11 août 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2636 du 11.08.2007

 archives : www.tunisnews.net


 
PDP: communiqué sur les entraves des autorités à l’encontre du rassemblement des jeunes prévu les 24-25 et 26 août 2007 Abdel Wahab Hani:Le Magistrat Khaled Abbes « muté » au Kéf AP: Tunisie: changements à la tête de plusieurs organes de presse Le Temps: Fête de la femme – Des acquis à préserver contre un certain conservatisme rétrograde Le Temps: Conférence de presse de la nouvelle direction d’Ettajdid – L’union sacrée La Presse: Le cinéma tunisien en deuil – Ahmed Bahaeddine Attia n’est plus AFP: Tunisie: décès de Ahmed Bahaeddine Attia, figure marquante du cinéma Le Monde :En Inde, l’écrivaine Taslima Nasreen agressée par des activistes musulmans


Pour appeler l’ancien prisonnier politique Maher Khalsi libéré le 25 juillet dernier, veuillez appeler le numéro de Tél: 216-71.220.410.


Traduction du communiqué du PDP sur les entraves des autorités à l’encontre du rassemblement des jeunes prévu les 24-25 et 26 août 2007

 
Les autorités tunisiennes continuent de viser le Parti démocrate progressiste en entravant ses activités légales et en lui interdisant l’accès et l’utilisation des espaces publics telle que survenu dernièrement suite à des pressions en vue de bloquer et d’empêcher le rassemblement des jeunes du PDP prévue cet été, allant ainsi à l’encontre de ce que prône le discours officiel au sujet du « renforcement de la pluralité politique et de la démocratie ». En effet, dans le cadre des préparatifs de la rencontre des jeunes du PDP prévue pour les journées du 24, 25 et 26 août courant, et après le déclinement, par de nombreuses institutions publiques (créées par l’état et spécialisées dans le domaine de l’hébergement des jeunes en périodes estivales), des demandes d’héberger cette activité, un contact s’est finalement fait avec le village touristique « Al Sanawbar » à Borj Cedria dans la banlieue sud de la capitale par l’intermédiaire de la société tunisienne du tourisme des jeunes, et une entente fut conclu pour abriter cette activité. Une réservation de 70 lits fut conclue et une avance sur le montant total estimé pour l’ensemble des frais fut payée, comme le prouve le document signé par la société mentionné plus haut en date du 30 juillet 2007 et délivré au responsable de la jeunesse du PDP. La société s’est rapidement ravisée et a résilié cette entente en avisant le responsable des jeunes du PDP par courrier recommandé en date du 6 août 2007 de son regret de ne pas pouvoir « répondre à la demande de réservation » et lui a demandé de prendre contact avec ses services comptables afin de récupérer le montant de l’avance. Le Parti démocrate progressiste qui informe l’opinion publique sur les détails et qui met à sa disposition tous les documents prouvant ces faits : 1) Dénonce ces agissements répétés à son encontre et rendent les autorités totalement responsables de l’annulation de l’entente conclue avec la société ci-haut mentionnée et de l’entrave de cette activité. 2) Rend la Société tunisienne de Tourisme des Jeunes légalement responsable de ne pas respecter le contrat de service conclu, et ce, selon les lois en vigueur. 3) Demande aux autorités de renoncer à toute pression, action entravant cette activité et d’agir en vue de garantir la réalisation de cette activité au lieu et date prévue. 4) Tient à réaliser cette rencontre des jeunes selon la programmation prévue et considère son entrave comme une action qui vise le Parti démocrate progressiste lui interdisant de jouer son rôle dans l’encadrement des jeunes en vue de les protégés contre les dangers de la violence de l’extrémisme et des déviations et de relever l’un des plus grands défis qu’affront notre société. 5) Appelle les acteurs politiques et les constituants de la société civile à se solidariser avec le PDP dans sa demande de profiter des espaces publics afin d’exercer ses activités légales sans aucunes entraves ni pressions. Pour le bureau politique La secrétaire générale Maya Jribi Traduction, de PDPinfo.org, non officielle du communiqué original en langue Arabe. (Source : le site PDPinfo.org , le 10 août 2007)


 

