13 mars 2004

تونس: أزمة في قطاع النسيج بسبب المنافسة العالمية ونقص الاستثمار

Le Résistant Mensuel tunisien d’information et d’analyse politique

 

Editorial :

Le grand sommeil

                             Bilel Harcèlement démocratique et laïcité       M. Yahyaoui

La crise du CNLT, Khémaïs Chamari Et les élections de 2004

                              Sadri Khiari Le CNLT est en crise et il n’est plus

Possible de s’en cacher

                              K. Ben M’barek Il faut laisser vivre le symbole                  Ch. Hamrouni

Au Kéf :Veaux, vaches, brebis, moutons Sahbi Amri

A BAS LE VIEUX MONDE !!!                Geta Nour

La danse macabre

      Bilel L’EMETIQUE   ANTIKRISTA               Derbali

Les Algériens découvrent

                          Geta Nour L’heure du pragmatisme politique…       Liberté Chérie     http://www.elmounaadil.ifrance.com/elmounaadil/ elmounaadil@libertysurf.fr  

Numéro 24                          Fév-Mars 2004 Editorial :

Le grand sommeil

              Un danger perfide et pernicieux, menace en profondeur la société tunisienne dans son ensemble. Le danger mortel de la résignation, du refus de l’effort et de la résistance face aux abus, et à l’arbitraire. .l’incapacité de fournir cet effort et de résister génère une incapacité à se remettre en question et à choisir le progrès et l’excellence, et c’est ainsi qu’on s’installe dans la facilité, le dégoût de soi, le mépris des  autres, et dans l’acceptation de la décadence le risque de voir à l’avenir, si aucune  perspective politique honorable, ne s’impose à la nation Tunisienne ,  émerger une société bipolaire, deux classes bien distinctes, celle des rentiers par la spéculation et les détournements, supportés par des citoyens explétifs, sans aucun statut propre et définit par les codes, le droit et les institutions, ceux qui font juste de la maintenance dans leur propre pays, et qui ont un statut précaire en tout, à la merci  de l’offre et de la demande des « ayants droits »,  improductifs et au sommet de la pyramide. Et les autres ,  les plus nombreux , l’extrême majorité qui a perdu l’espoir et la capacité de se réinsérer, et qui, désocialisés puis déstructurés, constituent une classe d’exclus, parias d’un nouveau genre, qui forcément, et dans tous les cas de figure tireront toujours le pays, malgré eux, vers le bas.               La détresse et la misère sont aujourd’hui beaucoup plus importante que jamais, prudes, honteuses, plus cachées que l’on ne pense. Des milliers et des milliers de citoyens  laissés à l’abandon et à eux-mêmes, prostitués, mendiants, vagabonds, sdf, grands malades, sans aucune ressources ; enfants des rues, citoyens déchus, laissés pour compte de libéralisme sauvage, et de pillage scientifiquement organisé, jeunes chômeurs pour la vie, justes en quête de dignité. Tous, aussi différent que puisse être leur histoire, leur passé, leur parcours, ont la même angoisse de la vie sous la dictature,  et partagent le même sentiment de certitude et d’abandon.               Ce genre de délire pamphlétaire assistentiel, où il s’agit avant tout d’abattre les idoles, et de jouir de la désertification d’un débat pipé d’avance, ne peut avoir de sens, que s’il est soutenu par des idées, des réponses, des propositions et des réformes. Que pouvons retenir  de ce genre dépiautage en vase clos, sinon que ce genre de politique totalisante, a vidé et morcelé tout l’argumentaire  d’une unité d’action vitale, pour prétendre ébranler un tant soi peu la dictature.               La pénétration dans ces politiques définies, la politique non totalitaire, de la majorité des oppositions non reconnues, de la tentation de l’isolationnisme, du renfermement sur soi, de la prétention à un leadership virtuel,  a induit, dans leurs modes de communications, et même de pensée,  les écrivaillons, et les écrivailleuses, démolisseurs, aux modes de pensée compartimentés, de réputation et de tendances, véritablement mythomanes  et pusillanimes, rien que pour une sorte de plaisir malsain et jouissif, puisqu’en fin de compte ils ne solutionnent et ne répondent à aucune question  aussi simpliste soit-elle.               