Assabilonline: Faïçal Labidi est soumis à une torture odieuse dans les locaux du ministère de l’Intérieur
Liberté et Equité: L’administration de la prison de Mornaguia interdit de parloir la famille de Ramzi Romdhani pour la cinquième semaine d’affilée
Liberté et Equité: La cour d’Appel de Nabeul condamne Wissem Testouri à trois mois d’emprisonnement
Hend Harouni: Siège Policier du 13.03.2010
AP: Report finds online censorship more sophisticated
PANA: Tunisie: Don de huit millions de dollars de la BAD
XINHUANET: Les rumeurs sur l’état de santé du président Bouteflika “distillées à dessein”
Abdel Wahab Hani: M. Hdhiri Directeur d’Al-Horria et jeu de chaises musicales dans l’Administration centrale du RCD
Faïçal Labidi est soumis à une torture odieuse dans les locaux du ministère de l’Intérieur
Assabilonline, Tunisie La brigade de la Sûreté de l’Etat relevant du Ministère de l’Intérieur a arrêté le jeune Faïçal Labidi à son domicile d’El Ourdia dans la banlieue de Tunis lundi 8 mars 2010 à quatre heures du matin. La brigade a semé la panique chez les membres de sa famille et les voisins, car les agents étaient venus en grand nombre et au plein milieu de la nuit, de façon sauvage et ostentatoire. Labidi a été odieusement torturé comme l’a prouvé la communication téléphonique qu’il a eu avec sa mère après que les agents de la Sûreté de l’Etat soient venus à son domicile pour lui demander de leur remettre l’unité de stockage de l’ordinateur qu’il avait isolée du reste de l’appareil qu’ils avaient saisi lors de son arrestation. Lorsqu’elle a refusé, un des responsables sécuritaires a passé un téléphone portable à la mère de Labidi ce qui lui a permis d’entendre l’appel au secours de son fils torturé de façon extrême qui la suppliait de leur remettre l’unité de stockage pour qu’ils arrêtent de le torturer. Elle a obtempéré. Labidi avait été arrêté en 2007 et condamné à six mois d’emprisonnement, puis il avait été encore arrêté en mars 2009 et le juge d’instruction avait ordonné sa remise en liberté au bout d’une semaine faute de preuve pour être de nouveau arrêté lundi dernier. Son père et son épouse ont affirmé que les brimades et les interpellations à répétitions étaient dues aux pratiques religieuses assidues de Faïçal Labidi et à sa mémorisation du Coran depuis l’âge de 14 ans. […] De notre correspondant en Tunisie, Zouhaïer Makhlouf – en collaboration avec Maître Imène Triki 12-03-2010 (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
L’administration de la prison de Mornaguia interdit de parloir la famille de Ramzi Romdhani pour la cinquième semaine d’affilée
Toujours plus de représailles et de brimades, toujours plus de violations de la loi. L’administration de la prison de Mornaguia a interdit jeudi 11 mars au matin et pour la cinquième semaine d’affilée à la famille du jeune Ramzi Romdhani, prisonnier d’opinion, de rendre visite à leur fils sans avancer le moindre motif. Les deux premières semaines, elle avait autorisé le couffin sans permettre la visite, mais les trois dernières semaine, elle a interdit et la visite, et le couffin. Le prisonnier d’opinion Ramzi Romdhani est soumis depuis son incarcération et sa condamnation lourde totalisant 28 années d’emprisonnement à des persécutions constantes et des agressions récurrentes perpétrées par des agents de la prison. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
La cour d’Appel de Nabeul condamne Wissem Testouri à trois mois d’emprisonnement
Le Tribunal de Première Instance de Nabeul a prononcé son jugement jeudi 11 mars 2010 et a condamné Wissem Testouri, militant des droits humains, à trois mois d’emprisonnement pour des accusations montées de toutes pièces du fait de son militantisme politique et pour les droits humains ; Le tribunal cantonal de Nabeul l’avait condamné à un mois d’emprisonnement pour « outrage aux bonnes mœurs […] et le parquet avait ajouté mercredi 10 février 2010 au texte l’accusation « d’ivresse manifeste et de tapage sur la voie publique » […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Siège Policier du 13.03.2010
Hend Harouni-Tunisie Au Nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux & la Prière et la Paix Soient sur notre Prophète Loyal et Sincère Mohamed Tunis le 13 Mars 2010-27 Rabii al Awal 1431 Ce jour Samedi 13 Mars 2010, le siège policier envers mon frère Abdelkarim Harouni, Militant des Droits de l’Homme et ex-prisonnier politique se poursuit autour de son lieu de travail aux Berges du Lac mais en utilisant la voiture blanche Peugeot 306 immatriculée sous le n° 2078 TU 88 pour poursuivre le siège policier en face du lieu de travail de mon frère Abdelkarim et le suivre à partir du moment où il le quitte.
