12 août 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3368 du 12.08.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Journaliste Libre: Lettre ouverte aux journalistes tunisiens
Belga: Deux Tunisiens sortis de Guantanamo en Belgique ? 
Xinhua: 78% des femmes tunisiennes possèdent un téléphone portable (étude)
Tourismag: Tunisie: le ministre du tourisme en colère contre les «Carnets de Voyage d’Envoyé Spécial»
Jeune Afrique: Tunisie-France : émigration choisie, mode d’emploi
Babnet: D’ici la fin de 2009, la Tunisie aura accueilli 3 millions de touristes maghrébins (Khélil Lajimi)
AFP: Abdelaziz reconduit Laghdaf au poste de Premier ministre
Courrier International: La vieille garde du Fatah est décimée

 Lettre ouverte aux journalistes tunisiens

 Chères consœurs Chers confrères Dans la nuit du 15 au 16 août, vous serez  conviés, contraints ou forcés, à assister, en spectateurs, à une nouvelle comédie burlesque, un vaudeville de mauvais goût, une grande farce tragi-comique dont l’épilogue est connu d’avance. La coterie de mercenaires et d’opportunistes et leurs commanditaires de l’ombre qui, depuis des années, se jouent de la destinée des journalistes tunisiens, font commerce de leur misère, parlent en leur nom et décident à leur place, ont fricoté une nouvelle magouille qu’ils comptent mettre à exécution samedi prochain. Après avoir été parmi les derniers journalistes de la planète à avoir accédé, en janvier 2008, à l’un de vos droits les plus élémentaires – créer un syndicat autonome et indépendant pour défendre vos intérêts – vous voilà conduits, un an et demi plus tard, à entériner une nouvelle combine destinée à vous déposséder de ce droit !! Chères consœurs, Chers confrères, Vous aviez administré, dans la nuit du 12 au 13 janvier 2008, une belle et mémorable leçon de maturité et d’espoir. A travers le vote sanction qui a marqué l’élection du premier bureau exécutif du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), vous aviez infligé un camouflet sans ambages à un pouvoir qui s’était pris dans son propre piège, en méjugeant des capacités d’une corporation qu’il croyait définitivement soumise et asservie. Dans un sursaut de conscience, d’honneur et de dignité, vous aviez clamé haut et fort votre ras-le-bol, non seulement à la face d’un pouvoir, qui vous a longtemps méprisés et humiliés, mais aussi de certains de vos aînés qui ont souillé la profession, la traînant dans la boue durant tant d’années. C’est pour laver cet outrage que le pouvoir n’a cessé, depuis janvier 2008, de multiplier les embûches, les machinations et les magouilles pour empêcher notre syndicat d’accomplir sa mission et pour rétablir sa domination et son emprise sur notre profession. Il s’est appuyé dans son entreprise sur un quarteron de conjurés (à lire en deux syllabes distinctes !!), de félons et de mauvais perdants, dévorés par un besoin insatiable et morbide d’être des suppôts serviles, des exécutants chargés de toutes les basses besognes.   Chères consœurs Chers confrères Vous savez pertinemment que c’est le pouvoir et sa poignée de mercenaires qui ont enclenché le processus, entretenu et attisé la tension et la discorde au sein de notre corporation. Vous savez sûrement qu’il ne s’agit pas d’une crise interne mais d’un véritable complot, d’une manipulation grossière. Vous n’êtes pas sans savoir que tous les efforts déployés, jusqu’à la dernière minute, pour aboutir à une solution honorable, ont été sabordés. Vous êtes parfaitement conscients que les statuts et le règlement intérieur de notre syndicat ont été bafoués, foulés au pied. Vous avez bien constaté que, dans cette affaire, même la justice a été manipulée, induite en erreur.    Alors les questions lancinantes qui se posent aujourd’hui sont les suivantes: Que faire pour déjouer cette nouvelle conspiration ? Que faire pour préserver l’autonomie et l’indépendance de notre Syndicat ? Que faire pour rétablir le droit et restaurer la primauté de la loi ?  Que faire pour défendre notre honneur et notre dignité ? Le seul mot d’ordre qui vaille serait, naturellement, d’infliger un nouvel affront au pouvoir en boycottant le congrès extraordinaire du 15 août. Mais, connaissant bien la triste réalité dans notre pays et la situation de dépendance qui est la nôtre, il est absolument évident que ce mode d’action est inopérant, voire impensable face à la machine infernale et bien huilée qui sera actionnée samedi prochain. Alors, soyons concrets ! Que toutes celles et tous ceux qui se sentent offensés et humiliés par cette nouvelle injustice, mais qui se croient, malgré tout, obligés, pour quelque raison que ce soit, de participer à ce congrès illégal et illégitime, aient au moins le courage de manifester leur désapprobation par une action citoyenne et un vote protestataire. Ne votez pour aucun des candidats ! Votez blanc ! Emplissez l’urne par des bulletins nuls ! C’est votre honneur, votre dignité et votre indépendance qui sont en jeu. L’Histoire ne pardonne pas ! A bon entendeur Salut.
Journaliste Libre
PS : Le présent article n’est qu’un assemblage de deux textes déjà publiés dans Tunisnews, en janvier 2008, avant et après le premier congrès du SNJT. Ils ont été à peine remaniés. Ce collage a été réalisé à dessein, pour montrer que rien n’a changé depuis, et que ce qui nous arrive aujourd’hui était quasiment programmé d’avance.  

