SOUDAN Reporters sans frontiĂšres inquiĂšte pour le journaliste Zouhir Latif arrĂȘtĂ© Ă Khartoum
Concern about British journalist arrested yesterday in Khartoum
La CEDH condamne lâexpulsion par lâItalie dâun islamiste tunisien
Larbi Chouikha: « Papy fait de la rĂ©sistance » ! –
Gilbert Naccache Ă lâespace Art-Libris
Larbi Chouikha
Ils Ă©taient tous lĂ Â ; des militants de la gauche sous toutes ses variantes aux syndicalistes toutes gĂ©nĂ©rations confondues, aux curieux et aux habituĂ©s des salons huppĂ©s de la banlieue nord de Tunis, aux artistes et universitaires Ă la recherche des traces oubliĂ©es de notre mĂ©moire, et mĂȘme, un ancien ministre de lâintĂ©rieur, Tahar Belkhodja en personne! Ils Ă©taient tous lĂ , y compris tous ses anciens camarades et compagnons de cellules ; les uns, qui ont prospĂ©rĂ© dans leurs affaires ou se sont convertis Ă dâautres causes, parfois, plus gratifiantes matĂ©riellement, les autres, en gardant toujours leur train-train dâantan tout en continuant Ă alimenter leur veine rĂ©volutionnaire des idĂ©aux progressistes, en vogue, aujourdâhui. Ils Ă©taient tous lĂ pour contempler, dĂ©visager, redĂ©couvrir ou simplement, observer cette figure historique de la gauche radicale sous Bourguiba qui nous a fait faux bond ces derniĂšres annĂ©es en dĂ©cidant de sâinstaller en France. La salle mĂȘme Ă©tait exigĂŒe pour contenir tout ce beau monde et le maĂźtre de cĂ©ans se trouvait obligĂ© de sâexcuser publiquement. Le prĂ©texte de cette rencontre Ă©tait bien choisi : la parution de son dernier ouvrage : « Quâas-tu fait de ta jeunesse. ItinĂ©raire dâun opposant au rĂ©gime de Bouguiba (1954-1979), suivi de rĂ©cits de prison »
Sa dĂ©marche titubante, son sourire radieux lĂ©gendaire, un dĂ©bit relativement lent, mais le regard toujours vif et lâesprit aussi alerte, Gilbert Naccache, ou, Papy, pour les proches, semble se remettre de sa maladie. A lâadresse dâune assistance qui scrutait ses moindres propos et gestes, il dĂ©clare, quâil nâĂ©prouve aujourdâhui, ni ressentiment, ni haine, ni rancĆur contre quiconque, pas mĂȘme contre ceux qui le rĂ©primaient, et que lâĂ©chec du mouvement quâil avait incarnĂ© avec dâautres, Ă©tait le rĂ©sultat des luttes internes qui lâavaient traversĂ©s et des analyses erronĂ©es qui Ă©taient dominantes. Et pour mieux faire passer son idĂ©e, il recourt Ă une mĂ©taphore musicale pour dire, quâen dĂ©finitive, « les partitions quâon jouait, rĂ©sonnaient au son de la rĂ©pression et non pas Ă celui de notre propre projet ». Dans son ouvrage, il est plus explicite : « Dans lâensemble, je crois pouvoir dire que la plus grande cause dâennuis que nous avions en prison ne venait pas des gardiens, nous nous Ă©tions accommodĂ©s, mais des difficultĂ©s de coexistence entre nousâŠÂ »
A la fin de son intervention, certains prĂ©sents dans la salle avaient souhaitĂ© assister Ă une passe dâarme entre lâancien ministre de lâintĂ©rieur de Bourguiba et lâancien prisonnier politique sous Bourguiba, mais⊠ils ont vite dĂ©senchantĂ©! Car, lâheure des explications publiques, des procĂšs sur les responsabilitĂ©s de chacun, du travail mĂ©moriel sur cette pĂ©riode charniĂšre, ne semblent pas avoir sonnĂ©! Et aprĂšs quelques brĂšves interventions du public, câest la sĂ©ance de dĂ©dicace du livre qui prit le dessus et ce, au grand bonheur de son Ă©diteur et ancien camarade de cellule, Ezzeddine Hazgui,
Lâouvrage en question, se distingues des Ă©crits prĂ©cĂ©dents, puisquâil sâagit cette fois-ci dâune biographie de lâauteur, un tĂ©moignage Ă©difiant de ses 25 annĂ©es de combats, de ses Ă©tats dâĂąme, ses expĂ©riences, ses impressionsâŠ, mais aussi, son arrestation, la rĂ©pression quâil a subi, ses procĂšs, ses conditions dâincarcĂ©ration, sa cohabitation avec ses camarades dĂ©tenus. Dâailleurs, avec une humilitĂ© poussĂ©e Ă lâextrĂȘme, il Ă©crit : « Les Ă©vĂšnements que je relate sont ceux qui ont marquĂ© mon souvenir ou qui ont eu une influence sur mon itinĂ©raire, que le lecteur mâexcuse sâil nâa pas la mĂȘme lecture de cette histoire ». Lâouvrage se scinde en deux parties ; dans la premiĂšre, câest un exposĂ© du cheminement chronologique (de la Tunisie indĂ©pendante aux derniĂšres annĂ©es de prison), et notre Papy nous replonge dans ces annĂ©es pour relater Ă sa maniĂšre les Ă©vĂšnements qui lâont marquĂ©s: de son passage au PCT Ă son expĂ©rience trotskyste, Ă la naissance du groupe perspectives, Ă la rĂ©pression de 1968, et Ă la politique des coopĂ©ratives initiĂ©e par Ben Salah,âŠ. pour aboutir finalement Ă un Ă©pilogue intitulé : « lâĂ©volution de mes idĂ©es politiques ». Dans ce chapitre, et Ă lâadresse de ses dĂ©tracteurs de tous bords, il Ă©crit : « Mes positions ont certes Ă©voluĂ©, jâai beaucoup nuancĂ© mes anciennes certitudes, mais je nâai jamais pensĂ©, comme les « nouveaux philosophes », que lâengagement Ă gauche dĂ©bouchait forcĂ©ment sur le goulag, et que donc toute notre action sâinscrivait dans un mauvais combat, et qui plus est, perdu dâavance. Certains pans entiers du marxisme-lĂ©ninisme doivent certes ĂȘtres abandonnĂ©s aujourdâhui, mais je reste persuadĂ© quâil y a un noyau scientifique valable dans le marxismeâŠ. ». La seconde partie de son ouvrage est davantage anecdotique. EmaillĂ©e de rĂ©cits pittoresques sur la vie carcĂ©rale, le lecteur est conviĂ© Ă un voyage dans la vie quotidienne des prisonniers politiques, et lâon dĂ©couvre que la dĂ©brouillardise et le savoir-faire primaient souvent sur les clivages politico idĂ©ologiques et la cohabitation ne rimait pas toujours avec une parfaite cohĂ©sion. Telles quâelles sont narrĂ©es, ces histoires dĂ©filent devant nous comme le scĂ©nario dâun film poignant et captivant qui pourrait ĂȘtre lâĆuvre dâun rĂ©alisateur, de prĂ©fĂ©rence, un ancien dĂ©tenu politique comme Nouri Bouzid, par exemple!