Police Siege on 13.03.2010
Hend Harouni-Tunisia In the Name of Allah, The Clement and The Merciful & Prayer and Peace be upon Our Loyal and Sincere Muhammad Prophet Tunis on the 13th of March 2010-27th of Rabii al Awal 1431 Today 13th of March 2010, the police siege continues against my brother Abdelkarim Harouni, Human Rights Militant and ex-political prisoner around his working place at The “Berges du Lac” but using the white Peugeot 306 car n° 2078 TU 88 to continue its police siege in front of the working place and to follow my brother Abdelkarim once he leaves his working place.
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By ANICK JESDANUN (AP) – 12 mars
Tunisie: Don de huit millions de dollars de la BAD
Les rumeurs sur l’état de santé du président Bouteflika “distillées à dessein”[ 3/13/2010 6:47:15 AM ] XINHUANET
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Les rumeurs qui ont été propagées sur l’état de santé du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, ont été “distillées à dessein”, a affirmé vendredi à Alger le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND, l’un des partis politiques de l’Alliance présidentielle au pouvoir), Ahmed Ouyahia. | |||
“Je suis convaincu que les rumeurs qui ont été distillées récemment, dans un contexte marqué par une aisance du système politique qui vient de sortir d’une élection présidentielle, l’ont été à dessein”, a souligné M. Ouyahia, également Premier ministre algérien, lors d’une conférence de presse à l’issue de la 3ème session du Conseil national du RND. Il a qualifié ce genre de rumeurs de “bassesses”, soulignant que “la politique exige une certaine noblesse”. Il a aussi considéré que l’important est l’attitude des citoyens qui n’ont pas fait cas de ces rumeurs. En réponse à une question, il a indiqué que la création d’un poste de porte-parole du gouvernement ou de la présidence de la République “n’est pas une solution suffisante” pour faire taire la rumeur. “Le recours à la rumeur relève d’une culture dans notre pays”, a-t-il relevé. M. Ouyahia a affirmé par ailleurs que l’ouverture médiatique est un “acquis”, tout comme la liberté d’expression et d’opposition, soulignant cependant que cela ne doit pas servir à détruire. |
M. Hdhiri Directeur d’Al-Horria et jeu de chaises musicales dans l’Administration centrale du RCD
Messieurs Saâda au « Programme présidentiel », Saïed aux « Organisations et Associations » et Gargouri aux « Etudes et à la Formation ». Le RCD annonce par ailleurs la nomination de M. MousalliSecrétaire général adjoint du Comité de coordination à Marseille.
Retour sur les implications de ces nominations.
Précisions au sujet de notre appréciation de la perte de puissance de monsieur l’ancien ministre Abdallah.