Puis, dans cette opposition non reconnue, où les vieux antagonismes idéologiques se sont affaiblis sous les coups de la dictature, le débat politique s’est vidé des grandes idées aux profits d’objectifs plus terre à terre imposée par l’urgence et les priorités.   Ainsi, on se trouve à la fois :   – Dans le desséchement et la sclérose d’une politique hardie qui n’arrive pas à concevoir les nouveaux problèmes qui la sollicitent ;   – Dans un manque de cohésion suicidaire, dans la pléthore d’une politique qui englobe les problèmes multidimensionnels, mais les traite de façon compartimentée, disjointe,   – Dans la dégradation d’une stratégie politique qui se laisse dévorer, manipulée par des experts en désespérance, des inquisiteurs, et toujours par une déviance politique qui ne repose sur rien, et pis qui ne s’engage en rien.               Actuellement dans l’espace politique tunisien, les effets néfastes que la congestion, des apprentis sorciers, des groupes de pression, et de cette jacquerie réactionnaire,  exerce sur la démobilisation des énergies,  peuvent aller jusqu’à la tragédie, et il ne serait pas étonnant de voir un dictateur  vraiment à 99,96% de voix.               Un ancien ministre  de Mitterrand disait « quand on est au gouvernement, on ferme sa gueule ! »               Quand on se dit  être dans l’opposition tunisienne contre la dictature de Ben Ali, quand on  n’est  pas une force de proposition, ou même une voix de sagesse, quand on est pas une force de réformation, quand on n’est pas une force de mobilisation, ou même une voix de coordination, quand on est juste un électron fou de démolition, de perversion, de dénigrement, quand on n’a aucune solution à proposer, on ferme aussi sa gueule en chacun de nous il y’a deux êtres, le premier, l’authentique, le vrai, est celui de ses rêves, celui de la matrice, celui de son éducation, et de sa seule profonde réalité, qui naît dans l’enfance, qui se développe et se poursuit  toute la vie, et le second, le faux, l’artificiel, est celui  du conditionnement , de ses apparences , de ses discours et de ses actes .ainsi de plus en plus deux êtres coexistent tant bien que mal en nous, c’est la fatalité du genre, ainsi deux être coexistent en nous, celui de l’état naturel ( l’homme est né naturellement bon ) et celui  nuisible de l’état prosaïque ; c’est deux être que vous le vouliez ou non constituent notre être , ils en sont les deux extrémités , les deux polarités nécessaires l’une à l’autre :l’état naturel ne peut se manifester dans son innocence et sa positivité que par rapport à l’état prosaïque. Il en est ainsi des individus, les gens simples et bons, les gens de progrès et humanistes  ne peuvent évoluer et dépasser leurs limites que par rapport et grâce, à leurs détracteurs, aux nuisibles, aux oppresseurs et dans notre situation, excuse le terme, grâce aux branleurs. L’état prosaïque de ces électrons libres nous force à l’excellence, il nous met en situation utilitaire et fonctionnelle.               Aujourd’hui l’hypertrophie de notre société policée, la déchéance de certaines de nos valeurs fondamentales, aux dépends des égoïsmes particuliers. Voir l’effondrement et la trahison de l‘atavisme et l’espoir naturel, et la fraternité et la tendresse, par beaucoup  d’entre nous, a répandu une grande nappe de suffisance sur notre petit monde  de l’exil forcé.               Il est clair que les tendances politiques de certains , qui n’estiment que leurs propres règles, c’est-à-dire pas de règles du tout, ne font qu’enfermer la politique dans le prosaïsme, effectivement, si on ne prend pas conscience que nous sommes dans l’obligation d’une renaissance fraternitaire , et d’une totale tolérance , si nous ne prenons pas conscience  que seul notre amour  sans concessions pour la mère patrie peut nous remettre en état naturel et nous pousser sans aucun calcul à l’objectivité de l’acte et de la parole entre nous  , et envers nos semblables humains .nous devrons renoncer  à chasser les tyrans , nous ne valons pas mieux qu’eux.                                                                                bilel