Deux Tunisiens sortis de Guantanamo en Belgique ?

 

12.08.09 – 16:56 Deux détenus libérés de Guantanamo seront livrés à la Belgique le 6 octobre, rapportait mercredi midi RTL-TVI dans son journal télévisé. Le ministère des Affaires étrangères nuance largement cette information. La chaîne luxembourgeoise évoquaient l’arrivée, en octobre prochain, de deux ressortissants tunisiens, tous deux condamnées en Tunisie pour terrorisme et en Belgique, par défaut, pour plusieurs infractions graves d’après l’un des avocats. Des anciens de Guantanamo en Belgique ? On sait que le gouvernement fédéral est plutôt favorable à l’idée de recevoir un (et un seul) ancien “prisonnier combattant” mais à une condition: qu’il soit libérable. Ce qui n’est pas le cas de ces deux Tunisiens. Les Etats-Unis ne souhaiteraient pas renvoyer ces deux hommes vers la Tunisie où ils pourraient être soumis à de la torture. Distinction avec la demande américaine Les Affaires étrangères belges ont précisé mercredi après-midi que le rapatriement de ces deux détenus tunisiens a été demandé par leurs avocats qui souhaitent qu’ils puissent être jugés en Belgique et éventuellement purger leur peine ici. Selon le porte-parole des Affaires étrangères, Bart Ouvry, il convient de faire une distinction entre cette demande et la demande américaine (d’accueillir d’anciens détenus de Guanatano) pour laquelle il y a un accord de principe du gouvernement belge. “Dans ce dossier, la procédure suit son cours”.  Quant à la demande des avocats belges, “nous en prenons note”, a indiqué M. Ouvry, précisant “qu’il n’y a pas de décision et qu’il convient de voir ce dossier avec les autorités judiciaires”. Contactée par l’agence Belga, la défense des deux Tunisiens a expliqué, elle, que le parquet fédéral tente actuellement d’organiser le rapatriement de ces deux détenus de la prison de Guantanamo de manière à ce qu’ils puissent être en Belgique aux environs du 6 octobre, date à laquelle aura lieu la deuxième journée d’audience de leur procès. L’audience d’ouverture de ce procès a eu lieu ce mercredi et l’affaire a été mise en continuation au 6 octobre prochain. Les deux hommes ont déjà été condamnés par défaut en Belgique pour terrorisme, faux en écriture, usage de faux et association de malfaiteurs. Des preuves suffisantes Hisham Sliti et Adel Hakeemy sont actuellement détenus à la prison américaine de Guantanamo, sur l’île de Cuba, où sont emprisonnés les personnes arrêtées dans le cadre de la “guerre contre le terrorisme” menée par les autorités américaines. En janvier dernier, le président américain Barack Obama avait donné l’ordre de fermer ce centre de détention dans l’année. Pour Hisham Sliti, le juge américain avait estimé que le gouvernement US avait des preuves suffisantes pour démontrer qu’il était une recrue d’Al-Qaïda en Afghanistan et avait suivi un entraînement militaire. (RTBF et Belga)


78% des femmes tunisiennes possèdent un téléphone portable (étude)