“Un parti politique doit être organisé sur des bases et des principes démocratiques”
Article-5 de la Loi organique n° 88-32, du 20 Ramadhan 1408 de l’Hégire, correspondant au 03 mai 1988 gégorien, “portant organisation des Partis politiques”,
Journal Officiel de la Répubique Tunisienne (JORT) n° 31, 131e année
Par Abdel Wahab Hani
Après plusieurs semaines de vacance de deux postes clefs de sa direction, le parti RCD au pouvoir vient de nommer M. Ahmed Hdhiri (احمد الحذيري), Directeur – Rédacteur en chef de son organe quotidien Al-Horria (الحرية), ex Al-Âmal (العمل), fondé par feu le zaïm Habib Bourguiba. Et ce en remplacement de M. Mongi Zidi, qui a été nommé à la tête de l’Agence tunisienne de Communication extérieure (ATCE), le 24 février dernier.
M. Hdhiri à la tête du quotidien Al-Horria:
Professeur des Etudes des Civilisations et de Traduction à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de Sousse, M. Hdhiri a occupé le poste de Directeur de la Radio Tunisie Culture.
M. Hdhiri passe pour être un proche de M. Mohamed Ghariani, Secrétaire général du parti, alors que ce dernier semble vouloir s’imposer et imposer ses hommes dans le secteur très sensible de la Communication et de l’Information, jusque là dominé par les hommes et les femmes de M. Abdallah. Ce dernier a logntemps été, par le passé, ancien porte-parole officiel de la Présidence, avant son limogeage en novembre 2003, puis ancien ministre des affaires étrangères, d’août 2005 jusqu’à son récent limogeage le 14 janvier dernier, suivi -96 heures après- par son rapatriement à la Présidence au poste de ministre-conseiller, Hors du Gouvernement de la République.
Précisions au sujet de notre appréciation de la perte de puissance de monsieur l’ancien ministre Abdallah:
Si nous signalons la perte de puissance de monsieur l’ancien ministre Abdallah, ce n’est nullement par vengeance ou haine personnelle, qui nous sont étrangères d’ailleurs, ni pour lui règler ses comptes, comme le prétendent certains, mais tout simplemet pour rendre compte d’une réalité, certes complexe, et d’une tendence réelle qui se dessine, progressivement, devant nos yeux. Nous le faisons pour essayer de voir un peu plus clair, dans un contexte de luttes intenses entre différentes factions, dans lesquelles monsieur l’ancien ministre Abdallah est impliqué à triple titre:
Primo: en tant qu’acteur de la vie politique nationale depuis plus de deux décennies, quoique affaibli récemment, secondo: par son positionnement de représentant de l’aile dure du régime en place et d’adepte de la méthode dure de verrouillage politique et médiatique;
Secondo: par ses intérêts personnels l’ayant placé au centre de logiques politico-économiques que personne n’ignore;
Tertio: par son age de septuagénère, donnant ainsi un bon indicateur de la capacité ou non du système politique de se rajeunir et se renouveler. Ces trois dimensions prennent leur importance de la nature même des défis posés à la Nation dans les cinq prochaines années.
Quant au jugement des uns et des autres, c’est l’HISTOIRE qui s’en chagera. Elle seule, l’HISTOIRE, peut juger équitablement les hommes et leurs actions. L’Observateur ne pet qu’observer les tendences qui se dessinnent et les perspectives et les évolutions qui se construisent, souvent progressivement.
Puisse cette précision rassurer les esprits sereins et les nombreux amis qui nous ont fait par de leurs remarques amicales et de leurs conseils au sujet de monsieur l’ancien ministre.
Puisse enfin ce dernier, qui n’est nullement un Ennemi, mais qui nous est aujourd’ui Adversaire et qui restera toujours un Concitoyen… Puisse-t-il trouver la sérénité de l’esprit pour s’acquiter de ses obligations qu’imposent ses nouvelles charges de conseiller à la Présidence, qui doit donner le BON CONSEIL, POUR LE BIEN DE LA NATION, en ayant à l’esprit qu’un personnage publique, agissant dans la sphère publique et menant des actions publiques s’expose inévitablement à l’appréciation et à l’évaluation, voir même aux jugements publiques du public.