Le Magistrat Khaled Abbes « muté » au Kéf

 
Le bureau docile de l’AMT épargné, Mehrez Hammami « Bouga » et Akram Mnakbi quittent la vice-présidence du Tribunal de Première instance de Tunis, Salwa Tekkari reste à Tunis, Si Chebab Tekkari trône sur le Ministère depuis 1999! Khaed Abbes éloigné: Après avoir servi comme putschiste lors du coup de force illégal de décembre 2005 contre le bureau légitime de l’Association des Magistrats Tunisiens (ATM), le juge Khaled Abbes, vice-président du Tribunal de Première Instance de la Mannba (banlieue ouest de Tunis), a été muté, sans son consentement, au Kef (ville du Nord-Ouest, à 200 km au sud ouest de la capitale Tunis et à 50 km de la frontière algérienne), pour y présider le Tribunal cantonal. Cette décision arbitraire a été prise par le Ministre de la Justice, sous habillage d’un Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) de façade, tenu hier 9 août 2007, sous la présidence de l’actuel Chef de l’Etat, au Palais de Carthage. Le bureau docile de l’AMT épargné de « mouvement »: D’un autre coté, les membres du nouveau bureau docile de l’AMT, imposé par le cabinet de Si Chebab, ont été maintenu à leurs postes. On note la promotion et l’allégement des tâches de l’actuel président du bureau de l’ATM, le juge Tarek Braham, « muté » de quelques mètres, de Tunis à Tunis même. Il est nommé Président de Chambre à la Cour d’Appel de Tunis, après y avoir présidé le Tribunal de Première Instance. Il est à signaler que cette « mutation » est à titre rétroactif, prenant effet le 3 janvier 2007, un mois après son « élection » à la tête de l’AMT, le 3 décembre 2006 (!) et plus de 8 mois avant sa nomination ! Le bureau légitime et indépendant de l’AMT, élu en décembre 2004 et présidé par le juge Ahmed Rahmouni, a été, quant à lui, décimé dans les quatre coins du pays. Le Président Rahmouni lui même, la SG Kalthoum Kannou, les magistrates Wassila Kaabi, Leila Bahria, Raoudha Karafi et les autres membres ot été tous mutés en 2005 pour mettre en echec le courant autonomiste de l’AMT. C’est dire la tournure que peut prendre un simple désaccord entre l’Association des Magistrats et Si Chebab et les puissants clans qu’il défend. Mehrez Hammami « Bouga » et Akram Mnakbi quittent la vice-présidence du TPIT: La liste du dernier « mouvement » annuel de mutations des magistrats fait ressortir la promotion de Mehrez Hammami, dit Bouga, très proche des officines du régime, qui quitte son poste de vice-Président du Tribunal de première Instance de Tunis, pour y présider la Chambre criminelle. On note aussi la « mutation » significative de Akram Mnakbi, qui quitte le même poste que son collègue Bouga, pour assurer les fonctions de Premier Juge d’Instruction au Tribunal de Première Instance de Bizerte, à 60 km au Nord de Tunis. Akram Mnakbi a été dénoncé à plusieurs reprises par ses anciens prévenus comme un magistrat corrompu, ayant des méthodes troubles, en compagnie de son épouse, présentée comme avocate. Le couple aurait ainsi fonctionné comme dans les films dignes de ces maffieux italiens aux cols blancs. Risque de corruption à Sfax: Nous pouvons noter aussi la « mutation » de plusieurs magistrats sfaxiens (Mohamed Sahbi Kallal, Mourad Khemakhem, Hatem Khemakhem, Abdelkarim Kammoun), à Sfax ! Ce qui permet de rapprocher le magistrat de sa ville natale, mais avec le risque de favoriser les pratiques de népotisme et de corruption, si la transparence et les garanties d’indépendance ne sont pas respectées. Salwa Tekkari reste à Tunis: Autre « mutation », celle de Salwa Tekkari, présentée par la rumeur comme proche du Ministre, qui quitte le Tribunal de première Instance de Tunis, pour le Tribunal cantonal de Tunis! Violation du principe de l’inamovibilité des Magistrats »: Ce « mouvement » annuel de mutations suscite les interrogations des magistrats et des défenseurs de l’Etat de droit et de l »indépendence de la justice en Tunsie. En effet, ces « mutations » sont souvent opérées sans la volonté ni le consentement des magistrats en question. Ce qui est une violation manifeste du « principe de l’inamovibilité des magistrtas », pierre angulaire de l’Indépendance de la Justice et de la Magistrature. Sans le respect de ce principe, un Ministre, comme Si Chebab, peut bloquer ou même briser la carrière d’un magistrat qui ne lui plaise pas ou qui n’obéisse pas à ses caprices et à ceux des puissantes familles qu’il défend. Ce « mouvement » de mutation est perçu par beaucoup de juges comme une punition. Si Chebab Tekkari détient un pouvoir absolu sur la carrière de près de 2000 magistrats: Si Chebab Tekkari, de son vrai non Béchir Tekkari Chebab, avocat de formation et Haut dignitaire de la Corruption, trône comme un prince sur le Ministère de la justice depuis le 17 novembre 1999 ! Longivité record en la matière, d’autant que Si Chebab a survécu à trois conflits majeurs avec les magistrats et tant d’autres avec les avocats. Il détient un pouvoir absolu sur la vie professionnelle de près de 2000 magistrats que compte le pays. Si Chebab, le « si » est utilisé ici pour tenir en respect le garde des sceaux, le protecteur-protégé des clans maffieux qui pillent la Tunisie et à leur tête le clan des Trabelsi, celui de la Première Drame, de tout temps. Si Chebab dirige aussi le Département des Droits de l’Homme, qui a été rattaché à son Ministère le 5 septembre 2002, après l’échec du Ministère des Droits de l’Homme à blanchir l’image du régime du général-président à l’intérieur du pays et à l’étranger. Après la suppression pure et dure dudit Ministère, il a fallu attendre encore deux semaines, le 17 septembre de la même année, pour que le Palais se rende compte de la nécessité de nommer un Coordinateur général des Droits de l’Homme, sans cadre légal fallait-il le rappeler, hormis la vieille décision de nommer un Coordinateur général des DH qui remonte au 21 juillet 1992 ! Cette Coordination générale a été assurée par Hatem Ben Salem, avant que ce dernier n’accède au rang de Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et ne cède le poste au magistrat Mohamed Habib Chérif. Depuis l’attaque cérébrale dont ce dernier a été victime il y a quelques mois, les Droits de l’Homme, ceux du régime de l’actuel Chef de l’Etat, ont perdu leur Coordinateur ! Ce qui pourrait expliquer les signaux contradictoires en la matière. C’est désormais le figurant Ridha Khemakhem, se présentant comme le Directeur général des DH, qui assure la figuration de vitrine, auprès des médias, surtout étrangers. Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Si Chebab, couramment nommé Béchir Tekkari, est à son 7e « mouvement » depuis qu’il est ministre. Outre « l’anniversaire » fétiche de ce fétichiste du « 7 », Si Chebab a eu le temps de laminer tous ses adversaires et de faire taire toutes les voix indépendantes de la Magistrature. Si Chebab ne donne aucune garantie sur le respect des normes internationales en matière de respect des droits fondamentaux de la personne humaine, ni du droit de tout un chacun d’ester en justice, ni de celui d’avoir droit à un procès équitable, ni celui d’avoir des conditions dignes dans les lieux de privation de liberté, ni enfin celui de l’inamovibilité des juges… La Tunisie a besoin de redresser sa Justice et de garantir son Indépendance. Paris, le 10 août 2007 Abdel Wahab Hani awhani@yahoo.fr +33 6 17 96 00 37 voici la liste officielle de ce « mouvement », publiée, dans l’édition de ce matin du quotidien officiel La Presse de Tunisie, disponible aussi en pdf sur Al-Hurria et Le Temps: Mouvement dans le corps de la magistrature (La Presse de Tunisie, 10-8-2007) Les magistrats dont les noms suivent sont nommés aux postes ci-après : Troisième grade A compter du 3 janvier 2007 – ‑Belgacem Barrah, premier vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, président dudit tribunal.                                                A compter du 16 septembre 2007 – ‑Brahim Oueslati, inspecteur adjoint, inspecteur au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme.           – ‑Mohamed El Askri, chef de groupe de travail au Centre d’études juridiques et judiciaires, chef de cellule audit centre. – ‑Samia Doula, chef de groupe de travail au Centre d’études juridiques et judiciaires, chef de cellule audit centre. – ‑ Souad Maâmmar, procureur de la République près le Tribunal de première instance de l’Ariana, directeur de la formation continue à l’Institut supérieur de la magistrature.       – ‑Rafika Ben Aïssa, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis, président de chambre à la Cour de cassation. – ‑Amel Kacem, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis, président de chambre à la Cour de cassation. – ‑Fatma Khaïreddine, vice-premier président de la Cour d’appel de Sousse, président de chambre à la Cour de cassation. – ‑Mondher El Maghrébi, vice-président du Tribunal de première instance de Sfax, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Jamila Ben Ali, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Hassen Fethi Ben Salah, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Kamel Mustapha Allani, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation.                                 – ‑Youssef Zekri, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour de cassation.            – ‑Mounir Ben Soula, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Bizerte, conseiller à la Cour de cassation.   – ‑ Moufida Tellissi, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation.                                           – ‑Salah Dhaoui, conseiller à la Cour d’appel de Monastir, conseiller à la Cour de cassation.                                           – ‑Ali Kahloun, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kairouan, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Abdelmajid El Manaâ, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Hichem Lassâad, vice-président du Tribunal immobilier, conseiller à la Cour de cassation.          – ‑Hajer Ayari, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation.                                   – ‑Mohamed Raouf Ghardaoui, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Ahmed Mansour, conseiller à la Cour d’appel de Monastir, conseiller à la Cour de cassation.                                     – ‑Jalila Nasrallah, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour de cassation.                                           – ‑Fraj Chebbi, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Mohamed Fethi El Hosni, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Fraj Bizid, vice-président du Tribunal immobilier, conseiller à la Cour de cassation. – ‑Ezzeddine Bouzrara, président de chambre à la Cour d’appel de Gabès, avocat général près la Cour de cassation. – ‑Mohamed Boussetta, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, avocat général près la Cour de cassation. – ‑Mondher Elloumi, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, avocat général près la Cour de cassation.           – ‑Mokhtar El Mestiri, président du Tribunal de première instance de Sousse, vice-premier président de la Cour d’appel de Tunis. – ‑Tahar Yefrni, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis, président de la chambre criminelle à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Tarak Braham, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Faouzi Sassi, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Tunis, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Taoufik Dhaoui, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Monastir,  président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Baya Ben Fkhih, avocat général près la Cour de cassation, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Mohamed Hédi M’barki, président du Tribunal de première instance de Zaghouan, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Hana Souissi, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Bizerte, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Mohamed Salah El Amdouni, juge des enfants au Tribunal de première instance de Jendouba, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Hachemi Kesraoui, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis, premier vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Hédi Ayari, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Mehrez Hammami, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, président de la chambre criminelle audit Tribunal. – ‑Touhami El Hafi, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gabès, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Majid Chouchène, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance du Kef, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Jamila Khédhiri, directeur de la formation continue à l’Institut supérieur de la magistrature, procureur de la République près le Tribunal de première instance de l’Ariana. – ‑Habib Saâda, juge d’instruction au Tribunal de première instance de l’Ariana, premier juge d’instruction audit Tribunal. – ‑Faouzia Zaraâ, président de chambre à la Cour d’appel de Bizerte, vice-premier président de la Cour d’appel de Bizerte. – ‑Mohamed Néjib El Haj Mansour, conseiller à la Cour de cassation, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Bizerte. – ‑Lakhdhar El Ouerghi, président du Tribunal de première instance de Gabès, président du Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Akram Mnakbi, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Jameleddine Rouissi, président de la justice cantonale du Kef, premier substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef. – ‑Amor Chebbi, vice-président du Tribunal de première instance de Kasserine, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Mohamed Hédi Daâloul, président du Tribunal de première instance de Bizerte, président du Tribunal de première instance de Zaghouan. – ‑Rafik M’halla, président de chambre à la Cour d’appel de Tunis, vice-premier président de la Cour d’appel de Sousse. – ‑Ahmed Rézig, conseiller à la Cour de cassation, président de chambre à la Cour d’appel de Sousse. – ‑Mohamed Habib Ben Salah, président de chambre à la Cour d’appel de Sousse, président du Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Chokri Ben Salah, vice-président du Tribunal de première instance de l’Ariana, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Mohamed Mourad El Gazah, vice-premier président de la Cour d’appel de Monastir, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Mohamed Lotfi Essid, conseiller à la Cour de cassation, vice-premier président de la Cour d’appel de Monsatir. – ‑El Ayachi El Ouni, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Gafsa, président de chambre à la Cour d’appel de Monastir. – ‑Abdelhamid Ouni, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Sfax, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Monastir. – ‑Mohamed Fakhfakh, conseiller à la Cour de cassation, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Monastir. – ‑Mohamed Habib Selmi, procureur de la République près le Tribunal de première instance de Mahdia, magistrat du troisième grade, procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Mohamed Jmel, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Monastir, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Sfax. – ‑Khaled El Mabrouk, président du Tribunal de première instance de Tozeur, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Mourad Kaâniche, président de la justice cantonale de Sfax, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax.           – ‑Houcine M’Barek, conseiller à la Cour de cassation, président de chambre à la Cour d’appel de Gabès.     – ‑Abdelmajid El Fahem, président du Tribunal de première instance de Kébili, président du Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Habib Gargouri, conseiller à la Cour de cassation, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Mohamed Ben Belgacem Maâtoug, premier substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef, président du Tribunal de première instance de Kébili. – ‑Mongi Limam, président de la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax, vice-premier président de la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Lotfi Zid, vice-président du Tribunal de première instance de la Manouba , conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Mohamed El Aloui, vice-premier président de la Cour d’appel de Gafsa, président du Tribunal de première instance de Tozeur. – ‑Kamel Barbouche, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Médenine, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Médenine. – ‑Habib Ardhaoui, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Médenine, premier juge d’instruction au Tribunal de première instance de Médenine. – ‑Hassen Ben Hassen, président du Tribunal de première instance de Tataouine, magistrat du troisième grade, président dudit Tribunal.                                 A compter du 1er octobre 2007 – ‑Samir El Akrout, président du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, conseiller à la chambre criminelle à la Cour d’appel de Bizerte. – ‑Tijani Abid, magistrat du troisième grade, président du Tribunal de première  instance de Sidi Bouzid.                                        Deuxième grade A compter du 1er novembre 2006 – ‑Adel El Ghali, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Monastir, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Sousse. – ‑Mehdi Atig, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Sousse, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Monastir.                                       A compter du 16 septembre 2007 – ‑Najet Ben Salah, magistrat du deuxième grade, substitut de l’avocat général à la direction des services judiciaires. – ‑Kamel Ayari, juge chercheur au centre d’études juridiques et judiciaires, chef de groupe de travail audit centre. – ‑Mohamed Laâchibi, juge rapporteur au Tribunal immobilier, vice-président dudit Tribunal. – ‑Mohamed Chammam, juge rapporteur au Tribunal immobilier, vice-président dudit Tribunal. – ‑Moncef Barhoumi, juge rapporteur au Tribunal immobilier, vice-président dudit Tribunal. – ‑Mohsen Lakhal, juge rapporteur au Tribunal immobilier, vice-président dudit Tribunal.   – ‑Sofiène Bouzid, conseiller à la Cour d’appel de Sfax, conseiller à la Cour d’appel de Tunis.         – ‑Sarra Mkaouer, conseiller à la Cour d’appel du Kef, conseiller à la Cour d’appel de Tunis.           – ‑Naceur Hilali, substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef, conseiller à la Cour d’appel de Tunis.        – ‑Nabil Rachdi, vice-président du Tribunal immobilier, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Fayçal Bouslimi, juge cantonal du Bardo, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Kamel Rguez, juge au Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Lotfi Abdi, juge cantonal de Tunis, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Adnène Abdellatif, juge cantonal de Nabeul, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Karim El Mehdi, juge unique au Tribunal de première instance de la Manouba , conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Belhassen Mansouri, juge cantonal de Ben Arous, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Ahmed El Ghali, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Mohamed Salah Sebri, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul, conseiller à la Cour d’appel de Tunis. – ‑Habib Belhaj, juge des enfants au Tribunal de première instance de Béjà, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Tunis. – ‑Mounir Hanbli, substitut de l’avocat général à la direction des services judiciaires, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Najoua Mallouli, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Fayçal Khélifa, conseiller à la Cour d’appel du Kef, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Narimène Jedidi, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Noura Ben Jrad, conseiller à la Cour d’appel de  Sousse, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Najoua Boulila, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Raoudha Sassi, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Radhia Derouiche, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Faouzi Jebali, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Zied Souidène, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, juge d’instruction audit Tribunal. – ‑Lassaâd Chamakhi, juge unique au Tribunal de première instance de Béjà, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Zouheïr Mejri, conseiller à la Cour d’appel du Kef, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Ridha Oueslati, juge cantonal de Msaken, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Kameleddine Ben Hassen, conseiller à la Cour d’appel de Sousse, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Kamel Selmi, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Amor Yahiaoui, conseiller à la Cour d’appel de Gabès, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Mohamed Chkioua, magistrat du deuxième grade, vice-président du Tribunal de première instance de l’Ariana. – ‑Mahmoud Tahar, magistrat du deuxième grade, vice-président du Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Neïla Kardous, conseiller à la Cour d’appel de Tunis, vice-président du Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Radhia Marzouki, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Tunis, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Moncef Marsaoui, conseiller à la Cour d’appel de Gabès, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul. – ‑Sonia Foughali, juge rapporteur au Tribunal immobilier, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul. – ‑Habib Mosbahi, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul. – ‑Slimène Hammami, conseiller à la Cour d’appel de Nabeul, juge des enfants au Tribunal de première instance de Grombalia. – ‑Fayçal Dali, juge d’instruction au Tribunal de première instance de Grombalia, premier substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Fayçal Zaïnine, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Grombalia, juge d’instruction audit Tribunal. – ‑Slaheddine Ben Hmidène, juge unique au Tribunal de première instance de Zaghouan, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Grombalia. – ‑Ali Jebali, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Grombalia, magistrat du deuxième grade audit Tribunal. – ‑Marouène Tlili, juge d’instruction au Tribunal de première instance du Kef, conseiller à la Cour d’appel de Bizerte. – ‑Ali Aouainia, conseiller à la Cour d’appel du Kef, juge des enfants au Tribunal de première instance de Béjà. – ‑Sami Ben Houidi, juge au Tribunal de première instance de Tunis, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Lellahom Riahi, juge cantonal de Téboursouk, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Salha Nahali, juge unique au Tribunal de première instance de Bizerte, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Jamel Ben Salah Hammami, juge cantonal de Medjez El Bab, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Zouheïr El Hosni, juge cantonal de la cité Ettadhamen, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Farid Naïmi, juge cantonal de Tabarka, substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef. – ‑Kamel El Ouerghi, juge du registre du commerce au Tribunal de première instance du Kef, substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef. – ‑Kaïs Khaldi, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance de l’Ariana, conseiller à la Cour d’appel du Kef. – ‑Néjib Gaza, substitut du procureur général près la Cour d’appel du Kef, premier substitut du procureur de la République  près le Tribunal de première instance du Kef. – ‑Chokri Mejri, juge d’instruction au Tribunal de première instance de Siliana, juge d’instruction au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Basma Hamada, juge des enfants au Tribunal de première instance de Grombalia, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Mohsen Ouerghemmi, vice-président du Tribunal de première instance de Siliana, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Mokhtar Laouej, juge cantonal de Thala, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Khaled Abbès, vice-président du Tribunal de première instance de la Manouba , président du Tribunal cantonal du Kef. – ‑Imed Ben Abdelmajid Rezgui, conseiller à la Cour d’appel du Kef, juge des enfants au Tribunal de première instance de Jendouba. – ‑Mnaouar Nefzi, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance du Kef, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de Jendouba. – ‑Faouzi Alouini, juge de la famille au Tribunal de première instance de Kairouan, vice-président du Tribunal de première instance de Kasserine. – ‑Raoudha El Garafi, conseiller à la Cour d’appel du Kef, vice-président du Tribunal de première instance de Siliana. – ‑Laâbidi Makhtoumi, conseiller à la Cour d’appel du Kef, juge d’instruction au Tribunal de première instance de Siliana. – ‑Mohamed Ben Saâd, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sousse, conseiller à la Cour d’appel de Sousse. – ‑Mohamed Ben Allala Maâtoug, conseiller à Cour d’appel de Médenine, conseiller à la Cour d’appel de Sousse. – ‑Mahmoud Hmila, juge cantonal de Haffouz, conseiller à la Cour d’appel de Sousse. – ‑Belgacem Ben Brahim, conseiller à la Cour d’appel de Médenine, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Mounir Ben Mohamed, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sousse, conseiller à la chambre criminelle audit Tribunal. – ‑Mohamed Salah Jeddi, conseiller à la Cour d’appel de Sfax, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Omrane Baya Chatti, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Hédi Ben Khsib, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance du Kef, juge de la famille au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Mohsen Dali, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de La Manouba , magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Moncef Belhaj Ali, conseiller à la Cour d’appel de Sousse, juge des enfants au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Nabil Ben Abdallah, conseiller à la Cour d’appel de Sfax, conseiller à la Cour d’appel de Monastir. – ‑Mouna Snoussi, juge au Tribunal de première instance de Sousse, conseiller à la Cour d’appel de Monastir. – ‑Zeïneb Laghlough, juge rapporteur au Tribunal immobilier, conseiller à la Cour d’appel de Monastir. – ‑Jamel Machita, juge cantonal de La Chebba , conseiller à la Cour d’appel de Sfax. – ‑El Fethi Ouni, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Kairouan, conseiller à la Cour d’appel de Sfax. – ‑Rachid El Kadhi, juge cantonal d’Enfidha, conseiller à la Cour d’appel de Sfax. – ‑Mondher Hdhili, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sousse, conseiller à la Cour d’appel de Sfax. – ‑Lazhar Jouili, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sfax, conseiller à la Cour d’appel de Sfax. – ‑Mohamed Shabi Kallel, vice-président du Tribunal de première instance de Kébili, vice-président du Tribunal de première instance de Sfax.          – ‑Mourad Khémakhem, conseiller à la Cour d’appel de Sfax, vice-président du Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Hatem Khémakhem, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gabès, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Hosni Ghédira, juge cantonal de Kairouan, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Sondès Chtioui, juge au Tribunal immobilier, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Hamadi Hmila, juge au Tribunal de première instance de Kasserine, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Mahmoud Faouzi Masmoudi, juge de la famille au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, président de la justice cantonale de Sfax. – ‑Mefteh Chéhidi, juge cantonal de Gabès, conseiller à la Cour d’appel de Gabès. – ‑Fethi Arroum, conseiller à la Cour d’appel de Sfax, conseiller à la Cour d’appel de Gabès. – ‑Taoufik Hammami, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Fethi El Klaâ, juge cantonal de Kébili, juge de la famille au Tribunal de première instance de Kébili. – ‑Salem El Fetoui, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gafsa, vice-président du Tribunal de première instance de Kébili. – ‑Sahbi Triki, juge cantonal de Sfax, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Ridha El Moussi, juge cantonal de Béjà, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Samir Rékik, conseiller à la Cour d’appel de Monastir, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Tarek Chaâbane, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance du Kef, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa. – ‑Amara Guenichi, juge cantonal de Agareb, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Abdelhafidh Tayoubi, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Jendouba, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Youssef Mlaouah, juge cantonal d’El Fahs, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Hichem Arfa, conseiller à la chambre criminelle au Tribunal de première instance de Gafsa, juge d’instruction au Tribunal de première instance de Tozeur. – ‑Kamel Gharbi, juge d’instruction au Tribunal de première instance de Tozeur, juge de la famille au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Houcine Bouabdallah, conseiller à la Cour d’appel de Gafsa, conseiller à la Cour d’appel de Médenine. – ‑Ahmed Boukhris, juge unique au Tribunal de première instance de Médenine, conseiller à la Cour d’appel de Médenine. – ‑Taha Gouja, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Médenine, conseiller à la Cour d’appel de Médenine. – ‑Lotfi Zrelli, conseiller à la Cour d’appel de Médenine, magistrat du deuxième grade au Tribunal de première instance de Médenine. Premier grade A compter du 1er novembre 2006 – ‑Basma Arouri, juge au Tribunal de première instance de Monastir, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana. – ‑Afef Ardhaoui, juge au Tribunal de première instance de Kairouan, juge au Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Yosra Adhoum, juge au Tribunal de première instance de Bizerte, juge au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Chiraz Sfar, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, juge au Tribunal de première instance de Monastir.                                  