Aujourdâhui encore, nous constatons avec amertume, que lâhistoire de lâopposition Ă Bourguiba sous toutes ses facettes est relĂ©guĂ©e au second plan et que toutes les souffrances endurĂ©es par ces militants de tous bords sont confinĂ©es dans lâoubli et lâamnĂ©sie populaire. EspĂ©rons toutefois, que la large diffusion et la lecture de cette biographie vibrante de Gilbert, surtout, par les jeunes gĂ©nĂ©rations de ce pays, suscitent un dĂ©bat fĂ©cond Ă lâĂ©chelle nationale Ă lâinstar de lâeffet quâavait créé la piĂšce Khamsoun de Fadhel JaĂŻbi! Dâailleurs, pourquoi ne pas soumettre une suggestion Ă nos Ă©lites dirigeantes qui sâĂ©tonnent du dĂ©sintĂ©rĂȘt de nos jeunes pour lâhistoire nationale et pour la chose publique? Que le livre de Papy fasse une entrĂ©e remarquĂ©e dans les Ă©tablissements dâenseignement pour devenir un manuel scolaire de rĂ©fĂ©rence! Ainsi, bon nombre des Tunisiens dĂ©couvriront dĂ©s leur jeune Ăąge, que lâhistoire de leur pays ne se conjugue pas au singulier, quâelle est lâexpression dâune pluralitĂ© de projets, dâune diversitĂ© de parcours, dâappartenances confessionnelles multiples, de visions diffĂ©rentes, voire opposĂ©es, ⊠Et pour lâĂ©diteur de lâouvrage ; une occasion rĂȘvĂ©e de se frotter encore plus les mains!
(Source : Attariqaljadid n°117 du 28 février au 6 mars 2009)
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Mizaanoon
Introduction
En guise dâintroduction voici deux images parmi des centaines voire, des milliers dâautres qui ne laissent aucun doute sur la nature mĂ©phistophĂ©lique, non seulement des militaires israĂ©liens en exercice, mais de lâensemble de cette sociĂ©tĂ© qui, au fond, est aussi militarisĂ©e.
PremiĂšre image.
«Les images
[1] sont lĂ , les tĂ©moignages aussi. Durs, sans appel. Comme celui de Khaled Abed Rabbo, trente ans. Il se trouvait avec sa famille au rez-de-chaussĂ©e dâun immeuble du hameau dâEzbat Abed Rabbo (au nord de gaza) dans lequel vivaient 27 personnes. Le 7 janvier, (2009) en milieu de la matinĂ©e, les israĂ©liens sont arrivĂ©s. Ils ont installĂ© un poste militaire. Les chars se sont mis en position derriĂšre des buttes de sable alors que, par haut-parleurs, ils intimaient lâordre aux gens de sortir. « Comme nous habitions au rez-de-chaussĂ©e, nous sommes sortis les premiers, a racontĂ© Khaled. JâĂ©tais avec ma femme, nos trois filles et ma mĂšre. Jâavais un drapeau blanc. Sur le char, il y avait deux soldats. Lâun mangeait des chips, lâautre du chocolat. On ne savait pas quoi faire. Soudain un soldat est sorti du char. Il Ă©tait roux et portait les papillotes des religieux. Il a tirĂ© sur ma petite fille de deux ans, Amal. Ses intestins sont sortis de son ventre. Puis il a visĂ© en rafale celle de sept ans, Souad. Ma femme sâest Ă©vanouie. Il a tirĂ© sur ma mĂšre. » Les deux filles, Amal et Souad sont mortes. La troisiĂšme, griĂšvement blessĂ©e, a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e vers la Belgique. Elle est tĂ©traplĂ©gique.» (En annexe 1 une liste non exhaustive[2] de certains parmi principaux criminels de guerre israĂ©liens qui ont participĂ© au dernier massacre de Gaza et Ă plusieurs autres auparavant.)
DeuxiĂšme image :
«⊠Et que dire de la grande quantitĂ© dâisraĂ©liens qui, par pure exaltation devant les bombardements des quartiers en entier, se sont installĂ©s dans des postes dâobservation avec leurs paniers de pique-nique pour mieux « jouir du spectacle excitant» que leur offrent leurs forces armĂ©es en pleine exĂ©cution de la boucherie ? Les mĂȘmes israĂ©liens sont « enchantĂ©s des images, qui remplissent les premiĂšres pages des journaux, des soldats souriants, de retour de leur mission, dans les chars, montrant avec leurs doigts le signe de la victoire.
[3]»
Le fascisme et le nazisme sont dépassés par le sionisme.
«LâItalie fasciste et lâAllemagne nazi
[4] ont bombardĂ©, envahi et annexĂ© des pays et des territoires, comme prĂ©lude Ă la construction dâun empire mondial. Les israĂ©liens, dans leur ivresse de puissance, suivent exactement leurs traces et appliquent la mĂȘme conception : Bombardements aĂ©riens massifs sans distinction aucune entre les habitants ou les installations militaires (Faut-il encore signaler quâĂ Gaza, des installations militaires, au vrai sens du terme, comme au temps des fascistes et des nazis, elles nâexistent pas, tout au plus des rĂ©sistants ou des guĂ©rilleros dont les armes rudimentaires ne nĂ©cessitent mĂȘme aucune installation militaire. Ou est-ce quâun peuple enfermĂ© dans une partie de sa propre terre comme dans une cage, nâa aucun droit Ă rĂ©sister par nâimporte quel moyen ? â Par consĂ©quent tous les objectifs sont civils et les israĂ©liens le savent parfaitement, comme ça Ă©tĂ© largement Ă©tayĂ© dans la premiĂšre partie de cet article ainsi comme il le sera aussi dans cette deuxiĂšme partie avec des dĂ©tails encore plus atroces et qui dĂ©passent les horreurs commises par les nazis.), attaques Ă©clairs et acharnĂ©es Ă base de vĂ©hicules blindĂ©s, mĂ©pris et rejet total de toutes critiques venant de nâimporte quelle instance internationale, et, le tout accompagnĂ© ouvertement dâune concentration militaire afin dâenchaĂźner avec une nouvelle guerre beaucoup plus meurtriĂšre encore, sâil en faut, contre lâIran. Et tout comme les dirigeants nazis et fascistes sâĂ©taient servis de la «menace bolchĂ©vique », le haut commandement israĂ©lien a dĂ©clenchĂ©, Ă lâĂ©chelle mondiale, une immense campagne de propagande dirigĂ©e par lâĂ©norme, et, dâune efficacitĂ© terrifiante, rĂ©seau sioniste universel, tout en agitant le spectre de «la terreur islamique » pour justifier les prĂ©paratifs dâune gigantesque attaque contre un pays qui compte soixante quatorze millions dâhabitants. (En annexe 2 une liste des plus importantes organisations sionistes aux Etats-Unis[5])
Notons que le nouveau premier ministre israĂ©lien (entrant) issu des derniĂšres Ă©lections, Benyamin Netanyahu, le favori de la plupart des organisations sionistes aux Etats-Unis, a dĂ©clarĂ© publiquement et clairement que lâattaque militaire contre lâIran constitue la partie prioritaire de son agenda. Un message qui a vite mis en branle toutes ces organisations afin quâelles redoublent dâefforts pour sâassurer le consentement, lâappui et lâagissante collaboration de la nouvelle Administration UsamĂ©ricaine tout comme toutes les autres auparavant. Le journaliste du Wall Street Journal
[6], Brett Stephens, complĂštement Ă©merveillĂ© et se prosternant aux pieds du dirigeant israĂ©lien, ratifie sans rĂ©serve les justifications de Netanyahu et Ă©crit : «La menace nuclĂ©aire de lâIran reprĂ©sente un danger pour le monde Ă©minemment plus grave que la crise Ă©conomiqueâŠet constitue une menace existentielle pour IsraĂ«l. » Stephens continue dans son article et rĂ©sume la position de Netanyahu envers Obama : « Si la diplomatie Ă©choue et les Etats-Unis dĂ©cident de ne pas recourir Ă la force militaire, IsraĂ«l se chargera dâattaquer en solitaireâŠÂ»
Netanyahu rĂ©clame ouvertement la destruction totale de tout le programme nuclĂ©aire iranien. Ăa importe peu quâil soit civil ou non. Et comme les centrales sont construites sur toute lâĂ©tendue du territoire iranien, il faut bien sâattendre Ă la destruction pratiquement de tout le pays. En effet les israĂ©liens avaient bien attaquĂ© et dĂ©truit la construction de centrale nuclĂ©aire en Irak, en 1981, qui Ă©tait Ă son Ă©tape prĂ©liminaire et dâailleurs sous la supervision de la France qui garantissait son usage civil. Il nây a aucun doute, non seulement quâils vont attaquer lâIran, mais quâils feraient la mĂȘme chose avec nâimporte quel autre pays arabe proche ou lointain qui ose franchir, si vraiment il a la volontĂ© de le faire, un certain seuil de progrĂšs scientifique rĂ©el. Ce genre de progrĂšs nâest pas permis dans la stratĂ©gie sioniste.