Cette précision étant faite, nous continuons notre suivi et notre analyse, à main levée, des récentes nominations.
Un candidat expérimenté et jeu de chaises musicales pour remplacer M. Zaddam:
D’un autre coté, M. Mohamed Saïed quitte ses fonctions au Secrétariat général adjoint Chargé du Suivi du Programme présidentiel d’avenir (متابعة البرنامج
\المستقبلي لسيادة الرئيس) pour s’occuper de celui des Relations avec les Organisations et les Associations (العلاقات مع المنظمات والجمعيات), poste vacant depuis le date du retour de M. Abdeljelil Zaddam au corps préfectoral, comme Wali/Gouverneur de Nabeul, le 28 janvier dernier.
Et c’est M. Riadh Saâda (رياض سعادة), ancien Directeur du Centre d’Etudes et de Formation qui succède à M. Saïed au Secrétariat général adjoint Chargé du programme présidentiel d’avenir
Ce jeu de chaises musicales profite à l’ancien Député de la cironscription de Sfax I, M. Foued Gargouri (فؤاد القرقوري), qui fut dans l’ancienne législature, 2004-2009, Président de la Commission de l’Eduation et de la Culture au Palais du Bardo, qui hérite du Centre d’Etudes et de Formation du RCD.
Nomination problématique du SG adjoint du CC France en charge de Marseille:
Suite à la publication du Décret n° 2010-330 du 22 février 2010: “Mokhtar ElBartaji (المخطار البرتاجي) est chargé des fonctions de Consul général de la République Tunisienne à Marseille“, le poste de Secrétaire général adjoint du RCD en France est vacant.
Son remplacement a été annoncé ce samedi 13 mars, par le journal Al-Horria, qui cite: “M. Ghariani a annoncé la nomination de M.Abdelmajid Mousalli (عبد المجيد المصلّي)Secrétaire génral adjoint du Comité de coordination à Marseille (كاتبا عاما مساعدا للجنة تنسيق التجمع بمرسيليا).
Ce qui est une doble erreur linguistique et statutaire:
Coté appelation: le RCD ne dispose pass d’un Comité de coordination à Marseille, si l’on croit son site internet, mais d’un seul et unique Comité de coordination en France, dirigé par M. Hédi Limam (الهادي الإمام). Le patron du RCD à Marseille, dans le Sud de la France occupe les fonctions de SG adjoint au sein dudit Comité de Coordination en France, sis au 36 rue du Botzaris, propriété de l’Etat tunisien depuis l’époque beylicale.
Quant à la dimension statutaire: la méthode de cette violation pose problème et viole les dispositions de l’article-16 du règlement intérieur du RCD qui stipule en son paragraphe-1:
Art-16:
“Le Comité de Coordination est composé de:
-Un Secrétaire général nommé par le Bureau politique;
-Des Secrétaires généraux adjoints dont les nominations et le nombre sont décidés par le Bureau politique, parmi les candidats ayant une ancienneté de plus de quatre (4) ans dans le parti, dont deux (2) années à un poste de responsabilité, selon des critères et des cotas, basés sur le nombr d’adhérents du RCD dans chaque Comité de Coordination;
…”.
الفصل 16 :
النظام الداخلي للتجمع الدستوري الديمقراطي
تتركب لجنة التنسيق من : –كاتب عام يعينه الديوان السياسي. – كتاب عامين مساعدين يتم تعيينهم وضبط عددهم من طرف الديوان السياسي من بين المترشحين الذي مضى على انخراطهم أربع سنوات منها سنتان في المسؤولية حسب مقاييس ونسب تعتمد عدد المنخرطين في التجمعبكل لجنة تنسيق. – الكتاب العامين للجامعات. – المسؤول الجهوي عن الشبابالدستوري الديمقراطي الذي ينتخب على حدة من طرف الشباب. – الكاتب العام للجنة الجهويّة لطلبة التجمع الدستوري الديمقراطي. – نائب عن المقاومين. ويدعى إلى اجتماعات لجنة التنسيق المنتمون للتجمع ممن لهم مسؤولية قومية أو جهوية.