A compter du 16 septembre 2007 – ‑Malek Ghazouani, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de La Manouba , juge chercheur au Centre d’études juridiques et judiciaires. – ‑Slim Kamoun, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Sfax, juge chercheur au Centre d’études juridiques et judiciaires. – ‑Fayçal Driouech, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Ismaïl Hajji, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑El Moëz Ben Salem, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Sonia Mechrégui, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Nabil Razgui, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Sofiène El Amri, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑El Hania Hammami, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Adnène Najlaoui, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Hatem Ibn Daoued, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Béchir Sahraoui, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Ali Dermech, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Slaheddine Abdeljaoued, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Imed El Mabrouk, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Néfissa Allani, juge au Tribunal immobilier, juge rapporteur audit Tribunal. – ‑Raoudha Samoudi, juge au Tribunal de première instance de Tunis, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Sondès Echeïkh, juge au Tribunal de première instance de Tunis, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Malek Lamouchi Chebbi, juge au Tribunal de première instance de Tunis, juge unique audit Tribunal. – ‑Abdelhakim Yousfi, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Makram Madiouni, juge au Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Anis Amdouni, juge au Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Hatem Hfaïedh, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Samir Sebeï, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Majed Ben Ammar, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Ali Béjaoui, juge au Tribunal de première instance de Tunis, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Hanène Ellabib, juge au Tribunal de première instance de Tozeur,  juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Seïfallah Kammoun, juge au Tribunal de première instance de Jendouba, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Saoussen Benarbia, juge au Tribunal de première instance de Gafsa, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Mohamed Nasri, juge au Tribunal de première instance du Kef, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Sofiène Sliti, juge au Tribunal de première instance du Kef, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Nadia Ben Khélifa, juge au Tribunal de première instance de Kasserine, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Salem Balloumi, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Basma El Kahla, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Yosra Hamdi, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Amel Abbassi, juge au Tribunal de première instance de Gabès, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Mohamed Ali Yamen, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Rym Fatah, juge au Tribunal de première instance de Siliana, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Olfa Ben Mosbah, juge au Tribunal de première instance de Siliana, juge au Tribunal de première instance de Tunis. – ‑Saloua Takari, juge au Tribunal de première instance de Tunis, juge cantonal de Tunis. – ‑Imed Ben Taleb Ali, juge unique au Tribunal de première instance de Tunis, juge cantonal au Bardo. – ‑Faouzia Gomri, juge au Tribunal de première instance de Ben Arous,  substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Saber Ayari, juge au Tribunal de première instance de Ben Arous, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Belhassen Ben Amor, juge au Tribunal de première instance de Ben Arous, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Faïza Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Jendouba, juge au Tribunal de première instance de Ben Arous. – ‑Sami Chaïeb, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Ben Arous, juge cantonal de Ben Arous. – ‑Asma Abdelghafar, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, juge de la sécurité sociale audit Tribunal. – ‑Anis Fertani, juge au Tribunal de première instance de la Manouba , juge cantonal de Ettadhamen. – ‑Houcine Hadaji, juge au Tribunal de première instance de la Manouba , juge unique audit Tribunal. – ‑Taha Chebbi, juge au Tribunal de première instance de Kébili, juge au Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Nabil Gharsallah, juge chercheur au Centre d’études juridiques et judiciaires, juge au Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Tarek Sebeï, juge au Tribunal de première instance de La Manouba , substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Karim El Haj, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Mahdia, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de La Manouba. – ‑Samiha Ben Salah, juge au Tribunal de première instance de  Béjà, juge au Tribunal de première instance de la Manouba. – ‑Borhène Azizi, juge au Tribunal de première instance de Tataouine, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Grombalia. – ‑Mohamed Mansour, juge au Tribunal de première instance de Grombalia, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Hafsia Ardhaoui, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Grombalia, juge audit Tribunal. – ‑Hassen Houiche, juge au Tribunal de première instance de Grombalia, juge cantonal de Nabeul. – ‑Faouzi Garci, juge au Tribunal de première instance de Grombalia, juge cantonal de Menzel Témime. – ‑Karim Sfar, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan, juge unique audit Tribunal. – ‑Mohamed Trabelsi, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Souhir Sandid, juge au Tribunal de première instance du Kef, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan. – ‑Adel Amri, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan, juge cantonal d’El Fahs. – ‑Nadia El Mezzi, juge au Tribunal de première instance de Tozeur, juge au Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Faten Boussetta, juge au Tribunal de première instance de Bizerte, juge unique audit Tribunal. – ‑Noureddine Zayati, juge au Tribunal de première instance de Bizerte, juge du registre du commerce audit Tribunal. – ‑Béchir Ayari, juge au Tribunal de première instance de Bizerte, juge unique au Tribunal de première instance de Béja. – ‑Makram El Khedhri, juge cantonal de Menzel Témime, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Béja. – ‑Lotfi El Ouakaâ, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Béjà, juge cantonal de Béjà. – ‑Youssef Zouaghi, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Béjà, juge cantonal de Téboursouk. – ‑Naoufel El Bati, juge du registre  du commerce au Tribunal de première instance de Bizerte, juge cantonal de Medjez El Bab. – ‑Youssef Aouadi, juge au Tribunal de première instance de Sousse, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Adel Ben El Arbi, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Farouk Saâdi, juge au Tribunal de première instance de Tozeur, juge au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Sami Zdini, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Jendouba, juge audit Tribunal. – ‑Mohamed El Aïed Dakhlaoui, juge cantonal de Jendouba, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Maher Jériri, juge au Tribunal de première instance de Jendouba, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑El Moëz Zaïdi, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance du Kef, juge cantonal du Kef. – ‑Fayçal Dhib, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, juge cantonal de Tabarka. – ‑Habib Sayahi, juge au Tribunal de première instance de Gafsa, juge au Tribunal de première instance de Kasserine. – ‑El Fadhel Achouri, juge au Tribunal de première instance de Tataouine, juge au Tribunal de première instance de Kasserine. – ‑Imed Nefzi, juge rapporteur au Tribunal immobilier, juge au Tribunal de première instance de Kasserine. – ‑Nidhal Ben Ali, juge au Tribunal de première instance de Kasserine, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Nabil El Kobbi, juge au Tribunal de première instance de Gafsa, juge cantonal de Thala. – ‑Zahia Sayadi, juge au Tribunal de première instance de Sousse, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Hajer El Hajji, juge au Tribunal de première instance de Sousse, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Ramzi Bennour, juge au Tribunal de première instance de l’Ariana, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sousse. – ‑El Moëz Ghédira, juge au Tribunal de première instance de Sousse, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Kaïs Frioui, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Ramzi El Mhadhébi, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Farid Ben Jha, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Mohamed Laâfif Jaïdi, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Tunis, juge cantonal d’Enfidha. – ‑Anis El Ouaer, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Sousse, juge cantonal de Msaken. – ‑Chakib Machita, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kairouan, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Samir Hamoudi, juge au Tribunal de première instance de Kairouan, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Mounira Krifa, juge au Tribunal de première instance de Kairouan, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Mansour Kédid Jarray, juge au Tribunal de première instance de Sousse, juge cantonal de Kairouan. – ‑Mohamed Hammami, juge au Tribunal de première instance de Kairouan, juge cantonal de Haffouz. – ‑Noureddine Ben Mahmoud, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Monastir. – ‑Mohamed Daouthi, juge au Tribunal de première instance de Monastir, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Ali Mnasri, juge au Tribunal de première instance de Mahdia, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Monastir. – ‑Azouz Ghézal, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Kairouan, juge au Tribunal de première instance de Monastir. – ‑Mourad Nsibi, juge au Tribunal de première instance de Mahdia, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Hafedh Ben Nejma, juge au Tribunal de première instance de Mahdia, juge cantonal de La Chebba. – ‑Nadia Bent El Mongi Trabelsi, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan, juge au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Youssef Zouari, juge au Tribunal de première instance de Sfax, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Amir Koubaâ, juge au Tribunal de première instance de Sfax, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Salah Ben El Haj, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Monastir, juge au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Salma Zribi, juge au Tribunal de première instance de Sfax, juge cantonal de Sfax. – ‑Abdelkérim Kammoun, juge au Tribunal de première instance de Sfax, juge cantonal de Agareb. – ‑Lotfi Mhadhébi, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bizerte, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Mouldi Rabhi, juge au Tribunal de première instance de Gabès, substitut du procureur de la République près ledit Tribunal. – ‑Fethi Khédimallah, substitut du procureur de la République  près le Tribunal de première instance de Kasserine, juge de l’entreprise au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Hassen Nfis, juge au Tribunal de première instance de Gabès, juge cantonal de Gabès. – ‑Fayçal Ghabri, juge au Tribunal de première instance de Sfax, juge au Tribunal de première instance de Kébili. – ‑Lotfi Athmouni, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge au Tribunal de première instance de Kébili. – ‑Lassaâd Abdessadek, juge au Tribunal de première instance de Gafsa, juge cantonal de Kébili. – ‑Néjib N’sib, juge chargé de la fonction de substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bizerte,   substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑El Moëz Bessaïdi, juge au Tribunal de première instance de Kasserine, juge au Tribunal de première instance de Tozeur. – ‑Ali Souibgui, juge au Tribunal de première instance de Kébili, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Abdessattar Khélifi, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance de Tataouine, juge de la sécurité sociale au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Amara Trabelsi, juge au Tribunal de première instance de Tunis, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Mouna Abdelli, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, juge de l’entreprise audit Tribunal. – ‑Haythem Yahiaoui, juge au Tribunal de première instance de Médenine, juge unique audit Tribunal.            – ‑Ismaïl Koubaâ, juge au Tribunal de première instance de Tataouine, substitut du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Médenine. – ‑Kamel Jemaï, juge au Tribunal de première instance de Tataouine, juge de la sécurité sociale audit Tribunal. – ‑Mourad Ouedrni, juge au Tribunal de première instance de Gabès, juge au Tribunal de première instance de Tataouine.                          Les auditeurs de justice Les auditeurs de justice titulaires du certificat de fin d’études de l’Institut supérieur de la magistrature sont nommés aux postes ci-après à compter du 16 septembre 2007 : – ‑Awatef Wanène, juge au Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Fayçal Hezi, juge au Tribunal de première instance de Bizerte. – ‑Chakib El Melki, juge au Tribunal de première instance de Béja. – ‑Mohamed Brinsi, juge au Tribunal de première instance de Béja. – ‑Amara Ismaïl, juge au Tribunal de première instance de Grombalia. – ‑Lobna Khémissi, juge au Tribunal de première instance de Grombalia. – ‑Wided Nakkache, juge au Tribunal de première instance de Zaghouan. – ‑Mohamed Faouzi Daoudi, juge au Tribunal de première instance du Kef.       – ‑Sihème Jouini, juge au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Abdelhamid Naoui, juge au Tribunal de première instance du Kef. – ‑Hajer Jébali, juge au Tribunal de première instance de Kasserine. – ‑Walid Melki, juge au Tribunal de première instance de Jendouba. – ‑El Moëz Bouraoui, juge au Tribunal de première instance de Jendouba. – ‑Faouzia Khémili, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Nabila Ben Ibrahim, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑Dorra Benslama, juge au Tribunal de première instance de Sousse. – ‑El Mehdi Doghmani, juge au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Mohamed Lanouar Sbaï, juge au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Hichem Ben Kasdallah, juge au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Mohamed Naceur Bargaoui, juge au Tribunal de première instance de Kairouan. – ‑Jamel Guirat, juge au Tribunal de première instance de Monastir. – Najoua Dridi, juge au Tribunal de première instance de Mahdia. – ‑Emna El Fekih Ahmed, juge au Tribunal de première instance de Mahdia. – ‑Moëz El Yousfi, juge au Tribunal de première instance de Mahdia. – ‑Narjes Kraïem, juge au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Khémaïes Azaïez, juge au Tribunal de première instance de Sfax. – ‑Nabiha Ayari, juge au Tribunal de première instance de Sfax.        – ‑Nizar Chelbi, juge au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Jalel Ghiloufi, juge au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Fethi Laouer, juge au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Moufida Chaïeb, juge au Tribunal de première instance de Gabès. – ‑Jamel Barhoumi, juge au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑El Moëz El Ouerghi, juge au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Mohamed Farhati, juge au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Ali Emhamed, juge au Tribunal de première instance de Gafsa. – ‑Ibrahim Bouslah, juge au Tribunal de première instance de Tozeur. – ‑Khélifa Ardhaoui, juge au Tribunal de première instance de Tozeur. – ‑Rym Ben Romdhane, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Abdelmajid Smida, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Sabah Belhédi, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Radhia Arfaoui, juge au Tribunal de première instance de Sidi Bouzid. – ‑Badreddine Boughattas, juge au Tribunal immobilier. – ‑Hakim Bensoltane, juge au Tribunal immobilier. – ‑Jihène Enkis, juge au Tribunal immobilier. – ‑Samir Chaânane, juge au Tribunal immobilier. – ‑Imène Ben Chaâbane, juge au Tribunal immobilier. – ‑El Khatoui Jebali, juge au Tribunal immobilier. – ‑Sabah Ibrahem, juge au Tribunal immobilier. – ‑Wafa Saddam, juge au Tribunal immobilier.       – ‑Fethi Smati, juge au Tribunal immobilier

