11 août 2008

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3002 du 11.08.2008

 archives :www.tunisnews.net  


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques:La justice a refusé de libérer Faïçal Ben Saïd le Blog tunisien :On proteste à Khit El Wed… AFP:Affaire Hannibal: un avocat suisse accuse la Libye de retenir des « otages »

AFP:Ferme soutien du leader islamiste marocain à la monarchie

AFP:Maroc: l’homme le plus proche du roi dans la direction d’un nouveau parti

Reuters:INTERVIEW Mauritanie – Abdel Aziz n’exclut pas de se présenter

AFP:Mauritanie: la communauté internationale contre un scrutin « unilatéral »


Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour Abdallah Zouari, le journaliste exilé dans son propre pays Association Internationale de Soutien aux Prisonniers politiques 43 Rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr Tunis, le 10 août 2008  

La justice a refusé de libérer Faïçal Ben Saïd Pourquoi la douane refuse-t-elle de restituer l’argent de son épouse ?

 
L’épouse du prisonnier Faïçal Ben Saïd, originaire d’Aousja dans le gouvernorat de Bizerte, vit dans la misère depuis que les services de la douane ont confisqué son argent alors qu’elle allait quitter le territoire tunisien avec ses six enfants (Safar, 06/01/99, Khedija, 03/01/02, Omar Abderrahmane, 09/09/2005, Zaïneb, 27/07/95, Selmane, 06/01/99, Zaïd, 20/01/97) à la suite d’une visite à la prison de Borj Er Roumi où est incarcéré son mari, livré par les autorités italiennes en 2005. Elle est de nationalité marocaine (passeport U 778079) et elle vit en Italie où elle est soignée à l’hôpital […] Son argent a été confisqué au port de la Goulette et elle n’a pu embarquer ainsi que ses enfants. Madame Hafidha Rafaa, née à Khouribka au Maroc, a contacté l’ambassade marocaine qui lui a fait la promesse (dont elle attend toujours la concrétisation), d’intervenir pour que son argent soit débloqué. […] Pour la section de Bizerte Tarek Soussi (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

On proteste à Khit El Wed…

Par: Löwe, Tunis, Banlieue nord, Tunisie

 
Khit El Wed, en avez-vous entendu parler ? Un bourg sur la route entre Haffouz et Kesra, vers Le Kef! Un bled paumé, pas vraiment, qui profite de la route passante, mais aussi d’une terre riche et fertile… à condition ?! Je passe par cet endroit de temps à autre, shift oblige, et j’adore… Un vrai petit verger. De Mars à Mai, les arbres fruitiers; pommiers, abricotiers, amandiers, figuiers… tous de qualité premium… fleuris… font que ça sent agréablement bon, frais… Mardi après-midi, de passage par Khit El Wed… J’ai pas pu passer ! Il y avait de la fumée, et des véhicules stoppés devant moi… Et dans le sens contraire également… J’ai tout de suite pensé à un accident… Mais non ! La route était barrée, par des pierres, des troncs d’arbres, et… des enfants !!! Tout passage était interdit; risque de jet de pierre !!! Et puis avec un camion de 18m de long tu ne peux même pas faire demi-tour alors… J’suis resté, cloué sur place, assistant à la pseudo émeute des villageois et attendant l’accalmie ! En fait les habitants de Khit El Wed, se sont assemblés, sauf quelques trouillards 😛 pour protester contre la négligence de la délégation de Haffouz et des autorités de la tutelle, ministère de l’agriculture, envers leurs demandes répétitives de remettre en service le système d’irrigation, sondage, qu’ils louaient pour 5 DT l’heure… pour leurs plantations qui meurent :-@ Du tchatche m’a permis de comprendre des choses, enfin je pense ! Il y a dans les environs des agriculteurs qui sont pistonnés, dit-on, auprès du ministère de l’agriculture et qui se sont permis de détourner l’eau !!! Là on se demande comment une telle injustice a pu se produire ?! Et comment la direction régionale du ministère de l’agriculture s’est laissée faire ?! En plus ses bandits d’agriculteurs ont voulu vendre l’heure d’irrigation à 7 DT !!! C’est le comble… Ils volent et ils vendent, avec une marge confortable !!! Il y a aussi un autre agriculteur, richissime certainement, qui lui possède son propre sondage, mais qui ne veut ou ne peut passer un peu d’eau ! Et puis on raconte aussi qu’en période estivale, la priorité est au Sahel ou la demande en eau est à son summum !!! C’est ce qu’on raconte… Alors bien sûr, les forces de l’ordre étaient là; la garde nationale, des agents d’intervention, des officiers, et le délégué de Haffouz, qui, à ce qu’on m’a dit, n’a jamais fait une visite officielle à cette localité ! On a même demandé de dépêcher le gouverneur de Kairouan pour venir voir l’état des choses… Bref, la panoplie ! Pour l’anecdote, comme je ne peux vous en priver, lorsqu’on a voulu intervenir pour déplacer les pierres et rouvrir la route, hommes, femmes et enfants se sont mis à hurler; Ben Ali, Ben Ali, Ben Ali et les voici ses agents de sûreté qui reculent en toute douceur, après qu’on a prononcé le mot magique de la bénédiction 😀 et puis l’image d’un de ces traîtres entrain de dénoncer ses blédards à un officier, en se dandinant : Regardez monsieur, regardez comme c’est ridicule, la route est fermée, les pauvres gens sont pressés, c’est pas civique ça, c’est pas civique, faites quelque chose… Et puis je ne sais pas ce qui s’est passé, on a rouvert la route… Et les vannes alors ?! J’ai pas pu avoir l’info… On a commencé à klaxonner derrière parce qu’ils ont attendu plus d’une heure alors… autant en gagner des nanosecondes !!! (Source : le Blog tunisien «Vies de Route », le 10 août 2008) Lien : http://viesderoute.blogspot.com/2008/08/on-proteste-khit-el-wed.html

