TUNISNEWS
7 ème année, N° 2201 du 01.06.2006
El watan : Tunisie, « terre de sérénité » et de torture
Le Temps : Grève d’agents paramédicaux: ” Il n’y a pas eu de perturbation du travail “, selon le ministère Le Quotidien : Affaire des avocats congédiés de l’Algérie : Saisine du tribunal administratif Tunisie, Réveille-toi : Témoignage sur la (prison de femmes à la) Manouba Hamdouni Mohammed: Pour que la derniere citadelle ne tombe pas Derbali: Critique du livre de K. Traouli
AFP: L’Otan et Israël resserrent leurs liens, au moins militaires ATS: Procédure pénale abandonnée contre Youssef Nada
|
Détention et inquiétude
La famille de l’étudiant Slim Ben Mohammed, détenu depuis le 20 mai 2005 sans jugement, a fait part de sa profonde inquiétude quant à sa situation : leur fils originaire de Moknine, a été arrêté à l’Ariana il y a un an alors qu’il faisait des études d’informatique et de communications à l’Institut supérieur de technologie (en troisième année). Sa famille demande sa libération car il n’avait aucune activité et n’a commis aucun crime au regard de la loi. Passeport Le citoyen Abderrazak Ben Mohammed Moussa, originaire de Fahs, et résident à Milan, a présenté une demande de renouvellement de son passeport auprès du consulat tunisien à Milan depuis le 28 décembre 2001 et il ne l’a toujours pas obtenu. Mais les fonctionnaires de l’ambassade lui ont conseillé de retourner en Tunisie pour régler sa situation, puisqu’il n’a pas fait l’objet d’un jugement quelconque. (source : El Maoukif, du 26 mai 2006) (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)Droits de l’homme au Maghreb
Tunisie, « terre de sérénité » et de torture
Tahar Hani
La Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) ont appelé, mardi, l’Union européenne (UE) « à suspendre l’accord qui la lie avec la Tunisie ».
La démarche vise à protester contre les « violences et agressions sauvages » perpétrées par la police contre les militants et les observateurs internationaux venus participer au congrès de la LTDH, prévu initialement le 27 mai dernier, mais interdit par le pouvoir en place. « L’Union européenne doit faire, en toute urgence, une déclaration publique pour condamner le comportement violent, agressif et dictatorial de l’Etat tunisien », avait suggéré Hélène Flautre lors d’une conférence de presse organisée hier au siège de la FIDH à Paris.
La députée européenne, affiliée aux Verts, a estimé que dans le cadre de l’accord d’association, « l’Europe doit exercer de vraies pressions sur le régime de Ben Ali afin de le contraindre à respecter davantage les libertés démocratiques et le peuple tunisien ». « Toutefois, remarque Kamal Jendoubi, président du réseau euro-méditerranée pour les droits de l’homme (REMDH), c’est la France, premier partenaire commercial de la Tunisie, l’Italie et l’Espagne qui bloquent toutes les initiatives au niveau du conseil de l’Europe. » Un an après la tenue du Congrès mondial sur les sociétés de l’information à Tunis, la situation ne semble guère évoluer dans le bon sens sur le terrain. Pis, dans un pays où, dit-on, la moitié du peuple surveille l’autre moitié, une « véritable dictature continue de sévir d’une façon méthodique contre l’ensemble de la société ».
Tortures, agressions physiques, harcèlements, mutations forcées, locaux saccagés, insultes et arrestations poursuites judiciaires… sont le lot quotidien des défenseurs des droits de l’homme, des avocats et des magistrats, ayant choisi de garder leur indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. D’autres pans de la société, tels que les étudiants, les journalistes et les intellectuels… n’échappent pas à ce genre de pratiques. « On assiste à un tournant radical des droits de l’homme en Tunisie, souligne Driss Al Yazami, SG de la FIDH. Et même l’idée qui voulait nous faire croire que le développement économique allait être accompagné d’une ouverture démocratique est aujourd’hui dépassée. Et c’est à croire que les Tunisiens ne sont que des ventres et ne peuvent pas jouir de leurs libertés et de leurs droits fondamentaux, à l’instar des autres peuples du monde. »
Alors que les magazines touristiques occidentaux continuent de présenter la Tunisie comme une «terre de sérénité », le régime en place s’efforce, lui, de mener à bout sa politique d’asphyxie des libertés publiques. Il cherche à briser toutes les résistances citoyennes qui se dressent sur son chemin, « et ce en liquidant tous les militants de la liberté et en cloisonnant le pays afin de le soustraire du regard international ».