Il ressort donc que la nomination des Secrétaires généraux des Comités de Cordination est du seul ressort du Bureau politique du RCD, or Al-Horria, organe dudit RCD, ne précise rien au sujet du processus de nomination et s’il a bien rempli les dispositions statutaires en vigueur au sein du part
Cette violation s’accompagne de l’obligation, istitué par a Loi portant organisation des Partis politiques du 3 mai 1988, d’informer les autorités régionales, “le gouverneur intéressé”, selon les dispositions de l’article 15 de ladite Loi. Nous suggérons, en l’occurence, d’en informer nos autorités consualires à Marseille, dirigé par le Consul général M. qui n’est autre que celui que M. Mousalli vient de remplacer.
Certes, le parti dirige l’Etat et semble se plaire à s’y confondre, mais il faut qu’il se conforme aux Lois de la République.
Ainsi, le RCD clos six (6) longues semaines d’attente et arrive à pourvoir une vacance critique dans l’organigramme de son Administration centrale.
Le RCD évite les ratés de ses dernières nominations :
Ces nominations du 12 mars 2010 interviennent après les ratés de la nomination de Mesdames Abir Moussi (Femmes) et avant elle Hajer Cherif Chebil (Relations extérieures), toutes deux à très faible expérience, très faible valeur ajoutée et quasiment sans aucune consistance politique. Il y a des dames plus compétentes au sein du parti au pouvoir.
La première ayant fait l’énorme saut en hauuuteuuur qui consistait à passer, en seulement moins de 4 mois, d’indépendante (déclaration en duplex sur la chaîne maghrébine Medi 1 Sat en octobre 2009) à n° 4 de l’Administration centrale du parti le pus peuplé de Tunisie, des mondes arabes, musulmans, africains, non-alignés, euro-méditerranéens et du monde tout court. La seconde a réussi à faire vider sa charge de toute importance la reléguant à la dernière place dans l‘ordre protocolaire des Secrétaires généraux adjoints de son parti, alors qu’elle était en 2e position des temps de ses prédécesseurs, dont le dernier n’est autre que le diplomate Sadok Fayyala, actuel Directeur de l’Institut Diplomatique, sans parler des Diplomates de carrière et fins politiques qui occupèrent ce poste par le passé.
Ce jugement n’insulte pas l’avenir, les deux dames précitées peuvent sans doute évoluer, mais cela aurait été plus pratique et plus élégant qu’elles fassent leur apprentissage à d’autres niveaux moins exposés.
Organigramme actualisé de l’Administration centrale du RCD:
Secrétaire Général : M. Mohamed Ghariani
الأمين العام : السيدمحمد الغرياني
Directeur du Cabinet : M. Moncef Ben Hamida
مدير الديوان : السيدالمنصف بن حميدة
Secrétaire général adjoint chargé des structures: M. Fawzi Aouam
الأمين العام المساعد المكلف بالهياكل : السيد فوزيالعوام
Secrétaire général adjoint chargé du suivi du programme d’avenir : M. Riadh Saâda
الأمين العام المساعد المكلف بالبرنامج المستقبلي :السيد رياضسعادة
Secrétaire général adjoint chargée de la femme : Mme Abir Moussi
الأمينة العامة المساعدةالمكلفة بالمرأة : السيدة عبير موسي
Secrétaire général adjoint chargé des organisations et des associations : M. Mahmoud Saïed
الأمين العام المساعدالمكلف بالمنظماتوالجمعيات : السيدمحمود سعيد
Secrétaire général adjoint chargé de la jeunesse, de l’éducation et de la culture : M. Moncef Abdelhedi
الأمين العام المساعد المكلف بالشباب والتربية والثقافة : السيد المنصفعبد الهادي