Action Tunisie  

  Introduction :   Ce qui suit est un texte support proposé pour lancer le débat et appeler les Tunisiens à participer activement à la vie politique et à l’instauration de la démocratie dans notre cher pays. Toute réaction constructive est prise en compte et le tout sera rediscuté dans le cadre d’une conférence nationale sur le forum TUNeZINE. Le nom « Action Tunisie » que j’ai donné, semble avoir été discuté auparavant et dans d’autres circonstances, un détail que je ne connaissais pas, cependant, je vous propose de suggérer le votre.   Vous êtes appelés à lire attentivement le texte, à en discuter sur le forum et surtout à préparer minutieusement vos interventions et de me les envoyer par courrier électronique à mkarriz@hotmail.com ou à mkarrizz@yahoo.fr, je pense créer une page sur yahoo groupes que j’appellerai « Chantier démocratique », si besoin sera. Vous êtes également appelés à m’envoyer vos adresses de courriels si vous voulez avoir la version Word, pour faciliter  le repérage des modifications.   Constats d’échecs :   Au constat des échecs répétitifs de l’opposition officielle et non officielle de toute tentative de rassemblement, au constat de la stagnation de la vie politique en Tunisie et de la généralisation de l’oppression et de la corruption, au constat de l’illigitimité du président actuel et sa détermination à briguer un nouveau mandat, au constat de l’absence totale d’une action nationale pouvant distabiliser le système dictatorial en place, un mouvement spontané émanant du ras-le-bol des Tunisiens, de leur tragique vie sous la dictature et de l’urgence d’agir, s’est vu naître des décombres de l’inefficacité et de l’inaction de l’opposition et s’est vu envelopper d’une volonté et d’une détermination grandissantes.   Après avoir tâté légèrement le terrain sur le forum de TUNeZINE, une décision de prendre l’initiative et de lancer un appel à l’action a été prise, celle-là consiste en une tentative de rassembler toutes les parties de l’opposition et tou(te)s les citoyen(ne)s Tunisien(ne)s dans le cadre d’une action nationale visant la mobilisation et la sensibilisation du plus grand nombre des Tunisien(ne)s et ami(e)s de la Tunisie à l’intérieur et à l’extérieur du pays.   Raisons et principes de la création du mouvement   L’appel à cette mobilisation, par des citoyens et non par des opposants connus sur la scène politique vise, en premier lieu, à appaiser les tensions entre ces derniers et éventuellement à les réunir. L’absence d’un terrain d’entente entre les opposants constituera la faiblesse à combler et à surpasser. Les différents représentants de l’opposition contribueront, en un premier temps, sous le titre de consultants, de conseillers et en usant de leur expérience et notoriété, s’il veulent y participer. La priorité sera cependant donnée aux participations des citoyens hors de leurs sphères politiques puisque cette action, fera abstraction de toute appartenance ou tendance politique et idéologique, l’Organisation en question ne représente qu’elle-même et ne porte que les principes et les fondements républicains et démocratiques   Tout participant au mouvement Action Tunisie sera contraint à respecter, à la lettre, la Charte du mouvement qui sera proposée, discutée et rédigée par les participants, à défaut de quoi il sera exclu. Le mouvement en question est apolitique et ne sera en aucun cas un lieu de disputes et de règlements de comptes reliés aux événements passés.   La Charte   La charte sera, en premier temps, rédigée selon les propositions des intervenants sur le forum de TUNeZINE et reçues par courriels, elles seront développées et rédigées par tous ceux qui désirent le faire et seront, en deuxième temps reproposées et discutées dans le cadre d’une conférence nationale sur le forum du même site à une date qui sera divulguée selon l’évolution de la préparation et des discussions pré-conférencielles.   Quelques intervenants ont déjà fait des propositions à l’instar de Astrubal dont voici ci-dessous ceux que j’ai, moi même, retapées et un peu modifiées. Vous trouverez en annexe [annexe1] l’original de sa proposition. J’y ai rajouté quelques points et je vous appelle à en faire autant et me faire parvenir les rajouts, modifications[1] etc.   Objectifs du mouvement Action Tunisie :   –         Rassembler les opposants et tous les représentants de la société civile dans le cadre d’une action tunisienne apolitique et dénudée de toute idéologie préalable. Les seuls principes à suivre seront ceux de la République, de la démocratie et des droits de l’homme. –         Conscienciser les Tunisiens de la nécessité du changement de gouvernement. –         Informez les Tunisiens à l’intérieur du pays. –         Appeler les Tunisiens à intégrer ce mouvement afin de créer un contre poids à la machine dictatoriale en place. –         Élaborer un plan d’action pour trouver les ressources humaines et financières à l’extérieur et à l’intérieur du pays. –         Aider à l’instauration de la démocratie et à un changement véritable.     