12 mai 2008

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TUNISNEWS
9 ème année, N°  2911 du 12.05.2008
 archives : www.tunisnews.net


AISPP: Lourdes condamnations de 19 jeunes accusés de reconstitution du « Parti de la Libération Islamique » ! FTCR: Halte aux violences policières – Halte aux politiques de la mort AFP: Cinquante migrants partis de Libye ont péri au large de la Tunisie AP: Tunisie -Cinquante morts dans un drame de l’émigration clandestine IslamOnline: Lebanon Infighting & Hizbullah’s Image

 
 
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 12 mai 2008

Lourdes condamnations de 19 jeunes accusés de reconstitution du « Parti de la Libération Islamique » !

La huitième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Ali Ben Chouikha, a prononcé son jugement samedi 10 mai 2008 dans : – L’affaire n°10890 : elle a condamné à l’emprisonnement : Fayçal Sassi pour une durée d’un an et deux mois Mohammed Smaoui, Mohammed Ali Biskri,Ali Hajjaji, Mohammed Abbès, Faouzi Chihi, Fethi Azizi, Mohammed Ben Khmila, Ridha Thabet, Raouf Amri, Mehrez Saïdi, Anis Hajjaji, Mohammed Ben Youssef, Mohammed M’hamdi, Mehdi Ben Mehrez, Youssef Troudi et Mohammed Razgui pour une durée de onze mois Mabrouk Boudhafri et Béchir Zitouni pour une durée de six mois – L’affaire n°4148 ; elle a condamné à l’emprisonnement : Mabrouk Boudhafri pour une durée de deux ans et trois mois Mehrez Rjeb et Béchir Zitouni pour une durée de onze mois. Ils sont accusés de reconstitution d’une association non autorisée, de tenue de réunions non autorisées, de mise à disposition d’un local de réunion non autorisée et de détention de pu blication de nature à troubler l’ordre public. […] Pour la commission de suivi des procès Le secrétaire général de l’Association Maître Samir Dilou (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 Fédération des Tunisiens Pour une Citoyenneté des deux Rives 3, rue de Nantes 75019 Paris Tél : 0146075404 Mail : ftcr2@wanadoo.fr – www.ftcr.eu

Halte aux violences policières

Halte aux politiques de la mort

En novembre 2006, tawfik EL AMARI, jeune tunisien de 33 ans et père d’une fillette fut repêché mort dans un canal à Nantes, après avoir subi un contrôle d’identité par une brigade de policiers nantais. Mai 2008, Hakim AJIMI,  un jeune d’origine tunisienne de 22 ans est décédé à GRASSE suite à une interpellation  musclée effectuée par la BAC (Brigade Anti Criminalité) avec le soutien de la police municipale. Contrairement aux déclarations du préfet des Alpes-Maritimes Dominique VIAN, écartant l’implication des forces de l’ordre dans la mort du jeune homme, plusieurs témoins ont mis directement en cause la police dans son décès « il avait la face contre terre, trois policiers sur lui, j’ai entendu le jeune homme dire qu’il ne pouvait plus respirer, il était violet. Un des policiers lui a donné des coups de poing » selon un témoin. Les jeunes issus de l’immigration et des quartiers populaires sont les premières victimes des politiques répressives du gouvernement actuel. Les méthodes fortes et les discours érigés en étendard par le gouvernement contre les jeunes et les minorités éclaire d’une lumière crue les discours et les plans dits d’intégration. Très touchée par la mort de ce jeune homme, la FTCR présente ses sincères condoléances à la famille et aux proches de la victime. Elle exige toute la vérité sur la mort de Hakim. Elle s’engage également à soutenir  le combat de la famille dans sa quête de la vérité. Paris le 12.05.08 Pour la FTCR Mohieddine CHERBIB


 
 
 