Un regard qui semble complètement absent, selon Michel Tubiana, vice-président de la FIDH, qui a qualifié « de scandaleux le silence des pays européens et de lâche et puérile l’attitude des autorités françaises face au drame que vit le peuple tunisien ». Hier, un rassemblement de protestation a eu lieu sur le parvis des droits de l’homme à Paris. Les militants tunisiens espèrent constituer, dans les jours qui viennent, une large alliance composée d’ONG internationales et d’élus politiques de tous bords afin de mobiliser l’Europe sur la question des droits de l’homme dans le pays de Ben Ali.
(Source : « El watan » (Algérie), le 1er juin 2006)
URL: http://www.elwatan.com/2006-06-01/2006-06-01-43741
Grève d’agents paramédicaux
” Il n’y a pas eu de perturbation du travail “, selon le ministère
Les agents paramédicaux ont effectué, hier, une grève dans les différents établissements hospitaliers. Les grévistes revendiquent un ensemble de demandes qui sont d’ordre financier, organisationnel et structural.
En dépit des négociations avec le ministère de tutelle, les agents paramédicaux considèrent qu’il est essentiel d’appliquer l’article 2 de la loi de la fonction publique sur les agents du secteur et d’intégrer les employés exerçant dans le domaine dans cette loi. Ils insistent, également, sur la restructuration et la mise à niveau du secteur en se basant sur la carte de la santé en matière de recrutement, d’équipement tout en améliorant les conditions du travail des employés.
La révision de la loi des établissements publics et des différentes structures hospitalières tout en faisant participer la fédération dans cette action demeure parmi les demandes des grévistes.
Ils revendiquent par ailleurs l’amélioration de leurs conditions financières à travers une augmentation spécifique aux techniciens, administrateurs, cadres paramédicaux, employés, …
« Pas d’incidences »
À cet égard, le ministère de la Santé publique a déclaré que le service a été assuré dans l’ensemble des établissements hospitaliers sans incidence. ” Les blocs opératoires et les différents services, notamment, les consultations externes n’ont enregistré aucune perturbation au niveau de prestations. ” L’activité s’est déroulée de façon normale “, d’après les sources officielles.
Par ailleurs, le ministère s’est manifesté prêt à poursuivre le dialogue avec les la fédération. Le dernier dialogue qui a eu lieu le 27 mai en témoigne.
À rappeler que le taux de participation à la grève est de l’ordre de 95 % d’après les sources de la fédération générale de la santé. Par contre, le ministère de tutelle a déclaré que le taux de participation a été faible dans la plupart des établissements. Il n’a pas dépassé les 15 % à l’hôpital Charles Nicole.
S.F
(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)
Tunisian health staff strike over work conditions
Appel à la raison
Par Maître Fethi El Mouldi
Dans la crise actuelle (et éternelle ?) qui oppose les institutions du barreau au ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, nous pensons objectivement que chacun a ses raisons et que la raison aurait dû l’emporter sur la passion.
Sans entrer dans les détails de la discorde, il aurait été, à notre sens, plus utile de ne pas faire passer avec une telle célérité le projet de loi sur le fameux Institut Supérieur des avocats qui est en soi, un acquis, mais qui aurait mérité d’être mieux discuté. Le retour au dialogue est une nécessité absolue.