Gigantesques livraisons dâarmements des U.S.A vers IsraĂ«l.
Au sujet de ces prĂ©paratifs de guerre contre lâIran plusieurs agences de presse ne cessent de rapporter depuis dĂ©cembre (2008) lâembarquement de quantitĂ©s considĂ©rables de matĂ©riels de guerre via la GrĂšce.
Selon les dĂ©clarations dâun courtier de la marine marchande, sâexprimant sous lâanonymat
[7], il est affirmĂ© : «quâun embarquement de quelques 3.000 tonnes de munitions en une seule fois est chose trĂšs rare. Nous nâavons pas vu une cargaison pareille sur le marchĂ© depuis des annĂ©es. » Dâautres courtiers de Londres familiers Ă ce genre de transport dâarmes pour le compte des troupes amĂ©ricaines et anglaises dans le passĂ©, trouvent aussi que de semblables contrats dâaffrĂštements vers IsraĂ«l bien rares. (Reuters, 10 janvier 2009)
De son cĂŽtĂ©, le Pentagone a confiĂ© Ă une compagnie de la marine marchande grecque le transport dâarmes vers IsraĂ«l. Selon des documents publics en possession de lâagence de presse Reuters, les Etats-Unis cherchent Ă affrĂ©ter un navire marchand pour embarquer durant ce mois (de janvier 2009) des centaines de tonnes dâarmes de la GrĂšce Ă destination dâIsraĂ«l. Selon le Commandement dâEmbarquement Militaire de la Marine des ArmĂ©es amĂ©ricaines (MSC, sigles en anglais), le navire devait transporter 325 containers standards de 20 pieds remplis de ce qui est mentionnĂ© comme « munitions » sur deux voyages sĂ©parĂ©s du port grec dâAstakis vers le port dâAshdod entre mi-janvier 2009 et la fin du mĂȘme mois. Une indication « matĂ©riel dangereux » contenue dans le document mentionne quâil sâagit de substances explosives et de dĂ©tonateurs. Sans plus de dĂ©tails !
Par ailleurs on signale dâun autre cĂŽtĂ© quâun autre chargement de munitions dâun volume aussi anormalement similaire a Ă©tĂ© acheminĂ© des Etats-Unis vers IsraĂ«l au dĂ©but de dĂ©cembre et rapportĂ© en ces termes : « Un appel dâoffre remportĂ© par une compagnie de navigation allemande a consistĂ© en lâaffrĂštement dâun bateau de cette compagnie par les USA et a transportĂ© un grand chargement dâarmes dâun poids de plus de 2.600 tonnes et composĂ© 989 containers standards de 20 pieds. Il Ă©tait parti de Caroline du Nord vers le mĂȘme port israĂ©lien dâAshdod. (Press TV, 10 janvier 2009)
Est-ce que tous ces grands chargements de munitions sont liĂ©s Ă lâinvasion de Gaza ?
Un autre appel public du Pentagone pour le transport, par un bateau commercial, fait le 31 dĂ©cembre, soit 4 jours aprĂšs le dĂ©clenchement des bombardements aĂ©riens sur Gaza par les avions de chasse F16. Certains observateurs avaient hĂątivement conclu, sans apporter rien pour Ă©tayer leurs thĂšses, que ces livraisons dâarmes et de munitions Ă©taient destinĂ©es Ă approvisionner les forces armĂ©es israĂ©liennes en appui dans leur derniĂšre offensive sur Gaza (Reuters du 10 janvier 2009)
Eh bien ces rapports sont totalement erronĂ©s, car la livraison de munitions prĂ©cĂšde toujours avant le commencement dâune opĂ©ration militaire. La munition requise pour « lâOpĂ©ration Plomb Durci » avait Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en juin 2008. AprĂšs la demande faite par IsraĂ«l, dans le cadre de lâassistance militaire amĂ©ricaine Ă ce pays, le CongrĂšs des Etats-Unis a approuvĂ© en septembre 2008 la livraison de 1.000 unitĂ©s de Bombes GuidĂ©es de « DiamĂštre 39» dirigĂ©es par GPS (GBU-39) de trĂšs haute prĂ©cision. Ces bombes sont destinĂ©es Ă pĂ©nĂ©trer et dĂ©truire des bunkers.
Ces bombes intelligentes GBU-39 qui sont produites par la compagnie Boeing, ont Ă©tĂ© livrĂ©es Ă IsraĂ«l en novembre et ont Ă©tĂ© utilisĂ©es durant les attaques aĂ©riennes initiales sur Gaza. (Ces faits sont confirmĂ©s par le quotidien israĂ©lien « JĂ©rusalem Post » qui ajoute que ces armes pourraient ĂȘtre embarquĂ©es sur les avions militaires Boeing F15s que possĂšde lâFAI (Forces armĂ©es israĂ©liennes)
Il est trĂšs peu probable que la grande partie des armements y compris les grands chargements signalĂ©s plus haut et dont la date dâarrivĂ©e Ă IsraĂ«l Ă©tait prĂ©vue pour fin janvier, soit destinĂ©e pour lâopĂ©ration sur Gaza. La GBU-39 est « lĂ©gĂšre » (130Kg). Donc tout le chargement des GBU-39 (1.000 unitĂ©s) serait dâun poids de 130 tonnes. En dâautres termes, les spĂ©cifications des GBU-39 ne correspondent en rien aux descriptions des chargements des munitions « dâun volume exceptionnellement grand et de grand tonnage ».
Le chargement du 31 dĂ©cembre est de lâordre de 3.000 tonnes. Un chargement de munitions aussi exceptionnel et de grand tonnage signifie un transfert dâarmement lourd vers IsraĂ«l.
Selon des dĂ©clarations militaires U.S les munitions seraient envoyĂ©es pour ĂȘtre entreposĂ©es en vu leurs utilisations « Ă court terme » dans un prĂ©visible grand conflit.
« Ces chargements, généralement programmés auparavant, est une chose routiniÚre et ne constituent en aucun cas un appui dans une situation en cours comme le dernier cas de Gaza⊠Les forces armées des U.S.A préparent des arsenaux dans certains pays en prévision, à court terme, de leurs propres nécessités» (Reuters du 10 janvier 2009)
Depuis le lancement de lâOpĂ©ration Théùtre Iran Ă Moyen Terme (TIRANNT, lâacronyme en anglais) en mai 2003, on a observĂ© une sĂ©rie dâescalades qui nâexclue pas une action militaire contre lâIran et la Syrie (Et certainement de nouveau le Liban, dâautant plus que le Hezbollah ne cesse de gagner du terrain sur le plan politique et sans doute aussi sur le plan de certains prĂ©paratifs militaires, comme lâa dĂ©clarĂ© le leader de ce mouvement de rĂ©sistance, Hassan Nasrallah, lors de son dernier discours, le 19 fĂ©vrier, en mĂ©moire du chef militaire Imad Moghnia assassinĂ© Ă Damas il y a juste un an. Les israĂ©liens savent parfaitement que tout ce que dit Nasrallah est une vĂ©ritĂ© mĂ©ridienne.) TIRANNT a Ă©tĂ© suivie par une sĂ©rie de plans militaires concernant lâIran. Des innombrables dĂ©clarations officielles et documents militaires UsamĂ©ricains laissent prĂ©voir une extension de la guerre au Moyen Orient.