 

Tunisie: changements à la tête de plusieurs organes de presse

 
samedi 11 aou, 13 h 21 TUNIS (AP) – Principale source d’information de Tunisie, l’agence officielle Tunis-Afrique-Presse (TAP) a changé samedi de titulaire avec la nomination à sa tête d’un ancien fonctionnaire de l’ONU, Mohamed Missaoui, a annoncé un communiqué du ministère de la Communication. Ancien chargé de mission auprès de l’Organisation de la conférence islamique (OCI), M. Missaoui, 57 ans, avait été rédacteur en chef du journal gouvernemental « La Presse », avant d’occuper la fonction de directeur général de l’information. Il remplace à cette charge Mohamed Ben Ezzeddine, journaliste de carrière qui a dirigé la TAP pendant sept ans, avant d’atteindre l’âge de la retraite. Le poste de directeur général de l’information a été confié à un autre professionnel, Sahraoui Gamoun, formé comme beaucoup de cadres du pays à la TAP. M. Sahraoui, qui a été correspondant en Algérie, était responsable de la rédaction du journal « Assahafa » jusqu’à sa nouvelle nomination. Un autre historien lui succédera, Abdeljelil Bouguerra. Ces changements dans le secteur de l’information interviennent à la suite d’un appel récemment lancé par le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali exhortant les professionnels à faire preuve de « plus d’audace » et à « prendre d’avantage d’initiatives et de marge ». La presse tunisienne est au centre de critiques aussi bien dans les milieux officiels que de l’opposition et des organisations non gouvernementales tunisiennes et étrangères, qui lui reprochent son manque de liberté. « Nous nous devons de renforcer le secteur de l’information publique », avait lancé le chef de l’Etat tunisien à l’occasion du 50e anniversaire de la proclamation de la République.


Fête de la femme
Des acquis à préserver contre un certain conservatisme rétrograde
 

Un appel à la vigilance pour la préservation des acquis réalisés en faveur de l’émancipation de la femme en Tunisie a marqué les travaux de la Conférence nationale organisée, jeudi 9 août 2007, à Gammarth, dans la banlieue nord de Tunis, par le ministère des Affaires de la Femme de la Famille, de l’Enfance et des Personnes Agées, à l’occasion de la célébration de la fête de la femme, le 13 août 2007 et dont le thème a été  » le régime républicain et le rôle de la femme dans l’enracinement des valeurs de citoyenneté et le renforcement du processus de développement. »

Selon les nombreuses participantes ayant pris la parole, au cours du débat, le danger qui guette ces acquis est réel et non pas potentiel. Il a pour nom le conservatisme rétrograde qui tente par tous les moyens d’exploiter la religion à des fins politiques en prenant spécialement la femme pour cible.

Le premier à donner le ton a été le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la technologie, le professeur Lazhar Bououni, dans une communication intitulée  »la femme, la citoyenneté et les valeurs de la République.’ ‘

En effet, coïncidant avec la célébration du 50ème anniversaire de la proclamation de la République tunisienne le 25 juillet 1957, la fête nationale de la femme a été placée, cette année, sous le signe de  »la femme, pilier de la République.’ ‘

A cet égard, le ministre a insisté sur le souci qui a été, toujours, porté à la préservation des droits de la femme en Tunisie, en les mentionnant dans le texte de la Constitution , de manière à leur conférer le caractère de lois constitutionnelles et en accompagnant l’arsenal juridique mis en place, à cet effet, par une action d’éducation et de sensibilisation, en profondeur, en vue de diffuser à grande échelle la culture des droits de la femme et les ancrer définitivement dans les esprits. Ainsi, le renforcement des droits de la femme et leur préservation sont  allés de pair afin de garantir leur pérennité.