Me Essid, en solitaire
Finalement, Maître Abdejlil Bouraoui, ancien bâtonnier, ayant préféré se retirer, c’est Maître Béchir Essid qui a été élu membre tunisien au récent Congrès des avocats arabes, tenu en Libye.
Ce Congrès a vu l’absence du Conseil de l’Ordre tunisien qui serait en désaccord avec la politique actuelle de l’Union. Idem, aussi, pour les barreaux de l’Irak, du Liban et de l’Algérie, des absences lourdes de signification.
(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)
Affaire des avocats congédiés de l’Algérie :
Saisine du tribunal administratif
Le tribunal administratif examinera le 19 courant le pourvoi en cassation du Conseil de l’Ordre national des avocats contre l’arrêt de la cour d’appel relatif à l’annulation de la décision de refus de l’inscription au barreau de Tunis de six avocats titulaires du CAPA algérien.
Tunis – Le Quotidien
L’affaire, rappelons le, a commencé le 10 mai 2003 quand neuf avocats ayant obtenu le CAPA et exercé en Algérie, dans le cadre de la convention d’échange et de coopération dans le domaine judiciaire signée entre la Tunisie et l’Algérie en 1963, avant d’être congédiés, ont adressé des demandes d’inscription au barreau de Tunis au Conseil de l’Ordre national des avocats. Coup de théâtre : contrairement à une quarantaine de leurs confrères ayant la même situation et inscrits au barreau pendant les années 90, les demandes de ces neuf avocats ont accusé une fin de non-recevoir.
Invoquant une “injustice”, les neuf avocats se sont pourvus en appel pour contester la décision du Conseil de l’ordre qui équivaut à un jugement du tribunal de première instance.
Le verdict de la cour d’appel de Tunis rendu le 24 février 2004 a annulé la décision du Conseil de l’Ordre.
Ce dernier a décidé de ce pouvoir en cassation contre cet arrêt auprès du tribunal administratif. Mais ce pouvoi n’a concerné que six avocats seulement. Trois plaignants ont été, de fait, inscrits au barreau de Tunis. “Ce nouveau pourvoi en cassation constitue une preuve irréfutable sur la politique des deux poids, deux mesures du Conseil de l’Ordre. Au départ nous étions 49 et actuellement nous sommes six seulement. C’est insensé que les défenseurs des droits et des libertés ne traitent pas tout le monde sur un pied d’égalité”, s’offusque Me Habib Ben Zayed, porte parole des six avocats malheureux.
En attendant le verdict du tribunal administratif, “six familles continueront à galérer” …
Walid Khefifi
(Source : « Le Quiotidien » du 1er juin 2006)
Performances – Top 20 des premières banques en Tunisie
La BIAT première en termes de PNB ;
La STB première en termes de total-bilan
Le Magazine « Afrique Economie », a récemment publié le classement des 20 premières banques en Tunisie. Le classement est effectué sur la base de deux indicateurs d’activités à savoir : le Produit Net Bancaire (PNB) et le total des bilans. Par le biais de ces deux paramètres, un double classement a été établi.
En termes de PNB, la Banque Internationale Arabe de Tunisie a accaparé la première place de la classification avec un PNB de 168,525 millions de dinars, suivie par la Banque Nationale Agricole (BNA), la Société Tunisienne de Banque (STB), la Banque de l’Habitat (BH), la Banque de Tunisie (BT), la Banque du Sud (BS) avec un PNB de 79,526 millions de dinars.
La 10ème position est attribuée à l’Union Bancaire pour le Commerce et l’Industrie (UBCI) et en fin du classement en terme de PNB on trouve Tunisian Qatari Bank.
En terme du total bilan, la première place revient à la STB totalisant un bilan de 4287,610 millions de dinars, suivie de la BNA, la BIAT, la BH.
En 6ème position du classement on trouve la BS avec un total bilan de 1952,400 millions de dinars. Quant à l’UBCI, elle garde la même place, soit au milieu des deux classements.
La Banque Franco-tunisienne est la dernière du classement avec un total bilan de 105,989 millions de dinars.