AFP, le 9 août 2008 à 15h19 Affaire Hannibal: un avocat suisse accuse la Libye de retenir des « otages »

 
 
GENÈVE, 9 août 2008 (AFP) – L’avocat au coeur du conflit diplomatique entre la Suisse et la Libye causé par la brève arrestation d’un des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a accusé samedi Tripoli de retenir la mère et le frère de son client « en otage » en Libye. François Membrez est l’avocat suisse d’un employé marocain d’Hannibal Kadhafi, le plus jeune fils de Mouammar Kadhafi, qui avait accusé son patron de maltraitance. « La mère et le frère (marocains) de mon client sont otages de la Libye! », a-t-il affirmé au quotidien suisse Le Temps, sans préciser les raisons de leur séjour en Libye. Hannibal Kadhafi et son épouse avaient été brièvement arrêtés à Genève puis libérés après le versement d’une caution d’un demi-million de francs suisses (312.500 euros), mais leur détention avait entraîné une série de représailles de la part de Tripoli. « Il est scandaleux que la Libye, membre du conseil de sécurité de l’ONU, agisse ainsi. Normalement, ce sont les groupes terroristes et non les Etats qui utilisent des otages », a déclaré M.Membrez au journal. L’avocat a ajouté avoir fait appel au Haut commissariat de l’ONU sur cette affaire. Le porte-parole du haut commissaire de l’ONU, Rupert Colville, a confirmé qu’une plainte avait été déposée pour détention arbitraire. AFP

AFP, le 8 août 2008 à 13h21 Ferme soutien du leader islamiste marocain à la monarchie

 
RABAT, 8 août 2008 (AFP) – Le chef du Parti islamiste marocain Justice et Développement (PJD), Abdelilah Benkirane, a apporté un soutien ferme à la monarchie, estimant cependant que le Maroc était désormais mûr pour envisager une délégation des pouvoirs du roi. « Les Marocains ont besoin d’un roi fort (…) et pour moi l’Etat, c’est la monarchie, et je soutiendrai toujours la monarchie », a affirmé M. Benkirane dans un entretien au quotidien Le Matin publié vendredi, en se démarquant de ceux qui pensent que « le roi doit régner sans gouverner ». « Je pense que le Maroc a atteint l’étape de la délégation des pouvoirs. A mon avis, sa majesté le roi ne veut pas accaparer tous les dossiers épineux et complexes », a-t-il déclaré, ajoutant: « Il est plutôt dans l’intérêt du royaume de déléguer certains dossiers, mais cela doit se faire après l’accord de sa majesté au moment opportun ». M. Benkirane a également assuré que le programme de son parti ne contenait « aucune mention liée au recours à la charia ». « Le Marocain attend que je lui trouve un travail et non que je l’empêche d’aller au bar », a-t-il dit. Le chef du PJJD a également suggéré pour la première fois une alliance de sa formation avec l’Union socialiste des forces populaires (USFP, gauche) en vue des élections communales de 2009. « On ne peut sous-estimer un parti du poids de l’USFP, il reste grand, authentique et historiquement fort », a affirmé M. Benkirane. Au cas où le gouvernement appuierait un mouvement politique dirigé par Fouad Ali El Himma, ex-ministre délégué à l’Intérieur, a-t-il ajouté, « il sera alors très logique que l’on se mette côte à côte avec l’USFP et tout autre parti qui refuse l’injustice ». M. Benkirane a été élu à la tête du PJD le mois dernier. Son parti était devenu la deuxième formation politique du pays, en sièges, lors du scrutin législatif de 2007. AFP