Cinquante migrants partis de Libye ont péri au large de la Tunisie

AFP Cinquante migrants clandestins africains partis d’un port libyen en direction de l’Italie ont péri au large de la Tunisie après une panne de carburant de leur embarcation restée ensuite cinq jours à la dérive, a rapporté lundi le journal tunisien Assabah-Ousbouîi. Quarante-sept clandestins sont « morts de froid, de faim et de soif » durant la traversée et ont été jetés par dessus bord, a indiqué cet hebdomadaire, généralement bien informé sur l’immigration illégale. Trois autres cadavres on été découverts sur l’embarcartion qui s’est échouée samedi à Bekalta, près de Monastir sur le littoral centre-est de la Tunisie, ajoute le journal. Seize rescapés se trouvaient également sur la barque. L’accident et le nombre de victimes n’ont pu être confirmés immédiatement de source officielle, mais une source locale a confirmé le drame à l’AFP. La barque est restée à la dérive durant cinq jours suite à la panne intervenue à quelques miles marins de l’île de Lampedusa (sud de l’Italie) après 48 heures de navigation, a ajouté Assabah-Ousbouîi. Selon des éléments d’enquête cités par le journal, 66 migrants en majorité des Camerounais, des Ivoiriens et des Nigérians étaient partis du port de Zouara, dans le nord de la Libye. Les survivants, parmi lesquels un Marocain et un Tunisien, devaient recevoir des soins. Les étrangers devaient ensuite faire l’objet d’une reconduite à la frontière. Les clandestins tunisiens sont jugés localement. L’hebdomadaire a par ailleurs rapporté l’arrestation de quinze Tunisiens candidats à l’émigration clandestine à Mahdia (centre-est) et à Jbeniana (sud-est). La presse tunisienne privée fait souvent état de tentatives d’émigration illégale et de découverte de corps de clandestins noyés, mais aucun décompte officiel n’a été publié à Tunis. Assabah-Ousbouîi avait rapporté la découverte fin avril de huit corps au large de Mahdia suite au naufrage d’une embarcation de migrants clandestins tunisiens. Le littoral méditerranéen des pays du Maghreb sert de point de départ aux migrants clandestins cherchant à gagner le sud de l’Europe, souvent via les îles du sud de l’Italie.  


Tunisie Cinquante morts dans un drame de l’émigration clandestine

 
(AP) Mise à jour: 12/05/2008 10:54
   Cinquante morts et 16 rescapés, tel est le nouveau bilan du drame des migrants clandestins dont l’embarcation partie de Libye a été emportée par des vents forts samedi au large des côtes tunisiennes, selon l’hebdomadaire tunisien Assabah Al Ousboui paru lundi. Contactées par l’Associated Press, les autorités n’ont pas fourni pour le moment de précisions sur ce drame. Dimanche, le quotidien Achourouk avait fait état d’un premier bilan de trois morts et 15 rescapés. Se référant à des informations provenant de diverses sources, l’hebdomadaire Assabah Al Ousboui a affirmé que 66 candidats à l’émigration clandestine étaient partis plusieurs jours auparavant de la plage de Zouara, en Libye. La quasi-totalité des migrants étaient des ressortissants d’Afrique subsaharienne, dont des Camerounais, des Kenyans, des Ivoiriens et des Nigérians, selon le témoignage d’un rescapé marocain cité par Assabah Al Ousboui. Ce dernier a également mentionné un jeune Tunisien parmi les victimes. Ils avaient embarqué dans une embarcation d’à peine cinq mètres de long, en direction de l’île de Lampedusa (Italie). Mais leur bateau est tombé en panne sèche. Après avoir fait face à la situation « avec courage » dans un premier temps en espérant que des navires de passage dans la zone viendraient à leur secours, les migrants ont dû déchanter, selon des témoignages de rescapés. Des dizaines de personnes ont succombé à la faim, à la soif et au froid, en plus des conditions climatiques défavorables, après avoir passé cinq jours et cinq nuits dans cette situation désespérée. Leurs cadavres ont été jetés à la mer par crainte d’épidémie. Emportée par des vents forts, l’embarcation a fini par échouer sur la plage de Békalta, près de Mahdia, à 180km au sud-est de Tunis. Parmi les rescapés, 16 personnes ont été secourues par les unités de la garde nationale et de la protection civile alertées par des habitants, tandis que trois corps inertes ont été repêchés du bateau. «Le spectacle était terrifiant», ont raconté des témoins cités par l’hebdomadaire. «Dans un état physique et psychologique alarmant», les rescapés ont été transférés à l’hôpital de Mahdia où après avoir reçu les soins nécessaires, ils ont été gardés sous surveillance médicale. L’hebdomadaire fait état, par ailleurs, de deux autres tentatives d’émigration irrégulière déjouées ces derniers jours par les services de sécurité tunisiens. Dans la première tentative, 15 jeunes tunisiens ont été arrêtés et trois autres ont réussi à prendre la fuite. Dans la deuxième tentative, 12 personnes sont impliquées, selon la publication. Elles doivent être jugées pour « franchissement illégal des frontières ».    
 