De cette façon, en connaissant ses droits et leur dimension réelle dans le régime républicain, la femme tunisienne sera le premier défenseur de ses droits contre les velléités des extrémistes et des conservateurs de tout bord , car c’est l’attachement collectif aux valeurs de la République qui a amené toutes les franges de la société tunisienne et toutes ses sensibilités politiques à rejeter, en bloc, l’extrémisme et la tenue confessionnelle contraire aux principes de citoyenneté, de tolérance, d’égalité et de justice, prônés par le régime républicain, dans la mesure où la tenue confessionnelle implique le sectarisme et l’exclusion de l’autre et de ce qui est différent.

La femme émancipée n’a pas besoin d’emballage

Dans le même esprit, une enseignante universitaire a dénoncé les supercheries choquantes auxquelles se livrent les détracteurs de l’émancipation de la femme pour induire en erreur leur auditoire, en comparant le voile  »religieux » chez la femme à l’emballage qui sert à protéger les  produits alimentaires contre les contaminations et les atteintes du milieu extérieur.

Justement, ont souligné les participantes, la femme émancipée a le mérite de tirer d’elle-même le moyen de protéger sa dignité contre toutes les atteintes et elle n’a, nullement, besoin d’emballage pour la remplacer, dans ce rôle.

Cependant, à se référer à d’autres interventions, le renforcement de l’action d’éducation aux droits et acquis de la femme trouve, aussi, sa justification dans leur richesse et leur caractère avancé qui pourraient devenir à l’une ou l’autre des parties concernées un motif pour les apprécier et les interpréter faussement dans un sens unique, à son avantage exclusif, s’agissant par exemple des pouvoirs réels que confère le droit de garde des enfants en cas de séparation entre les époux.

Mais l’ordre du jour de la Conférence a comporté, également, des communications suivies de débat sur le rôle économique de la femme, sa participation à la vie publique et sa place dans le secteur des NTIC (Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication).

Salah Ben  HAMADI.

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 11 août 2007)

Nominations au groupe Karthago

Dans le cadre de la consolidation des activités du Groupe Karthago dans une dynamique d’expansion de croissance, il a été décidé la nomination de M. Hédi Addassi en tant que nouveau Directeur Général Adjoint de la compagnie aérienne Karthago Airlines et ce en remplacement de M. Mehdi Gharbi promu Directeur Général du pôle touristique au niveau du groupe.

Amnistie fiscale

L’amnistie fiscale a été décrétée l’année dernière. La proposition a été accompagnée par un passage d’éponge sur 50 % des dettes antérieures et une facilité de paiement du solde restant sur une période ne dépassant pas huit mois. Ce délai est à présent dépassé et il serait utile de faire le bilan de toute cette campagne. Un rapport détaillé de chaque municipalité (ou recette) mentionnant les impôts inscrits sur les registres et ceux qui ont été régularisés, peut éclairer les députés qui ont voté la loi d’amnistie, l’opinion publique car c’est de l’argent du contribuable qu’il s’agit et les organes spécialisés de contrôle qui vont faire le suivi final de cette action. Un tel rapport pourrait être le support de toute action future.

 

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 11 août 2007)


 

Conférence de presse de la nouvelle direction d’Ettajdid

L’union sacrée

Ahmed Brahim : « Nous sommes un parti d’opposition qui prend en considération les intérêts fondamentaux de la nation et qui préconise un dialogue constructif avec toutes les composantes de la vie politique sur la base de la préservation des acquis modernistes et progressistes et l’édification d’une société démocratique plurielle. »

Le parti « Ettajdid » a tenu, hier, une conférence de presse au cours de laquelle, son Premier Secrétaire, Ahmed Brahim, a présenté la nouvelle direction du parti et rappelé les grandes lignes du projet politique cautionné par le dernier congrès qui s’est tenu les 27, 28 et 29 juillet. Ce congrès a concrétisé l’union entre les anciens d’« Ettajdid » et des « Indépendants » par l’élection d’un Conseil Central de 40 membres, réparti paritairement entre les deux mouvances. Cette parité a été respectée lors de l’élection du comité politique et du secrétariat national lors du Conseil Central du 5 août.

Le Premier Secrétaire a salué la réussite du dernier congrès qui a été « le plus grand rassemblement des progressistes depuis le meeting de clôture de la campagne électorale de 2004. ». Ahmed Brahim a souligné : « malgré quelques imperfections, le congrès a donné un signal de réussite du processus de réunification. Il faut reconnaître que ceci n’a pas été facile d’intégrer des « Indépendants » qui représentaient plusieurs tendances ainsi que des individualités qui n’étaient pas habituées aux règles de l’organisation. Les réunir avec les anciens d’Ettajdid est déjà une réussite. Il est vrai que le processus a été caractérisée par quelques désistements que toute la direction politique regrette et agit activement pour renouer avec ces réfractaires ainsi qu’avec tous ceux qui partagent avec nous les grandes lignes de notre plate-forme politique et sont encore en dehors du processus de réunification. ». D’ailleurs, Hatem Châabouni, membre du Secrétariat National, a affirmé dans le même sens : «Les principes adoptés par le dernier congrès affirment la synchronisation entre l’unité et la différence dans le parti. Les minorités ont le droit de s’exprimer et d’être citées. Nous appelons donc tous ceux qui gravite autour de notre parti à nous rejoindre et une commission des garanties démocratiques veillera à ce qu’aucune tendance ou individu ne soient opprimés. Ce respect dans la différence est l’un des principes de base de notre nouvelle démarche. ». Un autre membre du comité politique, Mohamed Lakhdhar Lala, a abondé dans le même sens : « La réussite du processus dépendra de la façon avec laquelle la nouvelle direction d’Ettajdid va procéder pour réunir tout le monde et spécialement ceux qui ont manifesté leur mécontentement et ont quitté. »

Ligne politique

Concernant la ligne politique d’Ettajdid suite au dernier congrès, le Premier Secrétaire a expliqué : « Nous sommes un parti d’opposition qui prend en considération les intérêts fondamentaux de la nation et qui préconise un dialogue constructif avec toutes les composantes de la vie politique sur la base de la préservation des acquis modernistes et progressistes et l’édification d’une société démocratique plurielle. ». Concernant le mode de direction, il a précisé : « Si je suis Premier Secrétaire, c’est qu’il y a des partenaires avec moi et le parti va être géré dans le respect du droit de chacun à s’exprimer. Nous allons chercher le consensus dans nos prises de position et ne recourir aux élections que losque cela devient inévitable. ».

Mourad SELLAMI

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 11 août 2007)


 

 

Télécommunications

Paradoxe : les centres d’appels s’implantent partout sauf à Sfax

Alors qu’en Tunisie, la diffusion  des centres d’appels suit une courbe ascendante et que le marché présente un potentiel très prometteur,  Sfax , en dépit de ses multiples atouts brille par l’absence de plates-formes du genre une situation paradoxale qui n’est pas sans susciter de nombreuses interrogations et qui a incité le Centre d’Affaires Régional à organiser récemment une journée de sensibilisation à l’intention des jeunes promoteurs potentiels.

Il convient de rappeler que le marché des centres d’appels en expansion dans les pays développés n’ayant pas résisté à la tentation de la délocalisation s’ouvre de plus en plus vers les pays émergents pionniers et surtout vers certains pays asiatiques tels que l’Inde. En Afrique, continent encore à la traîne en ce qui concerne l’intégration des TIC, ce marché est encore à l’état embryonnaire, à l’exception de deux pays leaders, à savoir le Maroc et la Tunisie où le transfert est favorisé par un environnement socio-politico- économico -culturel propice.

Le marché mondial à l’horizon 2008, en matière de centres d’appels et de centres de travail à distance, tournant selon les prévisions autour de 142 milliard de dollars, soit un potentiel équivalent à 220 mille postes d’emplois à créer en Afrique, notre pays nourrit de grandes ambitions qu’autorise le niveau d’intégration des TIC ,associé à d’autres facteurs favorables, qui le propulse à l’avant-garde des pays africains et arabes.

En Tunisie, le réseau actuel des centres d’appels est estimé à 102, un chiffre appelé à atteindre les 130 à la fin de l’année en cours, ce qui se traduit par l’accroissement notable des postes d’emploi qui vont passer de 8000 à 12000, le tout nécessitant des investissements de l’ordre de 32 millions de dinars dont la part d’investissements directs étrangers s’élève à 28 millions de dinars.

Mieux même, la Tunisie mise sur ses nombreux atouts pour bien se positionner sur l’échiquier mondial et aspire légitimement à devenir un pôle de services important à dimensions régionale et internationale, particulièrement en matière d’assistance technique et de services à haute valeur ajoutée qu’il s’agisse de développement de la programmation ou des services bancaires. Actuellement, les centres d’appels opérationnels sur le territoire national couvrent divers segments d’activité, dont la recherche marketing, la télévente, la confirmation de dossiers et le support technique.