Objectifs de la conférence :   –         Présenter le mouvement naissant Action Tunisie. –         Discuter de la charte de l’action proposée en vue de fixer les points saillants. –         Rassembler le plus grand nombre possible de participants. –         Discuter du plan d’action. –         Appeler les différentes parties à accepter de travailler avec des opposants de différentes idéologies et dans des conditions nouvelles. –         Définir les problèmes majeurs rencontrés au sein des dernières tentatives de rassemblement     Thèmes de la conférence :   La Charte Le rôle de la Charte dans le surpassement des difficultés d’antant. L’élaboration d’un plan d’action : –         les stratégies à adopter pour convaincre les figures politiques de se rallier à l’action. –         les stratégies de l’information et de la communication     Esquisse de la Charte   Ce mouvement est indépendant de tout parti politique, d’aucun ne peut user du mouvement à des fins personnelles ou politiques, au sein  de l’action. Celle-là, cherche à :   Défendre l’intérêt commun et la cause nationale et oeuvrer pour éliminer les barrières idéologiques séparant les différentes parties de l’opposition.   Le respect des règles démocratiques devant grantir l’avènement d’une alternance politique en Tunisie. À l’égard de cette charte, apolitique par son contenu, toutes les parties seront contraintes à s’y engager et s’y plier de la manière la plus ferme.   La reconnaissance des fondements du régime républicain, son caractère démocratique et laïque  avec ce que cela suppose en termes de respect des droits fondamentaux, des libertés publiques et de l’égalité des droits.   À la suite de ceci, s’investir à fond dans la bataille – sorte de bras de fer sans retour en arrière – pour l’organisation d’élections démocratiques en Tunisie avec son cortèges des querelles idéologiques – de bonne guerre – dans le respect des règles démocratiques.   Le respect des règles par le comité  exécutif, celui-ci ne prendra aucune décision sans consultation de toutes les parties et les représentants de la société civile tunisienne.   Toute personne occupant un poste au sein du mouvement doit respecter la charte à la lettre Le non respect de l’éthique de l’action de groupe et de ces règles entraînera automatiquement la séparation avec la ou les personnes en question, voire même avec leurs mouvements représentatifs si cela est jugé utile.    Les participants à cette action, doivent respecter le premier principe de cette organization : se réunir pour mieux agir, et ne pas raviver les vieilles rancunes au risque de nuire à l’action.   Toute personne ayant des compétences dans n’importe quel domaine: droit, finances, traduction, rédaction, informatique, etc.), est appelée à participer activement à l’action et à prendre part de cette responsabilité.   Toute personne ne partageant pas les principes de cette action, est appelée à s’abstenir des commentaires non-constructifs afin de ne pas nuire à l’Action et à la détermination des autres.   Les participants sont et seront appelés à faire connaître cette action.   Toute personne partisane du régime dictatorial de Ben Ali doit s’abstenir de participer à moins qu’elle ne demande publiquement d’intégrer les rangs de Action Tunisie. Ceci dit, toute personne ayant fait partie du régime de Ben Ali dans le passé et ayant désertée, pourra participer sans provoquer les rancunes et vice-versa.   Favoriser l’action participative citoyenne à la démocratie, au véritable changement et à l’instauration  d’un gouvernement élu démocratiquement.   Plan d’action:   Lancer un appel à tou(te)s les citoyen(ne)s pour participer à la conférence nationale prévue sur TUNeZINE.   Construire un réseau d’information et de communication à l’intérieur et à l’extérieur du pays visant à faire valoir le mouvement, à lui donner un caractère sérieux et généralisé.   Informer, par exemple en utilisant  la technique du SPAM, en mutipliant les appels à la mobilisation générale avant les éléctions présidentielles de 2004 et enn créant un mailing-list géant comprenant les organisations défendant les droits de l’homme, les Tunisiens (particuliers, sociétés, etc.) les députés européens, les gouvernements démocratiques et susceptibles de donner un coup de pouce à notre mouvement.   Appeler tous les militants Tunisiens ayant une notoriété à l’intérieur ou à l’extérieur du pays à user de celle-ci au sein du mouvement pour faire avancer la cause tunisienne.   Le comité exécutif :   Ce comité sera proposé et voté par les participants.    Le rôle des étrangers :   Les militants étrangers des droits de l’homme seront également appelés à participer à cette action, leur rôle sera d’intervenir dans leur pays et auprès de leurs gouvernements pour faire connaître l’action sur le plan international.   Ressources humaines   Toute personne ayant des compétences dans des domaines spécifiques, sont appelées à participer activement à la conférence et au mouvement naissant Action Tunisie. Compétences demandées : traduction, rédaction, informatique, communication, finances, planification, etc. (à déterminer dans une deuxième étape)   Ressources financières   Nous aurons certainement besoin de ressources financières au fur et à mesure que l’action grandisse, les participants et les Tunisiens en général seront appelés à faire des dons pour cette action, les modalités et les normes trésorières seront fixées pour que tout sera dans la légalité et la pure transparance. (à déterminer dans une deuxième étape)