Lebanon Infighting & Hizbullah’s Image

 
By  Eman Abdel-Monaem, IOL Correspodent
 
CAIRO — Days of fierce street gunbattles pitching Hizbullah fighters, not against Israeli occupation forces but against fellow Lebanese, have raised many questions about the group’s unquestionable popularity among Arabs and Muslims around the world.

IslamOnline.net has put the question to several leading Islamists and Arab intellectuals.

Mohammed Madi Akef, Muslim Brotherhood supreme leader

 

The Lebanese resistance’s image remains the same and any change would only be to its favor. They are the only party that defines what’s in the best interest of Lebanon as opposed to a Zionist-American scheme. Resistance is a legitimate right against the enemy.

Rashed Al-Ghannoushi, Head of Tunisian Islamic Renaissance Movement

The Lebanese resistance has always said that its weapons are only for confronting Israel. Though they have the right to self-defense, this does not give them the right to impose its authority and decisions on other national parties.

There is no doubt in mind that the image of Hizbullah in the Arab world and internationally has been affected.

We are still hopeful wisdom will prevail.

Tarik Al-Beshri, Egyptian Islamic Thinker

 

The Lebanese government’s decision to outlaw Hizbullah’s communication network targets only the infrastructure of a resistance group that has liberated Lebanon twice. This decision players into the hands of the Americans who want to support Israel.

The government tried to tarnish the resistance’s image but this will never happen unless in the case of a civil war.

The resistance group can not operate without a communication network because it is the backbone of their infrastructure.

Abdullah Bahaa, Head of the Moroccan Justice and Development Party Parliamentary Bloc

The events in Lebanon prove people did not take lessons from infighting in Palestine and Iraq. What usually happens is that you have one party representing the US project and policies that serve Israel and another that represents opposition to that scheme.

The Lebanese government’s decision fueled the fire. What was Hizbullah expected to do?

Nonetheless, the reaction was forceful and may affect Hizbullah’s image to some degree. It will have a similar image crisis like Hamas and the resistance in Iraq.

Mohammed Bulahya, Algerian Movement for National Reform Leader

 

Our view of Hizbullah has not changed. It is a resistance group fighting American-Zionist plots. Had it not been to Hizbullah’s resistance in 2006, Israel would have been able to conquer Lebanon.

We support Hizbullah’s decision not to give up its weapons because they are only directed at the Israeli enemy.

We believe that is happening in Lebanon is an Israeli-American war carried out by Arab and Muslim hands.

It’s a concocted conflict triggered by Israel and the US but regrettably implemented by Arab and Muslim parties.

Fateh Rabie, Algerian Islamic Renaissance Movement leader

Hizbullah still represents the Lebanese resistance in the face of the American-Zionist project in the region.

So far Hizbullah has dodged attempts to embroil it in a sectarian strive and has braved all provocations despite having the military capacity to take over the entire country.

We hope the resistance’s weapons would remain locked on the Zionist enemy and the leadership of Hizbullah would live up to the expectations of the Arab people.

Sediq Shehab, Algerian Parliament Deputy Speaker

 

The crisis in Lebanon is an example of a broader inter-Arab conflict between proponents and opponents of normalization with the Zionist entity.

The latest developments are an attempt to bring opponents of the Zionist entity and American hegemony to their knees.

The responsibility for what is happening lies squarely with known Arab and Muslim parties and Hizbullah.

Despite its heroic resistance to Israel and US hegemony, Hizbullah bears a considerable part of the responsibility for the ongoing crisis which does not serve its image in the Arab street.

Mohammed Al Rada Khaldun, Moroccan Thinker

What Hizbullah did was shocking.

Hizbullah’s image will be negatively affected and this crisis would only serve American allegations linking Islamists and resistance to terrorism.

(Source: IslamOnline Sun. May. 11, 2008)

 

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