Donc ce genre de livraison dâarmes indique bien quâil ne sâagit pas seulement dâune simple escalade prĂ©liminaire, sur la scĂšne sinon de lâĂ©tape la plus active dans tout le processus de planification militaire amĂ©ricano-israĂ©lienne.
On ne sait pas avec certitude la date de lâutilisation de ces armes mais la question principale Ă ce sujet est de savoir, si lâinvasion de Gaza fait bien partie dâune aventure militaire beaucoup plus Ă©tendue au cours de laquelle seront utilisĂ©s des armements lourds y inclus les bombes anti-bunkers fabriquĂ©es aux Etats-Unis.
Lâaccumulation de bombes anti-bunkers, fabriquĂ©es aux USA, par IsraĂ«l remonte Ă 2005.
« Selon Jewish Virtual Library du 21-22 septembre 2004 et les quotidiens israéliens Haaretz et Jérusalem Post, les Etats-Unis, vendront à Israël 5.000 bombes intelligentes, dans le cadre des plus importants accords sur les armements entre alliés depuis des années.
Parmi les bombes que recevront les forces aĂ©riennes (dâIsraĂ«l), selon ces derniĂšres sources il y a 500 bombes anti-bunkers dâune tonne destinĂ©es Ă transpercer les murs de bĂ©ton armĂ© de deux mĂštres dâĂ©paisseur, 2500 bombes normales dâune tonne aussi, 1.000 autres bombes dâune demi-tonne et 500 bombes dâun quart de tonne. Les bombes qui sont en train dâĂȘtre livrĂ©es Ă IsraĂ«l comportent les versions transportĂ©es par voie aĂ©rienne, comme des bombes dâentraĂźnement et des dĂ©tonateurs entre autres. Elles sont guidĂ©es par le satellite dĂ©jĂ mis sur orbite par IsraĂ«l et utilisĂ© par ses forces armĂ©es.
Les livraisons dâarmements successives augmenteront aussi les rĂ©serves dĂ©jĂ existantes en bombes intelligentes dâIsraĂ«l. Le Pentagone a dĂ©clarĂ© au CongrĂšs que ces bombes sont destinĂ©es Ă maintenir lâavantage qualitatif dâIsraĂ«l (sur lâIran) et Ă dĂ©velopper les intĂ©rĂȘts stratĂ©giques et tactiques des Etats-Unis.
Donc les chargements rĂ©els de bombes anti-bunkers « made in USA » ont commencĂ©, comme on lâa vu plus haut en 2005. Ă cette date les Etats-Unis avaient donnĂ© le feu vert pour la livraison de :
5.000 « armes intelligentes de lancement aĂ©rien » entre lesquelles se trouvent 500 bombes anti-bunkers BLU 109. On pense que ce genre de munitions (revĂȘtues dâuranium) serait plus que suffisant pour faire face Ă toute la gamme des objectifs rĂ©pertoriĂ©s en Iran Ă lâexception des installations sous-terraines de Natanz qui pourraient requĂ©rir [Des armes plus puissantes] les anti-bunkers BLU-113 [une variante de la BLU 28
[8]]
La BLU-109 est plus petite que la GBU 28. « Il sâagit dâune ogive de 900kg qui pourrait ĂȘtre simultanĂ©ment utilisĂ© avec le systĂšme de positionnement GPS [âŠ] et pourrait perforer jusquâĂ 4,5m de bĂ©ton armĂ©.»
Au comble de la guerre contre le Liban au mois dâaoĂ»t 2006, un grand chargement de bombes GBU 28 de 2,2 tonnes a Ă©tĂ© envoyĂ© dâurgence vers IsraĂ«l (Selon le New York Times).
[Au fait ce chargement a Ă©tĂ© rapportĂ© par plusieurs journaux et mĂ©dias dans le monde et particuliĂšrement par les journaux britanniques, car ce chargement a Ă©tĂ© acheminĂ© dâurgence par les avions militaires « Galaxie » ayant fait escale dans des bases militaires anglaises.]
La GBU 28 est fabriquĂ©e par Raytheon. Cette bombe a Ă©tĂ© dĂ©jĂ utilisĂ©e contre lâIrak durant la Guerre du Golfe en 1991 et peut perforer du bĂ©ton armĂ© dâune Ă©paisseur de 6 mĂštres. (Haaretz du 9 novembre 2008). La diffĂ©rence entre les bombes intelligentes GBU 39 (130Kg) utilisĂ©es contre Gaza et la GBU-28 qui pĂšse 2,2 tonnes est Ă©vidente.
« La Bombe Guidée 28 (GBU-28) est une arme spéciale développée pour pénétrer les centres de commandement irakiens situés profondément sous terre. La GBU-28 est une munition conventionnelle de 2.270Kg guidée par laser et utilise une ogive perforatrice de 2.000 Kg.» (Selon Federation of American Scientists.)
Donc les rĂ©cents chargements exceptionnellement grands dâarmes vers IsraĂ«l font partie des accords de 2004 entre Washington et Tel Aviv et sont financĂ©s les fonds de lâassistance militaire US Ă IsraĂ«l.
Tel quâil a Ă©tĂ© signalĂ© plus haut, il existe un historial de livraisons de bombes anti-bunkers (y inclus la GBU-28) qui remontent donc Ă 2005. Bien quâon ignore la nature et la composition exactes de tous ces rĂ©cents chargements dâarmes vers IsraĂ«l, il y a des fortes suspicions que ça comporte la version des bombes anti-bunkers les plus lourdes y incluse la GBU-28.
Ă ce propos il vaut bien la peine de signaler que durant lâĂ©tĂ© passĂ©, IsraĂ«l a demandĂ© au Pentagone la livraison des bombes anti-bunkers GBU-2. Lâintention dĂ©clarĂ©e sera de pouvoir les utiliser durant lâĂ©ventuelle opĂ©ration militaire contre lâIran.
En septembre 2008, selon les rapports de la presse amĂ©ricaine et israĂ©lienne qui cite des responsables du Pentagone, la demande de Tel Aviv a Ă©tĂ© repoussĂ©e. Washington se serait refusĂ© catĂ©goriquement Ă donner le feu vert pour le chargement des bombes anti-bunkers GBU-28 afin dâĂȘtre utilisĂ©es pour attaquer les installations nuclĂ©aires de lâIran. « Par contre on a acceptĂ© la livraison des bombes lĂ©gĂšres GBU-39 pour ĂȘtre utilisĂ©es contre Gaza. « Les Etats-Unis auraient refusĂ© une demande israĂ©lienne pour un Ă©quipement militaire et un soutien plus ample pour renforcer encore davantage les capacitĂ©s dâIsraĂ«l pour attaquer les installations nuclĂ©aires de lâIran. »
Dans la demande israĂ©lienne transmise et refusĂ©e au plus haut niveau, les amĂ©ricains y ont vu un signal indiquant quâIsraĂ«l se trouverait aux Ă©tapes avancĂ©es dans leurs prĂ©paratifs dâattaque contre lâIran. Et sur ce, les amĂ©ricains ont averti IsraĂ«l de ne pas passer Ă lâaction, car ça risque de mettre en danger leurs intĂ©rĂȘts dans la rĂ©gion et si malgrĂ© tout les israĂ©liens dĂ©cident dâattaquer, les amĂ©ricains exigent quâils les mettent au courant auparavant. Au dĂ©but de septembre dans un rapport dâHaaretz, on a indiquĂ© que la demande comprenait bien les bombes anti-bunkers GBU-28.