 ————————————-   [annexe1 Astrubal]   Titre:  Re: Une conférence nationale, puis… Date:   04-03-2004 23:29 Astrubal   1 – Une conférence nationale à sa têtes les representants de la société civile 2 – Cette conférence établie une Charte au sein de laquelle un minimum de règles démocratiques devant grantir l’avènement d’une alternance politique en Tunisie. A l’égard de cette charte (apolitique par son contenu) toutes les parties s’y engagent de la manière la plus ferme. 3 – En annexe à cette charte, la reconnaissance des fondements du régime républicain, son caractère démocratique avec ce que cela suppose en termes de respect des droits fondamentaux, des libertés publiques et l’égalité des droits. 4 – A la suite de ceci, s’investir à fond dans la bataille – sorte de bras de fer sans retour en arrière possible – pour l’organisation d’élections démocratiques avec son cortèges des querelles idéologiques – de bonne guèrre- dans le respect des règles démocratiques. 5 – Se débarrasser de ZABA, à l’issue de ces élections 6 – En théorie ce n’est pourtant pas si compliqué !!! 7 – A quand le réveil patriotique… bordel !!! ——————— PS : Ceci Mkarriz…. pour ne pas laisser ton message d’hier sans réponse de ma part. Astrubal@tunezine.com [1] Il serait préférable que vous fassiez vos suggestions et corrections en les mettant en relief, pour me faciliter la tâche de repérage ou tout simplement de les mettre à part.

دفاعا عن الديمقراطيّة

ما الضرر بالحرب الاهلية اذا كنا لا نستحق الحرية؟