Secrétaire général adjoint chargé des relations extérieures : Mme Hajer Chérif
الأمينة العامة المساعدة المكلفة بالعلاقات الخارجية : السيدة هاجر الشريف شبيل
Directeur du Centre d’études et de formation : M. Foued Gargouri
مدير مركز الدراسات والتكوين : السيدفوءاد القرقوري
Chef du département de l’information et de la documentation : M. Hammadi Ben Hammed
رئيس دائرة الإعلام والتوثيق : السيد حمادي بنحماد
Chef du département des militants : M. Mohamed Salah Gharbi
رئيس دائرة المناضلين : السيد محمد صالحالغربي
Chef du département de l’action de solidarité : M. Abderrazak Chakroun
رئيس دائرة العمل التضامني : السيد عبد الرزاقشقرون
Chef du Département des Structures : M. Mustapha Ben Arfa
رئيس دائرة الهياكل : السيدمصطفى بن عرفة
Chef du Département des Tunisiens à l’Etranger : M. Abdelaziz Brahem
رئيس دائرة التونسيينبالخارج : السيدعبد العزيز براهم
Chef du Département de l’éducation : M. Ridha El Mezni
رئيس دائرة التربية : السيدرضا المازني
Responsable de l’Administration : M. Youssef Ben Salem
المكلف بالشؤون الإدارية : السيد يوسف بن سالم
Indispensable publication du nouvel organigramme au Journal officiel de la République :
Comme nous l’avons, nous citoyen Abdel Wahab Hani, rappelé à plusieurs reprises et comme l’exige la Loi portant «Organisation des Partis politiques », du 3 mai 1988, le RCD doit faire parvenir, au Ministère de l’Intérieur, “DANS UN DELAI DE SEPT JOURS”, les changements qui sont intervenus à l’organigramme de son Administration centrale, conformément aux dispositions de l’article 15 de la Loi du 3 mai “portant rganisation des Partis politiques”.
Il doit en outre les faire publier au Journal Officiel de la République Tunisienne, qui informe le public, d’une manière officielle et garde la mémoire indélébile de la Nation.
Etant un parti au pouvoir, le RCD doit donner l’exemple en matière de respect des Lois de la République, qu’il a lui-même conçu et voté.
Le JORT des Annonces légales comporte une rubrique : Partis, Associations et Syndicats. Les services du Premier Ministre, qui est aussi le Vice-président du RCD, assurent la publication des Lois, Décrets, Annonces légales au JORT.
En coopération avec la Présidence du Parti RCD et de sa Vice Présidence, son Secrétaire général devrait entamer les démarches nécessaires pour assurer l’Information officielle, par notification officielle, du Ministère de l’Intérieur, ainsi que la publication susmentionnée au JORT. Il y va de notre foi commune en l’Etat de droit.
Arbitrages complexes :
Ce délai très long, pour un parti hégémonique et dans une période charnière entre deux élections, celles générales d’octobre 2009 et les municipales de mai 2010, illustre, à bien des égards, les difficiles arbitrages, en ce début de cinquième et dernier quinquennat de M. Ben Ali, Chef de l’Etat en exercice.
Cette tendance des retards dans le pourvoi des postes vacants, a été observée récemment, par nos soins et par l’ensemble des observateurs-attentifs de la scène nationale. Le pourvoi aux postes sensibles suivants a pris quelques semaines: à la tête de l’ATCE, de l’organe du parti au pouvoir, du CREDIF, du Médiateur administratif de la République et au sein de l’Administration centrale du RCD, entre autres postes sensibles, sans oublier le délai, de douze jours, relativement long, pour pareil décalage, entre le remaniement ministériel du 14 janvier et celui du Bureau politique du RCD intervenu le 26 janvier dernier.