Focus
PNB = Chiffre d’affaires – Intérêts (Evalue les performances d’une banque)
Total du bilan = Actif + Passif (Trace les emplois et ressources de la banque : volume de crédits, dépôts des clients, la trésorerie de la banque…)
(Source : « Le Temps » du 1er juin 2006)
Témoignage sur la (prison de femmes à la) Manouba
Par: Sorg
(Posté sur les forums de reveiltunisien.org)
Je voudrais vous apporter un témoignage actuel de ce qui peut encore se passer de nos jours dans la prison de Manouba, ma future épouse y a été incarcérée 19 mois il y a deux ans, pour une stupide histoire de détention de soi-disant produit illicite ( – de 4 grammes).
Outre de très mauvais souvenirs de détention, elle à garder une amie la bas dans cette prison, elle s’écrive régulièrement cette femme à moitié française par sa mère et en prison pour presque vingt ans, elle en a déjà fait 8, et a de plus en plus de mal a vivre cette incarcération qui ne sert en réalité qu’a « couvrir « les passer moi l’_expression, (les hommes) qui dans cette histoire auraient dû être en prison encore aujourd’hui. Je ne vais pas refaire son procès mais plutôt vous dire ce qui se passe encore derrière ces barreaux.
La dernière lettre que ma femme a reçue il y a 15 jours aurait pus tenir sur un billet de 5 euro, car la nouvelle idée a la mode dans cette prison ou les droit de la femme sont constamment piétiner, et de réduire le format de leur courrier afin de les priver du seul moyen de communication qu’il leur rester avec le monde libre. Pourtant elle ne se plein pas dans ces lettre elle est heureuse pour ma femme, mais nous savon bien qu’elle ne vas pas bien, sa santé grasse au bon soin de cette prison n’est pas très bonne, mauvais alimentation, rationnement, tout se paye le moindre bout de savon doit être négocier.
Sa mère qui habite encore Tunis va la voire chaque semaine quant elle peut renter, les provisions qu’elle lui amène sont triées il n’est pas question d’avoir du luxe dans cette prison quelque livre un peu de nourriture et c’est tout ! Je voudrais pouvoir faire quelque chose pour cette amie, mais la crainte de représailles contre elle nous fait peur, car plus d’une détenue dans cette prison ont eu de sérieux problème, et même des menaces de mort, sous entendue bien sure.
Ma femme y a eu droit aussi, malgré qu’elle soit française, cela n’a pas changer grand-chose, je me permet aussi par la même occasion de vous dire que l’état français na rien fais pour elle, même le jour de sont départ elle a due se débrouiller seul, c’est vrais que adopter à l’age de 16 mois, mais venant de Haïti, elle n’avais pas la bonne couleur de peau pour la France, encore une violation des droit de la femme mais cela chez nous a notre porte.
Je vous demande votre aide pour notre amie, qui la bas compte sa vie qui s’envole doucement sans avenir à la clef, car quant elle sortira elle aura presque 55 ans.
(Source: « Tunisie, Réveille-toi », le 31 mai 2006)
URL: http://www.reveiltunisien.org/article.php3?id_article=2200
POUR QUE LA DERNIERE CITADELLE NE TOMBE PAS
CRITIQUE DU LIVRE DE K.TRAOULI
أين وكيف تتحصل على كتاب خالد الطراولي ؟
Librairie d’Orient 18, rue des Fossées St Bernard 75005 Paris Métro : Cardinal Lemoine Ligne 7 ــــــ Librairie du Monde Arabe Les Editions Al Qalam 220, rue St Jacques 75005 Paris RER : Luxembourg ــــــ Librairie Al boustan 1, rue Larrey 75005 Paris Métro : Monge Ligne 7 ــــــ Librairie des quatre chemins / quatre écoles Avenue Jean Jaurès Aubervilliers Métro : quatre chemins ligne 7 ــــــ
L’Otan et Israël resserrent leurs liens, au moins militaires
Par Léon BRUNEAU
AFP, le 1er juin 2006 à 06h54
BRUXELLES, 1 juin 2006 (AFP) – L’escale de navires de l’Otan cette semaine dans le port israélien de Haïfa (nord) témoigne d’une coopération militaire intensifiée entre l’Alliance atlantique et Israël, mais leurs relations restent limitées et il n’est pas question d’une adhésion de ce pays.