Publié le 2009-08-12 20:46:50 | French. News. Cn Tunis, 12 août (Xinhua) — Une étude récente intitulée ” L’interaction femmes et Technologies de l’Information et de la communication (TIC) en Tunisie”, a révèle que 78 % des femmes tunisiennes possèdent un téléphone portable contre 82 % d’hommes. Selon cette étude réalisée par le ministère tunisien des technologies de la communication, et rendue publique mercredi, 45 % parmi les femmes tunisiennes utilisent l’ordinateur (à la maison, sur les lieux de travail ou d’études et dans les clubs d’internet) et 34 % naviguent sur internet. L’étude qui a été menée auprès d’un échantillon de 1 200 femmes représentant des tranches d’âge, des catégories sociales et des régions différentes, a souligné aussi que la plupart des femmes tunisiennes consacrent environ 28.5 dinars (21.75 dollars) par mois à l’utilisation de leurs portables. L’étude a, également, montré que 48 % des Tunisiennes maîtrisent l’usage de l’ordinateur, 23 % possèdent un mail, et 19 % surfent sur le web une à plusieurs fois par semaine contre 23 % une à plusieurs fois par mois. Selon Lamia Chaffai Sghaier, secrétaire d’Etat tunisienne chargée de l’informatique, de l’Internet et des logiciels libres, il ressort de l’étude que l’intégration des technologies de la communication dans les milieux éducatif et professionnel, a contribué à la réalisation de l’équité dans l’utilisation du web entre les deux sexes. Elle a souligné le souci du gouvernement tunisien d’augmenter la contribution du secteur des technologies de la communication à la croissance économique à 13.5 % à la fin du 11ème plan de développement.


Tunisie: le ministre du tourisme en colère contre les «Carnets de Voyage d’Envoyé Spécial»

Publié le : 12/08/2009 Interrogé sur son avis sur un reportage consacré à la formule tout compris en Tunisie diffusé le 30 juillet sur France2 dans le cadre  du magazine « Carnets de Voyages d’Envoyé Spécial», le ministre tunisien du Tourisme Khélil Laâjimi a indiqué qu’il s’agit d’une «  tentative insidieuse  de nuire à la destination Tunisie et de son image ». Le reportage qui a avait focalisé sur une « présence policière permanente» et expliqué les prix bas (400 à 900 euros la semaine en all inclusive) par la répétition des menus n’a pas été  , selon le ministre, «aussi honnête, que l’on pouvait espérer ». Pour M.Laâjimi, qui intervenait lors d’une conférence de presse organisée, mardi 11 août, au siège du ministère,  « la meilleure réponse fut celle venue  de la bouche d’une touriste française interrogée dans ce même reportage», la quelle n’a pas cessé de répéter que tout était bien pour un séjour à un prix imbattable.


 
 