AFP, le 8 août 2008 à 13h18 Maroc: l’homme le plus proche du roi dans la direction d’un nouveau parti

 
RABAT, 8 août 2008 (AFP) – Cinq petits partis marocains du centre ont fusionné dans une nouvelle formation, « Authenticité et modernité », qui compte parmi ses dirigeants Fouad Ali El Himma, homme politique le plus proche du roi Mohammed VI, a indiqué vendredi le nouveau parti dans un communiqué. Il s’agit de la fusion du Parti National Démocratique, du parti Al Ahd, du Parti de  l’Environnement et de Développement, de l’Alliance des Libertés et du Parti Initiative citoyenne pour le développement, a indiqué la nouvelle formation dans un communiqué diffusé par l’agence marocaine Map. Des personnalités politiques sans parti ont intégré la nouvelle formation où M. Ali El Himma est simple secrétaire général adjoint, le secrétaire général étant Hassan Benaddi, un ancien militant marxiste. Le premier congrès du parti devrait avoir lieu en novembre, a indiqué un responsable de cette formation. Les intentions de M. El Himma ont été ces dernières semaines au centre des préoccupations de nombreux partis, dont l’Union socialiste des forces populaires (USFP) et le Parti islamiste Justice et Développement (PJD), qui craignaient que la nouvelle formation ne soit appuyée par l’Etat à leurs dépens. M. El Himma, qui a étudié avec Mohammed VI au collège royal de Rabat, était ministre délégué à l’Intérieur, avant de démissionner et de se présenter aux législatives de 2007 dans la région des Rehamna, au nord de Marrakech. La création de la nouvelle formation intervient notamment « en réponse à l’offre formulée par le +Mouvement pour tous les Démocrates+ (association présidée par M. El Himma) en vue (…) de transcender la balkanisation du paysage politique marocain », souligne le communiqué. AFP

Reuters, le 10 août 2008 à 15h29 INTERVIEW Mauritanie – Abdel Aziz n’exclut pas de se présenter

 
par Daniel Magnowski NOUAKCHOTT, 10 août (Reuters) – Le général Mohamed ould Abdel Aziz, chef de la junte militaire qui a pris le pouvoir mercredi en Mauritanie, n’exclut pas de se présenter à la présidence de la République lors du retour à un régime civil, qu’il a promis au plus tôt. « Ce n’est pas pas impossible », a répondu à Reuters sur ce point l’ancien chef de la garde présidentielle, qui a renversé le premier président librement élu du pays, Sidi Mohamed ould Cheikh Abdallahi, au pouvoir depuis 15 mois. Abdel Aziz, dont le coup d’Etat a été unanimement condamné par la communauté internationale, a par ailleurs affiché sa volonté de fermeté vis-à-vis de la mouvance islamiste proche d’Al Qaïda, responsable de la mort de quatre touristes français et de plusieurs militaires mauritaniens en décembre dernier. Reprochant au président renversé d’avoir remis en liberté des islamistes emprisonnés, Abdel Aziz a rappelé que le pays avait obtenu des résultats positifs dans le passé face aux islamistes. « Chaque fois qu’on les trouve, on va les arrêter et on va les présenter à la justice », promet-il. Le président Maaouya ould sid’Ahmed Taya, qui avait été renversé en 2005 par l’armée avant qu’elle ne remette le pouvoir aux civils en 2007, avait souvent été accusé d’user du prétexte de la lutte contre le terrorisme pour museler l’opposition islamiste. Revêtu de son uniforme militaire, le nouveau leader mauritanien est apparu mal à l’aise et fébrile durant l’interview qu’il a accordé à Reuters dimanche soir au palais présidentiel de Nouakchott. Il a même contesté avoir conduit un coup d’Etat militaire, affirmant son « Haut Conseil d’Etat » composé d’officiers avait pris le pouvoir pour se substituer à un président défaillant. Il a annoncé que les militaires nommeraient un gouvernement transitoire pour diriger le pays jusqu’à de nouvelles élections. En dépit de son rôle dans les coups d’Etat de 2005 contre Taya et de la semaine dernière contre Abdallahi, Abdel Aziz assure que le prochain président élu ne devra pas son pouvoir à l’armée. « Les militaires n’interviendront pas », a-t-il assuré. Le chef de la junte militaire a par ailleurs avoué n’avoir aucun plan précis pour améliorer la situation économique du pays, qu’il a qualifiée lui-même de catastrophique. « Plus on avancera, plus on aura une vision claire », a-t-il seulement concédé. REUTERS