Fait inhabituel, une flotte de huit bâtiments de l’Otan est actuellement ancrée jusqu’au 4 juin dans le port d’Haïfa et des exercices conjoints avec la marine israélienne sont prévus avant son départ.
Par ailleurs, une frégate de la marine israélienne doit participer pour la première fois à un exercice naval de l’Otan, baptisé “Cooperative Mako”, au large de la Roumanie en Mer Noire à partir du 17 juin, selon l’armée israélienne et l’Otan.
Plusieurs pays de l’Otan, comme l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Turquie et l’Allemagne doivent participer à cet exercice destiné entre autres à tester des capacités pour des opérations de sauvetage en mer, selon le commandant Massimo DiCampi au QG de la composante maritime de l’Otan à Nisida, près de Naples.
“Pour la marine israélienne, le but de ces manoeuvres en mer Noire est d’apprendre à travailler en coordination avec les forces de l’Otan opérant dans la région”, soulignait mardi un communiqué de l’armée israélienne.
Israël a aussi fait part de son intention de participer à l’opération antiterroriste de l’Otan en mer Méditerranée, aux côtés d’autres pays tiers comme l’Algérie et le Maroc.
Cette mission, au nom de code “Active Endeavour” (Engagement actif), a été lancée par l’Otan après les attentats du 11 septembre 2001. Il s’agit de patrouilles pour surveiller la circulation de navires marchands et stopper d’éventuels trafics, auxquelles doivent aussi être associés des navires russes.
Plus généralement, Israël et l’Otan coopérent dans le cadre du “Dialogue méditerranéen” de l’Alliance atlantique, un forum de consultations politiques et de coopération créé en 1994 mais resté largement lettre morte avant d’être relancé en 2004.
Outre Israël, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie participent à ce forum.
Les relations entre Israël et l’Otan ont aussi été marquées par la visite du secrétaire général Jaap de Hoop Scheffer en Israël et, pour la première fois l’année dernière, d’une délégation de la Knesset au siège de l’Otan à Bruxelles.
Malgré cela, ces liens restent encore politiquement limités et teintés d’une méfiance historique.
“Les relations entre l’Otan et Israël (…) ont longtemps été caractérisées par un mélange d’indifférence et de méfiance”, souligne Martin van Creveld, professeur à la Hebrew University à Jerusalem, dans un article publié sur le site internet de la “Revue de l’Otan”.
Des responsables de l’Otan assurent pour leur part que l’alliance militaire occidentale n’entend surtout pas privilégier un des sept pays du “Dialogue”.
“Nous faisons un effort considérable pour faire en sorte que ce que nous offrons soit équilibré”, a indiqué le porte-parole de l’Otan James Appathurai, en notant par exemple que l’invitation à l’exercice en Mer Noire avait été adressée aux Sept.
Quant à savoir si Israël pourrait adhérer à l’Otan, il n’en est pas question, selon le porte-parole.
Certaines voix, peu nombreuses, se sont exprimées en faveur d’une adhésion d’Israël, comme celle de l’ancien chef du gouvernement espagnol José Maria Aznar. Il avait prôné en mars “un parapluie de l’Otan” pour dissuader toute attaque visant Israël, pays qui selon lui devrait rejoindre les rangs de l’Alliance atlantique.
Toutefois, non seulement Israël n’est pas prêt de s’en remettre à l’Otan pour sa sécurité, mais une telle adhésion provoquerait une levée de boucliers dans le monde arabe.
AFP
L’ex-patron d’Al-Taqwa demande une indemnisation à la Confédération