Au milieu de septembre, selon un rapport de « lâAssociated Press », les Etats-Unis ont acceptĂ© la vente de 1.000 bombes anti-bunkers GBU-39 et les experts militaires israĂ©liens avaient dĂ©clarĂ© quâon leur fournira une nouvelle puissante arme dans lâattaque contre Gaza.
Ainsi donc et thĂ©oriquement Ă chaque fois quâIsraĂ«l avait demandĂ© des armes et que lâAdministration amĂ©ricaine aurait soupçonnĂ© quâelles allaient ĂȘtre utilisĂ©es pour bombarder lâIran, on a prĂ©tendu que les amĂ©ricains nâĂ©taient dâaccord. (Defense Update, dĂ©cembre 2008)
Intoxication médiatique
Les dĂ©clarations officielles et les rapports de presse sont plus que douteux et tendent Ă semer la confusion et la duperie, car IsraĂ«l et les Etats-Unis ont toujours agi en Ă©troite coordination. Il nâest pas vrai du tout quâIsraĂ«l soit obligĂ© de demander la permission des Etats-Unis pour lancer une opĂ©ration militaire.
Dans le cadre de lâintoxication un rapport du journal israĂ©lien, Haaretz, avait insinuĂ© que Bush sâest montrĂ© inflexible et nâa pas voulu dâune opĂ©ration contre lâIran. Selon ce rapport les Etats-Unis auraient menacĂ© dâabattre les avions israĂ©liens si jamais on dĂ©cide dâattaquer unilatĂ©ralement lâIran.
« Autorisation de survol de lâespace aĂ©rien : Une attaque contre lâIran apparemment exige le survol de lâespace aĂ©rien irakien. Donc les avions israĂ©liens nĂ©cessitent un couloir aĂ©rien sauf pour ne pas ĂȘtre abattus par dâautres avions militaires ou par missiles antiaĂ©riens UsamĂ©ricains. Les UsamĂ©ricains auraient refusĂ© une telle demande. Afin de sâesquiver ils auraient dit aux israĂ©liens dâaller demander une autorisation au gouvernement de Nuri El Maliki. » (Haaretz du 9 novembre 2008)
Bien sĂ»r que le rapport en question nâest quâune supercherie. Les opĂ©rations militaires sont toujours Ă©troitement coordonnĂ©es entre les deux alliĂ©s et jamais, les amĂ©ricains nâoseraient abattre les avions de leurs principaux et meilleurs alliĂ©s israĂ©liens quelles que soient les circonstances.
La nature et la composition de ces chargements dâarmements des Etats-Unis vers IsraĂ«l.
Ces cargaisons extraordinaires de munitions nĂ©cessitent normalement lâapprobation du CongrĂšs. Que lâon sache il nâexiste aucun archive ou enregistrement publics dâune approbation concernant des chargements de munition de telles dimensions.
Ni la nature ni la composition de ces chargements ne sont rĂ©ellement connues. Est-ce que la sollicitude dâIsraĂ«l de lui livrer la GBU-29 de 2,2 tonnes a Ă©tĂ© satisfaite sans passer par le CongrĂšs ? Ou est-ce que ça fait partie de la livraison des 3.000 tonnes de GBU-28 ? Et y-a-t-il dans tout cet arsenal israĂ©lien aussi de bombes nuclĂ©aires tactiques anti-bunkers ? â Ce sont lĂ des questions quâil faut bien adresser au CongrĂšs des Etats-Unis. En tout cas Robert Gates, celui qui continue Ă tenir les rĂȘnes au Pentagone, confirme la continuitĂ© dans lâagenda militaire UsamĂ©ricain.
Renforcements des protections anti-missiles.
Au dĂ©but du mois de janvier 2009, le Pentagone a dĂ©pĂȘchĂ© vers IsraĂ«l 100 officiers militaires du Commandement EuropĂ©en (EUCOM) pour collaborer avec les israĂ©liens dans lâinstallation dâun nouveau systĂšme dâalerte-radar trĂšs sophistiquĂ© dit lâX-band. Ce projet fait partie dâun autre paquet dâaide militaire Ă part celui dĂ©jĂ agréé par le Pentagone en septembre 2008. Selon des documents officiels « le gouvernement israĂ©lien a sollicitĂ© une aide pour se protĂ©ger contre une puissante attaque de missiles iraniens. Et le SecrĂ©taire de la DĂ©fense, Robert Gates, a ordonnĂ© le dĂ©ploiement de ce systĂšme Ă la mi-septembre passĂ©e.
Une fois ce systĂšme entre en fonction, il sera, selon lâAgence de la DĂ©fense des Missiles US, en mesure de scruter lâespace et dĂ©tecter des objets minuscules Ă grande distance et Ă haute altitude. Ainsi il sera intĂ©grĂ© dans le rĂ©seau global US de dĂ©tection de missiles.
« En outre ça donne aux israéliens des capacités qui leur permettent de détecter des missiles balistiques de moyenne et de longues portées beaucoup mieux que ne le permet le systÚme actuel de radar a déclaré Morrell.(Un des porte-parole du Pentagone) « Non seulement ça permet de doubler la portée des radars de défense contre les missiles, mais ça augmente aussi le temps disponible pour se préparer à faire face à une attaque du genre. »
Le mĂȘme fonctionnaire ajoute que ce systĂšme permet aux israĂ©liens dâaugmenter considĂ©rablement leurs moyens dĂ©fensifs. Il existe, selon toujours le mĂȘme fonctionnaire, une croissante menace de missiles balistiques dans la rĂ©gion et particuliĂšrement de la part de lâIran. Et personne ne se sente inquiĂ©tĂ©e par cette menace dans la rĂ©gion autant que les israĂ©liens. Et Ă©videmment ils ont sollicitĂ© notre aide (Defense Talk.com du 6 janvier 2009.)
Donc le nouveau systĂšme de radar X-band permet une interception peu de temps aprĂšs le lancement du territoire ennemi. (Selon le SĂ©nateur Joseph Azzolina, Protecting IsraĂ«l from Iranâs missiles, Bayshore News du 26 dĂ©cembre 2008.)
Et le fait que le radar X-band soit intĂ©grĂ© dans le rĂ©seau global de dĂ©tection de missiles UsamĂ©ricain ce qui inclut les satellites, les navires de guerre Aegis en MĂ©diterranĂ©e, dans le Golfe, en Mer Rouge ainsi que les radars Patriot et les intercepteurs installĂ©s au sol. Ce qui signifie dans ce contexte, que celui qui prend la dĂ©cision, ce sont les Etats-Unis qui contrĂŽlent tout le systĂšme de DĂ©fense AĂ©rienne : Câest un systĂšme UsamĂ©ricain et il le restera ainsi, indique encore Morrell. Donc câest un autre cadeau quâon fait aux israĂ©liens, car il est plus que probable que ça nĂ©cessite du personnel UsamĂ©ricain sur le terrain pour le faire fonctionner. (CitĂ© dâIsraĂ«l National News du 9 janvier 2009.)
En dâautres termes tant que ce systĂšme de dĂ©fense aĂ©rienne soit intĂ©grĂ© dans le systĂšme global contrĂŽlĂ© par les militaires UsamĂ©ricains, les israĂ©liens ne peuvent, en aucune circonstance, lancer une opĂ©ration militaire sans le consentement des Etats-Unis.
