouer les faits ayant été arrêté en flagrant délit.

Rappelons les faits de cette affaire des accidents imaginaires de la route: Le tribunal de Grombalia a eu à juger cette affaire dans laquelle sont impliquées 31 personnes parmi eux deux avocats; deux médecins et un professeur de l’enseignement secondaire.

 

Les coupables ont réussi à gruger les sociétés d’assurances en faisant croire qu’une seule voiture avait commis de nombreux accidents dont ils tirèrent d’énormes dédommagements évalués à … trois millions de dinars.

 

Par ailleurs, deux autres compagnies d’assurances ont déposé plainte d’autant qu’elles s’étaient aperçues que c’étaient les mêmes personnes qui profitaient des dédommagements et ce dans un laps de temps relativement court.

 

L’enquête menée par la brigade judiciaire du district de la garde nationale de Nabeul a permis l’arrestation de huit personnes impliquées dans cette affaire de « gros sous ».

 

Ces derniers avaient induit en erreur la première compagnie d’assurance. Bientôt suivis par quatre autres prévenus qui s’en sont pris à la seconde compagnie d’assurance plaignante.

Du coup 31 personnes au total ont été impliquées y compris celles que la troisième compagnie a dénoncées.

 

Les enquêteurs ont été perspicaces puisqu’ils sont parvenus très rapidement à démêler l’écheveau des « accidents imaginaires » survenus comme par hasard dans les régions de Klébia et de Menzel Témime.

 

Trente procès verbaux ont été rédigés et 32 personnes arrêtées dont deux avocats, deux médecins et un professeur de l’enseignement secondaire.

 

D’autres prévenus parmi lesquels six autres médecins ont été déférés devant la justice en état de liberté provisoire.

 

Quant aux pertes accumulées par les différentes compagnies d’assurance au titre de dédommagements effectués, elles s’élèvent à près de trois millions de dinars.

 

Il est à noter que la plainte d’un assureur a été à l’origine du déclenchement dans cette affaire.

En effet, ce dernier a été intrigué par le fait qu’une seule voiture ait pu être l’objet de quinze accidents de la route dans un laps de temps aussi court.

 

Lamia CHERIF

 

(Source : « Le Temps » (Tunisie), le 13 septembre 2006)

 

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