Tunisie-France : émigration choisie, mode d’emploi

11/08/2009  | Jeune Afrique | Par : Abdelaziz Barrouhi, à Tunis Avec l’entrée en vigueur de l’accord sur la gestion concertée des migrations, de nouvelles perspectives s’offrent aux Tunisiens désireux de s’expatrier en toute légalité. La lourdeur du dispositif, toutefois, en décourage plus d’un. Émigrer en France depuis la périphérie de l’Europe, c’était quasiment impossible, à de rares exceptions près – ouvrier agricole saisonnier et, plus récemment, ingénieur informaticien. Autrement, et dans un pays comme la Tunisie où environ 40 % des jeunes de 15 à 29 ans espèrent trouver le mieux-être dans l’« eldorado » européen et où 10 % de la population vit à l’étranger, les candidats devaient tenter de traverser illégalement la Méditerranée. Avec le risque de finir au fond de l’eau ou, une fois arrivés à bon port, de se faire arrêter pour être renvoyés chez eux. Mirage ou réalité ? Voilà que dans le cadre de la politique d’immigration « choisie » mise en place depuis 2006 par le gouvernement français, les choses risquent désormais de changer pour les Tunisiens. Depuis le 1er juillet, de nouvelles perspectives s’offrent à eux avec l’entrée en vigueur d’un accord relatif à la gestion concertée des migrations et au développement solidaire conclu entre la France et la Tunisie en avril 2008 – huit autres États africains ont également signé des accords comparables : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Gabon, Maurice et Sénégal. Désormais, la mobilité entre les deux pays se déploie avec des instruments prédéfinis selon des quotas variables. La France facilite la délivrance de « visas de circulation » à entrées multiples de un à cinq ans aux catégories de « haut niveau » : hommes d’affaires, commerçants, artisans, médecins, avocats, universitaires, scientifiques, artistes, sportifs. Les migrations à titre privé sont aménagées, notamment pour les cas humanitaires, même si le regroupement familial demeure compliqué. Les étudiants tunisiens en France peuvent travailler partiellement et, leurs études terminées, ils obtiennent des facilités de séjour pour y poursuivre une expérience professionnelle de six mois et plus. Neuf mille visas par an Les migrations pour motifs professionnels sont facilitées, avec des plafonds de 3 500 visas annuels pour les candidats à un emploi de « salarié » justifiant d’un contrat de travail, de 2 500 pour les « travailleurs saisonniers », dans l’agriculture essentiellement, de 1 500 pour les cartes « compétences et talents » et de 1 500 pour les « jeunes professionnels ». Soit un total de 9 000 visas par an. Cependant, il n’est pas question d’autoriser l’immigration permanente en France : les autorisations de séjour vont de six mois à six ans maximum, selon les catégories, après quoi le retour au pays est obligatoire, sinon on est classé parmi les migrants en « situation irrégulière ». Pour leur part, les autorités tunisiennes s’engagent à contribuer à l’identification des « sans-papiers » présumés être ses ressortissants pour les « réadmettre ». En parallèle, la France crée un volet « développement solidaire » en affectant des ressources de l’aide publique au système tunisien de formation professionnelle. Qui peut émigrer et comment ? La carte de séjour « compétences et talents », qui dispense du visa, s’adresse à une large frange des « cerveaux » : diplômés de l’enseignement supérieur, professionnels = qualifiés, professionnels indépendants (artistes, auteurs, sportifs, etc.) et investisseurs. Les personnes éligibles sont les titulaires d’un doctorat ou d’un master, d’une licence ou d’un diplôme en dessous de la licence pourvu qu’ils justifient d’au moins un an, trois ans ou cinq ans d’expérience professionnelle, en fonction du niveau d’études atteint. Le critère principal est que le candidat soit « susceptible de participer en raison de ses compétences et talents, de façon significative et durable » au développement de la France et à celui de la Tunisie. Promesse d’embauche La demande est présentée à l’ambassade de France, qui prend la décision dans un délai d’un mois. Le dossier de candidature doit comporter un contrat de travail en France, ou une promesse d’embauche, ou encore une « perspective d’emploi ». La carte, d’une durée de trois ans renouvelable une fois, donne à son titulaire le droit d’exercer toute activité professionnelle de son choix en lien avec ses qualifications, ou encore avec un projet lui permettant d’apporter son concours à une action de coopération ou d’investissement ayant un intérêt pour les deux pays. Il a le droit de se faire rejoindre par sa famille, autorisée elle aussi à travailler. Le bénéfice de la carte est aussi ouvert aux Tunisiens résidant dans l’Hexagone. Pour s’installer en France, un investisseur tunisien qui souhaite obtenir cette carte doit soit s’engager à créer ou à sauvegarder au moins deux emplois, soit présenter un projet comportant un investissement supérieur à 300 000 euros ou porté par une société créée depuis au moins deux ans et déjà implantée en