En fin de compte toutes ces cargaisons de munitions des Etats-Unis qui doivent arriver Ă IsraĂ«l aprĂšs la prise du pouvoir dâObama comme prĂ©sident des Etats-Unis et Commandant en Chef, font partie dâun programme beaucoup plus vaste de coopĂ©ration militaire entre les U.S.A et IsraĂ«l concernant lâIran.
Le renfort apportĂ© dans le systĂšme de dĂ©fense contre les missiles combinĂ© avec ces grandes cargaisons dâarmes font partie dâune escalade qui pourrait mener le monde vers une guerre plus Ă©tendue encore au Moyen Orient sous lâAdministration Obama.
Ou sommes-nous tout simplement devant une nouvelle guerre froide ? â Il y a des renforts militaires des deux cĂŽtĂ©s. Devant lâinitiative des Etats-Unis et dâIsraĂ«l, lâIran a renforcĂ© son systĂšme de dĂ©fense contre les missiles avec le soutien de la Russie. Selon un rapport (21 dĂ©cembre 2008), Moscou et TĂ©hĂ©ran sont en train dâavoir des conversations qui portent sur la livraison de la part de la Russie dâun systĂšme de dĂ©fense aĂ©rienne de moyenne portĂ©e, particuliĂšrement les systĂšmes des missiles terre-air S-300.
Lâautre guerre secrĂšte :
Depuis bien avant la crĂ©ation de leur Ă©tat en terre de Palestine, les sionistes se sont adonnĂ©s, comme on lâa vu aussi dans la premiĂšre partie, Ă toutes sortes de terrorismes, de massacres de civils, dâassassinats de personnalitĂ©s, qui de par leur importance sociale, politique ou diplomatique reprĂ©sentent Ă leurs yeux un danger quelconque pour leur projet. Ils ont assassinĂ© des palestiniens et des arabes dans les quatre coins du globe. Parfois les victimes ne sont mĂȘme pas arabes ni musulmans comme câest le cas du dĂ©lĂ©guĂ© des Nations Unies en Palestine, le comte Folke Bernadotte, assassinĂ© le 17 septembre 1948.
Tzipi Livni, la ministre des affaires Ă©trangĂšres dans le gouvernement dâEhud Olmert, (sortant) a suivi la voie de son propre pĂšre Eitan Livni. Un immigrant polonais qui est arrivĂ© en Palestine au dĂ©but du 20iĂšme siĂšcle. Il
Ă©tait le chef de lâorganisation terroriste Irgoun Zvai Leumi. Lâorganisation terroriste qui a prĂ©parĂ© et exĂ©cutĂ©, entre autres grands massacres aussi atroces les uns que les autres sur les paisibles villageois qui ont disparu ainsi que leurs propres villages, lâexplosion de lâhĂŽtel King David Ă JĂ©rusalem, le 22 juillet 1946 qui a fait 92 morts et 58 blessĂ©es. Tzipi a forgĂ© ses « dons diplomatiques » dans les arcanes des services de renseignement et de lâassassinat, le Mossad, dans les annĂ©es 80. On lui attribue entre autres au moins lâorganisation et la participation dans lâexĂ©cution, Ă Rome, dâun haut responsable de lâOrganisation de LibĂ©ration de la Palestine.
En ce moment et selon un article paru dans un quotidien espagnol
[9], sous le titre « Guerre secrĂšte dâIsraĂ«l contre le programme nuclĂ©aire iranien » on peut lire le suivant : «IsraĂ«l est en train de mener une autre guerre secrĂšte contre le programme nuclĂ©aire iranien. Il le fait Ă travers des sabotages, des compagnies Ă©pouvantails, des agents doubles et des sicaires. Ăa pourrait, comme dans le cas de lâIrak, nâĂȘtre que le prĂ©lude Ă la grande opĂ©ration militaire directe dont il est question plus haut. Citant comme source le quotidien anglais « The Daily Telegraph » qui se rĂ©fĂšre Ă des documents des services secrets UsamĂ©ricains, le quotidien espagnol rapporte : «selon ces sources, les israĂ©liens ont mis Ă exĂ©cution des plans qui consistent Ă assassiner des savants et de hauts techniciens qui participent dans la rĂ©alisation du programme nuclĂ©aire iranien. Leur objectif, Ă travers ces actes, serait de ralentir le maximum possible ou mĂȘme arrĂȘter complĂštement ce programme en attendant le « coup de grĂące.»
Avec la collaboration des Etats-Unis, ces opĂ©rations secrĂštes israĂ©liennes sont concentrĂ©es sur lâĂ©limination physique de ressources humaines importantes pour le programme et sur le sabotage de la chaĂźne de transmission de fourniture nuclĂ©aire a affirmĂ© Reva Bhalla, un analyste de la compagnie UsamĂ©ricaine privĂ©e des services de renseignement Stratfor. Une compagnie qui est en relation Ă©troite avec lâAdministration UsamĂ©ricaine.
Un autre ex- agent de la CIA affirme de son cĂŽtĂ©, que lâintention dâIsraĂ«l de « ralentir le programme » sans que les iraniens ne sâen rendent compte de ce qui se passe rĂ©ellement. On essaye donc de retarder le plus que possible en attendant de trouver la solution dĂ©finitive. Selon cet agent, câest « une bonne politique. »
Le Daily Telegraph a rappelĂ© les rumeurs selon lesquels le Mossad, les services secrets israĂ©liens, Ă©tait bien derriĂšre le dĂ©cĂšs dâArdeshire Hassanpour, un important savant nuclĂ©aire iranien qui travaillait dans la centrale dâIspahan, mort dans des circonstances mystĂ©rieuses en 2007. On a dit quâil serait mort envenimĂ© par un gaz lĂ©tal incolore et inodore.
(Ăa doit de la mĂȘme ou semblable composition chimique du « polonio 210 » utilisĂ© par les russes pour assassiner un de leur ex-agent secret Alexandre Litvinenko, mort le 23 novembre 2006 Ă Londres.)
Dans le passĂ© les IsraĂ©liens ne sont jamais embarrassĂ©s de scrupule pour assassiner les savants des pays hostiles. Câest ce quâils ont fait avec lâIrak et câest ce quâils feront avec les iraniens.
Bien avant lâinvasion et lâoccupation de lâIrak, ils avaient dĂ©jĂ assassinĂ© plusieurs savants de ce pays. Ils tueront beaucoup plus durant lâoccupation UsamĂ©ricaine. Lâun de ces assassinats a eu lieu le 13 juin 1980 Ă Paris. CâĂ©tait le terrifiant massacre du savant Ă©gyptien Yahia El Meched Ă Paris. El Meched travaillait dans la centrale nuclĂ©aire de lâIrak qui a Ă©tĂ© par la suite bombardĂ©e comme signalĂ©e plus haut. El Meched a reçu un terrible coup sur la tĂȘte, avec un lourd objet mĂ©tallique tranchant, qui lui a brisĂ© le crĂąne et fait sauter le cerveau en mille Ă©clats qui se sont collĂ©s sur les murs et le plafond de la chambre de lâhĂŽtel oĂč il Ă©tait logĂ©.
[10] Tel que ça Ă©tait dĂ©crit Ă lâĂ©poque.
Toujours selon le quotidien britannique, les israĂ©liens utilisent des compagnies paravents pour sâinfiltrer dans le rĂ©seau commercial de lâIran. Au dĂ©part on lui livre du matĂ©riel de qualitĂ© et par la suite on lui file du matĂ©riel dangereusement dĂ©fectueux.
Gaza : un essai gĂ©nĂ©ral pour lâattaque contre lâIran.