Pour atteindre les objectifs définis, la Tunisie  a entrepris diverses initiatives. Il y a lieu de citer à ce propos, les mesures incitatives destinées à promouvoir l’implantation de promoteurs dans les régions de l’intérieur du pays telles que Kasserine, Siliana, Sbeitla et le Kef. Sur un autre plan, des encouragements sont destinés au secteur privé , parallèlement au projet de création d’une société mixte, privé/ public, chargée de l’aménagement et de l’exploitation d’une partie de la zone industrielle de Choutrana destinée à faciliter l’implantation et l’hébergement de centres d’appels au sein de la Cité Technologique des Communications, un espace pouvant fournir 6000 postes d’emploi, sans oublier l’étude entamée par le ministère des Télécommunications en vue de prospecter le marché mondial et détecter les potentiels demandeurs de services.

En dépit de toute cette « effervescence » qui mise sur un secteur stratégique, dynamique, porteur, créateur d’emplois et alors que le pays s’emploie à  tirer parti de ses nombreux atouts comme le faible coût de la main-d’œuvre, la place de la langue française, la proximité géographique de l’Europe, la qualité et la densité de son  réseau de télécommunications, les coûts des communications en baisse, la stabilité politique, le cadre juridique adéquat et l’infrastructure performante, Sfax reste hors du circuit : aucun investisseur , même originaire de la région ne se serait encore manifesté, jusqu’a présent.

Pourquoi, ce désintérêt ? S’agit-il d’un déficit d’information ? L’indifférence des investisseurs sfaxiens ou autres aurait-elle d’autres explications plausibles mais qui échappent encore même à la Chambre Syndicale Nationale des Centres d’Appels et de la Relation Client ? Pour le moment et faute d’enquêtes sérieuses, le mystère demeure. Il appartient aux autorités régionales et aux structures concernées de l’élucider car il s’agit bien d’une énigme à résoudre.

D’autant plus d’ailleurs que le gouvernorat compte une université fréquentée par une cinquantaine de milliers d’étudiants répartis sur vingt institutions de l’enseignement supérieur. C’est également un grand pôle industriel doté d’une infrastructure conséquente et en même temps, une métropole commerçante et laborieuse réputée pour l’esprit entrepreunial  et le sens aigu des affaires de ses habitants.

Concernant les perspectives d’avenir  des centres d’appels nous sommes en droit de nous interroger sur le niveau et la qualité de la formation des futurs téléopérateurs en matière de langues dans les années à venir. La régression générale du niveau de nos élèves particulièrement en langue française, pour ne pas dire des langues en général est un indice à prendre en compte. Les résultats lamentables à l’épreuve de français et croyons-nous savoir, à un degré moindre en anglais, sont de nature à nous interpeller sur certains choix relatifs notamment à nos méthodes d’enseignement et principalement à notre système d’évaluation qui privilégie actuellement la quantité aux dépens de la qualité. S’aligner sur les standards internationaux, n’est pas en effet incompatible avec la rigueur et ne signifie nullement cette indulgence qui autorise le passage d’élèves n’ayant pas acquis les compétences nécessaires, pour ne pas dire minimales. Oui , pour une sélection raisonnable, non pour des critères de passage et des barèmes trop coulants. Il n’y a qu’à  interroger les enseignants pour avoir une idée  précise du niveau de nos élèves. Nous sommes un pays qui a réussi à relever le défi de la qualité dans plusieurs domaines. Il est grand temps que nous repensions notre système  éducatif pour apporter les correctifs qui s’imposent. Notre devoir est de préserver le niveau et l’aura de nos diplômes nationaux pour éviter toute tendance inflationniste et qui ne soit pas synonyme de qualité. Si la tendance à la baisse du niveau en langue française persiste, il sera difficile de parier sur l’avenir des centres d’appels. En effet, si ces centres ne trouvent pas de difficultés sérieuses en matière de personnel, cela est dû à deux raisons : d’abord, il existe encore assez de jeunes du niveau bac + 2 qui répondent à leur besoin alors que dans quelques années il faudra recruter auprès d’une frange ayant un niveau supérieur pour avoir le profil et les compétences requises mais qui seront inévitablement plus exigeants en matière de rétribution, deuxièmement, la faiblesse relative de rotation des téléopérateurs par rapport au taux européen n’est pas un phénomène toujours garanti.

Taieb LAJILI

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 11 août 2007)


 

Tunisie: décès de Ahmed Bahaeddine Attia, figure marquante du cinéma

 
  AFP, samedi 11 août 2007 TUNIS – Le producteur tunisien Ahmed Bahaeddine Attia, figure marquante du cinéma tunisien est décédé à l’âge de 61 ans des suites d’un cancer, a annoncé samedi le ministère tunisien de la Culture. Ahmed Bahaeddine Attia, décédé vendredi soir dans une clinique de Tunis, devait être inhumé samedi à Sousse, sa ville natale (140 km au sud de Tunis), a précisé à l’AFP le critique et professeur de cinéma Tahar Chikhoui. M. Attia a produit des longs-métrages tunisiens et arabes qualifiés de très audacieux par les critiques de cinéma, notamment les films primés « Halfaouine, l’enfant des terrasses », du Tunisien Férid Boughdir, et « Bab El Maqam » (passion) du réalisateur syrien Mohamed Malas. Sa société, Cinétéléfilms, a largement contribué à l’éclosion d’un cinéma tunisien et produit des films engagés à succès sur la condition des femmes et des enfants: « Le silence du Palais » de la réalisatrice Moufida Tlatli et  » Poupées d’argile » de Nouri Bouzid. Cinétéléfims a également coproduit « Viva Carthago », une toute première série de dessins animés en association avec des partenaires au nord (France, Italie, Belgique…) et au sud (Algérie, Maroc, Liban) de la Méditerranée. Il dirigea l’Association des cinéastes tunisiens et avait activement participé à la création de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) et de l’Organisation des producteurs de films méditerranéens. Dans un message à la famille du disparu, le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a salué samedi le « long parcours artistique » de Bahaeddine Attia et son « éminent apport à la vie culturelle et à la promotion du cinéma tunisien ».


 

Le cinéma tunisien en deuil

Ahmed Bahaeddine nous quitte

Le producteur de cinéma et patron de Cinétéléfilm, Ahmed Bahaeddine Attia nous a quittés hier, après-midi, après une longue maladie.

Cinéaste, découvreur de talents, agitateur d’idées et de sensibilités, le défunt a marqué de son empreinte l’histoire du cinéma des 20 dernières années.

La plupart des grandes œuvres réalisées au cours de cette période lui doivent beaucoup.

De « Halfaouine », de Férid Boughdir, au « Silence des Palais » de Moufida Tlatli, en passant par «Soltane El Médina », de Moncef Dhouib, et beaucoup d’autres œuvres de fiction, documentaires, téléfilms et feuilletons télévisés dont il a supervisé la création de l’étape de l’écriture du scénario jusqu’à la diffusion.

C’est, donc, un grand artiste doublé d’un producteur de talent. Un homme de sensibilité et de cœur, généreux, attentif, amical, altruiste, se vouant au service de ses amis cinéastes, qui s’est éteint hier, laissant derrière lui une œuvre éloquente.

Le défunt qui venait de perdre sa mère, il y a un peu plus d’un mois, luttait contre la maladie avec un rare courage, faisant régulièrement le trajet entre Sousse, pour aller prier sur la tombe de sa mère, et Tunis, où il a continué à mettre au point de nouveaux projets.

Le défunt sera inhumé,  aujourd’hui, en début d’après-midi à Sousse.

En cette douloureuse circonstance, le journal « Le Temps » présente ses condoléances les plus attristées à la famille du défunt et à toute la famille du cinéma et de la télévision en Tunisie qui ont perdu en la personne de Attia, un ami, un frère, un conseiller et un accoucheur de talent.

(Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 11 août 2007)

 


Le cinéma tunisien en deuil

 

Ahmed Bahaeddine Attia n’est plus

L’homme-orchestre 

Le cinéma tunisien est en deuil, en grand deuil. Il vient de perdre  l’une de ses grandes  figures, l’un de ses grands acteurs : le producteur Ahmed Bahaeddine  Attia, connu sur la scène cinématographique internationale.

 Décédé hier à l’âge de 61 ans, «Sid Ahmed» ou «Hmaïed», ainsi l’appelaient ses proches et ses amis intimes, laissera, sans nul doute, un vide énorme tant il incarnait un pan   entier du cinéma tunisien pour lequel il a tant fait et donné, contribuant par là à son éclosion  et à son émergence aussi bien sur la scène nationale qu’internationale.

Partant, la perte est énorme et il sera difficile de combler le vide que laissera «Sid Ahmed».

Rappelons-nous : c’est lui qui, après des études de lettres à Censier, à Paris, décrocha, quelques années plus tard, un diplôme de réalisation à Rome, fut l’assistant de 1968 à 1981 sur plusieurs films d’envergure internationale tels : Justine, Rome vend de nouveau César, Le fils du cheikh, Les chacals du désert, Général, nous voilà et tant d’autres.