France. Procédure lourde Les jeunes Tunisiens et les jeunes Français âgés de 18 à 35 ans, diplômés de l’enseignement supérieur ou engagés dans la vie professionnelle, ont la possibilité, depuis 2005, d’acquérir une expérience internationale valorisante et enrichissante sur les plans professionnel, linguistique et culturel, dans l’un ou l’autre pays. Le jeune Tunisien doit d’abord identifier l’entreprise qui, en France, est susceptible de le recruter, puis constitue son dossier avec l’aide du Bureau tunisien de l’émigration et de la main-d’œuvre étrangère (BEMOE) ou de la mission de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii, ex-Anaem) à Tunis. Tous les secteurs d’activité sont concernés, notamment la construction, l’hôtellerie et la restauration, l’informatique, le secteur médical et paramédical, les services à la personne. Le contrat de travail est d’une durée de trois à douze mois, avec possibilité de six mois supplémentaires. La main-d’œuvre tunisienne qualifiée voit ses possibilités d’émigrer en France élargies avec l’obtention d’un titre de séjour salarié temporaire d’une durée d’au moins un an. Théoriquement, les Tunisiens justifiant d’un contrat de travail ont désormais la possibilité d’accéder à 75 métiers (contre 30 précédemment) dans 17 secteurs d’activité (voir encadré) sur l’ensemble du territoire français. La procédure est lourde cependant, et c’est un véritable parcours du combattant qui attend le candidat qui doit justifier des qualifications et/ou de l’expérience dans le métier qu’il vise. Une fois qu’il a trouvé un employeur en France, il sollicite l’accord des services de l’emploi de son pays, qui, si leur décision est favorable, apposent leur sceau sur le contrat permettant la délivrance d’un visa puis d’une carte de séjour. Des cartes « salariés en mission » sont également délivrées aux employés d’une entreprise établie en Tunisie et détachés en France ou aux cadres de haut niveau ainsi qu’aux dirigeants recrutés par une société française. La migration de travailleurs tunisiens dans des activités saisonnières agricoles et agroalimentaires, du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration ne date pas d’aujourd’hui. Ce qui est nouveau, c’est qu’au lieu d’un titre de séjour temporaire de six mois, ils bénéficient désormais d’un titre d’une durée de trois ans, leur permettant d’effectuer trois saisons consécutives à condition de justifier chaque année d’un contrat de travail d’au moins quatre mois. Le recrutement se fait à la demande des employeurs auprès des services de l’emploi en France. À première vue, certaines de ces mesures, dont la plupart sont mises en œuvre depuis fin 2007-début 2008, voire avant, sont séduisantes. Si l’on en juge par les données fournies par l’ambassade de France à Tunis et l’Ofii, il y a une progression pour 2008, mais l’on est encore loin du compte par rapport aux objectifs fixés par les deux gouvernements. On tablait sur 1 500 cartes « compétences et talents » par an. Il en a été délivré 52 en 2008, soit un rythme de 4 à 5 par mois, et 32 depuis le début de 2009, soit 5 à 6 par mois. La majorité de ceux qui ont émigré avec cette carte sont des ingénieurs informaticiens. On retrouve aussi un médecin et un pharmacien diplômés en France qui ont traversé la Méditerranée pour des raisons familiales, un artiste plasticien, quatre investisseurs dont l’un a pour projet l’ouverture d’une boutique de produits artisanaux tunisiens et l’autre un parc d’attractions. Loin du compte S’agissant de la mobilité des jeunes professionnels, on est là aussi loin de l’objectif, 1 500 individus par an, fixé pour les Tunisiens. En 2007, 62 Tunisiens et 13 Français ont bénéficié de cet instrument ; ils étaient respectivement 165 et 20 en 2008. Le nombre de travailleurs saisonniers admis en France, fixé à 2 500 par an, est passé de 657 en 2007 à 811 en 2008, soit un gros retard par rapport à l’objectif. Pourtant, l’expérience s’est avérée payante en matière de lutte contre l’immigration clandestine, le taux de retour au pays étant de 98 %. Pour ce qui est des salariés, le champ d’application de l’objectif de 3 500 bénéficiaires fixé par l’accord entre les deux pays inclut en fait un très grand nombre de Tunisiens vivant en France et qui changent tout simplement de statut. Ce qui fait qu’au total les salariés permanents sont passés de 817 en 2007 à 1 191 en 2008, et les temporaires de 295 en 2007 à 455 en 2008. Là encore, l’objectif est loin d’être atteint. Comment expliquer cet insuccès relatif ? Un rapport sénatorial français, publié à l’occasion de la ratification de l’accord en mai dernier, l’explique par le « caractère restrictif » des critères d’attribution. Le rapport déplore « l’empilement de dispositifs hésitant entre attractivité, développement et contrôle des flux » et l’insuffisance de promotion du dispositif en France. (Source: “Jeune Afrique” (Hebdomadaire- France) le 11 août 09) Lien: http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2534p044-047.xml0/-France-visa-emigration-Tunisie-France—emigration-choisie-mode-d-emploi.html