Gaza écrit J. Petras
[11] « est un essai gĂ©nĂ©ral pour une attaque militaire Ă grande Ă©chelle contre lâIran. Au cours de la campagne dâextermination Ă Gaza, les stratĂšges politiques et militaires israĂ©liens ont tirĂ© une grande quantitĂ© dâenseignements de valeur capitale sur :
1- Les niveaux de complicitĂ© de lâEurope et des Ătats-Unis dâun cĂŽtĂ© et les niveaux dâimpuissance des rĂ©gimes arabes.
2- Le haut niveau et ampleur de lâappui politique et matĂ©riel auquel ils peuvent sâattendre de la part du gouvernement des Ătats-Unis Ă chaque fois quâils ont Ă pulvĂ©riser leurs adversaires.
3- Le haut degrĂ© de lâappui intĂ©rieur de lâĂ©lectorat juif, mĂȘme dans le cas oĂč les aspects de la boucherie sont dâune brutalitĂ© extrĂȘme.
4- Lâappui massif et indiscutable, dans une guerre offensive dans ses aspects les plus impitoyables et criminels, quâils reçoivent de toutes les organisations juives sionistes les plus influentes politiquement et les plus nanties aux Ătats-Unis et en Europe occidentale.
5- La dĂ©bilitĂ© et lâinefficacitĂ© de lâOrganisation des Nations Unies et lâincapacitĂ© de toute la sĂ©rie dâorganisations humanitaires pour freiner la campagne dâextermination entreprise par IsraĂ«l pour dĂ©truire lâexistence totale de tout un peuple.
6- Lâappui inconditionnel de tous les moyens de communication et des agences de presse aux Ătats-Unis et des mĂ©dias dans la plupart des pays europĂ©ens et dans le reste du monde.
7- La bonne disposition des critiques libĂ©raux Ă culpabiliser, pour violence et Ă part Ă©gale, les victimes de lâextermination et les exterminateurs. Et ainsi rendre stĂ©rile toute condamnation consĂ©quente et efficace de lâĂ©tat sioniste
8- Lâadoption par pratiquement tous les journalistes, Ă©crivains, acadĂ©miciens et politiciens du vocabulaire euphĂ©mique diffusĂ© par la machine de propagande israĂ©lienne. Par exemple, une guerre totale et intense sâappelle « incursion ». Dix mille attaques aĂ©riennes entreprises par des centaines dâhĂ©licoptĂšres et dâavions de chasse israĂ©liens se situent, en ce qui se rĂ©fĂšre au terme « violence », au mĂȘme niveau que les sporadiques et inoffensifs lancements des roquettes artisanales de Hamas. Les bombardements israĂ©liens de milliers de modestes logements, des hĂŽpitaux, des infrastructures vitales sont qualifiĂ©s dâobjectifs « terroristes ». Les rĂ©sistants qui tentent de dĂ©tenir lâavance de lâenvahisseur sont Ă©tiquetĂ©s de « terroristes de Hamas.» Les bombardements de la Croix Rouge, des installations dâassistance humanitaire des Nations Unies, des hĂŽpitaux et des mosquĂ©es sâappellent des « erreurs » ou sont justifiĂ©s pour ĂȘtre des « endroits utilisĂ©s par les terroristes de Hamas pour lancer leurs roquettes.»
Les dirigeants politiques israĂ©liens ont appris une leçon de leur petite sale et combien criminelle guerre : Ă savoir quâils peuvent dĂ©truire totalement une nation, annihiler toute une sociĂ©tĂ© et assassiner ou blesser gravement plus de 7.000 personnes en totale impunitĂ©. Les dirigeants israĂ©liens ont compris quâils peuvent dĂ©clencher une guerre-gĂ©nocide sans craindre la moindre Ă©rosion dans leurs relations diplomatiques (exception des cas de la Mauritanie, Qatar, Bolivie et le Venezuela). Les israĂ©liens ont pu confirmer la loyautĂ© et la soumission des principaux rĂ©gimes arabes de la rĂ©gion et se sont assurĂ©s de la coopĂ©ration et du consentement de lâĂgypte, de lâAutoritĂ© Palestinienne, de la Jordanie et de lâArabie Saoudite. Les dirigeants militaires et civils israĂ©liens estiment quâavec un si haut degrĂ© de complicitĂ© gouvernementale, combinĂ©e avec lâappui de tous les dirigeants sionistes importants et les magnats des moyens de communication,
(De la nature sinistre dâun Rupert Murdoch) ils peuvent passer outre les plus grandes manifestations populaires, les appels au boycott et les dĂ©nonciations au sein des Nations Unies. Les dirigeants israĂ©liens savent que les critiques dâimportants leaders religieux et le nombre croissant de dissidents intellectuels et activistes juifs ne peuvent avoir aucun impact ni consĂ©quences rĂ©elles sur les gouvernements occidentaux ni sur la ferveur et la fidĂ©litĂ© des principales organisations juives-sionistes qui leur sont acquises Ă 100% et dâune maniĂšre permanente.
LâimpunitĂ©.
Les deux menaces potentielles, c’est-Ă -dire le boycott Ă©conomique et la rupture de lâassistance militaire ne se sont pas matĂ©rialisĂ©es jusquâĂ prĂ©sent. Aux Ătats-Unis, les organisations sionistes se sont assurĂ©es que la question du boycott nâapparaisse mĂȘme pas dans lâagenda ni de lâexĂ©cutif ni du lĂ©gislatif. LâAIPAC, la plus puissante de toutes les organisations sionistes a rĂ©digĂ© les directives Ă ce sujet et sâest assurĂ©e lâapprobation presquâĂ lâunanimitĂ© (100% au SĂ©nat et 90% au CongrĂšs) de la rĂ©solution quâelle avait dictĂ©e elle-mĂȘme et qui approuve lâinvasion et la boucherie qui sâen est suivie. Non seulement mais les sionistes qui colonise le Pentagone ont autorisĂ© de nouveaux envois massifs de missiles de 500Kg durant le massacre de Gaza pour maintenir les rĂ©serves lĂ©tales des sionistes Ă leur niveau idĂ©al.
Pour conclure cette deuxiĂšme partie deux rĂ©flexions seraient intĂ©ressantes Ă Ă©voquer. La dĂ©claration faite par le premier ministre encore, pour quelques jours ou semaines en exercice, Ehud Olmert, le jeudi 26 fĂ©vrier dernier, juste aprĂšs les informations selon lesquelles, les travaux de construction la centrale nuclĂ©aire de Bouchehr, en Iran, avec la collaboration des russes, sont terminĂ©s, Ă lâadresse donc de ce pays en ces termes : «Nous sommes un pays fort, trĂšs fort, nous disposons de capacitĂ©s (militaires) dont il est difficile dâimaginer.» A estimĂ© donc Olmert, dont les propos Ă©taient diffusĂ©s par la radio publique sioniste. « Nous avons dĂ©ployĂ© dâĂ©normes efforts pour renforcer notre force de dissuasionâŠJe ne pas en dire plus mais croyez-moi je sais ce dont je parle.