Ceci s’ajoute aux dernières nominations, les dernières de l’ère de monsieur l’ancien ministre Abdallah, à la tête d’une demie douzaine de nos postes diplomatiques à l’étranger, que la presse locale donne pour vacants et qui sont toujours sans titulaires, malgré les fuites allant jusqu’à attribuer des noms pour nos ‘futurs’ Ambassades à Tripoli, Dakar, Ramallah et Ankara et d’annoncer que New Delhi serait vacant. Le remplacement des Sénateurs/Conseillers Chakib Dhoauadi et Ilyés Ben Marzouk ont même eu lieu, alors que ces deux futurs possibles Ambassadeurs attendent toujours de recevoir leurs lettres de créance.
Outre leurs effets négatifs sur l’image du pays et sur la bonne marche des affaires de l’Etat, ces retards alimentent les spéculations et les rumeurs et sont d’une redoutable nocivité pour le moral des Fonctionnaires des Administrations publiques, des Acteurs économiques et sociaux, des Investisseurs et de l’ensemble de nos Concitoyens.
Pourtant, le récent discours présidentiel de cadrage de l’action gouvernementale a appelé les Ministres de la République à couper avec la culture de l’attentisme et l’attente des décisions, faisant l’éloge de la culture de la Responsabilité et affirmant clairement le rôle central de Monsieur le Premier Ministre dans la gestion et la coordination de l’action gouvernementale, “en application de la politique générale définie par le Chef de l’Etat”, comme dans tout système présidentiel.
D’un autre coté, nous avons été agréablement surpris par l’accélération des Réformes et des actions, notamment économiques coordonnées par Monsieur le Premier Ministre. En témoigne la récente ouverture de chantiers économiques, scientifiques et technologiques complexes, tel la redéfinition de la Carte industrielle du pays, la codification du Comité de Haut niveau pour la Science et la Technologie, les concertations avec les partenaires sociaux, économiques, politiques et associatifs en marge des Conseils supérieur tenus dans la foulée du remaniement du 14 janvier dernier, pour ne citer que quelaues actions qui ont particulièrement retenu notr attention.
Ce qui nous emmène à suggérer d’accroitre le rôle de Monsieur le Premier le Ministre (qui est aussi le Vice-président du parti RCD au pouvoir) et de ses services dans les arbitrages politiques et leur retrait des mains des conseillers de la Présidence de la République, dont certains ne semblent pas en phase avec les Réformes politiques et économiques urgentes dont le pays a le plus besoin, sans attente ni renvoi. En témoigne les retards expliqués plus haut ainsi que les freinages dans la résolution de certains dossiers urgents, tel que celui de la levée des obstacles au rétablissement des passeports tunisiens et au Retour des AÏDOUN / Retornados.
En politique comme dans la vie, “il y a pire que la haine, il y’a l’attente” pour paraphraser Paul Claudel. En politique, “comme dans la vie, il ne faut pas attendre, il faut savoir patienter”, pour paraphraser Jacques Dérida. Mais, la Patience, aussi légendaire et « éternelle » soit elle n’est nullement éternelle et elle a des limites comme toute attitude, sentiment et comportement humains.
Puisse ces dernières nominations en accélérer d’autres et surtout en appeler d’autres décisions plus significatives et plus courageuses, en matière de Préparation de l’Avenir, de Rajeunissement de la classe politique, de Responsabilisation des Hauts cadres de l’Etat, de Transparence et de Démocratisation de la vie politique nationale.
Des attentes tant exprimé, souvent en chuchotant par nos concitoyens.. Nous ne faisons que de les rendre plus audibles en leur donnant du sens..
Genève, le 12 mars 2010
Aïd / Retornado, Bi Idhni Allah, Ahabba Al Mouhibboun Wa Kariha Al Karihoun
Abdel Wahab Hani
+33(0)6 17 96 00 37 (Injoignable depuis les postes fixes, mobiles, rifis, publics et privés de l’opérateur national Tunisie Télécom, des suites d’une décision liberticide et injuste, attentatoire à la Liberté, prise par un fonctionnaire zélé, il y a bientôt une décennie)
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