 

D’ici la fin de 2009, la Tunisie aura accueilli 3 millions de touristes maghrébins (Khélil Lajimi)

Mercredi 12 Août 2009 Interrogé sur l’actuelle saison touristique M. Khélil Lajimi, ministre du tourisme s’est montré optimiste, faisant remarquer que jusqu’au mois d’août, les indicateurs sont plutôt positifs avec un taux de remplissage avoisinant 100 pc. M. Khélil Lajimi qui tenu une a conférence de presse hier à l’occasion de la signature d’une convention de partenariat pour la création d’un site web marchand, destiné exclusivement à la promotion de la destination Tunisie a indiqué qu’à partir du mois de juin, la tendance est à la reprise pour les marchés français, allemand et anglais, contrairement aux marchés espagnol et italien qui sont toujours en baisse. Jusqu’à fin juillet, les recettes touristiques ont affiché une croissance de 4,9 pc, a-t-il dit, en raison de la politique adoptée pour l’amélioration de la qualité des services, relevant que tous les indices tablent sur une relance en 2010 et qu’on s’attend à de meilleurs résultats au cours des mois de septembre et octobre, spécialement pour les marchés germaniques (Autriche, Suisse et Allemagne), pays ou les vacances scolaires sont programmées au mois d’octobre. S’agissant des marchés maghrébins, une croissance a été enregistrée au niveau du nombre des touristes venus de Libye et d’Algérie. Trois millions de touristes ont visité la Tunisie cette saison (2 millions de libyens et 1 million d’algériens). (Source:”babnet.com” le 12 août 09) lien: http://www.babnet.net/rttdetail-17029.asp
 

 

Abdelaziz reconduit Laghdaf au poste de Premier ministre

12/08/2009  | AFP Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, investi le 5 août, a reconduit mardi au poste de Premier ministre le diplomate Moulaye Ould Mohamed Laghdaf qui a aussitôt formé un nouveau gouvernement, a-t-on appris de source officielle. Il y un an, quand le général Abdelaziz avait pris le pouvoir par un coup d’Etat militaire en renversant le président élu Sidi Ould Cheikh Abdallahi, il avait choisi M. Ould Mohamed Laghdaf, un proche alors ambassadeur de Mauritanie à Bruxelles, pour diriger le “gouvernement de transition”. En juin, M. Ould Mohamed Laghdaf avait été reconduit à ce poste, pour diriger le gouvernement “d’union nationale” formé en application de l’accord de sortie de crise signé par les camps pro et anti-putsch. La semaine dernière, M. Ould Mohamed Laghdaf avait présenté sa démission peu après l’investiture du président Ould Abdelaziz dans ses fonctions de président élu. Une femme devient ministre des Affaires étrangères Selon un décret présidentiel publié dans la nuit par les médias d’Etat, le gouvernement est composé de 27 portefeuilles, essentiellement attribués à des membres de la majorité ayant soutenu la candidature de M. Ould Abdelaziz à la présidentielle. Une femme, Naha Mint Hamdi Ould Mouknass, est nommée pour la première fois à la tête de la diplomatie mauritanienne en tant que ministre des Affaires étrangères et de la Coopération. Elle est la présidente d’un parti de la mouvance pro-Aziz, l’Union pour la démocratie et le progrès (UDP, qui compte deux députés). 2009 AFP
 


Courrier International: La vieille garde du Fatah est décimée

12.08.2009  “Le Fatah semble avoir conforté le pouvoir de Mahmoud Abbas [président de l’Autorité palestinienne] et regagné en légitimité, alors que ses membres ont défait dans les urnes, le 10 août, la ‘vieille garde’ des dernières années de Yasser Arafat”, analyse le quotidien saoudien. A l’occasion du 6e Congrès du Fatah, organisé à Bethléem, 14 des 18 membres du Comité central du parti ont été renouvelés. “Cette direction plus jeune va donner un nouveau souffle au Fatah et consolider la position de Mahmoud Abbas à sa tête”, reconduit dans ses fonctions le 8 août lors d’un vote à main levée, ajoute le journal. Parmi les nouveaux venus figure Marwan Barghouti, actuellement emprisonné à vie en Israël. (Source: “courrierinternational.com” le 12 août 2009) Lien: http://www.courrierinternational.com/breve/2009/08/12/la-vieille-garde-du-fatah-est-decimee

 

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