Bien quâau fond ni Olmert, ni tous les autres dirigeants sionistes nâont point besoin de fanfaronnades de ce style, car tout le monde sait, quâen plus de leurs arsenaux propres qui comportent des armes de destructions massives concrĂštes et imaginaires y compris, comme lâa dĂ©clarĂ© lâex-prĂ©sident amĂ©ricain, Jimmy Carter, 150 tĂȘtes nuclĂ©aires. On sait aussi quâils possĂšdent des grandes quantitĂ©s dâarmes biologiques et chimiques quâils ont dĂ©jĂ utilisĂ©es, Ă titre dâessai, durant les « Intifada» et particuliĂšrement celle de Jenine en Cisjordanie. Et aussi Ă titre individuel comme ils lâont fait pour liquider lâancien chef de lâOLP Yasser Arafat. Il nâest pas exclu quâArafat soit envenimĂ© au polonio 210, car Ă la fin de ses jours il avait les mĂȘmes symptĂŽmes et mĂȘmes teint morbide que lâagent russe Alexandre Litvinenko. Donc Ă part tout cela, ils disposent de tous les arsenaux occidentaux et particuliĂšrement ceux de leurs alliĂ©s, les Etats-Unis dâoĂč ils peuvent se servir Ă volontĂ©. Il nây a absolument aucun doute lĂ -dessus tant que les dĂ©cideurs, en la matiĂšre, dans tout cet hĂ©misphĂšre occidental, ne sont pas les dirigeants politiques mais les organisations sionistes dont le poids considĂ©rable ne fait pas lâombre de la moindre doute.
Dâautre part et comme lâa confirmĂ© le vĂ©tĂ©ran journaliste Mohammed H. Heykel, lors de sa derniĂšre confĂ©rence retransmise sur la chaĂźne Al Jazeera le jeudi 26 fĂ©vrier dernier « Tous les pays arabes rĂ©unis ou dispersĂ©s, sans exception aucune, ne possĂšdent ni des forces armĂ©es, ni les armements nĂ©cessaires pour, non pas attaquer la machine de guerre sioniste, mais tout simplement pour sâen dĂ©fendre. Une dĂ©fense, câest le minimum quâexige la souverainetĂ© dâun pays.» Et dâajouter : «Toutes les armes quâon achĂšte Ă coup de milliards de dollars aux pays occidentaux, leur nature et les conditions de leur utilisation et contre qui, sont soumises non pas Ă lâagrĂ©ment des pays fabricants, c’est-Ă -dire les pays occidentaux, mais aux contrĂŽles directs des sionistes israĂ©liens.» Ă partir de lĂ on peut comprendre que les sionistes ne se font plus aucun souci sur une moins que probable rĂ©action militaire de la part dâun rĂ©gime arabe quelconque ou de tous les rĂ©gimes arabes rĂ©unis.
(Ă suivre)
Annexe 1 : Une liste partielle des criminels de guerre israéliens.
1. Ehud Olmert, premier ministre
2. Ehud Barak, ministre de la Guerre israélien.
3. Tzipi Livni, la ministre des Affaires ĂtrangĂšres israĂ©lienne
4. Yuval Deskin, chef des services secrets Shin Bet
5. Lieutenant gĂ©nĂ©ral Gabi Ashkenazi, chef de lâĂtat Major des forces israĂ©liennes dâoccupation.
6. Colonel Hartzi Halevi, commandant de la brigade des parachutistes.
7. Colonel Ygak Slovik, commandant de la 401iĂšme brigade
8. Général de brigade Jonathan Locker, chef des forces aériennes.
9. Général de division Ido Nehushtan, forces aériennes.
10. Colonel Ron Ashrov, commandant de la zone nord de Gaza.
11. GĂ©nĂ©ral de brigade Eyal Eisenberg, commandant de toutes les forces israĂ©liennes dâoccupation.
12. GĂ©nĂ©ral de brigade en rĂ©serve Shoâalay Marom.
13. Lieutenant colonel Yoav Mordechai, 13Âș bataillon de la brigade dâinfanterie Goliani.
14. Lieutenant colonel Oren Cohen, 13Âș bataillon de la brigade de lâinfanterie Goliani.
15. Lieutenant colonel Avi Blot, 101Âș bataillon de la brigade des parachutistes.
16. Lieutenant colonel Yhuda Cohen, rĂ©giment Rotem, brigade de lâinfanterie Givati.
17. Lieutenant colonel Ronen Dagmi, commandant-adjoint de la 401ÂȘ brigade blindĂ©e.
18. Colonel Avi Peled, commandant de brigade, bataillon 51Âș
19. Général de brigade de réserve, Zvika Fogel, ex-chef du commando Sud
20. Général de brigade Yuval Halamish, chef des services secrets israéliens.
21. Colonel Hartzi Halevi, commandant de brigade de parachutistes.
22. Colonel Hertzi Halevy commandant de brigade.
23. Colonel Tomer Tsiter, participant dans le massacre de Gaza, « Plomb Durci » tout comme dans le massacre de Jenine en 2002 connu sous le nom Opération Bouclier Défensif.
24. Officier de lâinfanterie en rĂ©serve, Gur Rosenblatt
25. Officier de lâinfanterie en rĂ©serve, Guy Ohaion
26. Lieutenant colonel Erez
27. Commandant Nimrod Aloni
28. Lieutenant colonel en réserve Shlomo Saban
29. Capitaine Ron Vardi
30. Colonel Pnina Sharvit-Baruch, chef de service de juridiction internationale et procureur militaire.
31. Général de division Yoav Galant, chef du Commando Sud.
32. Sous-lieutenant major Richard Awizrat
33. GĂ©nĂ©ral de division Amos Yadin, chef dâespionnage militaire.
Annexe 2 : La liste des organisations sionistes aux USA.
1. Ameinu
2. American Friends of Likud
3. American Gathéring/Federation of jewich Holocaust Survivors.
4. American – Israel Friendship League
5. American â Israel Public Affairs Committee
6. American âJewish Committee
7. American â Jewish Congress
8. American â Jewish Joint Distribution Committee
9. American Sephardi Federation
10. American Zionist Movement
11. American for Peace Now
12. AMIT
13. Anti-Defamation League
14. Association of Reform Zionist of America
15. Bânai Bârith International
16. Bnai Zion
17. Central Committee of American Rabbis
18. Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America
19. Development Corporation for Israel/State of Israel Bonds
20. Emunah of America
21. Friends of Israel Defense Forces
22. Hadassah, Womenâs Zionist Organization of America
23. Hebrew Immigrant Aid Society
24. Hillel: The Foundation of Jewish Campus Life
25. Jewish Community Centers Association
26. Jewish Council for Public Affairs
27. Jewish Institute for National Security Affairs
28. Jewish Labor Committee
29. Jewish National Fund
30. Jewish Reconstructionist Federation
31. Jewish War Veterans of the USA
32. Jewish Women International
33. Mercaz USA, Zionist Organization of the Conservative Movement
34. Naâamt USA
35. NCSJ: Advocates on behalf of Jewish in Russia, Ukraine, the Baltic States and Eurasia
36. National Council of Jewish Women
37. National Council of Young Israel
38. ORT America
39. Rabbinical Assembly
40. Rabbinical Council of America
41. Religious Zionist of America
42. Union for Reform Judaism
43. Union of Orthodox Jewish Congregations of America
44. United Jewish Communities
45. United Synagogue of Conservative Judaism
46. WIZO
47. Womenâs League for Conservative Judaism
48. Womenâs for Reform Judaism
49. Workmenâs Circle
50. Word Zionist Executive, US
51. Zionist Organization of America.
[1] LâHumanitĂ© du 23 fĂ©vrier 2009
[2] Voir lâarticle de James Petras sur : http:// www.rebelion.org/noticia.php?id=80506
[3] Financial Times du 26 janvier 2009
[4] Le mĂȘme article de James Petras
[5] Du mĂȘme article de James Petras
[6] Wall Street Journal du 24 janvier 2009
[7] Voir lâarticle de Michel Chossudovsky sur internet : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=11743
[8] Voir lâarticle du mĂȘme auteur, « Planneed US-Israeli Nuclear Attack on Iran », Global Research
du 1er. mai 2005
[9] Gara du 17 février 2009
[10] Voir les archives dâAljazeera du
[11] Voir lâarticle intĂ©gral sur http://www.rebelion.org/noticia.php?id=80506
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