C’est lui qui, après la réalisation de quelques films dont certains de commande, (Baba Aoussou, Villes ouvertes de Tunisie, La côte de corail, La mémoire des mains) jugea en son âme et conscience qu’il pouvait davantage donner et créer en tant que producteur. C’est ainsi qu’il abandonna la réalisation et fonda en 1983 «Cinétéléfilms», sa société de production. Pour lui, l’aventure artistique commence.  Ainsi, c’est lui qui, deux décennies durant, produisit environ une quarantaine de films entre courts métrages (15), longs métrages (17), documentaires et séries pour le cinéma et la télévision.

Il produisit et coproduisit aussi bien des films tunisiens que maghrébins et africains (Lalla Hobby du Marocain A. Tazi, Passion du Syrien Mohamed Mallas, Po Di Sangui de Flora Gomez de Guinée Bissau), et même français (Tiré à part, de Bernard  Rapp, Mme Butterfly, de Frédéric Mitterrand) et autres.

C’est lui donc qui, entamant sa carrière de producteur par la production en 1986 de L’homme de cendres, le premier film de Nouri Bouzid, réconcilia le cinéma tunisien avec son public. Surtout qu’il ne s’arrêta pas en si bon chemin et, armé de sa vitalité, sa fougue et son dynamisme artistique, il poursuivit sur sa lancée, perpétuant le mouvement sur toute une décennie durant laquelle il produisit coup sur coup Les sabots en or, Bezness, Bent Familia, tous de Nouri Bouzid, Halfaouine, de Férid Boughedir, La guerre du Golfe et après ?, un film collectif de cinéastes arabes sur la première guerre en Irak, Les silences du palais, de Moufida Tlatli…

En une décennie, de 1986 à 1997, A.B. Attia offrit en tant que producteur au cinéma tunisien ses films les plus importants.

Le public tunisien répondit à «l’appel» en venant en très grand nombre, 500.000 spectateurs pour Halfaouine, par exemple, se réconciliant ainsi avec son cinéma, loin des films hollywoodiens et égyptiens. Ce fut vraiment la belle époque du cinéma tunisien couru par tous, générant débats, polémiques et une dynamique sans pareil. Plusieurs producteurs et cinéastes, connus aujourd’hui sur la place, entamèrent une carrière après avoir travaillé à ses côtés. Et il inspira tant d’autres. En un mot, il était un mentor dans la profession, en apportant une aide précieuse à tous, sans exception : acteurs, techniciens, distributeurs et exploitants. Car il était également distributeur et exploitant de salle.

Côté télé, en produisant des séries telles que Ennas hkaya et Warda, de Hamadi Arafa, Douar de Abdelkader Jerbi, il contribua de même à (re)lancer et à dynamiser la fiction télévisée…

Il fut ainsi, pour résumer, l’homme orchestre de la production de fiction tunisienne. Il joua également d’autres partitions en présidant la Chambre syndicale des producteurs, en dirigeant en 1992 et 1994 les JCC (Journées cinématographiques de Carthage), en donnant des conférences dans différentes écoles de cinéma en France (l’ACCT, la FEMIS), en dirigeant et en présidant des jurys de plusieurs festivals internationaux («Namur» et «Mons» en Belgique, «Istanbul», «San Sebastian», «Carthage» et autres).

Il s’activa également au plan  méditerranéen en tant que président de l’APIMED, pour la promotion de l’audiovisuel méditerranéen et, au plan africain, en tant que membre de la FEPACI (Fédération panafricaine des cinéastes).

Dans les dernières années de sa vie, il créa  un atelier de dessins animés (Tunis Animation Studio) où il forma des centaines de jeunes dans tous les compartiments du dessin animé et produisit le long métrage de D.A. Viva Carthago dans le cadre d’Euromédiatoon. Des projets, il en avait plein la tête. Il préparait la production de plusieurs films à la fois : Segoufanga, un dessin animé malien, Grain de café, du Syrien Mohamed Malass, Naoucha, de Fitouri Belhiba, Jérusalem… mille et une histoires, du Palestinien Rachid Masharawi, Comboio de Canhoca, de l’Angolais Orlando Fortunato, etc.

C’est que A.B. Attia était d’une vitalité et d’un optimisme tel que rien ne pouvait l’arrêter, même pas une longue maladie. Son imagination et sa créativité étaient plus grandes, transcendaient même le mal qui le rongeait.

Il continua donc de participer à tous les débats aussi bien nationaux qu’internationaux sur le cinéma en général et le cinéma tunisien en particulier. Il participa à des études sur le cinéma tunisien, écrivit des «tribunes» et des «opinions». Tout ça dans le but de contribuer au développement et à l’avancée de notre cinéma.

Il était efficace tant sur le plan artistique que pratique. Il n’était jamais avare de ses idées et les mettait toujours sur la place, à travers les innombrables interviews qu’il accorda aux médias d’ici et d’ailleurs.

Les qualités de «Sid Ahmed» sont connus dans tout le milieu cinématographique : il «flairait» d’emblée le bon scénario… et si un projet lui plaisait, il ne reculait devant rien pour le réaliser et le mener à bon port : de la recherche des financements jusqu’à la distribution. Ainsi était «Sid Ahmed», que Dieu bénisse son âme.

Et si aujourd’hui ses parents et tous ses proches, ses amis du cinéma, du monde de l’art et d’ailleurs le pleurent chaudement,  rappelons à titre de méditation ce que disait Victor Hugo devant la tombe de son ami Balzac : «Non, ce n’est pas la nuit, non ce n’est pas l’obscurité… c’est le jour. Non ce n’est pas la fin, c’est le commencement».

Il est vrai qu’il y a de ces parcours et traces qui transcendent tout, même la mort.

Adieu «Sid Ahmed» on t’aimait bien.

Samira DAMI

(Source : « La Presse » (Quotidien gouvernemental – Tunis), le 11 août 2007)

      


 

En Inde, l’écrivaine Taslima Nasreen agressée par des activistes musulmans

 
ISLAMABAD CORRESPONDANTE EN ASIE DU SUD Ecrivaine maudite au Bangladesh, son pays, Taslima Nasreen, 45 ans, a été violemment prise à partie, jeudi 9 août, par des activistes d’un parti musulman à Hyderabad, capitale de l’Etat indien d’Andhra Pradesh. La romancière était venue dans le sud de l’Inde pour le lancement de son livre Shodh en telugu, la langue locale. La télévision a montré des hommes lui jetant des objets à la figure et tentant de la frapper avec des chaises. Mme Nasreen s’en est sortie avec quelques bleus. Selon un responsable de la police, N. Madhusudan Reddy, une centaine d’agresseurs ont été arrêtés. Le président du parti politique incriminé, le Majlis-e-Ittehadul-Muslimeen, a justifié cette agression contre l’écrivaine qu’il juge « anti-islamique ». « Ce qu’ils ont fait est bien et tous les musulmans d’Hyderabad vont féliciter notre parti pour cela », a garanti Salauddin Owaisiwill sur la chaîne de télévision Headlines. « Vous ne pouvez pas écrire n’importe quoi juste pour la gloire. Vous devez respecter les sentiments des gens », a plaidé le chef de cette formation, qui soutient le Parti du Congrès à l’assemblée de l’Andhra Pradesh. Centre de la « high-tech » indienne avec Bangalore et Chennai, Hyderabad compte 38 % de musulmans sur une population de 6,5 millions d’habitants. L’écrivaine n’en est pas à son premier ennui avec les extrémistes islamistes. Dès 1990, les fondamentalistes du Bangladesh ont lancé des campagnes contre elle. En 1993, une organisation nommée « Soldats de l’islam » avait édicté une fatwa et mis sa tête à prix, l’accusant de critiquer l’islam. Mme Nasreen a dû fuir le Bangladesh en 1994 pour échapper à des extrémistes qui menaçaient de la tuer après que le quotidien indien The Stateman lui eut fait dire que le Coran devait être modifié pour reconnaître plus de droits aux femmes. Le Bangladesh a interdit ses quatre romans autobiographiques, affirmant qu’ils « contenaient des appréciations contre l’islam et qu’ils pouvaient détruire l’harmonie religieuse de Bangladesh », pays musulman à plus de 80 % et qui compte une communauté hindoue (13 %) et des minorités bouddhiste et chrétienne. MENACE DE MORT En quittant le Bangladesh, Taslima Nasreen a vécu en Europe, notamment en Suède où elle a obtenu l’asile politique. Il y a deux ans, elle est revenue à ses racines bengalies en Inde et vit depuis à Calcutta. En novembre 2003, le gouvernement du Bengale occidental, dont Calcutta est la capitale, avait interdit la vente de Dwikhandoto, troisième partie de son autobiographie. Cette interdiction a été levée par une Haute Cour en septembre 2004. Mais en mars 2007, le All India Ibtedad Council avait offert 500 000 roupies (10 000 euros) contre sa tête. Le président de ce groupe, Taqi Raza, avait affirmé que cette menace serait levée seulement après les excuses de l’écrivaine, la promesse qu’elle brûle ses livres et qu’elle quitte l’Inde. Françoise Chipaux (Source : « Le Monde » (Quotidien – France), le 11.08.07)

 

 


 

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