AFP, le 11 août 2008 à 14h56 Mauritanie: la communauté internationale contre un scrutin « unilatéral »

 
Par Hademine Ould SADI NOUAKCHOTT, 11 août 2008 (AFP) – Des représentants de la communauté internationale en Mauritanie se sont déclarés opposés à l’organisation d’un scrutin présidentiel « unilatéral » que la junte affirme vouloir organiser rapidement, après le coup d’Etat militaire du 6 août. Dans le même temps, les partisans du chef de l’Etat renversé, Sidi Ould Cheikh Abdallahi, premier président démocratiquement élu du pays, devaient tenir lundi après-midi un rassemblement politique à Nouakchott pour protester contre le putsch. Les ambassadeurs de France, d’Allemagne, d’Espagne et des Etats-Unis, ainsi que le délégué de la Commission européenne et le représentant du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD) à Nouakchott ont rencontré ensemble, dimanche, le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui dirige la junte. Cet officier de 52 ans, commandant de la Garde présidentielle, avait mené mercredi le coup d’Etat contre le président, après que ce dernier eut annoncé le limogeage de quatre chefs de l’armée. Les six représentants de la communauté internationale ont exprimé leur rejet de « l’organisation d’une élection unilatérale qui, de ce fait, serait considérée illégitime », a expliqué lundi à l’AFP une source diplomatique française. Ils ont cependant « incité le général à nouer un dialogue avec la communauté internationale pour éviter à la Mauritanie de se voir isolée ». De leur côté, les envoyés spéciaux de la Ligue arabe, de l’ONU et de l’Union africaine (UA) ont quitté le pays, après avoir parlé chacun en tête à tête avec le chef de la junte et n’ont pas fait de déclaration commune. L’UA avait annoncé vendredi soir qu’elle allait « suspendre » la Mauritanie de son organisation « jusqu’à ce que le pays retrouve un gouvernement constitutionnel ». Le général Ould Abdel Aziz, à la tête d’un Haut conseil d’Etat exclusivement composé de militaires, a déclaré dimanche à l’AFP: « Je crois que la communauté internationale ne cherche pas à déstabiliser la Mauritanie » et il a souhaité « se rapprocher » d’elle, « dans l’intérêt de tous ». La junte doit en principe adopter dans le courant de la semaine une « ordonnance constitutionnelle » organisant de « façon collégiale » les fonctions du président renversé et nommer un gouvernement que dirigera Mohamed Ould Abdel Aziz. Durant le week-end, le général a reçu les ambassadeurs de pays limitrophes et voisins – Maroc, Algérie, Sénégal, Gambie – ainsi que les représentants de partenaires économiques importants, tels le Qatar, les Emirats arabes unis et la Chine, selon une source proche de la junte. De leur côté, les partisans du président renversé se préparaient à un meeting, lundi après-midi, contre le coup d’Etat. Plusieurs centaines d’entre eux, dont des ministres et des députés, s’étaient rassemblés vendredi à Nouakchott pour demander le rétablissement du chef de l’Etat et le retour de l’armée dans les casernes. Le président de l’Assemblée nationale, Messoud Ould Boulkheïr (dirigeant de l’Alliance populaire et progressiste qui compte cinq députés et trois ministres) a de son côté « solennellement » déclaré dimanche « ne reconnaître comme seul dépositaire légitime du pouvoir exécutif que le président de la République élu », actuellement gardé dans une villa en résidence surveillée. Mais, aussitôt, la grande majorité des députés mauritaniens – 67 sur 95 – a rejeté dans un texte commun « les déclarations du député Messoud Ould Boulkheïr », jugeant « qu’elles n’expriment que son opinion personnelle et non pas celle du président de l’Assemblée nationale ». AFP

 

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